messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 9 Mai - 3:02
Rappel du premier message :
nouveau topic sur l'actualité européenne dans tous les domaine (économique, politique scientifique etc ...)
Citation :
Merkel travaille sa contre-offensive face à Hollande
Des ministres du gouvernement allemand reprochent au président français de ne pas avoir les moyens de sa politique. Angela Merkel peaufine sa contre-offensive face à François Hollande. La chancelière allemande, qui continue de dominer la politique européenne, où elle a imposé sa stratégie fondée sur la discipline budgétaire dans la lutte contre la crise de la dette, n'a aucune intention de céder aux pressions du président français. Plusieurs ministres de son gouvernement sont montés au créneau pour rappeler la France à ses engagements et tacler le nouveau président socialiste, lui reprochant de ne pas avoir les moyens de sa politique.
Lundi, Merkel avait fermement réitéré son refus de renégocier le pacte de stabilité budgétaire, comme le souhaite son nouveau partenaire. La chancelière, qui a adressé mardi un message de félicitations au nouveau président français, a laissé entrevoir clairement à Hollande quelles concessions il pourrait obtenir de Berlin: la formulation d'un nouveau pacte de croissance et l'augmentation des moyens de la Banque européenne d'investissement en font partie. Mais elle rejette catégoriquement tout programme de stimulation de la conjoncture qui creuserait la dette.
«L'Allemagne n'est pas là pour financer les promesses électorales des socialistes, a lancé plus brutalement son lieutenant, le ministre de l'Écologie et vice-président de la CDU, Norbert Röttgen. Le gouvernement fédéral défend clairement la poursuite de la politique de discipline budgétaire.» Au bout du compte, si la croissance est financée par de nouvelles dettes, ce sera à l'Allemagne de payer pour «la victoire des socialistes français», tranche-t-on à Berlin, où l'on rappelle qui tient les cordons de la bourse en Europe.
Réduction des déficits budgétaires Merkel mise sur une double stratégie. «L'économie de la France et les finances du pays demeurent dans un état précaire, décrypte Peter Altmaier, dirigeant du groupe parlementaire CDU au Bundestag et fidèle de la chancelière. Tout pays qui essaierait de mener une politique de l'offre en accroissant ses déficits se mettrait très vite les marchés à dos et verrait ses taux d'intérêt augmenter. La France n'a aucune marge de manœuvre.»
Berlin déplore notamment qu'Hollande ait promis pendant sa campagne d'augmenter le salaire minimum, de créer des postes de fonctionnaires et de revenir sur le recul de l'âge de la retraite. Altmaier juge qu'une fois les élections législatives françaises terminées, il sera possible pour Berlin de parvenir à un compromis avec Paris pour réaffirmer «une fois pour toutes» que la réduction des déficits budgétaires est la seule voie possible pour l'Europe.
Berlin juge crucial pour Hollande de prendre à bras-le-corps les réformes nécessaires pour que la France retrouve sa compétitivité. Si Hollande s'entête dans la voie tracée pendant sa campagne, Merkel entend désamorcer le soutien dont il jouit auprès des sociaux-démocrates et des Verts, qui se sentent portés par la victoire des socialistes français, en faisant d'eux un épouvantail en Allemagne. Elle n'hésitera pas à dénoncer les «recettes archaïques» d'un François Hollande accusé d'aller dans le mur, pour laisser entendre que les sociaux-démocrates veulent expérimenter la même politique en Allemagne s'ils remportaient les législatives de septembre 2013. La stratégie de Merkel a ses limites. Si Hollande parvient à inverser le rapport de force dans la zone euro en mobilisant contre la politique d'austérité allemande, la chancelière ira au compromis avant de plonger dans l'isolement.
Lefigaro
Citation :
Europe: les Bourses demeurent angoissées par Athènes.
Les Bourses européennes ne parviennent pas à se remettre de leur séance déprimante de la veille, les graves incertitudes liées au blocage politique de la Grèce continuant d'angoisser les investisseurs.
Francfort grappille certes 0,1%, mais Londres perd 0,3%, Milan 0,6%, Zurich 0,7% et Madrid dévisse de 2,5%. Sur Euronext, Amsterdam recule de 0,4%, Paris et Lisbonne de 0,6%, et Bruxelles de 0,8%. Wall Street a cédé 0,6% mardi.
'Le résultat indécis des élections grecques ce week-end a conduit à une incertitude renouvelée sur les perspectives du plan de sauvetage grec à court terme et, plus généralement, sur l'appartenance du pays à la zone euro', indique un économiste de Crédit Suisse.
Ce dernier considère cependant que l'échec vraisemblable de la formation d'un gouvernement conduira à de nouvelles élections le mois prochain, probablement le 17 juin, qui pourraient déboucher sur un gouvernement d'unité nationale destiné à renégocier le plan de sauvetage.
'La situation demeure volatile et cela devrait rendre les investisseurs prudents et nerveux après la relative période de stabilité que nous avons connue depuis le début de l'année, comparativement à 2011', estime pour sa part Cameron Peacock, chez IG Markets.
Sur le plan des données économiques, l'Allemagne a dégagé un excédent commercial stable à 13,7 milliards d'euros en mars, tandis que la France a vu son déficit baisser à 5,7 milliards contre 6,3 milliards en février.
En hausse de 2,5% à 5,1 euros, ING Group prend la tête de l'AEX à Amsterdam, l'établissement financier néerlandais ayant observé une certaine amélioration de ses résultats au premier trimestre 2012 par rapport aux trois derniers mois de 2011.
De même, Commerzbank figure dans le haut de classement sur le DAX, prenant 3,1% à près de 1,6 euro, grâce à des résultats illustrant une amélioration de sa solidité financière malgré un contexte de marché pénalisant pour son segment BFI.
E.On recule par contre de 1,4% à 15,4 euros à Francfort, bien que les résultats trimestriels du groupe énergétique aient pu résister à la baisse des prix électriques européens et de la production nucléaire allemande.
Carlsberg s'adjuge 3,3% à 488 couronnes danoises sur l'OMX, malgré des résultats en baisse au premier trimestre pour le brasseur, du fait du déstockage opéré en Russie et de ses investissements en marketing.
Lefigaro
Citation :
L'Europe sous la pression des extrêmes
Le contraste entre le dénouement du scrutin présidentiel français, dimanche 6 mai, ouvrant la voie à une alternance ordonnée et incontestée à la tête de l'Etat, et le chaos créé par le résultat des élections législatives en Grèce, où, trois jours plus tard, aucune perspective de gouvernement ne se dessine encore, ne doit pas faire oublier la tendance commune révélée par ces deux scrutins : la montée de mouvements minoritaires, mais de plus en plus vocaux, contestant l'ordre établi par les partis traditionnels. Cette tendance est de plus en plus sensible à travers l'Europe.
En France, 18 % des électeurs ont choisi d'exprimer, au premier tour de l'élection présidentielle, leur rejet de l'Europe et de l'immigration en votant pour Marine Le Pen. En Grèce, le 6 mai, 7 % des électeurs ont envoyé au Parlement 21 députés du parti néonazi Aube dorée, dont le programme prévoit de miner la frontière avec la Turquie pour bloquer l'immigration. En Italie, les "antipolitiques" du mouvement "5 étoiles" du comique Beppe Grillo ont réalisé une percée aux élections municipales, en dénonçant la corruption et l'austérité.
Dans un autre genre, le Parti pirate, militant du téléchargement gratuit sur Internet, a fait une irruption spectaculaire dans la politique allemande et parvient à inquiéter les grands partis à la veille d'une importante élection partielle, le 13 mai.
Ces mouvements ont peu de chose en commun. Il est difficile, par exemple, de rapprocher la vague des jeunes indignados espagnols, née il y a un an à Madrid, des mouvements xénophobes et anti-islam que l'on voit monter depuis des années dans le nord de l'Europe ou en Autriche.
Pourtant, qu'ils soient d'extrême droite, d'une gauche radicale qui conteste l'orientation actuelle de la politique européenne ou totalement à la marge du système, ces mouvements bousculent les formations traditionnelles, et en particulier les grands courants politiques qui ont pris en charge le projet européen depuis des décennies. Ils les bousculent d'autant plus que la crise économique et la question de la dette ont créé une problématique commune à l'ensemble du paysage politique européen.
L'Europe politique existe, et chaque élection nationale résonne beaucoup plus que par le passé dans les autres pays de l'UE.
La tentation est grande, pour les partis traditionnels, de réagir en incorporant certains des thèmes des contestataires. L'inflexion donnée par Nicolas Sarkozy à sa campagne présidentielle sous la pression de l'ascension du Front national, par exemple sur la question des frontières, a parfaitement illustré les risques de cette dynamique.
De toute évidence, ce n'était pas la bonne stratégie. Le défi, pourtant, reste à relever : aucune institution, aucun mouvement à l'échelle européenne ne paraît en mesure aujourd'hui de répondre aux questions posées par ce front du refus. C'est un chantier auquel doivent s'atteler d'urgence les grands partis, sous peine de se voir déborder.
Lemonde
Citation :
Barroso : "Il n'y aura pas de renégociation du pacte budgétaire"
Renégocier le pacte de discipline budgétaire : voila qui figure dans le programme du président élu François Hollande. Mais le président de la Commission ne l'entend pas de cette oreille. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a estimé mercredi qu'il n'y aurait pas de renégociation du pacte de discipline budgétaire qui a été signé en mars par 25 pays de l'UE, contrairement au souhait du nouveau président français, François Hollande.
Interrogé lors d'un colloque au Parlement européen à Bruxelles pour savoir s'il y aurait renégociation du pacte budgétaire, M. Barroso a simplement répondu "non", sans étayer sa réponse. Egalement présent, le président du Parlement européen, Martin Schulz, a apporté la même réponse à cette question.
Les deux responsables politiques se sont en revanche montrés ouverts à la mise en place d'un autre pacte économique européen qui ne soit pas uniquement consacré à la discipline budgétaire. Interrogé sur un tel scénario, ils ont répondu positivement. "Parlez-vous de nouveau traité ou de contrat politique ? Si vous me dites un contrat politique, je vous dis oui", a affirmé M. Barroso. Il n'a pas donné de précision sur le format que pourrait prendre ce contrat et s'est contenté de dire qu'il ne serait pas financé par de nouvelles dettes ou par l'inflation, en réponse à une question lors de ce colloque sur l'avenir de l'Europe au Parlement européen.
Le socialiste François Hollande, qui a été élu dimanche président de la république française, souhaite "renégocier" ou "compléter" le pacte budgétaire par des mesures censées doper la croissance, mais se heurte au non catégorique de la chancelière allemande Angela Merkel sur ce point.
Mardi, un membre du directoire de la Banque centrale européenne, Jörg Asmussen, a également affirmé que la France devait appliquer le pacte "tel quel". M. Hollande et Mme Merkel doivent se rencontrer le 16 mai, au lendemain de la prise de fonction de du nouveau président français, et ce sujet sera au coeur d'âpres discussions avant un dîner informel des dirigeants européens le 23 mai, consacré à la croissance et à l'emploi.
lalibre.be
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Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 14/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
oui meme ici la CDU peut avoir la majorité comme en Baviere depuis 50 ans (sa branche CSU)
le nouvveau phenomene est le nouveau parti né le AfD(alterative für deutschland) qui est une proteste contre les partis etablis,il est entre autre contre les aides a la grece et autres..a 0,1% il entre au bundestag ce qui serait du jamais vu
autre nouveaut´la Linke(communistes) pour la premiere fois 3eme force avant les Vert...et malgres ca les socialistes du SPD refusent de coaliser avec eux par "principe" meme si cousins
resultat+
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Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 14/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
non ici cé st live chez vous ca vient surement avec un peu de retard,elle avait dabord majorité absolue puis sous 1 siege et mtn a 2 siehes
ici si tu as 5% tu est au parlement/bundestag,c´est ce qui fait que la CDU meme a 42% elle fleurte avec la majorité absoulue(304) car bcp d´autres votes ne comptent pas (FDP/Afd/Autres)
les resultats changent vite,un vrai thriller
mtn
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Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 14/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Election allemande: début d'une valse des dirigeants chez les petits partis
BERLIN (Allemagne) - Le président du parti libéral allemand FDP Philipp Rösler a annoncé lundi sa démission, tirant les conséquences de la débâcle électorale de la veille, tandis que des changements de personnel étaient attendus aussi chez les Verts.
M. Rösler, actuel vice-chancelier et ministre de l'Economie allemand, a déclaré lors d'un point de presse qu'il avait demandé à être libéré de (sa) fonction de président pour permettre un nouveau départ au parti.
Le FDP, allié libéral d'Angela Merkel ces quatre dernières années, a recueilli 4,8% des suffrages aux élections législatives de dimanche, butant sur le seuil des 5% nécessaires pour envoyer des députés à la chambre basse du Parlement allemand. C'est la première fois depuis sa création en 1948 qu'il ne sera pas représenté au Bundestag, et ce, alors qu'il avait réalisé il y a quatre ans le meilleur score de son histoire (14,6%).
Des changements s'annonçaient aussi à la tête du parti des Verts, resté très en-dessous des attentes lors du scrutin de dimanche avec 8,4% des suffrages, ce qui en fait la plus petite force en présence au Bundestag.
Il va y avoir un nouvel organigramme, a prévenu la secrétaire générale du parti Steffi Lemke à la télévision lundi. Une conférence de presse des principaux dirigeants des Verts était convoquée à 12H00 GMT.
Le parti, crédité il y a deux ans de pas loin de 20% des suffrages, a mené une mauvaise campagne et été plombé par des soupçons de tolérance envers la pédophilie par le passé.
L'échec du FDP à se maintenir au Bundestag contraint Mme Merkel, grande gagnante du scrutin de dimanche, à chercher un autre partenaire de coalition à gauche, vraisemblablement les sociaux-démocrates.
M. Rösler, 40 ans, est un médecin de formation de 40 ans d'origine vietnamienne, qui a été adopté bébé par une famille allemande. Il avait pris les rênes du parti en 2011.
Le FDP a perdu toute crédibilité auprès des électeurs en ne réussissant pas à imposer lors de ses quatre ans aux manettes avec les conservateurs les baisses d'impôt qui constituaient sa promesse électorale centrale en 2009. Des querelles de personnes et une direction manquant de charisme ont aussi pesé sur son image.
Le parti a aussi été secoué par de fortes oppositions en son sein contre les politiques de sauvetage de l'euro. Il a souvent suivi Mme Merkel à contrecoeur sur ces questions.
Dimanche le désaveu a été total pour M. Rösler qui a recueilli personnellement 2,6% des suffrages dans sa circonscription en Basse-Saxe (nord).
Après une série d'échecs aux élections régionales le FDP ne participe plus qu'à un gouvernement régional sur 16.
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Ven 25 Oct - 3:55
Citation :
Le Conseil de l’Europe empêche les Pays-Bas de lutter contre l’invasion islamique
La Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI), a épinglé les Pays-Bas au sujet de son comportement non-islamique.
Il lui est reproché d’avoir globalement une attitude changeante par rapport à « l’intégration », mot correct pour « islamisation », mais que l’Union européenne s’obstine à utiliser, tout en produisant elle-même des rapports qui montrent que les communautés musulmanes refusent de s’intégrer pour ne pas abandonner leurs différences culturelles, et conseille – toujours en utilisant le mot intégration – à ses Etats membres, de se montrer plus tolérants, moins exigeants, moins « intégrants » envers ces communautés irritées qu’il leur soit demandé de renoncer à la moindre de leur tradition, religieuse ou pas.
La Commission européenne reproche aux Pays-Bas, notamment :
d’avoir réduit ses subventions aux ONG anti-racistes et « anti-discrimination »,
d’avoir augmenté le coût des permis de résidence,
d’avoir durci les dispositions législatives pour l’établissement aux Pays-Bas,
d’imposer des tests d’intégration jugés trop complexes aux étrangers qui risquent « d’empêcher le droit au regroupement familial » imposé par l’Europe à tous ses pays membres,
de n’avoir aucune stratégie pour intégrer les Roms,
de vouloir lutter contre les fraudes aux allocations familiales dont sont suspectés les immigrés,
de vouloir pénaliser les Marocains des Pays-Bas qui ne déclarent pas leur patrimoine (s’il est supérieur à 21 000 euros) détenu au Maroc, afin de ne pas perdre leurs allocations sociales,
d’avoir décidé, à partir du 1er janvier 2014, de calculer les impôts et allocations sociales des immigrés en prenant en compte le patrimoine, comme par exemple une maison et les comptes en banque situés au Maghreb,
d’avoir décidé de supprimer l’enseignement des langues maternelles des immigrés dans les établissements scolaires primaires (la Convention européenne, qui a accepté dans les accords Eurabia d’installer durablement l’islam en Europe, exige, hypocrite, que les pays de l’union enseignent aux enfants des travailleurs migrants leur langue maternelle afin de faciliter « leur retour » au pays, alors qu’elle sait parfaitement que ces migrants ne reviennent pas dans leurs pays d’origine)
de vouloir suspendre l’assurance maladie des Hollandais lorsqu’ils se trouvent à l’étranger, notamment les Marocains et les Turcs,
de vouloir réduire de 40% les pensions de réversion allouées aux veuves des étrangers non-communautaires qui ne résident pas aux Pays-Bas,
« Si quelqu’un fraude et que les services fiscaux le découvrent il devra payer une amende de 300% sur la période remontant à 2001 », précise Abdou Menebhi, président du Centre euro-méditerranéen immigration et développement (EMCEMO),
Et, plus généralement, la Commission européenne reproche aux Pays Bas de dépeindre de plus en plus l’islam, dans les médias et le discours politique, comme une menace pour la société néerlandaise,
L’ECRI a donné aux Hollandais un délai de 2 ans pour corriger leurs déviances.
Les constructeurs traditionnels de véhicules blindés vont mal. Le groupe européen de l’armement terrestre GD European Land Systems (GDELS), filiale européenne du géant américain General Dynamics s’apprête à supprimer jusqu’à 200 emplois dans sa filiale autrichienne Steyr. L’essentiel des licenciements vont dramatiquement affecter l’usine Steyr de Simmering, près de Vienne. Les négociations pour un plan social ont été lancées cet été et les premiers départs sont attendus début 2014. En cause, bien sûr, l’effondrement des commandes de véhicules blindés. Un marché des blindés qui devient très difficile dû aux baisses significatives des budgets défense et également à l’arrivée des pays « low cost » sur ce segment (Chine, Turquie, Corée…). Steyr terminera en avril 2014 la livraison des derniers transports de troupe de type Pandur II (photo) commandés par le Koweït. Steyr a notamment réalisé lʼAscod (véhicule de combat dʼinfanterie austro-espagnol), connu sous le nom d’Ulan dans l’armée autrichienne. Et même si l’Ascod serait retenu dans la compétition britannique FRES Scout, l’offre prévoit que les caisses seront réalisées par la filiale espagnole de GDELS (Santa Barbara Sistemas). Au final, il ne devrait rester chez Steyr à Simmering qu’entre 70 à 150 employés, autant dire rien. Steyr qui emploi encore 400 personnes aujourd’hui, va donc de facto quasiment disparaitre, ne conservant qu’une activité locale minime de MCO (Maintien en condition opérationnelle). L’activité terrestre de BAe mal en point
Le mouvement des fermetures d’usines de plateformes terrestres a débuté déjà il y a quelques années. Le [url=http://rpdefense.over-blog.com/tag/BAE Systems/]géant anglo-américain BAE[/url] licencie lui aussi à tour de bras, y compris aux USA, suite aux baisses importantes des budgets et contrats défense. Les 300 employés de l’usine texane de Sealy, près de Houston, vont se retrouver sur la carreau dès juin de l’année prochaine. Même sur ses terres, le britannique s’efface, l’usine de Leicester a déjà fermé ses portes et celle historique de Newcastle (plus de 300 salariés), qui produit le véhicule du génie Terrier va fermer dans les mois qui viennent. Il s’agit de la dernière usine de production de plateformes terrestres sur le territoire britannique. Les capacité de production de BAe en Europe vont bientôt se limiter à celle suédoise d’Hagglunds, qui a également vu sa surface diminuer…
A contrario, en France, Nexter semble bien se porter et la tendance est plutôt à l’embonpoint des effectifs. Pourvu que cela dur !
N'est ce pas l'Allemagne qui s'était inquieter de l'inflation...
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"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 12/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mar 12 Nov - 7:32
Citation :
http://www.aerobuzz.fr/spip.php?article4381
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Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 21 Nov - 8:48
Grande nouvelle pour l'Europe, les allemands .... et la France
Citation :
Salaire minimum en Allemagne : pourquoi c'est une très bonne nouvelle pour la France
ÉCONOMIE - C'était l'une des conditions pour la signature d'un accord de coalition entre le SPD progressiste et le CDU conservateur: instaurer un salaire minimum national afin de donner une majorité à Angela Merkel pour son troisième mandat. Depuis jeudi 21 novembre c'est chose faite. Les Allemands vont enfin bénéficier de leur propre Smic. Selon la chancelière, qui ne considère pas cette concession comme "juste", c'était le seul moyen de parvenir à un accord de gouvernement. Son montant et son introduction n'ont pas encore été dévoilés, mais le chiffre de 8,50 euros par heure a été évoqué.
Si c'est une bonne chose pour le pouvoir d'achat de la population, c'est aussi une sacrée bonne nouvelle pour les Français. Conséquence logique de la hausse des salaires allemands, la sacro-sainte compétitivité de nos voisins va baisser et mécaniquement améliorer la nôtre. Pour un pays à l'économie aussi robuste que l'Allemagne, 8,50 euros de l'heure (si ce montant ce confirme), c'est encore bien peu comparé aux 9,43 euros pratiqués en France. Mais c'est un vrai bouleversement pour l'économie européenne.
À partir de l'instauration du Smic, les marchandises allemandes vont perdre de leur attractivité au regard des pays importateurs. En effet, si le coût du travail augmente, le prix des produits allemands aussi. Du coup, certains secteurs français, italien ou espagnols pourraient devenir très intéressants à l'exportation. Jusqu'à présent, les salaires étaient négociés branche par branche entre les partenaires sociaux allemands, avec des secteurs dans lesquels les salariés touchent moins de 5 euros. On comprend pourquoi l'Allemagne parvient à dégager des exportations records (20,4 milliards d'euros en septembre, record historique).
Gagner plus pour consommer plus
"C'est une très bonne nouvelle pour l'équilibre de la zone euro", explique au HuffPost Alexandre Baradez, analyste chez IG Markets. "L'Allemagne était devenue trop compétitive pour ses partenaires européens et a trouvé un bon moyen de redresser la barre de sa demande intérieure". En effet, le salaire minimum devrait permettre un "boom" de la consommation grâce cette sécurité financière offerte aux classes modestes.
Ses principaux partenaires économiques devraient donc profiter de cette aubaine. Or; la France était en 2012 le troisième pays à vendre le plus de marchandises aux Allemands, avec 64,8 milliards d'euros dépensés en 2012. La balance commerciale pourrait donc commencer à bouger un peu en faveur de Paris, qui a acheté en 2012 pour 104,5 milliards de marchandises allemandes. Attention toutefois: "on ne devrait pas en voir les effets avant la mi-2014", temporise Alexandre Baradez.
Il n'empêche, Pierre Moscovici s'est empressé de répondre à la nouvelle, marge d'un colloque financier organisé à Paris. C'est le signal d'une approche peut-être plus coopérative des politiques économiques en Europe", a déclaré le ministre des Finances, au moment où l'Allemagne est encouragée de toutes parts à mettre davantage sa bonne santé économique au service de ses partenaires européens. Bruxelles a ouvert une enquête la semaine passée, afin de d'évaluer à quel point Berlin creusait les déséquilibres en Europe.
Outre la France et L'Europe, l'OCDE, le FMI ou les Etats-Unis ont appelé ces derniers mois l'Allemagne à soutenir sa demande intérieure pour aider à la reprise dans la zone euro. Un objectif qui passe notamment par une hausse des salaires allemands.
Les mythes du modèle social allemand
Il faut toutefois un peu temporiser notre enthousiasme: il n'y a pas que des bas salaires en Allemagne, même si l'on entend beaucoup parler des "mini-jobs" payés 450 euros par mois. On trouve de grandes disparités selon les secteurs et les régions. Il y a par exemple un grand écart entre les salaires de l'industrie et ceux de la distribution, des transports, du tourisme (177 à 100, contre 132 à 100 en France). Dans l’ex-Allemagne de l’Est, les salaires sont également moins élevés qu’à l’Ouest: 25% des salariés gagnent moins de 8,50 euros, tandis qu’à l’Ouest ils ne sont que 15%. Ces grandes disparités s'expliquent par une productivité qui n'est pas la même partout.
L'absence d'un Smic allemand permet donc une situation proche du plein-emploi (5,3% de chômage contre 10,6% en France) et une grande compétitivité dans des secteurs très compétitifs (agriculture et services notamment). Tant pis si les travailleurs pauvres s'accumulent et que la demande intérieure est faible. La création de ce Smic devrait donc rééquilibrer les forces, mais avec un gros risque sur la conjoncture. Selon l'Ifo (l'Insee allemand), la loi menacerait un million d'emplois.
Côté Français, on considère que l'Allemagne a fait le choix d'un modèle social moins généreux pour améliorer la compétitivité de son industrie. La vérité est beaucoup plus nuancée. En effet, la puissance de l'industrie allemande ne vient pas de ses bas salaires, ces derniers sont au même niveau qu'en France. De plus, les dépenses en matière de santé, d'éducation ou de retraite sont tout à fait conséquentes. La différence essentielle avec la France, c'est que l'Allemagne a fait le choix du chômage faible, quitte à augmenter son nombre de travailleurs pauvres. En France, ça a toujours été l'inverse. Le début de la convergence?
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 21 Nov - 9:43
La maline d'angela parle bien de smig, mais elle l'entend par branche. Et elle a de forte chance de parvenir a ses fins. Elle a le patronat sur le dos. Ils vont couper la poire en 2.
Pgm
Invité Invité
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 21 Nov - 9:54
Le Smic, mouai... Je suis pas convaincu par le système du Smic.
farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 12/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Ven 22 Nov - 1:31
Citation :
L'Ukraine retourne dans le giron russe et Poutine change le visage de l'Europe http://m.slate.fr/story/80289/ukraine-russie-europe-plus-la-meme
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farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 12/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Sam 23 Nov - 11:08
Citation :
Smic
Citation :
allemand
, pas si vite..
http://m.rue89.com/#/news/247746
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farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 12/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Quant je vous disais que ça arrivait Bous serons tous les dindons de la farce, soit disant Chypre n'était qu'un cas exceptionnelle. Vous la voyez venir la grosse quenelle bruxelloise
Citation :
En cas de crise, les banques pourront prélever les dépôts des épargnants
Les représentants de l'Union européenne ont décidé de mettre à contribution les épargnants à partir de 2016. Après la ponction des épargnants chypriotes cette année et l'idée émise par le FMI d'une supertaxe de 10% sur le patrimoine, l'Europe vient d'entériner la participation des déposants au renflouement des banques en cas de crise grave. L'accord, scellé mercredi 11 décembre, est passé relativement inaperçu, alors qu'il pourrait être d'une importance capitale pour les épargnants.
Les Européens se sont mis d'accord sur une loi prévoyant des règles de renflouement interne des banques, ou "bail-in", afin d'éviter de faire participer les Etats au sauvetage des établissements financiers.
"Grand pas franchi ce soir: accord #BRRD pour 28", a écrit sur son compte twitter le commissaire européen chargé des Services financiers, Michel Barnier, en référence à la directive sur le sauvetage des banques. "Contribuables ne seront plus premiers à payer pour erreurs des banques", a-t-il ajouté.
"C'est un pas fondamental vers la réalisation de l'union bancaire", a assuré Michel Barnier dans un communiqué.
Des représentants du Parlement européen, du Conseil qui représente les Etats, et de la Commission européenne se sont mis d'accord au cours d'un "trilogue" sur ce texte, qui s'appliquera aux 28 Etats membres.
Cette nouvelle directive s'articulera avec le Mécanisme unique européen de résolution des banques, qui fait toujours l'objet de difficiles négociations au niveau des ministres, et destiné lui à la seule zone euro. Les ministres des Finances doivent se retrouver mercredi prochain pour tenter de finaliser un accord sur ce sujet.
Dépôts garantis jusqu'à 100.000 euros
Selon la directive, lorsqu'une banque sera en difficulté, les autorités nationales pourront intervenir pour l'empêcher de sombrer. De source européenne, on a indiqué qu'une "recapitalisation préventive et des instruments publics de stabilisation" étaient prévus "sous de strictes conditions".
La recapitalisation ne concernera ainsi "que les banques solvables qui doivent être recapitalisées en cas de faiblesses identifiées par les tests de résistance".
Si une banque est proche de la faillite, le renflouement interne ou "bail-in" s'appliquera, par opposition au "bail-out" privilégié pendant la crise et qui faisait appel à l'argent public, creusant ainsi les déficits.
Les premiers à payer seront les actionnaires et les créditeurs (autrement dit les épargnants qui disposent de fonds sur leurs comptes), qui devront couvrir au minimum 8% des pertes de la banque avant que l'on puisse faire appel à des fonds nationaux de résolution, abondés par le secteur bancaire.
Les dépôts seront garantis jusqu'à 100.000 euros. Au-dessus de cette somme, les personnes physiques et des petites et moyennes entreprises bénéficieront d'un traitement préférentiel par rapport aux autres créanciers.
Transparence des banques
Chaque Etat membre devra mettre en place des fonds de résolution nationaux qui devront atteindre un niveau de 1% des dépôts couverts dans les 10 ans.
"Toutes les banques devront contribuer à ces fonds mais les contributions seront plus importantes pour les banques qui prennent plus de risques", a dit Michel Barnier.
Les banques devront mettre des "réserves de côté pour les temps difficiles", afin de "rendre le secteur financier plus robuste pour qu'il prête à l'économie réelle", a-t-il commenté sur twitter.
Ces règles du "bail-in" entreront en vigueur au 1er janvier 2016. La Commission avait d'abord prévu une application à partir de 2018, mais la Banque centrale européenne avait fait part de ses inquiétudes pour la période intermédiaire, craignant que le Mécanisme de résolution unique de la zone euro n'ait à régler le sort de certaines banques sans disposer de cet outil.
Jusqu'ici, ce sont les Etats, avec l'argent des contribuables, qui renflouaient les banques (un "bail out"). Ce renversement pose un certain nombre de questions, notamment sur la transparence de la gestion des banques pour les épargnants. Les informations disponibles pour les clients sont souvent très compliquées à décrypter pour juger de la santé financière de leur établissement bancaire. En outre, cela assure les banques de ne pas faire faillite, ce qui pourrait les inciter à être moins prudentes sur les marchés.
Déjà qu'on est racketter continuellement maintenant ils vont nous détrousser le peu d'argent qu'on met de coté... Finalement les Marocains qui planque leur fric sous le matelas ont peu être raison
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Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Non mais le pire c'est que tout est prévisible, les preuves, les lois, les démocraties qui nous arnaque tout! Et que font les gens
Appart ou en France on peut dire ce que l'on veut mais les gens ont le sens de la bougeotte dans le sang, ailleurs c'est le calme plat !!! Je prédis qu'une fois de plus le changement violent viendra de la France ou les gens finiront par se révolter... je ne le souhaite pas personnellement mais force est de constater que "ils" (les pseudo élu) font tout pour que ça arrive !!!
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
ScorpionDuDesert Aspirant
messages : 530 Inscrit le : 14/08/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Déjà qu'on est racketter continuellement maintenant ils vont nous détrousser le peu d'argent qu'on met de coté... Finalement les Marocains qui planque leur fric sous le matelas au Maroc ont peu être raison