messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 9 Mai - 15:02
Rappel du premier message :
nouveau topic sur l'actualité européenne dans tous les domaine (économique, politique scientifique etc ...)
Citation :
Merkel travaille sa contre-offensive face à Hollande
Des ministres du gouvernement allemand reprochent au président français de ne pas avoir les moyens de sa politique. Angela Merkel peaufine sa contre-offensive face à François Hollande. La chancelière allemande, qui continue de dominer la politique européenne, où elle a imposé sa stratégie fondée sur la discipline budgétaire dans la lutte contre la crise de la dette, n'a aucune intention de céder aux pressions du président français. Plusieurs ministres de son gouvernement sont montés au créneau pour rappeler la France à ses engagements et tacler le nouveau président socialiste, lui reprochant de ne pas avoir les moyens de sa politique.
Lundi, Merkel avait fermement réitéré son refus de renégocier le pacte de stabilité budgétaire, comme le souhaite son nouveau partenaire. La chancelière, qui a adressé mardi un message de félicitations au nouveau président français, a laissé entrevoir clairement à Hollande quelles concessions il pourrait obtenir de Berlin: la formulation d'un nouveau pacte de croissance et l'augmentation des moyens de la Banque européenne d'investissement en font partie. Mais elle rejette catégoriquement tout programme de stimulation de la conjoncture qui creuserait la dette.
«L'Allemagne n'est pas là pour financer les promesses électorales des socialistes, a lancé plus brutalement son lieutenant, le ministre de l'Écologie et vice-président de la CDU, Norbert Röttgen. Le gouvernement fédéral défend clairement la poursuite de la politique de discipline budgétaire.» Au bout du compte, si la croissance est financée par de nouvelles dettes, ce sera à l'Allemagne de payer pour «la victoire des socialistes français», tranche-t-on à Berlin, où l'on rappelle qui tient les cordons de la bourse en Europe.
Réduction des déficits budgétaires Merkel mise sur une double stratégie. «L'économie de la France et les finances du pays demeurent dans un état précaire, décrypte Peter Altmaier, dirigeant du groupe parlementaire CDU au Bundestag et fidèle de la chancelière. Tout pays qui essaierait de mener une politique de l'offre en accroissant ses déficits se mettrait très vite les marchés à dos et verrait ses taux d'intérêt augmenter. La France n'a aucune marge de manœuvre.»
Berlin déplore notamment qu'Hollande ait promis pendant sa campagne d'augmenter le salaire minimum, de créer des postes de fonctionnaires et de revenir sur le recul de l'âge de la retraite. Altmaier juge qu'une fois les élections législatives françaises terminées, il sera possible pour Berlin de parvenir à un compromis avec Paris pour réaffirmer «une fois pour toutes» que la réduction des déficits budgétaires est la seule voie possible pour l'Europe.
Berlin juge crucial pour Hollande de prendre à bras-le-corps les réformes nécessaires pour que la France retrouve sa compétitivité. Si Hollande s'entête dans la voie tracée pendant sa campagne, Merkel entend désamorcer le soutien dont il jouit auprès des sociaux-démocrates et des Verts, qui se sentent portés par la victoire des socialistes français, en faisant d'eux un épouvantail en Allemagne. Elle n'hésitera pas à dénoncer les «recettes archaïques» d'un François Hollande accusé d'aller dans le mur, pour laisser entendre que les sociaux-démocrates veulent expérimenter la même politique en Allemagne s'ils remportaient les législatives de septembre 2013. La stratégie de Merkel a ses limites. Si Hollande parvient à inverser le rapport de force dans la zone euro en mobilisant contre la politique d'austérité allemande, la chancelière ira au compromis avant de plonger dans l'isolement.
Lefigaro
Citation :
Europe: les Bourses demeurent angoissées par Athènes.
Les Bourses européennes ne parviennent pas à se remettre de leur séance déprimante de la veille, les graves incertitudes liées au blocage politique de la Grèce continuant d'angoisser les investisseurs.
Francfort grappille certes 0,1%, mais Londres perd 0,3%, Milan 0,6%, Zurich 0,7% et Madrid dévisse de 2,5%. Sur Euronext, Amsterdam recule de 0,4%, Paris et Lisbonne de 0,6%, et Bruxelles de 0,8%. Wall Street a cédé 0,6% mardi.
'Le résultat indécis des élections grecques ce week-end a conduit à une incertitude renouvelée sur les perspectives du plan de sauvetage grec à court terme et, plus généralement, sur l'appartenance du pays à la zone euro', indique un économiste de Crédit Suisse.
Ce dernier considère cependant que l'échec vraisemblable de la formation d'un gouvernement conduira à de nouvelles élections le mois prochain, probablement le 17 juin, qui pourraient déboucher sur un gouvernement d'unité nationale destiné à renégocier le plan de sauvetage.
'La situation demeure volatile et cela devrait rendre les investisseurs prudents et nerveux après la relative période de stabilité que nous avons connue depuis le début de l'année, comparativement à 2011', estime pour sa part Cameron Peacock, chez IG Markets.
Sur le plan des données économiques, l'Allemagne a dégagé un excédent commercial stable à 13,7 milliards d'euros en mars, tandis que la France a vu son déficit baisser à 5,7 milliards contre 6,3 milliards en février.
En hausse de 2,5% à 5,1 euros, ING Group prend la tête de l'AEX à Amsterdam, l'établissement financier néerlandais ayant observé une certaine amélioration de ses résultats au premier trimestre 2012 par rapport aux trois derniers mois de 2011.
De même, Commerzbank figure dans le haut de classement sur le DAX, prenant 3,1% à près de 1,6 euro, grâce à des résultats illustrant une amélioration de sa solidité financière malgré un contexte de marché pénalisant pour son segment BFI.
E.On recule par contre de 1,4% à 15,4 euros à Francfort, bien que les résultats trimestriels du groupe énergétique aient pu résister à la baisse des prix électriques européens et de la production nucléaire allemande.
Carlsberg s'adjuge 3,3% à 488 couronnes danoises sur l'OMX, malgré des résultats en baisse au premier trimestre pour le brasseur, du fait du déstockage opéré en Russie et de ses investissements en marketing.
Lefigaro
Citation :
L'Europe sous la pression des extrêmes
Le contraste entre le dénouement du scrutin présidentiel français, dimanche 6 mai, ouvrant la voie à une alternance ordonnée et incontestée à la tête de l'Etat, et le chaos créé par le résultat des élections législatives en Grèce, où, trois jours plus tard, aucune perspective de gouvernement ne se dessine encore, ne doit pas faire oublier la tendance commune révélée par ces deux scrutins : la montée de mouvements minoritaires, mais de plus en plus vocaux, contestant l'ordre établi par les partis traditionnels. Cette tendance est de plus en plus sensible à travers l'Europe.
En France, 18 % des électeurs ont choisi d'exprimer, au premier tour de l'élection présidentielle, leur rejet de l'Europe et de l'immigration en votant pour Marine Le Pen. En Grèce, le 6 mai, 7 % des électeurs ont envoyé au Parlement 21 députés du parti néonazi Aube dorée, dont le programme prévoit de miner la frontière avec la Turquie pour bloquer l'immigration. En Italie, les "antipolitiques" du mouvement "5 étoiles" du comique Beppe Grillo ont réalisé une percée aux élections municipales, en dénonçant la corruption et l'austérité.
Dans un autre genre, le Parti pirate, militant du téléchargement gratuit sur Internet, a fait une irruption spectaculaire dans la politique allemande et parvient à inquiéter les grands partis à la veille d'une importante élection partielle, le 13 mai.
Ces mouvements ont peu de chose en commun. Il est difficile, par exemple, de rapprocher la vague des jeunes indignados espagnols, née il y a un an à Madrid, des mouvements xénophobes et anti-islam que l'on voit monter depuis des années dans le nord de l'Europe ou en Autriche.
Pourtant, qu'ils soient d'extrême droite, d'une gauche radicale qui conteste l'orientation actuelle de la politique européenne ou totalement à la marge du système, ces mouvements bousculent les formations traditionnelles, et en particulier les grands courants politiques qui ont pris en charge le projet européen depuis des décennies. Ils les bousculent d'autant plus que la crise économique et la question de la dette ont créé une problématique commune à l'ensemble du paysage politique européen.
L'Europe politique existe, et chaque élection nationale résonne beaucoup plus que par le passé dans les autres pays de l'UE.
La tentation est grande, pour les partis traditionnels, de réagir en incorporant certains des thèmes des contestataires. L'inflexion donnée par Nicolas Sarkozy à sa campagne présidentielle sous la pression de l'ascension du Front national, par exemple sur la question des frontières, a parfaitement illustré les risques de cette dynamique.
De toute évidence, ce n'était pas la bonne stratégie. Le défi, pourtant, reste à relever : aucune institution, aucun mouvement à l'échelle européenne ne paraît en mesure aujourd'hui de répondre aux questions posées par ce front du refus. C'est un chantier auquel doivent s'atteler d'urgence les grands partis, sous peine de se voir déborder.
Lemonde
Citation :
Barroso : "Il n'y aura pas de renégociation du pacte budgétaire"
Renégocier le pacte de discipline budgétaire : voila qui figure dans le programme du président élu François Hollande. Mais le président de la Commission ne l'entend pas de cette oreille. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a estimé mercredi qu'il n'y aurait pas de renégociation du pacte de discipline budgétaire qui a été signé en mars par 25 pays de l'UE, contrairement au souhait du nouveau président français, François Hollande.
Interrogé lors d'un colloque au Parlement européen à Bruxelles pour savoir s'il y aurait renégociation du pacte budgétaire, M. Barroso a simplement répondu "non", sans étayer sa réponse. Egalement présent, le président du Parlement européen, Martin Schulz, a apporté la même réponse à cette question.
Les deux responsables politiques se sont en revanche montrés ouverts à la mise en place d'un autre pacte économique européen qui ne soit pas uniquement consacré à la discipline budgétaire. Interrogé sur un tel scénario, ils ont répondu positivement. "Parlez-vous de nouveau traité ou de contrat politique ? Si vous me dites un contrat politique, je vous dis oui", a affirmé M. Barroso. Il n'a pas donné de précision sur le format que pourrait prendre ce contrat et s'est contenté de dire qu'il ne serait pas financé par de nouvelles dettes ou par l'inflation, en réponse à une question lors de ce colloque sur l'avenir de l'Europe au Parlement européen.
Le socialiste François Hollande, qui a été élu dimanche président de la république française, souhaite "renégocier" ou "compléter" le pacte budgétaire par des mesures censées doper la croissance, mais se heurte au non catégorique de la chancelière allemande Angela Merkel sur ce point.
Mardi, un membre du directoire de la Banque centrale européenne, Jörg Asmussen, a également affirmé que la France devait appliquer le pacte "tel quel". M. Hollande et Mme Merkel doivent se rencontrer le 16 mai, au lendemain de la prise de fonction de du nouveau président français, et ce sujet sera au coeur d'âpres discussions avant un dîner informel des dirigeants européens le 23 mai, consacré à la croissance et à l'emploi.
lalibre.be
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 27 Mai - 14:07
Citation :
Chypre a repéré 17 jihadistes présumés parmi des migrants clandestins
par Laurent Lagneau · 27 mai 2020
En 2015, certains spécialistes écartèrent l’hypothèse de voir des jihadistes s’infiltrer parmi les migrants voulant rejoindre l’Europe, en avançant que les organisations terroristes n’avaient pas besoin de recourir à un tel procédé – qui plus est risqué – pour arriver à leur fin. Les attentats de Paris et de Saint-Denis, commis le 13 novembre de cette année-là, démontrèrent tragiquement le contraire.
Quelques mois plus tard, un rapport publié conjointement par Europol et Interpol en avait tiré les conclusions. « Bien qu’un lien systématique entre le trafic de migrants et le terrorisme ne soit pas prouvé, il y a un risque accru de voir les combattants terroristes étrangers utiliser les flux migratoires pour entrer [ou revenir] dans l’Union européenne », y était-il affirmé.
Visiblement, ce risque est toujours présent. Ainsi, le 25 mai, le ministre chypriote de l’Intérieur, Nicos Nouris, a indiqué que 17 individus soupçonnés d’appartenir à l’État islamique [EI ou Daesh] et/ou à al-Qaïda ou d’avoir commis participé à des actes terroristes avaient été identifiés parmi des migrants arrivés clandestinement sur l’île, grâce à la consultation des bases de données d’Interpol et d’Europol.
Le ministre chypriote, dont les propos ont été rapportés par l’AFP, n’a pas précisé la nationalité de ces individus. En raison des restrictions liées à l’épidémie de Covid-19, ces derniers ont été placés dans un centre de détention situé à Menoyia, près de Larnaca, dans l’attente de leur expulsion, probablement vers leur pays d’origine [M. Nouris n’a pas donné de détail à ce sujet].
« À cause de la crise du coronavirus, nous n’avons pas la capacité de les expulser piur le moment. Mais toutes les procédures pour leur expulsion sont en cours », a dit M. Nouris. Pour le moment, les vols réguliers de passagers à destination de Chypre sont suspendus. Ils devraient reprendre le 9 juin prochain.
Par ailleurs, durant le premier trimestre [et donc avant les restrictions liées à l’épidémie], Chypre a accueilli 3.000 demandeurs d’asile, notamment de nationalité syrienne, ce qui place ce pays au premier rang des membres de l’Union européenne [UE] pour le nombre de demandes d’asile par rapport à sa population.
En 2019, la République de Chypre a accueilli le nombre record de 12.000 demandeurs d’asile, ce qui l’a contraint à demander un soutien accru de la part de l’Union européenne et d’Europol en particulier.
« Nous avons souligné les problèmes qui nous préoccupent: les très grands flux migratoires que nous avons à Chypre, en particulier les flux illégaux provenant principalement de la ligne de démarcation [qui sépare la République turque de Chypre Nord avec la République de Chypre, ndlr]. Et bien sûr, nous avons discuté de l’aide qu’Europol pourrait nous offrir en termes de contrôle des flux migratoires, mais beaucoup plus en termes de sécurité. La République de Chypre a besoin du plein soutien de l’Union européenne, de tous les acteurs concernés dans le domaine, dont Europol, pour s’attaquer au problème des migrations », avait expliqué M. Nouris dans les colonnes du Cyprus Mail, en février dernier.
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Sam 6 Juin - 14:04
c'est officiel : ouverture des frontieres inter européenne en d ici fin juin , hors europe en juillet https://www.air-journal.fr/2020-06-06-union-europeenne-reouverture-des-frontieres-interieures-dici-fin-juin-et-des-frontieres-exterieures-en-juillet-5220679.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Sam 6 Juin - 14:09
Plusieurs pays européen ont déja ouvert les frontières, ou envisage de le faire prochainement.
La Slovaquie (pays que je visite tous les ans) a ouvert ses frontières cette semaines avec ses voisins tcheques, hongrois et autrichiens...
D'ailleurs les visites officiels ont repris, le President du Gouv Slovaque en Rep Tcheque et le Ministre des AE en Hongrie...
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 11 Juin - 11:52
Attaque dans une école primaire dans le Nord de la Slovaquie. 2 morts, 4 blesser dont 2 enfants l'assaillant qui était un employé de l'école a été abattu par la Police
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Finalement, le Royaume-Uni va bannir le chinois Huawei de ses réseaux 5G pour des raisons de sécurité
par Laurent Lagneau · 15 juillet 2020
En mai 2019, Gavin Williamson, alors ministre de la Défense, fut démis de ses fonctions pour avoir été à l’origine de fuite sur la décision que s’apprêtait à prendre Londres au sujet de la place de l’équipementier chinois Huawei dans le réseau 5G britannique, et avec laquelle il était en désaccord pour des raisons relatives à la sécurité.
Pour rappel, la norme 5G va multiplier par dix le débit des flux de données que permet actuellement la 4G, tout en réduisant le temps de latence à seulement une miliseconde et en autorisant un nombre très important de connexions simultanées.
Pour le secteur civil, cela se traduira par des applications dans les domaines de la voiture autonome, des villes dites intelligences [« Smart Cities »], de l’industrie [on parle d’usines 4.0] ou encore de la télémédecine. Pour les armées, la 5G va ouvrir de nouvelles opportunités, notamment en matière de simulation, de logistique, de maintenance [via le Big Data et la maintenance prédictive], de sécurisation des sites sensibles et du renseignement. Aussi, le choix des équipementiers pour installer les réseaux 5G n’est pas anodin.
Or, fondé par un ancien officier de l’Armée populaire de libération [APL], le groupe Huawei, qui produit des équipements qui passent pour être performants et compétitifs, est accusé de collusion avec Pékin. Qui plus est, une loi entrée en application en 2017 l’oblige à coopérer avec les services de renseignement chinois. D’où les débats sur la place qu’il doit avoir au sein des réseaux 5G des pays membres de l’Otan et/ou de l’Union européenne.
En janvier, le gouvernement britannique, emmené par Boris Johnson, annonça sa décision d’autoriser Huawei à prendre part au déploiement de la 5G outre-Manche. Mais avec des restrictions, compte tenu du statut de « fournisseur à haut risque » du groupe chinois. Ainsi, les parts de marché de ce dernier ne devaient pas dépasser les 35% au Royaume-Uni. En outre, il n’était pas question d’installer ses équipements dans les « coeurs de réseaux » ainsi que dans les sites sensibles [bases militaires, centres du renseignement, etc].
Cette décision n’a pas été du goût de l’administration Trump en particulier, laquelle a engagé un bras de fer avec Pékin au sujet de Huawei. D’autant plus que, dans le domaine du renseignement, le Royaume-Uni fait partie de l’alliance dite des « Five Eyes », laquelle réunit les États-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
« Huawei et d’autres entreprises technologiques chinoises soutenues par l’État sont des chevaux de Troie pour le renseignement chinois », affirme régulièrement Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine.
Aussi, Washington a agité la menace d’un retrait partiel de ses troupes du Royaume-Uni, remettant notamment en cause le déploiement d’escadrons d’avions F-35A ainsi que la base de de Menwith Hill, où le renseignement américain dispose d’un centre d’écoutes électro-magnétiques exploité avec le Government Communications Headquarters [GCHQ].
La perspective de ce retrait militaire américain a fait évoluer la position jusqu’alors affiché par Boris Johnson sur ce sujet, d’autant plus que les relations entre Londres et Pékin se sont dégradées, en raison du sort fait à Hong Kong [ex-colonie britannique rétrocédée en 1997] par les autorités chinoises. Ainsi, il lui a été prêté l’intention de « sortir » Huawei des réseaux britanniques d’ici 2023.
Finalement, le 14 juillet, Londres a annoncé que l’achat d’équipements auprès d’Huawei serait interdit après le 31 décembre 2020 et que tous les composants du groupes chinois déjà installés devant être retirés d’ici 2027.
« Le meilleur moyen de sécuriser notre réseau est que les opérateurs cessent d’utiliser les équipements Huawei pour construire le futur réseau 5G britannique », a expliqué, à la Chambre des communes, Oliver Dowden, le ministre de la Culture et du Numérique, à l’issue d’une réunion du Conseil de sécurité nationale [NSC] présidée par M. Johnson. « Cela n’a pas été une décision facile, mais c’est la bonne pour les réseaux télécoms britanniques, pour notre sécurité nationale et pour notre économie – maintenant comme à long terme », a-t-il ajouté.
L’une des raisons expliquant cette décision a été, selon M. Dowden, les sanctions décidées en mai par les États-Unis contre Huawei, lesquelles visent à entraver sa capacité à mettre au point des semi-conducteurs à l’étranger grâce à de la technologie américaine. Ainsi, le gouvernement britannique s’inquiéterait d’un recours de l’équipementier chinois à des composants alternatifs susceptibles de présenter de nouveaux risques en matière de sécurité.
L’exclusion de Huawei pourrait retarder le déploiement de la 5G britannique de « deux à trois ans » et coûter « jusqu’à 2 milliards de livres sterling » a avancé M. Dowden.
L’ambassadeur de Chine à Londres, Liu Xiaoming, a parlé d’une décision « décevante » et « erronée ». Et d’estimer « discutable » le fait que le « Royaume-Uni puisse encore offrir un environnement commercial ouvert, juste et sans discrimination aux entreprises venues d’autres pays. » Cela étant, sur l’accès de ses marchés intérieurs, Pékin n’a pas trop de leçons à donner…
Évidemment, l’administration Trump n’a pas tardé à se féliciter de la décision britannique, affirmant qu’elle « reflète un consensus international grandissant sur le fait que Huawei et d’autres acteurs représentent une menace pour la sécurité nationale car ils restent redevables au Parti communiste chinois. »
En France, l’approche à l’égard de Huawei est différente. Certes, l’équipementier chinois ne sera pas présent dans les coeurs de réseaux et près des sites sensibles. Mais comme l’a expliqué Guillaume Poupart, le direction de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information [ANSSI] lors d’un entretien donné aux quotidien Les Echos, le 6 juillet dernier, « il n’y aura pas un bannissement total [de Huawei]. Les opérateurs qui n’utilisent pas Huawei, nous les incitons à ne pas y aller car c’est un peu le sens naturel des choses. Ceux qui l’utilisent déjà, nous délivrons des autorisations dans la durée varie entre trois et huit ans ». Voilà qui devrait faire les affaires des groupes européens Nokia et Ericsson.
L’Union européenne prend des sanctions contre des pirates informatiques russes, chinois et nord-coréens
par Laurent Lagneau · 31 juillet 2020
En 2017, le National Cyber Security Centre [NCSC] britannique, e, collaboration avec BAE Systems et Pricewaterhouse Coopers [PwC], révéla que le groupe de pirates informatiques chinois APT10 [Advanced Persistent Threat 10] avait ciblé des fournisseurs de services informatiques externalisés en utilisant la technique dite de « Spear Fishing » [harponnage] afin de pénétrer dans les réseaux de certains de leurs clients, afin de dérober des secrets industriels et des informations commerciales.
Appelée « Cloud Hopper » par les experts britanniques, cette opération aurait permis de « siphonner » un très grand volume de données, d’autant plus qu’elle a été découverte tardivement, soit 7 ans après son lancement par APT10. En outre, ce groupe de pirates a agi avec le soutien du groupe chinois Haitai Technology Development Co. Ltd, lequel serait de mèche avec le bureau de la sécurité de l’État de Tianjin, relevant du ministère chinois de la Sécurité d’État [ou « Guoanbu »].
En décembre 2018, Washington accusa Zhu Hua et Zhang Shilong, deux membres du groupe APT10, pour avoir eu accès illégalement, et avec l’appui de Haitai Technology Development Co. Ltd, aux ordinateurs de « 45 entreprises technologiques et agences gouvernementales » américaines basées « dans au moins 12 États » pour voler « des centaines de gigaoctets d’informations sensibles » dans les secteurs de l’aérospatiale, es télécommunications, des systèmes électroniques avancés, des technologies navales et de l’énergie.
En outre, ils auraient également compromis « plus de 40 ordinateurs afin de voler des données sensibles appartenant à la marine, y compris les noms, numéros de sécurité sociale, dates de naissance, informations de salaire, numéros de téléphone personnels et adresses e-mail de plus de 100.000 » marins et employés civils de l’US Navy.
Par ailleurs, la justice américaine les avait aussi accusés d’avoir plus part à l’opération « Cloud Hopper ».
À l’époque, le ministre chinois des Affaires étrangères avait dénoncé des « accusations calomnieuses ». « Nous exhortons la partie américaine à corriger immédiatement ses actions erronées et à cesser ses calomnies relatives à la sécurité Internet », avait-il affirmé, assurant que Pékin « n’avait jamais participé à des vols de secrets commerciaux ».
Quelle sera la réaction de la diplomatie chinoise aux sanctions que vient de prendre l’Union européenne [UE] à l’endroit de deux autres membres d’APT10 et de Haitai Technology Development Co. Ltd pour leur rôle dans l’opération « Cloud Hopper »?
En juin 2017, se disant « préoccupée par la capacité et la volonté accrues d’acteurs étatiques et non-étatiques à poursuivre leurs objectifs par des activités cybermalveillantes », l’UE s’est donné les moyens de riposter aux attaques informatiques en adoptant uune « boîte à outils cyberdiplomatique », laquelle perment de prendre des sanctions contre les auteurs de cyber-attaques.
C’est ainsi que, le 30 juillet, et pour la première fois, l’UE a sanctionné six individus et trois entités jugés responsables ou impliqués dans plusieurs attaques informatiques relativement récentes. Et dans le lot, on trouve deux ressortissants chinois, Gao Qiang et Zhang Shilong, membres présumés d’APT10, ainsi que Haitai Technology Development Co. Ltd, en raison du rôle important qu’ils ont joué dans l’opération « Cloud Hopper ».
Haitai Technology Development a « apporté un soutien financier, technique ou matériel et facilité l »Opération Cloud Hopper' » qui a ciblé les systèmes informatiques d’entreprises multinationales sur six continents, y compris […] dans l’Union » et « a obtenu un accès non autorisé à des données commercialement sensibles, entraînant des pertes économiques importantes », accuse l’UE.
Cette dernière a aussi sanctionné Chosun Expo, une entité nord-coréenne, pour avoir « apporté un soutien financier, technique ou matériel » et « facilité une série de cyberattaques », dont notamment celle appelée « WannaCry », de type ransomware. Lancée en mai 2017, elle a depuis été attribuée au groupe de pirates informatiques nord-coréens Lazarus [ou APT 38].
L’attaque « WannaCry a perturbé les systèmes d’information du monde entier en les ciblant avec des ransomwares et en bloquant l’accès aux données. Elle a affecté les systèmes d’information des entreprises de l’Union, y compris ceux relatifs aux services nécessaires au maintien des services essentiels et des activités économiques dans les États membres », est-il résumé dans la décision européenne.
Ayant eu des effets comparables que Wannacry, l’attaque NotPetya, lancée en juin 2017, a été attribuée à la Russie. Et plus précisément au GRU, son service de renseignement militaire. D’où la décision de l’UE de le sanctionner également. Pour rappel, le groupe français Saint-Gobain, affecté par ce virus de type ransomware, avait essuyé plus de 380 millions d’euros de pertes. D’autres entreprises européennes, comme Maersk, furent affectées.
« Le Centre principal pour les technologies spéciales [GTsST] de la Direction principale de l’état-major général des forces armées de la Fédération de Russie [GU/GRU], est responsable de cyber-attaques ayant eu un effet significatif pour l’Union ou ses États membres, dont celles publiquement connues sous le nom de ‘NotPety’ ou ‘EternalPetya' », indique l’UE.
Enfin, quatre ressortissants russes, travaillant pour le GRU, ont également été sanctionnés pour avoir tenté d’intercepter les liaisons WiFi du siège de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques [OIAC] à la Haye, en avril 2018. L’affaire avait été révélée par Militaire Inlichtingen- en Veiligheidsdienst [MIVD – renseignement militaire néerlandais, ndlr].
Les sanctions ainsi décidées interdisent à ceux qu’elles concernent de pénétrer sur le territoire de l’Union européenne et prévoient un gel de leurs avoirs. En outre, il ne pourront plus recevoir de fonds de la part de personnes et d’entités de l’UE
« Ces mesures font suite à la volonté de l’Union européenne et de ses États membres de protéger l’intégrité, la sécurité, le bien-être social et la prospérité de nos sociétés libres et démocratiques, ainsi que l’ordre fondé sur des règles et le bon fonctionnement de ses organisations internationales », a fait valoir Josep Borell, le Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. « Les comportements malveillants dans le cyberespace sont inacceptables, car ils portent atteinte à la sécurité et à la stabilité internationales, ainsi qu’aux avantages offerts par l’internet et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication », a-t-il insisté.
Pour Macron, la politique d'Erdogan est "un facteur de déstabilisation" de l'Europe
Paris, 19 août 2020 (AFP) -
Emmanuel Macron considère que la politique du président turc Recep Tayyip Erdogan est "une politique expansionniste qui mêle nationalisme et islamisme, qui n'est pas compatible avec les intérêts européens" et "facteur de déstabilisation", dans un entretien paru jeudi dans Paris Match.
"L'Europe doit voir les choses en face et s'assumer. Je ne suis pas pour l'escalade. Mais, symétriquement, je ne crois pas dans une diplomatie impuissante. On a envoyé le signal que la solidarité européenne avait un sens", ajoute le chef de l'Etat français, qui doit recevoir jeudi la chancelière allemande Angela Merkel au Fort de Brégançon, à Bormes-les-Mimosas (Var), la résidence estivale des présidents français.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié mercredi de "piraterie" les activités des pays opposés à la Turquie en Méditerranée, où les recherches d'hydrocarbures menées unilatéralement par Ankara ont provoqué de vives tensions, notamment avec la Grèce, qui revendique la zone.
Sans la nommer, M. Erdogan s'en est aussi pris à la France, au moment où les relations entre Ankara et Paris sont tendues.
La France avait annoncé la semaine dernière avoir déployé en Méditerranée orientale deux navires de guerre et deux avions en signe de soutien à Athènes, ce qui avait provoqué une certaine irritation du gouvernement allemand, bien que l'Elysée affirme qu'"il n'y a pas de contradiction sur le fond".
M. Erdogan s'est toutefois dit prêt à dialoguer, soulignant qu'il attendait de ses interlocuteurs "des pas qui pourraient réduire les tensions".
Pour Emmanuel Macron, qui affirme ne pas avoir "un rapport univoque avec la Turquie", "la France est une puissance méditerranéenne".
"Je suis un des rares dirigeants européens à avoir reçu Erdogan ces dernières années, à Paris, en janvier 2018. Beaucoup me l'ont reproché. C'est sans doute un des dirigeants avec lequel j'ai passé le plus de temps en conversation. Je suis moi-même allé le revoir en septembre 2018 à Istanbul, et j'ai pris l'initiative d'un sommet conjoint de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni avec la Turquie, à Londres, en décembre 2019", fait encore valoir le président français.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Ven 9 Oct - 17:20
Citation :
La Grèce met en vente un chantier naval historique
Athènes, 9 oct 2020 (AFP) -
La Grèce va privatiser le plus important chantier naval du pays, en proie depuis plusieurs décennies à des problèmes financiers, a annoncé vendredi le ministère des Finances, indiquant avoir lancé un appel d'offres international.
Hellenic Shipyards (HSY), basé à Skaramangas, près du port du Pirée, est un ancien fleuron de la construction navale grecque, historiquement lié à sa marine, dont il a construit ou réparé de nombreux vaisseaux de guerre depuis la fin des années 1930.
Mais après avoir été nationalisé en 1985, le chantier a connu des années de tourmente. Un accord en 2000 avec le groupe allemand Thyssenkrupp pour construire des sous-marins avait ainsi tourné court. L'entreprise avait aussi été sommée par la Commission européenne, en 2008, de rembourser des aides d'Etat illégales.
Puis HSY, le plus important chantier naval de Méditerranée orientale, selon le ministère grec des Finances, avait été repris en 2010 par le groupe de construction navale Privinvest de l'homme d'affaires franco-libanais Iskandar Safa.
Mais, plombée par des dettes depuis 2011, l'entreprise avait été placée en 2018 sous gestion spéciale par la justice grecque, en vue de la reprise par un investisseur de ses activités civiles, une procédure de règlement accéléré du sort des entreprises en faillite.
L'appel d'offre lancé vendredi devrait susciter l'intérêt d'investisseurs américains, néerlandais et allemands, selon des informations de la presse grecque
Accord sur le Fonds européen de la défense avec un budget de près de 8 mrds€
Lundi 14 décembre 2020, la Commission européenne s'est félicité de "l'accord politique intervenu entre le Parlement européen et les États membres de l'Union européenne sur le Fonds européen de la défense".
Proposé par la Commission européenne en juin 2018, ce nouveau programme financier pluriannuel (2021-2027) va permettre de mobiliser un montant total de 7,953 M€ dès janvier 2021. "Un tiers financera des projets de recherche compétitifs et collaboratifs, notamment au moyen de subventions, et deux tiers compléteront les investissements des États membres en cofinançant les coûts de développement des capacités de défense après la phase de recherche", précise un communiqué de l'institution.
La participation des Pme à des projets collaboratifs sera vivement encouragée. "Elle favorisera les solutions innovantes et les percées technologiques grâce à un budget consacré aux technologies de rupture dans le domaine de la défense", souligne la Commission européenne.
"Il s'agit d'une avancée majeure car pour la première fois, l'Union disposera d'un programme spécifique pour soutenir la coopération industrielle dans le domaine de la défense. Pour une Europe plus forte, plus résiliente et plus autonome sur le plan stratégique, il est essentiel de disposer d'une base industrielle et technologique de défense européenne plus intégrée, plus innovante et plus compétitive. Grâce à une coopération en matière de défense et à des investissements conjoints dans la R&D, le Fonds européen de la défense fournira des technologies et des équipements de défense interopérables et de pointe répondant aux besoins des États membres en matière de capacités", commente Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur.
En février 2019, l'UE avait commencé à bâtir les fondations de cet instrument destiné à favoriser le développement industriel communs entre ses États membres dans le domaine de la défense. Le Fonds européen de la défense s'appuie en effet sur deux programmes précurseurs menés sur le budget 2014-2020 : l'action préparatoire sur la recherche en matière de défense (90 M€ sur la période 2017-2019) et le programme européen de développement industriel dans le domaine de la défense (500 M€ pour 2019 et 2020).
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EU pushes ahead with foreign military assistance plan
Michael Peel in Brussels December 18 2020 The EU will for the first time gain powers to send military aid and equipment to foreign conflicts under a contentious €5bn “European Peace Facility”.
The fund, whose creation member states agreed in principle on Friday, reflects a push to build more “hard power” and increase the EU’s influence in international conflicts. Its champions insist recipients of the money — which would include governments and regional and international organisations — will be carefully vetted.
But non-governmental organisations say the money risks fuelling war and rights abuses around the world, and marks a shift towards a more militarised approach in the bloc’s foreign policy.
EU member states struck a political agreement on Friday to move ahead with the proposed facility, which should be formally approved next year. Designed to help make the bloc a “more effective and responsive global security provider”, it will allow the EU to augment its overseas security and defence missions with the “supply of military and defence-related equipment, infrastructure or assistance” on request.
The EPF, which was first proposed in 2018 by Federica Mogherini, the then EU foreign policy chief, reflects long-running bloc anxieties about its marginalisation on some international security matters because of its limited common military capabilities.
Josep Borrell, Ms Mogherini’s successor, said in June that “virtuous soft power” was “no longer enough in today's world” and needed to be complemented with a “hard power” dimension. France, notably, has called for the EU to play a greater role in Mali, where Paris is fighting jihadis.
Heiko Maas, Germany’s foreign minister, said the pool of money would allow the EU to “contribute to the resilience of partner countries in Africa and the neighbourhood”.
The EU is active in several African countries, including Mali, where it has a training mission in support of a long-running campaign by government and French forces against militant Islamist groups in the Sahel region.
“The EPF is a fundamental investment in peace and stability that will allow the EU and its partners to effectively and flexibly address international crises,” Mr Maas said.
NGOs point to alleged atrocities by government forces in Mali and also to the military coup there in August as an example of the difficulties in ensuring the funds are well used.
“The decision to provide arms and ammunition under the EPF represents a fundamental shift in EU foreign policy, from promoting peace and human rights to boosting the combat capability of repressive states and unaccountable security forces,” said Lucia Montanaro, head of EU office at Saferworld. “There is a high risk that arms and ammunition provided under the EU flag will be misused or diverted into the wrong hands.”
One EU official insisted there were “all kinds of guidelines and safeguards” designed to prevent the EU being pulled into wars or supporting oppressive governments. The bloc said any military assistance would be “embedded in a clear and coherent political strategy and will be accompanied by thorough risk assessments”.
Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Ven 15 Jan - 0:53
Council reaches a political agreement on the European Peace Facility
The Council today reached a political agreement on the European Peace Facility (EPF), the new global off-budget instrument that will finance external action having military or defence implications, under the Common Foreign and Security Policy, with the aim to prevent conflict, preserve peace and strengthen international security and stability.
Heiko Maas, German Federal Minister for Foreign Affairs Thanks to the new European Peace Facility the EU will be able to contribute to the resilience of partner countries in Africa and the neighbourhood. The EPF is a fundamental investment in peace and stability that will allow the EU and its partners to effectively and flexibly address international crises .
Heiko Maas, German Federal Minister for Foreign Affairs In line with the 2016 EU Global Strategy the objective of the fund is to improve not only the EU's ability to prevent and swiftly respond to crises and conflicts in those areas experiencing the most urgent and critical security threats, but also to empower partner countries and regional and international organisations to do the same. It will improve the EU’s capacity to strengthen the ability of third countries to prevent and respond to crises and better protect their own populations.
The new "off-budget" instrument will have a budget of EUR 5 billion for the period 2021-2027 and be financed by annual contributions from EU member states. It will be part of a EU comprehensive approach to the financing of external action together with, among others, the Neighbourhood, Development and International Cooperation Instrument (NDICI).
The Facility will allow the EU, for the first time, to complement the activities of its CSDP missions and operations in host countries with assistance measures, which may include the supply of military and defence related equipment, infrastructure or assistance, requested by third countries, regional or international organisations . Assistance measures will be embedded in a clear and coherent political strategy and will be accompanied by thorough risk assessments and strong safeguards.
The EPF will supersede the existing African Peace Facility, the main instrument used by the EU to contribute to the financing of operations led by the African Union or African regional organisations. The EPF will now allow the EU to contribute to the financing of peace support operations led by partners anywhere in the world.
In addition, the Facility will replace the Athena mechanism, previously used to finance operational common costs of individual EU military CSDP missions and operations (i.e. HQ, personnel transport, force protection costs etc.).
Background
The setting up of a European Peace Facility was originally proposed in June 2018 by the then High Representative for Foreign Affairs and Security Policy in order to amplify the EU crisis management toolbox that contributes to enhancing the EU as a more effective and responsive global security provider.
In 2016 the Global Strategy on the European Union's Foreign and Security Policy provided the Union's framework for united and responsible external engagement in partnership with others, to advance its values and interests in security, democracy, prosperity and a rules based global order, including human rights and the rule of law.
Shugan188 Modérateur
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Dutch police clash with anti-lockdown protesters in 2 cities
By MIKE CORDER and PETER DEJONG THE HAGUE, Netherlands (AP) — Rioters set fires in the center of the southern Dutch city of Eindhoven and pelted police with rocks Sunday at a banned demonstration against coronavirus lockdown measures, while officers responded with tear gas and water cannons, arresting at least 55 people.
Police in the capital of Amsterdam also used a water cannon to disperse an outlawed anti-lockdown demonstration on a major square ringed by museums. Video showed police spraying people grouped against a wall of the Van Gogh Museum.
It was the worst violence to hit the Netherlands since the pandemic began and the second straight Sunday that police clashed with protesters in Amsterdam. The country has been in a tough lockdown since mid-December that is due to continue at least until Feb. 9. The government beefed up the lockdown with a 9 p.m. to 4:30 a.m. curfew that went into force on Saturday.
Justice Minister Ferd Grapperhaus condemned the violence.
“This has nothing to do with demonstrating against corona measures,” Grapperhaus said in a statement. “This is simply criminal behavior; people who deliberately target police, riot police, journalists and other aid workers.”
In Eindhoven, 125 kilometers (78 miles) south of Amsterdam, a central square near the main railway station was littered with rocks, bicycles and shattered glass. The crowd of hundreds of demonstrators also was believed to include supporters of the anti-immigrant group PEGIDA, which had sought to demonstrate in the city.
Eindhoven police said they made at least 55 arrests and warned people to stay away from the city center amid the clashes. Trains to and from the station were halted and local media reported plundering at the station.
A woman not involved in the protests was hospitalized after being injured by a police horse, police said.
Police said more than 100 people were arrested in Amsterdam.
Dutch media reported unrest in other Dutch towns Sunday night caused by people protesting against the curfew.
The violence came a day after anti-curfew rioters torched a coronavirus testing facility in the Dutch fishing village of Urk.
Video from Urk, 80 kilometers (50 miles) northeast of Amsterdam, showed youths breaking into the coronavirus testing facility near the village’s harbor before it was set ablaze Saturday night.
The lockdown was imposed by the Dutch government to rein in the spread of the more transmissible variant of the coronavirus.
Police said they fined more than 3,600 people nationwide for breaching the curfew that ran from 9 p.m. Saturday until 4:30 a.m. Sunday and arrested 25 people for breaching the curfew or for violence.
The police and municipal officials issued a statement Sunday expressing their anger at rioting, “from throwing fireworks and stones to destroying police cars and with the torching of the test location as a deep point.”
“This is not only unacceptable, but also a slap in the face, especially for the local health authority staff who do all they can at the test center to help people from Urk,” the local authorities said, adding that the curfew would be strictly enforced for the rest of the week.
On Sunday, all that remained of the portable testing building was a burned-out shell.
Shugan188 Modérateur
messages : 5662 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Non, c est un projet européen, même si la présidence de Trump a joué un grand rôle à les convaincre enfin qu’ils sont rien dans l’échiquier de la géopolitique mondiale.
Ben oui franchement...pourquoi rendre la souverianeté au Etat voyont ! C'est bien qu'ils restent soumis au Marché...et continue de rembourser les Ultra-Riches avec les intérets qui vont avec..Ultra-Riches a qui faut baisser les impots pour qu'il restent en Europe...et si l'Etat n'as plus les moyens de garantir les services publiques, il n'as qu'a les vendre au privée dont les Multi-Nationales sont détenues par ces meme Ultra-Riches...
Je ne sais pas pour vous les gars mais j'ai l'impression qu'on se fou de notre gueule...
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/02/25/le-premier-ministre-armenien-limoge-le-chef-de-l-armee-et-denonce-une-tentative-de-coup-d-etat-militaire_6071167_3210.html a écrit:
Tentative de coup d'état militaire en Arménie..
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
RED BISHOP Modérateur
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