C'est vraiment triste ce qui se passe en syrie, le vito sino-russe pousse l'ouest à intervenir indirectement en arment comme il le faut l'opposition syreinne probablement via la turquie ainsi la gurre civile et encore plus de mort, walah les amis ça fait mal au coeur cette situation que dieu leur viennent en aide.
amin y'arab regarder cette video apartir de 12minutes 25 seconde. c'est tres grave (allahoma hada mounkar)
Dernière édition par Al joundi le Lun 6 Fév 2012 - 22:47, édité 3 fois
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Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 1 Mar 2012 - 16:59
Mais puisque tu te fais très vague en citant "les infos collectées, etc ...", alors j'ai deviné comme toi tu dis avoir tout deviné sans y aller sur place. La prochaine fois lorsque tu sera plus précis pour soutenir tes dires je prendrai peut être la peine de compter.
Citation :
Free Syrian Army makes "tactical withdrawal" from Homs neighborhood of Baba Amr
Fall of Baba Amr comes a day after UN Human Rights Council passed resolution saying Syria is engaged in in "widespread and systematic" violations of human rights.
Tim FitzsimonsMarch 1, 2012 08:55
BEIRUT, Lebanon — The Free Syrian Army on Thursday made a "tactical withdrawal" from rebel-controlled neighborhoods of Homs, just a day after the Syrian army scaled back its artillery bombardment and began a ground incursion to "clean" the district, the Associated Press reported.
Al Arabiya said a security official claimed the Syrian army controlled "all" of Baba Amr. Information flow from activists to the outside world slowed after reports of a ground assault circulated on Wednesday.
Following the FSA withdrawal, fears are mounting that the Syrian government may move to exact revenge on civilians, as it did following a 1982 uprising in Hama, according to The New York Times:
"A campaign of raids and arrests began almost immediately in the area, according to the Syrian Observatory for Human Rights, based in Britain, which said 17 people had died in Baba Amr on Thursday," the paper wrote.
More from GlobalPost: Has Israel dodged the regional crisis?
The FSA said they withdrew to spare the lives of the 4,000 civilians who remain in their homes. The FSA said they "did not have enough weapons" to continue, the BBC said.
Today, the United Nations Human Rights Council formally voted to codemn Syria for widespread human rights violations. The adopted resolution can be read here.
The resolution addressed attacks on civilians; shortages of food, medicine, and other supplies; "impunity" enjoyed by Syrian government officials; and the refugee burden being carried by Syria's neighbors.
Below is a video reportedly showing Homs residents using pots to collect snow for drinking water.
Une autre : https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ch15XpHApJo
Dernière édition par Cyrax le Jeu 1 Mar 2012 - 17:06, édité 1 fois
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 1 Mar 2012 - 17:04
Non, non, puisque tu as formulé une accusation, donne des preuves de ce que tu prétends, autrement tout le sérieux de la discussion que nous avons ici est anéanti. Je cite toujours mes sources, tu peux le demander à n'importe qui ici, et cela fait maintenant des années que je pratique ainsi. Et les sources cités viennent de tout bord, de tous pays, de tout médias, de toutes confession, de toutes tendances politiques. Dis-moi alors combien de fois j'ai cité Agoravox ou Meyssan, pour ne citer que ceux-là depuis le 23 septembre 2007 ou depuis le début de notre discussion au sujet de la Syrie... Je peux t'affirmer que c'est très très rare.
Puisque tu te lances, va jusqu'au bout! Se "déballonner" serait la pire des choses, je perdrai ce respect que j'ai pour un contradicteur qui sait aussi trouver des infos. Alors fais le décompte ou reconnais, et il n'y a pas de honte à cela, entre adultes, que tu as tort de penser que je ne cite qu'Agoravox, Meyssan ou InfoSyrie.
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 1 Mar 2012 - 17:33
rafi a écrit:
Non, non, puisque tu as formulé une accusation, donne des preuves de ce que tu prétends, autrement tout le sérieux de la discussion que nous avons ici est anéanti. Je cite toujours mes sources, tu peux le demander à n'importe qui ici, et cela fait maintenant des années que je pratique ainsi. Et les sources cités viennent de tout bord, de tous pays, de tout médias, de toutes confession, de toutes tendances politiques. Dis-moi alors combien de fois j'ai cité Agoravox ou Meyssan, pour ne citer que ceux-là depuis le 23 septembre 2007 ou depuis le début de notre discussion au sujet de la Syrie... Je peux t'affirmer que c'est très très rare.
Puisque tu te lances, va jusqu'au bout!
OK où tu veux en venir au juste? C'est le fait d'avoir cité Agoravox qui te gênes tant? Relis ma phrase. Ça ressemble à une accusation directe selon toi? Quand tu dis que l'ASL combat les forces pro-Assad ou reçois des aides étrangères tu cites plusieurs source dont majoritairement RIAN.RU. Rappelle toi de ce que tu dis :
Citation :
Je me borne à donner le point de vue de la Chine, de la Russie et de quelques autres qui sont trop souvent en contradiction avec la presse occidentale
Mais tu ne transmet pas que le point de vue, tu l'assume parfois en entier, parfois à demi-mot, parfois en ajoutant une pincée de TA PROPRE opinion. Comme ici:
Citation :
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) basé à Londres serait une escroquerie, soit, mais au profit de qui, des occidentaux qui manipulent la révolte en Syrie ou des réseaux saoudiens d'Al-Qaïda qui propagent l'extrémisme?
Alors quand tu prétend que l'ASL est à "égalité" dans les massacres... Désolé mais on aurait aimé savoir d'où tu tiens ça! Alors je répète est ce des Russes, des sites conspirationnistes, des Iraniens ou quelque chose qu'on a complétement raté?
Pour le reste ce que tu as dis dans d'autres sujets ne m'intéresse pas ici. SI j'avais quelque chose à dire j'aurais débattu avec toi avec plaisir. Pour l'instant on ne parle que de la Syrie et c'est tout.
Yakuza Administrateur
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Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 1 Mar 2012 - 17:34
cyrax d´ou il ressort ses infos c´est son affaire a lui,d´autres les citent ici aussi entre autres le staff.(Rian,solidarité..)
chacun est libre de ramener les sources qu´il prend pour credible,le reste le reocupement le fera pour separer le vrai du faux. et crois moi cyrax,ces sources que tu honis ici,ont eu raison bien avant en Libye,on disait alors la meme chose que toi ici.
donc respectons les sources des autres,tant qu´elle ont un background serieux.
_________________
rafi General de Division
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Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 1 Mar 2012 - 17:41
Les déserteurs ont eu tort de croire, Cyrax, ceux qui présentaient l'affaire comme toute cuite et qui ont vendu la peau de Bachar avant de l'avoir tué, ce qui les a forcé à une guerre de position que paie au prix fort la population syrienne en lieu et place d'une victoire rapide.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 1 Mar 2012 - 17:53
Source: le journal français la dépêche midi...
Citation :
Le Conseil national syrien (CNS), principale instance de l'opposition, a pris acte de la militarisation croissante de la rébellion contre le régime de Bachar al-Assad, en créant un "bureau militaire" pour organiser des approvisionnements en armes.
"Nous savons que des pays ont émis le désir d'armer les révolutionnaires. Le CNS, via le bureau militaire, a voulu organiser ce flux pour éviter des livraisons directes d'armes venant de pays particuliers", a déclaré le président du CNS, Burhan Ghalioun lors d'une conférence de presse à Paris.
"Il est hors de question que les armes passent en Syrie dans le désordre", a ajouté M. Ghalioun alors que des armes sont déjà acheminées en contrebande d'Irak en Syrie selon les autorités irakiennes.
L'opposant a cependant indiqué qu'il n'avait pas encore reçu de "propositions précises".
"Ce bureau militaire sera localisé au plus près du champ d'action, probablement en Turquie", a-t-il expliqué. Des officiers déserteurs, notamment le colonel Riad Assaad, chef de l'Armée syrienne libre (ASL), se trouvent depuis plusieurs mois en Turquie, près de la frontière.
"On va déterminer nos demandes, nos besoins en armes, et on verra dans quel pays les chercher", a assuré M. Ghalioun.
Rejetant l'idée que la "révolution" avait vécu et qu'une guerre civile était en cours en Syrie, Burhan Ghalioun a insisté sur le caractère défensif des armes. "Il s'agit de défendre les civils et pas de lancer la guerre", a-t-il martelé.
Depuis le blocage de Moscou et Pékin au Conseil de sécurité de l'ONU et l'intensification du pilonnage de Homs, épicentre de la contestation, les appels à venir en aide aux rebelles syriens se multiplient.
Le CNS a longtemps été opposé à l'idée de livraisons d'armes ainsi qu'à toute intervention militaire étrangère. Mais ces dernières semaines, devant la paralysie de la communauté internationale, il a appelé hommes d'affaires syriens et arabes à financer les opérations rebelles, puis a commencé à évoquer la possibilité de livraisons d'armes.
Des pays, comme le Qatar, ont déjà indiqué qu'ils y étaient prêts. Le Parlement koweïtien a adopté jeudi une résolution appelant à armer l'opposition syrienne.
Cette idée est officiellement exclue par les pays occidentaux qui craignent l'arrivée de jihadistes aux côtés des rebelles. La Maison Blanche a affirmé qu'Al-Qaïda essayait de profiter des violences et reconnu qu'il s'agissait de l'une des raisons pour lesquelles fournir des armes à l'opposition n'était pas à l'ordre du jour à Washington.
Pour mettre en place son "bureau militaire", le CNS sait qu'il doit rassembler l'ensemble des rebelles, déserteurs prêts au combat et civils en armes qui combattent pour l'instant sans commandement central.
L'Armée syrienne libre (ASL) du colonel Riad Assaad est plus un label adopté par les déserteurs sans réel coordination. Et le général Moustapha Al-Cheikh, l'officier déserteur le plus haut gradé, a créé en février une structure concurrente, le "Conseil militaire révolutionnaire supérieur pour la libération de la Syrie".
Selon Burhan Ghalioun le "bureau militaire" du CNS, composé de civils et de militaires à la manière d'un "ministère de la Défense", coiffera les principales composantes de la lutte armée, l'ASL et le Conseil du général Moustapha Al-Cheikh.
"J'ai eu hier l'accord de Cheikh et Assaad, ils sont d'accord pour entrer dans ce bureau", a-t-il assuré.
Joint récemment par l'AFP depuis le camp d'Apaydin dans le sud de la Turquie, le général Cheikh estimait qu'il suffirait "de frappes à Damas contre la famille au pouvoir pour faire chuter le régime". "Ce que nous voulons, c'est une intervention internationale du type Kosovo, même sans résolution du Conseil de sécurité de l'ONU", disait-il.
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 1 Mar 2012 - 18:11
Source: le très célèbre journal britannique The Daily Telegraph...
Citation :
Syrian opposition says West is already aiding rebels
Western powers have begun providing military support to the Syrian rebel army, a major opposition grouping claimed today, as world leaders gathered in Tunis to discuss how to end Assad rule in the country. Bassma Kodmani, a senior figure on the executive of the Syrian National Council, said countries she refused to name were already supplying equipment including military communications technology, body armour and night-vision goggles to the Free Syrian Army...
A previously unknown jihadist group has claimed responsibility for suicide bombings in the Syrian capital and the second city Aleppo that killed dozens earlier this year, in a video seen by AFP yesterday. The group calling itself Al Nusra Front to Protect the Levant said it carried out the attacks in Damascus and Aleppo “to avenge the people of Homs,” besieged by regime forces. The 45-minute video posted on jihadist forums showed footage of the destruction caused by the January 6 car attack in Damascus that killed 26 people, and by a twin suicide car bombing in the northern city of Aleppo on February 10 that killed 28 people. A fighter, identified as Abu al-Baraa al-Shami and presented as the one who carried out the Damascus bombing, is heard saying he will carry out the attack to avenge a woman who was “raped” by Syrian security forces. Shami urged Syrians to take part in jihad, or holy war. “Brothers, hurry up and don’t wait. Jihad is now in your country ... You don’t need any fatwas,” he said. Abu Mohamed al-Julani, identified as the group leader, accused the regime of President Bashar al-Assad of criminal activity in the rebel central city of Homs, also calling for jihad against the Syrian authorities. “This regime will never stop except by the power of Allah and the power of weapons,” he said. AFP could not independently verify the authenticity of the video. The US-based monitoring group SITE Intelligence reported that the group had declared itself for the first time on January 23 in a message calling for armed struggle against the Damascus regime. On February 16, US spy chief James Clapper said that Al Qaeda’s branch in Iraq probably carried out the recent suicide bombings in Syria, having infiltrated opposition forces fighting Assad’s regime. Bomb attacks in Damascus and Aleppo since December “had all the earmarks of an Al Qaeda-like attack,” Clapper said at the time. “And so we believe Al Qaeda in Iraq is extending its reach into Syria,” he said.
Le général Houssam Awak, chef des opérations de l’Armée syrienne libre (ASL) qui regroupe des soldats syriens insoumis, a annoncé jeudi qu’une brigade de l’armée iranienne et des unités du Hezbollah aident le régime syrien dans la répression de la contestation.
"Nous avons capturé plusieurs officiers de haut-rang des Gardiens de la révolution iranienne (Pasdarans) ainsi que des experts militaires iraniens en Syrie", a déclaré le général Awak dans un entretien avec le quotidien panarabe Al-Sharq Al-Awsat. "Des divisions entières se trouvent dans la localité (syrienne) de Deir al-Achayer à la frontière libano-syrienne", a-t-il ajouté tout en révélant "pour la première fois" que ces brigades sont présentes depuis 2007 en Syrie.
Selon le militaire syrien insoumis, trois unités spécialisées du Hezbollah se trouvent également en Syrie. "Les unités terroristes 101,102 et 103 du Hezbollah assistent le régime de Bachar el-Assad sur le terrain", a-t-il affirmé précisant que l’unité 103 est spécialisée en explosifs alors que "les membres de l’unité 101 sont des francs tireurs et des experts en guerre urbaine".
Le président du Conseil national syrien, principale formation regroupant les courants de l'opposition (CNS), Burhan Ghalioun avait affirmé lundi dernier que "le plus grand soutien dont bénéficiait le Hezbollah dans le monde arabe était en Syrie. Mais le peuple syrien est aujourd’hui sceptique à l’égard du Hezb en raison de son soutien au régime répressif".
Le chef du CNS avait toutefois assuré "qu’en politique, il n’y a pas d’alliances éternelles". Après la chute d’Assad, "nous ne sacrifierons pas le Hezbollah si ce dernier décide de soutenir la quête du peuple syrien vers la démocratie et la liberté".
Par ailleurs, le général Awak a confirmé les informations selon lesquelles des combattants arabes auraient rejoint les rangs de l’ASL. "La Syrie a toujours été le foyer principal des Arabes quelle que soit leur nationalité. Beaucoup de Libyens, d’Egyptiens et de Tunisiens ont été les témoins des crimes odieux du régime" et ont décidé de rejoindre leurs camarades syriens, a poursuivi le militaire tout en niant la présence de membres d’el-Qaëda au sein de l’ASL.
D’après cet ancien membre des services de renseignements de l’armée syrienne, l’ALS est actuellement financée par des associations caritatives, des commerçants ainsi que des trafiquants d’armes syriens. "Nous avons demandé de l’aide aux pays du Golfe, mais jusque-là il n’y a rien de nouveau", a précisé l’officier. "Nous attendons un soutien égyptien réel qui résoudra certainement la crise en Syrie. Nous faisons toujours partie de l’armée égyptienne", a poursuivi le général Awak, évoquant le temps de l’armée de la République arabe unie.
Le chef des opérations de l’ASL a enfin souhaité que la situation en Syrie ne dégénère pas. "Nous voulons éviter le scénario libyen. La solution politique est notre priorité, mais nous aurons certainement recours à une solution militaire si le régime de Bachar el-Assad refuse de coopérer", a-t-il conclu.
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 1 Mar 2012 - 20:41
Citation :
Syrie: 8 soldats tués au Golan
Au moins huit soldats et sept déserteurs syriens ont été tués dans des combats dans la province syrienne d'Al-Qounaitra (sud-ouest), frontalière du plateau du Golan conquis et annexé par Israël, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "Des combats se déroulent depuis ce matin entre l'armée et un groupe de déserteurs dans le village de Jibbata al-Khachab, près du Golan syrien occupé, provoquant jusqu'à présent la mort de sept déserteurs et de huit soldats et membres des services de sécurité",
lefigaro
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 2 Mar 2012 - 5:57
Image satellite des quariters bombardés à Homs (reportage CNN)
Enterrement de Rémi Ochlik à Baba Amr (Homs) faute d’électricité pour les réfrigérateurs :
Dernière édition par Cyrax le Ven 2 Mar 2012 - 6:28, édité 2 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 2 Mar 2012 - 6:14
Citation :
Turkey:Russia, Iran must yield to Syria peace efforts
(Reuters) - Turkish President Abdullah Gul said on Thursday Russia and Iran would soon realise they had little choice but to join international diplomatic efforts for the removal of Syrian President Bashar al-Assad.
He acknowledged, however, the divisions in the Syrian opposition and its lack of preparedness to take power, saying it must create a structure that embraces all segments of society.
"This transformation will no doubt take time."
Turkey has been in the forefront of fostering the Syrian opposition since abandoning its long-time ally Assad over his violent crackdown on protests. The opposition Syrian National Council meets in Istanbul and the 'Free Syrian Army' operates from Turkish soil on the Syrian border.
Turkey and Western and Arab allies were angered by Russia's vetoing, along with China, of a United Nations Security Council resolution condemning Assad's use of force, which has intensified in past days with a siege against the city of Homs.
"We have to wait and see how long Russia will be able to take upon itself the burden of this regime," he told Reuters in an interview. "In my opinion, it won't be very long.
"In the time of the Cold War, such things happened in a very closed environment. However, today developments take place in the open.
"I think in time Russia will see its support has been abused by the Syrian regime. They will recognise this fact when they see the heavy weapons being used against the people in Syria. That is not very tolerable, not even for Russia," he said.
Russia has continued to supply arms to Syria as protests have grown, with the formation of rebel military units, into something approaching civil war.
Defeated Syrian rebels pulled out of the city of Homs on Thursday after a 26-day army bombardment, but fighting continues across the country. Sources say arms are being brought into Syria for the opposition forces by non-government parties.
A TRAP
Russia and China moved a step towards joining international action on Thursday when they joined other Security Council members in expressing "deep disappointment" that Damascus had refused to allow U.N. humanitarian aid chief Valerie Amos into the country.
In vetoing the resolution, Russia had argued that both sides of Syria's conflict should be condemned for the violence, not just Assad's government.
The Turkish presidency is not executive and most power in the country rests with the prime minister, Tayyip Erdogan. However, Gul commands great personal influence and plays a central role in foreign policy.
Gul said Ankara was talking to Iran, a close ally of Assad, in an effort to persuade it to accept the inevitable and back diplomatic action against Assad.
"Even Iran doesn't have the power to make water run uphill ... And if the worse scenario were to come true, it is not possible that Iran could not feel any responsibility for that. It will be responsible."
He said Russian and Iran should be persuaded by the international community and countries of the region to persuade the Syrian government to accept reality and stop the crackdown. He cited the 'Yemeni Model' as the most reasonable option as a way out for Assad.
In Yemen, president Ali Abdullah Saleh stepped aside, under pressure from Gulf Arab states, with guarantees of protection to allow an election for a new leader.
Gul has warned in the past of the danger of violence in Syria fuelling sectarian conflict that could envelop the entire Muslim Middle East.
"It's a trap in the region, and similar incidents happened in the Middle Ages in Europe. The Middle East should not repeat these mistakes.
"We know that the danger is there, but awareness is also there."
In Syria, any new administration must find ways of accommodating Sunni Muslims and Christians as well as the Alawites who have been the bedrock of Assad's rule.
La reporter du Figaro et le photographe William Daniels ont été exfiltrés de Homs.
La grande évasion a finalement réussi. Trois jours après avoir quitté Homs grâce à une opération à haut risque montée par des dizaines de courageux volontaires syriens, nos deux confrères Édith Bouvier et William Daniels, envoyés spéciaux du Figaro, ont fini par gagner jeudi en fin d'après-midi la frontière libanaise. Ils ont ensuite rejoint Beyrouth par les routes enneigées de la montagne libanaise, épuisés mais saufs. Édith Bouvier, blessée à la jambe, a pu parler à ses parents en fin de journée, pour les rassurer après huit jours d'incertitude. Les deux journalistes français avaient été précédés par leurs deux autres compagnons, Javier Espinosa, reporter espagnol du quotidien El Mundo, et Paul Conroy, photographe pour le Sunday Times, arrivés les jours précédents au Liban.
Leur sortie d'Homs assiégée avait été montée comme une opération commando par les insurgés syriens du quartier de Baba Amr. Pris au piège dans la ville encerclée par les forces gouvernementales syriennes, ils avaient tenté le tout pour le tout dans la nuit de lundi à mardi. Dans l'obscurité la plus totale, au milieu d'une tempête de pluie et de neige, le groupe a d'abord emprunté le tunnel secret qui servait de dernière ligne de ravitaillement aux insurgés syriens assiégés. Édith, gravement blessée à la jambe dans les bombardements qui avaient tué Marie Colvin et Rémi Ochlik le 22 février, plâtrée sommairement, a été brancardée à la lueur de lampes frontales dans cette canalisation étroite en partie coupée par les bombardements. Le tunnel n'était que la première étape de ce parcours à haut risque. Ils devaient ensuite franchir les lignes de l'armée syrienne qui encerclaient la ville, pour pouvoir enfin gagner la campagne, et la frontière libanaise.
Peut-être les deux journalistes ont-ils été repérés par l'armée syrienne: l'opération a failli tourner au désastre. Peu après la sortie des premiers éléments du tunnel, leur groupe a été pris sous un violent bombardement d'artillerie. Au moins treize de leurs compagnons syriens ont été tués par les explosions. Le groupe a été dispersé dans la nuit et la confusion. Assaut final
Édith et William Daniels, qui se trouvaient en fin de colonne, ont été contraints de se réfugier avec leurs accompagnateurs dans un quartier voisin. Toute retraite coupée, le groupe de tête avec Paul Conroy a décidé de continuer. Javier Espinosa, qui a porté secours à l'un des activistes syriens blessé dans les bombardements, s'est retrouvé séparé de ses compagnons. Leur sortie s'est faite ensuite en ordre dispersée, de passeurs en passeurs, évitant les barrages de l'armée syrienne, jusqu'au Liban.
Paul Conroy a été le premier à passer la frontière et est arrivé mardi à Beyrouth. Mercredi, Espinosa a à son tour réussi à sortir de Syrie, aidé par les réseaux d'activistes qui tiennent encore les campagnes autour d'Homs. Mais l'incertitude a duré plus longtemps pour Édith Bouvier et William Daniels , moins mobiles, pour lesquels les problèmes logistiques ont été plus compliqués à résoudre. D'autant que peu de temps après la sortie des reporters, l'armée syrienne a lancé son assaut final contre le quartier de Baba Amr, dernier bastion du soulèvement dans Homs.
Après un mois d'intenses pilonnages d'artillerie, qui ont fait un grand nombre de victimes civiles parmi les habitants pris au piège, les troupes de Damas ont investi les rues de Baba Amr. Après plusieurs jours de combats inégaux, les combattants de l'Armée syrienne libre ont fini par se retirer du quartier. Dépourvus d'armement lourd, ils n'ont pu opposer qu'une résistance symbolique aux blindés de la 4e brigade de Maher el-Assad, le frère du président syrien. La résistance héroïque des combattants de Homs
Dans un communiqué, les combattants de la «Brigade Baba Amr» a annoncé jeudi avoir opéré un «retrait stratégique», «dans l'intérêt des civils restant dans le quartier». « La situation humanitaire est pire que jamais », précise le communiqué, « il n'y a ni nourriture, ni médicaments, pas d'eau ou électricité. L'absence de communications rend la situation encore pire. Nous manquons d'armes pour défendre les civils. L'armée d'Assad a détruit la plupart des maisons à coups de lance-roquettes multiples, d'hélicoptères et de tanks ».
La fin des combats devrait permettre enfin l'accès des secours dans la ville. La Croix-Rouge a annoncé jeudi avoir reçu des «indications positives» des autorités syriennes quant à sa demande d'une trêve humanitaire de deux heures par jour. L'organisation et le Croissant Rouge syrien auraient aussi reçu l'autorisation d'entrer vendredi dans Baba Amr pour acheminer de l'assistance médicale, et évacuer les blessés civils. Un revers pour l'insurrection
La perte d'Homs est un revers pour l'insurrection syrienne. Cette grande ville de plus d'un million d'habitants, située à une quarantaine de kilomètres de la frontière libanaise, avait été pendant plusieurs mois une sorte de «territoire libéré» pour les insurgés syriens. Commençant à jouer un rôle de base arrière pour les insurgés, elle devenait un exemple potentiel pour d'autres villes. C'est sans doute pour empêcher ce scénario, catastrophique de son point de vue, que le régime syrien a décidé d'écraser Homs. La brutalité extrême de la méthode employée, consistant à pilonner à l'artillerie lourde et sans faire de distinction population civile et insurgés, fait partie du message psychologique cruel et primaire d'un régime aux abois: le sort d'Homs sert d'avertissement à tous ceux qui seraient tentés de rejoindre le soulèvement.
Mais le succès de Damas pourrait n'être que transitoire. Si la résistance héroïque des combattants de Baba Amr n'a pas pu tenir longtemps en échec les troupes gouvernementales, elle aura eu pour effet d'offrir à la révolte libyenne un symbole puissant et à unifier la résistance de l'intérieur, constituée par les groupes de l'Armée syrienne libre, et ses représentants à l'extérieur, rassemblés dans le Conseil national syrien. Longtemps divisé quant au recours à la résistance armée, le CNS a fini par se rallier à cette option et a annoncé la création d'un commandement militaire unique. La mort de deux journalistes occidentaux, et la longue incertitude quant au sort de leurs compagnons, aura fait plus que toutes les campagnes médiatiques pour attirer l'attention internationale sur Homs. Au lieu de pouvoir mener à huis clos son opération punitive, le régime de Damas s'est retrouvé exposé aux feux de l'actualité, et plus isolé que jamais sur la scène internationale. Quelle que soit l'issue de la longue révolte syrienne, le siège de Homs en constitue sans doute déjà l'un des tournants majeurs.
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 2 Mar 2012 - 7:55
défection du general de brigade Mustapha ahmad al-cheikh:
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 2 Mar 2012 - 17:23
Citation :
..."Nous comprenons les préoccupations de la Russie. Nos amis russes nous ont dit qu'ils redoutaient une déstabilisation prolongée dans la région, ainsi que le renforcement de groupes sunnites radicaux. Nous voyons également un tel danger", a déclaré le diplomate, en ajoutant que Paris n'exigeait pas un changement brusque du régime.
"Quant à la Syrie future, après le départ de (Bachar) el-Assad, nous croyons que les mécanismes démocratiques permettront finalement de trouver la bonne formule. Même les Frères musulmans, s'ils obtiennent le pouvoir, abandonneront leurs slogans actuels et lanceront une politique plus modérée. Je dirais que nous sommes prêts à prendre le risque de la démocratie, et nous estimons que ce risque est justifié. Mais, bien évidemment, il s'agit dans une certaine mesure d'un risque", a indiqué l'ambassadeur...
http://fr.rian.ru/world/20120209/193313803.html
Citation :
Moscou dénonce les violences en Syrie secouée par un mouvement de contestation du régime en place, mais il est hostile à l'ingérence étrangère, a déclaré mercredi le premier ministre russe et candidat à la présidence du pays Vladimir Poutine, lors d'une rencontre avec des représentants de confessions religieuses.
"Nous condamnons bien sûr tous les actes de violence quel que soit leur auteur. Mais il ne faut pas être comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il faut permettre aux gens de décider de leur sort", a indiqué M.Poutine.
Les autres pays peuvent "aider la Syrie et lui donner des conseils, imposer des restrictions en vue notamment d'interdire aux parties de faire recours aux armes, mais ils ne doivent pas s'ingérer" dans les affaires intérieures de ce pays, a-t-il ajouté.
Ces dernières décennies, le "culte de la violence" s'est affirmé sur la scène internationale, "c'est très inquiétant", selon M.Poutine.
Il a rappelé la situation en Libye où l'opposition a renversé le régime de Mouammar Kadhafi avec le soutien des troupes de l'OTAN autorisé par l'ONU. "Je comprends bien la nature de l'ancien régime libyen. On en a beaucoup parlé. Mais personne ne parle de la situation qui prévaut actuellement à Syrte et d'autres villes libyennes qui avaient appuyé Kadhafi. On y commet des crimes épouvantables et personne n'en parle, parce qu'il s'agit des conséquences horribles de l'ingérence étrangère armée", a indiqué M.Poutine.
Cela pourrait arriver aussi en Syrie, selon lui...
http://fr.rian.ru/world/20120208/193308303.html
Citation :
Selon les accords en vigueur, la Russie n'est pas tenue de prêter une assistance militaire à la Syrie en cas d'intervention étrangère dans ce pays, a annoncé vendredi aux journalistes le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch.
C'est ainsi qu'il commentait la question de savoir si la Russie, successeur en droits de l'Union soviétique, devait prêter une assistance militaire à la Syrie, conformément au Traité d'amitié et de coopération conclu en 1980 entre les deux pays. Ce Traité stipule notamment, que "si un pays tiers fait irruption sur le territoire de la Syrie, l'Union soviétique sera impliqué aux événements".
"Dans cet article, comme d'ailleurs dans tous les autres articles du Traité, il ne s'agit pas de prêter notre assistance militaire, la Russie n'a nullement l'intention de le faire", a indiqué le diplomate.
Parallèlement, selon ce dernier, le Traité reste en vigueur.
Le porte-parole a souligné que l'article 6, évoqué par les journalistes, est formulé littéralement de la façon suivante: "En cas de situations menaçant la paix ou la sécurité pour une partie, ou constituant une menace à la paix et à la sécurité dans le monde entier, les parties contractantes entreront immédiatement en contact afin de coordonner leurs positions et leur coopération en vue d'éliminer la menace et de rétablir la paix".
"Comme vous le voyez, il s'agit là d'un lancement d'un mécanisme classique de consultations", a expliqué le diplomate.
http://fr.rian.ru/world/20120302/193624009.html
rafi General de Division
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Sujet: Re: Révolte en Syrie. Sam 3 Mar 2012 - 18:00
Citation :
Les insurgés de l'Armée syrienne libre opposés au régime de Bachar el-Assad sont armés par l'opposition basée à l'extérieur du pays, rapporte vendredi l'agence Reuters citant une source au sein de l'opposition syrienne ayant requis l'anonymat.
"Nous faisons entrer dans le pays des armes défensives et offensives. Elles viennent de partout, notamment d'Occident. Actuellement, il n'est pas difficile d'introduire quoi que ce soit en contrebande à travers la frontière", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
L'insurrection reçoit principalement des armes légères, des systèmes de communication militaire et des appareils de vision nocturne, a ajouté le membre de l'opposition.
La source a en outre précisé que les partisans de l'Armée syrienne libre cherchaient des moyens pour faire entrer dans le pays des armes antiaériennes et antichars.
L'Occident ferme les yeux sur l'armement de l'opposition syrienne, a-t-il souligné.
"A présent, aucun pays n'a pris la décision d'armer la rébellion, mais ils autorisent les Syriens à se procurer des armes et à les transporter en Syrie", a conclu la source.
http://fr.rian.ru/world/20120224/193494333.html
Citation :
Moscou entend demander aux instances antiterroristes de l'Onu d'évaluer l'intention des officiels qui prônent l'armement des commandos de l'opposition syrienne liée à la nébuleuse terroriste Al-Qaïda, a déclaré vendredi Alexandre Loukachevitch, porte-parole de la diplomatie russe.
"La Russie entend demander aux instances antiterroristes de l'Onu de faire toute la lumière sur l'intention des officiels qui préconisent l'armement des commandos de l'opposition syrienne, et de leur donner une évaluation juridique appropriée sur la base des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu interdisant le soutien aux activités d'Al-Qaïda et des groupes affiliés", lit-on sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.
Le Qatar et l'Arabie Saoudite militent pour l'envoi d'armes pour aider les insurgés à résister à la répression menée par l'armée de Bachar el-Assad. Mais les Etats-Unis et d'autres pays craignent que de telles livraisons n'atterrissent dans de mauvaises mains.
"Nous ne savons vraiment pas qui pourrait être armé", a expliqué dimanche Hillary Clinton dans un entretien à la chaîne CBS News...
http://fr.rian.ru/world/20120302/193626253.html
Citation :
L'explosion d'une voiture piégée conduite par un kamikaze a fait deux morts et une vingtaine de blessés dans la ville de Deraa (sud de la Syrie), annonce samedi l'agence Sana. "Un terroriste a fait exploser ce matin une voiture qu'il conduisait dans la ville de Deraa, au rond-point Al-Masri, (...) provoquant la mort de deux civils", a indiqué Sana. "Vingt civils et membres des forces de l'ordre ont été blessés et les immeubles environnants ont été endommagés", a ajouté l'agence...
http://fr.rian.ru/world/20120303/193629826.html
Citation :
Jusqu'à sept personnes désormais augmenté le nombre de personnes tuées dans un attentat au sud de la Syrie. En outre, 20 personnes ont été blessées. Ces données ont été diffusées par les chaînes de télévision arabes par satellite en référence à des témoins oculaires. Plutôt, l’agence Sana a communiqué de deux tués dans un attentat à la voiture piégée dans la ville de Deraa.
Cette ville est le théâtre d'affrontements violents entre les forces de l'opposition et les troupes du régime du président Bachar al-Assad.
http://french.ruvr.ru/2012_03_03/67415981
Citation :
Les contrats avec la Syrie ont été suspendus jusqu'à la normalisation de la situation dans ce pays, a déclaré vendredi le vice-président de la Chambre de commerce et de l'industrie russe Georgi Petrov.
« Il est impossible de maintenir le niveau antérieur de contrats économiques dans les circonstances politiques actuelles en Syrie. Un certain nombre de projets sont concernés dans l'hôtellerie, la gestion des ressources en eau ou encore l'énergie. Toutefois, la sécurité des citoyens russes passa avant », a-t-il déclaré à l'agence de presse Itar-Tass.
La coopération ne reprendra pas avant qu'une normalisation complète de la situation soit réalisée, et la chambre surveille de près l'évolution de la situation, en interaction avec le ministère russe des Affaires étrangères, a-t-il dit.
Toutefois, le responsable a souligné que ces contrats étaient seulement suspendus, et non annulés.
« La Russie souhaite restaurer les relations économiques de long terme avec la Syrie », a-t-il dit.
M. Petrov a ajouté que la coopération touristique avec la Syrie avait également été suspendue.
Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré vendredi que son pays ne pourrait fournir une assistance militaire au gouvernement syrien si Damas était attaqué.
Dictature contre démocratie est le credo simpliste censé résumer la réalité géopolitique syrienne. Si le régime de Damas est incontestablement responsable d’atrocités, il est aussi titulaire d’un CV politico-idéologique qui n’est pas du goût de certaines puissances notamment régionales. A la fois laïc, nationaliste, panarabe, pro-palestinien, allié de l’Iran, du Hezbollah, des BRICS (1) et de l’ALBA, l’Etat syrien réunit tous les ingrédients pour s’attirer simultanément les foudres de Washington, des pétromonarchies du Golfe, d’Israël et des groupes salafistes. Mais aussi pour nourrir fantasmes et clichés. En voici quelques-uns...
1. Laïcité et religion d’Etat. On dit du pouvoir syrien qu’il est aux mains d’une « clique alaouite » (2). Or, la Syrie est un Etat laïc depuis 1973. Discrets, les alaouites sont absents du champ religieux. S’il y a une religion institutionnelle en Syrie, c’est l’Islam sunnite. Écoles coraniques et mosquées sont en effet gérées par le ministère des fondations religieuses (waqfs). Certes, la transmission dynastique du pouvoir et le népotisme caractérisent le régime. Cette situation inacceptable existe cependant dans toute la région, que l’on soit en république, en monarchie ou en théocratie : les Saoud d’Arabie saoudite, les Al Thani du Qatar, les Hariri au Liban… S’agissant des Assad, l’indignation sélective est de mise. Or, les Assad dirigent le pays avec d’autres baassistes issus d’autres communautés. Le gouvernement d’Adel Safar compte 19 ministres d’origine sunnite sur 31. Certains ministres sont chrétiens, kurdes, chiites ou druzes.
2. Le salafisme syrien, un danger réel. Depuis les Omeyyades, la Syrie est le berceau de l’Islam flamboyant et universaliste mais il est également celui du djihad contre les hérésies. Les thèses de l’inquisiteur sunnite syrien du XIVe siècle Ibn Taymiyya sont encore en vogue dans le pays. Parmi ses fervents disciples, il y a le cheikh Al-Arour, un « télécoraniste » syrien de la chaîne saoudienne Wissal TV qui menace de « hacher les alaouites et de donner leur chair aux chiens. » A Baba Amr, quartier rebelle de Homs, « Pacifiques jusqu’à l’extermination des alaouites » était un slogan omniprésent avant l’assaut meurtrier lancé par l’armée gouvernementale. Le consultant religieux d’Al Jazeera Al Qardawi appelle à verser le sang des « infidèles » qui règnent à Damas. Quant au principal juriste saoudien Al-Luhaydan, il prône l’extermination d’un tiers de Syriens pour sauver les deux tiers. (3) Les sunnites qui « trahissent » ces prêches sont logés à la même enseigne. Saria, fils du grand mufti de Syrie, a été tué parce que son père refusait d’adhérer à ces discours haineux. N’est-il pas étonnant que nos médias ignorent ces appels au meurtre vus et entendus par des millions de téléspectateurs arabes ?
3. Bons terroristes. En Occident, l’Armée syrienne libre (ALS) a la cote. Ce groupe mobilise pourtant des djihadistes financés entre autres par le sultan saoudien Bandar Ben Sultan, promoteur du terrorisme international et grand ami de Bush. Encadrée par des Libyens naguère actifs au sein d’Al Qaida, l’ALS reçoit l’appui logistique du renseignement français. (4) Ses brigades portent des noms de conquérants musulmans comme Khalid Ibn Al Walid, Mu’awiya ou Abu Bakr. Le 21 décembre 2011, la Brigade Farouk, cette filiale de l’ALS à Homs qui enleva cinq ingénieurs iraniens s’était d’abord autoproclamée « Mouvement contre l’expansion chiite ». (5) C’est l’ALS qui aurait pilonné le quartier où périrent huit Syriens ainsi que le journaliste français Gilles Jacquier. (6) Le confessionnalisme déclaré de l’ALS en dit long sur ce qu’elle réserve aux minorités en cas de prise de pouvoir. Le soutien de la DGSE à ce groupe terroriste est tout aussi éloquent.
4. Mauvaises victimes. Curieusement, les victimes civiles pro-régime n’apparaissent jamais sur les écrans radars de nos médias. Personne n’a évoqué l’assassinat de Mohamed Qabbani (17 ans), un hacker de « l’armée électronique syrienne ». Son groupe avait pourtant piraté plusieurs sites dont la page facebook du « Soir » la veille de son assassinat, une raison évidente pour parler de lui. Personne ne s’est indigné de la mort du journaliste Chukri Abou Al-Bourghol du quotidien pro-régime At-Thawra. Qu’elles soient pro ou anti-Bachar, terroristes ou pacifistes, les « victimes civiles » sont mises d’office sur le compte du gouvernement. Dès lors, comment ne pas s’interroger sur la fiabilité du bilan de 6.000 morts avancé par l’ONU ? Puissent la dégénérescence du drame syrien et le martyre de Homs en particulier, nous inciter à redoubler de prudence face aux obus de la propagande de guerre. Avant que Damas ne suive Tripoli et Bagdad dans la liste des capitales arabes bombardées, conquises et humiliées par nos justiciers autoproclamés.
(1) Le bloc des BRICS s’est toutefois fissuré le 16 février dernier lors de l’AG de l’ONU condamnant la répression en Syrie. (2) Bernard-Henry Lévy, « La règle du jeu », 16 novembre 2011. (3) Asia Times Online, 15 juillet 2011. (4) Le Canard enchaîné , 23 novembre 2011. (5) Communiqué envoyé au bureau de l’AFP à Nicosie, 3 janvier 2012. (6) Le Figaro , 20 janvier 2012.
Carte Blanche parue dans Le Soir du 29 février 2012
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Sam 3 Mar 2012 - 18:31
Citation :
Arming opposition 'possible' in wake of Syria's crimes against humanity: Davutoğlu
ISTANBUL - The Associated Press
Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoğlu said the Syrian regime committed crimes against humanity "on a daily basis," and the UN had to take measures to stop it, which could include a possible arms delivery to the opposition.
Davutoğlu spoke today at a joint news conference with his Italian counterpart, Giulio Terzi. Both ministers criticized Syria for blocking a Red Cross convoy from delivering badly needed aid to a rebellious neighborhood in the central city of Homs.
"The incidents in Syria has turned into army regulars massacring their own people," Davutoğlu said. "The regime used live rounds only against protesters previously, now they are shelling civilian neighborhoods indiscriminately with artillery rounds. That is not acceptable even in case of war," he said.
Davutoğlu said not accepting UN observers into the country and blocking humanitarian aid constituted as other crimes committed by the regime. "That is why the firmest message should be given to the Syrian regime," Davutoğlu said.
That message could involve arming the Syrian opposition, Davutoğlu said as reported by daily Hürriyet.
Turkey says a lack of international consensus over Syria is emboldening the government there to proceed with a crackdown that has killed thousands of people.
Foreign Minister Ahmet Davutoğlu says the scale of the killing matches the bloodshed in the Balkans wars of the 1990s.
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Sujet: Re: Révolte en Syrie. Sam 3 Mar 2012 - 20:25
n´importe quoi ce davutoglu les amis il va vous chercher encore plus d´ennuis
_________________
Inanç Genelkurmay Başkanı
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Sujet: Re: Révolte en Syrie. Sam 3 Mar 2012 - 20:55
Yakuza a écrit:
n´importe quoi ce davutoglu les amis il va vous chercher encore plus d´ennuis
Le président Abdullah Gul lui préconise le modèle yemenite avec une transition en transmettant le pouvoir à l'adjoint et de quitter le pouvoir comme Saleh.
Davutoglu n'est que le porte-parole des pays du Golfe.
En attendant au Koweit
Dernière édition par inanc le Sam 3 Mar 2012 - 22:35, édité 1 fois
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Sujet: Re: Révolte en Syrie. Sam 3 Mar 2012 - 22:18
inanc a écrit:
Yakuza a écrit:
n´importe quoi ce davutoglu les amis il va vous chercher encore plus d´ennuis
Le président Abdullah Gul lui préconise le modèle yemenite avec une transition en transmettant le pouvoir à l'adjoint et de quitter le pouvoir comme Saleh.
Davutoglu n'est que le porte-parole des pays du Golfe.
En attendant à bahrein
C'est au Koweït pas au Bahrein. Le député en question qui a distribué les copies du résumé de la soit disant nouvelle constitution s’appelle Abdulhamid Dushti. Connu pour être pro-chiite et pro révolution au Bahrein. Ceci lors d'un débat organisé quant au soutien de l'opposition syrienne par l'état koweitien.
Au parlement Koweïtien ils y a des parlementaires chiites pro-Assad.
Inanç Genelkurmay Başkanı
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Sujet: Re: Révolte en Syrie. Sam 3 Mar 2012 - 22:36
Mea culpa j'ai édité mon post.
Merci Cyrax
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Dim 4 Mar 2012 - 0:30
On a commencé à parler depuis quelques temps déjà de chars qui tombent entre les mains de l'ASL. En voici quelques images:
Ici un T-62 dans la région de Homs:
Un autre à al Qusayr (Homs). Surement abandonné pour des problèmes techniques qui tombe entre les mains de l'ASL. Vieux surplus de 73 qui n'a jamais servi pour son but initial:
Ici une attaque contre un BMP1 à Idlib:
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Dim 4 Mar 2012 - 1:19
c'est un attentat la derniere video ! j'espere que bachar va retablir l'ordre et que tout ces chien manipulé créve
Invité Invité
Sujet: Ie Dim 4 Mar 2012 - 9:52
J espère plutôt que c est ce chien de bâchar qui va crever comme une merde .
rafi General de Division
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Sujet: Re: Révolte en Syrie. Dim 4 Mar 2012 - 11:37
Citation :
Eyewitnesses report a chaotic situation in Baba Amr, where infrastructure is badly damaged; there is no water, food or electricity; and shops and schools remain closed.
Ekaterina Kretova, who accompanied the Syrian Red Crescent in Homs, says she witnessed scenes of carnage in the war-torn city:
"I saw with my own eyes the killing, the bloodshed and the bodies on the streets. Many of the people in Homs have not sided with the government or rebels – they just want to be left alone, and to survive. From what I saw –]the blame for the violence lies equally with the government and opposition rebels, who also fired missiles indiscriminately at government forces."
Reports also say that 100 bodies showing signs of torture have been found in the city.
A Russian resident of Homs told RT by phone that while in the town, the rebels acted barbarously.
“They kill both young and old. They steal people from their homes and chop them into pieces, put them in plastic bags and throw them out!”.
There is also potential for revenge attacks on the part of the rebels.
“The chief of the Free Syrian Army has claimed it withdrew tactically. Shortly after that the opposition Syrian National Council claimed they would provide leadership to disorganized fighters and give them weapons,” RT’s Maria Finoshina reported from the ground...
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Sujet: Re: Révolte en Syrie. Dim 4 Mar 2012 - 12:52
L'attaque contre le BMP1 me semble etre une attaque au mortier je me trompe?
_________________
"Nous trouverons un chemin… ou nous en créerons un": Hannibal
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Dim 4 Mar 2012 - 13:33
Citation :
Dr. Essam El-Erian, Chairman of the Foreign Relations Committee of the Egyptian People’s Assembly (PA), and Vice Chairman of the Freedom and Justice Party (FJP), called on the Syrian opposition challenging Bashar Al-Assad and his regime to unify around clear goals and strategies to topple the Syrian regime and achieve success for the Syrian revolution. He stressed that Syria must not become a surrogate battlefield for competing regional or international forces, or be subjected to Zionist or Israeli hegemony. He added that Al-Assad's downfall was imminent.
During a joint meeting between the PA's Foreign Relations Committee and Arab Affairs Committee, earlier this week, El-Erian underscored the importance of adopting a clear stance by the PA delegation on its intentions of attending the Arab Inter-Parliamentary Union (AIPU) and the Arab Transitional Parliament conference scheduled to take place next month.
He stated that the Syrian revolution is now facing a crucial political turnaround, adding that the bloodshed must stop immediately and the Syrian regime's aggression against its people must end. He pointed that certain powers were attempting to alter the revolution's course, turning into a sectarian crisis, contrary to the truth.
El-Erian said that there were Alawi protesters fighting alongside Sunni Muslims in Syria against Assad’s regime. He stressed that the Syrian people’s revolution must remain focused against the injustice and repression they suffered under Assad rule, and not get reduced to a sectarian revolution.
He added that Egypt must move quickly and support the Syrian Revolution with whatever means possible without harming Egypt's home security or general interests. He said that the Friends of Syria conference, held recently in Tunisia, indicated that the Syrian opposition's main demands included: no foreign intervention, no sectarian divisions and no militarization of the revolution.
Al-Erian called on the two committees' members to offer practical proposals to effectively support the Syrian revolution in accordance with the Syrian opposition's goals.
The meeting ended with suggestions to protect and support Syrians in Egypt, to open joint dialogue with Syrian opposition groups, launch an initiative to unify its ranks and form a committee to meet with European nations opposed to the Syrian Revolution. Other proposals included organizing aid campaigns in collaboration with aid organizations such as the Red Crescent and Red Cross.
For his part, Arab Affairs Committee Chairman, MP Mohamed Saeed Idris, stated that there were numerous Arab and foreign countries endeavoring to obstruct and derail the Syrian revolution, for mutual interests linking them to the Assad regime, such as Russia, China, Iran, Lebanon and Iraq.
Idris added, "If the Syrian opposition assured these nations that their interests would not be affected, they would surely have backed the Syrian revolution".
Rejecting calls to sever all relations with the Syrian regime, Idris explained that urging the Foreign Ministry to completely cut ties with Al-Assad were simple enough, adding that this was not what the Syrian opposition wanted. “The Syrian people need our support. Severing diplomatic ties and heaping pressure on the Syrian government is not enough. The people need humanitarian aid and diplomatic support, which cannot be provided if all relations are severed", Idris pointed out.
The meeting also addressed inquiries by MPs regarding two Iranian warships which sailed through the Suez Canal en route to Syria in support of the regime there. According to Ambassador Mohamed Mustafa Kamal, assistant to Foreign Affairs Minister, Egypt does not have the right to stop any country’s ships traveling through the Suez canal, unless it was in open war with that country or the ship carried harmful radioactive material, as stipulated in international conventions. "We cannot discuss any amendments to these conventions at this time", he said.
http://www.ikhwanweb.com/article.php?id=29738
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Dim 4 Mar 2012 - 17:20
Citation :
Le ministère chinois des Affaires étrangères a publié dimanche un communiqué en six points pour une solution politique à la question syrienne.
"La Chine suit de près l'évolution de la situation en Syrie et insiste fermement pour que la crise actuelle dans ce pays soit résolue à travers le dialogue politique et de manière pacifique et appropriée. La Chine a déployé à cette fin des efforts inlassables", a déclaré un haut responsable du ministère sous couvert de l'anonymat.
"Il est profondément inquiétant que la situation en Syrie demeure à ce jour si grave", a-t-il poursuivi, rappelant les affrontements violents continus, l'impossibilité de lancer un dialogue politique et le faible espoir d'une solution pacifique à la crise dans le pays.
"La Chine est un pays responsable et ami du peuple arabe, y compris le peuple syrien. La Chine adhère aux buts et aux principes de la Charte des Nations unies et aux normes fondamentales régissant les relations internationales", a-t-il ajouté.
"La Chine s'engage à maintenir l'indépendance, la souveraineté, l'unité et l'intégrité territoriale de la Syrie, la paix et la stabilité au Moyen-Orient, ainsi que la paix et la tranquillité du monde entier", a fait remarquer le responsable.
Selon lui, la Chine appelle au respect de six points pour résoudre au plus tôt et de manière politique la question syrienne :
1) Le gouvernement syrien et les parties concernées doivent immédiatement, complètement et sans condition cesser tout acte de violence, en particulier à l'encontre des civils innocents. Les diverses factions politiques en Syrie doivent exprimer leurs aspirations politiques par le biais de moyens non violents.
2) Le gouvernement syrien et les diverses factions doivent garder à l'esprit les intérêts fondamentaux et à long terme du pays et du peuple, lancer immédiatement un dialogue politique inclusif, sans conditions préalables ou résultats prédéterminés, à travers la médiation impartiale de l'envoyé spécial conjoint des Nations unies et de la Ligue arabe (AL). Ils doivent se mettre d'accord sur une feuille de route complète et détaillée et un calendrier pour la réforme par des consultations et les mettre en oeuvre au plus tôt afin de rétablir la stabilité et l'ordre public dans le pays.
3) La Chine soutient le rôle leader des Nations unies dans la coordination des efforts de l'aide humanitaire et insiste pour que, sous condition du respect de la souveraineté syrienne, l'ONU ou un organe neutre accepté par toutes les parties concernées mène une évaluation objective et complète de la situation humanitaire en Syrie et assure la livraison et la distribution de l'aide humanitaire. La Chine est prête à offrir de l'aide humanitaire au peuple syrien.
Nous nous opposons à toute tentative visant à interférer dans les affaires intérieures de la Syrie sous prétexte de questions "humanitaires".
4) La communauté internationale doit respecter l'indépendance, la souveraineté, l'unité et l'intégrité territoriale de la Syrie et le droit du peuple syrien de choisir de façon indépendante son système politique et son mode de développement, créer des conditions favorables et fournir l'aide nécessaire et constructive au lancement du dialogue entre les diverses factions politiques en Syrie et respecter les résultats du dialogue.
La Chine n'approuve aucunement l'ingérence militaire ou les actions extérieures pour ''un changement de régime" en Syrie et est convaincue que l'utilisation ou la menace de sanctions n'est pas favorable à la résolution de la question de manière appropriée.
5) La Chine salue la nomination de l'envoyé spécial conjoint sur la crise syrienne par l'ONU et l'AL et soutient son rôle constructif pour une résolution politique à cette crise.
La Chine soutient les efforts actifs déployés par les pays arabes et l'AL pour promouvoir une solution politique à la crise.
6) Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU doivent aborder la question syrienne dans le strict respect des buts et principes de la Charte des Nations unies et des normes fondamentales régissant les relations internationales.
En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, la Chine est prête à assumer fermement ses responsabilités et à s'engager dans des consultations complètes et sur un pied d'égalité avec les autres parties pour une solution politique à la crise syrienne, afin de sauvegarder l'unité au sein du Conseil de sécurité.
L'Inde et la Ligue arabe ont eu d'importants différends sur le dossier syrien lors de discussions tenues à l'occasion de la visite du ministre indien des Affaires extérieures S.M. Krishna, samedi au Caire, a rapporté dimanche le quotidien indien The Hindu.
M. Krishna et le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil El-Araby, ne sont pas parvenus à s'entendre sur l'aspect essentiel du dossier syrien, le sort du président syrien Bachar al-Assad.
La Ligue arabe, citant la Constitution syrienne, a demandé à M. Al-Assad de démissionner et de transférer le pouvoir à son adjoint et à un gouvernement d'unité nationale.
Mais l'Inde estime qu'il incombe aux Syriens eux-mêmes de choisir comment résoudre la crise et a ajouté qu'une intervention étrangère de toute sorte serait inutile, apprend-on du rapportage.