Guerre Civile en Syrie

Rappel du premier message :

Citation :

La Russie et les pays arabes sont prêts à apporter tout le concours nécessaire à la réalisation de la mission de l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lahdar Brahimi, lit-on mardi dans un communiqué de la diplomatie russe.

"La Russie et les pays arabes ont confirmé qu'ils étaient fermement disposés à accorder tout le concours nécessaire à la mission Brahimi", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères commentant une rencontre du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avec les chefs des missions diplomatiques des pays arabes et de la représentation de la Ligue arabe à Moscou.

Les interlocuteurs ont insisté sur la nécessité de consolider les efforts de la communauté internationale pour faire cesser les violences en Syrie et réunir les conditions nécessaires pour lancer le processus de règlement de la crise sur la base des résolutions 2042 et 2043 du Conseil de sécurité de l'Onu, ainsi que du communiqué de Genève du Groupe d'action sur la Syrie.

"Le ministre russe a réaffirmé la position ferme de Moscou en faveur d'une résolution des problèmes et des conflits politiques intérieurs par des moyens pacifiques, à travers un dialogue national et sans ingérence extérieure", dit le communiqué publié à l'issue de la rencontre...

http://fr.rian.ru/world/20120918/196076733.html

Citation :

Une énorme explosion a été entendue dimanche avant l'aube dans un quartier cossu de la capitale syrienne Damas, selon des témoins et des médias.

Cette forte déflagration, survenue dans le quartier de Mezzeh, serait due à l'explosion d'une voiture piégée près d'un restaurant huppé, ont rapporté les médias, qui n'ont fait état d'aucune victime.

La rue où s'est produite l'explosion est située à proximité d'ambassades étrangères, dont l'ambassade d'Iran, ainsi que de bâtiments officiels des autorités syriennes.

La cible de l'explosion n'a pas encore été déterminée.

http://french.news.cn/monde/2012-10/14/c_131905042.htm

Citation :

Trois soldats des forces de sécurité turques ont été blessés dans un accrochage avec des contrebandiers à la frontière avec la Syrie, a rapporté dimanche l'agence de presse privée Dogan.

Des affrontements ont débuté samedi soir, lorsque des trafiquants transportant du thé et des cigarettes ont franchi la frontière en tirant sur des soldats turcs qui montaient la garde dans un poste frontalier.

Les soldats turcs ont riposté, mais les trafiquants sont parvenus à s'enfuir en territoire syrien.

Les blessés ont été transportés à l'hôpital pour y recevoir des soins, et leur vie n'est pas en danger.

http://french.news.cn/monde/2012-10/14/c_131905629.htm

Citation :

L'armée syrienne a lancé dimanche l'assaut de la mosquée des Omeyyades située au centre d'Alep, épicentre du conflit entre forces gouvernementales et insurrection anti-Assad, indique la chaîne satellitaire Al-Mayadine.

Il y a quelques jours, l'armée gouvernementale avait évincé de la mosquée centrale des combattants de l'Armée syrienne libre, qui ont toutefois réussi à en reprendre le contrôle peu après.

Selon des sources non confirmées, un incendie se serait déclaré dans la mosquée, la plus ancienne de la ville. La mosquée est du XIIIe siècle, mais le minaret situé à proximité date de près de mille ans.

D'autre part, à Damas, un journaliste des médias gouvernementaux a été grièvement blessé dimanche matin dans un attentat contre sa voiture dans l'est de Damas, rapporte l'agence officielle Sana.

http://fr.rian.ru/onlinenews/20121014/196312972.html

Citation :

La Turquie a interdit aux vols civils syriens de survoler son espace aérien, a annoncé dimanche à Istanbul le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davuto.

Cette mesure constitue une réponse au geste de Damas, qui a décidé samedi soir de fermer son espace aérien aux avions turcs.

Le gouvernement syrien a déclaré avoir pris cette décision suite à la récente initiative de la Turquie, qui a forcé un avion syrien à atterrir à Ankara, sous prétexte qu'il transportait du matériel militaire suspect destinés aux forces du régime de Bachar al-Assad.

http://french.cri.cn/621/2012/10/14/304s298443.htm#.UHrVBlEZuM8

Citation :

Assad envoie ses soldats à la contre-offensive

L’Iran remet à Brahimi une proposition informelle de sortie de crise

Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi a indiqué à la chaîne de télévision en langue arabe el-Alam avoir remis hier au médiateur international Lakhdar Brahimi, ainsi qu’à l’Égypte, à l’Arabie saoudite et à la Turquie, une « proposition informelle » visant à mettre fin au conflit syrien. Le chef de la diplomatie iranienne n’a pas détaillé le contenu de cette proposition, ajoutant simplement que Téhéran soutiendrait les efforts de l’émissaire international.


L’envoyé spécial de l’ONU et de la Ligue arabe, arrivé à Téhéran après un déplacement en Turquie et une rencontre avec des responsables saoudiens, a salué l’initiative iranienne. « Je vous remercie pour vos propositions, et comme je vous l’ai dit, elles contiennent certaines idées qui peuvent aider en complétant celles déjà faites par d’autres États, qui sont également importantes au regard de la situation syrienne », a déclaré M. Brahimi lors d’une conférence de presse commune. « Nous espérons que toutes ces idées s’organiseront au sein d’un projet, capable de mettre fin au cauchemar du peuple syrien », a-t-il précisé. « Je répète l’appel du secrétaire général des Nations unies (Ban Ki-moon) concernant la mise en œuvre par le gouvernement syrien d’un cessez-le-feu unilatéral et demande à l’opposition de le respecter, une fois qu’il aura été initié par les autorités », a-t-il ajouté.


M. Brahimi, qui a entamé mercredi une nouvelle tournée régionale, doit rencontrer aujourd’hui le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, Saïd Jalili, avant de s’envoler le jour même pour Bagdad, a indiqué le site Internet de la télévision officielle.

« Fondations solides »
Cette annonce intervient dans un contexte de tension croissante entre Ankara et Damas ces derniers jours. Signe de l’aggravation de la crise entre les deux ex-alliés, Ankara a fermé son espace aérien aux vols civils syriens, a annoncé le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, après que Damas eut décidé samedi d’interdire aux avions de la Turkish Airlines de survoler son territoire. « Comme nous avons établi que ces vols civils étaient utilisés à mauvais escient par le ministère syrien de la Défense à des fins de transport de matériel militaire, nous avons adressé hier une note à la partie syrienne », a expliqué le ministre. M. Davutoglu a par ailleurs rejeté les appels de Damas à un dialogue bilatéral pour gérer les tensions frontalières.


Les relations entre les deux parties se sont envenimées après la mort de cinq civils turcs tués le 3 octobre par un obus syrien à la frontière et après l’interception mercredi soir par Ankara d’un avion syrien transportant, selon Ankara, des armes russes, ce qu’ont démenti Damas et Moscou.


De ce côté-là d’ailleurs, la Russie a estimé hier que cet incident ne devrait pas nuire aux relations russo-turques. « Je vous assure, personne ne devrait s’inquiéter à propos de l’état des relations entre la Russie et la Turquie », a déclaré au Luxembourg le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, cité par l’agence de presse officielle russe RIA. « Elles reposent sur des fondations stables et solides. »

La base de Wadi Daif
Sur le terrain, l’armée a lancé une contre-attaque dans le Nord pour reprendre des positions aux insurgés, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG syrienne. L’aviation a largué des bombes sur Maaret el-Noomane, prise par les rebelles en début de semaine. Un journaliste de l’AFP y a vu un civil littéralement coupé en deux par une frappe, son corps affreusement mutilé gisant dans une mare de sang. En s’emparant de cette ville située sur la route reliant Damas à Alep, les rebelles ont pu freiner l’acheminement des renforts militaires vers la métropole du Nord, théâtre depuis mi-juillet de violents combats. Le blocage de son approvisionnement affaiblit l’armée qui peine déjà à faire face sur tous les fronts qui s’ouvrent à travers le pays.


À l’est de Maaret el-Noomane, des combats se déroulaient aux abords de l’importante base de Wadi Daif, qui renferme des réservoirs de carburant, des chars et un grand nombre de soldats, selon l’OSDH. Les rebelles s’étaient déjà emparés samedi de deux bases dans la région de Homs et à Damas, mais ont perdu cette dernière hier. « Ce qui est important ce sont les armes et les munitions qu’ils saisissent lors de l’attaque », a commenté le président de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.


Plus au Nord, près de la ville rebelle de Saraqeb, l’armée s’est retirée d’un barrage stratégique sur la route d’Alep. Toujours dans la province d’Idleb, les rebelles ont capturé à un barrage trois officiers à Jisr el-Choughour, où ils avaient fait prisonniers 256 soldats la semaine dernière.
Dans cette province et ailleurs, Human Rights Watch (HRW) a accusé l’aviation d’avoir largué des bombes à sous-munitions, s’inquiétant des vidéos montrant des civils manipulant des sous-munitions non explosées « au péril de leur vie ».

Aux Omeyyades
Au cœur d’Alep, l’armée a repris le contrôle total de la mosquée historique des Omeyyades, que les rebelles avaient partiellement prise la veille, selon une source militaire et une ONG. Des dizaines de corps, probablement des combattants rebelles, ont par ailleurs été découverts au sud-ouest de la capitale, dans une zone théâtre de récents combats, d’après l’OSDH.
Dans la province damascène, l’armée a repris une base militaire à Atibah prise la veille par les insurgés, toujours selon l’OSDH. Dans la capitale, où les attentats se multiplient, une bombe a fait exploser la voiture d’un avocat prorégime dans le quartier chic de Mazzé, faisant un blessé, selon l’ONG. SANA a parlé d’un attentat-suicide « terroriste » qui n’a toutefois pas fait de victimes. Et ailleurs dans le pays, des bombardements ont touché les provinces de Deir ez-Zor, de Qouneitra et de Deraa, selon la même source.
Selon un bilan provisoire de cette ONG, ainsi que de militants sur place, le nombre de morts était de plus de 190 hier.
Au niveau humanitaire, un responsable jordanien a annoncé hier que les autorités jordaniennes allaient établir un nouveau camp de réfugiés à 50 km d’Amman, pour faire face aux flux de Syriens fuyant les combats dans leur pays et désengorger le camp de Zaatari.

http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/782773/Assad_envoie_ses_soldats_a_la_contre-offensive.html

Citation :

Alors que le conflit sanglant en Syrie est entré lundi dans son 20e mois, sans aucune issue en vue, le New York Times a publié un rapport, lundi, qui indique que la majorité des armes acheminées secrètement vers la Syrie, à l'initiative de l'Arabie Saoudite et du Quatar, tombent dans les mains de groupes islamistes intransigeants plutôt que dans celles d'organisations plus laïques qui ont les faveurs de l'Occident.

Citant des responsables anonymes, le journal a affirmé que telle était la conclusion de plusieurs rapports classés secret-défense présentée au président Barack Obama et à d'autres décideurs américains. Ces responsables déplorent qu'il n'existe pas de système centralisé pour coordonner ces livraisons et contrôler à quels groupes elles sont destinées, a précisé le journal. C'est pour cette raison, croit-il savoir, que le directeur de la CIA, David Petraeus, s'est déplacé secrètement en Turquie le mois dernier pour tenter d'encadrer cet approvisionnement.

La CIA ne s'est pas exprimé sur ce voyage.

Le but de M. Petraeus, selon le New York Times, était de superviser le processus "consistant à endosser, et donc à constituer l'opposition (au régime de Bachar el-Assad) avec laquelle les Américains pensent pouvoir travailler", a relevé le journal en citant un diplomate moyen-oriental qu'il ne nomme pas.

La CIA a également envoyé des agents en Turquie pour aider à orienter l'aide, mais l'agence manque de renseignements sur les rebelles et leurs nombreuses factions actives en Syrie, a noté le New York Times.

http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/782826/En_Syrie,_la_plupart_des_livraisons_darmes_iraient_aux_islamistes.html

Je me demande comment la France réagirait si Bachar armait les talibans ? Ou même les jeunes de banlieues qui ont aussi des revendications comme la volonté de travailler, de sortir de la misère etc..

Le FAMAS est sûrement Emirati.

Assaidi a écrit:

Je me demande comment la France réagirait si Bachar armait les talibans ? Ou même les jeunes de banlieues qui ont aussi des revendications comme la volonté de travailler, de sortir de la misère etc..

Les Assads ont armer +- tous les pourris de la region, extremistes et terroristes. Ils ont d'ailleurs du sang francais sur les mains, entre beaucoup d'autres...

la comparaison avec nos banlieues est douteuse. La france n'empeche qui que se soit de "s'en sortir" et ne bride pas "la volonté de travailler" de ses citoyens. et surtout, ne les torturent pas systématiquement. sans compter que les banlieues accède déjà trop largement à l'armement...
gardons le sens de la mesure.

PGM

Assaidi a écrit:

Je me demande comment la France réagirait si Bachar armait les talibans ? Ou même les jeunes de banlieues qui ont aussi des revendications comme la volonté de travailler, de sortir de la misère etc..

C'est quoi cette comparaison bidon...réhausse le niveau ...

La France s'ingère dans les affaires internes de la Syrie, cette dernière peut très bien faire pareil non ?

Citation :

Le conflit en Syrie a déjà fait 30.000 victimes, a indiqué lundi à New York le secrétaire général adjoint de l'Onu aux affaires politiques Jeffrey Feltman.

"Le conflit en Syrie est devenu ces derniers temps encore plus acharné (…). Il a déjà fait quelque 30.000 morts", a déclaré M.Feltman lors d'une réunion ouverte du Conseil de sécurité de l'Onu que le Proche-Orient.

"Après toutes les souffrances, on doit enfin comprendre que le conflit ne peut être réglé manu militari. Notre priorité, c'est un règlement politique", a-t-il ajouté.

La confrontation des autorités et de l'opposition en Syrie se poursuit depuis mars 2011.

http://fr.rian.ru/world/20121015/196322154.html

Assaidi a écrit:

Je me demande comment la France réagirait si Bachar armait les talibans ?

Oserais-je te demander des preuves que la France arme la Syrie ?

Soit la France arme, comme les autres, les rebelles, et elle prend partie pour les intégristes islamistes qu'elle combat au Mali par exemple, soit la France n'arme pas les rebelles, et dès lors elle se fait complice de ce qui se passe là-bas. Dans les deux cas, ça n'a plus vraiment d'importance.

Assaidi a écrit:

La France s'ingère dans les affaires internes de la Syrie, cette dernière peut très bien faire pareil non ?

Si je suis ta logique un tyran peut massacrer son peuple personne ...n'aura rien à dire ?

@Rafi
Doit on laissé tombé ces gens parceque une frange des rebelles n'est pas ce qu'on voudrait qu'elle soit ?

Il ne s'agit pas de la lutte d'un peuple contre un tyran, mais d'une lutte entre deux formes de tyrannie. Tant que cela n'a pas été compris, on ne peut rien comprendre à ce qui se passe en Syrie. Non, on ne laisse tomber personne, il faut seulement que les occidentaux tapent du poing sur la table et obligent les rebelles à négocier, d'ailleurs sans l'aide de ces derniers, ils ne tiendraient pas une seconde, et d'autre part forcer Bachar à venir à la même table des négociations, tiré par les oreille, d'un côté par les russes et de l'autre, par les chinois. Tout cela sous l'égide des Nations-Unies. Il n'y a rien d'autre à faire.

Je ferais remarquer que ces centaines de milliers de réfugiés syriens dont tout le monde se fiche éperdument, ne défendent ni le camp de rebelles (en armes) qu'ils ne rejoignent pas, ni le camp de Bachar qu'ils ne défendent pas. Il en va de même pour le reste de la population syrienne. C'est un constat, et ce n'est pas un hasard. Pour rappel, la Syrie compte une vingtaine de millions d'habitants ce qui est trop souvent oublié.

Viper a écrit:

Doit on laissé tombé ces gens parceque une frange des rebelles n'est pas ce qu'on voudrait qu'elle soit ?

Dans l'autre sens la diplomatie Viper, d'abord on etudie ses interets, puis on trouve les excuses : trop ceci, pas assez cela, ADM,
lien avec Alqaeda, 4eme armee du monde, couveuses de bebes koweitiens, cuirasse Maine, destroyer attaques dans le tonkin en 64, Nicaragua, blabla...
Les pretextes changent mais ce que reste constant c'est la credulite du public et la facilite a modeler son opinion.




Intensification des bombes a fragmentation, RBK 250-275 with AO1-Sch bomblets.

rafi a écrit:

Il ne s'agit pas de la lutte d'un peuple contre un tyran, mais d'une lutte entre deux formes de tyrannie. Tant que cela n'a pas été compris, on ne peut rien comprendre à ce qui se passe en Syrie.

Parceque tu sais avec certitude qui se bat contre qui ?
Aujourd'hui Assad a réussit son coup diviser le pays entre les différentes confessions, le CNS est divisé comme jamais donc à l'heure d'aujourd'hui il y a aucune certitude sur qui prendra le pouvoir ...et il est bien là le problème ...personne ne veut se mouillé dans ces conditions
Et c'est parcequ'il y a parmis les rebelles des extrimistes ..qu'il faut étiquetter la rebelion ...elle est encore trop disparte pour être identifier clairement.

Et sourtout n'oublie pas que longtemps le discour en occidents à été " vaux mieux une tyranie laïque, qu'une république intégriste" ...

rafi a écrit:

Non, on ne laisse tomber personne, il faut seulement que les occidentaux tapent du poing sur la table et obligent les rebelles à négocier, d'ailleurs sans l'aide de ces derniers, ils ne tiendraient pas une seconde, et d'autre part forcer Bachar à venir à la même table des négociations, tiré par les oreille, d'un côté par les russes et de l'autre, par les chinois. Tout cela sous l'égide des Nations-Unies. Il n'y a rien d'autre à faire.

Tout ces pays font une partie d'échec à trois, et la table de jeu ...c'est la Syrie.
Tant que ces pays placeront leur intérêts géostratégiques au dessus de la résolution du conflit ( et sa sera tjrs le cas) ...il n'y aura pas de solution comme celle que tu présentes, seul un basculement net sur le terrain le permettrais voilà pourquoi on arme les camps aussi bien côté que l'autre.

rafi a écrit:

Je ferais remarquer que ces centaines de milliers de réfugiés syriens dont tout le monde se fiche éperdument, ne défendent ni le camp de rebelles (en armes) qu'ils ne rejoignent pas, ni le camp de Bachar qu'ils ne défendent pas. Il en va de même pour les reste de la population syrienne. C'est un constat, et ce n'est pas un hasard. Pour rappel, la Syrie compte une vingtaine de millions d'habitants ce qui est trop souvent oublié.

Peut être pour certains, mais d'autre on réclamé des armes quand fabius est venu les voir...

Bien sûr que je sais exactement qui se bat contre qui, peu importe la religion, le groupement, ou l'organisation, voire le pays derrière lesquels ils se cachent. Laïcs ou religieux, fanatiques de tout bord, ils ne représentent que les deux faces d'une même pièce. Il n'y a plus que des barbus, il n'y a qu'à regarder les vidéos que l'on trouve sur le forum. Et le barbu aime autant la démocratie qu'il aime l'être humain, c'est dire que l'on ne peut faire confiance dans ces fanatiques. Les tolérer, c'est tolérer le diable, et c'est ce que fait la rébellion, c'est son problème, elle doit assumer et cesser de jouer les hypocrites en fuyant ses responsabilités. Bachar, lui, "surfe" sur la vague, trop content de mettre dans le même sac ces rebelles, et la résistance à sa politique qui existe, mais qui reste marginalisée. Eh oui, les démocrates, on n'en parle pas!

la Syrie est l'échiquier sur lequel se joue une "partie" qui est certes géostratégique, mais aussi humaine, on ne peut jouer les hypocrites en soit-disant pas vouloir arrêter les combats, pleurer des larmes de crocodiles sur le sort des victimes, et souffler assidûment sur les braises.

Les rebelles sont estimés à moins de 100 000 combattants, soit 0,5% de la population totale syrienne, c'est à dire rien en terme politique. Lorsque l'on veut me parler de révolte populaire, ça fait franchement "short"... d'ailleurs si l'armée ne met pas au pas cette rébellion, c'est aussi parce qu'elle en est incapable. Nul doute que les chiffres officiels de l'armée et des forces de sécurité gouvernementales ne correspondent pas aux effectifs "réels" sur le terrain. En conséquence, il est facile d'en déduire que la population ne rejoint ni les rebelles, qui font peur par leur extrémisme, sans compter que les combattants étrangers sont mal vus, xénophobie oblige, sans que pour autant ils se "mouillent" pour Bachar et sa bande.

Plusieurs dizaines de pays détiennent des bombes à sous-munitions, dont beaucoup n'ayant pas signé le traité de Wellington.. Parmi eux les Etats-Unis, la Turquie etc.. S'ils ne l'ont pas signés, c'est qu'ils estiment pouvoir un jour les utiliser. Les Etats-Unis l'ont déjà fait, il est même possible que la Turquie en aient également larguées dans sa guerre contre le PKK. Pourquoi lorsque Assad les utilise contre ce que certains appellent rebelles, d'autres terroristes, on fait tout un scandale. Et quand israel massacre des civils avec ces même bombes, personne ne dit rien ? 2 poids 2 mesures ?

Les combats continuent..

La meilleure chose à faire, bien que c'est pas possible, c'est d'aider à une résolution du conflit sur la table mais ne surtout pas armer chacun sa partie ça ne fait qu'envenimer la solution.

On est dans la vraie vie, on joue pas à "World in conflict" là.

C'est pourtant ce que font sous nos yeux, les uns et les autres, Inanc. Et ça ne va pas s'arranger...

echange nettoyé.

Vips tu te prend plus syrien que les syriens eux meme,tu ne peux pas faire sans personaliser l´echange avec l´autre et tomber dans l´insulte,et ca pose probleme..
dorenavant toute autre provocation envers un autre membre te coutera cher,tu es prevenu.

Spoiler:

Un avion abattu..



Attaque coordonné de deux brigades..

Explosion d'un MI-8..

Impressionnant, l'hélicoptère part littéralement en débris après l'explosion, on ne voit que les hélices qui retombent..