C'est vraiment triste ce qui se passe en syrie, le vito sino-russe pousse l'ouest à intervenir indirectement en arment comme il le faut l'opposition syreinne probablement via la turquie ainsi la gurre civile et encore plus de mort, walah les amis ça fait mal au coeur cette situation que dieu leur viennent en aide.
amin y'arab regarder cette video apartir de 12minutes 25 seconde. c'est tres grave (allahoma hada mounkar)
Dernière édition par Al joundi le Lun 6 Fév 2012 - 22:47, édité 3 fois
Auteur
Message
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 12:32
Cherche et trouve, notamment pour les 600 islamistes armés libyens...
Justement, je ne sais pas si tu le sais, mais un réfugié est interdit de faire de la politique dans le pays d'acceuil et encore moins d'y former une armée. Demande aux algériens s'ils autorisent la famille de Kadhafi à faire de la politique ou à armer une faction contre l'actuel gouvernement libye. Ce ne sont donc plus des refugiés qui ont formé cette armée en Turquie. A moins que le journal turc Hürriyet Daily News soit moins turc que les autres journaux turcs.
Dans la même veine...
Citation :
Deuxième conséquence : les responsables de la Coordination et leurs rivaux du Conseil national syrien (CNS) sont en passe d’être dépassés par les radicaux, sur le terrain mais aussi en Turquie, où s’est réfugiée l’Armée syrienne libre (ASL), composée de quelques milliers de déserteurs, qui revendique désormais des attaques à la roquette contre ses bâtiments des services de renseignements de Bashar el-Assad.
Environ 600 volontaires libyens sont entrés en Syrie via le territoire turc afin de lutter aux côtés de l'Armée syrienne libre contre le régime du président Bachar el-Assad, rapporte mardi le site Al-Rai al-Arabi citant une source au sein de l'administration libyenne...
http://fr.rian.ru/world/20111129/192174870.html
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 12:42
Malbrunot?????!! Je lui au envoyé un message y'a quelques semaines . Après avoir lu un de ses billet, je m étais rendu compte su il ne connaissait même pas le nom du MAE turc .. Alors ...
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 12:44
Et Novosti? et Hürriyet ? Moi non plus je ne connais pas le nom du MAE turc et je m'en remettrais, mais dès lors que je voudrais le connaître, trente secondes sur le net et voilà.
En retard en Libye, en avance en Syrie.
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 13:05
Que toi tu le connaisse pas à la limite c est compréhensible. Mais qu un journaliste qui écrit des billets sur son blog, pourrait aussi faire trente seconde de recherche avant de se ridiculiser ..
Donc tu vois pour se faire une idée, c est les déclarations des officiels rapporte par ses journalistes qu il faut lire . Pas les âneries débite par les journalistes .
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 13:09
Plus de 1000 syriens se sont réfugié en Turquie ces dernières 24h, portant leur nombre à 14700.
Je pense qu il et temps de créer une zone tampon pour les accueillir en Syrie plutôt qu en Turquie .
Ça évitera à certaines mauvaises langues de nous accuser à tord.
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 14:00
Eh ben ... On voit que nos amis algériens sont passés par ce topic.. Je vois du rouge partout...
Sinon, des corps torturés retrouvé en Syrie.. Et on ose dire que El Assad veut instaurer la démocratie..
Citation :
Syrie : 23 corps torturés retrouvés à Idleb
Le Point.fr - Publié le 15/03/2012 à 13:34 Cinq civils ont par ailleurs été tués par les forces du régime, selon une ONG syrienne.
Les corps de 23 personnes portant des marques de torture ont été retrouvés dans la province d'Idleb, où cinq civils ont par ailleurs été tués par les forces du régime qui tentent de soumettre cette région rebelle frontalière de la Turquie, a rapporté une ONG syrienne.
"Vingt-trois corps portant des marques de torture d'une extrême violence ont été retrouvés près de Mazraat Wadi Khaled, à l'ouest de la ville d'Idleb", a indiqué l'OSDH, précisant que les victimes, les yeux bandés et les mains menottées, avaient été abattues par balle. Les victimes ont été tuées d'une balle dans la tête et des traces de coups et de sang étaient visibles sur leurs corps, selon Yasser Issa, un militant à Idleb, citant un médecin. Par ailleurs, deux civils ont été tués lors d'une campagne de perquisitions près de la localité de Kafar Nebbol, dans la province d'Idleb, et trois autres ont péri dans des tirs des forces régulières à Maaret Horma et Khan Chikhone.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 14:51
Pourtant nous ne disions rien de méchant contre l'Algérie, ce ne doit donc pas être nos amis algériens que nous gonflons.
Moi, ce que je dis, c'est Bachar est un dictateur, ça fait depuis le début que je le répète, mais que de l'autre côté certains ne valent pas mieux que lui. Il y a vraiment des meutriers qui profitent de la situation là-bas pour se montrer comme ils sont et quelque soit le camp: ignobles.
Tiens, voilà du vert par solidarité...
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 17:28
La Turquie armera qui, elle voudra pour les intérêts de la région et pour ces propres intérêts. Bashar tombera.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 17:54
Nous sommes bien d'accord, la Turquie arme qui elle veut dans la région pour ses intérêts propres. Comme tout le monde.
Citation :
La Chine salue les ententes conclues entre la Russie et la Ligue arabe sur les principes généraux du règlement de la crise syrienne, a annoncé lundi le porte-parole de la diplomatie chinoise Liu Weimin lors d'un point de presse à Pékin.
"Nous estimons que les cinq principes adoptés par la Russie et la Ligue arabe ont une portée pratique et positive pour le règlement politique du problème syrien", a indiqué le diplomate.
Selon lui, Pékin salue tout effort de la communauté internationale visant à trouver des voies pour le règlement du problème syrien par les moyens pacifiques.
Le 10 mars, les ministres des Affaires étrangères de Russie et des pays membres de la Ligue arabe ont publié une déclaration commune sur la Syrie stipulant cinq principes de règlement de la crise en Syrie, adressés à toutes les parties participant au conflit. Il s'agit notamment de mettre fin à la violence, de surveiller de manière impartiale la situation dans ce pays, d'assurer une aide humanitaire à toute la population, d'appuyer la mission de l'émissaire de l'Onu Kofi Annan et d'exclure toute ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie.
http://fr.rian.ru/world/20120312/193869511.html
Citation :
Les actions du président syrien Bachar al-Assad provoqueront une guerre civile ou une révolution et il faut donc rechercher une solution au problème syrien en coopération avec la Russie et la Chine, a déclaré mercredi à Washington le premier ministre britannique David Cameron.
"Nous devons discuter avec la Russie et la Chine en vue d'élaborer une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU… Nous souhaitons que la situation soit réglée par les moyens politiques, mais si M.Assad poursuit ses actions, il provoquera inévitablement une guerre civile ou une révolution", a indiqué M.Cameron lors d'une conférence de presse conjointe avec le président américain Barack Obama.
M.Obama a pour sa part noté que le président syrien quitterait son poste tôt ou tard. " A présent, nous focaliserons notre attention sur l'octroi d'une aide humanitaire aux civils en Syrie tout en exerçant des pressions politiques, diplomatiques et économiques sur le régime", a-t-il déclaré
http://fr.rian.ru/world/20120314/193901981.html
Citation :
Le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères a annoncé mercredi que son gouvernement a répondu aux propositions remises par l'émissaire de la Ligue arabe et de l'ONU, Kofi Annan, sur la fin de la crise dans le pays.
Jihad Makdissi a déclaré que M. Annan a présenté ses propositions sous la forme d'un non-document "et nous les avons étudiées pendant 48 heures et avons renvoyé un non-document comme réponse".
Le porte-parole n'a cependant rien dévoilé du contenu de la réponse, qui porte très probablement sur deux grands points: la cessation des violences et les aides humanitaires.
"Nous sommes déterminés à faire de la visite de M. Annan un succès et nous engageons positivement auprès de lui", a déclaré M. Makdissi, ajoutant que le gouvernement syrien "diagnostique actuellement de manière réaliste la crise et s'engage sur un chemin pacifique de dialogue et de solution politique".
Par ailleurs, M. Makdissi a souligné que les efforts vers la paix nécessitent la participation de toutes les autres parties.
M. Annan est arrivé dans la capitale syrienne samedi dernier et s'est entretenu pendant deux jours avec les officiels syriens, dont le président Bachar al-Assad, dans le cadre de ses efforts visant à mettre un terme à la crise qui dure depuis plus d'un an dans le pays.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a déclaré que la priorité de M. Annan était de mettre immédiatement fin aux violences perpétrées par les forces gouvernementales et les combattants de l'opposition.
"J'ai fortement insisté auprès de Kofi Annan pour qu'il s'assure qu'il y ait un cessez-le-feu immédiat", a révélé M. Ban.
Le mois dernier, l'ONU et la LA ont nommé conjointement l'ancien chef de l'ONU, Kofi Annan, au poste d'émissaire spécial pour la Syrie.
Le Premier ministre britannique David Cameron a déclaré mercredi qu'il voulait voir une transition politique en Syrie, pas une révolution ou une guerre civile.
"Ce que nous voulons est le moyen le plus rapide d'arrêter le massacre. C'est par le biais d'une transition pas une révolution ou une guerre civile", a déclaré Cameron lors d'une conférence de presse conjointe avec le président américain Barack Obama à la Maison Blanche.
Toutefois, il a averti que si entre-temps président syrien Bachar al-Assad ne s'écarte pas du pouvoir, alors la guerre civile ou la révolution sera la "conséquence inévitable".
Pour sa part, M. Obama a souligné l'accent mis actuellement sur la fourniture de l'aide humanitaire aux personnes dans le besoin, en promettant de maintenir une pression croissante sur Assad.
L'opposition de la Syrie est de plus en plus forte, Obama a réitéré qu "Assad quittera le pouvoir".
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 18:06
Baybars a écrit:
La Turquie armera qui, elle voudra pour les intérêts de la région et pour ces propres intérêts. Bashar tombera.
quel est l interet de la turque de voir bachar tombé ? que gagne la turqui ?
ca resume le cas turquie avec des autre pays arabe
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 18:11
zapbox a écrit:
Baybars a écrit:
La Turquie armera qui, elle voudra pour les intérêts de la région et pour ces propres intérêts. Bashar tombera.
quel est l interet de la turque de voir bachar tombé ? que gagne la turqui ?
ca resume le cas turquie avec des autre pays arabe
Sacre dilem c'est mon prefere
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 18:29
Citation :
Après un an d’insurrection, quels scénarios pour la Syrie ?
La répression s’accentue, la contestation s’étend. Impasse, solution négociée, guerre civile aboutissant à une « recomposition » du pays, « La Croix » examine les trois scénarios plausibles.
1. L’impasse
Les diplomates européens le reconnaissent : « on est dans une impasse totale en Syrie ». Sur le terrain, la répression s’accentue, la contestation s’étend. Ce constat éloigne toute perspective de négociation et de résolution pacifique de ce conflit. L’équilibre des forces est clairement en faveur du régime : « L’armée syrienne est toujours très soudée, confie un Syrien. Les officiers qui l’encadrent sont presque tous alaouites. Ils détiennent le pouvoir du feu. La troupe, elle suit ».
Le pouvoir s’est lancé avec succès dans la reconquête des villes et zones abandonnées à l’opposition et les verrouille : Homs, Idleb et Deraa aujourd’hui. L’armée syrienne s’inspire de la stratégie militaire russe, éprouvée pendant la guerre en Tchétchénie : bouclage des quartiers périphériques et carrefours, bombardements massifs pour effrayer les civils, afin qu’ils quittent la zone avant de donner l’assaut.
Les insurgés n’ont plus d’autres choix que de se retirer comme ils l’ont fait à Baba Amr, à Homs ou à Idleb. En même temps, l’armée s’emploie à sécuriser ses frontières avec le Liban et la Turquie en les minant pour empêcher les livraisons d’armes à l’opposition et le passage des combattants.
Le rapport de force entre l’armée régulière et l’opposition armée est totalement déséquilibré. L’Armée syrienne libre (ASL) est mal encadrée, pas formée et peu équipée. Elle est composée de civils qui ont pris les armes et de quelques soldats qui ont fait défection. Même si les promesses de l’Arabie saoudite et du Qatar de lui fournir armes et munitions se concrétisent, le rapport des forces n’en serait pas bouleversé avant longtemps. Armer l’opposition reviendrait, selon des diplomates, à entrer dans le jeu de la confrontation, ce que souhaite le régime qui ne cesse de dénoncer ces « groupes terroristes armés », soutenus par l’étranger.
Sur le plan politique, les tentatives de contraindre le président Assad au départ – particulièrement française et américaine – ont échoué. D’autant que, ni la France, ni les États-Unis n’ont caché qu’ils n’interviendraient pas militairement. Trois résolutions ont été proposées au Conseil de sécurité des Nations unies, toutes rejetées par la Russie et la Chine, qui ont opposé leur veto.
Le plan de sortie de crise, proposé en janvier par la Ligue arabe qui appelle le président à déléguer « des prérogatives au vice-président pour traiter avec un gouvernement d’union » nationale avec « une personnalité de consensus » à sa tête, et qui préparera des élections législatives et présidentielle « pluralistes et libres », a lui aussi été rejeté par Moscou.
Un homme d’affaires syrien résume assez bien l’ambiance dans son pays : « Beaucoup de Syriens ne bougent pas. Ils ont peur. Ils voient leur pays aller à vau l’eau. Le clan Assad ne fait pas de quartier. Il tient tout et décide de tout. Le gouvernement n’existe plus, les ministres se taisent. Personne n’ose lever la tête, personne n’ouvre la bouche. Le pouvoir a acheté le silence des grandes familles commerçantes sunnites, en échange de leur sécurité. Très nationalistes, les Syriens redoutent un éclatement du pays et l’immixtion des militants djihadistes dans le conflit. L’opposition est hétéroclite. Burhan Ghalioun, chef du Conseil national syrien (CNS), est un intellectuel, pas un homme politique. » 2. La solution négociée
Seule une solution politique peut stopper le cycle de la violence. L’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan s’y emploie. « Il est le mieux placé pour obtenir quelque chose du régime syrien car il connaît tous les acteurs de ce conflit, confiait un diplomate à l’ONU. Mais si dans 15 jours, il n’obtient rien, le scénario du pire est à craindre. »
Kofi Annan doit rendre compte aujourd’hui au Conseil de sécurité des Nations unies des premiers résultats de sa mission de médiation en Syrie. Il a reçu une réponse de Bachar Al Assad à ses propositions de règlement de la crise syrienne mais il a souligné que « des questions » demeuraient et qu’il avait demandé des clarifications. Il a réclamé un arrêt immédiat des violences et des meurtres, un accès pour les organisations humanitaires et un dialogue politique.
Mené par des dirigeants politiques européens de premier plan, le Conseil européen des relations étrangères (ECFR) propose, quant à lui, un schéma de négociation qui passe « au minimum par l’assentiment de la Russie ». « Sans la pression de Moscou, estime-t-il, le régime syrien n’acceptera ni de réduire la répression, ni d’entrer dans un processus politique. »
Moscou doit être considéré moins comme un obstacle que comme une courroie de transmission et de dialogue avec les forces de Bachar al Assad qu’il arme. D’autant que les Russes ont montré des signes d’exaspération devant la lenteur des réformes en Syrie et ont annoncé qu’ils étaient en faveur d’une solution négociée, à condition qu’elle ne se fasse pas au détriment de ses intérêts.
L’ ECFR fait le constat que, bien que Bachar Al Assad soit politiquement et économiquement affaibli, son départ peut prendre des mois, voire des années. Le coût humain n’en sera que plus élevé. L’instauration d’un dialogue politique favoriserait automatiquement l’opposition, à condition qu’elle s’ouvre davantage aux minorités du pays (chrétiens, alaouites, druzes), et, à terme, pourrait conduire au départ de Bachar Al Assad.
Les experts de l’ECFR préconisent la formation d’un groupe de contact avec des représentants de la Russie, du régime syrien, de l’opposition et des voisins de la Syrie, auquel il fixe trois objectifs : établir un consensus international ; déconnecter la crise syrienne d’objectifs stratégiques plus large (pour l’Occident et certains pays du Golfe, affaiblir l’influence de l’Iran par la chute du régime Assad, et, pour l’Iran et le Hezbollah, maintenir un régime qui protège leurs intérêts) ; et renforcer l’opposition politique. 3. La guerre civile et confessionnelle et la création d’un « réduit » alaouite
Gilles Chenève, ancien des services de renseignements, est un expert du monde arabe. Dans son livre Le Réveil du monde arabe, douze scénarios d’avenir (1), il estime qu’à court terme, si la situation de confrontation sur le terrain perdure, on s’achemine vers une « fragmentation de la Syrie et un affaiblissement de l’axe chiite » . Dans ce schéma, dit-il, « l’opposition au régime se militarise (grâce à l’aide extérieure) et s’étend à l’ensemble du territoire, la contestation évolue en une guerre civile, marquée par des luttes confessionnelles. Les communautés se regroupent dans des zones où elles se sentent en sécurité. »
Selon lui, la minorité alaouite (dont est originaire le clan Assad), pourrait alors migrer vers sa région d’origine (Lattaquié) où ils sont majoritaires pour y créer un « réduit alaouite. Fortement militarisée et autonome, cette région, pour être viable, encadrerait le Djebel Ansarieh, avec, à l’ouest, la plaine littorale et, à l’est, la plaine du Ghab qui suit la vallée de l’Oronte vers le sud, jusqu’à la frontière libanaise. »
Cette recomposition laisserait le reste du pays sous l’autorité des sunnites, majoritaires. Une région majoritairement kurde s’établirait le long de la Turquie et dans la région nord-est de la Djezireh.
Et les chrétiens ? « Pour ceux qui n’auront pas choisi l’exil, ils seraient, selon lui, regroupés dans quelques îlots, des zones refuges comme le Golan (sous protection israélienne) ou en zone alaouite. »
Deux journalistes turcs portés disparus en Syrie ont été remis aux services de renseignement syriens par la milice soutenant le régime, a rapporté jeudi l'agence de presse Anatolie.
L'un des deux journalistes, le caméraman freelance Hamit Coskun, est blessé et aurait été torturé, a souligné l'agence, citant des sources locales et des témoins en Syrie.
Les services de renseignement syriens ont sorti les deux hommes, Hamit Coskun et Adem Özkose, du village d'Al-Fua, près du bastion rebelle d'Idleb (nord-ouest), à bord de deux véhicules blindés, a précisé Anatolie, qui a ajouté ne pas connaître l'endroit où ils se trouvaient.
Adem Özköse travaille pour le journal Milat, dont le siège est à Istanbul. Le journal a demandé l'aide du gouvernement turc pour les retrouver et a déclaré mercredi qu'il était sans nouvelles depuis cinq jours de son journaliste.
La prise d'Idleb, un des bastions de la rébellion qui défie le régime du président Bachar al-Assad depuis un an, est intervenue après l'assaut de l'armée syrienne sur le quartier de Baba Amr à Homs, dans le centre de la Syrie, au cours duquel des centaines de personnes ont péri, selon des militants de l'opposition.
Le journaliste et le caméraman sont entrés en Syrie il y a une semaine pour réaliser un documentaire sur la situation dans ce pays, a rapporté Anatolie.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a affirmé mercredi que son ministère faisait des "efforts incessants" pour retrouver les journalistes disparus.
Un an jour pour jour après le début de la crise syrienne, il est difficile de dire quand le pays retrouvera sa sérénité. Les efforts diplomatiques déployés en vue de trouver une solution politique se sont avérés, à ce jour, vains.
Le prochain sommet arabe qui se tiendra le 29 mars prochain à Baghdad est porteur d’espoir dans la mesure où il devrait entériner les fruits de la médiation entreprise par l’émissaire de la Ligue arabe et de l’ONU. Dans l’intervalle, sur le terrain, l’armée a pris hier le contrôle total de la ville rebelle d'Idleb dans le nord-ouest de la Syrie, au moment où l'opposition, déjà fragmentée, était fragilisée par la démission de trois personnalités de la principale alliance anti-régime. Cette prise de contrôle intervient au lendemain de l'annonce par le président Bachar al-Assad de la tenue d'élections législatives pour le 7 mai prochain. La prise d'Idleb, un bastion proche de la frontière avec la Turquie, intervient en effet deux semaines après la reprise le 1er mars de Baba Amr, quartier rebelle de la ville de Homs (centre). Mardi, le quotidien proche du pouvoir Al-Watan avait annoncé la fin de l'offensive contre Idleb en un «temps record». Face à la réticence de la communauté internationale à armer les rebelles, les militants ont avancé de nouveau le manque d'équipements pour expliquer ce revers. Dans la province d'Idleb, les violents combats se poursuivaient hier, notamment dans le district de Jabal al-Zaouia, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), faisant quatre morts, deux civils et deux rebelles. Parallèlement à la bataille militaire, le régime a tenté d'afficher une volonté de réformes, avec l'annonce mardi par M. Assad de la tenue de législatives le 7 mai, les premières depuis le début il y a un an de la révolte contre son régime. Les législatives, prévues initialement en septembre 2011, avaient été reportées en raison des réformes annoncées par M. Assad, dont une nouvelle Constitution mettant fin à la primauté du parti Baas au pouvoir, et plébiscitée le 27 février lors d'un référendum. Parallèlement, M. Assad a remis sa réponse aux propositions faites le week-end dernier par l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan, lors d'entretiens qui avaient porté, selon ce dernier, sur la nécessité d' «un arrêt immédiat des violences et des meurtres, d'un accès aux organisations humanitaires et d'un dialogue». «Nous examinons leur réponse», a simplement indiqué le porte-parole de M. Annan, Ahmad Fawzi, sans donner plus de précision.
De son côté, le Conseil national syrien (CNS), qui réunit les principaux mouvements de l'opposition, enregistrait la défection de trois personnalités. Haitham al-Maleh, Kamal al-Labwani et Catherine al-Talli ont annoncé sur leur page Facebook qu'ils claquaient la porte en raison de «divergences» et de «l'inefficacité" du CNS. A Genève, le haut commissaire adjoint aux droits de l'homme, Mme Kyung-wha Kang, a indiqué que des observateurs de l'ONU seraient envoyés cette semaine dans les pays voisins de la Syrie pour recueillir des informations. Les violences ont fait plus de 8 500 morts depuis le 15 mars 2011, selon l'OSDH. Par ailleurs, 30 000 réfugiés ont été enregistrés par le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), qui évoque le chiffre de 200 000 déplacés.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/25294
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 20:44
zapbox a écrit:
Baybars a écrit:
La Turquie armera qui, elle voudra pour les intérêts de la région et pour ces propres intérêts. Bashar tombera.
quel est l interet de la turque de voir bachar tombé ? que gagne la turqui ?
ca resume le cas turquie avec des autre pays arabe
Bashar est un ennemi, son idéologie constitue un point négatif (Baasiste), sa tribu est un point négatif vu d'Ankara, son histoire est négatif (Son père était un soutien actif du Pkk, Apo été hébergé à Damas), ses alliés sont des points négatifs (Iran Chiite, Axe Chiite).
La Turquie gagnera d'avantage avec l'instauration d'une République soeur. Le cas Syrien ressemble à la Turquie. La destruction de l'état Syrien n'est pas une bonne option, à cause des considérations indépendantistes du parti Kurde.
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 21:08
Baybars a écrit:
La Turquie armera qui, elle voudra pour les intérêts de la région et pour ces propres intérêts. Bashar tombera.
C'est la réflexion la plus absurde que tu a écrit dans ce forum. Est ce que tu vas bien?? Par cette phrase tu légitime le fait que la Syrie, l'Iran voir l'Armenie puissent armer le PKK pour leurs propres intérêts. De toute façon, si on regarde bien les choses comme elles sont, Esad est bien trop puissant et trop soutenue sur le plan international pour tomber comme tu dis.
Baybars a écrit:
Bashar est un ennemi, son idéologie constitue un point négatif (Baasiste), sa tribu est un point négatif vu d'Ankara, son histoire est négatif (Son père était un soutien actif du Pkk, Apo été hébergé à Damas), ses alliés sont des points négatifs (Iran Chiite, Axe Chiite).
La Turquie gagnera d'avantage avec l'instauration d'une République soeur. Le cas Syrien ressemble à la Turquie. La destruction de l'état Syrien n'est pas une bonne option, à cause des considérations indépendantistes du parti Kurde.
Effectivement le cas syrien ressemble à celui de la Turquie.
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 21:11
Baybars a écrit:
zapbox a écrit:
Baybars a écrit:
La Turquie armera qui, elle voudra pour les intérêts de la région et pour ces propres intérêts. Bashar tombera.
quel est l interet de la turque de voir bachar tombé ? que gagne la turqui ?
ca resume le cas turquie avec des autre pays arabe
Bashar est un ennemi, son idéologie constitue un point négatif (Baasiste), sa tribu est un point négatif vu d'Ankara, son histoire est négatif (Son père était un soutien actif du Pkk, Apo été hébergé à Damas), ses alliés sont des points négatifs (Iran Chiite, Axe Chiite).
La Turquie gagnera d'avantage avec l'instauration d'une République soeur. Le cas Syrien ressemble à la Turquie. La destruction de l'état Syrien n'est pas une bonne option, à cause des considérations indépendantistes du parti Kurde.
ah ouai c'est des super raison de foutre en l'air un pays !!
ca confirme ce que je pensai
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 21:17
LaikTurkiye a écrit:
Baybars a écrit:
La Turquie armera qui, elle voudra pour les intérêts de la région et pour ces propres intérêts. Bashar tombera.
C'est la réflexion la plus absurde que tu a écrit dans ce forum. Est ce que tu vas bien?? Par cette phrase tu légitime le fait que la Syrie, l'Iran voir l'Armenie puissent armer le PKK pour leurs propres intérêts. De toute façon, si on regarde bien les choses comme elles sont, Esad est bien trop puissant et trop soutenue sur le plan international pour tomber comme tu dis.
Je suis d' accord avec Baybars. Il a précisé pour les intérêts de la région.
Les pays que tu cites abritent et arment déjà le pkk.
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 21:31
Baybars a écrit:
zapbox a écrit:
Baybars a écrit:
La Turquie armera qui, elle voudra pour les intérêts de la région et pour ces propres intérêts. Bashar tombera.
quel est l interet de la turque de voir bachar tombé ? que gagne la turqui ?
ca resume le cas turquie avec des autre pays arabe
Bashar est un ennemi, son idéologie constitue un point négatif (Baasiste), sa tribu est un point négatif vu d'Ankara, son histoire est négatif (Son père était un soutien actif du Pkk, Apo été hébergé à Damas), ses alliés sont des points négatifs (Iran Chiite, Axe Chiite).
La Turquie gagnera d'avantage avec l'instauration d'une République soeur. Le cas Syrien ressemble à la Turquie. La destruction de l'état Syrien n'est pas une bonne option, à cause des considérations indépendantistes du parti Kurde.
voila comme la ici c'est mieu c'est ca la vrai raison de votre intervention, si a chaque fois qu'un regime plai pas on le destabilisse et detruit c'est la fin du monde
la vrai raison est la faut pas se croire un grosse puissance quand on souffre d'impuissance
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 21:32
LaikTurkiye a écrit:
Baybars a écrit:
La Turquie armera qui, elle voudra pour les intérêts de la région et pour ces propres intérêts. Bashar tombera.
C'est la réflexion la plus absurde que tu a écrit dans ce forum. Est ce que tu vas bien?? Par cette phrase tu légitime le fait que la Syrie, l'Iran voir l'Armenie puissent armer le PKK pour leurs propres intérêts. De toute façon, si on regarde bien les choses comme elles sont, Esad est bien trop puissant et trop soutenue sur le plan international pour tomber comme tu dis.
Dans le passé, ces pays ont aidés le Pkk pour leur propres intérêts. On rend la monnaie à la Syrie et aux autres. Bashar tombera, c'est sûr. Les spécialistes donnent jusqu'à la fin de l'année pour la faillite de l'Etat Syrien. Bashar à déjà perdu plus de 20 000 soldats depuis 1 mois, ils ont tout simplement désertés.
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 21:35
zapbox a écrit:
voila comme la ici c'est mieu c'est ca la vrai raison de votre intervention, si a chaque fois qu'un regime plai pas on le destabilisse et detruit c'est la fin du monde
la vrai raison est la faut pas se croire un grosse puissance quand on souffre d'impuissance
C'est la nature, on abat l'ennemi avec les cartes qu'on dispose. Bashar n'a jamais été l'allié de la Turquie. Il est comme son père.
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 21:39
Tskfanatik a écrit:
Je suis d' accord avec Baybars. Il a précisé pour les intérêts de la région.
Qui sont les groupes armées rebelles en Syrie? quelles sont leurs intentions?? trop de questions sans réponses, trop d'incertitudes dans un pays pauvres dans lequel on peut largement redouter un chaos à la libyenne post Kaddafi qui ne sera pas bénéfique pour la région (et surtout pour la Turquie).
Tskfanatik a écrit:
Les pays que tu cites abritent et arment déjà le pkk.
Ils ont le droit de le faire si je suis le raisonnement de Baybars
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 21:43
Baybars a écrit:
zapbox a écrit:
voila comme la ici c'est mieu c'est ca la vrai raison de votre intervention, si a chaque fois qu'un regime plai pas on le destabilisse et detruit c'est la fin du monde
la vrai raison est la faut pas se croire un grosse puissance quand on souffre d'impuissance
C'est la nature, on abat l'ennemi avec les cartes qu'on dispose. Bashar n'a jamais été l'allié de la Turquie. Il est comme son père.
En faite c'est qu'un hypocrite. Il faisait semblant d' être en phase avec notre politique étrangère. Il a eu plusieurs occasions de prouver sa bonne foi.
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 21:45
LaikTurkiye a écrit:
Tskfanatik a écrit:
Je suis d' accord avec Baybars. Il a précisé pour les intérêts de la région.
Qui sont les groupes armées rebelles en Syrie? quelles sont leurs intentions?? trop de questions sans réponses, trop d'incertitudes dans un pays pauvres dans lequel on peut largement redouter un chaos à la libyenne post Kaddafi qui ne sera pas bénéfique pour la région (et surtout pour la Turquie).
Tskfanatik a écrit:
Les pays que tu cites abritent et arment déjà le pkk.
Ils ont le droit de le faire si je suis le raisonnement de Baybars
Pourquoi, regarde tu le monde par un oeil Turc?
Pour toi, et beaucoup de nos compatriotes, les ennemis de la Turquie, ne peuvent pas comploter contre nous, on refuse cette vérité.
Ils arment, et utilise le Pkk, même des pays alliés en Europe ont aidés le Pkk, alors qu'on fait partie de l'Otan comme eux, alors que dire des ennemis de la Turquie?!
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 21:49
Tskfanatik a écrit:
En faite c'est qu'un hypocrite. Il faisait semblant d' être en phase avec notre politique étrangère. Il a eu plusieurs occasions de prouver sa bonne foi.
Il n'a jamais fait confiance à Erdogan et il a eu bien raison. Le régime dictatorial des Assad existe depuis bien longtemps, son cap à toujours été le même. C'est plutôt erdogan l'hyprocrite.
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 21:59
Baybars a écrit:
Pour toi, et beaucoup de nos compatriotes, les ennemis de la Turquie, ne peuvent pas comploter contre nous, on refuse cette vérité.
Je pense que c'est faux ce que tu dis. Les turcs pensent et ont toujours penser aux pays ennemis qui complotent contre le pays. Tu connais l'expression "Türkün türkten baska dostu yoktur."
Le regime Baasiste en Syrie pense aussi comme ça c'est ce que Assad n'arrete pas de dire : "les ennemis de la Syrie complotent contre nous en armant des terroristes"
Baybars a écrit:
Ils arment, et utilise le Pkk, même des pays alliés en Europe ont aidés le Pkk, alors qu'on fait partie de l'Otan comme eux, alors que dire des ennemis de la Turquie?!
Je n'ai pas dit le contraire ! On sait que c'est vrai mais tu légitime en quelques sorte cette mauvaise attitude de certains pays.
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Jeu 15 Mar 2012 - 22:01
LaikTurkiye a écrit:
Tskfanatik a écrit:
En faite c'est qu'un hypocrite. Il faisait semblant d' être en phase avec notre politique étrangère. Il a eu plusieurs occasions de prouver sa bonne foi.
Il n'a jamais fait confiance à Erdogan et il a eu bien raison. Le régime dictatorial des Assad existe depuis bien longtemps, son cap à toujours été le même. C'est plutôt erdogan l'hyprocrite.
Je pense que les relations entre les pays, est direct, hypocrite, selon le vent de l'intérêt tourne vers l'animosité ou l'alliance.