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jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 9 Mai - 16:02 | |
| Rappel du premier message :nouveau topic sur l'actualité européenne dans tous les domaine (économique, politique scientifique etc ...) - Citation :
Merkel travaille sa contre-offensive face à Hollande
Des ministres du gouvernement allemand reprochent au président français de ne pas avoir les moyens de sa politique. Angela Merkel peaufine sa contre-offensive face à François Hollande. La chancelière allemande, qui continue de dominer la politique européenne, où elle a imposé sa stratégie fondée sur la discipline budgétaire dans la lutte contre la crise de la dette, n'a aucune intention de céder aux pressions du président français. Plusieurs ministres de son gouvernement sont montés au créneau pour rappeler la France à ses engagements et tacler le nouveau président socialiste, lui reprochant de ne pas avoir les moyens de sa politique.
Lundi, Merkel avait fermement réitéré son refus de renégocier le pacte de stabilité budgétaire, comme le souhaite son nouveau partenaire. La chancelière, qui a adressé mardi un message de félicitations au nouveau président français, a laissé entrevoir clairement à Hollande quelles concessions il pourrait obtenir de Berlin: la formulation d'un nouveau pacte de croissance et l'augmentation des moyens de la Banque européenne d'investissement en font partie. Mais elle rejette catégoriquement tout programme de stimulation de la conjoncture qui creuserait la dette.
«L'Allemagne n'est pas là pour financer les promesses électorales des socialistes, a lancé plus brutalement son lieutenant, le ministre de l'Écologie et vice-président de la CDU, Norbert Röttgen. Le gouvernement fédéral défend clairement la poursuite de la politique de discipline budgétaire.» Au bout du compte, si la croissance est financée par de nouvelles dettes, ce sera à l'Allemagne de payer pour «la victoire des socialistes français», tranche-t-on à Berlin, où l'on rappelle qui tient les cordons de la bourse en Europe.
Réduction des déficits budgétaires Merkel mise sur une double stratégie. «L'économie de la France et les finances du pays demeurent dans un état précaire, décrypte Peter Altmaier, dirigeant du groupe parlementaire CDU au Bundestag et fidèle de la chancelière. Tout pays qui essaierait de mener une politique de l'offre en accroissant ses déficits se mettrait très vite les marchés à dos et verrait ses taux d'intérêt augmenter. La France n'a aucune marge de manœuvre.»
Berlin déplore notamment qu'Hollande ait promis pendant sa campagne d'augmenter le salaire minimum, de créer des postes de fonctionnaires et de revenir sur le recul de l'âge de la retraite. Altmaier juge qu'une fois les élections législatives françaises terminées, il sera possible pour Berlin de parvenir à un compromis avec Paris pour réaffirmer «une fois pour toutes» que la réduction des déficits budgétaires est la seule voie possible pour l'Europe.
Berlin juge crucial pour Hollande de prendre à bras-le-corps les réformes nécessaires pour que la France retrouve sa compétitivité. Si Hollande s'entête dans la voie tracée pendant sa campagne, Merkel entend désamorcer le soutien dont il jouit auprès des sociaux-démocrates et des Verts, qui se sentent portés par la victoire des socialistes français, en faisant d'eux un épouvantail en Allemagne. Elle n'hésitera pas à dénoncer les «recettes archaïques» d'un François Hollande accusé d'aller dans le mur, pour laisser entendre que les sociaux-démocrates veulent expérimenter la même politique en Allemagne s'ils remportaient les législatives de septembre 2013. La stratégie de Merkel a ses limites. Si Hollande parvient à inverser le rapport de force dans la zone euro en mobilisant contre la politique d'austérité allemande, la chancelière ira au compromis avant de plonger dans l'isolement.
Lefigaro
- Citation :
Europe: les Bourses demeurent angoissées par Athènes.
Les Bourses européennes ne parviennent pas à se remettre de leur séance déprimante de la veille, les graves incertitudes liées au blocage politique de la Grèce continuant d'angoisser les investisseurs.
Francfort grappille certes 0,1%, mais Londres perd 0,3%, Milan 0,6%, Zurich 0,7% et Madrid dévisse de 2,5%. Sur Euronext, Amsterdam recule de 0,4%, Paris et Lisbonne de 0,6%, et Bruxelles de 0,8%. Wall Street a cédé 0,6% mardi.
'Le résultat indécis des élections grecques ce week-end a conduit à une incertitude renouvelée sur les perspectives du plan de sauvetage grec à court terme et, plus généralement, sur l'appartenance du pays à la zone euro', indique un économiste de Crédit Suisse.
Ce dernier considère cependant que l'échec vraisemblable de la formation d'un gouvernement conduira à de nouvelles élections le mois prochain, probablement le 17 juin, qui pourraient déboucher sur un gouvernement d'unité nationale destiné à renégocier le plan de sauvetage.
'La situation demeure volatile et cela devrait rendre les investisseurs prudents et nerveux après la relative période de stabilité que nous avons connue depuis le début de l'année, comparativement à 2011', estime pour sa part Cameron Peacock, chez IG Markets.
Sur le plan des données économiques, l'Allemagne a dégagé un excédent commercial stable à 13,7 milliards d'euros en mars, tandis que la France a vu son déficit baisser à 5,7 milliards contre 6,3 milliards en février.
En hausse de 2,5% à 5,1 euros, ING Group prend la tête de l'AEX à Amsterdam, l'établissement financier néerlandais ayant observé une certaine amélioration de ses résultats au premier trimestre 2012 par rapport aux trois derniers mois de 2011.
De même, Commerzbank figure dans le haut de classement sur le DAX, prenant 3,1% à près de 1,6 euro, grâce à des résultats illustrant une amélioration de sa solidité financière malgré un contexte de marché pénalisant pour son segment BFI.
E.On recule par contre de 1,4% à 15,4 euros à Francfort, bien que les résultats trimestriels du groupe énergétique aient pu résister à la baisse des prix électriques européens et de la production nucléaire allemande.
Carlsberg s'adjuge 3,3% à 488 couronnes danoises sur l'OMX, malgré des résultats en baisse au premier trimestre pour le brasseur, du fait du déstockage opéré en Russie et de ses investissements en marketing.
Lefigaro
- Citation :
L'Europe sous la pression des extrêmes
Le contraste entre le dénouement du scrutin présidentiel français, dimanche 6 mai, ouvrant la voie à une alternance ordonnée et incontestée à la tête de l'Etat, et le chaos créé par le résultat des élections législatives en Grèce, où, trois jours plus tard, aucune perspective de gouvernement ne se dessine encore, ne doit pas faire oublier la tendance commune révélée par ces deux scrutins : la montée de mouvements minoritaires, mais de plus en plus vocaux, contestant l'ordre établi par les partis traditionnels. Cette tendance est de plus en plus sensible à travers l'Europe.
En France, 18 % des électeurs ont choisi d'exprimer, au premier tour de l'élection présidentielle, leur rejet de l'Europe et de l'immigration en votant pour Marine Le Pen. En Grèce, le 6 mai, 7 % des électeurs ont envoyé au Parlement 21 députés du parti néonazi Aube dorée, dont le programme prévoit de miner la frontière avec la Turquie pour bloquer l'immigration. En Italie, les "antipolitiques" du mouvement "5 étoiles" du comique Beppe Grillo ont réalisé une percée aux élections municipales, en dénonçant la corruption et l'austérité.
Dans un autre genre, le Parti pirate, militant du téléchargement gratuit sur Internet, a fait une irruption spectaculaire dans la politique allemande et parvient à inquiéter les grands partis à la veille d'une importante élection partielle, le 13 mai.
Ces mouvements ont peu de chose en commun. Il est difficile, par exemple, de rapprocher la vague des jeunes indignados espagnols, née il y a un an à Madrid, des mouvements xénophobes et anti-islam que l'on voit monter depuis des années dans le nord de l'Europe ou en Autriche.
Pourtant, qu'ils soient d'extrême droite, d'une gauche radicale qui conteste l'orientation actuelle de la politique européenne ou totalement à la marge du système, ces mouvements bousculent les formations traditionnelles, et en particulier les grands courants politiques qui ont pris en charge le projet européen depuis des décennies. Ils les bousculent d'autant plus que la crise économique et la question de la dette ont créé une problématique commune à l'ensemble du paysage politique européen.
L'Europe politique existe, et chaque élection nationale résonne beaucoup plus que par le passé dans les autres pays de l'UE.
La tentation est grande, pour les partis traditionnels, de réagir en incorporant certains des thèmes des contestataires. L'inflexion donnée par Nicolas Sarkozy à sa campagne présidentielle sous la pression de l'ascension du Front national, par exemple sur la question des frontières, a parfaitement illustré les risques de cette dynamique.
De toute évidence, ce n'était pas la bonne stratégie. Le défi, pourtant, reste à relever : aucune institution, aucun mouvement à l'échelle européenne ne paraît en mesure aujourd'hui de répondre aux questions posées par ce front du refus. C'est un chantier auquel doivent s'atteler d'urgence les grands partis, sous peine de se voir déborder.
Lemonde
- Citation :
Barroso : "Il n'y aura pas de renégociation du pacte budgétaire"
Renégocier le pacte de discipline budgétaire : voila qui figure dans le programme du président élu François Hollande. Mais le président de la Commission ne l'entend pas de cette oreille. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a estimé mercredi qu'il n'y aurait pas de renégociation du pacte de discipline budgétaire qui a été signé en mars par 25 pays de l'UE, contrairement au souhait du nouveau président français, François Hollande.
Interrogé lors d'un colloque au Parlement européen à Bruxelles pour savoir s'il y aurait renégociation du pacte budgétaire, M. Barroso a simplement répondu "non", sans étayer sa réponse. Egalement présent, le président du Parlement européen, Martin Schulz, a apporté la même réponse à cette question.
Les deux responsables politiques se sont en revanche montrés ouverts à la mise en place d'un autre pacte économique européen qui ne soit pas uniquement consacré à la discipline budgétaire. Interrogé sur un tel scénario, ils ont répondu positivement. "Parlez-vous de nouveau traité ou de contrat politique ? Si vous me dites un contrat politique, je vous dis oui", a affirmé M. Barroso. Il n'a pas donné de précision sur le format que pourrait prendre ce contrat et s'est contenté de dire qu'il ne serait pas financé par de nouvelles dettes ou par l'inflation, en réponse à une question lors de ce colloque sur l'avenir de l'Europe au Parlement européen.
Le socialiste François Hollande, qui a été élu dimanche président de la république française, souhaite "renégocier" ou "compléter" le pacte budgétaire par des mesures censées doper la croissance, mais se heurte au non catégorique de la chancelière allemande Angela Merkel sur ce point.
Mardi, un membre du directoire de la Banque centrale européenne, Jörg Asmussen, a également affirmé que la France devait appliquer le pacte "tel quel". M. Hollande et Mme Merkel doivent se rencontrer le 16 mai, au lendemain de la prise de fonction de du nouveau président français, et ce sujet sera au coeur d'âpres discussions avant un dîner informel des dirigeants européens le 23 mai, consacré à la croissance et à l'emploi.
lalibre.be
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Ven 6 Sep - 20:58 | |
| - Citation :
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REUTERS
La Chambre des Lords adopte la loi pour reporter le Brexit
La Chambre des Lords britanniques a adopté définitivement vendredi le texte de loi visant à bloquer une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sans accord, infligeant une nouvelle défaite au Premier ministre Boris Johnson, opposé à une telle initiative.
Rédaction 06-09-19, 16:49 Dernière mise à jour: 18:02 Source: Belga, afp
La Chambre des Lords a adopté vendredi la proposition de loi contraignant Boris Johnson à demander un report du Brexit pour éviter une sortie sans accord de l’UE, au grand dam du Premier ministre qui parie sur des élections anticipées pour résoudre la crise politique.
Le texte, qui avait été adopté mercredi par les députés, doit désormais recevoir l’accord de la reine Elizabeth II, dès lundi, pour devenir loi. Il vise à repousser de trois mois le Brexit, prévu le 31 octobre, si Boris Johnson ne trouve pas un accord de divorce avec l’Union européenne d’ici le 19 octobre.
Le Premier ministre, qui préférerait “mourir au fond d’un fossé” plutôt que de repousser le Brexit, espère désormais que l’opposition approuve sa demande d’organiser des élections anticipées mi-octobre, afin de se donner une majorité pour sortir de l’UE le 31 octobre -- accord ou pas.
Boris Jonhson faisait déjà campagne vendredi, rencontrant en Ecosse des agriculteurs et des pêcheurs qui avaient soutenu le départ de l’UE lors du référendum de juin 2016, qui avait vu la victoire à 52% du camp “Leave”.
Après un premier échec, le gouvernement va donc de nouveau soumettre tard lundi soir au vote des députés une motion convoquant des élections anticipées. Celle-ci doit réunir les deux-tiers des voix pour être adoptée. Mais le succès n’est pas garanti. L’opposition se concerte
Les partis de l’opposition se concertaient vendredi en vue de ce vote. Jeremy Corbyn “a eu une conférence téléphonique positive” vendredi matin avec d’autres partis d’opposition sur les “efforts en cours” pour empêcher un Brexit sans accord et sur “la tenue d’élections”, a précisé un porte-parole du Labour.
“Nous sommes prêts à travailler avec d’autres pour s’assurer que nous le ferons au bon moment”, c’est-à-dire celui qui garantit “un délai”, a aussi déclaré Ian Blackford, haut responsable du parti indépendantiste écossais SNP, la deuxième force d’opposition au Parlement.
Un nouveau report du Brexit, initialement prévu le 29 mars et repoussé deux fois, devra toutefois être approuvé à l’unanimité des 27 autres États membres de l’UE, qui semblent s’y montrer ouverts.
Dans cette bataille féroce, Boris Johnson a remporté une victoire sur le plan judiciaire vendredi.
La Haute Cour de justice à Londres a décidé de rejeter une demande d’annuler la suspension du Parlement, une décision controversée prise par le chef du gouvernement conservateur. L’action avait été intentée par Gina Miller, femme d’affaires et militante anti-Brexit, et soutenue par l’ex-Premier ministre conservateur John Major.
“Mon équipe et moi n’abandonnerons pas le combat pour la démocratie”, a déclaré à la presse à l’issue de l’audience Mme Miller, qui compte faire appel.
En Ecosse, Boris Johnson a plaidé la cause des élections, se moquant du Labour, principal parti d’opposition, qui les a évité. “Jamais dans l’histoire un parti d’opposition ne s’était vu offrir une chance d’avoir une élection et ne l’avait rejetée”, a déclaré vendredi Boris Johnson lors de son déplacement dans la région d’Aberdeen.
M. Johnson doit ensuite être reçu par la reine Elizabeth II dans son château de Balmoral, où il passera la nuit. “Très confiant”
À 55 jours de la date prévue de Brexit, le Premier ministre finlandais Antti Rinne, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE, a jugé que la possibilité d’un compromis avec Londres sur une sortie ordonnée du Royaume-Uni de l’Union “ne semble maintenant pas possible”.
“Nous ne savons pas ce qui se passe là-bas. Il semble tout à fait évident que nous ne parviendrons pas à un accord de Brexit”, a déclaré Antti Rinne aux journalistes après une réunion avec le nouveau président du Parlement européen David Sassoli à Helsinki.
https://www.7sur7.be/monde/la-chambre-des-lords-adopte-la-loi-pour-reporter-le-brexit~a604c154/ | |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Dim 8 Sep - 22:01 | |
| C'est pas Boris Johnson...mais plutôt celui qui est derrière lui, le cerveau qui a mener la campagne du Brexit, le stratège qui est aller jusqu a utiliser un mensonge ( 350 millions de livres par semaine) pour gagner.
Dominic Cummings un fantastique tacticien politique mais un véritable psychopathe dont le seul but est de provoquer un chaos qui devrait faire naître un Nouvel Ordre Mondial
Voila il pousse a un Brexit dure pour foutre un énorme bordel qui devrait balayer la classe politique qu il déteste... Des qu il est arriver il a fait le ménage en mettant a la porte des assistants ministériel qui ne partage pas sa vision du Brexit Ainsi l'Assistante du Ministre du Budget a était mise a la porte et a même était accompagner par des policiers armées... C'est aussi lui qui est derrière la suspension du Parlement _________________ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Lun 21 Oct - 17:58 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 30 Oct - 18:49 | |
| - Citation :
- L'UE ouvre une enquête approfondie sur le rachat des Chantiers de l'Atlantique par Fincantieri
Bruxelles, 30 oct 2019 (AFP) -
La Commission européenne a annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête approfondie sur le projet d'acquisition des Chantiers de l'Atlantique (ex STX France) par l'italien Fincantieri, jugeant l'opération susceptible de réduire "la concurrence sur le marché de la construction navale de croisière".
"Nous allons examiner scrupuleusement si l'opération envisagée est susceptible d'avoir une incidence négative sur la concurrence dans le domaine de la construction de navires de croisière, au détriment des millions d'Européens qui partent en croisière chaque année", a déclaré la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager.
A l'issue d'une enquête préliminaire, la Commission estime "peu vraisemblable" qu'un nouvel acteur puisse faire son entrée sur ce marché "en temps utile et de manière crédible pour compenser les éventuels effets négatifs de l'opération".
Selon elle, le rachat pourrait en effet "entraîner une hausse des prix, une réduction du choix et une moindre incitation à l'innovation".
En outre, elle juge que "les gros clients" ne disposeront "pas d'une puissance d'achat suffisante pour parer à tout risque d'augmentation des prix qui résulterait de l'opération".
L'exécutif européen dispose désormais de 90 jours ouvrables, soit jusqu'au 17 mars, pour prendre une décision.
Fincantieri avait exprimé dès mardi soir, après des informations de presse évoquant cette enquête, son désaccord avec la décision de l'UE si celle-ci venait à être confirmée.
La Commission se penche depuis le mois de janvier sur l'opération, ce qui avait fait grincer des dents en Italie.
De son côté le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, avait dit croire en cette fusion et "au rapprochement de la France et de l'Italie en matière navale".
La reprise des Chantiers de l'Atlantique - établis à Saint-Nazaire (ouest de la France) - par le groupe italien avait été annoncée en septembre 2017. L'accord conclu alors prévoyait que le groupe transalpin détiendrait 50% du capital, plus 1% supplémentaire prêté par l'Etat français.
Ce feuilleton avait commencé en 2016 lorsque STX France, alors seule unité rentable de STX Offshore & Shipbuilding, avait été mis en vente pour cause de redressement judiciaire.
Fincantieri, contrôlé par l'Etat italien et seul candidat à la reprise, avait alors obtenu le feu vert du gouvernement de François Hollande. Mais Emmanuel Macron, fraîchement élu président de la République, avait demandé en mai 2017 à revoir la participation française à la hausse, visant une répartition à parts égales.
Cette proposition avait d'abord été rejetée par Rome, les Italiens insistant pour détenir 51% du capital et le contrôle du conseil d'administration. Les deux pays avaient finalement trouvé un compromis en septembre 2017.
https://www.marine-oceans.com/actualites/19417-l-ue-ouvre-une-enquete-approfondie-sur-le-rachat-des-chantiers-de-l-atlantique-par-fincantieri | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 31 Oct - 20:03 | |
| - Citation :
- L'Italie "croit beaucoup" au projet de rapprochement Fincantieri/STX" (Conte)
Rome, 31 oct 2019 (AFP) -
Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a assuré jeudi qu'il croyait beaucoup au projet de rapprochement entre les Chantiers de l'Atlantique (ex-STX France) et l'Italien Fincantieri, au lendemain de l'annonce d'une enquête de la Commission européenne sur ce projet.
"Je crois beaucoup en ce projet, qui vise à renforcer notre industrie de la construction navale, et par +notre industrie+ j'entends européenne," a déclaré M. Conte cité par les médias italiens.
"Lorsqu'on parle de géants qui doivent rivaliser sur la scène mondiale, si nous ne pensons qu'au microcosme européen et pas à l'économie globale, on prend le risque de désavantager nos champions", a-t-il précisé.
La Commission européenne a ouvert mercredi une enquête approfondie sur le rachat des Chantiers de l'Atlantique par l'italien Fincantieri, qui pourrait nuire à la concurrence dans la construction navale. Au risque d'irriter Rome et Paris.
"C'est un sujet politique que j'ai déjà abordé à plusieurs reprises lors des Conseils européens. Lorsque nous parlons de concurrence, nous parlons de règles élaborées il y a quelque temps déjà, à un moment où la globalisation n'existait pas", a poursuivi Giuseppe Conte, interrogé sur cette enquête.
"Ceci est un élément politique que je soumets aux considérations d'ordre technique relevant de la compétence de la Commission européenne", a-t-il ajouté.
Selon Bruxelles, l'opération envisagée par Paris et Rome "est susceptible d'avoir une incidence négative sur la concurrence dans le domaine de la construction de navires de croisière, au détriment des millions d'Européens qui partent en vacances de croisière chaque année".
La Commission explique que cette opération, annoncée en septembre 2017, réduira le nombre d'acteurs sur un marché déjà très concentré.
L'exécutif européen dispose désormais de 90 jours ouvrables, soit jusqu'au 17 mars 2020, pour prendre une décision.
A l'annonce de cette enquête, la France a rappelé qu'elle était aussi "très attachée au projet de rapprochement" entre les deux groupes.
https://www.marine-oceans.com/actualites/19424-l-italie-croit-beaucoup-au-projet-de-rapprochement-fincantieri-stx-conte | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 7 Nov - 18:44 | |
| - Citation :
- 600 bouteilles de cognac remontées d'une épave centenaire en mer Baltique
Stockholm, 7 nov 2019 (AFP) - Des centaines de bouteilles de cognac et de Bénédictine ont été remontées fin octobre de l'épave d'un navire coulé en mer Baltique par la marine allemande pendant la Première Guerre mondiale.
Le 22 octobre, Ocean X, une entreprise suédoise spécialisée dans la recherche d'alcools vintage perdus en mer, a sauvé de l'épave du Kyros 600 bouteilles de cognac et 300 de Bénédictine, un digestif distillé à partit d'épices et de plantes.
Le Kyros avait été coulé au large de l'île d'Åland par un sous-marin allemand en 1917 alors qu'il faisait route vers la Finlande, chargé de biens destinés à la Russie tsariste. L'équipage avait été épargné et transféré à bord d'un bateau à destination de la Suède.
Le cognac, produit par la maison De Haartman aujourd'hui disparue, et la Bénédictine sont en cours d'analyse dans un laboratoire pour déterminer s'ils sont propres à la consommation.
"La mer Baltique offre des conditions favorables à la conservation de ces boissons" parce qu'elle "sombre et très froide", a indiqué à l'AFP Peter Lindberg, responsable de l'expédition.
Après la localisation de l'épave par 77 mètres de fond, l'équipe de Peter Lindberg a dû la libérer des filets de pêche qui l'entravaient. Son exploration par des plongeurs s'avérant tout de même périlleuse, ils ont dû faire appel à une société équipée d'un petit véhicule sous-marin téléguidé.
A l'oeil nu, l'état de préservation du trésor semble encourageant, aucune trace de fuite n'ayant été détectée. Des bulles d'air se promènent entre le bouchon et la liqueur et beaucoup des bouteilles de cognac étaient scellées à l'étain.
"La valeur de ces bouteilles reste à déterminer parce que la marque de cognac n'existe plus", explique Peter Lindberg.
Il espère pouvoir vendre le lot à bon prix lors d'enchères internationales. "Je ne suis pas sûr d'avoir les moyens de me garder une bouteille", plaisante-t-il.
https://www.marine-oceans.com/actualites/19457-600-bouteilles-de-cognac-remontees-d-une-epave-centenaire-en-mer-baltique | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mar 10 Déc - 17:47 | |
| - Citation :
- La Grèce appelle l'ONU à condamner l'accord maritime turco-libyen
Athènes, 10 déc 2019 (AFP) - La Grèce a appelé mardi les Nations unies à condamner un accord maritime entre la Turquie et la Libye qu'elle qualifie de "perturbateur" pour la paix et la stabilité en Méditerranée orientale, a déclaré le porte-parole du gouvernement.
Athènes "veut que l'accord soit porté à l'attention du Conseil de sécurité de l'ONU afin qu'il puisse être condamné", a ajouté Stelios Petsas devant la presse.
Le gouvernement de Kyriakos Mitsotakis a envoyé des lettres séparées soulevant la question auprès du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et du Conseil de sécurité de l'ONU, a précisé M. Petsas.
Cet accord, qui délimite des frontières maritimes entre les deux pays, "ignore la présence des îles grecques dans cette zone maritime, y compris l'île de Crète, et viole leur droit à créer des zones maritimes comme n'importe quel territoire terrestre", écrit l'ambassadrice grecque aux Nations unies, Maria Theofili, dans une lettre au secrétaire général de l'ONU.
"La Turquie et la Libye n'ont ni zones maritimes superposées ni frontières communes et par conséquent, il n'y a aucune base juridique pour conclure légalement un accord de délimitation maritime", peut-on encore lire dans ce courrier daté de lundi.
Il a été conclu "de mauvaise foi", selon le porte-parole grec, et demeure "invalide car il n'a pas été approuvé par le Parlement libyen", contrôlé par une faction rivale du gouvernement de Tripoli.
L'accord en question a été signé le 27 novembre à Istanbul par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et Fayez al-Sarraj, chef du Gouvernement libyen d'union nationale (GNA), reconnu par l'ONU.
Depuis sa signature, la Grèce condamne vivement cet accord, le qualifiant vendredi de "violation du droit maritime international et des droits souverains de la Grèce et d'autres pays". Elle a annoncé l'expulsion de l'ambassadeur libyen à Athènes.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a persisté lundi en annonçant qu'il envisageait "des activités d'exploration conjointes" avec la Libye au large de Chypre, dans une zone qui recèle d'importants gisements de gaz.
"Avec cet accord, nous avons augmenté au maximum le territoire sur lequel nous avons autorité. Nous pouvons mener des activités d'exploration conjointes", a déclaré M. Erdogan lors d'une interview accordée à la télévision publique TRT.
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis estime que l'accord "a déjà entraîné l'isolement diplomatique de la Turquie".
L'accord a été "dénoncé par les Etats-Unis, l'Union européenne, l'Égypte et Israël", avait-il dit devant le Parlement grec.
Le Premier ministre doit rencontrer mardi après-midi l'ambassadeur des États-Unis à Athènes Geoffrey Pyatt, avant sa visite à la Maison Blanche le 7 janvier.
Son ministre des Affaires étrangères Nikos Dendias, en contact avec ses partenaires européens et avec l'Égypte sur ce dossier, a estimé que la Turquie avait fait du "chantage" à la Libye pour signer cet accord.
Il a jugé sur la chaîne télévisée ANT1 que l'entente turco-libyenne était "clairement" liée aux revers subis par le gouvernement de Tripoli face au maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen.
Le président du Parlement libyen Aguila Saleh Issa, allié du maréchal Haftar, qui selon Athènes s'est déclaré "contre cet accord", est attendu cette semaine à Athènes.
Porte d'entrée de milliers de demandeurs d'asile, la Grèce, membre de l'Otan comme la Turquie, maintient des relations délicates avec sa voisine d'où les migrants arrivent de plus en plus nombreux sur les îles grecques depuis cet été.
https://www.marine-oceans.com/actualites/19625-la-grece-appelle-l-onu-a-condamner-l-accord-maritime-turco-libyen | |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 12 Déc - 23:08 | |
| Flash Info
D'apres Sky News
Boris Johnson aurai 368 siege a la Chambre des Commune, il fait mieux que Theresa May et l'autre con...il peut faire ce qui veut maintenant...
Les Travaillistes se sont cracher... _________________ | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 12 Déc - 23:26 | |
| Youhou les British out! _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 12 Déc - 23:43 | |
| Ouai fini les tour a Picadelly Circus et les soldes a Oxford Street _________________ | |
| | | AIT Victime
messages : 612 Inscrit le : 02/02/2019 Localisation : Ait Hdiddou Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Lun 16 Déc - 21:30 | |
| _________________ ⵜⴰⵢⵔⵉ ⵏ'ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ | |
| | | AIT Victime
messages : 612 Inscrit le : 02/02/2019 Localisation : Ait Hdiddou Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Ven 20 Déc - 0:02 | |
| C'est un 6éme sense ou flair, mais je crois que dans le cerveau de celui qui pense l'idée d'avenir d'une UE, il est dans l'intérêt de celle ci de continuer à creuser dans la plaie catalane comme exemple, afin d'imposer un parrainage europiéen sur la question de souverainté des états membres. la question catalane est devenu théatre d'une grosse ingénierie politico sociale. dit autrement, ceci est pensé afin de pouvoir utiliser ce cas comme moyen de leadership europieen et asseoir la supériorité de leurs institutions supra étatiques. Peut être le chemin qui ménera à cette objectif serait donc de démembrer quelques régions par ci et là (en plus d'un ennemie extérieur ex Turquie), afin marquer dans les esprits de leurs citoyens l'idée d'une souverainté supra nationale ou l'idée protégeant les petites éthnies/régions... D'ailleurs, La France a beaucoup d'intérêt dans ce jeu vis à vis de l'Espagne. En effet, quand des morceaux s'effritent, "la loi de l'aimant" fait attirer les petits morceaux vers les grands.
Un petit indice qui remonte à longtemps, est le jour où Puigdemont s'est installé à Bruxelles, et le role Allemand à l'époque. Le feuilleton continu pour asseoir l'idée Nation Europe dans les esprits. _________________ ⵜⴰⵢⵔⵉ ⵏ'ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Sam 18 Jan - 19:27 | |
| - Citation :
- Brexit, chapitre II: à la recherche de l'"impossible" accord commercial
Bruxelles, 18 jan 2020 (AFP) -
A deux semaines du Brexit, les diplomates européens se préparent pour la deuxième phase des négociations avec Londres, celle portant sur la relation future. Etat des lieux avant ces discussions qui s'annoncent intenses.
- "Mission impossible" -
Les Britanniques entreront après leur départ, le 31 janvier, dans une période de transition jusqu'au 31 décembre, pendant laquelle ils continueront d'appliquer les règles européennes. C'est pendant cette période que devra être négociée la nouvelle relation.
La Commission présentera dès la sortie britannique un mandat de négociation aux Etats membres, qui devra être approuvé par les 27, lors d'une réunion ministérielle le 25 février. Les négociations pourront alors officiellement débuter.
Première échéance: le 1er juillet. Au plus tard à cette date il sera décidé de prolonger ou non la période de transition - et donc de négociation - d'une ou deux années. Mais le Premier ministre britannique Boris Johnson a déjà rejeté une telle extension.
Si l'on tient compte du temps nécessaire à la ratification d'un accord, Londres et Bruxelles ne devraient disposer au mieux que de huit mois, de mars à octobre, pour parvenir à s'entendre. "C'est mission impossible", résume un diplomate européen.
- Accord limité -
Avec ces contraintes, l'UE ne pourra atteindre son objectif initial d'un "accord global" couvrant tous les aspects de la future relation (commerce des biens et des services, migration ou encore politique étrangère).
Selon une source diplomatique, Bruxelles a pour priorité de parvenir en 2020 à des compromis sur la pêche, la sécurité intérieure et extérieure et surtout le commerce de biens. Le reste sera négocié plus tard.
En matière commerciale, Londres n'ambitionne de toute façon qu'un simple accord de libre-échange.
Bruxelles doit bientôt détailler aux Etats membres sa vision de la future relation: un cadre formel avec des institutions communes ? Un arrangement plus souple, structuré par des accords distincts comme avec la Suisse ?
Plusieurs capitales européennes rejettent en bloc cette dernière solution, jugeant trop confuse l'actuelle relation avec Berne.
- Barnier à la manoeuvre -
Les discussions, a priori en alternance à Londres et Bruxelles, seront coordonnées par le négociateur en chef de la Commission, Michel Barnier. Son homologue devrait être David Frost.
Selon une source européenne, seuls "8 à 10 cycles de négociation d'une semaine" pourront être organisés, "soit une quarantaine de jours de négociation pure".
Cela semble bien peu quand il a fallu des années à l'UE pour s'entendre avec le Canada, un partenaire autrement moins important que le Royaume-Uni.
"On accorde deux ou trois semaines à chaque sujet et on voit ce qui est possible. Si le blocage est trop important, on passe à autre chose. Il y aura des thèmes bien avancés, d'autres n'iront nulle part", anticipe un diplomate.
- Règles du jeu -
Principale préoccupation de Bruxelles: s'assurer que Londres ne dérégule pas son économie en matière environnementale, sociale, fiscale ou d'aides d'Etat et commerce en suivant des règles du jeu équitables ("level playing field").
Certains Etats membres aimeraient que les Britanniques s'alignent sur les règles de l'UE dans ces quatre domaines et s'adaptent de manière automatique aux changements de législation. Une demande jugée indispensable étant donnée la proximité géographique et économique du Royaume-Uni.
Mais M. Johnson "a clairement indiqué qu'il veut un accord de libre-échange de type canadien sans alignement", rappelle un responsable britannique.
"Le point de départ, ce sont des normes exceptionnellement élevées (...) Nous n'avons absolument pas l'intention de les abaisser", ajoute-t-il.
- "Maintenir l'unité" -
"Il va être difficile de maintenir l'unité européenne", estime un diplomate européen, les priorités des capitales n'étant pas les mêmes.
Les pays de l'est de l'Europe attachent ainsi une grande importance aux biens industriels. D'autres, comme le Luxembourg, aux services financiers.
La France, le Danemark, l'Irlande, la Belgique et les Pays-Bas tiennent eux à garder leur accès aux eaux britanniques pour la pêche, un sujet hautement symbolique, qui sera scruté par les autres pays, inquiets des concessions à Londres.
La pêche devrait d'autant plus animer les discussions que Bruxelles semble conditionner l'ouverture des discussions purement commerciales à un accord dans ce domaine.
Les deux parties ont d'ailleurs promis de s'entendre sur la pêche avant le 1er juillet.
https://www.marine-oceans.com/actualites/19797-brexit-chapitre-ii-a-la-recherche-de-l-impossible-accord-commercial | |
| | | PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 20 Fév - 9:15 | |
| Attentat meurtrier en allemagne : 9 morts dont l'assaillant. A priori le terroriste est d'extrême droite. Les 2 bars à chicha étaient fréquenté par des turcs /kurdes. Rip. _________________ | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 20 Fév - 13:44 | |
| RIP le pire créer hier ou avant hier toute une cellule avait été arrêté.
Ça a du précipiter le passage à l'acte des autres terroriste. _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 20 Fév - 14:00 | |
| Le terro est rentré chez lui, il a tué sa mère et par la suite il s'est suicidé.
RIP au victimes . | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 20 Fév - 14:14 | |
| Oui j'ai lu. Il a fait son petit tour tranquille au calme.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 20 Fév - 14:45 | |
| On l'as toujour dit, meme sur ce forum, si des jeunes européens de confession musulmane se radicalisé et aller rejoindre Daesh c'est pas a cause de la religion, que se sont des "bougnoules" assoiffer de sang, ou autre...c'est des quartiers laisser a l’abondant, des inegalités entre des ultra riches de plus en plus riche et des ultra pauvre de plus en plus pauvre, toute une generation ( la generation Y) considerer comme la plus precarisé....
Au debut ca touche les couches les plus faible c'est a dire les communauté immigre ou d'origine immigré maintenant ca s'etant au autre couche et au classe moyenne inferieur ce qui declanche la colere (gilet jaune) et le radicalisme ( monté du FN et des groupes raciste) qui aujourd'hui passe a l'acte comme en Nouvelle Zelande.
Quand on voit le President Francais parler de separatisme islamique alors que sa politique fiscale faite que les Ultra Riche gagne 3000 euros en plus et les Ultra Pauvre perdent 240 euros...Que dire... _________________ | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 20 Fév - 18:13 | |
| Que dire ? Moi j'ai quitté la France et je le regrette pas al hamdoulilah
Sa république il l'a fout sur la vidéo de Griveau et quil joue avec ! _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Dim 1 Mar - 13:32 | |
| Pour ceux que ca interrese il y a eu un veritable coup de tonnerre hier en Slovaquie ( pays que je visite tous les ans comme le Maroc et la Hongrie)
En Effet, le SMER (Social-democrate et populiste) qui diriger le pays depuis 2006 s'est cracher et s'est faite depasser avec un ecart de 24 contre 13 par un parti conservateur anti corruption. Parti diriger par un deputé hors du commun qui n'avais pas hesiter a brandir une pancarte devant Fico le chef du SMER lors d'une conferance de presse suite au divulgation des ecoutes telephonique entre un responsable et un chef mafieux qui a ordonner l'assasinat d'un journaliste. C'est d'ailleurs cette affaire qui a fait tomber le SMER _________________ | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Dim 1 Mar - 13:53 | |
| La Slovaquie c'est pas le pays sans mosquée ( enfin 1 inauguré en 2020 après 30 ans de construction)??? Pays qui reconnaît pas l'islam de mémoire aussi ?
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 15 Avr - 18:22 | |
| - Citation :
- La police allemande a démantelé une cellule de Daesh qui planifiait des attaques contre des bases américaines
par Laurent Lagneau · 15 avril 2020
Comme l’a expliqué Jean-Charles Brisard, le président du Centre d’Analyse du Terrorisme, au quotidien Le Figaro, après l’attaque terroriste de Romans-sur-Isère, les jihadistes voient dans la crise liée à l’épidémie de Covid-19 un « châtiment divin » contre leurs ennemis. Aussi, l’État islamique [EI ou Daesh] entend profiter de l’occasion pour « reconstituer des capacités opérationnelles sur zone » et « inciter ses partisans à planifier et préparer des attentats dans les pays occidentaux. »
D’autant plus que, toujours selon M. Brisard, la « vulnérabilité des États, dont les forces de sécurité sont très mobilisées par la lutte contre la propagation de la pandémie de Covid-19, est propice à de nouveaux projets terroristes. » Et d’ajouter que la menace la plus probable est celle d’attaques « endogènes », c’est à dire « inspirée par la propagande des organisations jihadistes » à des individus installés dans les pays occidentaux.
L’opération que vient de conduire la police allemande dans en Rhénanie du Nord-Westphalie [ouest] illustre cette menace. Ce 15 avril, a annoncé le Parquet fédéral de Karlsruhe, compétent pour les affaires de terrorisme outre-Rhin, une cellule soupçonnée de préparer des attaques au nom de l’EI a en effet été démantelée et plusieurs perquisitions ont été conduites.
Cette cellule de l’EI étaient animée par cinq ressortissants tadjik. Selon le Parquet fédéral, quatre ont été interpellés ce 15 avril. Quant au cinquième, il était déjà en détention préventive depuis mars 2019, soit quelques semaines après avoir fait allégeance à l’organisation jihadiste. Ce dernier, Ravsan B, était le chef de cette cellule.
Toujours d’après la même source, ces cinq hommes avaient initialement prévu de se rendre au Tadjikistan pour prendre part aux combats contre les forces gouvernementales. Finalement, ils se détournèrent de ce projet, à la demande, à priori, de deux hauts responsables de Daesh, dont un se trouve en Syrie et l’autre en Afghanistan.
Ces « chefs » jihadistes leur fournissaient en effet des instructions, a indiqué le Parquet fédéral. Cette cellule terroriste, a ajouté la même source, projetait d’attaquer des bases de l’US Air Force en Allemagne. Elle aurait d’ailleurs effectué des repérages à cette fin. Les policiers allemands la soupçonnent également d’avoir planifié l’assassinat d’une « personne » ayant fait des « déclaration publiques critiques à l’égard de l’Islam ». Selon la Süddeutsche Zeitung, il s’agirait d’un « dissident tadjik » vivant en Rhénanie du Nord-Westphalie et qui fut déjà inquiété par le passé pour ses opinions.
Il n’est pas clair si ces membres de l’EI étaient sur le point de passer à l’action. Quoi qu’il en soit, ils avaient réussi à se procurer des armes, reçu des instructions pour fabriquer des engins explosifs et commandé les « composants nécessaires » via Internet.
Ces cinq ressortissants tadjiks ont également financé l’EI. En effet, ils sont aussi soupçonnés d’avoir collecté de l’argent en Allemagne pour ensuite l’envoyer à l’organisation, via des « agents financiers » installés en Turquie. Enfin, le Parquet fédéral indique également que, pour obtenir des fonds supplémentaires, deux d’entre-eux se sont rendus en Albanie avec l’intention d’y commettre un meurtre sur commande. Finalement, cette opération, qui devait leur rapporter 40.000 dollars, a été annulée.
Photo : ARCHIVE
http://www.opex360.com/2020/04/15/la-police-allemande-a-demantele-une-cellule-de-daesh-qui-planifiait-des-attaques-contre-des-bases-americaines/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 30 Avr - 16:12 | |
| - Citation :
- L’Allemagne interdit toute activité du Hezbollah libanais sur son territoire
par Laurent Lagneau · 30 avril 2020
En décembre dernier, le Bundestag [chambre basse du Parlement allemand] a voté une résolution non contraignante pour demander au gouvernement de ne plus distinguer les ailes militaire et politique du Hezbollah, l’organisation chiite libanaise soutenue par l’Iran. Et, en conséquence, d’interdire en Allemagne l’ensemble des activités de cette dernière.
En clair, il s’agissait d’aller encore plus loin que l’Union européenne, qui a classé la seule branche militaire du Hezbollah parmi les formations terroristes.
« Il est inacceptable que le Hezbollah mène un combat terroriste contre Israël, tout en étant financé au moyen d’activités criminelles menées dans le monde entier », avait justifié Mathias Middelberg, un porte-parole de la CDU/CSU, le parti chrétien-démocrate. « L’Allemagne ayant une responsabilité spéciale vis-à-vis d’Israël, nous demandons au gouvernement d’interdire toutes les activités du Hezbollah », avait-il continué, soulignant qu’ajouter la formation chiite à la liste des organisations terroristes de l’UE permettrait de « geler » ses « fonds et actifs en Europe de manière beaucoup plus complète qu’auparavant. »
Le chef de la diplomatie allemande, le social-démocrate Heiko Mass, avait affiché une position identique. « Le Hezbollah nie le droit d’Israël à l’existence, menace de violence et de terreur et continue de procéder à une accumulation massive de missiles » et « en Syrie, il agit comme un accessoire des actions brutales d’Assad contre son propre peuple », avait-il commencé par rappeler. Et d’ajouter : « la réalité politique du Liban est compliquée » mais « cela ne doit cependant pas nous empêcher de recourir aux moyens dont nous disposons en Allemagne dans le cadre de l’État de droit pour mettre fin aux activités criminelles et terroristes du Hezbollah. »
Quatre mois plus tard, le gouvernement allemand a tapé un grand coup en répondant favorablement à cette résolution. En effet, ce 30 avril, il a annoncé l’interdiction complète des activités du Hezbollah sur son territoire.
Le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer, « a banni l’organisation terroriste chiite du Hezbollah en Allemagne », a en effet indiqué Steve Alter, un porte-parole. « Des mesures de police ont été prises dans plusieurs Länder [États] depuis les premières heures du jour », a-t-il précisé. « L’État de droit peut également agir en temps de crise », a-t-il aussi fait valoir.
Selon les médias d’outre-Rhin, des opérations de police ont été menées dans plusieurs mosquées, dont trois à Berlin, une à Brême et une à Münster. Un centre pour émigrés libanais, installé à Dortmund, a également été visé.
Selon le services de renseignement allemands, il y aurait environ un milliers de militants de l’aile « dure » du Hezbollah en Allemagne. Ils sont notamment accusés d’organiser des collectes de soutien, de recruter des sympathisants et d’organiser des manifestations contre Israël.
« Le Hezbollah est une organisation terroriste qui a commis un grand nombre d’attentats et d’enlèvements dans le monde », a justifié Horst Seehofer auprès du quotidien Bild. « Ses activités illégales et la préparation de ses attentats se déroulent aussi sur le sol allemand », a-t-il insisté. En outre, a-t-il dit, il « remet en question le droit à l’existence d’Israël et appelle souvent à sa destruction par la violence », alors que, depuis la Seconde Guerre Mondiale, l’Allemagne s’est donné comme « priorité de défendre l’Etat hébreu. »
La décision de Berlin va dans le sens de ce qu’avait proposé Richard Grenell, ex-ambassadeur des États-Unis en Allemagne et désormais directeur par intérim du renseignement américain, dans une tribune publiée en septembre dernier par le quotidien Die Welt.
Interdire le Hezbollah l’empêcherait de « de rassembler sympathisants et collectes d’argent et permettrait à l’Allemagne d’envoyer un signal fort montrant qu’elle ne tolère par la violence, la haine antisémite et la terreur en Europe », avait estimé le diplomate.
La décision prise par Berlin a été saluée par Israel Katz, le ministre israélien des Affaires étrangères. « Il s’agit d’une décision très importante, d’une étape importante et significative dans la lutte globale conte le terrorisme » et « je voudrais exprimer ma reconnaissance au gouvernement allemand pour cette décision », a-t-il réagi. « Je voudrais exprimer ma reconnaissance au gouvernement allemand pour cette décision. Je suis sûr que de nombreux gouvernements du Moyen-Orient et des victimes du Hezbollah partagent mon avis », a-t-il poursuivi, avant d’appeler les autres membres de l’UE à « adopter cette même mesure. »
http://www.opex360.com/2020/04/30/lallemagne-interdit-toute-activite-du-hezbollah-libanais-sur-son-territoire/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 30 Avr - 17:19 | |
| - Citation :
- La défense européenne a-t-elle (encore) un sens ?
Par Le groupe de réflexions Mars* | 30/04/2020, 8:00 | 1468 mots
"Il importe que l'Allemagne confirme la réalisation effective de ce projet d'avion dans le cadre d'un accord européen" (groupe de réflexions Mars) (Crédits : Dassault Aviation / Pierre Barut)
Dans le but de permettre à la base industrielle et technologique de défense de contribuer à la sortie de crise et aux plans de relance français et européen, le groupe de réflexions Mars* souhaite partager, dans une série de tribunes, les réflexions qu’il mène notamment autour des sujets de la souveraineté et de l’autonomie, du sens donné à l’Europe de la défense et la place réservée à la défense dans un "plan Marshall" européen, des enjeux macroéconomiques et des enjeux industriels et d’innovation dans la défense. L'objectif du groupe de réflexions Mars est de trouver des solutions pour sécuriser les budgets de défense à court et à moyen terme.
La crise sanitaire que le monde entier traverse doit renforcer notre vigilance sur le regain des tensions géopolitiques et économiques. Alors que tous les arguments convergent pour défendre des logiques de protections communes entre Européens, les décisions de certains États membres risquent de remettre en cause cette évidente nécessité. Ainsi, on retiendra le choix de l'Allemagne, qui en pleine gestion de la crise du coronavirus, annonce vouloir acquérir plusieurs avions "made in USA".
La raison évoquée - embarquer des armements nucléaires -, est d'ailleurs bien étrange quand on sait que les F/A-18E/F Super Hornet n'ont jamais eu cette vocation. En revanche, une dépendance complète à l'égard des USA en matière de guerre électronique résultera du choix du "EA-18 G Growler". Dans le cadre d'un combat collaboratif interconnecté, intégrer une brique américaine dans ce domaine central équivaut à une "ITARopérabilité". Il en ressort une soumission volontaire et accrue des États européens..
Europe : 100 milliards de commandes "Made in USA"
En ce sens, l'Allemagne rejoint d'autres États membres, notamment la Pologne adepte de la panoplie complète avions/hélicoptères/missiles, mais aussi les Pays-Bas et la Belgique qui ont récemment opté pour des avions américains F35 aux coûts vertigineux. L'ensemble des commandes européennes récentes au profit de l'industrie américaine aéronautique dépasse les 100 milliards d'euros. On comprend bien le manque à gagner pour l'industrie européenne et, en particulier française, pourtant apte à fournir des matériels performants et à des prix souvent moindres. Au-delà, ces décisions d'États européens portent un coup très rude à l'élaboration d'une défense européenne, laquelle se construit d'abord par son industrie. L'interdépendance technologique et économique qu'une initiative européenne génère conduit à une logique de défense partagée.
De plus, à un moment où la notion de souveraineté revient en grâce, il serait illusoire de penser une défense européenne sans autonomie. En l'espèce, les coûts de développement des matériels de défense étant devenus prohibitifs, leur partage entre pays aux valeurs et aux intérêts communs procède du bon sens. Malgré cette évidence, tel n'est pas le cas. Pourquoi ? La réponse est probablement pluri-factorielle. Il est manifeste que les Européens ont toujours des difficultés à surmonter le poids de l'Histoire et des compréhensions géopolitiques différentes des menaces. De nombreux observateurs ont misé sur l'élection de Donald Trump et ses prises de positions radicales pour espérer une prise de conscience de l'intérêt commun des Européens à être plus forts ensemble. Il n'en est manifestement rien.
"Les Américains ne sacrifieront pas Boston pour les beaux yeux des Hambourgeoises", Charles de Gaulle en réponse à la doctrine McNamara (de riposte graduée).
En outre, en Europe de l'Est, il est encore fréquent d'entendre que les USA seront d'un meilleur secours en cas d'attaque. Quelles certitudes permettent de garantir que des USA repliés sur eux-mêmes iront à la rescousse d'un État européen, traité d'alliance ou non ? Malgré tout le talent des États-Unis qui alimentent à merveille cette illusion en envoyant un grand nombre de coopérants militaires dans ces pays, aucune analyse n'est décisive pour expliquer les choix d'acquisitions de technologies américaines.
Schizophrénie européenne
Nous sommes en présence d'une forme de schizophrénie européenne consistant à dénoncer les gesticulations guerrières des USA et à en alimenter le potentiel par des achats d'armes stratégiques. D'autant plus que leur usage dépend entièrement de l'accord des Américains, annihilant de la sorte toute souveraineté européenne. Surtout, en étant trop obsessionnels de ces circonvolutions géopolitiques, nous oublions que ces décisions relèvent des États européens et d'eux seuls. Finalement, le jeu des USA est donc accessoire. Il n'appartient qu'aux Européens de le refuser et de faire face à leurs responsabilités. L'Europe en a les moyens technologiques, industriels et budgétaires.
Certes, les sempiternels débats institutionnels sur l'Europe de la défense ralentissent notre compréhension des enjeux. Fondamentalement, ils n'interfèrent pas pour expliquer l'absence de choix collectifs des Européens. En la matière, il n'est pas besoin de changer les traités ou la gouvernance et l'organisation des institutions européennes pour s'entendre. Un outil est d'ores et déjà disponible, le Fonds européen de la défense, "saupoudré" d'un timide affichage politique.
Les exportations de l'UE vers les USA très stratégiques
Quels sont donc les mobiles de l'absence de stratégie européenne en matière d'industrie de défense ? Il est maintenant établi qu'il faille les chercher ailleurs. C'est-à-dire dans des logiques économiques pour lesquelles les choix en matière de défense sont des variables d'ajustement. En Europe, les USA pratiquent "le soft et le hard power". On peut même affirmer qu'ils ont l'art du rapport de force. Les dernières "piques" de Donald Trump ont visé l'Europe dans un chantage : importations de voitures allemandes aux USA contre exportations agricoles US en Europe. L'Union européenne a cédé sans rien gagner d'autre qu'un statu quo. L'enjeu est de taille.
L'UE agit par intérêts, pas par faiblesse ou par compassion. Les exportations européennes aux USA génèrent chaque année un excédent commercial de 140 milliards d'euros par an, dont la moitié pour l'Allemagne. https://www.europarl.europa.eu/thinktank/infographics/tradeflows/public/partners.html?country=us. Elles devaient donc être protégées. On comprend aisément que l'achat de 15 milliards d'euros de matériels militaires américains est un geste "utile" en temps de crise économique. Un travail de "déminage" dont le but est de désamorcer des tentations de repli protectionniste aux USA.
Berlin a défendu son industrie civile
Face à la crise, l'Allemagne a fait le choix de consolider son industrie civile performante. Elle prend soin d'éviter un courroux américain augmenté par un choix uniquement centré sur le futur avion de combat européen. Toutefois, il importe que l'Allemagne confirme la réalisation effective de ce projet d'avion dans le cadre d'un accord européen. En ce sens et suite à la dernière réunion du Conseil européen fin avril, les arbitrages budgétaires européens qui seront décidés courant mai doivent inclure cet enjeu. A titre accessoire, on notera que ces décisions sont complexes à prendre dans un pays dirigé en coalition avec des tendances très fluctuantes sur le sujet et de surcroit à croiser avec les réalités industrielles des différents États-régions "Länder".
A titre principal, il n'est pas possible pour les États européens, concurrents des USA, d'utiliser le même mode opératoire qu'eux. En effet, à défaut d'acquisition de matériels français par l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas ou tout autre État membre, la France ne peut pas pratiquer de représailles commerciales dans d'autres secteurs. La "carotte" est possible, même si elle est très encadrée, le bâton : non ! En raison du marché intérieur et des dispositions du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, nous ferions l'objet d'une procédure d'entrave sans aucune chance de gagner. Les quatre grandes libertés européennes empêchent les Européens de déroger à la libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et des personnes.
Tout est affaire de rapports de force puis de compromis
Néanmoins, la France n'est pas démunie. Son rôle en Europe est essentiel. Depuis le départ des Britanniques, sans elle, aucune défense européenne n'est possible dans un cadre stratégique européenne. Tel est le problème et la solution. Seule une action politique d'envergure peut aboutir. Dans l'Union européenne, on ne convainc pas. Tout est affaire de rapports de force puis de compromis, y compris à l'appui d'intérêts ciblés dans d'autres domaines que celui de la défense. Les États européens qui ont recours à des acquisitions américaines doivent maintenant avoir plus à perdre qu'à gagner à jouer ce jeu dangereux pour notre avenir commun. La conjoncture nous en donne les moyens. La question n'est pas "pourquoi" la défense européenne mais "combien" et "comment" ? (à suivre).
------------------------------------------------- * Le groupe Mars, constitué d'une trentaine de personnalités françaises issues d'horizons différents, des secteurs public et privé et du monde universitaire, se mobilise pour produire des analyses relatives aux enjeux concernant les intérêts stratégiques relatifs à l'industrie de défense et de sécurité et les choix technologiques et industriels qui sont à la base de la souveraineté de la France.
https://www.latribune.fr/opinions/la-defense-europeenne-a-t-elle-encore-un-sens-2-10-846488.html | |
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