Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Économie marocaine

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeJeu 2 Fév 2012 - 12:51

Rappel du premier message :

LE FISC,CA RAPPORTE:
170 milliards de DH de recettes fiscales en 2011,jamais l etat n a engrangé autant,cela permettera d atténuer grandement le déficit budgetaire,ces recettes ont été realisées malgré le maintien des taux d imposition réstés les memes.
Maintenant ,si l actuel gouvernement combat efficacement la fraude fiscale dans ses divers aspects et qu il réussisse a élargir l assiette fiscale aux unités productives de l informel (dont le nombre avoisine UN MILLION selon le DEPF:département des etudes
et previsions financieres)le budget de l etat encaissera une somme encore plus substantielle.
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Yakuza
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeMar 10 Juil 2012 - 1:38

tout marocain?ca serait revolutionnaire,mais j´en doute helas

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeMar 10 Juil 2012 - 2:33

Fremo a écrit:
Le Saphir est un produit marocain, et la société dit que c'est un produit marocain 100%, par ailleurs, elle fabriquer localement des produits chinois qui sont de très bonne qualité et qui cirucle dans le marché, notamment les clé 3G

Est-ce que le produit sera commercialisé ? là est toute la question . Pour que le produit puisse l’être sur le marché marocain, il faut qu'il respecte les normes "ANRT" (copié collé norme UE).

Et pour cela, l'entreprise devra payer des fortunes à des labos étrangers pour certifier le produit (nous ne disposons pas de labo à ma connaissance à l’échelle nationale capable de certifier des produits de cette nature).
Plusieurs fabriquants internationaux (notamment chinois) n'arrivent pas à pénétrer le marché UE ou les marchés type Maroc à cause de cette nécessité de certification : le coût d'entré ds ce type de marché est élevé.

Auront ils les capacités financières de le faire ? Malheureusement, on peut attendre longtemps pour que l'état aide ce type d'initiative.



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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeMar 10 Juil 2012 - 2:52

Moi aussi j'étais déçu :

Citation :

D’après beaucoup de publications sur le Web en principe avec un grand titre « Saphir le premier Smartphone marocain » qui prétendent qu’il est fabriqué au Maroc , d’après des recherches et des informations communiquées directement par l’entreprise SAPHIR :

1. L’origine du produit : « Est-il fabriqué au Maroc, oui ou non ? » :

Non. Tous propos n’engagent que ses rédacteurs.


Nous l’avions dit et nous ne cessons de le répéter. Le produit est développé, conçu et fabriqué en Chine.

Nous sommes une entreprise marocaine, créée par des marocains, immatriculée au Registre de Commerce Marocain, gérée par des marocains, et employant des marocains. Cette entreprise, SAPHIR, a créé sa propre marque de smartphone. Cette marque est nommée « SAPHIR SMARTPHONE». Le premier produit s’appellera « SAPHIR ASTERIA ». Ce produit est conçu et fabriqué en Chine.

La suite ici http://www.it.ma/mobile/saphir-asteria-un-smartphone-chinomarocain/
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeMar 10 Juil 2012 - 4:08

ils pourrait se fournir chez nemotek pour les camera.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeMar 10 Juil 2012 - 6:28

dragon-style a écrit:
Je me demande quelle est l'importance de la contribution marocaine dans ce produit ?
Si c'est l'entreprise marocaine qui a fait la conception et qui assure la production ce serait une bonne nouvelle.
Si les composant aussi sont de fabrication marocaine, alors la c'est parfait ! Économie marocaine - Page 22 Icon_mrg

De toute façon ça fait plaisir que l'industrie nationale commence à produire des produits de forte valeur ajoutée.

Meme le BB et le IPhone n'ont pas de composante 100% USA.Si ce smartphone est une production marocaine alors bravo il faut commencer qq part. Great job!!!!
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeMar 10 Juil 2012 - 18:28

Citation :
Air France confie ses avions au Maroc

Plombée par une perte nette de 809 millions d'euros en 2011, Air France cherche à faire des économies. Et selon une information relayée par Jeune Afrique, la compagnie aérienne française, pour réduire ses coûts d'exploitation, se penche notamment sur la maintenance de ses appareils, actuellement confiée à sa filiale Air France Industries (AFI).

Parmi les actions envisagées dans le cadre du plan Transform 2015, ajoute la même source qui cite la direction d'AFI, il est prévu de confier progressivement le grand entretien des appareils Airbus (effectué actuellement à Toulouse) à un prestataire extérieur. Basée à Casablanca, Aerotechnic Industries, filiale commune d'AFI et de Royal Air Maroc (RAM), fait figure de favorite, indique Jeune Afrique. Spécialisée dans la maintenance des Airbus A320, elle se trouve à proximité des lignes africaines et européennes d'Air France (Aigle Azur est par exemple l'un de ses clients). Aerotechnic Industries peut réaliser une centaine de ‘grandes visites’ d'avion chaque année. Si cette décision était prise, en concertation avec la RAM, elle confirmerait la belle santé de l'industrie aéronautique de Casablanca, où débute la construction de l'usine du canadien Bombardier. A suivre !

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeMer 11 Juil 2012 - 16:08

Et devinez quoi, Benki et son gouvernement de "je sers à rien" ne bougera même pas le petit doigt clown


Citation :
Maroc Telecom veut réduire ses effectifs

Maroc Telecom, filiale de Vivendi et premier opérateur du marché marocain, a lancé un plan de départs volontaires dans le but de réduire ses effectifs d'au moins 11% pour tenter d'améliorer ses marges, a-t-on appris mercredi de deux sources proches de l'entreprise.

Des analystes estiment que ce projet pourrait générer des économies d'au moins 300 millions de dirhams (27 millions d'euros) sur la base de 1.500 à 2.000 départs pour un effectif total de 13.700 personnes.

"Le projet concernera majoritairement les activités au Maroc et il vise principalement à convaincre des salariés proches de la retraite de partir", a dit l'une des deux sources.
Maroc Telecom n'était pas disponible dans l'immédiat pour commenter ces informations.

Vivendi, qui détient 53% du capital de l'opérateur marocain, a lui-même annoncé au tout début du mois un plan de départs volontaires dans sa filiale française de télécommunications SFR.

"Maroc Telecom met en oeuvre une stratégie plus large de Vivendi pour réduire ses coûts. Le marché marocain des télécoms est en train d'arriver à maturité, donc les coûts d'exploitation doivent être réduits pour protéger les intérêts des actionnaires", a commenté un analyste de Casablanca. ( Comprendre, on doit presser l'orange pour qu'elle rapport encore plus de jus Mad )

"Les salaires sont de loin le plus gros poste de dépenses de Maroc Telecom et le plan de réduction des effectifs devrait permettre à Maroc Telecom de maintenir sa marge nette à 40%", a-t-il ajouté.

Le bénéfice net de Maroc Telecom a chuté de 15% en 2011, à 8,1 milliards de dirhams, pour un chiffre d'affaires de 30,8 milliards, en repli de 2,5%.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/07/11/97002-20120711FILWWW00419-maroc-telecom-veut-reduire-ses-effectifs.php

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Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeMer 11 Juil 2012 - 20:43

Citation :
Maroc : S2M signe en Éthiopie

L'entreprise de monétique marocaine S2M vient de décrocher un contrat de 6,3 millions d'euros en Éthiopie avec la Commercial Bank of Ethiopia pour déployer les cartes Visa.

Mis à jour le 10/07/12 à 13hGMT. Dans un communiqué reçu le 10 juillet, S2M confirme la transaction dont nous nous faisions l'écho début juin.

Né en 1999, le spécialiste marocain de la sécurisation des transactions électroniques est en train d’asseoir son développement en Afrique subsaharienne. Alors qu’il a finalisé en mars 2012 la mise en service d’une plateforme multiservice pour la Banque commerciale du Congo en RD Congo, il vient de remporter un contrat de 70 millions de dirhams (6,3 millions d’euros) auprès de la Commercial Bank of Ethiopia (CBE), première banque d’Éthiopie avec plus de 500 branches et un total bilan de 86,5 milliards de Birr (3, 9 milliards d’euros).

Deuxième phase du plan monétique

Le groupe marocain avait déjà mis au point une solution de paiement électronique pour l’établissement bancaire éthiopien en avril 2009. Il s’agissait à l’époque de déployer les cartes Visa dans le pays d’Afrique de l’est, une opération à 4,5 millions de dollars (3,4 millions d'euros) pour M2M. Le contrat signé cette semaine représente la deuxième phase du plan monétique de la CBE. Selon M2M, cette nouvelle phase vise à renforcer l'infrastructure monétique de la banque et à ouvrir son réseau de 526 agences au self-service bancaire : paiement de factures, rechargement de comptes prépayés, transfert d'argent, etc.

Basée et cotée à Casablanca, la société marocaine est présente dans 35 pays et a réalisé un chiffre d’affaires de 83,5 millions de dirhams (7,5 millions d’euros) en 2011. L’Éthiopie constitue pour l’instant son unique implantation en Afrique de l’est.

Jeune Afrique
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeSam 14 Juil 2012 - 18:25

Citation :
La zone franche de Tanger, sixième meilleure zone de l'avenir pour l'année 2012-13 (FDI Magazine)

Londres, 14 juil.2012 (MAP)- La zone franche Tanger a été classée sixième meilleure zone de l'avenir pour l'année 2012-13, selon le classement mondial publié par le prestigieux FDI (Foreign Direct Investment) magazine, relevant du groupe Financial Times, dans son dernier numéro.

Le classement est mené par la zone franche de l'aéroport de Dubaï, suivie du Dubaï Financial Center, de la zone de Shanghai Waigaoqiao, de la zone malaisienne d'Iskandar et de la zone émiratie de Dubiotech.

Par ailleurs, la zone de Tanger vient en première position du classement des meilleures zones franches portuaires, devançant la zone franche Ventspils de Lettonie.

La zone marocaine est également classée deuxième meilleure zone aéroportuaire, talonnant la zone franche de Dubaï (première) et devançant Clark Freeport Zone (Philippines) et le Freeport des Iles Maurice.



Il s'agit d'une nouvelle consécration internationale pour les réalisations économiques du Maroc, en particulier le projet structurant du Port Tanger Med qui s'impose désormais comme l'une des plus importantes infrastructures portuaires sur l'échiquier international.

Créée en 1999, la zone franche de Tanger est le plus important pôle d'activités de la région abritant près de 500 entreprises créées par des investissements étrangers en provenance de l'Union Européenne, des Etats-Unis et du Moyen-Orient.

Gérée par la société TFZ, qui fait partie du groupe TMSA, la zone de Tanger offre des avantages fiscaux très attractifs et bénéficie d'une situation géographique très favorable.

Outre ses avantages avérés en matière d'infrastructure, d'attractivité et d'accessibilité, la zone franche de Tanger est confortée par le climat de stabilité politique et économique qui caractérise le Maroc, a dit John Worthington, de la compagnie IBT Partners, membre du jury de FDI Magazine, soulignant que ces avantages font de la zone franche de Tanger "une destination hautement prisée".

"Il est important de rappeler que la zone franche de Tanger a réalisé une augmentation impressionnante de l'ordre de 20.000 postes d'emploi créés durant les dernières années", a-t-il dit.

Le classement de FDI Magazine se base sur plusieurs critères dont la taille des zones franches, le nombre de postes d'emploi générés, le nombre de compagnies installées, les incitations offertes, les infrastructures portuaires et aéroportuaires, l'accessibilité, l'efficacité du réseau du transport, l'attractivité et les stratégies mises en place pour drainer de nouvelles compagnies.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeMar 17 Juil 2012 - 17:22

Citation :
UPDATE 1-Morocco begins 4G licence process

(Reuters) - Morocco's telecoms watchdog started preparations for its planned auction of at least one 4G licence by the end of the year, launching a tender on Tuesday to select an adviser for the process.

The Telecommunications Regulatory National Agency (ANRT) set an August 23 deadline for the submission of bids as Morocco continues its 10-year plan to provide high-speed Internet access for the whole population.

The selected adviser will help ANRT to set the terms and conditions of 4G licensing and to organise deployment of the technology. It will also assist in the decision on how many licences will be up for grabs in the tender, set for the fourth quarter.

ANRT officials told Reuters in May that it planned to award the licences at the start of 2013 and expects they will be operational by the end of that year at the earliest.

Morocco's telecommunications market is dominated by Vivendi's Maroc Telecom, France Telecom affiliate Medi Telecom, and Wana, owned by a holding company controlled by the Moroccan monarchy and Kuwait's Zain .

While mobile penetration hovers around 110 percent of Morocco's 33 million population, there were only 3.2 million subscribers to the Internet by the end of 2011, up 70 percent from the previous year. (Reporting By Souhail Karam; Editing by David Goodman)
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeMer 18 Juil 2012 - 0:05

Citation :
Italy-Morocco: Confindustria launches challenge for 2013

(ANSAmed) - ROME, JULY 17 - Italian business association Confindustria wants to boost economic and commercial relations between Italy and Morocco and increase the number of small and medium-sized Italian companies in the Kingdom ahead of 2013, the year of the partnership between the two Mediterranean countries, the president of the association's international committee, Paolo Zegna, told a conference in Rome today.

Morocco aims to attract investments thanks to a stable political situation, a GDP growth which went up 5 percent in 2011, an inflation worth only 0.9 percent, an 8.9 percent decrease in unemployment and a 29.5 percent growth in direct foreign investments in the past year.

''There are today some 300 Italian companies in Morocco while Italy is the country's third commercial partner with exchanges worth 2 billion euros in 2011'', Zegna said. ''Confindustria means to renew its efforts by launching a challenge to Moroccan institutions to make the cooperation between our two countries more prosperous and mostly help small and medium companies by organizing throughout 2013 new missions of entrepreneurs and by hosting them in Italy''.

Morocco is aiming to develop all its economic sectors - electronics, aerospace, the automotive business along with tourism, logistics, agriculture, fishing, construction and trade.

''The plan launched by the government with a budget of 15 billion dollars aims to cover by 2020 some 40 percent of the Kingdom's energy needs through renewable sources', said Adil Chikhi, director of the development department of the Morocco Investment Development Agency, who presented to the 160 entrepreneurs and representatives of Italian institutions at the conference the agency's new representative office in Rome.

The office, he said, will help the Rabat headquarters 'have a direct relationship with the Italian entrepreneurs who want to invest in Morocco, aiding them throughout different phases'.

Morocco's Minister of Industry, Trade and New Technologies, Abdelkhader Amara said ''Morocco is going through an economic renaissance and our relations are very solid''. ''We have started a number of 'road maps' in all sectors to encourage investors'', he also said.

Among the entrepreneurs at the conference, Giuseppe De Beni of Italcementi asked for the support of Moroccan authorities in guaranteeing ''prompt and fast responses'' to future investors and companies already operating in the country. (ANSAmed)

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeMer 18 Juil 2012 - 10:45


Citation :
Nouvelles technologies
RMC, la tablette "made in Morocco" .[/b]
Mercredi, 18 Juillet 2012 09:47 Par Mehdi Michbal, à Casablanca .. | |
Mohammed Chakib Rifi, patron de DataPlus, a pris le marché de vitessse en lançant des tablettes numériques avant le smartphone.
DataPlus commercialise sur le marché marocain les premières tablettes tactiles fabriquées au Maroc, sous la marque RMC. En un mois, 700 ont été écoulées.

C'est une première dans le royaume chérifien : le fabricant marocain d’ordinateurs DataPlus vient de mettre sur le marché les premières tablettes tactiles « made in morocco » sous la marque [b]RMC
. Assemblées dans son usine de Bouskoura (à quelques kilomètres de Casablanca) à partir de composants importés essentiellement de Corée du Sud, ces ardoises numériques sont commercialisées depuis début juin dans les grandes surfaces du pays (Carrefour et Metro notamment) et auprès du réseau de distributeurs de DataPlus. Equipée du système d’exploitation Android, la tablette RMC présente toutes les fonctionnalités d’usage et n’a rien à envier aux célèbres marques américaines et asiatiques. Son prix reste également abordable : à 3490 dirhams (environ 300 euros), « elle demeure la moins chère de sa catégorie et donc très accessible pour les consommateurs de produits Hi Tech », souligne Mohammed Chakib Rifi, patron de l'entreprise. La preuve par les chiffres : « en un mois, nous avons écoulé plus de 700 unités sur le marché, sans communication, ni publicité. C’est très rassurant », se félicite celui qu’on surnomme parfois au Maroc le « Steve Jobs de Bouskoura ».

Après le Maroc, l'international?
Le patron de la firme ne compte pas s’arrêter là. Et veut aller à la conquête de l’Afrique, du Moyen Orient et de l’Europe…comme pour ses PC Olivetti qui trouvent désormais preneur au Sénégal, au Mali, en Côte d’Ivoire, au Koweit, aux Emirats Arabes Unis et même en France. « Nos représentants à l’international sont en prospection pour trouver des débouchés au produit sur les marchés ciblés », explique Mohammed Chakib Rifi. Seule contrainte : « la commercialisation des tablettes suppose l’appui d’opérateurs télécoms locaux. Le déploiement du produit à l’international risque donc de prendre un peu de temps», poursuit le chef d'entreprise. Un développement qui pourra, au passage, faciliter le développement à l’international de la future gamme de produits Data Plus : le très attendu smartphone low cost fabriqué au Maroc, dont les premières unités sortiront de la future usine de l’entreprise en 2013.

Jeune Afrique

Superbe entreprise qui assemble des ordinateur Olivetti et maintenant des tablette numérique en attendant les smartphone

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeLun 23 Juil 2012 - 17:36

RMC, la tablette "made in Morocco"

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dans l'ensemble elle est pas mal, sauf au niveau de la police des textes au dos de l'appareil, du blanc en gras, c'est pas joli du tout Neutral

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"Do you believe a man can change his destiny?"
https://www.youtube.com/watch?v=XogzGNXpRoM
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeLun 23 Juil 2012 - 18:27

J'ai cherché partout, mais aucun moyen de se la proccurer en France.
domage Neutral

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L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.

feu Hassan II.

https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeLun 23 Juil 2012 - 18:29

BOUBOU a écrit:
J'ai cherché partout, mais aucun moyen de se la proccurer en France.
domage Neutral
faut attendre encore un peu justement ils ont dit que ça prendrai du temps
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeJeu 26 Juil 2012 - 16:38

Des Changements en vue pour le Port de Casablanca

Citation :
La restructuration du port historique de Casablanca avec l’aménagement du môle Tarik pour la croisière (en complément d’un quai croisière le long de la digue qui pourra accueillir les plus grands navires jusqu’à 350 m alors que le terminal croisière Tarik sera limité à des navires de 250-300 m, ce qui représente actuellement le cœur de la flotte de croisière mondiale) et le maintien nécessaire du trafic céréalier constituent une autre composante majeure de la stratégie portuaire sur Casablanca. La réparation navale industrielle, aujourd’hui positionnée dans les bassins historiques du port de Casablanca, face au centre-ville et à la médina, sera relocalisée en un autre lieu. Plusieurs solutions peuvent être envisagées, qui devront être validées dans le cadre d’une politique spécifique pour cette activité. Celle qui permettrait un redéveloppement rapide de l’activité serait le maintien sur Casablanca, mais sur une autre zone du port (adossée au Terminal Est) ou celle d’un déplacement sur un autre port avec plusieurs options possibles (Kénitra Atlantique, Jorf Lasfar extension extérieure).

Publié le : 25 Juillet 2012 - Abdelhakim Hamdane, LE MATIN

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeVen 27 Juil 2012 - 13:42

J'ai hésité entre poster l'info ici ou actualité française :

Citation :

Querelle au PS sur le départ au Maroc d'un centre d'appels

PARIS (Reuters) - La décision de la région Ile-de-France, dirigée par le Parti socialiste, de choisir un centre d'appels téléphonique au Maroc pour remplacer une société opérant en France a suscité vendredi une protestation du gouvernement et une réaction de François Hollande.

Tout en rejetant la "surenchère protectionniste", le chef de l'Etat a estimé à propos de cette affaire que tout devait être fait pour favoriser l'emploi en France.

"Je demande à tous les responsables publics d'être très attentifs, chaque fois qu'il est possible, en fonction des règles (...) qu'il y ait un choix qui puisse être favorable au travail en France", a-t-il dit à la presse en marge d'un déplacement dans les Yvelines.

Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg est allé plus loin en demandant au président de la région, Jean-Paul Huchon, de revoir la décision.

Prise par une commission d'appels d'offres le 11 juillet et entérinée par le Syndicat des transports d'Ile-de-France, elle vise un centre d'appels destiné à informer chômeurs et titulaires des minima sociaux sur leurs droits aux transports.

"J'ai dit à monsieur Jean-Paul Huchon, qui est le président de la région, qu'il était utile de reconsidérer la décision, en remettant l'appel d'offres sur le métier. Nous nous battons pour relocaliser des emplois, ce n'est pas pour accepter qu'on les délocalise", a dit Arnaud Montebourg sur Europe 1.

Jean-Paul Huchon, président de la région depuis 1998, a répondu que l'appel d'offres avait été passé dans les formes légales imposées au plan européen, qui interdisent selon lui de faire de la localisation des emplois un critère de choix.

"Donc on ne peut pas en termes juridiques, en termes de marchés, passer par un autre système. C'est le code des marchés, c'est la loi, je n'y peux rien", a-t-il dit sur France Bleu.

Il explique avoir écrit à Arnaud Montebourg pour lui demander de modifier la loi et changer le code des marchés publics sur ce point.

L'ex-ministre UMP et élue régionale Valérie Pécresse a dit que l'UMP avait voté contre cette décision et a estimé que la gauche était prise en flagrant délit de contradiction.

Il est possible, dit-elle, d'introduire dans l'appel d'offres des "critères sociaux suffisamment précis et exigeants pour privilégier les emplois localisés sur notre territoire".

Le groupe UMP souhaite donc que le conseil régional revienne sur sa décision concernant ce marché.

LE "BATTU" DÉLOCALISE AUSSI

Le prestataire choisi au Maroc est un groupement d'entreprises à direction française, explique-t-on dans les services de Jean-Paul Huchon.

La société qui se verrait ainsi retirer le marché, Webhelp, parle de la suppression possible de 80 emplois à Fontenay-le-Comte (Vendée) et Saint-Avold (Moselle). Elle évoque un coût de 28 euros de l'heure en France pour un centre d'appels contre 14 au Maroc.

Sur son site internet, elle présente des services de télémarketing, service client, recouvrement, pouvant être dispensés par des centres d'appels situés en France mais aussi au Maroc, en Algérie et en Roumanie.

L'emploi dans les centres d'appels téléphoniques fait l'objet de discussions entre les pouvoirs publics et les entreprises, France Télécom jugeant par exemple possible de rapatrier ses centres à condition de pouvoir les faire fonctionner 24 heures sur 24.

Le gouvernement présentera à la rentrée des mesures de soutien aux opérateurs pour éviter les suppressions d'emplois dans le secteur et relancer l'investissement.

Le conflit intervient alors que le gouvernement est confronté à une vague de plans de suppressions d'emplois, qui ont contribué à amener le chômage français à son plus haut niveau historique depuis août 1999.

Dans le débat engagé sur les 8.000 suppressions de postes annoncés par PSA, le patronat met en avant ce qu'il voit comme un problème de "compétitivité" en France, une notion qui recouvre essentiellement le coût du travail.

Le gouvernement et le président Hollande réfutent à ce stade cette analyse, soulignant que certaines sociétés étrangères prospèrent en France avec les coûts en question, liés notamment au financement de la Sécurité sociale.

Un rapport a néanmoins été commandé à l'industriel Louis Gallois pour la rentrée. Il est possible qu'une hausse de la Contribution sociale généralisée (CSG) - un impôt prélevé en pourcentage sur tous les revenus - envisagée par Matignon, compense en partie une baisse des charges patronales.

Thierry Lévêque, Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse

http://fr.news.yahoo.com/querelle-au-ps-sur-le-d%C3%A9part-au-maroc-104222467--business.html

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeVen 27 Juil 2012 - 14:04

Peut etre un modèle dont on devrais s'inspirer...

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Arrêtons de copier la France : ce que j'ai vu en Amérique latine

L'enseignement privé professionnel et supérieur ne doit plus être considéré comme un secteur social, remplissant une fonction subsidiaire à celle de l'Etat. Il doit être érigé en véritable secteur économique, avec sa logique industrielle, sa création d’emplois, sa formation de ressources humaines, sa stratégie de mise à niveau technique et son taux d’activité à l'export.


Il est de plus en plus établi aujourd’hui que les Etats ne parviendront plus à assurer, seuls, l’offre éducative, particulièrement dans les pays où la demande en compétences est grande. La conséquence directe en est que le secteur privé doit combler le déficit accusé par le système de formation publique, au plan quantitatif, par défaut de budgets suffisants (mais pourtant très importants), au plan qualitatif, pour des raisons d’inefficacité d’utilisation de ces budgets. Pour ce faire, le secteur privé professionnel et supérieur ne doit plus être considéré comme un secteur social, remplissant une fonction subsidiaire à celle de l’Etat, qui consiste en l’éducation et l’habilitation à un emploi. Il doit être érigé en véritable secteur économique, positionné en amont de la chaîne macro-économique de production de valeur, avec sa logique économique, sa création d’emplois, sa formation de ses propres ressources humaines, sa stratégie de mise à niveau technique et son taux d’activité à l’export. Bref, une vraie insertion dans le fameux tableau des échanges industriels de la Comptabilité nationale.

Le Chili : une machine de guerre contre le chômage

Ces recommandations sont inspirées du système chilien de l’enseignement professionnel et supérieur, que j’ai pu examiner lors d’une mission d’exploration organisée par la SFI-Banque Mondiale en Amérique latine, dans le cadre de l’initiative Education for Employment de la Banque Mondiale, visant à encourager l’inspiration des modèles de pays du Sud. Elle a regroupé une dizaine d’opérateurs et consultants en éducation, de financiers, et d’employeurs du monde arabe, dont le Maroc, que j’ai eu l’honneur de représenter.

La structure économique du Chili est plus proche du Maroc que celle du Brésil ou de la Colombie. Cependant, et grâce à un développement basé sur la formation des ressources humaines, le PIB/habitant est de 16 000 dollars américains, contre 5 000. Malgré cela, la classe pauvre est relativement importante. Aussi, ne peut-on pas dire que l’essor du secteur de l’enseignement est redevable au boom économique. On ne peut non plus dire que la domination des classes à revenu faible ait constitué une entrave au secteur privé.

Sur une population de 17 millions, le Chili affiche des taux de scolarisation élevés (63% de la tranche d’âge du préscolaire, 97% du scolaire et 92% du secondaire). Le taux d’inscription dans l’éducation post-Bac est de 23% contre 15% pour le Maroc, et le Chili met fortement l’accent sur les formations dites VET, qui se composent, au sein des mêmes établissements, de formations techniques (Bac+2) et de formations professionnelles (Bac+4) tout à fait assimilables à nos licences professionnelles, voire au-delà. Dans ces niveaux de formation, le privé représente 57% de l’effectif, alors qu’il représente 70% dans l’enseignement universitaire. Bien qu’il soit payant, le secteur VET s’adresse à 57% aux plus bas quintiles de la population chilienne, contre 34% pour le niveau universitaire. Sur le plan du mode d’administration, le Chili est connu pour être un pays où les autorités procèdent davantage par la régulation que par l’administration du secteur. Les opérateurs disposent d’une liberté totale de créer des établissements privés qui, après 3 ou 5 ans de visites d’évaluation, obtiennent le statut autonome de pouvoir créer leurs programmes académiques. Après une année d’autonomie réussie, l’établissement est totalement accrédité par l’Etat et peut préparer à toutes les formations, y compris la médecine et les métiers du droit. Une autre particularité de taille est que dans l’enseignement supérieur, seul le statut de fondation à but non lucratif est autorisé. L’Université Los Andes à Santiago est à vocation catholique et assure des formations d’excellence en ingénierie, business, médecine et droit. Installée en 1989 sur un campus de 62 hectares, elle regroupe 7 000 étudiants, offre 80 programmes et emploie plus de 1 500 personnes. Les frais de scolarité étant élevés, avoisinant les 9 000 dollars, l’institution offre des bourses à hauteur de 28% des inscrits et attire des étudiants sélectionnés de l’ensemble du continent.

Dans le secteur professionnel, de bons établissements privés sont même devenus producteurs de normes académiques pour l’ensemble du secteur national, et ce, grâce à une profonde co-construction des programmes avec l’industrie et les opérateurs économiques. Ceux d’entre eux que nous avons rencontrés à l’établissement de formation Duoc UC étaient tout aussi imprégnés des programmes que les responsables académiques eux-mêmes. Duoc est un établissement leader à but non lucratif basé à Santiago, filiale de l’Université catholique pontificale du Chili, elle-même sponsorisée par l’Eglise. Mais l’établissement a été créé par une association de lauréats, puis il a grandi grâce à un marché dynamique, appuyé par la pertinence de son Business Model et le levier des financements extérieurs. Il combine la formation technique Bac+2 à la formation professionnelle Bac+4, et a atteint l’effectif de 71 500 étudiants en 2012. L’objectif de 2015 est de 100 000 étudiants. Le chiffre d’affaires réalisé atteint 192 millions dollars en 2011, sur la base de frais de scolarité annuels de 2 800 dollars. Un projet qui rapporte 14% de retour sur investissement, mais sans distribution de dividendes.

Le Business Model cible les classes moyennes et pauvres, et permet d’élargir l’assiette de recrutement. La proportion d’étudiants en cours du soir est importante, et contribue à améliorer la solvabilité et l’extension de l’effectif. Duoc représente ainsi à lui seul 20% du marché national, et plus de 33% du privé. Pour illustrer sa parfaite et fluide imbrication au mécanisme du marché, Duoc n’effectue aucune sélection ni orientation forcée à l’entrée, et à la sortie, le taux d’insertion professionnelle annoncé est de 90% au terme de 6 mois, avec des salaires étalés entre 1 150 et 2 450 dollars, pour certaines spécialités telles que l’IT, le commerce extérieur, la communication ou le génie électrique. Un retour sur investissement excellent pour l’étudiant, et qui encourage abondamment le recours à l’emprunt.

L’effet de levier du financement

Un facteur-clé du succès est le mode de financement de cette véritable machine de guerre au chômage. A l’origine, une condition sine qua none est celle de la culture du Tuition Based Education, l’enseignement payant. Dès qu’il s’agit d’une formation conduisant à un métier et un salaire, cela est considéré comme un investissement, qu’il est possible de rentabiliser, et quel que soit le niveau de revenu des populations. Pour soutenir les couches pauvres, au Brésil l’Etat va jusqu’à supporter les frais de scolarité des étudiants admis dans le privé et justifiant de leur situation sociale. Le mécanisme consiste en une déduction systématique des impôts et taxes dus par l’établissement. Au-delà de ces bourses publiques, les universités et écoles offrent également des bourses sur critères croisés (mérite/besoin). Mais la source de financement la plus importante reste le prêt aux étudiants, véritable logistique de guerre. Ideal Invest, structure brésilienne leader, s’est spécialisé dans un mécanisme ingénieux d’intermédiation. Il consiste en l’origination de prêts étudiants de court terme, revolving et cumulatifs, à travers un réseau de commerciaux, et dont le partenariat avec les banques consiste en l’utilisation de leur réseau d’agences pour parachever les contrats, et en la mobilisation de fonds par le biais de bons et obligations, garanties soit par l’Etat, soit par la SFI. Cette dernière s’est engagée par la garantie d’un prêt à hauteur de 7,5 millions de dollars au profit d’Ideal, qui a mobilisé au total 65 millions de dollars depuis sa création en 2011. De leur côté, les banques, dont l’aversion au prêt étudiants et à la gestion de petits comptes est connue, trouvent tout à fait leur intérêt dans ce mécanisme innovant. Enfin, le mécanisme est complété par une régulation des taux d’intérêt, qui bénéficient d’une subvention de l’Etat, pour atteindre des planchers de 6%, contre 10 à 12% sur le marché. Une négociation est menée au Chili pour atteindre 2%. Pour leur part, les universités font des offres de couverture totale des charges de crédit en fonction des places disponibles, afin d’améliorer leurs taux de remplissage.

Le Maroc gagnerait considérablement à s’inspirer des modèles du Sud, plutôt qu’à dupliquer des schémas européens, et notamment français, inadaptés au contexte socio-économique et aux possibilités financières de l’Etat.

Abderrahmane Lahlou. La Vie éco
www.lavieeco.com

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeVen 27 Juil 2012 - 20:25

Avis aux gens de Taza...

Citation :
Marjane ouvre à Taza
27 juillet 2012

C’est ce vendredi 27 juillet, que le supermarché Marjane ouvre ses portes à Taza. Ainsi, la 29e unité du Holding Marjane est située à proximité de la gare ferroviaire. Elle dispose d’une surface de vente de près de 7.000 m2, d’un centre commercial, de boutiques, de moyennes surfaces spécialisées en plus d’un parking. En termes d’emplois, Marjane Taza a permis, dans cette première phase, la création de 260 postes.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeVen 27 Juil 2012 - 20:27

Enfin

Citation :
RAM reprend son envol


Un résultat d’exploitation de 836 millions de DH en 2012, le meilleur sur les 10 dernières années
La compagnie n’aura plus besoin de fonds pour 2013 et 2014
Externalisation de plusieurs services en vue


Royal Air Maroc commence enfin à recouvrer sa santé financière. Le plan de sauvetage enclenché depuis 2010 par la compagnie semble porter ses premiers fruits. RAM serait même en avance d’au moins un an sur les objectifs du contrat-programme signé avec l’Etat en septembre dernier. D’après le premier bilan d’étape qui devait être présenté hier par Driss Benhima à la commission des Finances (reportée à une date ultérieure), cette année la compagnie aérienne devrait réaliser un résultat d’exploitation de plus de 836 millions de DH, soit la meilleure performance sur les dix années passées. Mieux encore, RAM pourrait bien se passer des financements prévus pour 2013 et 2014 (près de 1,2 milliard de DH), via la Bourse ou grâce à un nouveau partenaire stratégique. Jusqu’à fin juin dernier, des économies d’environ 600 millions de DH ont pu être réalisées.
Le dernier résultat positif de RAM remonte à 2009, avec moins de 200 millions de DH. Malmenée par la concurrence des low cost, la crise économique, l’alourdissement de la facture énergétique et le printemps arabe, elle a réalisé ses pires scores en 2010 et 2011, avec des déficits allant jusqu’à près de 500 millions de DH.
Au premier semestre 2012, le résultat d’exploitation est passé à quelque -56 millions de DH, contre -943 millions à fin juin 2011, soit un bond de plus de 887 millions de DH sur un an. D’ailleurs, Driss Benhima ne rate pas une occasion pour rappeler que les résultats auraient pu être moins catastrophiques en 2011 si le contrat programme avait été signé plus tôt! Sur l’objectif de 1 milliard de DH d’économies ciblé par an, la compagnie est bien avancée. «Cet objectif est désormais atteint, il sera même dépassé cette année», précise le management. Au terme du premier semestre 2012, les charges d’exploitation ont reculé de 10,8%, avec une amélioration de 929 millions de DH par rapport la même période en 2011.
RAM a commencé son plan de sauvetage dès 2010, avec la baisse continue des charges, le gel des salaires, le report du dialogue social, l’arrêt de l’activité de Atlas Blue et la compression du nombre de directions (passées de 23 à 11). Dès la signature du contrat-programme, et l’augmentation de capital de 1,6 milliard de DH, la compagnie a poursuivi ses efforts de rationalisation des dépenses. Elle a également mis en place un plan de départs volontaires qui a largement dépassé ses objectifs (1.730 départs contre 1560), entamé le recentrage de son activité sur ses métiers de base (cession de Matis et Atlas Hospitality Access) et entrepris la conception d’un plan de développement qui sera de mise dès 2014. En parallèle, une vingtaine de lignes non rentables ont été supprimées, et une dizaine d’avions d’ancienne génération ont été retirés. Ils sont en cours de cession.
Actuellement, la compagnie est en train d’étudier son développement stratégique à l’horizon 2025, ainsi que la possibilité d’une nouvelle ouverture de capital, même si l’opération n’est pas vraiment nécessaire sur le plan financier. RAM compte, en outre, externaliser la gestion de plusieurs de ses services, tels que le handling, le catering, la formation et la manutention, à travers le développement de nouveaux partenariats. Des négociations sont par exemple en cours pour la cession d’une importante part de Atlas Catering (jusqu’à 49%, www.leconomiste.com). Côté manutention, un partenariat a été développé avec Air France Industries. En matière de formation, celle des mécaniciens a été transmise à l’Ofppt. Une étude est en cours avec le ministère du Transport pour placer la formation des pilotes de ligne dans le giron de l’Etat. La compagnie se penche aussi sur ses actifs immobiliers, une cellule a été créée en vue de rationaliser leur gestion.
RAM est bel et bien sortie de la zone de turbulences, mais elle n’est pas pour autant à l’abri de nouvelles complications. Aujourd’hui, la compagnie lorgne le coup de pouce promis par l’Etat et qui tarde à se concrétiser. En clair, le subventionnement des lignes domestiques par les collectivités locales, le soutien des prix pour le pèlerinage et la restitution de la TVA.

Concurrence fatale

La conjoncture est bien sûr pour beaucoup dans les déboires financiers de la RAM, mais les low cost ont accéléré sa dégringolade. A cause de la concurrence de ces compagnies à faible coût, la pression sur les prix s’est accentuée et la recette moyenne par passager n’a cessé de baisser. Entre fin 2008 et fin 2009, la chute a été de 13,5%. Sur la même période, les low cost ont augmenté de 32% leur trafic international à Casablanca, contre 4% seulement pour RAM.



Ahlam NAZIH

http://www.leconomiste.com/article/897049-ram-reprend-son-envol
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeDim 29 Juil 2012 - 17:56

Citation :
Un nouveau prête octroyé au Maroc de 300 millions USD par la Banque mondiale

La Banque Mondiale (BM) a octroyé au Maroc un prêt de 300 millions de dollars (environ 2,68 milliards DH) pour le financement du projet d'appui à la seconde phase de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH).


Ce prêt a été accordé conformément à l'accord de prêt-programme axé sur les résultats, signé vendredi à Rabat par le ministre de l'Economie et des finances et le directeur du département Maghreb au bureau régional Moyen Orient de la Banque mondiale, Simon Gray.

La seconde phase de l'INDH (2011-2015) s'inscrit dans la continuité de la première phase de cette initiative lancée en 2005 et se fixe cinq programmes prioritaires, à savoir la lutte contre la pauvreté en milieu rural, contre l'exclusion sociale en milieu urbain et contre la précarité, le programme transversal et le programme de mise à niveau territoriale.
D'autres accords de prêt et d'un don ont été également signés lors de cette cérémonie tenue en présence de plusieurs membres du gouvernement et de la gouverneur, coordinatrice nationale de l'INDH.

Il s'agit d'un prêt de politique de développement pour les compétences et l'emploi d'un montant de 100 millions USD qui a pour objectif d'appuyer le processus de réforme visant à améliorer les compétences, la productivité et la qualité de l'emploi.

L'institution de Bretton Woods a accordé également au Maroc un prêt d'investissement de 15,8 millions USD destiné au financement du projet de renforcement de la performance judiciaire au service du citoyen (Mahkamati). Ce projet vise à renforcer la capacité du secteur de la justice pour fournir des services efficaces, transparents et dans les délais aux citoyens et aux entreprises.

Un prêt de 50 millions USD a été dédié au financement du projet de développement de micros, petites et moyennes entreprises (MPME) qui vise à appuyer la fourniture par la Caisse Centrale de Garantie de garanties partielles de crédit aux institutions participantes afin d'atténuer les risques de crédit de leurs prêts aux MPME.

L'institution financière a accordé au Royaume un don du Fonds pour l'environnement mondial d'un montant de 5,18 millions USD relatif au projet de gestion intégrée des zones côtières (GIZC) dont l'objectif est de renforcer la protection de la biodiversité des zones écologiquement sensibles dans la côte méditerranéenne orientale du pays.
S'exprimant à cette occasion, M. Nizar Baraka a souligné l'excellence et l'exemplarité des relations de coopération liant le Maroc et la BM qui appuie les politiques gouvernementales de développement.

Source: MAP
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 21:10

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeJeu 2 Aoû 2012 - 0:28

Maroc : tout n'est pas si noir

Citation :

Il y a une hypersensibilité du Maroc à la pluie. De ce don d'Allah dépendent encore les conditions de vie de 43 % de la population habitant les zones agricoles, qui assurent 15 % de la richesse du royaume. Que les averses fassent défaut et tout le monde voit les vaches maigres de retour.

C'est le cas cette année, où le déficit pluviométrique serait de plus de 50 %. Caprices de la météo qui sont pour les Cassandre l'occasion de souligner les fragilités du pays, à savoir l'aggravation des déficits, la croissance du produit intérieur brut, qui plafonnerait cette année à moins de 3 %, les réserves et les exportations en baisse, les 40 % d'analphabètes, le chômage de la moitié des jeunes Marocains, la dépendance à l'égard d'une Europe étranglée par ses dettes et qui consomme nettement moins, y compris des vacances au sud de la Méditerranée.

À Casablanca et à Rabat, nombreux sont donc ceux qui broient du noir, certains en rajoutant pour compliquer la tâche d'un gouvernement qu'ils n'aiment guère. Leur scénario pessimiste a des fondements objectifs, mais il en est un autre, en demi-teinte, qui tient lui aussi la route.
Fin mai, on redoutait une récolte céréalière de 48 millions de quintaux, contre 88 millions l'an dernier. Elle s'élèverait finalement à 51 millions, en baisse de 42 % certes, mais un peu moins faible qu'attendu. Par ailleurs, hors agriculture, la production ne se porte pas mal du tout et devrait progresser de 3 % ou 4 % en 2012, notamment avec le décollage commercial du monospace Lodgy de Dacia-Renault à moins de 10 000 euros, qui va faire un tabac en Europe.
Les exportations de phosphates ne progressent plus guère ? Normal, après que l'OCP a profité de la pagaille du printemps tunisien pour tailler des croupières à son concurrent gafsien - les exportations marocaines affichant une hausse de 62 % en 2011 !

L'augmentation des prix des carburants a permis d'endiguer les déficits, et la faible inflation compense une productivité insuffisante.
Les investissements étrangers sont en repli de 12 % ? Oui, mais les transferts d'argent des Marocains expatriés continuent de progresser légèrement. Le tourisme connaît un coup de froid ? Oui, mais la construction, l'électricité, le crédit font mieux que résister. La consommation domestique faiblit ? Oui, mais, même ralentie, elle devrait quand même être en hausse par rapport à 2011.

Les subventions aux produits de première nécessité pour éviter une contagion du Printemps arabe ont dégradé les comptes publics et la balance commerciale ? Oui, mais le gouvernement a eu le courage d'augmenter de 20 % le prix de l'essence et de 13,6 % celui du gazole pour endiguer ces déficits.
On pourrait souligner encore que, depuis la fin de 2011, le recul des cours mondiaux des matières premières, à commencer par le pétrole, va dans le bon sens. Que le regain des prix alimentaires laisse espérer plus d'exportations de phosphates pour la production d'engrais. Que la faible inflation (maîtrisée aux alentours de 2 %, et inférieure à celle de ses partenaires et de ses concurrents) et la légère dévaluation du dirham compensent une productivité insuffisante.
Imaginons que les États-Unis continuent leur lente reprise, que la Chine et l'Inde conservent des taux de croissance robustes et que la zone euro rebondisse d'ici à la fin de cette année, les marchés étant enfin rassurés sur sa capacité à honorer ses dettes.

Imaginons que le programme Desertec, avec ses hectares de panneaux solaires, se concrétise et que les entreprises marocaines accentuent leur percée au sud du Sahara.
Imaginons que les ports de Tanger séduisent de plus en plus d'entreprises internationales.
Le pire n'est donc rien moins que sûr.
Il n'empêche, le royaume chérifien n'a pas beaucoup de marge de sécurité. Quatre mois d'importations en réserve, ce n'est pas énorme. La carence en cadres intermédiaires, la faible productivité de la main-d'oeuvre, la mauvaise gestion de l'eau, le blocage du foncier, la corruption sont autant de verrous à faire sauter.

Les responsables marocains savent comment refonder la protection sociale du pays, conforter la régionalisation, juguler les déficits. Ils ont commencé à aller dans la bonne direction des réformes. Souhaitons que les menaces actuelles les persuadent de presser le pas pour que leur pays ne dépende plus de la pluviométrie ou de l'Europe.


Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Maroc : tout n'est pas si noir | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique


http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2689p074.xml0/maroc-agriculture-investissement-phosphatemaroc-tout-n-est-pas-si-noir.html
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeVen 3 Aoû 2012 - 23:21

Citation :

Aéronautique marocain : nouvelles arrivées dans l'air

Avec l'ouverture de l'usine Bombardier l'an prochain, le secteur aéronautique monte en puissance au Maroc. D'autant qu'Air France et EADS, déjà présents, envisagent d'y transférer d'autres activités.

« L'implantation de Bombardier Aéronautique à Casablanca, c'est pour nous une reconnaissance qui renforce la place du Maroc. » Alors que le Salon international de l'aéronautique de Farnborough (Royaume-Uni) s'achevait, le 15 juillet, Hamid Benbrahim El-Andaloussi, président du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (Gimas, créé en 2004) affichait sa confiance dans l'attractivité du royaume. « Quand nous avons commencé à mettre en place une stratégie pour le secteur, il n'y avait que six entreprises. Aujourd'hui, elles sont plus de 100, explique-t-il, et notre chiffre d'affaires, qui croît de 15 % par an depuis 2010, devrait être d'environ 1 milliard de dollars \[environ 813 millions d'euros, NDLR] cette année. »
À l'instar de la plupart des entreprises spécialisées du secteur, comme le groupe français Safran (2 700 salariés au Maroc, via ses filiales Snecma, Sagem, Aircelle et Teuchos), Bombardier s'installe à Nouaceur, dans la zone économique destinée à l'aéronautique proche de l'aéroport de Casablanca. Le constructeur canadien prévoit d'investir 200 millions de dollars sur huit ans dans une usine qui commencera par produire des planchers d'avion. À terme, le projet devrait générer 850 emplois directs et 4 000 indirects, dans un secteur qui en compte déjà plus de 10 000, selon l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI). « Après le démarrage de la production des installations de Bombardier, en 2013, la croissance annuelle de l'activité du secteur devrait être de 25 % », se félicite Benbrahim El-Andaloussi.

D'autres projets d'avionneurs et d'équipementiers pourraient également se concrétiser rapidement. Air France envisage de transférer une partie de la maintenance de ses Airbus (notamment les « grandes visites » d'avion) à Aerotechnic Industries, sa coentreprise avec la Royal Air Maroc (RAM). Le français Thales est en train d'étudier l'implantation d'une partie de son activité « radars » à Casablanca. Enfin, Aerolia, filiale de l'européen EADS, qui fabrique notamment les pointes avant des Airbus et dispose d'installations en Tunisie depuis 2009, évalue l'intérêt de s'installer lui aussi dans la capitale économique marocaine. 

Destination aéronautique numéro un

« Il est loin le temps où nous étions considérés comme une destination low cost. Désormais, notre savoir-faire est reconnu dans des domaines à haute valeur ajoutée comme la motorisation d'avion, les superstructures et l'électronique embarquée », affirme le patron du Gimas. L'ouverture à Nouaceur, le 6 mai 2011, de l'Institut des métiers de l'aéronautique (IMA), créé en partenariat avec l'Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) française, doit aider les entreprises du secteur à monter encore en gamme, en offrant les formations adéquates à leurs salariés.

Ce décollage intervient alors que le secteur se porte plutôt bien au niveau mondial. « Les carnets de commandes d'Airbus, de Boeing, mais aussi d'Embraer ou d'ATR sont pleins. D'après les analystes, le marché aéronautique doit croître de 5 % par an au moins jusqu'à 2017 », indique Hamid Benbrahim El-Andaloussi, persuadé que le royaume a « tous les atouts » pour devenir la destination aéronautique numéro un du bassin méditerranéen. « Les principaux concurrents, en Europe de l'Est, ont perdu en compétitivité, notamment avec une hausse des coûts de main-d'oeuvre et des frais de logistique, explique-t-il. Pour nous, le modèle à suivre, c'est le Mexique. Nous voulons devenir pour l'Europe la plateforme industrielle aéronautique qu'il a réussi à être pour les États-Unis. » Reste toutefois un palier à franchir : le Mexique exporte plus de 4 milliards de dollars de produits aéronautiques par an. Soit quatre fois plus que le Maroc aujourd'hui.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 22 Icon_minitimeSam 4 Aoû 2012 - 0:38

Citation :
Le Maroc obtient une Ligne de Précaution et de Liquidité du FMI d'un montant de 6,2 milliards de dollars

Vendredi 3 Août 2012 modifié le Vendredi 3 Août 2012 - 23:26



Le Maroc a obtenu une Ligne de Précaution et de Liquidité (LPL) du Fonds Monétaire International (FMI) d'un montant de 6,2 milliards de dollars, indique, vendredi, le ministère de l'Economie et des finances.

"Le FMI a décidé, lors de la réunion de son conseil d'administration du 3 août 2012, d'accorder au Maroc une Ligne de Précaution et de Liquidité d'un montant équivalent à 700 % de sa quote-part dans cette institution, soit 6,2 milliards de dollars, utilisable, si nécessaire, pendant une durée de deux ans", précise la même source dans un communiqué.

Le ministère souligne que "le recours du Maroc à la Ligne de Précaution et de Liquidité s'inscrit dans le cadre de la démarche anticipative du Gouvernement visant à se doter des moyens financiers nécessaires pour faire face, le cas échéant, à une détérioration de l'environnement international".

La même source a relevé qu'"en dépit de la résilience dont elle a fait preuve, l'économie marocaine reste vulnérable aux chocs extérieurs liés notamment à une aggravation de la récession dans la zone Euro et à une nouvelle flambée des prix des matières premières et des produits énergétiques".

Cette ligne est de nature à rassurer les investisseurs et les partenaires financiers étrangers ainsi que les agences de notation sur les perspectives économiques et financières du Maroc et permettra de faciliter la mobilisation de financements sur le marché financier international à des conditions favorables, poursuit le communiqué.

Le ministère souligne, en outre, que le Maroc a été considéré parmi les pays éligibles à cette ligne de précaution, compte tenu de la solidité de son économie et de l'efficacité des politiques économiques menées par les pouvoirs publics.

A travers cette nouvelle facilité lancée par le FMI en novembre 2011, des ressources importantes sont mises à la disposition des pays dont les paramètres économiques fondamentaux sont solides et qui ont fait leurs preuves en matière de mise en œuvre de politiques économiques saines et bien conçues. Ces ressources peuvent être mobilisées au cas où leurs économies étaient exposées à des chocs exogènes.
Vendredi 3 Août 2012 - 23:25

Atlasinfo.fr
Citation :
IMF approves funding to Morocco, Jordan
Fri Aug 3, 2012 9:48pm GMT


WASHINGTON/RABAT Aug 3 (Reuters) - The International Monetary Fund on Friday approved loans to Morocco and Jordan been hit by costlier energy bills, strains from regional uncertainty and an escalating euro zone crisis.

The IMF approved a $6.2 billion precautionary line of credit for Morocco, which it said the government would treat as "insurance" in case economic conditions deteriorate and it faced sudden financing needs.

IMF Managing Director Christine Lagarde said Morocco's economic policies have contributed to strong growth, low inflation and a resilient banking sector. But the country has been hard-hit by a decline in trade from the euro zone.

"High oil prices have contributed to a build-up of fiscal and external pressures," Lagarde said. "The authorities have already taken action to address these vulnerabilities, and are committed to maintaining sound policies."

The IMF board also approved a $2 billion loan to Jordan announced last month. Jordan's finances have been affected by regional protests and forced to switch from gas to more expensive oil for electricity because of supply disruptions from Egypt.

"Jordan is facing external and fiscal challenges stemming largely from exogenous shocks to its energy sector," Lagarde said. "These shocks have put pressure on the external accounts, pushed up the deficits of the central government and the public electricity company, and exposed structural weaknesses in fiscal and energy policies."

Jordan's economic growth slowed to 3 percent year-on-year in the first quarter this year due to sluggish private sector growth. Turmoil of the Arab Spring in neighboring countries such as Syria and Egypt have also cast a shadow over investment, while ramped up social spending to quell unrest has further strained public finances.

In Rabat, Morocco said the IMF credit should give comfort to foreign lenders, investors and rating agencies, and allow it to tap international capital markets at favorable borrowing terms.

In a statement carried by the state-run MAP news agency, the finance ministry said the economy "remains vulnerable to external shocks mostly linked to a worsening recession in the euro zone and a new surge" in commodity prices.

After bad weather hit its agricultural sector, the North African country is bracing for higher food imports after drought flashed its farming output.

But IMF mission chief to Morocco, Dominique Guillaume, said the country's international reserves were still at a "comfortable level" and their decline was due to seasonal factors. He said tourism revenues and migrant remittances usually pick up in the second half of the year, when several bilateral loans also come due to the government.

"We really don't see there is a balance of payment need for Morocco at this stage," Guillaume added.

The Washington-based IMF said Morocco had already taken steps in June to reform the country's costly subsidy program, which will lead to higher fuel prices.

"We are quite confident that they have a broad set of measures on both the revenue and spending side to reduce the deficit to 3 percent over the next few years and strengthen fiscal sustainability," Guillaume added. (Reporting by Lesley Wroughton)
Citation :
Morocco Taps $6.2 Billion Precautionary Loan from IMF
August 03, 2012

-North African country implementing political and economic reforms
-Morocco says liquidity line is insurance policy if international conditions worsen
-With strong fundamentals, it does not intend to draw on loan

The Executive Board of the International Monetary Fund (IMF) has approved a $6.2 billion liquidity line for Morocco to help protect the North African country against swings in oil prices and potential fallout from the downturn in Europe.
...

http://www.imf.org/external/pubs/ft/survey/so/2012/CAR080312B.htm

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