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Sujet: Industrie de defense Française Jeu 26 Juil - 18:22
Rappel du premier message :
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Renault Trucks Defense rachète le Français Panhard Publié le 26 juillet 2012, à 18h23
Volvo a annoncé l'acquisition par sa filiale Renault Trucks Defense du constructeur de blindés légers Panhard, entamant la consolidation attendue de longue date du secteur de l'armement terrestre français.
La transaction, dont le montant n'est pas précisé, devrait être finalisée au quatrième trimestre 2012, une fois obtenu l'accord des autorités françaises, précise le constructeur automobile suédois dans un communiqué publié le 26 juillet.
Panhard a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 81 millions d'euros et un bénéfice d'exploitation de 9,4 millions, et emploie environ 300 personnes.
Cette acquisition, qui permet à Renault Trucks Defense d'élargir sa gamme vers les blindés légers, donne naissance à un nouvel ensemble face à Nexter, le fabricant des chars Leclerc dans lequel Thales pourrait prendre une participation.
Nexter, qui avait discuté rapprochement avec RTD et Panhard l'an passé, s'est tourné vers des groupes hors de France, comme les allemands Rheinmettal et Krauss-Maffei Wegmann (KMW), l'italien Oto Melara (Finmeccanica) et le finlandais Patria.
La consolidation du marché de l'armement terrestre en France, voire en Europe, paraît de plus en plus souhaitable pour faire face à la concurrence internationale dans la course aux contrats dans les pays émergents au moment où les budgets de défense se réduisent en Europe.
RTD, qui affiche un carnet de commandes de 1,2 milliard d'euros dont les deux tiers en France, espère réaliser à terme la moitié de son chiffre d'affaires à l'export.
La division de Renault Trucks avait dit en juin tabler sur un chiffre d'affaires de 700 millions d'euros d'ici 2015 contre 300 millions en 2011 grâce à une accélération de ses ventes à l'export et à la mise sur le marché de nouveaux blindés.
Panhard, spécialiste du véhicule blindé léger (VBL), dont 2 300 exemplaires sont en service dans 16 pays, est le plus petit des trois principaux acteurs du secteur en France, avec un chiffre d'affaires d'un peu moins de 100 millions d'euros en 2011, soit dix fois moins que Nexter.
Panhard a été racheté en 2005 à PSA par le fabricant de 4x4 Auverland, que Christian Mons dirigeait depuis 2001 après plus de dix ans chez Thomson-CSF, dont est issu Thales. La gamme d'Auverland a été intégrée à celle de Panhard, spécialisé dans les blindés jusqu'à 12 tonnes.
La famille Cohen détient 83 % de Panhard, Christian Mons 10 % et l'investisseur Pierre Delmas le solde.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 12 Mar - 20:58
Merci donc des camions Arquus pour transport du Caesar ( Sherpa 5) pour le Maroc et pour MBDA peut etre aussi Camion porte missile Mica ez Mistral
en plus des 300 VLRA
_________________
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 18 Mar - 18:18
Citation :
MAR 17
Swedish police gets Arquus Fortress Mk2 tactical armored vehicles
Arquus has sold an undisclosed number of Fortress Mk2 tactical armored vehicles to the Swedish police. No detail about this contract is currently available.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 20 Mar - 19:16
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La France et l’Italie lancent la réalisation de la nouvelle génération du système de défense aérienne SAMP/T
PAR LAURENT LAGNEAU · 20 MARS 2021
Développé par le consortium Eurosam [réunissant Thales et MBDA] dans le cadre d’une coopération franco-italienne, le système de défense aérienne SAMP/T [Sol-Air Moyenne Portée / Terrestre], connu en France sous le nom de « Mamba », se compose d’une conduite de tir reposant sur le radar multifonctions Arabel et de missiles Aster 30 B1, ce qui lui permet d’assurer une poursuite jusqu’à 120 km.
Toujours dans le cadre de cette coopération européenne, il fut décidé de mettre au point le missile intercepteur Aster 30 Block 1NT [NT pour « nouvelle technologie »] qui, devant être doté d’un nouvel autodirecteur fonctionnant en bande Ka, serait en mesure d’intercepter des missiles d’une portée de 1.000 km. Et cela supposait un nouveau radar pour exploiter les capacités de cet engin.
En juillet 2020, Thales annonça la mise en production du radar terrestre multifonctions de nouvelle génération « Ground Fire 300 », basé sur la technologie dite à antenne active [AESA, Active Electronically Scanned Array], laquelle consiste à intégrer des milliers de capeurs, appelés Transmitter Receiver Module [TRM], afin d’accroître les capacités de détection tout en déjouant le brouillage électronique de l’adversaire.
D’après les explications données par Thales, le Ground Fire 300 offre une couverture sans masque sur 360° en azimut, jusqu’à 90° en élévation et dans un rayon de 400 km. En outre, il est capable de détetecter et suivre « simultanément un vaste éventail de cibles furtives » [de l’ordre d’un millier], ce qui permettra de prévenir des « attaques coordonnées et saturantes. »
Il restait donc à concrétiser ces évolutions dans le programme SAMP/T NG [pour nouvelle génération], lequel prévoit également des améliorations au niveau de l’électronique et de la connectivité.
Ce qui vient d’être fait, sous l’égide de l’OCCAr [Organisation conjointe de coopération en matière d’armement] qui, au nom de la Direction générale de l’armement [DGA] et la SEGREDIFESA italienne, a notifié à Eurosam le contrat de développement du SAMP/T NG.
« Le programme SAMP/T NG répond au besoin de faire évoluer nos capacités de défense sol-air dans un contexte de multiplication des menaces, plus rapides, plus manœuvrantes, plus furtives et mises en œuvre dans des contextes où se mêlent notamment attaques cyber, leurres, brouillages multiples et utilisation massive d’armements pour saturer les défenses », explique le ministère des Armées, via un communiqué diffusé le 19 mars.
Et de rappeler que ce programme, qui « contribue au maintien de compétences industrielles dans un secteur clef pour la défense européenne et pérennise le seul système de défense sol-air moyenne portée entièrement européen », vise à « moderniser la conduite de tir, intégrant en particulier un radar de dernières technologies adapté aux capacités du futur missile ASTER 30 B1 NT Extended Capability notamment à sa portée accrue par rapport à l’actuel ASTER 30 B1. » Photos : 1/ Thales 2/ MBDA
Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 29 Mar - 16:04
https://twitter.com/florence_parly/status/1376457755989512192 a écrit:
La ministre des armées française a visiter le bureau d'études qui est chargé de la conception du futur porte-avions français
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 31 Mar - 17:53
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Soutenu par l’État, le groupe CNIM sort de la zone de turbulences
27 mars, 2021
L’horizon s’éclaircit enfin pour CNIM. Le groupe français, dont certaines activités sont stratégiques pour le ministère des Armées, bénéficiera d’une aide financière de l’État pour consolider sa trésorerie et garantir ses marchés à l’export, a-t-il annoncé dans un communiqué.
Un prêt de 40 M€
Exit le risque d’un démantèlement, CNIM est sauvé. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, est venu en personne l’annoncer aux 1200 employés du site varois de CNIM, à La Seyne.
« L’État va prêter 40 millions d’euros à CNIM, qui est sauvé, » a-t-il confirmé. Ce prêt direct du fonds de développement économique et social (FDES) bénéficiera à la division Environnement & Énergie EPC, particulièrement touchée après les pertes exceptionnelles enregistrées en 2019.
De l’enveloppe promise, 30 M€ sont versés directement. Le solde de 10 M€ sera perçu « à la date de signature de l’accord définitif de restructuration négocié avec l’État, Martin GmbH, les créanciers et assureurs-crédit », commente CNIM.
L’État engagera également 180 M€ pour garantir les marchés à l’exportation du groupe. Soit, « une protection considérable pour la capacité d’exportation de CNIM et de projection sur les marchés étrangers. L’exportation représente la moitié du chiffre d’affaires. Je le dis, mais le dossier de la CNIM est pour moi un dossier exemplaire qui permet notamment de sauvegarder 2700 emplois », a ajouté Bruno Le Maire.
Cette nouvelle étape permet à CNIM de restaurer sa trésorerie et d’éviter de nouvelles cessions. La dernière en date, annoncée en février, entraîne la vente potentielle de l’activité cybersécurité (Bertin IT et Vecsys) à ChapsVision, basé dans les Hauts-de-Seine.
Le Pont d’Assaut Modulaire de CNIM, solution de franchissement de brèches sèches en service depuis 2009 dans l’armée de Terre sous le nom de SPRAT (Système de Pose Rapide de Travure) (Crédits : CNIM)
Des ambitions dans la défense
Fournisseur de premier rang de la Direction générale de l’armement, la branche innovations et systèmes était surveillée de très près par les autorités. Dès mai 2020, la ministre des Armées avait martelé qu’en cas de cession des activités de défense, celles-ci « devraient nécessairement rester sous contrôle français ».
Malgré l’incertitude financière, CNIM a su maintenir son niveau d’ambition, notamment avec plusieurs projets adressant les besoins de l’armée de Terre. Mi-février, le groupe révélait s’être allié au spécialiste des ponts et systèmes de mobilité Texelis (Limoges) dans la perspective du programme « Moyen d’Appui au Contact » (MAC). Planifié pour l’étape 2 de Scorpion, ce véhicule doit venir remplacer des Engins blindés du génie (EBG) obsolètes à l’horizon 2030.
Plus récemment, sa gamme de systèmes de franchissement terrestre s’est agrandie avec le lancement d’un pont flottant motorisé de nouvelle génération. Disponible à compter du 1er semestre, ce PFM NG assurera le franchissement des véhicules les plus lourds existants ou à venir, du char Leclerc XLR à son successeur, le MGCS. Il est aujourd’hui proposé en deux configurations : PFM LG et PFM XP, toutes deux permettant la prise en charge de véhicules pesant jusqu’à 90 tonnes.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 9 Avr - 17:01
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La situation reste fragile pour Tarbes Industry
8 avril, 2021
Tarbes Industry va mieux mais sa santé financière reste délicate. Maillon essentiel de la filière munitionnaire française, l’entreprise des Hautes-Pyrénées est toujours surveillée de près par le ministère des Armées, qui n’exclut pas une nouvelle cession pour assurer sa pérennité.
Trois années de visibilité grâce aux Armées
Longtemps propriété de l’ex-GIAT Industries (devenu Nexter en 2006), Tarbes Industry venait d’être racheté par l’homme d’affaires Franck Supplisson lorsqu’éclate la crise sanitaire. Aux conséquences des trois reprises réalisées en deux ans se sont ajoutés des délais supplémentaires, une trésorerie davantage fragilisée et la perspective d’un nouveau dépôt de bilan.
Après un arrêt total de la mi-mars à début juillet 2020, « la reprise de la production a été difficile chez Tarbes Industry, compte tenu des pertes de compétences et de l’état de l’outil industriel », commentait le ministère des Armées dans une récente réponse écrite au député LFI Bastien Lachaud.
Pour le ministère des Armées, il s’agissait alors d’éviter la disparition d’un fournisseur de la filière nationale de munitions gros calibres. Dans un contexte aggravé par le Covid-19, celui-ci a donc donné un « coup de pouce financier », au travers d’un marché notifié au printemps dernier à Nexter. Cette commande majeure porte sur 80 000 obus explosifs modulaires de calibre 155 mm LU 211, dont les corps seront produits à Tarbes.
« Depuis, Nexter a obtenu de nouveaux contrats à l’exportation. Cette commande nationale et ces contrats export donnent de la visibilité à l’ensemble de la filière, en particulier à Tarbes Industry », ajoute le ministère des Armées. En juillet 2020, le carnet de commandes dépassait les 100 000 pièces et assurait trois années de production. Pourtant, l’inquiétude est de mise car la situation financière, tout en s’étant améliorée, reste fragile et ne permet pas encore de pérenniser l’activité sur le long terme.
Crédits photo : Tarbes Industry)
L’obligation de se diversifier
« Au-delà des prises de commandes, Tarbes Industry a besoin d’entretenir et d’investir au profit de son outil de production, afin de gagner en productivité et de répondre aux besoins de Nexter, tant en qualité qu’en quantité », souligne le ministère des Armées.
Nexter demeure à ce jour l’unique client de Tarbes Industry. Sa diversification est donc un autre enjeu essentiel, « la commande nationale ne pouvant pas garantir sa pérennité, et la dépendance à un client unique n’étant pas soutenable dans la durée ».
Ce travail de diversification a déjà commencé. Après l’obtention d’une homologation pour la production de pièces d’obus de 120 mm 120 EXPL F1, l’entreprise devrait profiter du projet d’installation « d’une nouvelle activité dans le domaine de l’aéronautique », relevait la préfecture des Hautes-Pyrénées en février dernier. Enfin, Tarbes Industry pourrait, selon son PDG, participer à la production de munitions pour la Marine nationale.
Parce qu’il exige d’investir dans de nouvelles machines et compétences, cet objectif de diversification est indissociable de la recherche de partenariats industriels, voire de repreneurs capables d’apporter les fonds nécessaires. Ici aussi, les démarches avancent, mais sans avoir débouché sur une solution pérenne. Ici aussi, l’État a dès lors dû apporter son concours, par l’entremise d’un cabinet spécialisé et du délégué interministériel aux restructurations des entreprises (DIRE).
Alerté dès mai 2020, le ministère des Armées considère lui aussi tous les scénarios possibles, « y compris ceux reposant sur l’arrivée d’un nouvel acteur au capital de Tarbes Industry, en tant que partenaire ou repreneur ». Il confirme par là s’associer à la mission confiée au DIRE.
Dix mois plus tard, « plusieurs partenaires ou repreneurs potentiels ont d’ores et déjà manifesté leur fort intérêt pour reprendre le site et travaillent sur des projets industriels concrets », avançait la préfecture des Hautes-Pyrénées. D’après celle-ci, l’État « restera attentif à la situation de ce site de production » afin qu’une trajectoire positive puisse enfin se dessiner pour la trentaine de salariés et d’intérimaires concernés.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 9 Avr - 18:35
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09.04.2021
Les véhicules "Barkhane" de Technamm équiperont-ils les forces en BSS?
Le véhicule Barkhane que la société Technamm produit sur la base du Toyota HZJ79 DC va-t-il être testé par la STAT? Il s'agit d'une version très améliorée du "Recamp" qui équipe actuellement des forces africaines et qui a été adopté par certaines unités françaises comme en témoignent des photos prises en BSS.
Si le "Recamp" a une charge utile de 3,5t, le "Barkhane" a un PTAC de 4,5t. Il dispose d'une climatisation, d'une meilleure motorisation et de suspensions améliorées.
Il est équipé d'une cabine pour 4 combattants, ce qui permet d'éviter (normes obligent) de faire voyager les soldats sur le plateau arrière qui reste disponible pour le matériel, les vivres, le carburant etc. Et qui peut aussi accueillir une mitrailleuse.
La cabine dispose d'une trappe de toit et d'un rehaussement pour le "gunner".
Si la Section technique de l'Armée de terre valide le véhicule, il pourrait équiper GCP et GCM au Sahel.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 10 Avr - 18:34
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CNIM from France launches military New Generation Motorized Floating Bridge
Defense News April 2021 Global Security army industry
POSTED ON SATURDAY, 10 APRIL 2021 13:08
French Company CNIM Group has announced on March 23, 2021, the launching of its new Next Generation Motorized Floating Bridge PFM NG (Pont Flottant Motorisé Nouvelle Génération in French) concept. The new floating bridge system will be available in the first half of 2021.
Technical drawing of New Generation Motorized Floating Bridge. (Picture source CNIM)
The new generation of a motorized floating bridge (PFM NG) will be available in two versions including the PFM LG which is based on a 6x6 military truck and semi-trailer with the launching system while the PFM XP has the launching system mounted on flatrack pallet carried by an 8x8 military truck chassis.
To meet terrain and tactical operational requirements, the PFM NG can be deployed in bridge or ferry configurations. According to CNIM, the new floating bridge has crossing capability MLC 90 for tracked vehicles and MLC 100 for wheeled vehicles.
The PFM NG is available in three configurations including ferrying modes and one bridging system. In ferry configuration, the bridging system can be configured with 3 sections and two ramps as well as 4 sections and 2 ramps. In bridge mode, it has a cross capability of 100 and can be built in 30 minutes by a team of 22 people and operated by 4 engineer soldiers.
Suitable for all types of truck carriers and available in two module lengths (6.75 m and 10 m), the PFM is compatible with all 8x8 truck carriers used by modern armed forces and can also be deployed from special semi-trailer trucks.
Featuring high-performance integrated engines, PFM NG modules are controlled from a single remote control & command system, allowing for quick and easy construction and deployment and reducing the logistical footprint (no need for auxiliary craft) and a number of operators.
With the ability to take two different access ramps (tactical or modular) for adapting to all military tactical operational missions requirements, the PFM NG is interoperable with all floating bridges in service.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 15 Avr - 16:23
Citation :
Le français Nexter dévoile ASCALON, un concept de canon pour le char de combat du futur
PAR LAURENT LAGNEAU · 14 AVRIL 2021
Quel calibre aura le canon qui armera le char de combat du futur, que la France et l’Allemagne entendent développer conjointement dans le cadre du programme MGCS [Main Ground Combat System]?
Impliqué dans ce projet, le groupe allemand Rheinmetall a proposé une réponse en juillet 2020, en présentant un char doté d’une nouvelle tourelle, armée d’un canon de 130 mm /L51 combiné à un « chargeur automatique de pointe ». Selon l’industriel, une telle solution permettrait d’accroître « significativement la létalité à une époque où les menaces se multiplient. »
Auparavant, Nexter, qui fait partie du groupe franco-allemand KNDS [KMW+Nexter Defense Systems], avait poussé l’idée d’un canon de 140 mm issu du programme FTMA [Future Tank Main Armament], via une campagne d’essais aux résultats encourageants. Il avait été dit, à l’époque, que l’association d’un tel canon avec un char de 50 tonnes permettait une augmentation de 70% de la puissance de feu par rapport à un canon standard de 120 mm.
Depuis, Nexter a poursuivi sa réflexion… et a dévoilé, ce 14 avril, le concept « ASCALON » [pour Autoloaded and SCALable Outperforming guN], lequel dispose « d’emblée d’un potentiel d’évolution et de performances que les technologies actuelles n’offrent plus. »
« Mettant à profit sa longue expérience du canon lisse de 120mm du char Leclerc, sa maîtrise des munitions télescopées ainsi que la maturité atteinte lors des tirs réalisés avec un calibre de 140mm, Nexter propose le concept ASCALON […] destiné à traiter les menaces lourdes de dernière génération tout en permettant d’anticiper les menaces du prochain demi-siècle », a en effet annoncé l’industriel français.
Ce concept « novateur », reposant sur des solutions technique devant arriver à pleine maturité d’ici 2025, offre une « architecture ouverte conçue pour servir de base, dans le cadre du programme franco-allemand MGCS, à un développement en coopération, jetant ainsi les fondations du futur standard de canon et de munitions de char européen, à la manière des travaux antérieurement menés sur le canon de 140mm FTMA en coopération entre nations alliées », assure Nexter.
Ainsi, ce canon « ASCALON » permettra un « large choix d’effets terminaux » et d’envisager également l’emploi de « munitions intelligentes pour des tirs au-delà de la vue directe », ce qui réduira potentiellement la vulnérabilité du char.
Mais ce canon utilisera surtout des munitions téléscopées, qui seront stockées et intégrées dans une tourelle à chargement automatique. Sa puissance de feu en sera accrue. « La chambre optimisée concilie des performances opérationnelles d’exception avec un niveau d’énergie proche des 10 mégajoules pour les munitions cinétiques, tout en demeurant en deçà du niveau de pression interne des calibres actuels », explique Nexter, qui estime faire évoluer cette arme jusqu’à une classe de performance de 13 mégajoules, ce qui lui permettra « de traiter toutes les cibles des 50 prochaines années. »
En outre, l’effet de blast sera limité grâce à un frein de bouche « innovant », des champs de pression externe ajustés et une impulsion de tir optimisée. Enfin, ASCALON promet un « un effort de recul et d’accélérations compatibles avec les plateformes mobiles et projetables de moins de 50 tonnes, tout en préservant les facultés d’agencement du véhicule. »
En tout cas, pour Nexter, cet armement devrait avoir toutes les qualités requises pour faire face aux menaces actuelles et à venir.
« Gagner d’emblée les affrontements imposera de tirer vite, loin, avec une forte capacité destructive au premier coup, tout en réduisant les contraintes logistique et ergonomiques » et la « nouvelle génération d’armements de gros calibre devra être en mesure de garantir aux forces armées la supériorité tactique non seulement demain, mais également pour les décennies suivantes », fait valoir Nexter, pour qui ASCALON représente « une contribution majeure de l’industrie française » au programme MGCS. Reste à voir ce qu’en dira l’Allemagne, qui dirige ce projet
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 16 Avr - 18:54
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Soutenue par le ministère des Armées, la société de cybersécurité GLIMPS lève 6 millions d’euros
PAR LAURENT LAGNEAU · 16 AVRIL 2021
Lors de l’inauguration de la pépinière d’entreprises porteuses de projets innovants d’intérêt défense « Cyberdéfense Factory », à Rennes, en octobre 2019, une convention de partenariat avait été signée entre le ministère des Armées et la société d’investissement Ace Capital Partner, qui venait alors de lancer le fonds Brienne III qui, doté de 80 millions d’euros, visait alors à accélérer le financement des sociétés à fort potentiel dans le domaine de la cybersécurité.
Évidemment, les jeunes entreprises accueillies au sein de cette « Cyberdéfense Factory » étaient alors susceptibles de bénéficier d’un appui financer d’Ace Capital Partner. Et c’est ce qu’il vient de se produire pour l’une d’entre-elles.
En effet, fondée par quatre anciens ingénieurs de la Direction générale de l’armement [DGA], GLIMPS, une société créée en novembre 2019, vient de réaliser une levée de fonds de 6 millions d’euros menée par Ace Capital Partners, avec le soutien de Breizh Up, le fonds de co-investissement de la Région Bretagne, géré par Sofimac Innovation.
Une opération qui a d’autant plus été saluée par Florence Parly, la ministre des Armées que l’entreprise GLIMPS a été soutenue dès sa création par la DGA : elle a été la première à avoir rejoint la « Cyberdéfense Factory » et elle a bénéficié d’une subvention dans le cadre du dispositif RAPID [Régime d’appui à l’innovation duale].
Et GLIMPS n’a pas tardé à se faire remarquer, grâce à sa technologie de « conceptualisation de code ». « En s’appuyant sur les technologies d’IA, cette solution permet de détecter, caractériser et analyser les nouvelles menaces en temps réel, alors que les solutions existantes exigent souvent plusieurs mois de travail », résume le ministère des Armées.
Cette solution, décrite comme étant « révolutionnaire » par ACE Capital Partner, identifie « automatiquement toutes les similitudes entre les constituants d’un fichier à analyser et les codes informatiques de plusieurs millions de programmes. » Ce qui donne la capacité à contrer des logiciels malveillants que d’autres solutions n’auraient pas détectés.
Depuis sa création, la jeune entreprise a déjà mis deux produits sur le marché : GLIMPS Malware, qui détecte et analyse les nouvelles menaces en temps réel, et GLIMPS Audit, qui permet de documenter tous les codes d’un logiciel.
Grâce à cette levée de fonds, GLIMPS, qui emploie une quinzaine de personnes actuellement, va pouvoir entamer une nouvelle phase de son développement, avec la mise au point de nouvelles applications reposant sur sa technologie et l’ouverture de bureaux en Amérique du Nord. Ce qui nécessitera l’embauche d’une centaine de collaborateurs [commerciaux, développeurs] dans les trois ans à venir.
Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 24 Avr - 18:35
https://www.youtube.com/watch?v=h2BAF4d28vI&t=17s a écrit:
Alain Juillet qui parle de l'industrie militaire française ainsi que sa coopération avec les allemands..
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 27 Avr - 18:49
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Lockheed-Martin commande des sonars trempés auprès du français Thales pour équiper les hélicoptères MH-60R
PAR LAURENT LAGNEAU · 27 AVRIL 2021
Depuis les années 2000, le groupe français Thales a déjà livré 300 sonars trempés de type ALFS [Airborne Low Frequency Sonar]. Et ce n’est pas fini puisque Lockheed-Martin vient de lui confier un contrat afin d’équiper avec ce système les hélicoptères MH-60R « Seahawk » destinés aux forces navales américaines.
Mais pas seulement puisque l’électronicien va indirectement profiter des récentes commandes de MH-60R passées par la Grèce, le Danemark et l’Inde.
« Ce nouveau contrat avec Lockheed Martin permettra de soutenir la stratégie de préparation opérationnelle de la Marine américaine. Les Marines indienne, danoise et grecque recevront leurs premières livraisons de sonars ALFS via le programme américain de ventes militaires à l’étranger [Foreign Military Sales] relatif aux MH-60R », a expliqué Thales, via un communiqué publié ce 27 avril.
Dans le détail, précise l’industriel, la « livraison des 42 premiers systèmes interviendra dans les cinq prochaines années. Les 13 systèmes optionnels restants seront livrés au cours de la sixième année. » Le montant du contrat n’a pas été dévoilé.
« Gagner la confiance de l’U.S. Navy, de ses alliés et partenaires un peu partout dans le monde est une grande source de fierté pour notre équipe. Ce contrat renforce notre position de fournisseur stratégique auprès de Lockheed Martin, et conforte le leadership mondial du groupe dans les systèmes de lutte anti-sous-marine », s’est félicité Alexis Morel, le vice-président des activités sous-marines de Thales. Et d’ajouter : » Nous allons continuer à améliorer les performances et la compétitivité de nos sonars aéroportés afin de répondre aux nouveaux défis opérationnels auxquels sont confrontés nos clients. »
L’ALFS et le sonar Flash [Folding Light Acoustic System for Helicopters], qui équipe la Marine nationale, appartiennent à la même famille. Mais comme l’explique Thales, « chaque produit offre toutefois des particularités en fonction des destinations et de la spécificité des missions, mais aussi des exigences technologiques locales auxquelles il doit se conformer, dont la réglementation américaine ITAR. »
L’un et l’autre ont été conçus pour détecter, classifier, harceler ou attaquer les sous-marins hostiles. L’ALFS « offre une importante portée de détection, avec une large couverture et un faible niveau de fausses alarmes, aussi bien en eaux profondes que dans les eaux littorales ». En outre, il est possible de l’utiliser de « manière autonome pour sécuriser une zone spécifique, ou comme système de lutte anti-sous-marine venant compléter les capacités des sonars embarqués sur les navires de surface, pour la relocalisation et l’attaque des objectifs », souligne Thales.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 28 Avr - 19:15
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28/04/2021
Nouveau viseur de casque pour les NH90 FS !
L’hélicoptériste NHIndustries a choisi le système de casque TopOwl de Thales pour les pilotes NH90 des forces spéciales. Avec son affichage numérique haute définition, le système d'affichage numérique TopOwl de nouvelle génération permet aux pilotes d'hélicoptère de voler dans tous les environnements visuels dégradés.
Le système de viseur et d'affichage monté sur casque a été développé et affiné en partenariat avec la DGA et le personnel opérationnel au cours des 20 dernières années, et est aujourd'hui la solution la plus avancée et la plus performante de sa catégorie. Avec son système d'ajustement de casque personnalisé, TopOwl est un atout clé pour les pilotes et un facteur décisif pour assurer le succès de la mission.
Le viseur de casque Thales TopOwl de nouvelle va venir équiper les unités des forces spéciales de l'hélicoptère NH90. Cette variante a été développée à la demande de la DGA pour répondre aux besoins des forces spéciales françaises, et est également disponible pour les pays partenaires et autres clients NH90. Cette génération numérique du système de casque TopOwl de Thales utilise la réalité augmentée pour améliorer les capacités opérationnelles des pilotes d'hélicoptère de combat, en particulier lorsqu'ils volent dans des environnements visuels très dégradés. TopOwl a également été sélectionné pour la mise à niveau Standard 3 de l'hélicoptère de combat Tiger développé conjointement par la France, l'Allemagne et l'Espagne.
Les unités des forces spéciales sont spécialement entraînées pour recueillir des renseignements et opérer derrière les lignes ennemies. Les mises à niveau du NH90 pour les forces spéciales améliorent considérablement les capacités de mission et positionnent la nouvelle variante comme l'un des hélicoptères de transport tactique les plus performants au monde, en particulier pour des conditions environnementales extrêmes telles que la baisse de tension, le voile blanc, le brouillard et les opérations de nuit noire.
Le casque TopOwl est en service depuis 2005 et a fait ses preuves au combat sur plusieurs théâtres d'opérations. La nouvelle génération numérique offre un rendu haute définition et une diffusion vidéo en direct sans perte pour étendre l'enveloppe de vol de l'hélicoptère dans des environnements visuels dégradés. Il exploite les dernières technologies numériques et est cybersécurité dès sa conception.
L'affichage numérique TopOwl réduit la fatigue du pilote et permet aux membres d'équipage de coopérer plus efficacement, ce qui est crucial pour réussir dans les missions les plus difficiles, en affichant des informations pertinentes dans le champ de vision du pilote et en incorporant un système d'alerte audio spatialisé et une technologie de réduction du bruit ambiant.
TopOwl offre également des fonctionnalités de sécurité de vol inégalées pour les opérations sans visibilité directe, en utilisant une combinaison de réalité augmentée, de données de terrain synthétiques et d'informations provenant de caméras 2D et 3D et d'autres capteurs. Conçu pour les opérations de jour et de nuit, il assiste les pilotes lors des atterrissages dans des conditions extrêmement dégradées, telles que la baisse de tension, le voile blanc, le brouillard épais et les opérations de nuit noire.
Le système d'ajustement de casque personnalisé adapte le casque à la forme de la tête de chaque pilote, et la conception matérielle du casque TopOwl de dernière génération a été affinée pour une intégration plus facile, une consommation d'énergie réduite et un poids total plus léger. Les câbles de connexion simplifiés permettent aux membres d'équipage de sortir plus facilement de l'hélicoptère en cas d'urgence, notamment en cas d'amerrissage en mer.
TopOwl et NH90 FS Standard 2 :
La nouvelle configuration du Nh90 TFRA Standard 2 intégrera un système électro-optique (EOS) EuroFLIR de nouvelle génération de Safran avec des affichages et des commandes pour les pilotes, les commandos, les artilleurs et les capitaines de charge. Les capteurs fourniront des sorties pour entreprendre une planification de mission mise à jour sur des écrans ou des tablettes connectés.
En plus d’un cockpit modernisé, la cabine sera améliorée avec un nouveau système de portes à battant amovible rapide et une poutre à corde rapide. Cela fournira des capacités supplémentaires à l'arrière de l'appareil avec le feu protecteur des mitrailleuses latérales.
En complément des équipements existants tels que les mitrailleuses M3M et les réservoirs de carburant externes, d'autres améliorations au service des forces spéciales et de l'aviation de l'armée française incluent une carte numérique 3D de nouvelle génération, des marches d'embarquement pliables et des points d'ancrage de corde supplémentaires montés au plafond.
Dans un deuxième temps, il est prévu qu'un système d'ouverture distribuée (DAS) composé de caméras infrarouges fixes affichant la vision 3D dans un affichage numérique de viseur monté sur casque de nouvelle génération sera également incorporé, offrant un niveau sans précédent de soutien du pilote en basse visibilité, améliorant considérablement la capacité de l'hélicoptère dans des conditions environnementales dégradées.
Les principales améliorations apportées au NH90 FS concernent :
L’ajout d’un nouveau système optronique d’observation (l’Euroflir410 de nouvelle génération de la société Safran Electronics & Défense) pour permettre une détection améliorée des obstacles et des menaces, en vol tactique et par toutes conditions de nuit.
La possibilité d’utiliser l’issue arrière du TTH pour les opérations d’aérocordage avec autoprotection par les portes latérales.
Diverses améliorations de la soute du NH90 pour permettre entre autres d’utiliser l’issue arrière en vol ou d’afficher la vidéo du système optronique d’observation au profit des personnels en soute.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 1 Mai - 18:43
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Espace : Soutenue par le ministère des Armées, l’entreprise Unseenlabs passe à la vitesse supérieure
PAR LAURENT LAGNEAU · 30 AVRIL 2021
Créée à Rennes en 2015 par les frères Galic [Benjamin, Clément et Jonathan], Unseenlabs attira rapidement l’attention de la Direction générale de l’armement [DGA]. En effet, spécialiste de l’interception des signaux depuis l’espace, la jeune entreprise avait alors l’intention de développer un service de surveillance maritime reposant sur la mise en orbite d’une constellation de nano-satellites, dotés d’une technologie permettant de localiser avec une extrême précision n’importe quel navire en mer grâce à leurs émissions d’ondes électromagnétiques.
C’est ainsi que, en 2018, Unseenlabs obtint un financement de 7,5 millions d’euros auprès de Definvest, le fonds géré par Bpifrance pour le compte de la DGA. Ce qui lui permit de lancer son projet de surveillance maritime via des nano-satellites.
Actuellement, Unseenlabs dispose de trois nano-satellites en orbite. Mais il s’agit désormais de passer à la vitesse supérieure. D’où la levée de fonds de 20 millions d’euros qu’elle vient de réaliser, grâce à l’arrivée de trois nouveaux investisseurs à son tour de table, dont 360 Capital, Omnes Capital et Blue Oceans.
Cette opération financière a été saluée par Florence Parly, la ministre des Armées. « Definvest soutient des start-up innovantes et prometteuses intervenant dans des secteurs de haute technologie qui intéressent la défense mais également nombre d’acteurs civils. Le succès de la deuxième levée de fonds de Unseenlabs auprès de nouveaux investisseurs démontre la qualité de nos choix et l’attractivité des secteurs dans lesquels le ministère des Armées investit », a-t-elle souligné.
Cette levée de fonds est l’une des plus importantes réalisées dans le secteur spatiale d’initiative privée européen [NewSpace en anglais]. Le ministère des Armées y voit une confirmation du potentiel économique d’Unseenlabs ainsi que la « pertinence de son innovation pour les acteurs du marché ».
Désormais, l’entreprise rennaise aura les moyens de ses ambitions, ce qui devrait se traduire par la mise en orbite de 20 à 25 nano-satellites supplémentaires d’ici 2025 ainsi que par le développement de ses services de géolocalisation. « C’est clairement un changement d’échelle pour nous », ont commenté les fondateurs d’Unseenlabs.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 3 Mai - 18:28
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 8 Mai - 18:56
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 11 Mai - 18:41
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Le planeur hypersonique V-MAX effectuera son premier vol dans les « prochains mois », annonce Mme Parly
PAR LAURENT LAGNEAU · 11 MAI 2021
Le mois dernier, deux avertissements de navigation émis par la Direction générale de l’armement [DGA] « Essais de missile » concernant quatre zones de l’Atlantique Nord laissaient supposer qu’un essai du missile balistique M51.3 ou du planeur hypersonique V-MAX [Véhicule Manoeuvrant eXpérimental] était imminent. La seconde hypothèse pouvait être séduisante, étant donné que la trajectoire alors prévue était différente des précédents tirs de missiles M51. Seulement, comme on l’apprendra plus tard, la première était la bonne…
Pour autant, le premier vol du V-MAX ne devrait pas tarder à avoir lieu. Pour rappel, en janvier 2019, et alors que les études relatives au missile hypersonique AS4NG, destiné aux Forces aériennes stratégiques [FAS], étaient en cours, la ministre des Armées, Florence Parly, annonça le lancement d’un programme visant à développer un démonstrateur de planeur hypersonique. « Beaucoup de nations s’en dotent, nous disposons de toutes les compétences pour le réaliser : nous ne pouvons plus attendre », fit-elle valoir à l’époque, en faisant une allusion à la Russie, à la Chine et aux États-Unis.
Un contrat fut ainsi notifié à ArianeGroup [en qualité de maître d’oeuvre du programme]. Les défis pour réaliser un tel démonstrateur sont nombreux, notamment pour ce qui concerne les matériaux ou encore la manoeuvrabilité à grande vitesse. D’où l’importance des travaux de l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA]. Et, comme l’avait expliqué Joël Barre, le Délégué général pour l’armement [DGA], ce planeur hypersonique sera emporté par une « fusée sonde ».
Quoi qu’il en soit, à l’occasion d’un déplacement à la base aérienne 110 de Creil, qui abrite plusieurs organismes relevant de la Direction du renseignement militaire [DRM], Mme Parly a donné des nouvelles du programme VMAX… pour mieux illustrer son propos sur les apports de l’intelligence artificielle [IA] aux opérations militaires.
« La France, comme beaucoup d’autres grandes nations militaires, développe des planeurs hypersoniques. Notre démonstrateur V-MAX devrait accomplir prendre son premier vol dans les prochains mois », a en effet annoncé la ministre.
« Ces planeurs hypersoniques sont capables de franchir les défenses aériennes les plus perfectionnées : ce sont des missiles qui pourront atteindre des vitesses inédites de 6.000 à 7.000 kilomètres par heure, autrement dit, parcourir la distance entre Dunkerque et Nice en 12 minutes. Or, quand on dispose de seulement quelques dizaines de minutes pour prendre une décision éclairée dont dépend la vie de milliers de personnes, on peut dire que même la plus grande intelligence humaine fait face à quelques difficultés », a ensuite expliqué la ministre.
Aussi, a-t-elle continué, « nous savons que nous aurons un besoin impérieux de l’intelligence artificielle pour envisager tous les scénarios dans un temps record, analyser toutes les réponses possibles, et agir dans le bon tempo. »
Pour Mme Parly, l’IA est une « arme redoutable en ce sens qu’elle a le pouvoir de décupler la force de frappe de toutes les autres » et « ce qui comptera prochainement, ce ne sera plus uniquement le nombre de chars d’assaut, de missiles ou de moyens de surveillance dont on dispose, mais la façon dont on coordonne leur emploi, dont on optimise leur déploiement sur une zone définie. »
Par ailleurs, l’intelligence artificielle suppose d’être en mesure de collecter, de stocker et de traiter un nombre incommensurable de données. D’où le programme Artemis [ARchitecture de Traitement et d’Exploitation Massive de l’Information multi-Sources], lancé il y a quatre ans par la DGA. « Le traitement massif des données, c’est le nouveau nerf de la guerre. C’est ce qui nous permettra de prendre la bonne décision' », a souligné Mme Parly. Et, par conséquent, « nous ne pouvons donc dépendre de personne » et « c’est un enjeu de souveraineté essentiel », a-t-elle dit.
En mai 2019, ATOS, associé à Cap Gemini, et le groupement Thales / Sopra Steria avaient été retenus pour la seconde phase du programme Artemis. Et « beaucoup de chemin » a été parcouru depuis, à en croire la ministre.
« Des démonstrateurs […] ont déjà fait leurs preuves sur plusieurs applications à partir des données aussi riches et variées que celles du suivi de la santé des militaires, de la gestion de parcs de matériels militaires, de surveillance maritime ou pouvant intéresser la lutte informatique défensive. Les premiers résultats obtenus sont très encourageants, de nature à pleinement nous convaincre des bénéfices à tirer du déploiement d’Artémis notamment dans le domaine du renseignement, de la cyberdéfense ou de la maintenance », a en effet indiqué Mme Parly.
Ce qui fait que la phase d’industrialisation d’Artemis ne devrait pas tarder à être lancée, d’autant plus que, à cette fin, Thales et Atos vont créer la co-entreprise ATHEA. « Sopra Steria et Capgemini poursuivront cette belle aventure aux côtés d’ATHEA et ils ne seront pas les seuls », a dit la ministre, en évoquant le rôle des start-ups et autres PMe qui « apportent leur pierre à l’édifice ». « Et je compte sur l’Agence du numérique de défense récemment créée, en lien avec ATHEA, pour animer et stimuler cet écosystème industriel et souverain », a-t-elle conclu.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 20 Mai - 20:27
Citation :
Thales a livré le premier des cinq radars Sea Fire des futures frégates de défense et d’intervention de la Marine
PAR LAURENT LAGNEAU · 19 MAI 2021
Sa construction ayant débuté en octobre 2019, à Lorient, la première des cinq Frégates de défense et d’intervention [FDI], qui s’appellera « Amiral Ronarc’h », doit être livrée à la Marine nationale en 2023. En attendant, ce navire va pouvoir accueillir le radar numérique à antenne active Sea Fire, développé par Thales.
En effet, ce 19 mai, l’électronicien a indiqué que « le premier radar Sea Fire de série a désormais été livré au chantier naval de Lorient afin d’être intégré sur la première FDI, dans le respect du planning initial de livraison de la première frégate prévue pour 2023 et ce, malgré les difficultés engendrées par la crise du Covid-19. »
Pour rappel, le Sea Fire est entré en production à Limours, en mai 2018, avec l’appui d’un « réseau français de PME et ETI partenaires », souligne Thales.
La livraison de ce premier radar a été faite le 27 avril, après avoir passé avec succès des premiers essais de qualification, effectués en fin d’année 2020. Pour Thales, il s’agit d’un « jalon qui marque une étape importante dans le déroulement du programme FDI qui respecte le calendrier initial défini par la Direction générale de l’armement [DGA] ».
Pour rappel, fonctionnant en bande S [partie du spectre électromagnétique allant de 2 à 4 GHz, ndlr], le SEA FIRE est doté de quatre antennes actives [AESA] entièrement numériques et à panneaux fixes, ce qui lui permet de disposer de capacités de détection et de poursuite inégalées, avec une couverture sans masque sur 360° en azimuth et jusqu’à 90° en élévation.
« Le flux numérique de chaque panneau, de l’ordre du Terabit par seconde, génère un volume de données permettant d’optimiser la performance du radar dans son environnement opérationnel par la mise en œuvre d’algorithmes d’Intelligence Artificielle », explique Thales, avant d’assurer que la disponibilité du SEA FIRE sera « plus de deux fois supérieure à celle d’un radar tournant d’ancienne génération.
Ainsi, avec le SEA FIRE, une FDI sera en mesure de suivre simultanément plus de 800 pistes et de repérer des aéronefs ou des missiles évoluant à 500 km de distance ou bien des navires de surfaces navigant sur une distance de 80 km. En outre, il peut être aussi utilisé comme radar de conduite de tir pour les missiles surface-air Aster 30, voire comme radar météo.
« Bénéficiant des plus de 70 ans d’expérience […] dans le domaine des radars, le Sea Fire a été conçu pour appuyer la lutte des marines contre tous les types de menaces, qu’elles soient lentes ou supersoniques », a souligné Rémi Mongabure, Directeur des offres pour les radars multifonctions chez l’industriel.
Et d’ajouter : « Thales est fier d’être présent à bord de la future FDI en offrant aux frégates modernes la puissance et les performances d’un destroyer grâce à ce radar numérique permettant aux commandements de mener à bien leurs missions dans des conditions de sécurité optimales. »
Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 27 Mai - 15:01
https://www.navalnews.com/naval-news/2021/05/names-of-french-navys-pom-opvs-revelead/ a écrit:
La ministre des armées française à révéler les futurs OPV qui seront basé en nouvelle-calédonien,polynésie française et la réunion
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 31 Mai - 18:30
Citation :
À Limoges, Arquus a déjà pris le virage de la spécialisation
31 mai, 2021
Voici plus d’un an qu’Arquus s’est lancé dans un vaste plan de réorganisation de son outil industriel. À mi-parcours de ce processus de spécialisation, focus sur le site de Limoges (Haute-Vienne), qui deviendra l’unique centre de production des véhicules neufs du groupe français.
À chaque site sa spécialité
Construit en 1939 pour rénover des moteurs d’avion, occupé par les Allemands et bombardé par les Anglais, repris par Saviem,… le site de Limoges est finalement absorbé par le groupe Volvo en 2001. « Le site s’est sans cesse transformé. Demain il se transformera encore », résume Étienne Sraka, directeur de l’implantation de Limoges.
De fait, Arquus poursuit depuis l’an dernier une politique ambitieuse de spécialisation de ses quatre implantations industrielles. « Jusqu’à maintenant, tout le monde faisait un peu de tout et avait tendance à diluer un peu les compétences », ajoute le maître des lieux. Désormais, chaque site va se recentrer sur une à deux missions pour parfaitement coller à la notion de centre d’excellence.
À Saint-Nazaire la maintenance opérationnelle terrestre. Garchizy se concentrera sur le stockage et la distribution des pièces de rechange, ainsi que sur la fabrication de cabines blindées. Marolles-en-Hurepoix concentrera la production des composants mécaniques, dont les tourelleaux téléopérés Hornet.
Limoges, enfin, deviendra à l’horizon 2023 l’unique centre de production des véhicules neufs. « Toutes les commandes qui sont prises pour des véhicules neufs sont, depuis plus de six mois, réalisées ici », explique le directeur industriel du groupe, Michel Lebrun. Plusieurs gammes jusqu’alors fabriquées à Saint-Nazaire ont déjà été transférées. C’est le cas du Bastion et de l’emblématique VLRA, récemment commandé à 300 exemplaires par le Maroc.
La production du mythique VLRA a été rapatriée depuis plusieurs mois de Saint-Nazaire, qui récupérera en échange des activités de soutien des camions GBC 180
8,5 M€ d’investissements à Limoges
Derrière le projet « Arquus Limoges 2023 », un investissement de 8,5 M€ pour que les installations soit correctement dimensionnées pour leur nouvelle mission. Un effort consenti sur fonds propres et qui financera la modernisation et la création d’infrastructures, ainsi que l’évolution des modes de fonctionnement.
La métamorphose est particulièrement perceptible en ce qui concerne la logistique, « colonne vertébrale du groupe ». Exit l’actuelle plateforme logistique, située en dehors du périmètre et n’appartenant pas à Arquus. « Ce site n’est pas très loin mais provoque malgré tout une rupture de flux », reconnaît Étienne Sraka.
« Arquus Limoges 2023 » amènera de la cohérence grâce à un nouveau bâtiment logistique construit à quelques mètres des lignes de production. Cette proximité, de même qu’un nouvel auvent logistique de 1500 m2 et la mise en place de « trains logistiques », contribueront à fluidifier la livraison des pièces et des sous-ensembles sur chaque poste de travail.
Cette plateforme neuve comprendra un showroom dans la clientèle d’Arquus pourra approcher toute la gamme de véhicules neufs. « C’est une volonté depuis plusieurs années que de pouvoir montrer notre outil industriel aux clients et prospects », souligne Étienne Sraka. Le permis de construire sera déposé d’ici la fin du mois pour une livraison attendue en juillet 2022.
Les bureaux, jusqu’à présent situés à côté des lignes de production, déménageront le mois prochain vers un bâtiment flambant neuf. La manœuvre débloquera les espaces nécessaires pour la création d’une ligne supplémentaire. Elle viendra s’ajouter aux deux lignes existants, l’une pour les gammes Sherpa Light, VLRA et Bastion, et l’autre pour les véhicules « lourds » comme le VAB Mk3. Une quatrième zone, plus petite et excentrée, restera entièrement consacrée aux chaînes cinématiques des véhicules Scorpion.
Exit, enfin, l’atelier de réparation des GBC 180, dont l’activité sera rapatriée en novembre prochain à Saint Nazaire. Ce bâtiment positionné à l’entrée du site sera transformé en zone sécurisée. Un espace créé sur demande de la clientèle et destinée, entre autres, à la réalisation du marché VTCFS (VLFS et PLFS), notifié en 2015 par le ministère des Armées. La production démarrera en 2022, dans un premier temps pour le PLFS.
Cette réarticulation industrielle, Arquus se donne moins de trois ans pour l’achever. « Nous avons bien avancé, même un peu plus vite que prévu en raison des commandes prises », souligne Michel Brun. Restera à transférer le VLFS, dont la production commencera à Marolles-en-Hurepoix avant de rejoindre Limoges.
Cet entrepôt à ciel ouvert laissera place, d’ici à 2022, à une nouvelle plateforme logistique accolée aux lignes de production
Gagner en agilité et en productivité
Grâce à ces investissements, Arquus envisage d’augmenter de 50% ses capacités de production entre 2020 et 2023. L’enjeu d’autant plus important qu’il s’agit pour l’industriel de concentrer la production d’une douzaine de références au même endroit. Sans compter les gammes à venir, comme les camions tactiques Armis. Ces investissements doivent donc aussi soutenir l’agilité et la flexibilité des équipes, les lignes étant appelées à accueillir davantage de programmes aux volumes et rythmes différents.
Ce gain d’agilité, Arquus le met d’ores et déjà à profit avec le contrat marocain, victoire décrochée notamment en raison de cette capacité à produire plusieurs centaines de VLRA en moins de six mois. Résultat : « cette année, nous allons battre un record en terme de quantité de véhicules produits par jour », annonce Étienne Sraka. Les cadences, de deux véhicules en moyenne par jour, ont doublé et passeront prochainement à cinq véhicules quotidiens.
Quand Scorpion implique de fabriquer deux kits de mobilité par semaine, un marché comme celui du Maroc demande de sortir deux à trois véhicules par jour. L’assemblage des VLRA marocains sera bientôt transférée sur une autre ligne « parce que d’autres productions arrivent dans les semaines qui viennent avec des temps de cycle qui sont complètement différents », souligne Michel Lebrun.
Le tout doit se dérouler sans impacter les productions en cours, des VAB SAN pour l’armée de Terre par exemple, et ni empêcher la réalisation de nouveaux contrats. « On a de l’activité importante sur la fin de l’année », annonce Arquus. Des commandes plus réduites mais plus nombreuses et qui nécessiteront un nouveau recalibrage des lignes. Il s’agira de Sherpa, de Bastion, de camions CAESAR pour l’export.
Arquus recrute
Le site de Limoges emploie aujourd’hui 365 personnes, dont 177 salariés. Des pics d’activité comme celui engendré par le client marocain représentent aussi un challenge en matière de recrutement. Pour produire ces VLRA dans le temps imparti, Arquus aura ainsi engagé une centaine d’intérimaires en huit semaines. Ainsi, d’un contrat à l’autre, « les effectifs peuvent doubler en l’espace de quelques mois », explique Michel Brun.
Le défi du recrutement est de taille pour Arquus. Chaque hausse d’activité implique de pouvoir engager rapidement dans un bassin d’emploi limougeaud qui, parfois, atteint ses limites. « En ce moment c’est compliqué. C’est la première fois que l’on voit cela », soulève Étienne Sraka.
Cette situation est néanmoins appelée à évoluer. L’activité étant dans l’ensemble mieux « lissée », celle-ci permet de remonter les « points bas » dans tous les sites. Suite à la spécialisation, « l’activité minimale de chaque site va en effet augmenter », estime Michel Brun.
Arquus projette dès lors de renforcer sa masse salariale, contribuant à stabiliser ses effectifs et à diminuer sa dépendance vis-à-vis du marché de l’intérim. À Limoges, cela se traduit déjà par l’engagement de 15 à 20 employés supplémentaires par an, tant opérateurs qu’ingénieurs.
Derrière les questions d’agilité et de production, Arquus évolue aussi au profit de la formation, de la professionnalisation et de la culture industrielle. « L’idée générale, c’est d’avoir plus de stabilité et de gagner en expertise, car la spécialisation permettra aussi de monter en compétence sur les métiers », conclut le directeur industriel d’Arquus.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 2 Juin - 19:54
Citation :
02.06.2021
Baisse de 41% des exportations d'armement français en 2020
Les exportations d'armement français ont baissé de près de 41% en 2020, sous l'effet de la crise sanitaire mondiale et en l'absence de la conclusion de grands contrats emblématiques, selon un rapport annuel remis au Parlement mardi. En 2020, le montant des prises de commande s'est élevé à 4,9 milliards d'euros, contre 8,3 milliards d'euros l'année précédente.
Les exportations d'armement français avaient déjà baissé de près de 8,6% en 2019, après des années 2015, 2016 et 2018 particulièrement fastes, dopées notamment par des ventes d'avions de combat Rafale à l'Egypte, à l'Inde et au Qatar.
Le montant des livraisons d'armement français a quant à lui chuté de plus de moitié en 2020 à 4,3 milliards d'euros, contre 9,9 milliards d'euros d'armements livrés en 2019.
"Ce résultat, en retrait par rapport aux précédentes années, s'explique en partie par les contraintes liées à la crise sanitaire mondiale qui ont repoussé à 2021 plusieurs prospects d'armement, en raison de la suspension des discussions commerciales et des décisions d'investissement associées", ainsi que par "l'absence de grands contrats supérieurs à 500 millions d'euros pour l'année 2020", souligne le ministère des Armées dans ce rapport.
Toutefois, cette baisse "ne traduit pas une tendance de fond", assure le ministère, qui peut se targuer de récentes signatures d'importants contrats de vente Rafale, à l'Egypte (30 exemplaires pour près de 4 milliards d'euros), à la Grèce (18 avions, dont 12 d'occasion) et la Croatie (12 Rafale d'occasion).
L'Arabie Saoudite (703,9 M€), les Etats-Unis (433,6 M€) et le Maroc (425,9 M€) figurent parmi les plus gros clients de la France l'an dernier.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 4 Juin - 19:26
Citation :
Exportations d’armement : après le recul, un rebond attendu en 2021
4 juin, 2021
La France aura exporté pour 4,86 Md€ d’armement l’an dernier. Soit une baisse de 41% par rapport à 2019 qui « n’était pas une surprise » pour le ministère des Armées et découle principalement des conséquences de la crise sanitaire. Ce repli pourrait être résorbé dès cette année, en grande partie grâce au Rafale.
Les prises de commande « ont marqué le pas »
« Comme l’on pouvait s’y attendre, le ralentissement des relations commerciales avec nos clients à l’export, ainsi que les ajustements budgétaires qu’ils ont dû opérer pour faire face à la crise sanitaire, ont eu un effet sur les prises de commandes », commente la ministre des Armées Florence Parly dans l’édition 2021 du rapport au Parlement sur les exportations d’armement de la France.
Contrairement aux années précédentes, 2020 n’aura pas occasionné la signature de contrats majeurs et si la BITD française s’en sort assez bien, c’est surtout grâce aux contrats inférieurs à 200 M€. Il s’agit essentiellement de contrats de maintien en condition opérationnelle, de formation ou encore de modernisation d’équipements existants. Ce socle, qui constitue la partie stable du marché, s’est élevé à 4,4 Md€, contre 3,7 Md€ l’année précédente.
Avec un quart des prises de commande, « l’Europe reste la première destination de nos exportations d’armement », rappelait le porte-parole du ministère des Armées, Hervé Grandjean, lors de la présentation des résultats à la presse. Le Royaume-Uni (290 M€) et la Grèce (282 M€) sont parmi les six principaux clients de 2020.
Juste derrière avec 24%, la zone Proche et Moyen-Orient reste un débouché primordial pour l’armement français. L’Arabie saoudite est ainsi le principal client export de la BITD française en 2020 (703 M€), et ce malgré des mesures visant à développer l’industrie de défense locale. La Défense saoudienne a notamment acquis des systèmes de défense aérienne basés sur des radars et un système de contrôle et de commandement fournis par Thales.
La zone Asie-Océanie complète le podium, suivie de l’Afrique, poussée par plusieurs contrats actés avec le Maroc pour un total de 425 M€. Derrière ce chiffre, l’achat de canons automoteurs CAESAR et les munitions associées, de véhicules Sherpa Light Scout et de missiles sol-air VL Mica et Mistral, entre autres.
Derrière la troisième place du Maroc en 2020, l’achat de véhicules Sherpa Light Scout et de canons automoteurs CAESAR (Crédits : Arquus)
Un rebond attendu en 2021
Selon le ministère des Armées, la crise sanitaire n’a pas réellement affecté les budgets militaires des États, les dépenses mondiales auraient même augmenté de 3,9% en 2020 pour atteindre 1,83 trillion de dollars. Et la tendance se confirme globalement en 2021.
La dynamique commerciale s’est par ailleurs maintenue, comme l’illustrent les 4236 licences d’exportation octroyées l’an dernier par la CIEEMG* pour plus de 125 Md€. Seul un faible pourcentage se traduira un jour en contrat, mais la stabilité du volume de licences exprime à sa manière la résilience et les ambitions de la filière française.
Passé le choc du Covid-19, plusieurs contrats de premier rang pourraient favoriser une reprise dès 2021. « Sont déjà engrangés, ou quasiment engrangés, trois projets majeurs impliquant le Rafale », rappelle le porte-parole des Armées. Il s’agit d’essais transformés ou en passe de l’être en Grèce, en Croatie et en Égypte. Une fois entrés en vigueur, ces trois contrats représenteront à eux seuls près de 7,5 Md€.
« À ces trois projets majeurs, il faut rajouter ce que l’on constate tous les ans depuis des années. C’est ce socle de 3 à 4 Md€ composé de petits et moyens contrats à moins de 200 M€. C’est quelque chose qui est très stable dans le temps », estime Hervé Grandjean.
La prudence est de mise au vu du contexte, mais « raisonnablement, nous pourrions espérer qu’à l’année 2021, nous aurions au moins 10 Md€ de prises de commande en matière de ventes d’armes ». « Au moins », car le ministère des Armées attend d’autres bonnes nouvelles. Si l’hypothèse se vérifie, la France réaliserait le troisième meilleur résultat de la décennie, après les records de 2015 (16,92 Md€) et 2016 (14 Md€).
À voir si cette tendance se poursuivra, car la crise sanitaire peut encore venir jouer les trouble-fêtes. Le ministère des Armées n’exclut pas un phénomène de « bombe à retardement » de la crise sanitaire sur les finances étatiques, synonyme de gel ou d’annulation de contrats. « Sans doute faudra-t-il attendre 2022 ou 2023 pour mesurer les éventuelles contractions budgétaires qui en résulteront », commente-t-il.
*Commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériel de guerre, chargée d’examiner les demandes d’exportation et d’émettre un avis au profit du Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale qui, par délégation du Premier ministre, délivre les agréments préalables.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Dim 13 Juin - 17:19
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 16 Juin - 19:56
Citation :
Naval Group partners Singapore Defense Agency for 3D printing
Naval News June 2021 Navy Forces Maritime Defense Industry
POSTED ON WEDNESDAY, 16 JUNE 2021 16:59
According to a press release published by Naval Group on June 2021, Singapore’s Defence Science and Technology Agency (DSTA), France's Naval Group and its Singapore subsidiary Naval Group Far East, have signed a Memorandum of Understanding (MOU) to jointly explore new technologies such as additive manufacturing for naval applications.
Wire Arc Additive Manufacturing process used by Naval Group (Picture source: 3dnatives)
Under the agreement, the organizations will jointly identify potential use cases of harnessing additive manufacturing. This includes the sharing of production methodology, certification and qualification of additive manufactured components for naval platforms.
In January 2021, Naval Group had manufactured a new-generation propeller of 2.5 m in diameter thanks to a metal 3D printing process.
Defence Science and Technology Agency is a statutory board under the Ministry of Defence (Singapore) of the Singapore Government.
DSTA is responsible for performing acquisitions management, systems management, systems development for the Singapore Ministry of Defence (MINDEF) and the Singapore Armed Forces.