messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 9 Mai 2012 - 14:02
Rappel du premier message :
nouveau topic sur l'actualité européenne dans tous les domaine (économique, politique scientifique etc ...)
Citation :
Merkel travaille sa contre-offensive face à Hollande
Des ministres du gouvernement allemand reprochent au président français de ne pas avoir les moyens de sa politique. Angela Merkel peaufine sa contre-offensive face à François Hollande. La chancelière allemande, qui continue de dominer la politique européenne, où elle a imposé sa stratégie fondée sur la discipline budgétaire dans la lutte contre la crise de la dette, n'a aucune intention de céder aux pressions du président français. Plusieurs ministres de son gouvernement sont montés au créneau pour rappeler la France à ses engagements et tacler le nouveau président socialiste, lui reprochant de ne pas avoir les moyens de sa politique.
Lundi, Merkel avait fermement réitéré son refus de renégocier le pacte de stabilité budgétaire, comme le souhaite son nouveau partenaire. La chancelière, qui a adressé mardi un message de félicitations au nouveau président français, a laissé entrevoir clairement à Hollande quelles concessions il pourrait obtenir de Berlin: la formulation d'un nouveau pacte de croissance et l'augmentation des moyens de la Banque européenne d'investissement en font partie. Mais elle rejette catégoriquement tout programme de stimulation de la conjoncture qui creuserait la dette.
«L'Allemagne n'est pas là pour financer les promesses électorales des socialistes, a lancé plus brutalement son lieutenant, le ministre de l'Écologie et vice-président de la CDU, Norbert Röttgen. Le gouvernement fédéral défend clairement la poursuite de la politique de discipline budgétaire.» Au bout du compte, si la croissance est financée par de nouvelles dettes, ce sera à l'Allemagne de payer pour «la victoire des socialistes français», tranche-t-on à Berlin, où l'on rappelle qui tient les cordons de la bourse en Europe.
Réduction des déficits budgétaires Merkel mise sur une double stratégie. «L'économie de la France et les finances du pays demeurent dans un état précaire, décrypte Peter Altmaier, dirigeant du groupe parlementaire CDU au Bundestag et fidèle de la chancelière. Tout pays qui essaierait de mener une politique de l'offre en accroissant ses déficits se mettrait très vite les marchés à dos et verrait ses taux d'intérêt augmenter. La France n'a aucune marge de manœuvre.»
Berlin déplore notamment qu'Hollande ait promis pendant sa campagne d'augmenter le salaire minimum, de créer des postes de fonctionnaires et de revenir sur le recul de l'âge de la retraite. Altmaier juge qu'une fois les élections législatives françaises terminées, il sera possible pour Berlin de parvenir à un compromis avec Paris pour réaffirmer «une fois pour toutes» que la réduction des déficits budgétaires est la seule voie possible pour l'Europe.
Berlin juge crucial pour Hollande de prendre à bras-le-corps les réformes nécessaires pour que la France retrouve sa compétitivité. Si Hollande s'entête dans la voie tracée pendant sa campagne, Merkel entend désamorcer le soutien dont il jouit auprès des sociaux-démocrates et des Verts, qui se sentent portés par la victoire des socialistes français, en faisant d'eux un épouvantail en Allemagne. Elle n'hésitera pas à dénoncer les «recettes archaïques» d'un François Hollande accusé d'aller dans le mur, pour laisser entendre que les sociaux-démocrates veulent expérimenter la même politique en Allemagne s'ils remportaient les législatives de septembre 2013. La stratégie de Merkel a ses limites. Si Hollande parvient à inverser le rapport de force dans la zone euro en mobilisant contre la politique d'austérité allemande, la chancelière ira au compromis avant de plonger dans l'isolement.
Lefigaro
Citation :
Europe: les Bourses demeurent angoissées par Athènes.
Les Bourses européennes ne parviennent pas à se remettre de leur séance déprimante de la veille, les graves incertitudes liées au blocage politique de la Grèce continuant d'angoisser les investisseurs.
Francfort grappille certes 0,1%, mais Londres perd 0,3%, Milan 0,6%, Zurich 0,7% et Madrid dévisse de 2,5%. Sur Euronext, Amsterdam recule de 0,4%, Paris et Lisbonne de 0,6%, et Bruxelles de 0,8%. Wall Street a cédé 0,6% mardi.
'Le résultat indécis des élections grecques ce week-end a conduit à une incertitude renouvelée sur les perspectives du plan de sauvetage grec à court terme et, plus généralement, sur l'appartenance du pays à la zone euro', indique un économiste de Crédit Suisse.
Ce dernier considère cependant que l'échec vraisemblable de la formation d'un gouvernement conduira à de nouvelles élections le mois prochain, probablement le 17 juin, qui pourraient déboucher sur un gouvernement d'unité nationale destiné à renégocier le plan de sauvetage.
'La situation demeure volatile et cela devrait rendre les investisseurs prudents et nerveux après la relative période de stabilité que nous avons connue depuis le début de l'année, comparativement à 2011', estime pour sa part Cameron Peacock, chez IG Markets.
Sur le plan des données économiques, l'Allemagne a dégagé un excédent commercial stable à 13,7 milliards d'euros en mars, tandis que la France a vu son déficit baisser à 5,7 milliards contre 6,3 milliards en février.
En hausse de 2,5% à 5,1 euros, ING Group prend la tête de l'AEX à Amsterdam, l'établissement financier néerlandais ayant observé une certaine amélioration de ses résultats au premier trimestre 2012 par rapport aux trois derniers mois de 2011.
De même, Commerzbank figure dans le haut de classement sur le DAX, prenant 3,1% à près de 1,6 euro, grâce à des résultats illustrant une amélioration de sa solidité financière malgré un contexte de marché pénalisant pour son segment BFI.
E.On recule par contre de 1,4% à 15,4 euros à Francfort, bien que les résultats trimestriels du groupe énergétique aient pu résister à la baisse des prix électriques européens et de la production nucléaire allemande.
Carlsberg s'adjuge 3,3% à 488 couronnes danoises sur l'OMX, malgré des résultats en baisse au premier trimestre pour le brasseur, du fait du déstockage opéré en Russie et de ses investissements en marketing.
Lefigaro
Citation :
L'Europe sous la pression des extrêmes
Le contraste entre le dénouement du scrutin présidentiel français, dimanche 6 mai, ouvrant la voie à une alternance ordonnée et incontestée à la tête de l'Etat, et le chaos créé par le résultat des élections législatives en Grèce, où, trois jours plus tard, aucune perspective de gouvernement ne se dessine encore, ne doit pas faire oublier la tendance commune révélée par ces deux scrutins : la montée de mouvements minoritaires, mais de plus en plus vocaux, contestant l'ordre établi par les partis traditionnels. Cette tendance est de plus en plus sensible à travers l'Europe.
En France, 18 % des électeurs ont choisi d'exprimer, au premier tour de l'élection présidentielle, leur rejet de l'Europe et de l'immigration en votant pour Marine Le Pen. En Grèce, le 6 mai, 7 % des électeurs ont envoyé au Parlement 21 députés du parti néonazi Aube dorée, dont le programme prévoit de miner la frontière avec la Turquie pour bloquer l'immigration. En Italie, les "antipolitiques" du mouvement "5 étoiles" du comique Beppe Grillo ont réalisé une percée aux élections municipales, en dénonçant la corruption et l'austérité.
Dans un autre genre, le Parti pirate, militant du téléchargement gratuit sur Internet, a fait une irruption spectaculaire dans la politique allemande et parvient à inquiéter les grands partis à la veille d'une importante élection partielle, le 13 mai.
Ces mouvements ont peu de chose en commun. Il est difficile, par exemple, de rapprocher la vague des jeunes indignados espagnols, née il y a un an à Madrid, des mouvements xénophobes et anti-islam que l'on voit monter depuis des années dans le nord de l'Europe ou en Autriche.
Pourtant, qu'ils soient d'extrême droite, d'une gauche radicale qui conteste l'orientation actuelle de la politique européenne ou totalement à la marge du système, ces mouvements bousculent les formations traditionnelles, et en particulier les grands courants politiques qui ont pris en charge le projet européen depuis des décennies. Ils les bousculent d'autant plus que la crise économique et la question de la dette ont créé une problématique commune à l'ensemble du paysage politique européen.
L'Europe politique existe, et chaque élection nationale résonne beaucoup plus que par le passé dans les autres pays de l'UE.
La tentation est grande, pour les partis traditionnels, de réagir en incorporant certains des thèmes des contestataires. L'inflexion donnée par Nicolas Sarkozy à sa campagne présidentielle sous la pression de l'ascension du Front national, par exemple sur la question des frontières, a parfaitement illustré les risques de cette dynamique.
De toute évidence, ce n'était pas la bonne stratégie. Le défi, pourtant, reste à relever : aucune institution, aucun mouvement à l'échelle européenne ne paraît en mesure aujourd'hui de répondre aux questions posées par ce front du refus. C'est un chantier auquel doivent s'atteler d'urgence les grands partis, sous peine de se voir déborder.
Lemonde
Citation :
Barroso : "Il n'y aura pas de renégociation du pacte budgétaire"
Renégocier le pacte de discipline budgétaire : voila qui figure dans le programme du président élu François Hollande. Mais le président de la Commission ne l'entend pas de cette oreille. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a estimé mercredi qu'il n'y aurait pas de renégociation du pacte de discipline budgétaire qui a été signé en mars par 25 pays de l'UE, contrairement au souhait du nouveau président français, François Hollande.
Interrogé lors d'un colloque au Parlement européen à Bruxelles pour savoir s'il y aurait renégociation du pacte budgétaire, M. Barroso a simplement répondu "non", sans étayer sa réponse. Egalement présent, le président du Parlement européen, Martin Schulz, a apporté la même réponse à cette question.
Les deux responsables politiques se sont en revanche montrés ouverts à la mise en place d'un autre pacte économique européen qui ne soit pas uniquement consacré à la discipline budgétaire. Interrogé sur un tel scénario, ils ont répondu positivement. "Parlez-vous de nouveau traité ou de contrat politique ? Si vous me dites un contrat politique, je vous dis oui", a affirmé M. Barroso. Il n'a pas donné de précision sur le format que pourrait prendre ce contrat et s'est contenté de dire qu'il ne serait pas financé par de nouvelles dettes ou par l'inflation, en réponse à une question lors de ce colloque sur l'avenir de l'Europe au Parlement européen.
Le socialiste François Hollande, qui a été élu dimanche président de la république française, souhaite "renégocier" ou "compléter" le pacte budgétaire par des mesures censées doper la croissance, mais se heurte au non catégorique de la chancelière allemande Angela Merkel sur ce point.
Mardi, un membre du directoire de la Banque centrale européenne, Jörg Asmussen, a également affirmé que la France devait appliquer le pacte "tel quel". M. Hollande et Mme Merkel doivent se rencontrer le 16 mai, au lendemain de la prise de fonction de du nouveau président français, et ce sujet sera au coeur d'âpres discussions avant un dîner informel des dirigeants européens le 23 mai, consacré à la croissance et à l'emploi.
lalibre.be
Auteur
Message
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Bienvenu au club! Perso depuis 2000 pour moi c'est le cas ! Et puis un jour je me suis barré
L'Europe va mal finir ! Quand tu vois que les transgenres obtiennent plus de compassion que les femmes voilées tu comprends qu'il y a quelque chose de pas Net !
Si ça viré au vinaigre tu pourras toujours venir passer ta retraitre Maroc, on accepte tout le monde
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sur ce continent, il a fallu toujour trouver des responsables au probleme Quand il y a eu la Peste Noire, c'étais les Juifs qui empoisonner les puits Quand il y a eu les Greves, c'étais les Communistes qui faisait du sabottage etc etc L'Orgueil fait qu'ils ont du mal a reconnaitre que le problème c'est eux
_________________
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Coquilles Saint-Jacques: apaisement espéré "la semaine prochaine" entre Anglais et Français
Paris, 31 août 2018 (AFP) -
Apaisement en vue ? Afin d'éviter un nouveau coup de Trafalgar, le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert a annoncé une réunion entre pêcheurs français et britanniques, qui se disputent plus âprement que jamais la coquille Saint-Jacques au large des côtes normandes.
Cette réunion aura lieu à Londres mercredi, a indiqué à l'AFP Dimitri Rogoff, président du comité régional des pêches de Normandie.
Dernier épisode de ce conflit, les pêcheurs des deux pays ont échangé mardi au large de la Normandie jets de pierres et insultes et mené des manoeuvres dangereuses en haute mer, donnant des airs de bataille navale à cette guerre au long cours autour du précieux mollusque.
"Ils se réuniront ensemble la semaine prochaine avec les industriels pour faire en sorte de trouver les bases d'un accord qui permette de revenir à une situation apaisée", a annoncé sur la radio Europe 1 le ministre français, qui s'est entretenu jeudi soir avec son homologue britannique, George Eustice.
"Nous avons tous les deux condamné ce qui s'est passé. (...) La semaine prochaine, nous souhaitons qu'il y ait un accord entre les pêcheurs français et les pêcheurs anglais", a déclaré M. Travert.
En attendant cette réunion et la conclusion d'un accord, il a demandé à son homologue "de faire en sorte que les pêcheurs ne viennent pas sous la ligne Barfleur-Antifer, c'est-à-dire la zone où se sont passés ces heurts".
Le président centriste de la région Normandie Hervé Morin a demandé à la Commission européenne de trouver "une solution pérenne" au conflit, évoquant la mise en place d'un plan de gestion concerté de la coquille Saint-Jacques au sud de cette ligne Barfleur-Antifer, réclamé par les pêcheurs français.
"Ce plan de gestion n'entraînerait nullement l'exclusion des pêcheurs britanniques mais il permettrait notamment la création d'une zone sensible, intégrant la problématique des petits navires, la fixation d'une période d'ouverture et donc de fermeture en période estivale et l'harmonisation des engins de pêche", écrit l'ancien ministre.
Mercredi, la Commission européenne, par la voix de l'un de ses porte-parole, avait plaidé pour un règlement du litige "à l'amiable" entre les deux pays.
- "Faille" dans l'accord en vigueur -
Les pêcheurs normands qui n'ont le droit de pêcher la coquille que du 1er octobre au 15 mai, pour tenter de préserver la ressource, demandent aux Britanniques, dont la pêche n'est pas réglementée dans le temps, de respecter le même calendrier au large des côtes françaises.
M. Rogoff a souligné que l'accord en vigueur jusqu'en 2017 "obligeait les Britanniques à respecter le calendrier français" mais qu'il ne concernait que les bateaux de plus de 15 m. "Une faille exploitée" selon lui par les pêcheurs britanniques "en utilisant des bateaux de moins de 15 m" hors de la période autorisée.
"C'est une faille que l'on dénonce depuis cinq ans", a-t-il ajouté, et qui a conduit les pêcheurs français à refuser le renouvellement de l'accord en 2018.
Interrogé vendredi matin sur la radio BBC, la ministre française des Affaires européennes Nathalie Loiseau a refusé de condamner les pêcheurs français.
"Essayer de blâmer ne permet pas de calmer la situation et de trouver un accord", a-t-elle dit, soulignant que la France était "vigilante quant à la préservation des ressources".
"Nous avons des règles et nous avions un accord avec la flotte britannique et le Royaume-Uni concernant les périodes où il était autorisé de pêcher et les périodes où c'était interdit. Malheureusement, cet accord n'a pas été prolongé et nous devons retourner à la table des négociations pour permettre que les deux flottes puissent pêcher tout en préservant nos ressources", a-t-elle ajouté.
"Il est hors de question de ruiner notre richesse pour des bénéfices à court terme", a-t-elle encore dit.
Coquille Saint-Jacques: Français et Britanniques trouvent un terrain d'entente
Londres, 5 sept 2018 (AFP) -
Les pêcheurs français et britanniques ont renouvelé mercredi leur accord sur la pêche de la coquille Saint-Jacques dans la baie de Seine, au terme de plusieurs heures de discussions à Londres une semaine après de violents accrochages au large des côtes normandes.
"On a renouvelé l'accord de 2017" concernant les bateaux de plus de quinze mètres, et "nous avons un accord de principe pour les moins de 15 mètres" en échange de compensations pour les pêcheurs britanniques encore à définir, a déclaré à la presse Gérard Romiti, président du comité national français des pêches, à l'issue de la rencontre.
Il a précisé que cet accord devait être finalisé dans 48 heures à Paris.
Des propos confirmés par les gouvernements français et britannique dans un communiqué commun envoyé par le ministère britannique de l'Environnement et des Affaires agricoles (Defra).
"Le précédent accord impliquant des bateaux britanniques de 15 mètres et plus sera renouvelé", expliquent-ils.
"En outre, il y a un accord de principe pour les vaisseaux britanniques de moins de 15 mètres qui sera inclus dans l'accord. Ce sera soumis à une compensation raisonnable, dont les détails seront définis à Paris vendredi", ont-ils ajouté.
- Accord "donnant-donnant" -
Pêcheurs français et britanniques se disputent une zone de pêche située dans la baie de Seine. Des altercations ont éclaté en mer la semaine dernière quand une trentaine de navires français ont essayé d'empêcher cinq navires britanniques de pêcher le précieux mollusque, moyennant jets de pierre et insultes, nouvel épisode d'une guerre au long cours.
Les pêcheurs normands n'ont le droit de pêcher la Saint-Jacques que du 1er octobre au 15 mai pour tenter de préserver la ressource et ils demandaient mercredi aux Britanniques, dont la pêche n'est pas réglementée dans le temps, de respecter le même calendrier au large des côtes françaises pour tous les navires, quelle que soit leur taille.
L'accord en vigueur jusqu'en 2017 obligeait en effet les Britanniques à respecter ce calendrier français mais ne concernait que les bateaux de plus de 15 mètres.
"Une faille exploitée", selon le président du comité régional des pêches de Normandie, Dimitri Rogoff, par les pêcheurs britanniques "en utilisant des bateaux de moins de 15 mètres" et qui avait conduit les pêcheurs français à refuser le renouvellement de l'accord en 2018.
Pour Pascal Coquet, président de la commission coquillages de pêche, l'accord de principe trouvé mercredi est "donnant-donnant". "C'est le meilleur des cas pour les deux parties (...) dans la mesure où les Britanniques étaient bien dans leur droit", a-t-il estimé après la réunion.
Selon lui, l'accord vaut pour la saison de pêche de 2018-2019 tandis que Jim Portus, représentant de l'industrie britannique de la coquille Saint-Jacques durant les négociations, a affirmé à la presse qu'il ne valait que pour 2018.
- L'impact du Brexit -
"Jusqu'à la signature de l'accord vendredi, nous demandons (aux petits bateaux britanniques) d'éviter la zone", a poursuivi M. Portus devant la presse, prévenant toutefois qu'il serait "rejeté" si les compensations sont jugées insuffisantes.
"Les propriétaires de ces bateaux doivent savoir que leurs revenus seront garantis", a-t-il ajouté.
Français et Britanniques avaient affiché mercredi leur volonté de trouver une solution au conflit sur la coquille Saint-Jacques, et le ministre français de l'Agriculture Stéphane Travert avait prévenu la veille que la Marine française était "prête à intervenir" pour éviter de nouveaux "heurts".
Mais "les pêcheurs anglais sont plutôt des Brexiters, et il faut reconnaître que les tensions se ravivent à l'approche du calendrier de sortie du Royaume-Uni", prévu fin mars 2019, a-t-il ajouté. Le ministre français faisait référence au fait que les pêcheurs britanniques ont majoritairement voté pour le Brexit, afin, espèrent-ils, de récupérer la mainmise sur leurs eaux.
Alerte immigration vers l'Europe. Le ministre de l'intérieur turc affirme: "Nous ne seront pas les responsables de la vague de migration qui suivra les attaques sur Idlib". La Turquie laisse entendre qu'elle ouvre les vannes vers l'Europe de 3 à 7 millions d'Irako-Syriens.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
3 à 7 millions d'Irako-Syrien, pense-elle (la Turquie). Si on peut comprendre que selon l'ONU 800000 syriens puissent être concernés par un possible exode vers l'Europe et ses fachos, quid du côté Irakos d'Irako-Syriens au cas où Idlib tomberait : ils sont concernés en quoi ?
3 à 7 millions d'Irako-Syrien, pense-elle (la Turquie). Si on peut comprendre que selon l'ONU 800000 syriens puissent être concernés par un possible exode vers l'Europe et ses fachos, quid du côté Irakos d'Irako-Syriens au cas où Idlib tomberait : ils sont concernés en quoi ?
Les Irakiens profiteront des réfugiés syriens pour partir vers l'Europe. Ils ne veulent plus repartir en Irak car la situation n'est pas stable en Irak. Il y a 3.5 millions de Syriens à Idlib qui potentiellement pourraient se réfugiés en Turquie, compte tenu des 4 millions d'Irako-Syriens en Turquie, on atteint un nombre de 7.5 millions de réfugiés rien qu'en Turquie, c'est pas tenable pour la Turquie.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Dans ce cas là, c'est bien la Turquie qui les laissera passer ces "Irakos" et toute l'Europe, ensemble géographique de destination, va lui tomber dessus à bras raccourcis. Le chantage peut avoir parfois un certain intérêt pour un pays, mais lorsque c'est cousu de fil blanc, c'est un peu plus délicat à faire passer.
Dans ce cas là, c'est bien la Turquie qui les laissera passer ces "Irakos" et toute l'Europe, ensemble géographique de destination, va lui tomber dessus à bras raccourcis. Le chantage peut avoir parfois un certain intérêt pour un pays, mais lorsque c'est cousu de fil blanc, c'est un peu plus délicat à faire passer.
Chantage? Non, la Turquie ne peut accueillir autant de réfugiés et laissera passer ceux qui veulent partir tout simplement. Ils préfèrent partir en Europe.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Et pourtant combien de fois il a été affirmé sur ce forum que la Turquie avait besoin de faire croitre sa population. Bingo ! il n'y a rien d 'autre à faire que de décider d’intégrer cette population dans la communauté turque. Merci pour ces 3 à 7 millions de nouveaux turcs.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Dans ce cas là, c'est bien la Turquie qui les laissera passer ces "Irakos" et toute l'Europe, ensemble géographique de destination, va lui tomber dessus à bras raccourcis. Le chantage peut avoir parfois un certain intérêt pour un pays, mais lorsque c'est cousu de fil blanc, c'est un peu plus délicat à faire passer.
Salut Rafi,
Peut-être connaissez vous ce rapport de l'ONU sur la migration de remplacement dans la zone (il y en a qu'une ) qui connait un ''DÉCLIN ET VIEILLISSEMENT DES POPULATIONS''
#Rapport de 'ONU Population'
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Bonsoir Adam, Je connais la situation démographique de l'Europe et je n'ai pas peur des migrants qui ont le droit de vivre où ils le veulent, surtout lorsque que les mêmes qui appellent à les chasser font tout pour qu'ils ne puissent pas vivre dans de bonnes conditions là d'où ils viennent. C'est à la zone Europe de se trouver, de s’inventer, un avenir démographique, mais pas au détriment des lieux de vie originels des migrants qui ne viennent pas chez nous pour le plaisir qu'il y aurait à vivre à Metz, mais plutôt poursuivis par la guerre, la violence, et la misère. Il est bon dans nos pays capitalistes de se souvenir que les migrants ne sont pas une marchandise, des bras sur "pattes"... Ce que n'a pas vraiment pigé, par cynisme, l'Allemagne par exemple.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Coquille Saint-Jacques: échec des négociations entre Français et Britanniques
Paris, 12 sept 2018 (AFP) -
Les pêcheurs français ont annoncé mercredi la "fin de partie" et l'échec des négociations avec leurs homologues britanniques au sujet de la pêche de la coquille Saint-Jacques en baie de Seine, à l'origine d'affrontements en mer.
"C'est la fin de partie, on leur a fait une proposition hier soir qui nous semblait déjà plus qu'honnête, c'était la proposition qu'on leur avait faite vendredi. On leur avait dit: +jusqu'à midi, on veut une réponse+", a déclaré à l'AFP Hubert Carré, responsable du comité national des pêches.
"C'est une position unanime de tous les représentants de professionnels. Maintenant, c'est terminé, on ne se rassoit pas à une table des négociations", a ajouté M. Carré, selon qui les Britanniques n'ont pas répondu "parce qu'ils ont considéré que c'était un coup de bluff".
Cette rupture des négociations rend caduc l'accord trouvé à Londres pour les bateaux de plus de 15 mètres, a précisé M. Carré.
Concernant les bateaux de moins de 15 mètres, principale pomme de discorde entre les deux rives de la Manche, les pêcheurs français avaient proposé, en dédommagement de l'impossibilité de pêcher la coquille Saint-Jacques jusqu'à une certaine date, la possibilité de capturer 50 tonnes de cabillaud et 25 tonnes de soles, dans différentes zones, a indiqué Hubert Carré.
"C'est tout un modèle de gestion vertueux qui est remis en cause par l'attitude inflexible de nos collègues anglais vis-à-vis d'une ressource partagée", estime le comité national des pêches mercredi soir dans un communiqué.
Les pêcheurs normands, qui n'ont le droit de pêcher la coquille que du 1er octobre au 15 mai, pour tenter de préserver la ressource, demandaient aux Britanniques, dont la pêche n'est pas réglementée dans le temps, de respecter le même calendrier au large des côtes françaises.
Des altercations ont éclaté en mer la semaine dernière quand une trentaine de navires français ont essayé d'empêcher cinq navires britanniques de pêcher le précieux mollusque, nouvel épisode d'une guerre au long cours.
Un tribunal polonais a condamné mardi à une amende un jeune Israélien qui en mars dernier a uriné sur le mémorial de l'ancien camp d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau.
"Le tribunal a reconnu l'accusé coupable de la profanation d'un lieu de mémoire et l'a condamné à 5.000 zlotys (1.160 euros)" d'amende, a déclaré à l'AFP Daria Pichorz, une porte-parole du tribunal d'Oswiecim (nom polonais d'Auschwitz), dans le sud du pays.
Le procès s'est déroulé en absence de l'accusé.
Agé de 19 ans, l'homme a uriné le 21 mars sur le mémorial d'Auschwitz-Birkenau.
Plusieurs personnes, dont une guide du musée d'Auschwitz-Birkenau, ont été témoins de son acte. Il a été arrêté le même jour par la police. Après avoir été interrogé, il a été relâché et est retourné en Israël.
Lors de l'enquête, il a lui même formulé le souhait de se soumettre à une amende de 5.000 zlotys.
Le mémorial devant lequel se déroulent les grandes cérémonies commémoratives est situé entre les ruines de deux fours crématoires dans la partie Birkenau du plus grand camp de la mort allemand nazi, où entre 1940 et le début de 1945, quelque 1,1 million de personnes, dont un million de juifs européens, ont été exterminées.
Quelque 80.000 Polonais non juifs, 25.000 Roms et 20.000 soldats soviétiques ont également été tués dans ce camp libéré par l'Armée rouge le 27 janvier 1945.
Symbole de la barbarie nazie, le site du camp est considéré par les juifs comme le plus grand cimetière juif du monde.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 14 Nov 2018 - 19:09
Citation :
La Serbie a été snobée lors de la commémoration du centenaire de l’armistice du 11-Novembre 1918, à Paris
Posté dans Diplomatie, Guerre 1914-1918 par Laurent Lagneau Le 14-11-2018
S’il y a un chef d’État qui avait toute sa place auprès de M.Macron, lors de la commémoration du centenaire du 11-Novembre 1918, à Paris, c’est sans doute Aleksandar Vucic, le président de la Serbie. Et pourtant, ce dernier a été tenu à l’écart de ses homologues, dont le turc Recep Tayyip Erdogan et le bulgare Roumen Radev, qui étaient dans l’autre camp durant la Première Guerre Mondiale.
Mieux encore : était aussi présent, dans cette même tribune officielle, Hashim Thaçi, le président du Kosovo, pays non reconnu par Belgrade et qui fut le théâtre d’une bataille au cours de laquelle les Serbes perdirent 30.000 hommes face à l’Autriche-Hongrie, en novembre/décembre 1915.
« Vous pouvez imaginer comment je me sentais », a commenté M. Vucic, après son retour à Belgrade. « Il me semble que je regardais tout le temps le sol et l’écran, ne croyant pas ce que j’étais en train de voir devant moi et sachant le sacrifice fait par le peuple serbe dans la Première Guerre mondiale », a-t-il ajouté, avant d’estimer que « faire un scandale là-bas » n’aurait pas eu « grand sens ».
Effectivement, la Serbie a payé un lourd tribut durant la Grande Guerre. D’ailleurs, c’est ce qu’a rappelé le général Bernard Barrera, le major-général de l’armée de Terre, qui, le 11 novembre, s’est rendu à Belgrade pour rendre hommage à la « coopération de tous les instants entre les 140 000 soldats serbes et leurs 225 000 camarades français. »
« La Grande Guerre a été le moment de la plus étroite alliance militaire franco-serbe », a ainsi rappelé le général Barrera. « Nos pays y ont subi les pires pertes de leur histoire : 1,7 million de morts pour la France et 1,25 million pour la Serbie [soit, à l’époque, 28% de la population, ndlr], celle-ci étant le pays le plus meurtri du conflit en proportion de sa population. La France ne peut oublier que c’est ensemble que nous avons combattu et souffert pour assurer notre liberté », a-t-il ajouté. Visiblement, cela été oublié par les responsables du protocole le jour du centenaire de l’armistice…
Comme sont passés à la trappe les combats, souvents décisifs, remportés par les soldats français de l’armée d’Orient et leurs camarades serbes, que ceux de Kaijmacalan, du Dobropolje, d’Uskub, du Lac Doiran, de Prokoplé ou encore de Nic. Comme, enfin, a été piétiné la francophilie des Serbes. Francophilie qui à la fin du XIXe siècle, incita, le premier d’entre-eux, le roi Pierre Ier, à faire ses études militaires à Saint-Cyr et à s’engager dans la Légion étrangère lors de la guerre de 1870.
Devant l’émotion suscitée par cet impair, l’ambassadeur de France en poste à Belgrade, Frédéric Mondoloni, a présenté ses excuses à M. Vucic, qui les a acceptées, les qualifiant de « merveilleuses paroles de respect envers les victimes serbes. »
Mais en attendant, le mal est fait. Ainsi, à Belgrade, un monument qui, érigé en l’honneur de la France, porte la mention « Aimons la France comme elle nous a aimés », a été souillé. Et l’on ne parle pas des appels lancés pour que des noms de rue évoquant la France soient débaptisées…
Le président Macron doit se rendre à Belgrade le 6 décembre prochain. Et M. Vucic lui promet un accueil « grandiose ». « Je vais inviter des milliers de nos gens pour le saluer, lui montrer ce que c’est l’hospitalité serbe et comment nous voyons l’amitié », a-t-il expliqué.
messages : 25539 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 14 Nov 2018 - 20:48
Connaissant le rôle crucial et les sacrifces qu'ils ont fait c'est une insulté à l'histoire !
Macron ne grandi pas ma France !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 28 Nov 2018 - 21:14
Citation :
Le vice-chancelier allemand estime que le siège permanent de la France à l’ONU devrait revenir à l’Union européenne
Posté dans Diplomatie par Laurent Lagneau Le 28-11-2018
Il est souvent dit que les réticences de Berlin pour s’engager militairement sur la scène internationale remontent à la Seconde Guerre Mondiale. Et c’est à l’issue de cette dernière qu’a été institué le Conseil de sécurité des Nations unies, avec quatre de ses cinq membres permanents (France, Royaume-Uni, États-Unis, Russie, Chine) ayant vaincu l’Allemagne nazie.
Or, le vice-chancelier allemand [qui est également ministre de l’Économie], le social-démocrate Olaf Scholz, vient ni plus ni moins de proposer de bouleverser l’ordre établi en se disant favorable à ce que le siège permanent qu’occupe la France au sein du Conseil de sécurité des Nations unies revienne à l’Union européenne.
« Si nous prenons l’Union européenne [UE] au sérieux, elle devrait également parler d’une seule voix au sein du Conseil de sécurité des Nations unies […] À moyen terme, le siège de la France pourrait être transformé en siège de l’UE », a ainsi affirmé M. Scholz, lors d’un discours sur l’avenir de l’Europe prononcé ce 28 novembre à Berlin.
« En contrepartie, le poste distinct de chef de la délégation de l’Union européenne auprès des Nations Unies pourrait revenir de manière permanente à un Français », ajouté M. Scholz, qui a toutefois admis être « bien conscient qu’il y a encore un certain travail de conviction à faire à Paris. » Et pour cause!
Pour rappel, en octobre 1974, l’Assemblée générale des Nations unies octroya le statut d’observateur à la Communauté économique européenne [CEE], dont l’UE est l’héritière.
Après l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, l’UE demanda à disposer de certains de droits de représentation (mais sans droit de vote) au sein de cette même Assemblée générale des Nations unies. Ce qui fut refusé dans un premier temps, en raison de l’opposition de plusieurs États. Elle obtint finalement gain de cause en même temps que d’autres blocs régionaux. Et, depuis 2011, le président du Conseil européen peut s »exprimer devant l’Assemblée générale, au nom de l’UE.
« La France et l’Allemagne agissent désormais ensemble dans cette instance mais un tel siège européen permettrait d’aller encore plus loin », a encore fait valoir le vice-chancelier allemand.
Une telle proposition survient alors que le Royaume-Uni s’apprête à quitter l’Union européenne, ce qui fait la France sera le seul État membre à disposer d’un siège permanent et d’un droit de veto au Conseil de sécurité.
Par ailleurs, l’idée de M. Scholz supposerait également que les autres États membres renoncent à siéger à ce Conseil de sécurité. Actuellement, la Suède, la Pologne et les Pays-Bas en font partie et l’Allemagne y siégera à partir de janvier 2019.
En outre, pour que l’UE puisse prétendre à devenir l’un des cinq membres permanents, il faudrait que ses États membres aient une position commune. Ce qui est loin d’être toujours le cas… car leurs intérêts ne coïncident pas forcément.
Quoi qu’il en soit, M. Scholz est allé plus loin que la chancelière Angela Merkel sur ce point. En juin, elle avait proposé que les membres européens du Conseil de sécurité de l’ONU se fissent les « porte-voix » de l’UE.
« Les membres européens de l’ONU devraient faire part de ce qui se passe à l’ONU afin de convoquer rapidement son équivalent européen », avait dit Mme Merkel, sans pour autant demander à la France de renoncer à son statut de membre permanent, et donc à son droit de veto, au profit de l’UE.
messages : 25539 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 28 Nov 2018 - 22:11
Et pourquoi pas celui de l'Angleterre ?
L'Allemagne notre meilleur allié s'emploie depuis bientôt 30 ans à détruire la France ! D'abord économiquement ( prise de contrôle européen de l'économie allemande) puis de plus en plus militairement ( programme en commun qui n'ont rien de commun) et maintenant diplomatiquement La prochaine demande c'est quoi ? L'arme nucléaire ?
D'ici à 50 ans la France va se retrouver le cocu de l'histoire !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 28 Nov 2018 - 22:35
Ecofin a écrit:
La Chine et l'Inde annoncées en tête de l'économie mondiale en 2050,
la France sortira du top 10
Dans un récent classement produit par la firme internationale d'audit et de conseil PwC, il ressort qu'en 2050 la Chine et l'Inde occuperont respectivement les places de première et deuxième économies mondiales, en terme de Produit Intérieur Brut à Parité de Pouvoir d’Achat, devant les USA qui seront relégués à la troisième place.
Une autre information majeure, c'est que l'Allemagne (9ème) et la Grande Bretagne (10ème) seront les seuls deux pays européens dans le top 10 de ce classement. La France elle, sortira du top 10, dans lequel on retrouvera plus des pays émergents, comme l'Indonésie (4ème) le Brésil (5ème), la Russie (6ème), ou encore le Mexique (septième).
La Chine et l'Inde ont connu des progressions fulgurantes en terme de classement mondial sur la base du PIB. Leurs économies soutenues par une forte population et un système productif compétitif et discipliné, leur ont permis de réduire fortement leurs importations et de se constituer de solides épargnes pour financer leur développement à long terme.
Le classement de PwC suggère aussi, que les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud) seront économiquement plus puissants que l'Unions européenne. Bien qu'il ait le potentiel démographique et les ressources du sous-sol, le continent africain ne semble pas encore en mesure de s'aligner dans cette bataille.
Il devrait pourtant tirer un avantage réel dans le changement de l'ordre économique mondial, grâce à ses nouvelles relations avec l'Orient (Inde, Japon, et Chine) et la présence en son sein d'un des BRICS. Il est difficile de savoir comment réagira le monde occidental face à cette évolution des choses sur la bases des règles économiques, que ses leaders ont eux mêmes inventés et mis en œuvre.
La Chine est devenue aujourd'hui un vrai casse-tête pour les Etats-Unis. Dans sa bataille pour « redonner toute sa grandeur à l'Amérique », le président Donald Trump a imposé des tarifs douaniers sur plusieurs produits en provenance de ce pays, et pris des mesures qui ont permis la création d'un nombre d'emplois record de 3,4 millions.
Pourtant, cette embellie et cette « grandeur retrouvée » de l'Amérique semblent profiter à la Chine, avec lequel le déficit commercial s'est encore creusé à la fin octobre 2018. Désormais doté de moyens, le consommateur américain continue de réfléchir en terme de marge, et l'amélioration de son pouvoir d'achat continue de profiter à une Chine, qui a su maîtriser ses coûts de facteur à un très haut niveau de compétition.
l'Union Européenne semble avoir bien compris les choses, et a signé un accord de libre échange avec le Japon. En Afrique, par contre, les politiques continuent de débattre sur la construction d'un marché unique, en même temps qu'ils font durer les négociations avec l'UE. Et chacun des pays continue de tendre la main à toutes les formes d'aides en provenance de la Chine, du Japon, de l'Inde ou, de plus en plus, de la Corée du Sud.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Fahed64 Administrateur
messages : 25539 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 28 Nov 2018 - 22:41
Sauf si l'occident fomentent des guerres et troubles comme ils savent si bien faire !
Ils gagneront peut être 50 ans ....
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 28 Nov 2018 - 22:55
j'ai toujour dit que l'indonésie deviendra un pays trés puissant
_________________
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Gazeta.ru Dossier: Traduction de la presse russe (décembre 2018)(4)
Les îles Salomon ne reconnaissent plus l'indépendance de la république autoproclamée du Kosovo. C'est déjà le troisième pays en un mois et onzième des Etats qui sont revenus sur leur reconnaissance.
Les autorités des îles Salomon ont envoyé le 28 novembre des notes spéciales à la représentation du Kosovo en Australie, rappelle le site d'information Gazeta.ru. La première annonçait leur décision de retirer la reconnaissance de l'indépendance de la république autoproclamée. La seconde stipulait que les îles Salomon maintiendraient cette position tant que les négociations entre Belgrade et Pristina sous l'égide de l'UE ne seraient pas terminées.
En l'espace d'un mois, les îles Salomon sont le troisième pays à retirer leur reconnaissance de l'indépendance du Kosovo. La même décision avait été prise en novembre par les autorités de la Grenade et des îles des Comores.
Les motifs du retrait sont similaires. Les autorités de la Grenade ont déclaré: «Après une large étude, les autorités du pays estiment que le plus important est le soutien du futur statut du Kosovo qui sera convenu dans le cadre des négociations entre Belgrade et Pristina.»
La note des Comores indiquait que les autorités des îles «retiraient leur reconnaissance du Kosovo pour offrir aux deux camps la possibilité de parvenir à un règlement politique juste, équitable et solide du problème lié au statut du Kosovo».
Au total, 11 pays ont déjà retiré leur reconnaissance de l'indépendance du Kosovo. Outre les trois pays mentionnés, la même décision avait été prise plus tôt par la République Dominicaine, le Suriname, le Libéria, Sao Tomé-et-Principe, la Guinée-Bissau, le Burundi, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Lesotho.
«Il est évident que la diplomatie serbe travailla activement dans ce sens. Le ministre serbe des Affaires étrangères a notamment déclaré que son objectif consistait à réduire à moins de cent le nombre de pays ayant reconnu le Kosovo. Ces démarches de la Serbie suscitent également le mécontentement de Pristina qui, soutenu par les USA, promeut activement la reconnaissance de son indépendance. Belgrade a commencé à s'y opposer activement», déclare Gueorgui Enguelgardt, expert de l'Institut d'études slaves affilié à l'Académie des sciences de Russie.
Le conflit entre la Serbie et le Kosovo dure depuis plus de dix ans, ce qui empêche les deux États d'adhérer à l'UE. Début novembre, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a appelé les deux camps à garantir des conditions favorables pour le dialogue. Elle a demandé au dirigeant kosovar Hashim Thaçi et au Président serbe Aleksandar Vucic de s'abstenir de propos, actions et mesures susceptibles d'empêcher la normalisation des relations.
La Serbie et le Kosovo continuent d'ignorer les conditions avancées par Bruxelles.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.