Actualités au Moyen Orient

Rappel du premier message :

barbaros pacha a écrit:

C'est reparti...

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Gaza: une flottille internationale d'aide partira fin juin

Une flottille internationale doit acheminer "vers la fin juin" de l'aide humanitaire à Gaza, malgré l'échec d'une première tentative en 2010 après un raid israélien, qui avait coûté la vie à neuf turcs, a affirmé mercredi une ONG turque, co-organisatrice du projet.

"Nous partirons vers Gaza vers la fin de juin, après les élections" législatives en Turquie, prévues le 12 juin, a souligné à l'AFP Salih Bilici, porte-parole de l'organisation caritative islamiste IHH.

Initialement, le convoi devait partir fin mai, date anniversaire de la première expédition, attaquée par un commando israélien en 2010, dans les eaux internationales, alors qu'il se dirigeait vers Gaza, sous blocus israélien et contrôlé par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

L'IHH veut éviter que la mission ne soit compromise par des polémiques liées à la période électorale en Turquie.
Il a aussi indiqué que les autres organisateurs du projet achèveraient leurs préparatifs d'ici fin juin et partiraient ensemble, sans annoncer leur lieu de départ.

Une commission de coordination de l'opération internationale, "Freedom Flottilla II" s'est réunie le week-end dernier à Athènes. Les organisateurs se sont bornés à dire que le convoi appareillerait "d'un pays en Méditerranée".
Le 31 mai 2010, le ferry turc Mavi Marmara --l'un des bateaux qui transportaient une aide humanitaire-- a été pris d'assaut par l'armée israélienne, entraînant la mort de neuf Turcs.

L'assaut a soulevé des condamnations dans le monde et provoqué une grave crise dans les relations turco-israéliennes.
Le Mavi Marmara participera à la flottille cette année aussi, a ajouté M. Bilici.

De source diplomatique, on précise que l'ambassadeur d'Israël à Ankara Gabby Levy s'est entretenu avec un haut responsable du ministère turc des Affaires étrangères et a demandé que la Turquie intervienne pour prévenir une répétition du scénario précédent.

"Nous avons pris note, nous examinerons", s'est contenté de dire un diplomate turc sous couvert d'anonymat.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a demandé à l'Union européenne d'empêcher l'envoi de cette flottille.

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/gaza-une-flottille-internationale-d-aide-partira-fin-juin-13-04-2011-1406333.php

L' année dernière suite à l' assaut des assassins, il a été question d' une riposte militaire turque arrêtée au dernier moment par Obama. Qu'est ce qui va se passer cette année ?
Les citoyens turcs auront ils une escorte militaire ? L' évacuation des blessés libyen sous escorte de frégates et de F16 est elle une mission de préparation à ce type de missions ?
Le départ de la flottille a été repoussé à après les élections législatives turques ? Dans quel but ? Pour ne pas que les décisions qui vont êtres prises n' interfèrent sur la campagne électorale ?

Je ne sais pas pourquoi il m'est avis qu'au mois de juin le large de gaza va être en totale ébullition...

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Le vice-ministre iranien de la Défense Majid Bokaei a déclaré samedi que l'Iran envisageait de vendre plus d'armes à des pays "amis" et voisins au cours de la nouvelle iranienne qui commencera le 20 mars. M. Bokaei n'a pas cité les noms des pays "amis", il avait dit en février que l'Iran souhaitait renforcer la coopération militaire avec le Liban. Le ministre iranien de la Défense, le général Ahmad Vahidi et son homologue libanais Ghusn Fayez s'étaient rencontrés le 26 février à Téhéran. Vahidi avait dit à cette occasion que l'une des politiques stratégiques de l'Iran est de renforcer l'armée libanaise pour qu'il puisse défenre les intérêts du Liban dans la région et le protéger contre les menaces. Le ministre iranien de la Défense avait réaffirmé que l'Iran était prêt à fournir des équipements militaires à l'armée libanaise à la demande de cette dernière.

http://french.news.cn/monde/2012-03/11/c_131459843.htm

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Le commissaire général de l'Office de secours et de travaux de l'ONU pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Filippo Grandi, a appelé vendredi la communauté internationale à ne pas oublier les difficultés rencontrées par les réfugiés palestiniens, pendant qu'Israéliens et Palestiniens continuent de chercher à résoudre leurs différends politiques.

"Aussi difficile que cela puisse être à l'heure actuelle, n'oublions pas qu'il est important de continuer à se concentrer sur les aspects humains et les conséquences humaines de ce conflit qui dure depuis longtemps et n'a pas encore été résolu, le conflit palestino-israélien", a déclaré M. Grandi.

Il a tenu ces propos alors qu'il informait les journalistes sur les activités de l'UNRWA et sur les difficultés auxquelles son agence est confrontée dans l'accomplissement de son travail.

Créé en 1949, l'UNRWA est chargé de fournir une aide humanitaire à quelque cinq millions de réfugiés palestiniens dans les territoires palestiniens occupés, ainsi qu'au Liban, en Syrie et en Jordanie, dans les domaines de la santé, de l'éducation, du logement, des secours d'urgence, des infrastructures et du développement économique.

Le blocus continu de Gaza par Israël a généré "une dépression économique" qui a rendu encore plus difficile la vie des réfugiés palestiniens, a-t-il déploré.

Tout en comprenant la complexité de l'actuelle situation politique, M. Grandi a toutefois déclaré que les besoins humanitaires des réfugiés palestiniens ne devraient pas être "pris en otage par la politique".

Le commissaire général a par ailleurs appelé à ce qu'il soit possible d'y avoir un "accès continu" aux personnes ayant besoin d'assistance humanitaire en Syrie, y compris aux réfugiés palestiniens, dont la neutralité dans le conflit syrien doit, selon lui, être respectée.

http://french.news.cn/monde/2012-03/10/c_131459000.htm

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Des exercices des armées de l'air des Etats-Unis et de neuf pays du Proche-Orient se dérouleront au Bahreïn du 8 au 18 avril avec la participation de 22 avions militaires, annonce dimanche l'agence Chine nouvelle se référant aux médias locaux.
Selon l'agence, les Etats-Unis, le Bahreïn, l'Arabie saoudite, Oman, les Etats arabes unis, le Koweït, la Jordanie, l'Egypte, la Turquie et le Pakistan prendront part aux exercices visant à soutenir la sécurité et la stabilité dans le golfe Persique.
Les exercices se dérouleront sur fond d'une situation politique tendue à l'intérieur du Bahreïn.
En février dernier, les chiites, qui constituent 75% de la population de Bahreïn, ont lancé des actions de protestation contre la politique des autorités sunnites du pays.
A la demande du roi bahreïni, un contingent du Conseil de coopération du Golfe (CCG), précédé de plus de 1.000 soldats saoudiens, a été déployé dans le pays depuis le 14 mars afin de rétablir l'ordre. Ces unités font partie de la force commune du "Bouclier de la péninsule" formée par les membres du CCG, qui réunit six monarchies dont le Bahreïn, le Qatar, le Koweït, les Emirats arabes unis, Oman et l'Arabie saoudite.

http://fr.rian.ru/world/20120311/193857936.html

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Le Jihad islamique a réitéré lundi qu'il ne cesserait pas les tirs de roquettes contre Israël depuis la bande de Gaza.

"Nous continuerons de bombarder les villes sionistes avec des roquettes", a déclaré un porte-parole de la branche armée du groupe lors d'une conférence de presse dans la ville de Gaza. A partir de maintenant, "la résistance (palestinienne, ndlr) imposera ses conditions pour toutes les trêves", a souligné le porte-parole. Israël a tué une vingtaine de Palestiniens dans la bande de Gaza depuis le début de ses opérations militaires aériennes vendredi, dont 14 membres de la branche armée du Jihad islamique. Vendredi, les avions israéliens ont frappé un véhicule qui circulait dans la ville de Gaza, tuant un haut commandant de la branche armée des Comités de résistance populaire et son assistant, qui ont lancé les attaques de roquettes palestiniennes. Le porte-parole a déclaré que son groupe avait tiré 180 roquettes et missiles sur les territoires israéliens ces quatre derniers jours, dont 80 roquettes russes de type Grad.

http://french.news.cn/monde/2012-03/12/c_131462740.htm

Ces gens n'ont aucune pitié pour leur peuple et le Hamas qui a le c** entre 2 chaises

Il faut dire que l'Etat d'Israel ne trouve face à lui que des factions politiques qui se sont mis dans une telle situation que quoi qu'ils fassent maintenant, quoi qu'ils décident, ils se plantent.

rafi a écrit:

Il faut dire que l'Etat d'Israel ne trouve face à lui que des factions politiques qui se sont mis dans une telle situation que quoi qu'ils fassent maintenant, quoi qu'ils décident, ils se plantent.

Ils se sont toujours plantés, Hamas, Djihad Islamique, etc .. Ils ont apportés quoi depuis qu'ils existent au peuple palestinien , rien du tout juste sang et désolation rien d'autres.

A ce petit jeu là, les israéliens sont les plus forts, il ne faut certes pas les en blâmer, ils ne font que profiter des faiblesses stratégiques et tactiques de l'adversaire et c'est peu dire. C'est à la communauté internationale de taper du poing sur la table afin d'obliger les uns et les autres à négocier une paix juste ou alors accepter qu’Israël transforme la Cisjordanie en Judée-Samarie et Gaza en réserve pour indiens.

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Le Hamas paralysé face à la surenchère des extrémistes

Dans la crainte qu'Israël envahisse la bande de Gaza, le mouvement reste en retrait alors que se poursuivent les raids.

«Mais qu'avez-vous fait de vos roquettes?»: cette question posée avec insistance hier par un animateur d'une radio palestinienne de Gaza à Maher al-Masri, un député du Hamas résume à elle seule le dilemme auquel est confronté le principal mouvement islamiste palestinien.

Sur le terrain, les raids aériens israéliens dans la bande de Gaza et les tirs de roquettes par des petits groupes extrémistes vers le sud d'Israël se poursuivent sans relâche. Pour le moment, le Hamas qui contrôle la bande de Gaza, s'est abstenu de jeter les Brigades Ezzedine al-Qassam, sa branche militaire, dans la bataille, préférant rester sur la touche. Mieux encore, sur le front diplomatique, le Hamas a pris contact avec l'Égypte afin de parvenir le plus rapidement possible à une nouvelle trêve tacite avec Israël. «Nous espérons que les Égyptiens réussiront à mettre fin à l'agression» israélienne, explique Taher el-Nunu, un porte-parole du Hamas.

Cette attitude «modérée» adoptée depuis la flambée de violence, qui a coûté la vie à plus d'une vingtaine de Palestiniens et fait des dizaines de blessés depuis vendredi est de plus en plus contestée par le Jihad islamique et les Comités de résistance populaire. Ces deux organisations extrémistes, partisanes de la lutte armée à outrance contre Israël, sont d'autant plus déterminées qu'elles encaissent les coups redoublés de l'armée israélienne. L'élimination vendredi par l'aviation israélienne du chef de ces Comités a servi de détonateur tandis que les activistes du Jihad islamique, responsables de la plupart des quelque 180 de tirs de roquettes vers le sud d'Israël, sont les cibles privilégiées des raids israéliens.

Deux identités
Face à cette offensive, le Hamas n'a pas vraiment réagi de crainte qu'Israël envahisse à nouveau la bande de Gaza pour mettre fin au premier État islamique instauré par un mouvement inspiré par les Frères musulmans. Même si cette menace n'est pas immédiate, elle ne cesse de peser. Le Hamas préfère donc rester en retrait quitte à étaler son impuissance à protéger la population.

Mais les islamistes doivent sans cesse se justifier. «Nous n'accepterons jamais d'être les gardiens des frontières de l'ennemi», affirme Tahed el-Nunu. Autrement dit, le Hamas ne veut pas apparaître comme une sorte de force auxiliaire d'Israël qui assurerait le calme dans la bande de Gaza en empêchant la «résistance» de continuer son combat.

Cette posture est d'autant plus difficile à tenir que le Hamas n'a jamais renoncé publiquement à détruire Israël. Il est ainsi constamment débordé par les jusqu'au-boutistes qui ne manquent pas de dénoncer ses contradictions. À la fois mouvement révolutionnaire et gestionnaire d'un État, le Hamas balance entre ces deux identités. Cette fois-ci encore, tous les signes montrent que le pragmatisme devrait l'emporter jusqu'à la prochaine épreuve de force. Toute la question est de savoir si le Hamas réussira à ramener rapidement ses rivaux à la raison sans avoir à les réprimer.

http://www.lefigaro.fr/international/2012/03/12/01003-20120312ARTFIG00648-le-hamas-paralyse-face-a-la-surrenchere-des-extremistes.php

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L'ABM israélien: un système peu efficace au coût exorbitant

Le week-end dernier, le système israélien de défense antimissile (ABM) des quartiers urbains, le "Dôme de fer", a subi un nouveau test de résistance. Une attaque de missiles en provenance du territoire palestinien parée à seulement 30% suscite des doutes quant à l’efficacité opérationnelle et économique des intercepteurs de missiles israéliens.

L’attaque de samedi

Vendredi, l’armée de l’air israélienne a lancé une attaque contre la bande de Gaza, qui a permis d’éliminer le chef des Comités de résistance populaire Zouheir al-Qaïssi et un de ses collaborateurs Mahmoud Hanani, accusés de former les mouvements terroristes.
Les mouvements radicaux palestiniens ont riposté par un "Shabbat" de missiles.

Le week-end dernier, près de 120 missiles ont été lancés contre les quartiers juifs, principalement des roquettes artisanales de type Kassam, ainsi que des missiles de 122mm identiques à ceux qui équipent les lance-roquettes multiples soviétiques BM-21 Grad.

Un événement similaire s’est produit en 2006, pendant la deuxième guerre du Liban.
A l’époque, en 34 jours près de 4.000 missiles de divers calibres ont été tirés contre des colonies israéliennes.

Cette attaque était une autre épreuve pour le système ABM baptisé "Dôme de fer", qui couvre certains quartiers urbains au sud d’Israël depuis 2011. Les trois batteries ont plutôt honorablement rempli leur mission: elles ont abattu 27 missiles sur les 29 qui menaçaient les quartiers résidentiels.

Mais il n’existe que trois batteries, et les autres missiles ont réussi à atteindre leurs cibles.
La nouvelle attaque de missiles a remis à l’ordre du jour l’ABM de courte portée pour protéger des sites civils sur le territoire palestinien.

Israël a besoin d’un parapluie de toute urgence

Israël est un Etat très compact. Etant donné l’impossibilité d’éliminer les extrémistes sur les territoires arabes, Tel-Aviv est confronté aux attaques de missiles contre les quartiers résidentiels juifs. Mais cela ne signifie pas qu’il se résigne à subir ces frappes.

Pour commencer, les expériences de mise en place d’un ABM de courte portée paraissaient futuristes. Dans le cadre du projet Nautilus, en 1996 un dispositif destiné à détruire les missiles avec un rayon laser a été créé. Dans les années 2000 a été conçue une version plus sophistiquée, le système Skyguard, développé par la société américaine Northrop Grumman en étroite collaboration avec les Israéliens. Après les essais, sa production en série n’a pas été lancée pour de multiples raisons.

A cet égard, en se référant à plusieurs experts (y compris Oded Amichai, ancien spécialiste en chef de Rafael, expert en laser), la presse israélienne écrit que cette décision a été prise sous la pression du lobby militaro-technique israélien qui ne voulait pas que les grands contrats partent à l’étranger.

Quoi qu’il en soit, au milieu des années 2000, les militaires israéliens ont renoncé au laser et ont opté pour des missiles intercepteurs. C’est alors qu’est apparu le système Dôme de fer (Kipat Barzel), dont les trois premières batteries ont été déployées en Israël en 2011. Il était présenté comme une panacée contre les missiles des terroristes arabes.

De par sa structure, il s’agit d’un système sol-air de courte portée (la portée maximale officiellement annoncée était d’abord de 40, puis de 70km) destiné à intercepter des missiles non guidés et des obus d’artillerie grâce aux missiles intercepteurs Tamir.

Le système coûte très cher : Israël a dépensé 205 millions de dollars (à vrai dire, il s’agit d’une partie de l’aide militaire américaine) pour son élaboration, et chaque batterie du Dôme est estimée à 50 millions de dollars, sans tenir compte du coût des missiles.

Le système de contrôle impliquait son affectation à une carte zonée du territoire et le calcul des paramètres balistiques de la cible potentielle : le système se déclenchait seulement si selon les calculs de la trajectoire les missiles visaient une région habitée.

Les tarifs d’une guerre de missile

Le prix d’un missile intercepteur Tamir demeure confidentiel. Les chiffres officiels fournis parcimonieusement par les militaires avoisinaient les 40-45.000 dollars. Cependant, beaucoup d’experts israéliens faisaient remarquer qu’il n’était possible d’arriver à un tel chiffre qu’en produisant des intercepteurs en grande série, et c’est plutôt une estimation minimale des dépenses que leur coût attendu.

A l’heure actuelle, selon les évaluations indépendantes qui circulent dans la presse israélienne, un Tamir revient à l’armée israélienne entre 50.000 et 100.000 dollars. Sachant que deux missiles sont nécessaires pour détruire une cible, le prix de l’interception d’un Kassam ou d’un missile Grad devient plus qu’excessif.

Le contraste est d’autant plus notable quand on compare la politique de défense israélienne et le caractère économique de la guerre de position des Palestiniens. La roquette Kassam typique est faite d’éléments suivants. Premièrement, un tuyau de canalisation. Deuxièmement, du "combustible" – mélange de sucre et d’engrais agricoles. Troisièmement, la "charge" - mélange de TNT avec d’autres engrais, muni d’un détonateur primitif.

Ce "chef-œuvre high-tech" ne coûte que 200-500 dollars à son créateur. Pour les perfectionnistes qui ne veulent pas utiliser cette arme "de haute précision", depuis 2008 on importe des missiles de 122 mm, qui sont des descendants des munitions du Grad soviétique.
Un tel missile vaut environ 1.000 dollars, "frais de port " inclus. Leur précision laisse à désirer, mais il est tout à fait possible de toucher un quartier résidentiel.

De cette manière, l’interception coûte à Israël bien plus que l’attaque des Palestiniens. En effet, c’est cher, conviennent les militaires et les politiciens de Tel-Aviv, mais la sécurité de la population prime tout le reste. Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a même déclaré que les Tamir devaient être achetés par dizaines de milliers pour être efficaces.

En parallèle avec les commandes du système de moyenne portée (la Fronde de David) et les intercepteurs à moyenne portée Arrow, Ehud Barak a estimé les dépenses totales de l’ABM israélien à 7-8 milliards de dollars. La presse israélienne est plus sceptique : elle parle déjà de chiffres atteignant 50 milliards de dollars pour ce projet.

Israël ne dispose pas d’une telle somme, même en tenant compte de l’aide généreuse des Etats-Unis. Mais ce n’est pas même pas le fond du problème.

L’éthique de la défense antimissile

L’un des épisodes les plus compliqués du déploiement du Dôme de fer était l’histoire de la protection des colonies adjacentes au mur qui sépare le secteur arabe de Gaza d’Israël.

En décembre 2010, la presse israélienne a obtenu des informations d’une source anonyme au sein du commandement de l’armée de l’air. Selon cette source, il est très difficile d’utiliser le Dôme au-dessus de Gaza, car le temps minimal de réaction opérationnelle du système d’interception et d’accompagnement de cible suivi du lancement d’antimissiles et leur vol varie entre 15 et 30 secondes. Cependant, comme le fait remarquer la source, les missiles artisanaux palestiniens ne mettent que 15-30 secondes pour atteindre les colonies juives près de la bande de Gaza. Ainsi, il est insensé d’utiliser le système pour défendre ces territoires.

Finalement, le Dôme de fer n’a pas été déployé à la frontière de la bande de Gaza : ses batteries, hormis celle de Beer-Sheva plus éloignée, couvrent pour l’instant seulement Ashdod et Ashkelon, qui ne sont pas contiguës à la frontière avec le territoire arabe.

Il est à noter que l’efficacité de la défense de Sderot (une région longtemps étudiée en vue du déploiement des batteries, où ce système a commencé à être testé mais n’a jamais été mis en service) est également remise en doute, en raison du fait que la ville est située à proximité des positions de lancement de missiles.

Le conseil régional d’Eshkol, dont les territoires sont restés sans défense, a porté plainte en justice contre cette décision et a exigé le déploiement de ce système pour assurer la défense des territoires frontaliers avec la bande de Gaza. En août 2011, la Cour suprême d’Israël a rejeté cette plainte, sans donner de précisions, en déclarant : "pour des raisons financières, de sécurité et vu les particularités d’exploitation opérationnelle".

Pourquoi le Dôme de fer n’a pas réussi à remplir la mission pour laquelle il a été conçu (la protection des colonies juives à portée directe des territoires palestiniens)? La réponse se cache peut-être dans le fait que pendant l’élaboration du système ce n’était pas la priorité.

Ainsi, en automne 2010, le général Gadi Eizenkot, commandant de la zone nord (actuellement candidat éventuel au poste du chef d’état-major de Tsahal, l’armée de défense d’Israël) a démoli la pub de plusieurs années menée autour du Dôme de fer.

"La population israélienne ne doit pas se consoler avec l'illusion que quelqu’un ouvrira un parapluie au-dessus de leurs têtes, a ouvertement déclaré le général. Le système a été développé pour la protection des sites militaires, même si cela signifie que les civils seront touchés pendant les premières journées des opérations".

Cette déclaration a remis beaucoup de choses à leur place, y compris la genèse de la promotion du Dôme de fer. Il n’était possible d’obtenir des fonds pour un tel programme qu’en stimulant le public par l’accomplissement d’une tâche d’importance nationale. Or en Israël on est très sensible aux problèmes de la sécurité des territoires frontaliers, où on entend régulièrement les alertes d’attaque de missile, et certains sont directement affectés.

Au final, Tsahal dispose d’un bon système de défense contre les missiles non guidés et les roquettes d’artillerie. Et le fait qu’il puisse parfois être utilisé également pour protéger des sites civils est un résultat positif secondaire du programme. Et s’il n’était pas destiné à la protection des quartiers résidentiels, au moins en paroles, il n’aurait probablement jamais été suffisamment financé.

RIAN

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Israël et le Jihad islamique annoncent une trêve à Gaza

L'accord, conclu dans le cadre d'une médiation égyptienne, doit mettre fin aux violences ouvertes vendredi. Le Hamas n'a quant à lui pas fait de commentaires.

Le ministre israélien chargé de la défense passive, Matan Vilnaï, ainsi qu'un porte-parole du Jihad islamique ont confirmé ce mardi matin qu'un cessez-le-feu avait été conclu pour mettre fin au cycle de violences qui a débuté vendredi dans la bande de Gaza et au sud d'Israël.

«Il y a effectivement une entente, et nous suivons ce qui se passe sur le terrain», a affirmé Matan Vilnaï à la radio publique sans donner de détails mais en soulignant «qu'apparemment la tendance est à l'accalmie et apparemment le round d'affrontements que nous avons connu est derrière nous».

«Nous acceptons un cessez-le-feu si Israël accepte de l'appliquer en mettant fin à ses agressions et ses assassinats», a pour sa part affirmé le porte-parole du Jihad islamique Daoud Shehab qui s'exprimait à Gaza.

«Elimination ciblée»

Auparavant, durant la nuit de lundi à mardi, un responsable du renseignement égyptien avait annoncé un un cessez-le-feu «complet et réciproque» entre les mouvements palestiniens de la bande de Gaza et Israël.

«Un accord complet et réciproque pour terminer les hostilités actuelles entre les deux parties, y compris un arrêt des assassinats, est entré en vigueur à une heure du matin mardi» (minuit heure française), a précisé ce responsable impliqué dans une médiation égyptienne pour réinstaurer une trêve à Gaza.

Ce dernier, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, a promis que l'Egypte assurerait le suivi de la mise en œuvre de cet accord.

Le Hamas, au pouvoir à Gaza et qui était engagé depuis plusieurs jours dans des contacts avec les services de renseignements égyptiens pour rétablir le calme, s'est refusé à toute déclaration.

Ce nouveau cycle de violences avait été déclenché par «l'élimination ciblée» vendredi par Israël de Zouheir al-Qaïssi, chef des Comités de résistance populaire (CRP), mouvement basé à Gaza qui prône la lutte armée contre Israël.

Au total, 25 Palestiniens, dont une majorité de membres de la branche armée du Jihad islamique, les Brigades al-Qods, ont été tués depuis le début des violences vendredi, et au moins 83 autres ont été blessés.

http://www.liberation.fr/monde/01012395649-israel-et-le-djihad-islamique-annoncent-une-treve-a-gaza

yassine1985 a écrit:

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L'ABM israélien: un système peu efficace au coût exorbitant

RIAN

http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/153623#.T18sKFYpFrV

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Le calvaire des enfants palestiniens dans les geôles israéliennes

La grande majorité des enfants palestiniens incarcérés chaque année dans les prisons israéliennes ont subi des violences pendant leur détention et souffrent de troubles psychologiques après leur libération, selon un rapport de l’organisation Save the Children.

Emprisonnés pour avoir lancé des pierres

Le rapport de Save the Children est basé sur le témoignage de 292 Palestiniens âgés de moins de 18 ans qui ont purgé une peine dans les prisons israéliennes.

Depuis 2000, l’armée israélienne a arrêté plus de 8 000 enfants palestiniens en Cisjordanie, la plupart accusés d’avoir lancé des pierres sur les forces de sécurité. Des suspects d’à peine 12 ans ont été traduits devant des tribunaux militaires.

Violences et stress post-traumatique

Sur ces enfants détenus, 98 % ont déclaré avoir subi des violences physiques ou verbales de la part des soldats israéliens, a expliqué Eyad al Aradj, l’un des responsables de l’organisation de protection de l’enfance.

Ces jeunes détenus, une fois sortis de prison, ont des cauchemars et des crises d’angoisse, précise ce document publié lundi.

« La détention a des effets dévastateurs sur les enfants, leurs familles et leur environnement », souligne le rapport de Save the Children. « Les enfants souffrent notamment de stress post-traumatique, ils ont peur de sortir de chez eux, ils ont des crises d’anxiété et des cauchemars. »

Attitude de l’armée israélienne décriée

Lors de la conférence de presse, le responsable de la protection de l’enfance à l’Unicef a critiqué l’attitude de l’armée israélienne qui n’hésite pas à traduire des enfants devant des tribunaux militaires. « Nulle part ailleurs des enfants sont ainsi traînés systématiquement devant des cours militaires ».

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Le-calvaire-des-enfants-palestiniens-dans-les-geoles-israeliennes_6346-2054789-fils-tous_filDMA.Htm

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L’État-major de l’armée américaine et leur chef, le général Martin Dempsey, poursuivent leurs efforts pour empêcher une nouvelle guerre au Proche-Orient. En réponse à l’ordre donnée par Obama de préparer les options militaires pour une intervention en Syrie, de hauts responsables du Pentagone ont confié au New York Times les raisons de leur opposition à toute intervention militaire dans ce pays.

Le plus significatif toutefois est qu’ils ont révélé pour la première fois au peuple américain ce que Lyndon LaRouche a dénoncé au lendemain de l’assassinat de Muammar Kadhafi en octobre 2011 : que la vraie question ici n’est pas la Syrie ou l’Iran, mais une chantage à la guerre mondiale contre la Russie (et la Chine).

C’est ce qui ressort de l’article d’Elizabeth Bumiller dans le New York Times du 11 mars. Elle rapporte que de « hauts responsables du Pentagone » lui ont confié que toute intervention en Syrie « peut potentiellement déclencher une guerre par procuration avec l’Iran ou la Russie, deux alliés cruciaux de la Syrie ». De la même manière Michele Flournoy, un ancien haut responsable du Pentagone, avait déclaré la semaine dernière à Washington que « si nous plongeons en Syrie avec des instruments purement militaires (…) nous pourrions très rapidement provoquer des réactions des autres, c’est-à-dire la Russie et l’Iran, pour soutenir le régime et nous voir entraînés dans une confrontation plus large ».

Pour ce qui concerne la Syrie proprement dite, un haut responsable du département de la Défense à dit à Bumiller que l’idée même de créer dans ce pays des « sanctuaires » ou des aires protégées pour les civils serait tellement complexe à mettre en place car il faudrait « une nombre important de soldats américains sur le terrain » pour aider à les créer et ensuite les maintenir.

En référence à l’opération libyenne et à « l’assassinat du président libyen Khadafi », un autre responsable à dit à Bumiller : « Nous avons été entraînés dans cet arrangement ouvert auparavant et nous n’y irons pas une deuxième fois. » Il a souligné que des centaines de missiles de croisière ont été lancés par des navires et sous-marins américains pour neutraliser le système de défense aérienne de la Libye, afin que des avions européens puissent opérer librement et que les États-Unis ont par la suite fourni des munitions et du carburants, et conduit eux-mêmes des raids aériens.

D’autres sujets d’inquiétude ont été soulevés par ces responsables dans leur conversation avec Bumiller : les risques de s’en prendre à une défense aérienne syrienne dense et sophistiquée construite par les Russes, et localisée près des grands centres de population ; les risques d’armer une opposition profondément désunie ; et l’absence jusqu’à maintenant d’une coalition internationale désireuse d’agir contre le régime d’al-Assad.

http://www.solidariteetprogres.org/L-Etat-major-de-l-armee-americaine-le-danger-n-est-pas-la-Syrie-ou-l-Iran_08690

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Despite growing calls for the United States to help stop the bloodshed in Syria, senior Pentagon officials are stepping up their warnings that military intervention would be a daunting and protracted operation, requiring at least weeks of exclusively American airstrikes, with the potential for killing vast numbers of civilians and plunging the country closer to civil war.

The officials say that Syria presents a far larger problem than did Libya, which required a seven-month NATO air campaign last year in which hundreds of aircraft dropped and fired 7,700 bombs and missiles.

Although the United States has the military capability to launch sustained airstrikes in Syria — “We can do anything,” the chairman of the Joint Chiefs of Staff, Gen. Martin E. Dempsey, told the Senate last week — defense officials say they are concerned about four tough challenges: the risks in attacking Syria’s plentiful and sophisticated Russian-made air defenses, which are located close to major population centers; arming a deeply splintered Syrian opposition; the potential for starting a proxy war with Iran or Russia, two crucial allies of Syria; and the lack, at least so far, of an international coalition willing to take action against the government of President Bashar al-Assad.

One senior defense official said over the weekend that even creating “safe havens,” or protected areas inside Syria for civilians, would be such a complex operation that military planners were “looking at a serious contingent of U.S. ground troops” to help establish and maintain them, should the United States take such a course of action.

The planning is in response to a request by President Obama for preliminary military options from the Pentagon, even though the administration still believes that diplomatic and economic pressure is the best way to stop the violent repression of Mr. Assad’s government. The options under review include humanitarian airlifts, naval monitoring of Syria and the establishment of a no-fly zone, among other possibilities.

Last week General Dempsey and Defense Secretary Leon E. Panetta said the military was only in the earliest stages of considering the possibilities. Modern commanders in chief have routinely asked for military contingency plans during crises overseas.

Senator John McCain of Arizona and some of his fellow Republicans continue to argue that the United States has a responsibility to involve itself in the Syrian rebellion. “How many more have to die?” Mr. McCain demanded in a Senate hearing last week, referring to what the United Nations estimates are 7,500 people killed in less than a year in Syria.

Senator Lindsey Graham, Republican of South Carolina, said in an interview that the United States had far more strategic interest in Syria than it did in Libya and that the risks of military action could be worth it. “We can’t do every war where you never lose an aircraft,” he said.

Mr. McCain, a retired Navy pilot who was shot down and captured during the Vietnam War and who ran against Mr. Obama for president in 2008, has particularly angered military planners for what they see as his emotional and cavalier comments about getting into another war. The planners say they also need more direction from senior officials in Washington on the administration’s goals and desired end-state in Syria.

“We’ve been sucked into this open-ended arrangement before, and we’re not going there again,” a senior military official said, speaking of Libya, which required extensive American air power — as well as hundreds of cruise missiles fired from American ships and submarines — to take out Libya’s air defenses so that European warplanes could operate freely. Even then, the United States continued to supply ammunition and refueling planes and fly combat missions.

Defense and intelligence officials say that Syria’s integrated air defenses — a combination of thousands of surface-to-air missiles, radars and antiaircraft guns — are not only more advanced than those in Libya, they are also arrayed in densely populated areas on the country’s western border, meaning that even with precision bombing, civilians nearby would probably be killed.

“There would be some severe collateral damage going after those areas,” Mr. Panetta said last week.

As in Libya, the early stages of an air campaign over Syria would be almost entirely American because of the United States’ arsenal and electronic warfare capabilities and would probably take, General Dempsey said, “an extended period of time and a great number of aircraft.”

Once the United States had air dominance, it would be possible to create either safe havens or a “humanitarian corridor” — a secure exit route for refugees to, say, Turkey — but military officials say the corridor and havens would be vulnerable to attack by what American intelligence officials say is a formidable, 330,000-troop Syrian Army.

“I don’t know how long they would tolerate those safe havens,” Senator Jack Reed, Democrat of Rhode Island and a former Army Ranger, said in a Senate hearing last week. “But second, given safe havens, it would also I think imply that someone would have to go in and organize training and organize, literally, an army. That could take months if not years.”

Military officials say that the opposition does not have control of any one area in Syria, unlike in Libya, where, General Dempsey said, “we had tribal forces in the east and west collapsing on the center.” In Syria, he said, “there’s no geographic density of population to collapse anywhere; they’re all intermingled.”

Military and intelligence officials say that the opposition to Mr. Assad remains splintered, made up of as many as 100 groups, and that so far no clear leaders have emerged. American officials are considering providing the opposition with an array of technical assistance, potentially including communications equipment, but have yet to be successful in bringing the disparate groups together into a cohesive council.

A major concern of the Pentagon is Iran, Syria’s most important ally. Military and intelligence officials say that Iran has recently flown into Syria small arms, chiefly rocket-propelled grenades, as well as technological equipment and high-ranking experts to assist the Assad government in interrupting social media communications and the internet.

“They’re providing listening capability, eavesdropping capability to try and pick up where the opposition networks are at, and they’re providing experts who I can only say are experts in oppressing,” Gen. James N. Mattis, the head of the American military’s Central Command, said in a Senate hearing last week.

At the same time, Russia is a leading arms supplier to Syria and maintains a naval station at the Syrian port city of Tartus, on the Mediterranean coast, its only military installation outside the former Soviet territories. Moscow has pushed hard in recent weeks to preserve its relationship with Mr. Assad, most notably vetoing, along with China, a United Nations Security Council resolution calling on Mr. Assad to resign.

“If we jump in with purely military instruments as the U.S., absent a broader strategy, we could very quickly hasten reactions from others, namely Iran and Russia, to bolster the regime and start us down a road towards greater confrontation,” Michèle A. Flournoy, a former top Pentagon official, said in Washington last week.

Administration officials say that they remain concerned about Syria’s chemical and biological weapons, believed to be among the largest stockpiles in the world, and that they are in discussions with allies in the region about how to secure them.

“I’m not saying it’s a fait accompli that if they’re left unsecured, automatically someone can grab them and use them,” General Mattis said. “They may end up frying themselves. But I think that it’s going to take an international effort when Assad falls, and he will fall, in order to secure these weapons.”

In the meantime, the Obama administration continues to review all military options in Syria. “Could it be done?” said Lt. Gen. David A. Deptula, who retired last year as the Air Force’s top intelligence official, speaking of a potential American air campaign in Syria. “The answer is yes. But it would not be a cakewalk.”

http://www.nytimes.com/2012/03/12/world/middleeast/us-syria-intervention-would-be-risky-pentagon-officials-say.html?_r=1&ref=elisabethbumiller

Si, un marché était fondé au Moyen-Orient, les pays de la région constituerai plus de 4 000 milliards $ de PIB, avec des exportations dépassant les 700 milliards $.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_du_Moyen-Orient

Citation :

Obama a donné son feu vert pour des frappes israéliennes contre l’Iran

Lorsque Barack Obama a reçu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou le 5 mars dernier, le Président américain n’a pas, contrairement à ce que croient les gens trop crédules, interdit au Premier ministre israélien d’aller de l’avant avec une attaque sur l’Iran, mais bien promis de l’aider, tout en donnant l’impression en public de s’y opposer ! C’est ce qui est confirmé par un éditorial publié hier par le quotidien israélien Ha’aretz.

Aluf Benn, son rédacteur-en-chef et l’un des journalistes les plus influents du pays, écrit : « Netanyahou laisse entendre que lors de sa visite à Washington, il aurait reçu l’accord tacite d’Obama pour une attaque sur l’Iran – tout en donnant l’impression de s’y opposer. Obama se prononcera contre cette attaque, de la même manière que les administrations précédentes ont toujours dénoncé les colonies dans les territoires, tout en permettant leur expansion. (…) Lors d’incidents passés, Israël a agi contre la position officielle des Etats-Unis, tout en s’assurant toutefois que les Américains accepteraient les résultats de ses actions et les soutiendraient rétrospectivement. Et les Etats-Unis ont effectivement permis à Israël de contrôler les territoires annexés en 1967, et laissé faire, tout en condamnant de façon symbolique, l’attaque sur le réacteur nucléaire irakien en 1981.

« Et Netanyahou a résumé sa visite de la manière suivante : "J’ai présenté à mes hôtes les exemples que je viens juste de vous citer, et je crois que l’objectif principal que j’ai présenté – de fortifier la reconnaissance du droit d’Israël à se défendre – je pense que cet objectif a été atteint." »

Benn ajoute que Netanyahou cherche à « convaincre le public israélien que la menace iranienne est une menace tangible et existentielle, et qu’il n’y a qu’une seule manière de l’arrêter et de prévenir un "second holocauste" ; une attaque militaire israélienne sur l’infrastructure nucléaire iranienne, qui est profondément enterrée ».

Ce à quoi Lyndon LaRouche a répondu : « Le second holocauste sera l’utilisation par Obama d’armes nucléaires contre le reste du monde. C’est très clair. Le Président des Etats-Unis, Obama, est un menteur. »

LaRouche a ajouté que la course de Netanyahou vers la guerre doit être vue dans le contexte de la visite du Premier ministre britannique David Cameron à Obama, qui vient juste de s’achever. C’est Londres qui donne à Obama ses ordres. Celui-ci n’est qu’un pantin de l’Empire britannique, à qui on a assigné la tâche de déclencher une guerre contre la Russie et la Chine.

C’est ce que montre également la menace proférée par Hillary Clinton le 12 mars dernier au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Parlant au nom d’Obama, la secrétaire d’Etat américaine avait averti la Russie que les Etats-Unis attaqueraient l’Iran s’il refusait de se soumettre à ses demandes d’ici la fin avril.

Benn retourne contre Netanyahou l’allégorie du canard qu’il avait utilisée pour décrire l’Iran lors d’un discours durant sa visite à Washington : « Ce qui ressemble à une préparation à la guerre, agit comme une préparation à la guerre, et cancane comme une préparation à la guerre, est une préparation à la guerre, et non pas un simple bluff ou une tactique de diversion. Jusqu’à ce qu’il n’aille à Washington, Netanyahou et ses fans évitaient d’utiliser un langage aussi explicite et ne procédaient que par insinuations. Mais depuis qu’il est de retour, Netanyahou s’est lui-même mis, ainsi que le public israélien, en état d’urgence. »

En France, l’article intitulé « L’agenda militaire d’Obama inquiète Paris » paru dans le Canard Enchaîné du mercredi 14 mars 2012, conforte cette analyse. Le journal rapporte que « le 8 mars, reçu par les sénateurs de la Commission des forces armées, le général Herbert Carlisle, adjoint du chef d’état-major, leur a laissé entendre que les plans d’intervention en Iran étaient fin prêts. A Paris, on n’en doute pas, et l’on s’inquiète vraiment de tout ces préparatifs. D’autant que les chefs militaires français n’ignorent pas que des opérations de guerre électronique sont déjà prévues par leurs collègues américains pour neutraliser les défenses iraniennes. » Ce discret coup de main est supposé permettre aux avions israéliens d’échapper aux radars antiaériens iraniens et syriens.

http://www.solidariteetprogres.org/Obama-a-donne-son-feu-vert-pour-des-frappes-israeliennes-contre-l-Iran_08697

Alors le responsable de tous cela serai Londres? wouaw ils sont tres fort chez solidarites avec les mollahs et progres pour la lapidation
Laissons la dictature des mollahs avoir la bombe,le monde n'en sera que plus sur.....

Le monde n'est-il pas plus sûr depuis qu'Israel possède la bombe atomique?

GlaivedeSion a écrit:

Alors le responsable de tous cela serai Londres? wouaw ils sont tres fort chez solidarites avec les mollahs et progres pour la lapidation
Laissons la dictature des mollahs avoir la bombe,le monde n'en sera que plus sur.....

C'est bien Israël qui à lancer l'armement nucléaire dans la région.

Je suis contre toute arme nucléaire dans la région, je suis plutôt pour une synergie entre différents pays de la région pour une espèce d'union économique. Qui fera prospérait tout le monde.

La possession de la bombe atomique est avant tout liée au principe que celui qui la possède ne l'utilise pas, au risque de se voir vitrifier, ça s'appelle même la doctrine MAD pour "mutual assured destruction". La posséder est un avantage sur celui qui ne la possède pas, que deux parties la possède, et cela annule l'avantage. Comme la CIA, de nombreux experts israéliens, je pense pas que l'Iran possède la bombe et quant bien même elle la posséderait, elle lui servirait à quoi?

Parfaitement Linust,les mollahs n'ont pas encore la bombe qu'ils sont depuis 1979 agressifs et destabilisent la region constamment ,que ferons t'ils demain si ils ont l'arme supreme? par deux fois Israel a sauver la region du pire en detruisant le programme nucleaire irakien et syrien,que ce serai t'il passer en 1991 si saddam avait la bombe? et que se serai t'il passer en 2011 si bashar avait la bombe?

Si les mollahs ont la bombe les egyptiens,les saoudiens,les pays du golfe,les jordaniens l'accepeterons ? ou ils lancerons eux meme leurs propres programme nucleaire militaire?

L'iran n'a aucune excuse possible elle est signataire du TNP elle doit ce conformer a ses engagements .

Le moyen-orient ne peut se permettre d'avoir une coree du nord dans sa propre zone,regarder la coree du sud qui protege par le parapluie nucleaire americain n'est meme pas capable de repondre correctement a un bombardement de son territoire et aux torpillage d'une de ses corvettes,qu'on fait les Usa pour punir la coree du nord? qu'on fait les russes et les chinois pour empecher la dictature en place de bombarder le sud? rien.

A la question le monde sera t'il plus sur avec une bombe atomique en possesion de la dictature islamistes en place,je repond definitivement non,et ma reponse n'est pas dictée par Londres

Le TNP n'empêche pas la prolifération du nucléaire civil à des fins pacifiques, c'est bien pour cela qu'il aurait fallu continuer le programme dit "guerre des étoiles", (une sorte de "Iron Dome" au niveau planétaire pour ceux qui s'en souviennent) projet bien plus pertinent pour disqualifier l'usage de l'arme nucléaire que d'en arriver où nous en sommes aujourd'hui.

rafi a écrit:

Le TNP n'empêche pas la prolifération du nucléaire civil à des fins pacifiques, c'est bien pour cela qu'il aurait fallu continuer le programme dit "guerre des étoiles", projet bien plus pertinent pour disqualifier l'usage de l'arme nucléaire que d'en arriver où nous en sommes aujourd'hui.

N'allons pas dans les etoiles et restons sur terre,le programme nucleaire iranien et tous sauf pacifique,l'enfouissement des ses sites de recherches,ses travaux d'adaptation d'ogives nucleaires sur shihab et sejil sa non cooperation avec l'AIEA et j'en passe et des meilleurs prouve largement que son programme et militaire.

GlaivedeSion a écrit:

N'allons pas dans les etoiles et restons sur terre

C'est le principe même d'un programme comme "Iron Dome", intercepter, j'ose ici le rappeler, puisque c'est un programme israélien.

Désolé mais ce que tu dis est pour l'instant contredit par la CIA et nombre de spécialistes militaires et du renseignement israéliens. Je ne dis pas que cela n'arrivera pas un jour, mais dans ce cas, c'est retour à la case départ et à la doctrine MAD. Connaissant ce qui s'est passé avec Osirak, qui n'était pas un centre de production ou de recherche d'armes nucléaires, ils ne seraient vraiment pas malin de ne pas enterrer leurs centres de recherche, avec le voisinage, on ne sait jamais.

Et l'acquisition par israël d'un arsenal nuke s'est exactement faite de la meme manière: detournement de matériel dual, mensonges, dissimulation et faisant fi de l'aiea...comme le Pakistan, l'Inde...
Personne ne répond a la question : au non de quoi l'Iran s'interdirait ce que les autres s'autorisent ?
Par quelle vulgate supérieur cet armement serait réservé qu'a quelques uns ?
Les risques présentés par l'Iran ne sont en rien superieurs a ceux du Pakistan.

GlaivedeSion a écrit:

Parfaitement Linust,les mollahs n'ont pas encore la bombe qu'ils sont depuis 1979 agressifs et destabilisent la region constamment ,que ferons t'ils demain si ils ont l'arme supreme? par deux fois Israel a sauver la region du pire en detruisant le programme nucleaire irakien et syrien,que ce serai t'il passer en 1991 si saddam avait la bombe? et que se serai t'il passer en 2011 si bashar avait la bombe?

Si les mollahs ont la bombe les egyptiens,les saoudiens,les pays du golfe,les jordaniens l'accepeterons ? ou ils lancerons eux meme leurs propres programme nucleaire militaire?

L'iran n'a aucune excuse possible elle est signataire du TNP elle doit ce conformer a ses engagements .

Le moyen-orient ne peut se permettre d'avoir une coree du nord dans sa propre zone,regarder la coree du sud qui protege par le parapluie nucleaire americain n'est meme pas capable de repondre correctement a un bombardement de son territoire et aux torpillage d'une de ses corvettes,qu'on fait les Usa pour punir la coree du nord? qu'on fait les russes et les chinois pour empecher la dictature en place de bombarder le sud? rien.

A la question le monde sera t'il plus sur avec une bombe atomique en possesion de la dictature islamistes en place,je repond definitivement non,et ma reponse n'est pas dictée par Londres

effectivement Glaiv c´est ce que j´ai dit mais j´ai supprimé mon post qui etait une reponse a rafi qui a depuis edité le sien


l´Inde et le Pakistan sont tolerés/considreés des democraties a l´inverse du regime Iranien