LE FISC,CA RAPPORTE: 170 milliards de DH de recettes fiscales en 2011,jamais l etat n a engrangé autant,cela permettera d atténuer grandement le déficit budgetaire,ces recettes ont été realisées malgré le maintien des taux d imposition réstés les memes. Maintenant ,si l actuel gouvernement combat efficacement la fraude fiscale dans ses divers aspects et qu il réussisse a élargir l assiette fiscale aux unités productives de l informel (dont le nombre avoisine UN MILLION selon le DEPF:département des etudes et previsions financieres)le budget de l etat encaissera une somme encore plus substantielle.
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Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 8 Oct - 11:35
marques a écrit:
qui veut acheter ?
Citation :
Vivendi met en vente Maroc Telecom
Par Marie-Cécile Renault | Publié le 08/10/2012 à 09:51 | Mise à jour le 08/10/2012 à 09:51 | Réactions (0)
Le groupe a engagé des discussions avec Lazard et Crédit agricole pour vendre ses 53% de Maroc Telecom. Cette dernière est évalué à plus de 4 milliards d’euros.
Contraint de se désendetter, Vivendi réfléchit depuis des mois à la cession de ses actifs. Le groupe a engagé des discussions avec Lazard et Crédit agricole pour vendre ses 53% de Maroc Telecom, affirme lundi le Financial Times. Maroc Telecom était évalué la semaine dernière à plus de 4 milliards d’euros, selon des milieux financiers. Les noms d’Etilasat et de Qtel ont circulé comme prétendants éventuels, alors que le dossier est sensible politiquement compte-tenu de la position du Maroc sur l’échiquier géopolitique au Maghreb. D’autant que Maroc Telecom pèse lourd car il détient également des opérateurs en Mauritanie, Gabon, Burkina Faso, Mali etc.
pourquoi le gouvernement ne rachete pas la société ?
marques General de Brigade
messages : 3971 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 8 Oct - 11:43
Fresco a écrit:
marques a écrit:
qui veut acheter ?
Citation :
Vivendi met en vente Maroc Telecom
Par Marie-Cécile Renault | Publié le 08/10/2012 à 09:51 | Mise à jour le 08/10/2012 à 09:51 | Réactions (0)
Le groupe a engagé des discussions avec Lazard et Crédit agricole pour vendre ses 53% de Maroc Telecom. Cette dernière est évalué à plus de 4 milliards d’euros.
Contraint de se désendetter, Vivendi réfléchit depuis des mois à la cession de ses actifs. Le groupe a engagé des discussions avec Lazard et Crédit agricole pour vendre ses 53% de Maroc Telecom, affirme lundi le Financial Times. Maroc Telecom était évalué la semaine dernière à plus de 4 milliards d’euros, selon des milieux financiers. Les noms d’Etilasat et de Qtel ont circulé comme prétendants éventuels, alors que le dossier est sensible politiquement compte-tenu de la position du Maroc sur l’échiquier géopolitique au Maghreb. D’autant que Maroc Telecom pèse lourd car il détient également des opérateurs en Mauritanie, Gabon, Burkina Faso, Mali etc.
pourquoi le gouvernement ne rachete pas la société ?
ce n'est pas le rôle d'un gouvernement de vendre des portables ou des cartes téléphoniques dans des boutiques un gouvernement = des fonctionnaires , c'est à dire des gens qui vont venir en grande majorité dépouiller la société et qui n'ont de comptes à rendre à persone !! dans nos pays, les sociétés publiques sont les principaux lieux de prévarication et pour jeter l'argent par la fenetre ..
il vaut mieux la laisser à des gens dont c'est le métier et à l'état ensuite de toucher des dividendes et impôts et ce sans rien faire
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 8 Oct - 12:05
Citation :
Maroc Telecom était évalué la semaine dernière à plus de 4 milliards d’euros, selon des milieux financiers.
c'est tout pour rappel en 2001 35%: 2,3 milliards d’euros // 2004 16%: 1,1 milliards d’euros
Shogun Aspirant
messages : 573 Inscrit le : 22/09/2010 Localisation : Planet Earth. Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 8 Oct - 16:32
Interview avec M. HAJJI, Directeur Général de La Bourse de Casablanca :
_________________ ومن لا يحب صعود الجبال يعش أبد الدهر بين الحُفر
mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 8 Oct - 16:52
des groupe comme maroc telecom doivent appartenir a l'Etat et pas au francais il ont tout vendu demain on va entendre qu il ont vendu l'OCP aussi ça me choquerai pas
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
pourquoi le gouvernement ne rachete pas la société ?
ce n'est pas le rôle d'un gouvernement de vendre des portables ou des cartes téléphoniques dans des boutiques un gouvernement = des fonctionnaires , c'est à dire des gens qui vont venir en grande majorité dépouiller la société et qui n'ont de comptes à rendre à persone !! dans nos pays, les sociétés publiques sont les principaux lieux de prévarication et pour jeter l'argent par la fenetre ..
il vaut mieux la laisser à des gens dont c'est le métier et à l'état ensuite de toucher des dividendes et impôts et ce sans rien faire
Bravo Marques
FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 9 Oct - 14:20
Citation :
L'Ukraine est en pourparlers intensifs sur un ALE avec le Maroc - Azarov
RBC-Ukraine, 02.10.2012, Kiev, 17:10 L'Ukraine est en négociations intenses à établir une zone de libre-échange (ALE) avec le Maroc. Le premier ministre de l'Ukraine Mykola Azarov a déclaré lors d'une réunion avec les chefs des missions diplomatiques étrangères, rapporte RBC-Ukraine .
"Aujourd'hui, l'Ukraine est en pourparlers intensifs sur l'ALE avec des pays comme la Turquie, Israël, Canada, Liban, Maroc 's Tous les grands pays dans lesquels nous avons un vif intérêt,." - A déclaré M. Azarov .
Auparavant, il a été signalé que l'Ukraine envisage également la possibilité de négociations sur un ALE avec le Vietnam, dans le Golfe et en Amérique latine.
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 9 Oct - 14:33
pas encore une quel con reve que les pays vont seulement importer sans exporter qui?
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 11 Oct - 12:24
Citation :
Baisse de près de moitié du soutien des prix des produits alimentaires - Triplement du déficit budgétaire L'exécution de la loi de Finances s'est soldée à fin septembre 2012 sur un déficit du Trésor de l'ordre de 31 milliards de DH alors qu'il avoisinait les 10 milliards de DH à fin septembre de l'année passée, selon le dernier bulletin mensuel de statistiques des finances publiques.
Ce même document fait apparaître un solde ordinaire négatif de 4,9 MMDH, alors que le Trésor tablait sur un solde positif de 16,4 MMDH un an auparavant, soit 21,3 milliards de moins.
Du côté des dépenses du budget général, elles se sont établies à 201,3 milliards de DH (MMDH) à fin septembre 2012, soit une hausse de 16,2% par rapport à leur niveau de l'année dernière. Cette évolution est due, selon la même source, à l'augmentation des dépenses de fonctionnement, des charges de la dette budgétisée ainsi que des dépenses d'investissement.
S'agissant des dépenses de fonctionnement, elles ont cru de 22,3%, se chiffrant ainsi à 143,5 MMDH, dopées essentiellement par les traitements et salaires qui accaparent 72,4 MMDH, contre 64,2 MMDH une année auparavant, soit une augmentation de 12,8% en raison notamment de l'impact des recrutements et promotions.
Les dépenses de matériel se sont élevées à 19,4 MMDH contre 15,5 MMDH, soit une augmentation de 25,5%. Ce trend haussier a marqué également les charges en intérêts de la dette intérieure et extérieure qui se sont établies à 13,9 MMDH à fin septembre 2012, en hausse de 8%. Les dépenses d'investissement ont, pour leur part, marqué une augmentation de 1,8%.
Pour ce qui est des dépenses de compensation qui représentent 22,7% des dépenses du budget général de l'Etat en 2012 (17,3% en 2011), ledit bulletin fait ressortir deux chiffres. Dans sa première page, il indique que les charges de compensation ont augmenté de 52,9% et dans sa sixième page, il fixe cette augmentation à 54,1% (sic).
En ce qui concerne le montant alloué au fonds de soutien des prix des produits alimentaires, il a chuté de 44,4%, étant entendu que le montant dépensé à fin septembre est de 183 millions de DH, alors qu'il était de 329 millions de DH à fin septembre 2011, soit un taux de réalisation de 18%. Chiffres qui indiquent que l'actuel Exécutif donne la priorité à la compensation des carburants plutôt qu'à celle des produits alimentaires.
S'agissant des recettes ordinaires et en dépit de leur amélioration de 3,9%, elles n'arrivent toujours pas à contrebalancer la hausse des dépenses. Elles se sont élevées à 152,1 milliards de DH (MMDH) à fin septembre 2012, en augmentation de 3,9% par rapport à fin septembre 2011, selon la même source.
Cette progression est due à la hausse des recettes fiscales de 5,5% conjuguée à la baisse des recettes non fiscales de 6%. Le ministère impute l'évolution des recettes fiscales, qui se sont élevées à 131,6 MMDH, à la hausse de 1,8% des recettes douanières, de 7,8% de la fiscalité domestique ainsi qu'à l'augmentation de 1,6% de la TIC (Taxe intérieure de consommation) sur les tabacs manufacturés. Pour ce qui est des recettes douanières, elles ont atteint 41,2 MMDH à fin septembre 2012, en hausse de 1,8% par rapport à leur niveau à fin septembre 2011.
Les recettes provenant des droits de douane, réalisées à fin septembre 2012, ont été de 7 MMDH contre 7,7 MMDH un an auparavant, soit une baisse de 9,3%, tandis que les recettes de la TVA à l'importation se sont établies à 24,5 MMDH à fin septembre 2012 contre 23,1 MMDH un an auparavant, en progression de 6,2%. La TVA sur les produits énergétiques a augmenté de 8,1% tandis que celle sur les autres produits a bondi de 5,5%.
En revanche, en termes de taux de réalisation, celui des recettes est estimé à 79% et celui des dépenses reste à 75%, au détriment de l'investissement qui se contente d'un taux de réalisation de 50%, soit largement en retard par rapport aux prévisions du budget.
Rappelons que la situation des avoirs extérieurs du Royaume continue de suivre une courbe descendante et ne cesse de se détériorer. L'encours de ces avoirs s'est replié de 19,2% en glissement annuel de 134,7 MMDH au cours de la période allant du 20 au 26 septembre, en baisse de 1,6%, soit l'équivalent de 3,7 mois d'importations. Pour sa part, le déficit de la balance commerciale est de plus en plus intenable. Il a, en effet, atteint la barre psychologique de 100 MMDH.
La question qui s'impose avec persistance : est-ce que cette descente aux enfers enregistrée par les principaux indicateurs économiques amènera le Maroc à recourir à la ligne de crédit accordée par le FMI ? A ce propos, des sources bien informées nous ont confié, sous le sceau de l'anonymat, que le Maroc pourrait appeler les pays du Golfe à la rescousse.
http://fr.allafrica.com/stories/201210100899.html
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 11 Oct - 16:52
Citation :
Délégation turque société Havelsan
(08/10/2012)
Monsieur Aziz RABBAH, Ministre de l’Equipement et du Transport, a reçu, le lundi 8 octobre 2012 au siège du Ministère, une délégation turque composée des représentants de la société turque Havelsan.
Havelsan est une filiale du grand holding turc « TSKGV » « Fondation de Renforcement des Forces Armées Turques », spécialisée dans le domaine des systèmes de surveillance et de contrôle, notamment, les systèmes de contrôle relatifs à la sécurité dans les domaines aérien, aéroportuaire, naval et terrestre, ainsi que la formation.
Cette rencontre a été l’occasion d’examiner plusieurs thèmes d’intérêt commun entre le Maroc et la Turquie, notamment dans les domaines du développement de la collaboration et de partenariat dans les domaines intéressants les secteurs des infrastructures et des Transports.
Monsieur le Ministre a invité la société turque Havelsan à choisir le Maroc pour mettre en place une base industrielle en précisant que le marché marocain offre d’énormes opportunités est prêt à recevoir la technologie et le savoir turc.
Par ailleurs, après avoir procédé à une présentation de la société Havelsan et de ses domaines d’intervention, le Président de la délégation turque a exprimé l’intérêt de la Turquie envers les pays musulmans dans le but de renforcer le partage du savoir-faire et de l’expertise dans divers secteurs, en particulier, celles liées aux nouvelles technologies et des systèmes de contrôle et de sécurité.
En conclusion, Monsieur le Ministre a proposé à la délégation turque les axes suivants à développer au Maroc à savoir :
Monter au Maroc une base technologique et de recherche, à l’instar d’autres entreprises étrangères leaders en la matière;
Participer à la réalisation de projets au Maroc dans le cadre des appels d’offres lancés se rapportant aux domaines de compétence de la société ;
Inviter la Turquie à s’intéresser davantage au Marché marocain à travers les investissements dans les projets structurants.
site du ministere des transports
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 11 Oct - 18:30
Badman a écrit:
Citation :
Délégation turque société Havelsan
(08/10/2012)
Monsieur Aziz RABBAH, Ministre de l’Equipement et du Transport, a reçu, le lundi 8 octobre 2012 au siège du Ministère, une délégation turque composée des représentants de la société turque Havelsan.
Havelsan est une filiale du grand holding turc « TSKGV » « Fondation de Renforcement des Forces Armées Turques », spécialisée dans le domaine des systèmes de surveillance et de contrôle, notamment, les systèmes de contrôle relatifs à la sécurité dans les domaines aérien, aéroportuaire, naval et terrestre, ainsi que la formation.
Cette rencontre a été l’occasion d’examiner plusieurs thèmes d’intérêt commun entre le Maroc et la Turquie, notamment dans les domaines du développement de la collaboration et de partenariat dans les domaines intéressants les secteurs des infrastructures et des Transports.
Monsieur le Ministre a invité la société turque Havelsan à choisir le Maroc pour mettre en place une base industrielle en précisant que le marché marocain offre d’énormes opportunités est prêt à recevoir la technologie et le savoir turc.
Par ailleurs, après avoir procédé à une présentation de la société Havelsan et de ses domaines d’intervention, le Président de la délégation turque a exprimé l’intérêt de la Turquie envers les pays musulmans dans le but de renforcer le partage du savoir-faire et de l’expertise dans divers secteurs, en particulier, celles liées aux nouvelles technologies et des systèmes de contrôle et de sécurité.
En conclusion, Monsieur le Ministre a proposé à la délégation turque les axes suivants à développer au Maroc à savoir :
Monter au Maroc une base technologique et de recherche, à l’instar d’autres entreprises étrangères leaders en la matière;
Participer à la réalisation de projets au Maroc dans le cadre des appels d’offres lancés se rapportant aux domaines de compétence de la société ;
Inviter la Turquie à s’intéresser davantage au Marché marocain à travers les investissements dans les projets structurants.
site du ministere des transports
D'apres les evenements avec la syrie ou etait l'equipement de cette companie pour se defendre contre les syriens et les kurdes.
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 12 Oct - 6:14
Bad news morocco was downgraded from stable to negative by standard and Poor
Kingdom of Morocco Ratings Affirmed; Outlook Revised To Negative On Weaker Fiscal And External Positions.
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 12 Oct - 11:11
Citation :
L’hiver marocain
Bousculé, mais relativement épargné par les soulèvements du monde arabe, le Maroc n'en est pas moins aujourd'hui menacé par une grave crise économique et sociale. Des chancelleries étrangères, des notes alarmistes sont parties ces dernières semaines. L'une d'elle souligne "l'impatience, voire l'exaspération, (...) dans la population, dont une grande partie souffre de déficits sociaux prononcés en matière d'habitat, d'accès à la santé, de protection sociale, de pouvoir d'achat...". Et d'ajouter: "La question de l'emploi des jeunes est ici, comme dans les autres pays de la région, une véritable bombe à retardement". Selon la Banque Mondiale, le taux de chômage des jeunes atteindrait 30%.
Touché de plein fouet par la crise de la zone Euro, le Maroc subit une nette dégradation de son économie. Jeudi 11 octobre, l'agence de notation Standard and Poor's a modifié à "négative" la perspective de la note de dette à long terme du pays, indiquant qu'elle pourrait l'abaisser si le royaume ne réduit pas ses déficits et s'inquiétant également de possibles troubles sociaux. "Si le chômage reste obstinément élevé, si le coût de la vie monte en flèche, ou si les réformes politiques déçoivent les attentes de la population, il y a un risque de troubles durables et à grande échelle", note l'agence.
Lundi 8 octobre, invité du Forum mondial de la démocratie qui s'est tenu à Strasbourg, le premier ministre marocain, Abdelillah Benkirane s'est fait l'écho des difficultés que son gouvernement rencontre. "Chez vous, les gens forts ont beaucoup, et les autres un peu. Chez nous, les gens forts ont tout, presque plus que les vôtres, mais ceux qui n'ont rien, ils n'ont rien, a-t-il déclaré. Quand il n'y a pas d'équilibre, ça finit par exploser". Interpellant les Européens, le chef du gouvernement islamiste marocain les a exhortés à se comporter en "partenaires honorables". "Chaque fois qu'il y a un petit son de cloche de grève, vous repartez, a-t-il lancé. Si vous êtes venus chez nous quand ça marchait bien, nous serions très confortés de vous voir rester avec nous, même si ça marche très mal!"
90 millions d'euros pour subventionner le pain
En quête d'investissements, le roi Mohammed VI devrait lui-même se rendre sous peu dans les monarchies du Golfe, au Koweït, mais aussi en Arabie Saoudite, dans les Emirats Arabes Unis, ou au Qatar. Le Maroc souhaite réduire son déficit à 4,8% du PIB en 2013 contre 6,1% en 2011, mais les perspectives de croissance (inférieure à 3% en 2012) ont été revues à la baisse et, pour faire face à l'urgence, le gouvernement a débloqué fin septembre une enveloppe de 90 millions d'euros pour subventionner le prix du pain, quelques semaines après avoir dû démentir des rumeurs d'augmentation. Au même moment, la Banque Mondiale a lancé un programme d'appui de 300 millions de dollars en faveur d'un projet visant à réduire la pauvreté au Maroc.
Etes-vous pleinement heureux? A cette question, sept Marocains sur dix ont répondu non selon une étude inédite rendue publique le 1er octobre par le Haut Commissariat au plan (HCP), un organisme officiel. "Près de deux Marocains occupés sur trois sont peu, ou pas satisfaits, de leur revenu du travail", relève cette étude. Un taux d'insatisfaction qui monte à 74% en milieu rural.
Près d'un an après leur victoire électorale, en novembre 2011, les islamistes du Parti justice et développement (PJD) qui dirige désormais , pour la première fois au Maroc, le gouvernement, sont ainsi confrontés à une situation délicate. Engagés dans une sorte de cohabitation plus ou moins sereine avec le Palais, ils doivent faire face à des critiques grandissantes sur l'immobilisme de l'Etat en matière de réformes sociales et de lutte contre la corruption.
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 12 Oct - 17:11
Voila le Rapport complet sur le downgrade standard and poor ,Je mettrais le lien mais je ne crois pas que cela va marcher.J'ai eu ce rapport car je suis inscrit avec leS&P.
Citation :
We are affirming our investment-grade long- and short-term foreign and local currency sovereign credit ratings on Morocco at 'BBB-/A-3' and 'BBB/A-2', respectively. We expect economic reforms, and particularly petroleum subsidy cuts, to diminish Morocco's external and fiscal deficits. We are revising the outlook to negative from stable. This reflects our view that the Moroccan authorities are finding it more challenging to reduce the vulnerabilities created by the twin deficits in the context of a difficult external environment, while maintaining Morocco's traditional political and social stability. The negative outlook reflects our view that we could lower the ratings if the fiscal and current account deficits do not narrow significantly, if social pressures escalate and impair reform progress, or if economic performance is materially harmed by a weakening external economic environment.
FRANKFURT (Standard & Poor's) Oct. 11, 2012--Standard & Poor's Ratings Services today affirmed its long- and short-term foreign currency sovereign credit ratings on the Kingdom of Morocco at 'BBB-/A-3' and its long- and short-term local currency ratings at 'BBB/A-2'. The transfer and convertibility assessment for Morocco remains 'BBB+'. At the same time, we revised our outlook on Morocco to negative from stable.
The ratings on Morocco are supported by its macroeconomic management approach, which has traditionally focused on achieving stability. This has contributed to strong economic growth relative to peers, low consumer price inflation, relatively low external leverage, and moderate government debt levels. The ratings are constrained by comparatively low prosperity (relative to similarly rated peers) and by social pressures, which we believe have increased since the Arab Spring, but remain much lower than in neighboring countries.
The general government balance had been broadly balanced during the past decade. However, deficits rose to over 4% of GDP in 2011 and this year as spending, especially on fuel subsidies, has increased and driven the primary balance deeper into deficit. We expect that cuts in subsidies will see a primary surplus return in 2013 and the net general government debt peak at an estimated 41% of GDP in 2012.
The total subsidy bill was equivalent to a substantial 6% of GDP in 2011. The government began to reduce untargeted fuel subsidies in mid-2012, but will need to take more steps to restore Morocco's traditional fiscal stability. While the government has expressed its intent to press ahead with further subsidy reform, we believe this will be politically contentious and could undermine social cohesion, leading to further delays. We also note that, to date, no concrete timetable for reforms has been laid out. Higher global oil prices--while currently not expected by Standard & Poor's--could also impair progress, as could weak economic performance in European export markets and sources of trade, investment, remittances, and tourists.
Morocco's external financing needs used to be contained due to low external debt and a current account close to balance or in surplus. Since the onset of the global financial crisis, however, the current account deficit has risen fast, reaching by our estimate an average of over 7.5% of GDP during 2011-2013, partly fuelled by rising oil prices and a poor harvest in 2012.
Morocco's narrow net external debt ratio has therefore quickly deteriorated. As recently as the middle of last decade the Moroccan economy was a net creditor, by that measure, of more than 20% of current account receipts (CARs). By contrast, we forecast a net debtor position of 28% in 2012.
Although official foreign exchange reserves have fallen sharply from their peak, we estimate immediate gross external financing needs at a still-moderate 93% of CARs plus usable reserves (in 2012) and expect them to stabilize at around 100% by the middle of the decade (from less than 70% before 2007). Immediate refinancing risks are further mitigated by an IMF precautionary liquidity line equivalent to $6.2 billion.
We also recognize that past FDI (averaging about 2% of GDP during the last decade) will likely improve export performance. Nevertheless, we believe that economic rebalancing over the medium term will remain difficult and may lead to lower GDP growth, which could heighten risks to political and social stability.
The Moroccan authorities responded quickly to the challenges of the Arab Spring. The government effectively defused large-scale protests by implementing referendum-approved constitutional reforms, and holding elections in November 2011. We believe the current government better represents the views of Moroccan voters, which supports the legitimacy of the political system--including the powerful position of the King, who we believe remains broadly popular. We therefore consider a fundamental regime change (as seen in Tunisia, Libya, and Egypt) and all its uncertainties as unlikely. Nonetheless, in our opinion, Morocco's social cohesion could weaken if living standards were to decline, say as a consequence of comprehensive subsidy reform or a marked economic slowdown, for example in the wake of a deepening economic crisis in the eurozone.
The negative outlook reflects our view that we could lower the ratings if the fiscal and current account deficits do not narrow significantly and sustainably, social pressures escalate to a degree that they jeopardize political stability or impede coherent reforms, or economic performance is materially harmed by a weakening external economic environment.
We expect the progress of political and economic reforms, and the authorities' ongoing efforts to contain consumer price inflation, to limit popular unrest to sporadic outbursts. However, if unemployment remains stubbornly high, living costs spike, or political reforms disappoint popular expectations, there is a risk of sustained and large-scale unrest that could also lead to a downgrade.
The ratings could stabilize at the current levels if the government were to implement reforms that would lastingly reduce Morocco's twin deficits and see the government's and the country's external debt ratios decline once again, while maintaining social peace and political stability.
RELATED CRITERIA AND RESEARCH Sovereign Government Rating Methodology and Assumptions, June 30, 2011. Methodology: Criteria For Determining Transfer And Convertibility Assessments, May 18, 2009
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 15 Oct - 19:11
Faites vos pronostics Emirates ou Qatar Airways ?
Citation :
Le Maroc pourrait céder une participation dans la RAM 15/10 | 18:46
Le Maroc, soucieux de doper son activité touristique, pourrait céder une participation dans la compangnie Royal Air Maroc à une grande compagnie du Golfe pour favoriser l'achat de nouveaux appareils. De source gouvernementale, une proposition en ce sens pourrait être faite par le roi Mohammed VI lors de la tournée qu'il foit entreprendre à partir de mardi dans les Etats du Golfe. "Nous allons écouter leurs idées sur la manière dont ils perçoivent ce partenariat. De notre côté, nous pourrions proposer de vendre une part pouvant atteindre 44% dans RAM au partenaire sélectionné", a déclaré la source. "L'idée est de capitaliser sur la présence solide des principales compagnies aériennes du Golfe, en particulier en Chine, en Inde, en Amérique latine (...) où un nombre important et croissant (de touristes) peuvent se permettre de voyager chaque année." Le Maroc ambitionne de tripler ses revenus tirés du tourisme d'ici 2020. Près de 70% des touristes qui viennent chaque année au Maroc proviennent de la zone euro, les 30% restants venant essentiellement des Etats du Golfe. Avec une flotte aérienne relativement modeste, de quelque 40 appareils moyens et longs courriers, la RAM a cherché à transformer l'aéroport de Casablanca en hub régional connectant les pays d'Afrique de l'Ouest à l'Europe et à l'Amérique du Nord. Elle ne dispose toutefois pas des liquidités suffisantes pour acquérir les appareils capables d'augmenter son trafic passagers.
Reuters/Les Echos
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FAMAS Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Lun 15 Oct - 19:46
du kif kif ce qui me réjouis c'est qu'on va se débarrasser de l'emprise du capital français dans notre économie. vivendi qui se casse de IAM...
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
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Sujet: Re: Économie marocaine Lun 15 Oct - 20:08
juba2 a écrit:
Bad news morocco was downgraded from stable to negative by standard and Poor
Kingdom of Morocco Ratings Affirmed; Outlook Revised To Negative On Weaker Fiscal And External Positions.
Il ne s'agit pas d'un downgrade. Le rating est toujours BBB-. Le negative watch est un signal (attendu) que les differents deficites sont un probleme. Le gouvernement doit demontrer que les plans pour le retour a l'equilibre sont solides. si les plans ne sont pas credibles, il y aura alors downgrade.
Cela dit, les CDS sur le Maroc sont deja plus chers que pour un BBB- de 100 points de base. donc le marche ne considere pas vraiment que le Maroc soit investment grade.
de toute maniere, investment grade ou pas, nous n'avons d'autre choix que d'exporter plus. il faut se concentrer sur ce point et le rating suivra.
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Sujet: Re: Économie marocaine Lun 15 Oct - 20:17
mirage a écrit:
Faites vos pronostics Emirates ou Qatar Airways ?
Citation :
Le Maroc pourrait céder une participation dans la RAM 15/10 | 18:46
Le Maroc, soucieux de doper son activité touristique, pourrait céder une participation dans la compangnie Royal Air Maroc à une grande compagnie du Golfe pour favoriser l'achat de nouveaux appareils. De source gouvernementale, une proposition en ce sens pourrait être faite par le roi Mohammed VI lors de la tournée qu'il foit entreprendre à partir de mardi dans les Etats du Golfe. "Nous allons écouter leurs idées sur la manière dont ils perçoivent ce partenariat. De notre côté, nous pourrions proposer de vendre une part pouvant atteindre 44% dans RAM au partenaire sélectionné", a déclaré la source. "L'idée est de capitaliser sur la présence solide des principales compagnies aériennes du Golfe, en particulier en Chine, en Inde, en Amérique latine (...) où un nombre important et croissant (de touristes) peuvent se permettre de voyager chaque année." Le Maroc ambitionne de tripler ses revenus tirés du tourisme d'ici 2020. Près de 70% des touristes qui viennent chaque année au Maroc proviennent de la zone euro, les 30% restants venant essentiellement des Etats du Golfe. Avec une flotte aérienne relativement modeste, de quelque 40 appareils moyens et longs courriers, la RAM a cherché à transformer l'aéroport de Casablanca en hub régional connectant les pays d'Afrique de l'Ouest à l'Europe et à l'Amérique du Nord. Elle ne dispose toutefois pas des liquidités suffisantes pour acquérir les appareils capables d'augmenter son trafic passagers.
Reuters/Les Echos
ce sera Etihad. Si c'est le choix du Maroc (vendre une part minoritaire au lieu d'une introduction en bourse), alors ce sera Abu Dhabi. Pour des raisons politiques et historiques, aussi car Etihad est fortement Marocanisee, enfin car ils ont deja faits les premiers pas (frequent flyiers sont associes, code share et co vente de billets).
Etihad peine un peu face a Emirates et aux Qatari (ca fait beaucoup de monde sur quelques km) pour le controle des routes Asie Europe. Avec la Royale, ils pourraient profiter des routes nord-sud et Atlantique sud
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Sujet: Re: Économie marocaine Lun 15 Oct - 20:54
FAMAS a écrit:
du kif kif ce qui me réjouis c'est qu'on va se débarrasser de l'emprise du capital français dans notre économie. vivendi qui se casse de IAM...
Au niveau etatique quasiment, sauf pour les services délégués... par contre dans le prive orange a pris une participation dans Meditel. j'espere qu'il ne s'agit pas de deshabiller paul pour habiller jacques... si c'est Bouygues qui rachete par exemple !
si c'est les khalijis c'est pareil...
moi je verrais bien pour changer des bresiliens, des chinois ou encore les anglais avec vodafone !
PGM Administrateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Lun 15 Oct - 21:06
Ce marché est arrivé a maturité. MT ne peut indéfiniment avoir de tels résultats. Maintenant que ça se tasse, ils vendent au plus haut...en se disant justement que l'appetit sans limite des émirs leur permettra d'en obtenir un bon prix. vivendi a beaucoup tiré profit de MT, mais a aussi beaucoup investit. Pas sure que les suivants poursuivent l'effort.
Pgm
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Sujet: Re: Économie marocaine Lun 15 Oct - 21:54
PGM a écrit:
Ce marché est arrivé a maturité. MT ne peut indéfiniment avoir de tels résultats. Maintenant que ça se tasse, ils vendent au plus haut...en se disant justement que l'appetit sans limite des émirs leur permettra d'en obtenir un bon prix. vivendi a beaucoup tiré profit de MT, mais a aussi beaucoup investit. Pas sure que les suivants poursuivent l'effort.
Pgm
C'est vrai !
Mais je pense que MT en a encore sous le pied, et qu'il faudrait donc un repreneur avec des moyens financiers et surtout un plan bien precis...
MT pourrait democratiser l'adsl avec la MT Box en essayant d'ameliorer les infrastructures et la Box en elle meme... elle pourrait aussi lancer un MVNO pour contrer la concurrence et prendre l'avantage sur la concurrence et developper le tripleplay, il reste des relais de croissance.
atlasonline Colonel-Major
messages : 2010 Inscrit le : 23/05/2010 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 15 Oct - 22:15
Peut être pour la RAM il s'agit de vendre la part du fond hassan 2, dans cet article on précise que l'Etat possède 54% de la RAM et le fond en possède 44% http://hespress.com/mobile/economie/64395.html
RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 15 Oct - 22:42
Pour MT c'est le Qatar ( Qtel) qui serait sur les rangs
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 16 Oct - 20:06
Citation :
Economie Investissements du Maroc : Le roi Mohammed VI en visite dans les pays du Golfe Publié le 16.10.2012 à 17h18 | Par Mohammed Jaabouk
Crise oblige. Le Maroc se tourne vers ses riches « frères » arabes du Golfe. Le roi se déplace dans quatre pays du CCG. Un voyage que Taïb Fassi Fihri, porteur de messages royaux, a préparé en mars dernier à l’occasion d'une tournée.
Le roi Mohammed VI entame, dès aujourd’hui, une visite dans quatre pays du Golfe. Un voyage placé sous le signe de l’économie. Preuve en est la composition de la délégation ministérielle qui accompagne le monarque : Nizar Baraka (Finance), Aziz Akhannouch (Agriculture et Pêche), Aziz Rabbah (Equipement et Transports), Lahcen Haddad (Tourisme) et Saâd Dine El Otmani (Affaires étrangères). En revanche, la présidente de la CGEM (Confédération générale des entrepreneurs marocains), Meryem Bensaleh, n’est pas du voyage. Le quotidien Al Massae, dans son édition d’aujourd’hui, explique cette absence par des considérations protocolaires en vigueur dans le Golfe, exigeant des femmes le port du hijab.
Objectif, une part des 1300 milliards $ des fonds souverains
Par ce déplacement royal, le Maroc souhaite une implication forte des fonds souverains de la région dans de grands projets structurants. Des fonds qui jouissent, notamment, d’une solide assise financière estimée à 1300 milliards de dollars. Rabat en lorgne une part modeste mais très vitale pour la réalisation de quelques investissements. C’est l’objectif majeur de cette visite. Au cours duquel, la délégation marocaine compte présenter aux dirigeants du Golfe une liste de projets qui pourraient intéresser les milieux d’affaires de la région.
Une liste dans laquelle figure en bonne place, la cession de 44% des actions de l’Etat à un opérateur aérien du Golfe. Les compagnies saoudiennes, Etihad airways et Emirates seraient en course pour l’entrée dans le tour de table de Royal air Maroc. Cependant, les émiratis ont une longueur d’avance sur leur concurrent saoudien, ils ont des accords de partenariats avec la RAM. Cette privatisation, est une bouée de sauvetage pour l’entreprise publique. La RAM traverse une mauvaise passe. Le gouvernement Benkirane a signé, en février, avec le mangement de RAM un contrat-programme, en vertu duquel l’Etat s’engage à renflouer les caisses de la compagnie en injectant 9,3 milliards de dh jusqu’à 2016.
Des relations stratégiques uniquement avec Riyad et Abou Dhabi
Officiellement, les relations entre Rabat et les monarchies du Golfe sont qualifiés de « stratégique ». Mais c’est avec l’Arabie saoudite et les Emirats que le Maroc entretient les meilleurs rapports. Riyad et Abou Dhabi avaient accordé, respectivement, en 2008 des dons de 500 millions dollars et 300 M$ pour alléger la facture pétrolière, déjà trop salée. C’est encore le royaume wahhabite qui a contribué à hauteur de 200 millions $ dans le projet du TGV. Dans ce contexte, il est tout à fait logique que Rabat revoie l’ascenseur aux saoudiens.
Fin septembre, la réalisation de la station de production d’énergie solaire de Ouarzazate est accordé à un consortium présidé par le groupe saoudien ACWA. Quant aux liens avec les autres pays du CCG, ils sont plutôt froids et parfois même tendus comme c’est le cas avec le Qatar et dans une moindre mesure avec le Koweït. Deux pays qui se sont opposés farouchement à l’adhésion du Maroc au conseil e coopération du Golfe.
Pour mémoire, en plein printemps arabe, le CCG lança une invitation au Maroc et la Jordanie pour intégrer le groupe. Une fois passé l’orage, le CCG commuait son offre en une aide. Lors du sommet de Riyad de ce club des riches, il était décidé la création d’un fonds du Golfe pour le développement, qui commencera à soutenir des projets de développement en Jordanie et au Maroc, à hauteur de 2,5 milliards de dollars pour chaque pays.
Investissements : l’UE devance largement le CCG
Dans son édition d’aujourd’hui, le quotidien Au fait publie une comparaison entre les investissements européens au Maroc et ceux en provenance du CCG. Durant les dernières années, les Emirats a injecté au royaume 14 milliards de dollars, le Koweït : 7 MM$, l’Arabie saoudite : 3,5 MM$. Des chiffres loin même très loin des 123 milliards de dollars de la France ou encore des 41 MM$ de l’Espagne.
Outre l’investissement, l’Union est, par ailleurs, fortement engagée dans des projets sociaux au Maroc, portant sur l’éducation, lutte contre la pauvreté, la bonne gouvernance ou encore la parité. Août dernier la Commission européenne a approuvé le programme d’action 2012 destiné au royaume d’une valeur de 112 millions euros.
Yabiladi
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Yakuza Administrateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 16 Oct - 20:18
ceux la citent tourisme j´ai l´impression que rien ne viendra concretement de cette visite,les promesses ils nous en ont deja innondé depuis 2006..