Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 22 Avr - 4:42
Rappel du premier message :
Missoum a écrit:
Albatal tala3 chouiya niveau
C'est plus fort que moi missoun, je peux pas résister à une scéne pareille, chiraques a recu des pétales dans sa gueule, ca me fait marrer "allah yekhallina dima dahkin"
Citation :
mais a l époque missoum tu oublie que l algérie était du coté bloc soviétique et le maroc de l autre bloc mais missoum, tu oublie qu a cet époque vous fournissez des armes et soutenez le polizbel
de quel front commun tu veux me parler yarham babak, dis moi car j ai perdu mon latin!! de quel action militaire tu veux parler face à un membre de l OTAN, ah on est membre de la ligue arabe c est cela et on aura le soutien politique et militaire de ses pays !!
entiérement ok sorius, chaque pays avait ses contraintes et ses motivations, et chaque gouvernement avait pris les décisions qui lui semblaient convenables, ca n'a rien avoir avec la fameuse ''fierté nationale", dans ce cas de figure on parle d'intérêts nationaux..
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farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 13/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 9 Sep - 21:41
FAMAS a écrit:
c'est le fait de se réjouir de la mort de quelqu'un que je condamne...
+10
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"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
EDIT Modération : les articles sont à poster en citation et pas en gras !
je m'en doutait un peu désolé,
Citation :
Bouteflika réapparaît pour démentir les rumeurs
Il s’agit là de sa première apparition publique depuis le 19 août dernier, où le Président avait pris part à la prière de l’Aïd El Fitr.
Le président Abdelaziz Bouteflika réapparaît et met un terme aux folles rumeurs sur son état de santé qui ont fait le tour de l’Algérie et du monde depuis vendredi dernier. En guise de réponse à cette «fausse nouvelle», propagée à la vitesse de la lumière sur le Net, il a organisé, hier, une cérémonie consacrée à la réception des lettres de créance du nouvel ambassadeur de Belgique. «Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu Frédéric Meurice, nouvel ambassadeur de Belgique qui lui a présenté ses lettres de créance l’accréditant en sa qualité d’ambassadeur du royaume de Belgique en Algérie.
L’audience s’est déroulée au siège de la présidence de la République, en présence du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et du directeur de cabinet de la présidence de la République, Moulay Mohamed Guendil», annonce l’agence officielle d’information, APS. La même source annonce également que le chef de l’Etat a reçu l’ambassadeur de la République du Chili, Pablo Romero, qui lui a rendu une visite d’adieu, au terme de sa mission en Algérie. C’était vers 17h. Mais jusque-là, il n’y avait pas d’image. Il a fallu attendre le JT de 20h pour voir les images du président Bouteflika dans son salon au palais d’El Mouradia. La cérémonie a été organisée, en effet, pour livrer un message à l’opinion publique nationale qui guette, depuis vendredi soir, la moindre information concernant le président Bouteflika.
Et les images diffusées hier au JT de l’ENTV, qui montrent Abdelaziz Bouteflika esquissant un sourire en serrant la main des deux ambassadeurs, constituent une réponse et un démenti aux rumeurs sur «le décès du chef de l’Etat». Il est bien vivant. Abdelaziz Bouteflika a accompagné ses invités jusqu’au perron de la Présidence. Il s’agit là de sa première apparition publique depuis le 19 août dernier, où il avait pris part à la prière de l’Aïd. Les rumeurs balancées par le journaliste Alain Julles sur son blog devront s’estomper définitivement. Qualifiées de «malveillantes», ces rumeurs ont rappelé, une nouvelle fois, une réalité à nos dirigeants : l’absence totale de communication institutionnelle dans une ère de nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ce n’est pas, toutefois, pour la première fois que ce genre de rumeur a été distillé en provoquant beaucoup du bruit. A chaque reprise, les autorités, à commencer par le président Bouteflika qui est le premier responsable de cette situation, laissent enfler la rumeur avant de réagir, toujours d’une manière artisanale, pour la démentir.
Cette fois-ci encore, on a improvisé des rencontres avec deux ambassadeurs pour faire taire la rumeur. Il y a quelques mois, Abdelaziz Bouteflika avait, rappelons-le, profité de la visite du footballeur français d’origine algérienne, Zinédine Zidane, pour organiser une rencontre de famille afin de faire taire, encore une fois, une rumeur sur le décès de l’un de ses frères. Drôle de communication !
messages : 1408 Inscrit le : 30/03/2010 Localisation : oum dreyga Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 14 Sep - 2:09
Citation :
L’invasion de moustiques à Rouiba révèle l’état d’insalubrité de la capitale Alger est sale. Les déchets ménagers s’amoncèlent partout, dans les rues et les cités. Tous les quartiers de la capitale sentent mauvais, excepté ceux où résident les hauts responsables de l’État. De l’aéroport, en passant par le centre‑ville jusque sur les hauteurs, Alger offre le même visage hideux d’une ville à l’abandon. Des égouts à ciel ouvert, des rues éventrées où ruissèlent les eaux usées et nauséabondes des canalisations, des déchets ménagers en quantités importantes dans les cités, favorisant la prolifération des rats, des chiens errants, des chats et des moustiques.
Les Algérois souffrent chaque nuit, dans leurs appartements, des invasions de moustiques. Les pastilles et les autres produits chimiques destinés à tuer ces insectes sont devenus inefficaces face au nombre important de moustiques qui s’attaquent chaque soir aux domiciles des habitants de la capitale. À El Harrach ou à Bouzaréah, les piqures de moustiques sont devenues presque inévitables la nuit.
La prolifération des moustiques a même paralysé durant la journée de jeudi l’usine de la SNVI de Rouiba, dans la banlieue est d’Alger. Un scandale et une honte pour l’image d'un pays qui dispose de 200 milliards de dollars de réserves de change et pour une capitale qui dépense sans compter depuis plusieurs années. Le wali d’Alger et les autorités locales de Rouiba portent une grande responsabilité dans ce désastre, conséquence directe de la prolifération des décharges publiques et de l’absence des opérations de lutte contre les moustiques et les rats.
Les commerçants et les citoyens qui jettent leurs ordures partout et à tout moment de la journée bénéficient de l’impunité d’un gouvernement laxiste qui laisse l’anarchie s’installer dans le pays pour permettre au système en place de se maintenir. La société publique Herbal, en charge de cette mission, n’intervient pas dans tous les quartiers de la capitale. Elle privilégie les cités où résident les responsables et délaisse les quartiers populaires, livrés à eux‑mêmes ! La société Netcom, en charge du ramassage des déchets ménagers, fait de même, faute de moyens et de savoir‑faire.
L’invasion des moustiques de Rouiba est un avertissement aux autorités sur l’état d’insalubrité de la capitale. Le gouvernement doit trouver des solutions efficaces au traitement des déchets et à la lutte contre la prolifération des moustiques et des rats, qui peuvent être des vecteurs de maladies graves, comme le paludisme et la peste.
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 14 Sep - 2:14
cela montre que la mairie ne fait pas son travail les moustique ne vienne que de l'accumulation des ordures et les eaux stagnantes
Proton General de Brigade
messages : 3496 Inscrit le : 27/06/2009 Localisation : Partout. Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 14 Sep - 2:19
Exactement Mourad, rien d'anormal pour la ville la plus sale d'Afrique, je vis sur Kénitra c'est loin d’être la capitale du Maroc et pourtant depuis bientôt 3ans plus de problème de moustiques Hmd..
mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 14 Sep - 2:28
regarde ça cela devient grave https://www.youtube.com/watch?v=J4pIb_z0Lzk&feature=g-all-c
Proton General de Brigade
messages : 3496 Inscrit le : 27/06/2009 Localisation : Partout. Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 14 Sep - 2:32
Franchement c'est triste de voir ce genre de chose,
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 14 Sep - 15:57
le journal Algerie Focus fait paraitre de très bon dossier. Ci-dessous le second opus sur ce qui doit changé en Algerie. interessant dans la mesure ou l'auteur exprime des vérités rarement lues.
Citation :
Où va l’Algérie ? Deuxième partie : Qu’est-ce qui doit changer -------------------------------------------------------------------------------- Par Zoubir Benhamouche, économiste
Dans la première partie, publiée en mai 2012 sur le site Algérie Focus, j’exposais les ressorts d’une dynamique de l’implosion dans laquelle s’est engagée l’Algérie. Dans les seconde et troisième parties je présente ma conception du changement : ce qui doit changer et comment faire pour que cela change effectivement. Enfin dans la quatrième partie j’exposerai deux scénarios de changement qui me paraissent les plus à même de faire dévier l’Algérie de la funeste trajectoire dans laquelle est s’est engagée. A la vue des différents évènements qui se sont déroulés depuis (« mascarade » des législatives, pénuries, émeutes, blocage institutionnel, milliards de dépenses décidées sans aucun projet global, sans vision stratégique, etc.), je suis conforté dans l’idée que le pire nous attend. Je crois vraiment que nous n’avons pas suffisamment conscience de l’état catastrophique dans lequel se trouve notre société. Etant donné la situation critique dans laquelle nous nous trouvons, il n’y a que deux avenirs possibles. Soit les Algériens sont capables de trouver dès maintenant une solution pacifique et négociée, soit la transition ne pourra se faire, tôt ou tard, que par la force. L’Algérie s’engagerait alors dans une nouvelle ère de violence, qui lui ferait prendre un retard sans doute irrécupérable. Que faire pour éviter le scénario catastrophe ? Répondre à cette question suppose de répondre à celle du changement, c’est à dire d’une part de comprendre ce qui doit changer dans le fonctionnement de notre société, d’autre part de définir comment ce changement « positif » peut s’opérer de façon concrète. Avant de rentrer plus en détail et de présenter « ce qui doit changer », j’aimerais être clair sur le fait qu’un changement aura lieu (voir mon précédent article). Toute la question est de savoir à quel point il profitera au peuple algérien. C’est pour cette raison que je parle de changement « positif » : un changement qui permet à l’Algérie de s’engager rapidement et durablement sur la voie du progrès économique et social. Il est vrai que les algériens n’aspirent pas uniquement à de meilleures conditions économiques et sociales. Ils se plaignent également de la « hogra », terme générique dans lequel viennent se fondre, en réalité, tous les maux de l’Algérie. Il s’avère cependant que pour atteindre un objectif de progrès économique et social, il faut avant tout s’attaquer à la source de la « hogra », qui réside dans la nature même du régime politique. Pour comprendre cette « nature », il faut prendre conscience que le régime tire sa force, et puise aujourd’hui ses fondements [1], dans nos faiblesses, dans notre renoncement à certaines valeurs morales. Ainsi, ce qui doit changer, c’est précisément ce qui est à la source de la pérennité du régime, c’est à dire ce qui empêche l’émergence d’un projet de société, auquel adhéreraient une majorité d’algériens et qui servirait de socle à une alternative politique crédible. Ce que je vais présenter dans la suite est totalement inspiré de ce Verset du Coran « En vérité, Allah ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les individus [qui le composent] ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes » (Sourate 13, Verset 11).Ainsi, ce qui doit changer, c’est nous, la façon dont nous « nous » pensons, nos comportements dans nos rapports aux autres et à notre environnement, notamment institutionnel. Cela peut paraître une évidence, mais la condition sine qua none est que nous devons tous être convaincus que notre pays est en danger et qu’un changement s’impose. Ceci n’est malheureusement par encore compris par tous les Algériens. Or, celui que ce danger menace avec le plus d’acuité, c’est le peuple, et c’est donc a priori à lui qu’il incombe de réagir pour se protéger. L’une des raisons est que le l’Etat n’existe plus en tant que tel, il est à la solde d’intérêts privés qui n’ont comme préoccupation que leurs intérêts propres et leur avenir. En somme, le peuple doit maintenant prendre conscience du fait que l’Etat n’est plus, depuis bien longtemps, garant d’un quelconque contrat social, et a fortiori il n’est plus en mesure de garantir l’intérêt supérieur de la nation. Il serait donc illusoire d’attendre un réel changement de l’intérieur des institutions, sans une implication directe de la société. Pour que le peuple se prenne en main, il doit avoir foi en sa capacité à inverser le cours de l’histoire. Il doit cesser d’être tétanisé par la peur de l’inconnu, et être conscient qu’il lui appartient de construire l’Algérie dans laquelle il veut vivre. Le peuple doit abandonner le fatalisme, car Dieu même nous demande de nous prendre en main, de nous transformer en notre intérieur pour qu’il puisse ensuite nous accompagner dans la transformation de nos vies. Le peuple est la clé unique d’un changement salutaire et pacifique. Tant qu’il n’en sera pas convaincu, tant qu’il ne rompra pas avec cette attitude attentiste, il continuera à subir un quotidien qui le mine et assistera, impuissant, au spectacle désolant de sa chute. Le changement « positif » ne peut se matérialiser que dans une transformation institutionnelle [2]. Plus précisément, les institutions doivent devenir souveraines, et tirer cette souveraineté de celle du peuple. Elles seront ainsi redevables devant les citoyens. Cependant, pour que ceci puisse se produire, il faut qu’un certain nombre de comportements changent. Inutile de lire Gramsci pour comprendre que le problème des pays comme le nôtre est que la prise de pouvoir se fait dans le pouvoir lui-même, par la force, sans avoir à convaincre la société, parce que celle-ci est exclue du jeu politique. C’est le contraire des démocraties, où la prise de pouvoir suppose d’avoir un projet de société qui convainc un maximum de citoyens, d’électeurs. C’est pour cela qu’aucun parti dans notre pays n’a jamais présenté un réel projet de société en se présentant aux élections. Pour qu’un changement « positif » puisse avoir lieu, il faut nécessairement s’affranchir de cette logique. Il faut que la société civile fasse irruption dans la logique même du pouvoir et du fonctionnement des institutions. Autrement dit il est impératif que « l’Algérien » devienne enfin un citoyen, qu’il prenne conscience de l’influence qu’il peut, et qu’il doit, exercer sur les institutions. Ce n’est qu’à cette condition qu’il pourra les « obliger » à l’écouter et à agir dans l’intérêt général. Encore faudrait-il que nous soyons capables de penser et agir collectivement ! Ce n’est absolument pas le cas aujourd’hui, tout simplement parce que les « valeurs » et normes sociales qui pourraient nous permettre d’y parvenir nous font cruellement défaut. Nous en venons à ce qui est à mes yeux la source ultime du changement, l’essence même d’un renouveau pour notre pays : la transformation de nos âmes, à travers la refondation de nos valeurs morales. Le changement « positif » repose sur la réappropriation des valeurs universelles, celles que véhicule l’Islam, celles que le régime a pris soin de détruire pour mieux asseoir sa domination. Le régime est aujourd’hui plus fort que les individus mêmes qui le composent parce qu’il a réussi à imposer des règles, des normes sociales auxquelles chacun obéit machinalement. Quelles sont ces valeurs qu’il nous faut acquérir ou retrouver ? La plus importante à mes yeux est la confiance. Le peuple a été divisé, et il vit dans un climat de suspicion, sciemment entretenu. Nous devons absolument réapprendre à nous faire confiance les uns les autres et notamment abolir l’esprit tribal, clanique et régionaliste. Ce retour de la confiance permettra de faire un pas gigantesque vers la prise de conscience du fait que l’intérêt d’autrui n’est pas nécessairement contraire au nôtre, mais que chacun de nous peut mieux vivre en poursuivant un intérêt commun. « Le régime est aujourd’hui plus fort que les individus mêmes qui le composent parce qu’il a réussi à imposer des règles, des normes sociales auxquelles chacun obéit quasi machinalement »
Par ailleurs, les valeurs d’honnêteté, de loyauté, de solidarité, de respect, et d’écoute de l’autre sont des éléments clés pour l’émergence d’une confiance généralisée et d’un esprit de coopération qui nous font cruellement défaut. Nous devons ensuite sortir de la logique d’assistanat, et remettre la valeur travail au cœur de notre société. Qui plus est, l’effort et la méritocratie doivent devenir des piliers de notre culture. Il est également capital que nous cessions de nous déresponsabiliser, d’ignorer les devoirs que nous avons envers nous-mêmes, envers nos compatriotes, envers nos enfants, et envers notre patrie. Si nous parvenons à amorcer ces changements, alors nous aurons accompli une avancée significative pour transformer nos institutions. Sans entrer dans le détail, la raison principale est que nous aurons réussi à faire émerger une citoyenneté, et à créer les conditions d’une action collective, d’une meilleure coordination des citoyens. C’est à ces conditions que nous pourrons mettre fin à l’arbitraire des institutions, rebâtir un Etat de droit (et réduire le poids du système des relations personnelles), reconstruire le lien citoyen entre le peuple et l’Etat, et rétablir la confiance envers les institutions. Cela permettra également de restaurer la crédibilité des institutions et donc l’autorité de l’Etat etc. Pour finir, on s’appelle « khouya », « khou », « akhi », mais dans les faits nous n’adoptons pas l’attitude qui sied à un tel qualificatif. Demain, après avoir lu cet article, quand vous vous réveillerez et que vous sortirez dans la rue, prenez le temps de regarder vos voisins, les gens qui passent, et dites vous ceci : ce sont mes compatriotes, nous sommes algériens, nous avons hérité de la même terre, nous vivons la même oppression et nous aspirons à la même chose, vivre plus dignement. Ne nous appelons plus « mon frère » ou « khou » ou « aghma », et comportons nous les uns envers les autres avec plus de confiance, plus de compassion et de compréhension. Apprenons à nous faire confiance. Concentrons-nous sur que ce qui nous rapproche et apprenons à penser « nous », à agir pour notre intérêt commun. Alors, et alors seulement, l’Algérie se transformera de façon radicale et le changement deviendra aisé, moins douloureux. Je suis persuadé que ce changement là est le bon. C’est d’ailleurs ce qui explique que le changement nous apparaît si difficile à concrétiser, telle une montagne infranchissable. En effet, nous savons, au plus profond de nous-mêmes, qu’il suppose une transformation de nos âmes. Transformer l’âme d’un peuple peut paraître une sorte de vœux pieux. Pourtant, il y a des actions concrètes à mettre en œuvrer pour initier une dynamique vertueuse d’un changement « positif » et pacifique, et ce sera l’objet de la troisième partie de cette série d’articles. A suivre [1] Il n’y a plus aucune idéologie sur laquelle le régime s’appuie. Il se maintient par la force, la ruse et grâce à nos faiblesses. [2] Bien sûr, ce sera nécessairement graduel.
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 14 Sep - 19:00
Citation :
Entre Alger et Paris, réconciliation en vue
les relations entre les deux pays est en voie de normalisation, après plusieurs années de brouille. François Hollande devrait se rendre à Alger avant la fin de l'année et l'économie devrait jouer un rôle moteur
Après plusieurs années de brouilles, Alger et Paris se préparent à relancer leurs relations bilatérales. Depuis quelques semaines, le discours est positif des deux côtés de la Méditerranée. Les Algériens veulent saisir l’occasion de l’arrivée du socialiste François Hollande à l’Elysée pour renouer avec la France qui de son côté, cherche à redynamiser ses relations avec son ancienne colonie. Depuis l’élection du président socialiste le 6 mai dernier, les deux pays n’ont pas cessé d’échanger des signaux positifs afin de leur marquer leur disponibilité à bâtir un partenariat d’exception, tant évoqué depuis des années. Les visites des ministres français des Affaires étrangers Laurent Fabius et la ministre déléguée à la francophonie Yamina Benguigui, se sont déroulées dans de bonnes conditions.
Terrain Balisé à une visite de François Hollande
Les Algériens ont fait l’effort de ne pas insister sur la repentance de la France sur la période coloniale, afin de baliser le terrain à la visite de François Hollande prévue avant la fin de l’année en cours. Après un séjour de trois jours à Alger début septembre, Yamina Benguigui, est rentrée à Paris avec un message : le moment est favorable à une visite de François Hollande en Algérie.
Rôle moteur de l'économie
En attendant le déplacement de François Hollande, plusieurs visites sont prévues à Alger : Manuel Valls (ministre de l’Intérieur), Nicole Bricq ministre du Commerce extérieur) et Jean-Pierre Raffarin, en charge des dossiers économiques. Plusieurs contrats devraient signés et des dossiers d’investissements débloqués dont l’implantation d’une usine Renault en Algérie. Le gouvernement algérien envisage aussi de confier à des sociétés françaises des contrats dans le bâtiment, les travaux publics, les chemins de fer, etc.
messages : 2468 Inscrit le : 13/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 14 Sep - 19:24
Merci Rafi pour cet article...espérons que la page soit tourné vers la force économique et politique
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"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
Gémini Colonel-Major
messages : 2735 Inscrit le : 09/12/2009 Localisation : Un peu partout!!! Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 14 Sep - 21:44
Personne de la defense pour la visite en Algérie.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 14 Sep - 22:30
Gémini a écrit:
Personne de la defense pour la visite en Algérie.
Bah si ! Le president Hollande Chef des armées
leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 11/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 15 Sep - 2:42
Fresco a écrit:
Gémini a écrit:
Personne de la defense pour la visite en Algérie.
Bah si ! Le president Hollande Chef des armées
en cas de négociation faut des visites des préparations ect bien avant le président la présence d'un président n'est que honorifique comme pour la FRMM c'est le gouvernement qui signe les contrats .
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Pro rege, saepe, pro patria semper
اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة
farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 13/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 15 Sep - 10:45
leadlord a écrit:
Fresco a écrit:
Gémini a écrit:
Personne de la defense pour la visite en Algérie.
Bah si ! Le president Hollande Chef des armées
en cas de négociation faut des visites des préparations ect bien avant le président la présence d'un président n'est que honorifique comme pour la FRMM c'est le gouvernement qui signe les contrats .
"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 15 Sep - 16:39
leadlord a écrit:
Fresco a écrit:
Gémini a écrit:
Personne de la defense pour la visite en Algérie.
Bah si ! Le president Hollande Chef des armées
en cas de négociation faut des visites des préparations ect bien avant le président la présence d'un président n'est que honorifique comme pour la FRMM c'est le gouvernement qui signe les contrats .
cooperation algero francaise
Citation :
-La formation du personnel dans les établissements d’enseignement militaire supérieur et de formation spécialisée -L’organisation et l’exécution d’exercices conjoints et l’invitation d’observateurs militaires pour les manœuvres et/ou exercices nationaux -l’échange de renseignements à caractère militaire sur des domaines déterminés par accord mutuel -La promotion et le développement de la coopération en matière de technologies spatiales, d’observation spatiale -L’acquisition de systèmes d’armes, d’équipements et de matériels de défense et des services afférents et leur modernisation -La promotion et le développement de la coopération dans le domaine de la recherche scientifique et de technologie de défense, ainsi que le partenariat en matière d’industrie de défense et de transfert de technologies -La commission mixte franco-algérienne comprend quatre sous-commissions, dénommées respectivement : * la « sous-commission stratégique » * la « sous-commission militaire » * la « sous-commission armement » * la « sous-commission santé militaire »
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 16 Sep - 5:36
Citation :
-La formation du personnel dans les établissements d’enseignement militaire supérieur et de formation spécialisée -L’organisation et l’exécution d’exercices conjoints et l’invitation d’observateurs militaires pour les manœuvres et/ou exercices nationaux -l’échange de renseignements à caractère militaire sur des domaines déterminés par accord mutuel -La promotion et le développement de la coopération en matière de [b]technologies spatiales, d’observation spatiale -L’acquisition de systèmes d’armes, d’équipements et de matériels de défense et des services afférents et leur modernisation -La promotion et le développement de la coopération dans le domaine de la recherche scientifique et de technologie de défense, ainsi que le partenariat en matière d’industrie de défense et de transfert de technologies -La commission mixte franco-algérienne comprend quatre sous-commissions, dénommées respectivement : * la « sous-commission stratégique » * la « sous-commission militaire » * la « sous-commission armement » * la « sous-commission santé militaire »
connaissant les francais : soit tout ça va couter tres cher soit ca reste que des gros titres sans fond consistant mais dans les deux cas les français ne livreront pas leur technologie sur un plateau d'argent par contre il n'on aucun probleme a reverser des comission dans des compte en suisse et ailleurs
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 19 Sep - 21:44
les deux nouvelles facultés de medecine et de droit à alger :
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 19 Sep - 23:00
un article écrits par deux avocats algeriens et qui pourra intéressé mes frères marocains aussi ( ceux qui font des demandes de visa pour l'europe et se voyent refuser l'octroi )
Le contentieux visa reste une préoccupation pour toute personne désireuse d’exercer sa liberté de circulation:
Citation :
Plusieurs Etats ont imposé aux ressortissants algériens, avant d’entrée sur leur territoire, un obstacle administratif qui se résume par une démarche préalable de demande de visa auprès de l’autorité consulaire du pays concerné. Ce document, qui doit être demandé au service des visas des consulats, crée pour celui et celle qui ont vu leur demande de visa rejetée un sentiment d’injustice voire d’atteinte à leur dignité humaine.
Peut-on tout en étant sur le territoire algérien contester un refus de visa ? Le droit communautaire et le droit français ont-ils prévu des instruments pour demander l’annulation de cet excès de pouvoir du consul ? Quelles sont les règles qui sont applicables à ce type de contentieux ? Dans cette contribution, nous y forcerons de répondre à ces questions.
Les règles de droits et de procédures :
L’article 32, point 2 du Code communautaire des visas oblige les autorités administratives à systématiser de fait et de droit les décisions de refus de délivrance d’un visa à un étranger (Règl. (CE) n° 810/2009 du Parlement européen et du Conseil, 13 juillet 2009). Cette règle est applicable depuis le 5 avril 2011. Cette nouvelle norme dispose que la décision de refus et ses motivations sont communiquées au demandeur.
A cette fin, les dispositions du Code communautaire des visas facilitent le travail de motivation des autorités compétentes qui utiliseront un formulaire type exposant de façon circonstanciée les raisons du refus de délivrance du visa uniforme demandé par l’étranger. Ce formulaire énumère onze raisons justifiant le rejet de la demande de visa. Cette décision de refus motivée peut faire l’objet d’un recours juridictionnel (Règl. (CE) n° 810/2009, art. 32, point 3). Ces recours sont intentés contre l’Etat membre qui a pris la décision finale sur la demande, conformément à la législation nationale de cet Etat membre. Les Etats membres doivent fournir aux demandeurs les informations relatives aux voies de recours.
Liste des catégories d’étrangers concernés par l’exigence de motivation pour le territoire métropolitain :
Le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Cesada) prévoit, à l’heure actuelle, l’obligation de motiver les refus de délivrer des visas à sept catégories d’étrangers (C. étrangers, art. L. 211-2) : "Par dérogation aux dispositions de la loi n°79-587 du 11 juillet 1979 relative à la motivation des actes administratifs et à l'amélioration des relations entre l'administration et le public, les décisions de refus de visa d'entrée en France, prises par les autorités diplomatiques ou consulaires, ne sont pas motivées sauf dans les cas où le visa est refusé à un étranger appartenant à l'une des catégories suivantes et sous réserve de considérations tenant à la sûreté de l'Etat :
1° Membres de la famille de ressortissants des Etats membres de l'Union européenne et des autres Etats parties à l'accord sur l'Espace économique européen qui ne sont pas ressortissants de l'un de ces Etats, appartenant à des catégories définies par décret en Conseil d'Etat ;
2° Conjoints, enfants de moins de vingt et un ans ou à charge, ascendants de ressortissants français et partenaires liés à un ressortissant français par un pacte civil de solidarité ;
3° Enfants mineurs ayant fait l'objet, à l'étranger, d'une décision d'adoption plénière au profit de personnes titulaires d'un agrément pour adoption délivré par les autorités françaises ;
4° Bénéficiaires d'une autorisation de regroupement familial ;
5° Travailleurs autorisés à exercer une activité professionnelle salariée en France ;
6° Personnes faisant l'objet d'un signalement aux fins de non-admission au système d'information Schengen ;
7° Personnes mentionnées aux 3°, 4°, 5°, 6°, 7° et 8° de l’article L. 314-11."
Critère de refus de visa
Les motifs fondant le refus de délivrance d’un visa sont à la fois "secrets" (en dehors de ceux qui figurent dans les Instructions consulaires communes) et suffisamment larges pour laisser une marge de manœuvre non négligeable aux autorités consulaires et diplomatiques.
Le Conseil d’Etat français a jugé que les administrés ne peuvent avoir accès à cette instruction, au motif qu’elle «comporte des directives destinées à orienter, de manière générale ou pays par pays, le travail des postes consulaires dans le traitement des demandes de visas», et qu’en conséquence "(sa) communication porterait atteinte au secret de la politique extérieure" (CE, 6 octobre 1995, n° 150242, Anafé : Rec. CE p. 823).
Depuis la loi de 1978 modifiée, notamment, par la loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec l’administration, les documents administratifs relatifs à la conduite de la politique extérieure de la France ne sont pas communicables aux administrés (L. n° 78-753, 17 juillet 1978, art. 6). Le code communautaire des visas comporte, au contraire, une obligation de motiver les refus de visa en utilisant le formulaire prévu en annexe comportant onze motifs de refus.
Existence d’un risque pour l’ordre public ou d’un risque de détournement de l’objet du visa :
La notion de l’ordre public est, en règle générale, le principal motif avancé par les autorités administratives compétentes pour refuser la délivrance d’un visa. On peut rattacher à cette notion la prise en considération – forcément subjective- d’un risque d’immigration clandestine du demandeur ; c’est-à-dire, de maintien sur le territoire après l’expiration de la durée autorisée de présence sur le territoire. Les instructions consulaires communes, actualisées en décembre 2003, précisent à cet égard que l’appréciation du risque migratoire relève "de l’entière responsabilité de la représentation diplomatique et consulaire" et précise qu’il convient d’exercer «une vigilance particulière sur les populations à risque : chômeurs, personnes démunies de ressources stables, etc.» (Instructions consulaires communes, 19 décembre 2003, point V).
Il n’existe au niveau communautaire aucun texte établissant des critères généraux relatifs aux refus de délivrance de visas qui permettrait d’éviter le "subjectivisme" étatique générateur d’une application disharmonieuse de la politique des visas. Le ressortissant algérien qui va donc subir un excès de pouvoir de l’administration consulaire française concernant le respect de sa liberté de circulation peut le contester devant le juge administratif compétent puisque ce dernier reste le garant des libertés fondamentales face aux abus de l’administration.
Faouzi Nedjoua, avocat au Barreau d’Annaba et Fayçal Megherbi, avocat au Barreau de Paris
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 20 Sep - 21:39
L'usine de Tanger ne passera jamais chez qui vous savez
Citation :
Renault va prendre pied dans l’industrie algérienne Le constructeur automobile français devrait créer prochainement une société commune détenue majoritairement par les Algériens.
Les négociations ont été longues et compliquées.La France va enfin pouvoir tenir son investissement industriel de référence en Algérie, avec la naissance imminente d’une joint-venture pour la production de modèles Renault dans le pays. Deux longues années de négociations vont déboucher dans les tout prochains jours sur le passage chez le notaire pour la constitution d’une entreprise franco-algérienne où Renault détiendra 49 % des parts, la législation algérienne actuelle interdisant la majorité aux étrangers. Objectif, produire 75 000 véhicules par an dès 2014, 150 000 unités au bout de cinq ans.
UN PROCESSUS QUI A FAILLI DÉRAILLER Le 25 mai dernier l’annonce par Renault de la signature d’un accord-cadre avec Alger a balisé un processus qui a failli dérailler plus d’une fois. En février, le patron, Carlos Ghosn, a jeté un froid en déclarant à partir de Tanger, suprême indélicatesse, qu’il « n’(était) pas question de laisser qui que ce soit venir construire en Algérie une usine » . Une phrase qui se voulait bienveillante au sujet des intentions sérieuses de Renault en Algérie mais qui a chatouillé une partie de l’opinion algérienne sur son flanc souverainiste.
« Le problème de cette négociation depuis le début est qu’elle s’est déroulée à l’ombre de l’investissement géant de Renault à Tanger (400 000 véhicules par an à maturité), décidé dans un autre contexte mondial en 2007. Il n’était pas question pour notre tutelle de politique d’obtenir un engagement au rabais des Français en Algérie », explique un ancien manager public algérien, négociateur au cours de la première année.
RENAULT-ALGÉRIE EST LEADER DU MARCHÉ DOMESTIQUE Les arguments d’Alger n’étaient pas insignifiants. Le marché domestique, second du continent derrière l’Afrique du Sud, a absorbé plus de 400 000 nouvelles immatriculations en 2011. Et Renault-Algérie en est le leader avec 76 000 ventes, marque Dacia comprise. « C’est cette position que Renault prenait le risque de perdre en laissant venir un autre constructeur avant lui en Algérie », explique l’ex-négociateur, faisant allusion au propos de Carlos Ghosn. [b]L’allemand Volkswagen a manifesté dès 2010 un intérêt pour y réaliser une usine, mais les discussions avec le ministère algérien de l’industrie ont cessé début 2012.[/b]
Dès lors, le projet Renault va dominer la feuille de route de Jean-Pierre Raffarin désigné « Monsieur Algérie » en 2010. « Le marché algérien est clairement un marché d’avenir, mais la partie française n’est pas prête pour autant à s’engager à tout prix », prévenait dès novembre 2010, une source française à la chambre de commerce algéro-française en marge de la première visite à Alger de l’ancien premier ministre français.
« RENAULT VEND SURTOUT DU “LOW COST” EN ALGÉRIE » Les conditions algéroises sont encore trop nombreuses. Elles vont tomber les unes après les autres tout au long des vingt-quatre mois de discussions. D’abord le positionnement technologique de la future usine algérienne. « Il ne sera pas aussi haut que celui de l’usine de Tanger tournée vers l’export. Renault vend surtout du “low cost” en Algérie, et c’est ce qu’il y produira en priorité pour le marché domestique », explique Farid Ilalène spécialiste de la filière.
Le seul modèle Renault Symbol, produit en Turquie – moins de 9 000 € – a été écoulé à plus de 28 000 unités en 2011. Ensuite, la commercialisation des véhicules fait problème. La partie algérienne, SNVI, un fabricant public de véhicules industriels, héritage de Berliet Algérie, veut un réseau de distribution distinct de celui de Renault-Algérie. « Pas question » , répond Paris.
LE CHOIX DU SITE DE PRODUCTION EST UN VÉRITABLE FEUILLETON Enfin, le choix du site de production est un véritable feuilleton. Renault veut profiter du bassin d’emplois de la zone de Roubia près d’Alger où se trouve déjà le complexe de la SNVI. Mohamed Benmeradi, ministre de l’industrie, propose Bellara, un site vierge à développer près de Djendjen, un terminal portuaire à gros potentiel, 350 km à l’est d’Alger. Impératif d’aménagement du territoire. Les Français sont rebutés aussi par le peu d’attractivité social de la région de Djendjen-Bellara où « faire venir des cadres de Renault en expatriés avec leur famille sera quasiment impossible », explique Farid Ilalène. Dix mois de blocage.
C’est finalement le choix de Oued Tlelat près d’Oran qui permet la signature du protocole de mai 2012. Renault aussi a posé ses conditions. La garantie pour le rapatriement des dividendes en est la principale, Alger ayant pris la mauvaise habitude, depuis 2008, de prendre en otages les résultats exportables des investisseurs étrangers au premier contentieux.
ALERTE AU MOMENT DU PLAN SOCIAL DE PSA Dernière alerte sur le projet de l’usine Renault en Algérie, le plan social de PSA avec la suppression de 8 000 emplois, annoncé le 12 juillet dernier, quarante-huit heures avant la première visite de Laurent Fabius dans la capitale algérienne. Interpellé sur les délocalisations industrielles, le ministre des affaires étrangères défend mollement l’investissement de Renault en Algérie : « De ce que j’en sais, il est tourné vers le marché algérien. Il ne vient pas concurrencer l’industrie automobile en France. Si c’était le cas, je pense que l’État français dirait non. »
La part des exportations dans la production de la future usine Renault en Algérie est la partie la plus discrète de l’accord entre les deux parties. « Une usine automobile qui ne produit que pour un seul marché n’existe nulle part dans le monde, et Renault est le premier à l’admettre », assure l’ex-négociateur. Sur ce point des exportations, Alger n’a pas eu à renoncer.
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La nationalisation-sanction de Renault en appel
Les héritiers du constructeur automobile Louis Renault ont demandé réparation mardi 18 septembre à la cour d’appel de Paris pour la nationalisation-sanction de la firme en 1945, face à des « métallos » qui leur ont opposé Résistance et patriotisme. La cour dira le 21 novembre si elle s’estime compétente pour trancher ce dossier, sur lequel le TGI (tribunal de grande instance) avait refusé en janvier dernier de se prononcer. Elle dira le cas échéant si elle juge opportun de transmettre au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par les héritiers de l’industriel.
AMINE KADI, à Alge
r
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
reese Colonel
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 20 Sep - 21:50
Bref a l Algérienne
Citation :
Bref, j’ai failli ouvrir un compte à la BNP.!!!!
Il y a cinq ans de cela, je voulais ouvrir un compte en banque à Alger. Personnellement je n’en avais pas besoin, mais pour mon boulot, il en fallait un.
Comme j’habite Alger centre, je me suis dit que pour des raisons pratiques et pour d’autres raisons que je ne te dirais pas, je vais ouvrir un compte dans le coin. Je ne connaissais aucune banque nationale, et comme je venais de débarquer fraichement de Paris, j’ai pensé qu’une banque comme la BNP ferait l’affaire. D’une, parce que BNP sonnait familier pour moi, et de deux, je fais ce que je veux.
Un rapide coup d’œil sur internet, histoire de voir s’il n’y avait pas une agence du même nom pas trop loin de chez moi. Cool, il y a une agence vers la Place Audin. Pendant que j’y étais, j’avais pris le soin de noter toute la paperasse nécessaire pour l’ouverture d’un compte, histoire de gagner du temps et donc de l’argent, puisque, parait-il, le temps c’est de l’argent.
Et vas-y ! Certificat de ci, certificat de ça, photocopie légalisée de ci, photocopie légalisée de ça et photocopie légalisée de chose dont je ne soupçonnais même pas l’existence, fiche d’état civil, etc…
Sérieux. C’est quoi cette connerie de photocopie légalisée ? Je n’avais jamais entendu un truc pareil et le hic, c’est que ça te prend un temps fou à la faire. Et tu as vu la gueule des mecs qui légalisent ? C’est qu’ils se mettent à deux pour le faire. Un qui tamponne et un autre qui signe. Celui qui tamponne vérifie les photocopies et les originaux tout en scannant ta gueule histoire de voir si tu es un fils de bonne famille. Celui qui signe doit vérifier si le gars qui tamponne a bien vérifié. Ce jour-là, le gars qui devait signer mes photocopies a mis un peu plus de temps car il était en panne de feuille (ou massa pour les initiés) pour se jeter une bonne dose de chema (ou chique pour les francophones) qu’il tenait dans le creux de sa main. Et le voilà parti, avec une certaine fierté et assurance, à la recherche de la massa perdue. La chema dans une main et mes papiers dans l’autre. Rajoute à ça, une foule de gens que je me refuse de te décrire tellement qu’ils étaient nombreux et qu’ils dégageaient un odeur de panda mouillé (oui Madame, un panda mouillé, ça pue grave), et une chaleur qui frôlait les 250 degrés sel-suce. En gros, il régnait une bonne et belle ambiance dans cette petite annexe de la mairie ou je ne sais quoi. J’ai versé une larme de bonheur quand ce préposé à la signature et vérification en tout genre me tendit ma liasse de papelards. Je lui ai affiché un petit sourire courtois en guise de merci. Il n’a pas pu en faire autant vu qu’il avait l’équivalent d’un bon gros chamallow sous sa lèvre supérieure.
Quand je suis sorti de ce trou, j’ai levé la tête vers le ciel et respiré un grand coup. Tu me crois ou tu ne me crois pas, cela m’a rappelé la fin du film Midnight Express quand le gars s’était évadé d’une prison turque.
Où en étais-je avec mon histoire d’ouverture de compte ? Ah oui, voilà. Donc, j’avais bien constitué mon dossier pour la banque et me voilà parti en direction de cette agence BNP sise Place Audin.
Il était 14 heures du matin quand j’avais franchi le seuil de ladite agence. Une fois arrivé au guichet, j’informe la dame de l’objet de ma venue. Elle me tend, sans réfléchir et avec une nonchalance évidente, un papier sur lequel on pouvait lire un numéro de téléphone fixe et une liste de papiers à fournir pour ouvrir un compte en Dinar.
Je parcours rapidement cette liste dont je connaissais le contenu vu que je me suis renseigné avant, et lui lance « J’ai tout ce qu’il faut avec moi, pouvez-vous procéder à l’ouverture du compte maintenant ? »
« Ah non, il faut d’abord appeler et prendre un RDV » me crache-t-elle.
« Je peux prendre RDV maintenant, vu que je suis ici » insistais-je
« Ah non, je vous ai dit qu’il faut appeler et prendre RDV » me recrache-t-elle, mais cette fois avec une tronche qui affichait clairement un « wakila enta samat » (et tant pis pour ceux qui ne comprennent pas cette langue). D’autant plus qu’il commençait à y avoir une belle file derrière moi.
Je me résigne et m’écarte légèrement vers la gauche du guichet, laissant ainsi passer la personne qui respirait très fort derrière mon dos. Je prends mon téléphone et compose le numéro écrit en gros et en gras en haut de la feuille.
Ça sonne. Et en attendant que quelqu’un daigne décrocher à l’autre bout du fil, je regarde machinalement ce qu’il se passe dans cette agence et notamment cette dame quelconque qui m’avait remis le papier que je tiens à la main.
La dame décroche son téléphone et dit « Allow » en regardant l’écran de son PC.
De l’autre bout de mon fil, ça a décroché. « Bonjour » dis-je parce que je suis poli. « C’est pour prendre un RDV. Je souhaiterais ouvrir un compte en banque » enchainais-je.
« Vous habitez oùw ? » questionnait cette voix qui me semblait bien féminine.
« Alger centre, Sacré cœur plus précisément » jugeais-je bon de préciser.
« Sacré cœur ?! Il faut venir à l’agence de la Place Audin, alors » me dit-elle.
« Je peux venir maintenant ? » dis-je, alors que j’y suis déjà et à l’intérieur de surcroit.
« Bienne sûr. On est ouverte jusqu’à trois heures et demi » me répondit-elle.
« A très tout-de-suite » conclus-je avant de raccrocher.
La dame du guichet en fit autant et au même moment.
Je la regarde.
Elle me regarde.
Je la regarde.
Elle me regarde.
Je la regarde.
Elle regarde mon téléphone que je tenais encore dans ma main.
Elle me regarde.
Je la regarde.
Elle regarde la feuille qu’elle m’avait remis que je tenais encore à la main.
Elle me regarde.
Je la regarde.
Je lui souris.
Elle fronce ses sourcils bien velus.
« C’est vous qui vient d’appeler ? » me lance-t-elle.
« Oui » lui dis-je.
« Ah mais non. Fallait pas appeler de l’agence. Il faut appeler de dehors ».
Je la regarde.
Elle me regarde.
Je suis sorti et juré de ne plus remettre les pieds dans cette agence.
Bref, j’ai failli ouvrir un compte à la BNP.
Ahmed Mimoun
_________________ Kadhafi a quitté la Libye, sans dire au revoir. Ce n’est pas tripoli de sa part !
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 20 Sep - 22:02
+1 reese, ton post m'a claquer de rire. C'est drole mais tellement vrai malheureusement. La paperasserie et le service clientele au Maroc, c'est pas mal aussi meme si ca s'ameliore beaucoup hamdolilah avec les NTIC et la nouvelle generation.
reese Colonel
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 20 Sep - 22:07
bessaha khouya vip en plus je souligne que BNP c 'est une banque Française et privée , je vous laisse deviner la qualité du service et des compétences dans les banques publiques
_________________ Kadhafi a quitté la Libye, sans dire au revoir. Ce n’est pas tripoli de sa part !
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 20 Sep - 22:26
reese a écrit:
bessaha khouya vip en plus je souligne que BNP c 'est une banque Française et privée , je vous laisse deviner la qualité du service et des compétences dans les banques publiques
Avant il fallait pas la carte de l'armee et des elections pour ouvrir un compte en banque et un registre de commerce ? Reese, t'imagines pas le nombre de potes algeriens qui sont rentrer "definitivement" au bled pour ouvrir leur business et qui ont fui apres quelques mois a cause de la paperasserie, de la corruption, du sabotage et autres conteneurs bloques pendant des mois au port...
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 20 Sep - 22:50
vipsdesvips a écrit:
reese a écrit:
bessaha khouya vip en plus je souligne que BNP c 'est une banque Française et privée , je vous laisse deviner la qualité du service et des compétences dans les banques publiques
Avant il fallait pas la carte de l'armee et des elections pour ouvrir un compte en banque et un registre de commerce ? Reese, t'imagines pas le nombre de potes algeriens qui sont rentrer "definitivement" au bled pour ouvrir leur business et qui ont fui apres quelques mois a cause de la paperasserie, de la corruption, du sabotage et autres conteneurs bloques pendant des mois au port...
+1 c'est totalement vrai !!!!!!!!
leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 11/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 21 Sep - 3:07
reese a écrit:
bessaha khouya vip en plus je souligne que BNP c 'est une banque Française et privée , je vous laisse deviner la qualité du service et des compétences dans les banques publiques
il ya des banques publique en Algérie ??? c'est pas interdit par la lois que l'état aille de banque?
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Pro rege, saepe, pro patria semper
اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة