Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
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| Économie marocaine | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 2 Fév 2012 - 12:51 | |
| Rappel du premier message :
LE FISC,CA RAPPORTE: 170 milliards de DH de recettes fiscales en 2011,jamais l etat n a engrangé autant,cela permettera d atténuer grandement le déficit budgetaire,ces recettes ont été realisées malgré le maintien des taux d imposition réstés les memes. Maintenant ,si l actuel gouvernement combat efficacement la fraude fiscale dans ses divers aspects et qu il réussisse a élargir l assiette fiscale aux unités productives de l informel (dont le nombre avoisine UN MILLION selon le DEPF:département des etudes et previsions financieres)le budget de l etat encaissera une somme encore plus substantielle. |
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Auteur | Message |
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FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 15 Aoû 2012 - 20:13 | |
| Non mais au Maroc , les riches vont payer ne t'inquiete meme pas , tout simplement parce que cet engagement pris par le gouvernement aupres du FMI , il concerne directement la reforme de la caisse de compensation , les riches(les entreprises,les personnes qui gagnent beaucoup...) ne profiteront plus des subventions de l'Etat , et cela va permettre de mieux aider les couches populaires qui on en vraiment besoin sur le coup, sans oublier les economies que fera l'Etat . Donc pour moi le FMI, en imposant ses conditions , va permettre d equilibrer la justice sociale au Maroc et ce sont les riches qui vont casquer et pas les pauvres (dailleurs l'Etat ne peut pas se permettre de faire casquer la classe populaire , par peur d'une revolte sociale...) . C est un bon coup de fouet pour le Gouvernement Benkirane , qui va etre oblige de se mettre rapidement au travail afin de mettre en place cette reforme tant attendue au Maroc . | |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 16 Aoû 2012 - 16:34 | |
| - Citation :
- Gouvernement : Le Maroc n’est pas pressé d’importer du blé tendre
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 17 Aoû 2012 - 10:50 | |
| - Citation :
- Au Maroc, la Samir élève sa capacité de raffinage
Le 10/08/2012 à 12:01 , par Antony DRUGEON , dernière mise à jour le 10/08/2012 à 12:11 Une nouvelle unité de distillation de pétrole brut de la Samir a démarré sa production mardi, avec une capacité de production de 4 millions de tonnes de gasoil 50 ppm par an.
Topping 4, située à Mohammedia (centre du Maroc), inclut également une unité de production de kérosène d’une capacité annuelle de 600 000 tonnes.
Modernisation des infrastructures oblige, l’unité Topping 4 remplace en fait les anciennes unités Topping 1 et 3. Au total, c’est donc « seulement » 1 million de tonnes supplémentaire que la Samir commercialisera. Désormais, la raffinerie de la Samir à Mohamedia représente ainsi une capacité de production de 10 millions de tonnes par an, soit 200 000 barils par jour.
L’unité Topping 4 est la dernière étape d’un plan de modernisation de la Samir qui aura coûté DH 2,3 milliards (€ 209 millions), dont DH 1,7 milliard pour cette nouvelle unité de production
http://www.mtm-news.com/article/4696/au-maroc-samir-eleve-sa-capacite-raffinage PGM | |
| | | IDRISSPARIS Caporal chef
messages : 159 Inscrit le : 27/08/2010 Localisation : PARIS Nationalité :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 17 Aoû 2012 - 13:25 | |
| Le Maroc a réalisé le taux de croissance du PIB réel "le plus élevé" de toute la région MENA en 2011
http://www.aufaitmaroc.com/actualites/economie/2012/8/16/le-maroc-a-realise-le-taux-de-croissance-du-pib-reel-le-plus-eleve-de-toute-la-region-mena-en-2011_187829.html.
[u]Le Maroc touché de plein fouet par la crise économique
http://www.tsa-algerie.com/economie-et-business/le-maroc-touche-de-plein-fouet-par-la-crise-economique_21841.html[b]
quelqu'un peut m'expliquer moi qui n'est pas eu un cursus universitaire dans l'economie . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 17 Aoû 2012 - 23:39 | |
| - Citation :
Earthstone Metals et Copag s’installent à Lastah
Le projet communal de «Lastah Lamdina» à Taroudant attire déjà de nombreuses demandes d’investissements. La zone industrielle devrait abriter une aciérie étalée sur une superficie de 50 ha. C’est la société Earthstone métal andmining, filiale du groupe indonésien Earthstone Metals Group, spécialisé dans le secteur de l’exploitation minière et des métaux, qui devrait réaliser cette unité de production d’acier. Le statut du foncier est un terrain communal (partie de la RI n°288/39) et l’enveloppe budgétaire pour la réalisation de ce projet atteint 436 MDH. La mise en service de l’usine est prévue selon l’entreprise précitée à l’horizon 2013. Le Conseil communal de Taroudant a déjà donné son accord de principe pour la réalisation dudit projet à travers une lettre adressée à la société au mois de juin 2012. L’usine de production d’acier disposera d’une capacité annuelle de 150.000 tonnes en plus d’une aire de stockage. Côté emploi, l’unité permettra de générer près de 500 postes. Quant au planning d’exploitation de la parcelle de terrain, il se déclinera autour de trois principales phases. Il s’agit de la valorisation de 30 ha lors de la 1ère année. La 2e et de la 3e, porteront quant à elles, sur la valorisation de 10 ha chacune. L’unité sera dédiée essentiellement à la production des armatures avec la technologie de four à induction. A en croire le management de l’entreprise, l’étude de marché a été achevée et les fournisseurs d’équipements ont été identifiés en plus de la mise en œuvre du four à induction.
Par ailleurs, la zone industrielle Laftah Lamdina s’apprête à accueillir les grands projet de développement de Copag. Pour cela, une assiette de plus de 30 ha devrait être attribuée au groupement pour la réalisation de 5 projets inscrits dans le cadre de son plan stratégique 2012-2016. Il s’agit dans un premier temps de la réalisation d’un abattoir industriel, dont la capacité de traitement annuelle est d’environ 60.000 carcasses, ainsi que d’une unité de découpe qui fournira ses produits au marché national. Le projet d’abattoir et d’unité de découpe sont techniquement préparés et les partenaires financiers étaient déjà choisis. D’autres projets structurants sont également en lice durant les cinq années à venir. La copag compte installer une unité de pré-calibrage, de conditionnement et d’entrepôt frigorifique à Lastah pour les agrumes. Cet ensemble intégré sera réalisé sur une superficie de 5 ha. Plus de 88.720 jours de travail seraient créés dans la région de Taroudant, grâce à cette nouvelle unité qui assurera un tonnage exporté de l’ordre de 40.000 tonnes par an. En outre, vu l’importance de la production de la banane pour les adhérents de Copag, le groupement a décidé de réaliser une unité de mûrisserie et une station de conditionnement dédiées à ce produit. Cette infrastructure dont la capacité prévisionnelle est fixée à 50.000 tonnes par an, permettra de pénétrer le circuit de la grande distribution nationale à l’instar des produits laitiers, des agrumes et des primeurs. Le projet dont le coût est estimé à plus de 58 MDH, générera 95 emplois, dont 25 permanents, 70 saisonniers et sera réalisé sur un terrain de 5 ha englobant toutes les structures, en l’occurrence, l’atelier de réception, la mûrisserie, la station de conditionnement, les chambres froides et les aires de circulation. L’autre projet intéressant est celui de la station de conditionnement des primeurs. Cette activité occupe en effet une superficie importante dans le patrimoine productif de la Copag (20.000 tonnes exportées). Ce projet estimé à plus de 25 MDH sera érigé sur un terrain de 4 ha. L’unité sera dimensionnée pour assurer un tonnage exporté de l’ordre de 20.000 tonnes par an.
Côté logistique cette fois-ci, la Copag compte créer un atelier de maintenance, un autre parc logistique et de stationnement de camions. L’objectif est de mettre en place une maintenance proactive en répondant à l’évolution de l’activité et à l’élargissement du parc roulant estimé actuellement à 160 véhicules. D’une enveloppe budgétaire de 20 MDH, le parc sera mis en place pour assurer la maintenance et le stationnement d’une flotte de 200 véhicules, toutes catégories confondues. Il sera étendu sur une assiette de 3 ha qui comprendra une station de carburant, un atelier de maintenance, un magasin de pièces de rechange, des aires de circulation et de stationnement ombragées.
les echos - Citation :
- Attijariwafa bank met le cap sur 5 nouveaux pays africains
Si toutes les négociations aboutissent, le nombre des filiales africaines d’Attijariwafa bank vont s’accroître. Le groupe bancaire marocain compte en effet s’implanter, à l’horizon 2015, au Bénin, en Guinée Bissau, au Niger et au Tchad. Avec ces nouvelles implantations, Attijariwafa bank assurera une présence dans 25 pays du continent. En dépit d’une certaine résistance au Maghreb, où l’Algérie reste toujours réticente pour octroyer un agrément, les analystes constatent une montée en puissance en Afrique au sud du Sahara.
http://www.lesafriques.com - Citation :
- Un Tunisien dans la ville
Les businessmen tunisiens montrent de plus en plus leur intérêt pour le Royaume. Dans le lot, le groupe Loukil qui fait partie des cinq plus grands groupes du secteur de l’industrie, de l’agriculture, de l’automobile et de la distribution en Tunisie. Il vient, en effet, de mandater une grande banque de la place pour lui chercher des partenaires Marocains. Pour le moment, la banque qui assure l’intermédiation «a réussi à nous mettre en contact avec deux investisseurs marocains», confirme Bassem Loukil. Avant d’ajouter:« Si nous arrivons à trouver des partenaires Marocains, nous lancerons deux projets dans les secteurs de l’industrie métallurgique et de la robinetterie sanitaire et de bâtiment».
challenge |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 18 Aoû 2012 - 0:18 | |
| - Citation :
- Banque populaire ouvre son capital à la SFI
Le groupe marocain Banque populaire a annoncé l'acquisition de 5 % de son capital par la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, pour 158 millions d’euros.
Le groupe mutualiste marocain Banque Populaire, numéro deux dans le Royaume chérifien et dixième groupe bancaire africain, a annoncé aujourd’hui qu’il avait vendu 5 % de son capital à la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale spécialisée dans le secteur privé, dans le cadre d’un accord de partenariat stratégique. La SFI a accepté de payer 158 millions d’euros, soit 18,25 euros par action.
Expansion panafricaine
L’objectif de la transaction consiste notamment à aider Banque populaire dans son expansion africaine alors qu’elle fait face à une pénurie de liquidités sur son marché domestique. C’est la deuxième opération de ce genre depuis l’acquisition de 5 % par la banque française BPCE en avril, pour une valorisation similaire. À peine deux mois plus tard, la banque marocaine avait acquis 50 % du capital de Banque Atlantique, un groupe panafricain actif dans sept pays francophones d’Afrique de l’Ouest. Elle avait immédiatement annoncé son intention d’injecter 100 millions d’euros dans Atlantic Bank International, un nouveau holding créé à l'occasion de l'acquisition.
http://economie.jeuneafrique.com/finance/secteurs/banques/12318-maroc--banque-populaire-ouvre-son-capital-a-la-sfi.html |
| | | dragon-style sergent chef
messages : 257 Inscrit le : 13/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 18 Aoû 2012 - 5:48 | |
| - IDRISSPARIS a écrit:
- Le Maroc a réalisé le taux de croissance du PIB réel "le plus élevé" de toute la région MENA en 2011
http://www.aufaitmaroc.com/actualites/economie/2012/8/16/le-maroc-a-realise-le-taux-de-croissance-du-pib-reel-le-plus-eleve-de-toute-la-region-mena-en-2011_187829.html.
[u]Le Maroc touché de plein fouet par la crise économique
http://www.tsa-algerie.com/economie-et-business/le-maroc-touche-de-plein-fouet-par-la-crise-economique_21841.html[b]
quelqu'un peut m'expliquer moi qui n'est pas eu un cursus universitaire dans l'economie . Le dernier lien que tu as posté est réservés aux membres inscrits dans le site. Un site algérien qui parle de la crise au Maroc. Extraordinaire ! | |
| | | atlasonline Colonel-Major
messages : 2010 Inscrit le : 23/05/2010 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 18 Aoû 2012 - 12:57 | |
| Ils sont pathétiques nos journaleux; l'intro de l'article de Hespress parle de : - Citation :
- دخل الاقتصاد في حالة انكماش بعد أن تراجع الناتج الداخلي الخام بـ 7.2 في المائة خلال السبعة أشهر الأولى من السنة الجارية إلى مستويات قياسية، منتقلا من من ناقص 106.6 مليارات درهم متم يوليوز 2011 إلى ناقص 113.78 مليار درهم متم يوليوز الماضي، حسب معطيات كشف عنها مكتب الصرف.
- Citation :
- Durant les sept premiers mois de l'année courante, l'économie marocaine a enregistré une croissance négative après que le PIB (Produit Intérieur Brut) a baissé de 7.2 !!!
http://hespress.com/economie/60748.html
Franchement ça frôle les limites de la stupidité, lorsque le premier journal lu au Maroc, parle de croissance négative du PIB, alors que les chiffres annoncés par l'office des changes concernent le déficit de la balance commerciale et non le PIB; d’ailleurs c'est le HCP qui annonce le PIB et non l'office de changes. L'article de TSA algérie : - Citation :
Le Maroc touché de plein fouet par la crise économique
La crise économique s’aggrave au Maroc. Durant les sept premiers mois de l’année, de janvier à juillet, le déficit de la balance commerciale du royaume s’est élevé à 10,3 milliards d’euros, en hausse de 7,2 % par rapport à la même période de l’année 2011, selon des données officielles publiées ce mercredi 15 août par l’Office des changes. Ce chiffre constitue un nouveau record. Il est dû essentiellement à la hausse des importations, une progression modérée des exportations et la baisse des recettes touristiques. Les importations se sont établies à 20 milliards d'euros, en hausse de 6,2 % par rapport à la même période de l’année dernière. Les produits énergétiques ont représenté 47 % des importations. La facture énergétique a augmenté de 32,4 % au cours du premier semestre de cette année, selon la Banque centrale marocaine. Les exportations n'ont augmenté que de 5,2 %, grâce notamment aux ventes de phosphate, dont le Maroc est un leader mondial.
Le tourisme, autre principale source de revenus du Maroc avec le phosphate et les transferts de devises de la communauté marocaine à l’étranger, se porte également mal. Les recettes de cette activité ont baissé de 6,9 % sur les sept premiers mois de l'année.
Dans ce contexte, les réserves de change, ont chuté à environ 12,3 milliards d'euros début août, soit l'équivalent de quatre mois d'importations contre dix mois il y a cinq ans. Le déficit budgétaire continue de gonfler (6,9 % du PIB en 2011) surtout en raison des hausses salariales et autres subventions, selon les chiffres officiels. Fin juin, il était quatre fois plus lourd qu'à la même période de 2011 | |
| | | dragon-style sergent chef
messages : 257 Inscrit le : 13/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 18 Aoû 2012 - 18:59 | |
| La solution à cette situation a déjà été lancée par plusieurs grands chantiers :
- Augmenter les recettes du tourisme : 20 millions touriste d'ici 2020. - Réduire la facture énergétique : Plan des énergies renouvelables (éolien et solaire), Offre alléchante pour l'investissement dans les hydrocarbures. - Chercher l'autosuffisance dans le domaine de l'agriculture et augmenter les exportations : Plan Maroc Vert. - Augmenter les exportations dans le secteur industriel : Plan émergence (Automobile, Aéronautique, Textile, etc.) - Augmenter les exportations dans le secteur des services : Promouvoir l'offshoring des services, technopoles, etc. - Augmenter la compétitivité logistique du Maroc : Autoroutes, Ports (Tanger Med), Aéroports, Zones industrielles dédiées, Zones logistiques, etc.
Le seul problème qui existe c'est que le Maroc n'a pas prévu cette situation bien avant. Ce qu'il faut faire, c'est juste encore accélérer ces projets pour qu'on voit leurs résultats le plus vite possible. Il faut que l'état investisse dans les chantiers qui peinent à atteindre leur vitesse de croisière (les moins attractifs pour les investisseurs).
Pour ce qui est de la logistique et du tourisme, il faut que le gouvernement repense la RAM qui est aujourd'hui un frein au développement des vols vers le Maroc.
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| | | arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 18 Aoû 2012 - 20:26 | |
| http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/afp-00460581-maroc-nestle-investit-pres-de-5-m-euros-dans-sa-filiere-laitiere-353793.php - Citation :
Maroc: Nestlé investit près de 5 M euros dans sa filière laitière | |
| | | leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 11/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 18 Aoû 2012 - 21:07 | |
| - dragon-style a écrit:
- La solution à cette situation a déjà été lancée par plusieurs grands chantiers :
- Augmenter les recettes du tourisme : 20 millions touriste d'ici 2020. - Réduire la facture énergétique : Plan des énergies renouvelables (éolien et solaire), Offre alléchante pour l'investissement dans les hydrocarbures. - Chercher l'autosuffisance dans le domaine de l'agriculture et augmenter les exportations : Plan Maroc Vert. - Augmenter les exportations dans le secteur industriel : Plan émergence (Automobile, Aéronautique, Textile, etc.) - Augmenter les exportations dans le secteur des services : Promouvoir l'offshoring des services, technopoles, etc. - Augmenter la compétitivité logistique du Maroc : Autoroutes, Ports (Tanger Med), Aéroports, Zones industrielles dédiées, Zones logistiques, etc.
Le seul problème qui existe c'est que le Maroc n'a pas prévu cette situation bien avant. Ce qu'il faut faire, c'est juste encore accélérer ces projets pour qu'on voit leurs résultats le plus vite possible. Il faut que l'état investisse dans les chantiers qui peinent à atteindre leur vitesse de croisière (les moins attractifs pour les investisseurs).
Pour ce qui est de la logistique et du tourisme, il faut que le gouvernement repense la RAM qui est aujourd'hui un frein au développement des vols vers le Maroc.
la RAM a elle seul ne peut promouvoir la destination maroc , faut savoir attiré les compagnie régulière de prestige pour promouvoir le tourisme haut de gamme ,et du low cost pour le tourime de masse faut toujours avoir les 2 et en // sa acoté d'une l’industrialisation actif et un boost des exportation marocaine , le travaille est la seul locomotive reelle d'une bonne économie saine . _________________ Pro rege, saepe, pro patria semper اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 18 Aoû 2012 - 21:24 | |
| Je trouve qu'il y a de moins en moins de publicité dans le metro, sur les bus, TV etc pour promouvoir la destination maroc en france, alors que je me souviens il y a 2 ans j'en voyait partout. |
| | | dan Capitaine
messages : 936 Inscrit le : 02/11/2010 Localisation : FRANCE Nationalité :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 18 Aoû 2012 - 21:50 | |
| - dragon-style a écrit:
- La solution à cette situation a déjà été lancée par plusieurs grands chantiers :
- Augmenter les recettes du tourisme : 20 millions touriste d'ici 2020. - Réduire la facture énergétique : Plan des énergies renouvelables (éolien et solaire), Offre alléchante pour l'investissement dans les hydrocarbures. - Chercher l'autosuffisance dans le domaine de l'agriculture et augmenter les exportations : Plan Maroc Vert. - Augmenter les exportations dans le secteur industriel : Plan émergence (Automobile, Aéronautique, Textile, etc.) - Augmenter les exportations dans le secteur des services : Promouvoir l'offshoring des services, technopoles, etc. - Augmenter la compétitivité logistique du Maroc : Autoroutes, Ports (Tanger Med), Aéroports, Zones industrielles dédiées, Zones logistiques, etc.
Le seul problème qui existe c'est que le Maroc n'a pas prévu cette situation bien avant. Ce qu'il faut faire, c'est juste encore accélérer ces projets pour qu'on voit leurs résultats le plus vite possible. Il faut que l'état investisse dans les chantiers qui peinent à atteindre leur vitesse de croisière (les moins attractifs pour les investisseurs).
Pour ce qui est de la logistique et du tourisme, il faut que le gouvernement repense la RAM qui est aujourd'hui un frein au développement des vols vers le Maroc.
Tu oubli le plus important investir dans l'éducation. | |
| | | dragon-style sergent chef
messages : 257 Inscrit le : 13/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 18 Aoû 2012 - 22:04 | |
| Je parle des projets lancés par le Maroc pour réduire le déficit de la balance commerciale. L'éducation est un investissement à long terme. « Si vous planifiez pour un an, plantez une graine. Pour dix ans, plantez un arbre. Pour cent ans, éduquez le peuple. » Kuang Chung
Oui il faut investir dans l'education surtout la formation professionnelle pour avoir une main d’œuvre qualifiée pour faire réussir ces ambitions. | |
| | | dragon-style sergent chef
messages : 257 Inscrit le : 13/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 18 Aoû 2012 - 22:09 | |
| - Fresco a écrit:
- Je trouve qu'il y a de moins en moins de publicité dans le metro, sur les bus, TV etc pour promouvoir la destination maroc en france, alors que je me souviens il y a 2 ans j'en voyait partout.
La nouvelle stratégie est maintenant de viser plus les marchés scandinaves, anglais, allemand, russe et pays de l'europe de l'est. En plus des marchés traditionnels (France, Espagne). C'est pour cela que l'effort marketing diminuera un peu en France pour être employé ailleurs. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 19 Aoû 2012 - 0:41 | |
| Le gros problème que l'on a au Maroc c'est que l'on est trop dépendant du marché europeen d'une part, d'autre part nous avons une offre exportable assez pauvre c'est là notre gros problème, nous ne produisons pas assez ! Alors c'est bien beau de parler de R&D, mais il faut aussi avoir la base, l'outil de production pour faire fonctionner la R&D.
Par exemple en Turquie, plusieurs entreprises qui ce sont installées industriellement, ont par la suite opté pour développer des bureaux de recherche et de développement en Turquie. Je cite notamment, Ford, Fiat, nestlé, Mercedez-Benz... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 19 Aoû 2012 - 15:10 | |
| Un groupe bahreini va investir 15 millions de dollars avec des partenaires Marocains, dans une usine de meubles à Meknes : - Citation :
- مكناس: «بروموسفن» تستثمر في مصنع بالمغرب بكلفة 15 مليون دولار
القابضة أكرم مكناس إن شركته، ومقرها البحرين، تقوم باستثمار في مشروع مصنع أثاث في المغرب بكلفة 15 مليون دولار كمرحلة أولى. وأوضح مكناس أنه «تم التعاقد مع شراء الأرض والتحضير لبناء المصنع وشراء معداته في المغرب»، مشيراً إلى أن «المصنع سيستوعب توظيف 3 آلاف عامل وسيبدأ المباشرة في الإنتاج مع مطلع الربع الثالث من العام الجاري».
وأضاف مكناس أن الاستثمار سيكون بمشاركة مستثمرين من المغرب. وسئل مكناس عن حصة «بروموسفن» في المشروع فأجاب بأن «المشروع شراكة بين 3 مستثمرين «بروموسفن» تتملك 49 في المئة و49 في المئة لمجموعة البنناي المغربية و2 في المئة لشريك مغربي». ويبلغ حجم صادرات البحرين إلى المغرب 36.6 مليون دينار بحريني في العام 2011، فيما بلغ حجم الواردات المغربية للبحرين 1.7 مليون دينار.
صحيفة الوسط البحرينية - العدد 3543 - الأحد 20 مايو 2012م الموافق 29 جمادى الآخرة 1433هـ
http://www.alwasatnews.com/3543/news/read/664183/1.html - Citation :
- Maroc Télécom en lice pour une licence de téléphonie mobile au Cameroun
18.08.2012 | Lahcen Saile
Malgré un contexte d’incertitudes liées à son éventuelle séparation de Vivendi, Maroc Télécom ne perd pas le nord (le sud?) et continue de poursuivre sa stratégie de conquête des marchés africains. Pour preuve, la compagnie de télécommunication marocaine vient de soumissionner au tout dernier appel d’offre international émis par l’Etat Camerounais qui vise à l’exploitation d’une troisième licence de téléphonie mobile.
« Maroc Télécom a dernièrement soumissionné à l’appel d’offre de la troisième licence » émise par l’État Camerounais, a confié l’ambassadeur du Maroc à Yaoundé, Lahcen Saile, au journal du Cameroun. Optimiste, ce dernier pense que Maroc Télécom est en bonne position pour décrocher cette licence : « Nous sommes très confiants quant à l’arrivée des nouveaux investissements marocains au Cameroun » a-t-il ajouté.
Notons à cet effet que Maroc Télécom est présent dans plusieurs pays africains par le biais de filiales et/ou de participations en Mauritanie (Mauritel), au Burkina Faso (ONATEL), au Gabon (Gabon Telecom) et au Mali (SOTELMA). |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 19 Aoû 2012 - 15:28 | |
| - dragon-style a écrit:
- il faut investir dans l'education surtout la formation professionnelle pour avoir une main d’œuvre qualifiée pour faire réussir ces ambitions.
l education est deja le premier budget de l etat |
| | | Spadassin Lt-colonel
messages : 1408 Inscrit le : 30/03/2010 Localisation : oum dreyga Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | dragon-style sergent chef
messages : 257 Inscrit le : 13/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 19 Aoû 2012 - 16:28 | |
| - Alloudi a écrit:
- dragon-style a écrit:
- il faut investir dans l'education surtout la formation professionnelle pour avoir une main d’œuvre qualifiée pour faire réussir ces ambitions.
l education est deja le premier budget de l etat
Je sais que l'éducation est la première dépense de l’état, mais ça n’empêche que le Maroc est classé au bas du tableau mondial au niveau de l'éducation. Investir dans la formation professionnelle peut se faire sans creuser le budget d'avantage, seulement en limitant des formations dépassées ou à faible valeur ajoutée pour notre économie (lettres, philosophie, histoire, etc.) et en les remplaçant par des formations techniques plus intéressantes. Même chose pour les programmes scolaires du collège et lycée. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 19 Aoû 2012 - 17:36 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 20 Aoû 2012 - 0:22 | |
| - Citation :
- Maroc : des investissements logistiques pour s’approcher des standards européens
Les autorités marocaines veulent favoriser le développement de la logistique. Plans d’investissements pour les infrastructures et projets de plates-formes fleurissent dans les grands centres urbains. Mais des handicaps subsistent à commencer par le prix des projets. La logistique est un bon indicateur du développement d’un pays. Les coûts tournent autour de 10 % du PIB dans les pays les plus avancés. Au Maroc, l’objectif est de réduire les coûts logistiques de 20 % du PIB en 2012 à 15 % en 2015. Un sacré pari ! Le 25 avril 2012 , le roi Mohammed VI a procédé au lancement du projet de la zone logistique MITA – Casablanca, qui sera réalisé par l’Office national des chemins de fer (ONCF) : un investissement de 600 millions de dirhams (54 millions d’euros) sur 32 hectares. Elle devra répondre aux standards internationaux. En fait, le Maroc s’est doté d’un plan baptisé ONCF Logistique Emergence qui prévoit la construction d’un réseau de plates-formes logistiques multi-flux couvrant les principaux centres économiques du royaume chérifien notamment l’axe Casablanca-Rabat-Tanger. Ils s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la "stratégie nationale" pour le développement de la logistique. A l’horizon 2020, ce sont 70 plates-formes logistiques qui seront crées pour une surface de 10 millions de mètres carrés afin d’accompagner le développement de l’industrie et du commerce. La première concerne Casablanca-Zenata en cours de construction. Si certains professionnels estiment que ces objectifs ne seront pas atteints, faute de financements privés, force est de constater que le Maroc change. "Si l’offre est encore largement inadaptée - la logistique a souvent lieu au rez-de-chaussée des immeubles -, on construit des autoroutes et des infrastructures. On renouvelle les parcs de camions. Il y a une logique d’aménagement du territoire. Les opérateurs développent des plates-formes près des autoroutes", constate Cédric Guez, directeur du développement de GSE Maroc. Ce contractant général assure la conception et la construction de bâtiments industriels clés en main. Il participe en tant qu’assistant de maitrise d’œuvre au développement d’une zone logistique avec 110 000 m² de bâtiments à Mohammedia, au nord de Casablanca. Un entrepôt de 35 000 m² est déjà sorti de terre. Une deuxième phase est lancée pour une livraison en 2013. Un nouveau parc industriel (27 000 m²) est par exemple en cours de réalisation à Ouled Salah (province de Nouaceur) entre Casablanca et son aéroport. Mené par la Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc (CFCIM) en partenariat avec des institutionnels marocains, ce parc accueillera sur une surface de 32 hectares plus de 150 entreprises agissant dans des secteurs industriels et logistiques non polluants.
DES FORMALITÉS FACILITÉES
Autre acteur français présent au Maroc, Gefco, la filiale logistique de PSA, gère des flux de 75 000 à 80 000 véhicules par an. "Nous avons un parc logistique de voitures à la périphérie de Casablanca d’une capacité de 9 000 véhicules. On prépare le dossier pour Tanger. Un site qui devrait ouvrir en mars 2013. Il comprendra deux entrepôts de 6 000 m² et un parc auto de 2 500 à 3000 voitures", précise Jean-Paul Ornano, le directeur général de Gefco Maroc, qui emploie 150 personnes. Les prestataires logistiques européens sont très présents dans le Royaume, à commencer par Geodis, DHL, ID Logistics, Kuehne Nagel et Dachser. Ce dernier a débuté ses activités au Maroc en 1984, à l’époque sous le nom de Graveleau. Il dispose de trois sites à Casablanca (7 000 m²), Tanger (7 500 m²) et Mohammedia (27 000 m²). Il réalise un chiffre d’affaires de 14,5 millions d’euros avec 150 employés. Mais il n’est pas question de prendre les marocains à la légère pour obtenir des contrats. Cédric Guez assure que "si on a l’impression que c’est facile de travailler au Maroc car on partage la même langue et le même substrat juridique, c’est une erreur. Au contraire, il faut avoir une offre compétitive. Nous ne sommes pas encore dans les mêmes standards, mais les opérateurs logistiques européens présents au Maroc travaillent souvent de la même manière qu’en France". L’implantation et le recrutement dans ce secteur sont facilités par "une volonté de l’Etat marocain, qui facilite les formalités administratives. Pour recruter, des universités ont créé des programmes pour former des futurs cadres de transport et logistique", indique-t-on chez Gefco. Mais tout est loin d’être parfait. Le trafic routier est souvent difficile surtout à Casablanca et le réseau ferré, même s’il évolue est encore très perfectible. Toutefois, le principal souci reste l’immobilier. Au Maroc, il est très cher. Des loyers de 75 à 85 euros le mètre carré sur des zones aménagées à Casablanca ou à Tanger sont courants. A titre de comparaison, ils dépassent rarement 52 euros en Ile-de-France. Pour Jean-Paul Ornano, "investir au Maroc dans ces conditions est impensable. Toutefois, pour les parcs auto, c’est différent. Les conditions sont acceptables". Et sur les nouvelles zones logistiques, les autorités marocaines facilitent les implantations à des tarifs plus acceptables… l'usine nouvelle |
| | | dragon-style sergent chef
messages : 257 Inscrit le : 13/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 23 Aoû 2012 - 17:54 | |
| - Citation :
En marquant une progression significative de 48,4% : La pêche côtière et artisanale sort du creux de la vague Une bonne reprise du secteur de la pêche qui tombe à point nommé dans un contexte plutôt morose de ralentissement de la demande étrangère adressée au Maroc.
La pêche côtière et artisanale a décidément le vent en poupe. En effet, au titre du premier semestre de l’année 2012, les débarquements de la pêche côtière et artisanale ont marqué une progression significative de 48,4%, selon les dernières données publiées par l’Office national des pêches (ONP). Aussi, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) du ministère de l’économie et des finances, qui a relayé l’information, cette situation trouve son origine, à hauteur de 76,4%, dans la bonne tenue du volume des débarquements de la sardine qui a réalisé une hausse de 77,2%.
Pour sa part, la valeur des débarquements a affiché une hausse de 7,1% par rapport à fin juin 2011, en lien, quasi-exclusivement, avec la bonne tenue de celle de la sardine qui s’est bonifiée de 80%, qui a été atténuée par la baisse de la valeur des débarquements des céphalopodes en recul de 5,7%. Aussi, la DEPF explique, dans sa note de conjoncture N°186 du mois d’août 2012, que cette tendance de repli est tributaire du recul de la valeur du poulpe de 4%, en relation, pour sa part, avec le repli du volume débarqué de 6,9%, conjugué à une légère augmentation du prix moyen de 3,2% par rapport à l’année précédente. Sur un autre volet, la DEPF souligne qu’au titre de la même période, la valeur des exportations des produits de la mer s’est établie à 6,8 milliards de dirhams, en hausse de 10,3% en glissement annuel, en lien avec la bonne tenue des exportations des conserves de poisson, augmentant de 37,5%.
Une bonne reprise du secteur de la pêche qui tombe à point nommé dans un contexte plutôt morose de ralentissement de la demande étrangère adressée au Maroc. En effet, toujours selon la DEPF, la demande extérieure continue à pâtir de la faiblesse de la situation économique des principaux partenaires commerciaux du Maroc. Aussi, l’économie nationale continue de tirer profit de la vigueur de la demande intérieure, en ligne, notamment, avec le comportement favorable des recettes de la TVA intérieure avant remboursements et des crédits accordés à l’économie.
Par ailleurs, en matière d’offre, les derniers indicateurs conjoncturels montrent une évolution mitigée de la situation économique nationale, avec une évolution toujours positive au niveau, notamment, du secteur du BTP, énergétique, industriel et celui des télécommunications. Pour le secteur touristique, la baisse affichée depuis le début de l’année 2012 a été atténuée par le comportement positif des indicateurs touristiques, enregistré lors des mois de mai et de juin, témoignant, par là, du début de reprise de l’activité de ce secteur, souligne la DEPF.
Dounia Mounadi Le : 2012-08-23 N° : 2749 Aujourd'hui le Maroc | |
| | | juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 24 Aoû 2012 - 18:29 | |
| - Citation :
- Le ministère de l’agriculture va lancer dans les prochains jours une enquête suite aux fausses rumeurs et promet de sévir lourdement
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Céréales : Les perspectives d’approvisionnement sont meilleures que prévues Blé : Une pénurie imaginaire fabriquée par les spéculateurs Mustapha Baba : «Le rattachement du conseil au ministère de la jeunesse et des sports serait une erreur» Course ouverte entre Ouzzine et Choubani Loi de Finances 2013 : Ce que propose la CGEM
A fin juillet, le Maroc disposait dans ses silos d’un stock global de blé tendre de 23,5 millions de quintaux couvrant l’équivalent de cinq mois de consommation. Un niveau largement satisfaisant. Qu’est-ce qui explique alors que depuis quelque temps, on entend çà et là des opérateurs de la filière, essentiellement des stockistes, parler de risque de pénurie? «Ces agissements relèvent plus de la spéculation et du politique que d’autre chose», affirme d’emblée un professionnel contacté par ALM. Notre interlocuteur, qui connaît bien la filière céréalière au Maroc comme à l’international, explique, en effet, que «la situation des stocks au niveau mondial est certes tendue mais pas au point de parler de pénurie». D’abord, il faut savoir que les deux plus gros fournisseurs du Maroc qui sont le Canada, pour le blé dur, et la France, pour le blé tendre n’ont pas connu de problèmes particuliers sur leurs récoltes de cette année. De l’autre côté, reconnaît la même source, la faiblesse de la récolte des Etats-Unis, premier producteur mondial, a suscité quelques inquiétudes quant à la disponibilité du blé à l’échelle mondiale. Mais, insiste ce professionnel, «si tension il y a, elle s’exprime surtout en termes de flambée des cours mais pas en volume disponible». Ces propos viennent d’ailleurs corroborer ceux du ministre l’agriculture, Aziz Akhannouch, au micro d’une chaîne radio quand il déclarait que «contrairement à ce que pensent certains, le blé est disponible à l’échelle mondiale mais ce sont les prix qui restent élevés». Entre-temps bien sûr, et comme cela se fait chaque année, le Maroc maintient les mesures de sauvegarde le temps que les producteurs locaux aient écoulé leur récolte. Ces mesures de sauvegarde consistent, en résumé, en des droits de douane élevés de manière à ce que le blé importé ne vienne pas concurrencer le local. Parallèlement, l’Etat veille aussi à ce que cette récolte soit écoulée à des prix qui répondent au mieux à deux impératifs majeurs : l’amélioration des revenus des agriculteurs tout en restant dans des limites raisonnables pour le consommateur final. Le schéma est simple et clair… sauf quand des spéculateurs s’en mêlent. Et c’est vraisemblablement le cas aujourd’hui. En effet, selon des sources bien informées, certains lobbies de spéculateurs, en particulier des négociants et des stockistes dans la région de Chaouia, font enfler la rumeur depuis quelques jours sur une éventuelle pénurie afin de faire grimper les prix et donc d’écouler leurs stocks à de meilleurs prix. En somme, il s’agit d’une pénurie imaginaire et fabriquée pour des raisons purement mercantiles. «C’est inacceptable», dénonce ce haut responsable au département de l’agriculture. D’autant plus, poursuit ce dernier, «que pour leurs intérêts commerciaux, ces opérateurs n’hésitent pas à créer la zizanie et menacer la stabilité sociale du pays en jouant sur des denrées psychologiquement stratégiques pour les Marocains comme le blé et le pain». Et c’est d’ailleurs pour cela que le ministère de l’agriculture s’apprête à diligenter une enquête à l’échelle nationale pour traquer les spéculateurs avec la ferme volonté, dit-on, de sanctionner lourdement… http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/focus/ble-une-penurie-imaginaire-fabriquee-par-les-speculateurs-97476.html - Citation :
- «Selon les derniers chiffres, la collecte a dépassé les prévisions initiales et a atteint à la mi-août 2012 un volume de 14.5 millions de quintaux».
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Le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime a rassuré sur la situation des stocks de céréales en publiant au lendemain des fêtes de l’Aïd El Fitr un communiqué dans lequel il a dit « le bon déroulement de la collecte de la moisson 2011-2012 ». Cette mise au point qui se situe dans un contexte polémique autour des capacités actuelles du Maroc à assurer la satisfaction de ses besoins en grains, a nettement contribué à apaiser les craintes d’une aggravation du déficit commercial qu’avaient fait naître l’enchérissement des céréales à l’international. Bien que les importations de blé soient toujours à l’ordre du jour pour compléter une offre domestique insuffisante à satisfaire la demande, on la suppose dorénavant moins importante que ce qui a été avancé au départ où la jointure était estimée, selon certaines sources, à quasiment l’équivalent de la quantité moisson de cette année. Le communiqué parle dorénavant d’approvisionnement normal du pays en blé tendre. Une bonne nouvelle qu’il lie au prolongement de la période de collecte de la production nationale jusqu’à fin septembre 2012. Le ministère estime en effet que la campagne de collecte du blé tendre se poursuit dans de bonnes conditions. Il précise que «selon les derniers chiffres, la collecte a dépassé les prévisions initiales et a atteint à la mi-août 2012 un volume de 14.5 millions de quintaux». Selon le communiqué publié à cette occasion cette performance est autant le résultat des mesures prises par le gouvernement pour soutenir les prix payés aux producteurs que la conséquence de la bonne qualité caractérisant le blé national cette année, que celle du dynamisme des opérateurs locaux. Résultat : la période de collecte est prolongée d’un mois et est continuée jusqu’à la fin du mois de septembre 2012 «dans le but de permettre aux agriculteurs de commercialiser la plus grande partie de la moisson». Les perspectives sont donc bonnes car du fait des stocks de report relativement importants et de la bonne performance de la collecte, les disponibilités en blé tendre devraient s’établir à fin août 2012 à un niveau comparable à celui de l’année dernière à la même période, soir plus de 17.5 Mqx. Ce stock couvre l’équivalent de plus de 4 mois d’écrasement des minoteries industrielles, assurant ainsi un approvisionnement normal à court terme. Les experts du ministère estiment que les perspectives sont d’autant meilleures que la production de cette année est de bonne qualité, «ce qui permet aux opérateurs d’optimiser son utilisation». C’est d’ailleurs au nom de cette optimisation que selon le communiqué «la priorité est donnée à l’écoulement de la production nationale avant le recours aux importations». En rappelant que l’Onicl a mission d’assurer le suivi de la collecte, de l’évolution des stocks et des fondamentaux du marché mondial, le communiqué du ministre semble éloigner les perspectives d’achats à l’étranger dans le court terme. Une bouffée d’oxygène dans le contexte actuel d’envolée des prix de l’énergie, l’autre poste budgétivore de la Caisse de compensation.
Un stock de 37,4 Mqx pour une consommation de 13,9 Mqx
Dans son bilan céréalier à fin juillet 2012, l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL) fait ressortir une prédominance de la production nationale sur les importations. En effet, le Maroc aurait réalisé une collecte des céréales par les opérateurs déclarés à l’ONICL de 13,3 millions de quintaux contre des importations de seulement 4 millions de quintaux. Des entrées de 17,3 millions de quintaux qui s’ajoutent à un stock initial de 20,1 millions de quintaux permettant ainsi un total disponible de 37,4 millions de quintaux. Pour ce qui est de la consommation de ces ressources, l’équilibre est garanti avec une consommation totale de seulement 13,9 millions de quintaux. Il s’agit en effet de 11,7 millions de quintaux écoulés dans les industries et 2,2 millions de quintaux dans le reste des domaines. S’agissant des réserves nationales, le stock initial au début du mois était de 20,1 millions de quintaux contre un stock de 23,5 millions de quintaux à la fin du mois de juillet.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 25 Aoû 2012 - 16:43 | |
| Certaines décisions du Maroc me laisse vraiment sceptique par rapport à une réelle volonté d'augmenter les recettes liées au tourisme : - Citation :
- Ryanair réduit encore la voilure au Maroc
La compagnie aérienne low cost Ryanair va supprimer le Londres Luton – Marrakech et diminuer les fréquences sur d’autres lignes cet hiver, toujours pour cause de rupture d’accord avec le gestionnaire des aéroports du Maroc.
Une route supprimée, sept autres revues à la baisse, soit l’équivalent de 130 000 sièges par an : l’annonce du 16 août 2012 renforce encore la réduction de voilure entamée en juin dernier par la spécialiste irlandaise du vol pas cher. A partir du 10 novembre, les trois vols hebdomadaires entre Marrakech et Londres – Luton disparaîtront, la ville marocaine perdant sept autres rotations chaque semaine depuis Marseille, Charleroi et Eindhoven. Fès va perdre quatre vols hebdomadaires (depuis Beauvais et Barcelone – Gérone), et Agadir et Nador deux chacune (depuis Charleroi dans les deux cas).
Rappelons que Ryanair avait annoncé en juin la suppression au 1er octobre de six routes vers le Maroc, à Nador (depuis Gérone et Madrid), Oujda (depuis Marseille et Charleroi, les deux seules lignes opérées), ainsi que le Fès – Londres Stansted et le Marrakech – Valence. La low cost avait également réduit les fréquences de quatre rotations hebdomadaires entre Madrid et Tanger, et de deux entre Charleroi et Fès ou entre Londres – Luton et Marrakech, cette dernière route étant donc supprimée un mois plus tard.
Dans les deux cas, la raison invoquée par Ryanair est la même : la décision du gestionnaire des aéroports marocains ONDA d’imposer « un monopole de la société de manutention » qui résultera en une « augmentation considérable des charges », et donc son refus de « garantir la continuité des niveaux de coût ». Conséquence selon le porte-parole Stephen McNamara : le Maroc va se voir priver au total 380 000 passagers et 380 emplois locaux, et supportera « une perte annuelle en dépenses touristiques évaluée à plus de 40 millions d’euros ». http://www.air-journal.fr/2012-08-17-ryanair-reduit-encore-la-voilure-au-maroc-554356.html |
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