Armée Hollandaise/Armed forces of the Netherlands/Nederlandse krijgsmacht

The Royal Netherlands Air Force’s (RNAF) entire NH-90 helicopter fleet is scheduled to begin mid-life upgrades (MLU) in 2028, with the process anticipated to finish in 2032.

Read the full story at: https://t.co/rgy5Lw1TXn#verticalmag #verticalmagazine #topstory #helicopters pic.twitter.com/jgxb4BYsJy

— Vertical Magazine (@verticalmag) March 20, 2024

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 Thales va livrer sept radars Ground Master 200 MM/C de plus aux forces armées néerlandaises

PAR LAURENT LAGNEAU · 15 AVRIL 2024




En février 2019, dans le cadre de la plateforme « Nederland Radarland », lancée en 2002, Thales fit savoir qu’il livrerait neuf radar multimissions [MMR – encore appelé Ground Master 200 MM/Compact] au ministère néerlandais de la Défense, pour un montant qui n’avait pas été précisé à l’époque [mais il était question d’une « fourchette » allant de 100 à 250 millions d’euros].

Quatre ans plus tard, le premier des six exemplaires destinés au « Commandement de l’appui-feu » de l’Armée royale néerlandaise a été livré au camp d’artillerie de ‘t Harde. Les trois autres seront affectés au Commandement terrestre de la défense aérienne. Tous devront être opérationnels d’ici la fin de l’année 2025.

Mais sans attendre cette échéance, le Commandement du matériel et de l’informatique [COMMIT] de l’armée néerlandaise a notifié une nouvelle commande à Thales pour sept GM 200 MM/C supplémentaires. Deux autres unités sont en option.

« Le ministère néerlandais de la Défense a toute confiance dans les capacités de ce nouveau radar. Avec cette nouvelle acquisition, nous poursuivons la solide coopération déjà établie avec Thales, qui a été l’élément moteur du développement de ce système », s’est félicité Jarno Ursum, chef de projet au COMMIT.

Reposant sur une technologie 4D AESA [à antennes actives] de nouvelle génération et déployable en moins de deux minutes, le GM 200 MM/C a surtout été conçu pour mener des opérations de contre-batterie, tout en étant adapté aux missions de défense aérienne de très courte/courte porté [VSHOR/SHORAD].

Ainsi, dans un rayon de 400 km, ce radar est capable de détecter et de suivre en temps réel tout type de menace [drones, hélicoptères, avions, missiles, tirs de roquettes, d’artillerie ou encore de mortiers] et de distinguer les signatures individuelles émises par les salves de tirs. Il a déjà été retenu par la Norvège, le Danemark et, plus récemment, par la Lituanie. Avec le dernier contrat notifié par le COMMIT, trente-quatre exemplaires ont été commandés à ce jour.

« La technologie radar logicielle 4D AESA, entièrement digitale, offre des possibilités d’évolution tout au long du cycle de vie, afin de maintenir des capacités opérationnelles spécifiques contre des menaces elles-mêmes très évolutives, y compris en termes de haut niveau de performance dans la poursuite et la classification des objectifs », explique Thales.

Et d’ajouter que le GM 200 MM/C permet un « Temps sur Cible [TOT] plus important, une grande mobilité, un déploiement rapide et des capacités de détection longue portée contre des cibles plus petites, rapides et agiles ».


https://www.opex360.com/2024/04/15/thales-va-livrer-sept-radars-ground-master-200-mm-c-de-plus-aux-forces-armees-neerlandaises/  

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APR 26

Netherlands Defense Ministry Declares First Modernized Apache AH-64E Helicopters Combat Ready


According to recent information released by the Ministry of Defense of the Netherlands, the first modernized Apache AH-64E attack helicopters are
now combat ready. These updates have been applied to four helicopters stationed at Gilze-Rijen Air Base, preparing them for both national
and international missions. These aircraft are the pioneers in a group of 20 undergoing renovations, and they will continue to serve until 2050.
Additionally, six helicopters are currently utilized for training by the Defence organization at the Texas Cavazos (formerly Fort Hood) in the
United States, with plans to add two more aircraft to the fleet in 2025.


The modernized version of the AH-64E attack helicopter for the Air Force of Netherlands. (Picture source Boeing)


https://worlddefencenews.blogspot.com/2024/04/netherlands-defense-ministry-declares.html  

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 Sous-marins : Le choix de Naval Group par les Pays-Bas est contesté en justice par l’allemand TKMS

PAR LAURENT LAGNEAU · 1 MAI 2024



Le 15 mars, le ministère néerlandais de la Défense fit savoir qu’il venait de retenir l’offre déposée par Naval Group et Royal IHC dans le cadre du programme WRES, lequel vise à remplacer les quatre sous-marins de type Walrus de la Koninklijke Marine [Marine royale des Pays-Bas] pour environ 2,5 milliards d’euros. Et cela, aux dépens de Damen [associé au suédois Saab Kockums] et à l’allemand ThyssenKrupp Marine Systems [TKMS].

En proposant le Black Sword Barracuda, une version à propulsion « classique » du sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Barracuda, Naval Group avait donc réussi un grand coup… d’autant plus que Damen avait de bonnes cartes en main et que TKMS pouvait profiter de la proximité entre l’Allemagne et les Pays-Bas dans le domaine militaire. C’est d’ailleurs sous cet angle qu’il avait abordé cet appel d’offres, en proposant le sous-marin U212CD, qui doit équiper les forces navales allemandes et norvégiennes.

Seulement, à l’issue d’un processus rigoureux, le ministère néerlandais de la Défense détermina que la proposition de Naval Group et de Royal IHC était la plus compétitive non seulement pour la construction des sous-marins mais aussi pour leur maintien en condition opérationnelle [MCO]. « Ils ont réussi à proposer une offre équilibrée, polyvalente et réaliste. L’industrie néerlandaise a également un rôle important à jouer, condition importante dans le processus d’attribution », avait alors commenté Christophe van der Maat, le secrétaire d’État à la Défense.

Pour autant, les jeux ne sont pas encore faits. Un mois après l’annonce de la sélection de Naval Group et de Royal IHC, le quotidien De Telegraaf révéla que TKMS avait l’intention de saisir les tribunaux pour contester la décision du ministère néerlandais de la Défense. Ce qu’a confirmé M. Van der Maat, via un communiqué laconique, diffusé le 30 avril.

« Thyssenkrupp Marine Systems a assigné [le ministère de] la Défense car il n’est pas d’accord avec la décision sur la construction de 4 nouveaux sous-marins », a-t-il en effet indiqué. « Le secrétaire d’État Christophe van der Maat en a informé aujourd’hui l’Assemblée », a-t-il ajouté.

Dans le détail, TKMS estime que le gouvernement néerlandais n’a pas totalement respecté les règles de la procédure qu’il avait lui-même fixées. Il lui reproche notamment d’avoir dit vouloir un sous-marin « prêt à l’emploi » et non un modèle sur mesure. D’autres enjeux se cachent derrière cette action : le groupe allemand ayant besoin d’un carnet de commandes important en vue de sa reprise partielle par d’autres investisseurs.

Cette contestation de TKMS ne devrait pas entraver les travaux en cours pour le remplacement des Walrus. « Je ne peux pas anticiper l’issue possible de cette procédure », a commenté M. Van der Maat. Pour autant, a-t-il ajouté, « cela n’affecte pas le fait que, pour éviter des retards inutiles, les travaux se poursuivront en attendant son résultat ».

S’il aurait pu se joindre à TKMS, Damen a préféré un autre moyen pour contester le choix fait en faveur du tandem Naval Group / Royal IHC. En effet, l’industriel s’est lancé dans une campagne d’influence auprès des parlementaires, à qui il reviendra de valider ou d’infirmer la décision du ministère néerlandais de la Défense.


https://www.opex360.com/2024/05/01/sous-marins-le-choix-de-naval-group-par-les-pays-bas-est-conteste-en-justice-par-lallemand-tkms/  

Milestone reached for the 12kN project, the 100th IDV MTV Manticore for the Dutch Army was recently delivered. The Dutch army have ordered a total of 1185 units of this platform, including specialised variants. pic.twitter.com/wsNzUMqT3t

— A-129 Mangusta (@NichoConcu) May 21, 2024

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Thales retenu pour moderniser les systèmes C2 tactiques de la Défense néerlandaise

Nathan Gain 23 mai, 2024

Thales se dirige vers un nouveau succès de rang aux Pays-Bas, où la filiale locale du groupe français a été sélectionnée pour matérialiser un pan important du programme de modernisation des systèmes de communication tactiques.

Baptisée « C2Infra », l’opération prévoit l’acquisition de nouveaux moyens de communication et de commandement tactiques entre et au sein des véhicules, systèmes d’armes, avions, navires et autres plateformes militaires. Il s’agira, entre autres, de capacité de phonie, d’intercom, de stockage et de traitement des données.

C2Infra est un pan du sous-programme « Platform IT Infrastructure », lui même inféodé au programme majeur Foxtrot visant au renouvellement des communications tactiques et des infrastructures IT néerlandaises. Cela inclut une nouvelle génération de radios logicielles et l’extension de la connectivité via des standards civils de types 4G/5G/Wifi et des communications satellitaires. À terme, quelque 3500 combattants, 8000 véhicules, 135 navires et 170 avions et hélicoptères intégreront cette « bulle » de nouvelle génération. Jusqu’à 2,5 Md€ y seront consacrés au cours de la prochaine décennie.

Sensible, le sujet C2Infra comprend des enjeux spécifiques en matière de sécurité nationale et d’autonomie stratégique. Face à l’accroissement des menaces cyber, privilégier « un partenaire industriel sans dépendances fortes vis-à-vis des chaînes d’approvisionnement et compétences étrangères est une nécessité opérationnelle », pointait hier le secrétaire d’État à la Défense Christophe van der Maat dans un document parlementaire. Les achats sur étagère sont par ailleurs privilégiés pour favoriser une implémentation rapide.

Seul Thales Nederland cochait toutes ces cases, estime le ministère de la Défense. Ce volet C2 Infra lui sera donc attribué, le recours à l’article 346 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne étant invoqué pour éviter une mise en concurrence au titre des intérêts de sécurité nationaux.

La notification du marché devrait être officialisée au premier trimestre 2025. Le coût de l’opération n’est pas encore connu. Celle-ci sera abondée au travers du sous-programme « Platform IT Infrastructure », pour lequel la Défense néerlandaise prévoit d’investir entre 250 M€ et 1 Md€. C2 Infra représentant l’essentiel de l’effort, Thales peut donc s’attendre à une nouvelle victoire majeure avec un partenaire de longue date.


https://www.forcesoperations.com/thales-retenu-pour-moderniser-les-systemes-c2-tactiques-de-la-defense-neerlandaise/  

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 Les chasseurs-bombardiers F-35A néerlandais sont prêts à assurer l’alerte nucléaire au profit de l’Otan

PAR LAURENT LAGNEAU · 31 MAI 2024



Si l’Allemagne, la Belgique, l’Italie et les Pays-Bas ont décidé d’acquérir des chasseurs-bombardiers F-35A auprès du constructeur Lockheed-Martin, c’est parce que leurs forces aériennes sont susceptibles de mettre en œuvre des bombes nucléaires tactiques B61 dans le cadre de la dissuasion nucléaire de l’Otan. Pour rappel, celle-ci repose sur le principe dit de la double clé, c’est à dire que leur contrôle relève exclusivement des forces américaines.

En novembre, la Force aérienne royale néerlandaise [Koninklijke Luchtmacht – KLu] fit savoir qu’elle venait d’obtenir une « première certification » pour la mission nucléaire de ses F-35A, à l’issue d’une « inspection » effectuée par une équipe américaine sur la base de Volkel, laquelle abrite un dépôt de bombes B61.

Puis, en mars, le Pentagone confirma que le F-35A avait été qualifié pour emporter la dernière version de la B61, à savoir la B61-12. D’une puissance de 0,3 à 50 kilotonnes, celle-ci peut être « guidée », grâce à un kit monté à l’arrière, ou être larguée par gravité au-dessus d’une cible.

« Le F-35A est le premier avion à capacité nucléaire de 5e génération […] à atteindre ce statut depuis le début des années 1990. Cet effort de certification nucléaire du F-35 est le fruit de plus de dix ans d’efforts intenses fournis par seize structures gouvernementales et industrielles différentes », avait alors expliqué un responsable du Pentagone. « Le F-35A a obtenu sa certification nucléaire plus tôt que prévu, fournissant ainsi aux États-Unis et à l’Otan une capacité essentielle », avait-il insisté.

Quoi qu’il en soit, le 30 mai, le ministère néerlandais de la Défense a indiqué que les F-35A de la KLu étaient désormais en mesure d’assurer l’alerte nucléaire dans le cadre de l’Otan, en lieu et place de ses F-16 MLU.

« La KLu a franchi une nouvelle étape dans sa transition vers le F-35. À partir du 1er juin, la mission nucléaire des Pays-Bas au sein de l’Otan reposera exclusivement sur cet avion de combat avancé », a en effet affirmé le ministère. « Les Pays-Bas sont l’un des alliés de l’Otan qui fournissent de avions dits à double capacité pour cette tâche et le premier pays européen à opérer la transition vers le F-35 à cette fin », s’est-il félicité.

« Avec cette transition, les Pays-Bas réaffirment leur engagement à long terme en faveur de la dissuasion nucléaire alliée. La dissuasion nucléaire de l’Otan est essentielle à la sécurité de l’alliance. Et donc aussi pour la sécurité des Pays-Bas. L’objectif fondamental de la capacité nucléaire de l’Otan est de maintenir la paix, de prévenir la coercition et de dissuader l’agression », a-t-il conclu.

Photo : Ministère néerlandais de la Défense


https://www.opex360.com/2024/05/31/les-chasseurs-bombardiers-f-35a-neerlandais-sont-prets-a-assurer-lalerte-nucleaire-au-profit-de-lotan/  

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Une frégate et un hélicoptère NH90 de la Marine royale néerlandaise ont été harcelés par des aéronefs chinois

PAR LAURENT LAGNEAU · 8 JUIN 2024


Ces dernières semaines, plusieurs navires européens ont mis le cap vers la région Indo-Pacifique. Ainsi, la frégate multimissions [FREMM] « Bretagne » participera aux manœuvres Rim of the Pacific [RIMPAC] tandis que le porte-aéronefs italien ITS Cavour est attendu en Australie pour l’exercice Pitch Black. La frégate Baden-Württemberg et le pétrolier-ravitailleur Frankfurt Am Main de la Deutsche Marine devraient bientôt arriver dans la zone, où la frégate de défense aérienne néerlandaise HNLMS Tromp prend part aux opérations de surveillance de l’application des sanctions décidées à l’encontre de la Corée du Nord, pour le compte du réseau « Pacific Security Maritime Exchange » [PSMX].

Ces derniers mois, plusieurs incidents ont eu lieu entre les forces chinoises et les navires et autres aéronefs occidentaux chargés de documenter les violations de ces sanctions par Pyongyang. Le 6 mai dernier, l’Australie a accusé un avion de combat J-10 de l’Armée populaire de libération [APL] d’avoir gêné le vol d’un hélicoptère MH-60 Seahawk mis en œuvre depuis le « destroyer » HMAS Hobart, alors en mission en mer Jaune.


https://www.opex360.com/2024/06/08/une-fregate-et-un-helicoptere-nh90-de-la-marine-royale-neerlandais-ont-ete-harceles-par-des-aeronefs-chinois/

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Les députés néerlandais approuvent l’achat de 4 sous-marins Black Sword Barracuda auprès de Naval Group

PAR LAURENT LAGNEAU · 12 JUIN 2024




Le 15 mars, le ministère néerlandais de la Défense a confirmé le choix du français Naval Group, associé à Royal IHC, pour livrer quatre sous-marins Orka [ou Black Sword Barracuda] à propulsion « classique », dérivés du sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Suffren, à la Koninklijke Marine [Marine royale des Pays-Bas], pour au moins 2,5 milliards d’euros. Et cela, aux dépens de Damen [allié au suédois Saab Kockums] et à l’allemand ThyssenKrupp Marine Systems.

Cependant, les deux concurrents éconduits se sont rapidement mis en ordre de marche pour contester cette décision, qui devait alors être approuvée par le Parlement. De même qu’une certaine partie de la presse et des élus néerlandais.

Ainsi, Damen s’est offusqué du fait que le montant de l’offre de Naval Group était inférieur de 1,5 milliard d’euros par rapport à la sienne. Et de dénoncer une proposition « irréaliste » qui aurait séduit le gouvernement néerlandais.

Celui-ci a par ailleurs été soupçonné d’avoir favorisé l’industriel français en assouplissant certains critères de son appel d’offres. Du moins, c’est ce qu’a affirmé le quotidien De Volkskrant, le 30 mai. Le ministère néerlandais de la Défense a réfuté cette accusation.

« La perception selon laquelle la candidature française aurait bénéficié d’une assouplissement aux dépens des autres candidats est incorrecte », a ainsi réagi Christophe Van der Maat, le secrétaire d’État néerlandais à la Défense. Ce qu’a attesté la Cour des comptes locale, laquelle a validé le choix en faveur de Naval Group après avoir garanti qu’il avait été fait « dans le respect des règles ».

Puis, une critique en amenant une autre, le journal De Telegraaf a enchaîné en affirmant que Washington hésitait à fournir des missiles de croisière Tomahawk [TLAM – Tomahawk Land Attack Missile] pour les quatre futurs sous-marins de la Koninklijke Marine. Ce que M. Van der Maat a démenti dans les pages de Breaking Defense.

« Les États-Unis n’ont pas commenté à l’avance la faisabilité de l’intégration du TLAM sur [les futurs sous-marins de] la classe Orka, ni imposé de restrictions aux chantiers candidats à cet égard », a expliqué le responsable néerlandais.

Cependant, les opposants au choix de l’offre française ont aussi fait valoir que l’industrie navale locale ne profiterait pas suffisamment des retombées de ce contrat, les quatre Black Sword Barracuda devant être construits à Cherbourg. Sur ce point, Naval Group a « déminé » le terrain en mettant en avant le réseau qu’il a tissé au Pays-Bas ainsi que son partenariat avec Royal IHC.

Finalement, les parlementaires néerlandais ont fait fi de toutes ces critiques. Le 11 juin, ils ont en effet confirmé la sélection de Naval Group, ce dont M. Van der Maat s’est félicité. « Très satisfait du large soutien de la Chambre des représentants à la décision du cabinet relative aux sous-marins. Après de nombreuses années, le processus parlementaire est désormais terminé », a-t-il commenté, via X [anciennement Twitter].

Pour autant, la victoire de Naval Group n’est pas encore définitive : la décision du gouvernement néerlandais a en effet été contestée devant les tribunaux par TKMS, l’industriel allemand ayant estimé que les règles de l’appel d’offres n’avaient pas été totalement respectées. Tant qu’un tribunal ne se sera pas prononcé sur cette affaire, le contrat ne peut pas être notifié. L’épilogue devrait être connu d’ici la fin de ce mois.


https://www.opex360.com/2024/06/12/les-deputes-neerlandais-approuvent-lachat-de-4-sous-marins-black-sword-barracuda-aupres-de-naval-group/    

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 JUN 12

Netherlands purchases Swedish-made Mjölner 120mm self-propelled mortars for superior fire support


On June 11, 2024, the Dutch Ministry of Defense announced the procurement of Mjölner 120mm self-propelled mortars based on the CV90 infantry
fighting vehicle (IFV). The introduction of these systems, manufactured by the Swedish company BAE Hägglunds, is intended to create a layered
ground-based fire support system to support the armored infantry units, engaging enemy light armored units and dismounted infantry, thereby
contributing to the operational capabilities of the mechanized infantry units both currently and in the future.



The Mjölner 120mm self-propelled mortars are expected to create a layered ground-based fire support system to support the Dutch armored
infantry units, engaging enemy light armored units and dismounted infantry (Picture source: Swedish MoD)


https://worlddefencenews.blogspot.com/2024/06/netherlands-purchases-swedish-made.html

https://www.pucara.org/post/los-pa%C3%ADses-bajos-y-austria-anunciaron-la-adquisici%C3%B3n-en-conjunto-de-nueve-embraer-c-390

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 L’achat conjoint d’avions de transport permet de réaliser des économies d’échelle

Actualité | 22-07-2024 | 17:10

Les Pays-Bas et l’Autriche achètent un total de 9 nouveaux avions de transport militaire au constructeur brésilien Embraer. Il s’agit du C-390 Millennium. Parmi ceux-ci, 5 sont destinés à l’armée de l’air royale néerlandaise et 4 à l’Autriche. Les 5 appareils destinés aux Pays-Bas remplaceront les 4 avions de transport C-130 Hercules obsolètes. Le contrat de livraison aux deux pays a été signé aujourd’hui au Royaume-Uni.


L’Embraer C-390M.


La coopération avec l’Autriche a été établie l’année dernière. Cela permet de réaliser de grandes économies d’échelle pour l’achat et la maintenance future des appareils. L’approvisionnement conjoint permet également aux deux pays d’échanger des expériences et des composants.

Outre les avions, l’accord signé aujourd’hui prévoit également la formation, les pièces de rechange et les équipements de soutien. Les Pays-Bas envisagent également d’acheter un simulateur.


La signature a eu lieu sur le stand Embrear au salon aéronautique de Farnborough.


Moins d’entretien

Avec le nouvel avion, le ministère de la Défense renouvelle et augmente sa capacité de transport aérien. C’est désespérément nécessaire, car la fin de la durée de vie des anciens appareils approche. De plus, le transport aérien est utilisé plus souvent en raison de tous les points chauds dans le monde. C’est aussi la raison pour laquelle j’achète un appareil supplémentaire. Le C-390 multifonctionnel nécessite également beaucoup moins d’entretien que son prédécesseur.

Le ministère de la Défense avait précédemment annoncé qu’il allait acheter les C-390. Les 3 premiers avions de l’armée de l’air royale néerlandaise devraient être livrés d’ici la fin de 2027. La société néerlandaise Fokker Techniek équipe déjà l’avion d’équipements spéciaux à cet effet. Cela permet au ministère de la Défense de déployer l’avion dans un contexte OTAN pleinement intégré.


https://www.defensie.nl/actueel/nieuws/2024/07/22/gezamenlijke-aanschaf-transportvliegtuigen-biedt-schaalvoordelen

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La justice ayant débouté l’allemand TKMS, Naval Group va pouvoir livrer quatre sous-marins aux Pays-Bas


PAR LAURENT LAGNEAU · 24 JUILLET 2024



Le 15 mars derniers, le ministère néerlandais de la Défense annonça qu’il confierait au tandem formé par le français Naval Group et IHC Royal le soin de construire et de livrer quatre sous-marins Orka [ou Black Sword Barracuda] à la Marine royale des Pays-Bas [Koninklijke Marine], dans le cadre d’un marché évalué à au moins 2,5 milliards d’euros.

En proposant une version à propulsion « classique » du sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Barracuda, Naval Group venait donc de réussir un grand coup, qui plus est susceptible d’ouvrir la voie à de prochains contrats sous d’autres latitudes, comme par exemple au Canada, voire en Pologne. Ce succès était d’autant plus remarquable que les deux autres soumissionnaires à l’appel d’offres néerlandais, à savoir Damen [associé au suédois Kockums] et l’allemand ThyssenKrupp Marine Systems [TKMS] avaient de bonnes cartes en main pour espérer l’emporter.

Mais le ministère néerlandais de la Défense estima que la proposition faite par Naval Group et Royal IHC était, de loin, la plus compétitive, non seulement pour la construction des quatre sous-marins mais aussi pour leur maintien en condition opérationnelle [MCO]. En outre, les intérêts industriels des Pays-Bas étaient préservés.

« Ils ont réussi à proposer une offre équilibrée, polyvalente et réaliste. L’industrie néerlandaise a également un rôle important à jouer, condition importante dans le processus d’attribution », avait résumé Christophe van der Maat, alors secrétaire d’État à la Défense.

Pour autant, Damen et TKMS ne s’avouèrent pas vaincus. Mais l’un et l’autre adoptèrent une approche différente pour contester cette décision. Le premier s’est appuyé sur la presse pour faire connaître ses récriminations. Et cela afin de convaincre une majorité de députés à s’opposer au choix de Naval Group quand il serait soumis au Parlement. Mais ces efforts auront été vains : la décision du ministère néerlandais de la Défense en faveur de l’industriel français ayant été largement approuvée par la Chambre des représentants, le 11 juin dernier.

Cependant, il restait encore un écueil à surmonter. En effet, en avril, TKMS avait contesté le choix de Naval Group en déposant un recours devant la justice. Selon l’industriel allemand, le ministère néerlandais de la Défense n’aurait pas respecté les régles de la procédure qu’il avait fixées, notamment en choisissant un sous-marin « sur mesure » et non « prêt à l’emploi ».

Mais, une fois encore, cette démarche n’aura pas abouti. En effet, ce 24 juillet, le ministère néerlandais de la Défense a fait savoir que le recours de TKMS venait d’être rejeté par le tribunal de La Haye, sans donner plus de détails sur son verdict.

Désormais, la voie est libre pour notifier officiellement le contrat des sous-marins « Orka ». Ce qui devrait être fait après l’été, c’est à dire après la signature de deux accord : l’un entre les gouvernements néerlandais et français, l’autre entre le minsitère néerlandais de l’Économie et Naval Group afin de garantir l’implication de l’industrie locale dans ce programme.

Par la suite, Naval Group aura dix ans pour livrer à la Koninklijke Marine les deux premiers sous-marins [l’Orka et le Zwaardvis] à partir de l’entrée en vigueur du contrat. Les deux autres, le Barracuda et le Tijgerhaa étant attendus un peu plus tard.


https://www.opex360.com/2024/07/24/la-justice-ayant-deboute-lallemand-tkms-naval-group-va-pouvoir-livrer-quatre-sous-marins-aux-pays-bas/  

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Dutch warship Zr.Ms. Tromp sinks US vessel in RIMPAC Naval Exercise.

25 Jul, 2024 - 15:02
Naval News Navy 2024

According to information published by the Dutch MoD on July 23, 2024, the Tromp successfully sank a decommissioned U.S. Navy ship with a missile
strike off the coast of Hawaii, during the world's largest naval exercise, Rim of the Pacific (RIMPAC).


Royal Netherlands Navy's De Zeven provinciën-class frigate HNLMS Tromp. (Picture source: US DoD)


The highlight of the training for the Tromp's crew was the launch of a Harpoon missile, which is designed for medium-range anti-ship engagements.

Harpoon missiles are launched from eight angled tubes located midship. These "fire and forget" missiles fly to a predetermined area where they activate their radar systems to independently locate and attack the target.

Participating in RIMPAC alongside 40 other naval vessels, 170 aircraft, and ground units from 29 countries, Zr.Ms. Tromp is training in all aspects of maritime warfare, including high-intensity conflict scenarios.

This marks the first time a Dutch warship has participated in RIMPAC, although the Dutch Defense Diving Group has been involved in previous iterations.

Comments

Technically, the use of the Harpoon missile, known for its over-the-horizon and sea-skimming capabilities, demonstrates its effectiveness in real-world conditions.

The missile's autonomous targeting and active radar homing guidance system showcase its precision and reliability, essential for modern naval warfare.


https://armyrecognition.com/news/navy-news/2024/dutch-warship-zr-ms-tromp-sinks-us-vessel-in-rimpac-naval-exercise

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 Jul 29

Netherlands Becomes Fifth International Customer of JASSM-ER Missiles


On July 29, 2024, U.S. and Dutch officials formalized a Letter of Offer and Acceptance (LoA) agreement for the purchase of Lockheed Martin's
(NYSE: LMT) Joint Air-to-Surface Standoff Missile Extended Range (JASSM-ER). With this agreement, the Netherlands becomes JASSM's fifth
international customer.
 


The standard JASSM has a range of 370 km while the JASSM-ER can reach 1,000 km, with both variants measuring 4.26 meters in length,
weighing 1,023 kg at launch, equipped with a 450 kg WDU-42/B penetrating warhead (Picture source: Lockheed Martin)


https://worlddefencenews.blogspot.com/2024/07/netherlands-becomes-fifth-international.html

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 Aug  1

Netherlands Considering Purchase of 18 New Norwegian NOMADS Air Defense Systems


A recent report has revealed that the Dutch armed forces are showing increasing interest in acquiring the NOMADS mobile short-range air defense
system developed by Kongsberg Defence & Aerospace. This initiative could be part of the existing contract with Norway and expand the system's
footprint among NATO allies. The Netherlands plans to purchase up to 18 NOMADS vehicles, with adjustments to increase missile capacity compared
to the Norwegian configuration.  



Due to the primary allocation of Diehl Defence's IRIS-T missile production to Ukraine, Norway, and Kongsberg have chosen Raytheon's AIM-9X-II
Sidewinder as the main missile for NOMADS (Picture source: Army Recognition)


https://worlddefencenews.blogspot.com/2024/08/netherlands-considering-purchase-of-18.html

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  Pour l’Otan, la capacité de combat des forces néerlandaises est encore « limitée »


par Laurent Lagneau · 13 août 2024


Premier ministre des Pays-Bas entre 2010 et 2024 et futur secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte imposa des coupes budgétaires tellement importantes aux forces armées néerlandaises que celles-ci durent renoncer à plusieurs de leurs capacités, au risque d’affecter leur efficacité et leur crédibilité.

En 2017, le Conseil consultatif [AIV] du gouvernement néerlandais estima, dans un rapport, que cette cure d’austérité était allée au-delà du raisonnable, alors que les Pays-Bas devaient se préparer à faire face à de nouvelles menaces « sérieuses ». Un an plus tôt, l’Otan avait critiqué la politique de défense menée par La Haye, en soulignant que les forces néerlandaises avaient perdu leur « employabilité ».

Pour autant, il fallut attendre l’invasion de l’Ukraine par la Russie pour voir les dépenses militaires augmenter significativement, celles-ci ayant atteint 2 % du PIB en 2024 alors qu’elles s’étaient établies à seulement 1,3 % du PIB [en moyenne] entre 2018 et 2021.

Seulement, se réapproprier des capacités prend du temps… D’autant plus que certains savoir-faire se sont évaporés avec la déflation des effectifs imposée à partir du début des années 2010. Aussi, dans une récente note transmise à la chambre basse du Parlement néerlandais, l’Otan estime que les forces armées des Pays-Bas présentent encore des « lacunes importantes en termes de qualité et de quantité », malgré les investissements récents dont elles ont bénéficié.

Ainsi, selon cette note, l’armée royale néerlandaise [Koninklijke Landmacht] suscite sans doute le plus d’inquiétude. Les deux brigades d’infanterie [une lourde et une légère] susceptibles d’être sollicités par l’Otan ne disposent pas de la totalité des bataillons dont elles devraient être pourvues : il en manquerait trois au total. Quant à la brigade aéroportée [11 Luchtmobiele Brigade], elle serait insuffisamment entraînée. En outre, le soutien de ces unités présente aussi des déficiences.

« Par conséquent, les Pays-Bas sont actuellement limités dans leur capacité à combattre en milieu terrestre, notamment dans un contexte de défense collective, même s’il existe des plans nationaux pour atténuer leurs déficits [capacitaires] », assène l’Otan.

Aussi, les Pays-Bas sont « encouragés à accélérer leurs efforts dans les domaines prioritaires », comme l’achat de chars de combat pour équiper un bataillon blindé, et à accroître leurs investissements dans le domaine du soutien afin d’être en mesure de déployer simultanément leurs trois brigades d’infanterie.

Dans le domaine aérien, la situation est meilleure, même si elle est encore perfectible. La note donne un satisfecit pour l’acquisition de drones MQ-9A Reaper, de capacités de frappe dans la profondeur, de batteries de défense aérienne Patriot, d’avions ravitailleurs A330 MRTT [au sein de la « flotte multinationale MRTT » de l’Otan, ndlr] et de flottes d’hélicoptères modernes [dont des H225M Caracal].

Ces investissements permettront à la Force aérienne royale néerlandaise [Koninklijke Luchtmacht, KLu] de « participer de manière significative à des opérations aériennes haut de gamme », se félicite l’Otan. Pour autant, il reste des lacunes à combler, en particulier en matière de capacités ISR [renseignement, surveillance, reconnaissance].

Mais, surtout, si la qualité est là, c’est la quantité qui fait défaut. « Le nombre prévu de [chasseurs-bombardiers] F-35 reste insuffisant pour répondre aux exigences de l’Otan » et le « manque personnel est persistant dans plusieurs unités », souligne le document.

Pour rappel, lors de sa période de « vaches maigres », le ministère néerlandais de la Défense n’avait pu commander que 37 F-35A. Puis ce nombre a été plusieurs fois revu à la hausse, pour être porté actuellement à 52 exemplaires.

Enfin, malgré des ruptures temporaires de capacité, notamment dans le domaine des sous-marins, la marine royale néerlandaise [Koninklijke Marine] s’en sort plutôt bien dans la mesure où les programmes qu’elle a lancés « répondent généralement aux objectifs capacitaires de l’Otan ».

Pour autant, le document met un gros bémol, la disponibilité de ses navires étant jugée insuffisante, à cause d’une pénurie de personnel et de pièces de rechange. En outre, elle manque aussi de munitions dites complexes, comme les missiles surface-air et les torpilles. Et cela ne peut qu’affecter « la capacité des Pays-Bas à combattre dans le domaine maritime », prévient l’Otan.


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