Ca chauffe depuis hier matin entre le Japon et la Chine à propos des îles Diaoyu. Les chinois ont enovoyé 2 flotilles composées d'un total de 6 navire de CMS dans ces îles, des sources non officielles évoquent une présence de submersible chinois à 20mn des îles .. Les US ont envoyé en urgence une 12aine de Raptor au Japon qui a renforcé ces troupes au Sud Ouest du Pays.
Quelques photos des bateaux de CMS dans la région
Les chinois évoquent l'action américaine d'envoyer des Raptor au Japon
Renforcement de la présence militaire japonaise au Sud-Ouest du pays vu par les chinois
Dans cette video on voit une unité chinoise demande à un patrouilleur japonais de quitter les îles :
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Dernière édition par Fremo le Jeu 4 Oct - 15:13, édité 1 fois
La Chine critique le Japon pour sa tendance pro-militaire et son stock de matières nucléaires
2014-02-26 22:35:21 xinhua La Chine a vivement dénoncé mercredi la tendance pro-militaire du gouvernement japonais et sa vision controversée de l'histoire et a émis des doutes concernant le stock de matières nucléaires du pays.
"Ces propos montrent que la politique économique de Shinzo Abe vise en fait à servir l'expansion militaire japonaise, ce qui reflète le militarisme d'avant-guerre du pays", a déclaré la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying lors d'une conférence de presse quotidienne.
Mme Hua s'est ainsi exprimée en commentant les remarques récentes d'Etsuro Honda, conseiller économique du Premier ministre Shinzo Abe et architecte clé de la politique économique de M. Abe.
Lors d'une interview accordée la semaine dernière au Wall Street Journal, M. Honda a indiqué que le Japon avait besoin d'une économie forte pour bâtir une armée plus puissante et résister à la Chine.
"Ces voix japonaises prouvent que le soi-disant pacifisme actif du pays et sa volonté de dialoguer avec la Chine sont trompeurs", a affirmé Mme Hua.
De telles remarques révèlent les "tendances dangereuses" du Japon, à savoir s'opposer directement à la Chine et modifier sa voie de développement pacifique datant de l'après-guerre, a-t-elle ajouté.
La porte-parole a critiqué les récentes actions du Japon visant à nier ou blanchir son histoire d'agression. "Il s'agit en réalité de défis aux succès anti-fascistes mondiaux et à l'ordre international d'après-guerre", a-t-elle noté.
Alors qu'elle commentait les informations selon lesquelles le gouvernement japonais remettrait son stock de plutonium aux Etats-Unis, Mme Hua a affirmé que la Chine soutenait les efforts américains en ce sens.
Elle a exhorté le Japon à rendre les matières nucléaires de qualité militaire le plus tôt possible.
Cependant, selon des informations, le Japon posséderait également une grande quantité d'uranium hautement enrichi.
"Est-ce que le Japon possède de l'uranium hautement enrichi ou de qualité militaire ? Quelle quantité en entrepose-t-il ?" s'est interrogée Mme Hua, ajoutant que la Chine exhortait le Japon à adopter une attitude responsable et à s'expliquer devant la communauté internationale.
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Anassfra93 Aspirant
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Sujet: Tensions en Mer de Chine méridionale Lun 26 Oct - 19:08
Citation :
US sends destroyer to challenge China’s growing claims over the South China Sea
THE US Navy is set to test China’s determination to claim the South China Sea by sending one of its most modern destroyers into the midst of a controversial chain of artificial islands.
US defence officials said overnight the warship USS Lassen will be sent in the next 24 hours within 12 nautical miles (22km) of several of China’s new fortifications.
The move comes after months of growing tensions in the South-East Asian region as the chain of bases on remote reefs and shoals nears completion.
Earlier this month, China’s Foreign Ministry asserted it would “never allow any country to violate China’s territorial waters and airspace in the Spratly Islands, in the name of protecting freedom of navigation and overflight.”
Since 2010, China has been actively asserting sovereignty over what it calls the “Nanyang” Sea, known in the west as the South China Sea, a 5.6 million square kilometre stretch of water, islands and reefs between it, Vietnam, Malaysia, Taiwan and the Philippines.
These claims even approach the coasts of China’s Asian neighbours.
GUNBOAT DIPLOMACY
The Arleigh-Burke class destroyer USS Lassen, completed in 1999, has been sent to ‘patrol’ in the Spratly Islands near the contested Subi and Mischief reefs.
The point of sailing a US ship within 12 nautical miles (22km) of any of the artificial islands created by China would be to demonstrate the US assertion that they are not sovereign Chinese territory.
This is likely to be seen as a serious challenge to China’s growing regional influence.
Both sides face major international embarrassment if forced to back down.
US warships have not entered the area since China began constructing the island bases in late 2013.
“Make no mistake, the United States will fly, sail and operate wherever international law allows, as we do around the world, and the South China Sea is not and will not be an exception,” Defence Secretary Ash Carter said earlier this month.
“We’ll do that at times and places of our choosing,” Carter said.
“And there’s no exception to that, whether it’s the Arctic or the sea lanes that fuel international commerce widely around the world, or the South China Sea.”
Such a move risks further inflaming tensions after a US surveillance aircraft was intercepted and challenged while flying in the region earlier this year.
US Navy P-8A and P-3C maritime patrol aircraft will be accompanying the guided missile destroyer.
“This is something that will be a regular occurrence, not a one-off event,” a US defence official told media.
Admiral Harry Harris Jr, commander of the US Pacific Command, recently said the South China Sea is no more China’s than the Gulf of Mexico is Mexico’s.
But China is not the sole object of US diplomatic posturing: The USS Lassen also will sail close to island outposts established by Vietnam and the Philippines.
China first began to assert ownership of the South China Sea in 1974 when a surprise military action expelled the South Vietnamese from the Crescent Islands. Seven more islands were occupied in the Spratlys chain in 1988 when Chinese warships clashed with Vietnamese vessels.
In 2012, China occupied the Philippine-claimed Scarborough Shoal and Second Thomas Shoal — ignoring vocal international protests.
Satellite images in 2014 began to show Beijing working on reclaimed millions of square metres of land at the remote reefs and shoals. Imagery has since shown China building a host of dockyard and accommodation facilities, as well as many as three runways.
The UN Convention on the Law of the Sea states a national 12 nautical mile (22km) limit cannot be imposed around an artificial island or structure. Instead, a 500 metre safety zone applies. http://www.dailytelegraph.com.au/news/world/us-sends-destroyer-to-challenge-chinas-growing-claims-over-the-south-china-sea/story-fni0xs63-1227583471634?utm_content=SocialFlow&utm_campaign=EditorialSF&utm_source=DailyTelegraph&utm_medium=Facebook
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moro Colonel
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Mar 27 Oct - 7:14
Citation :
Pourquoi Obama bombe le torse en mer de Chine
Lundi, un navire militaire américain s'est sciemment approché d'un îlot revendiqué par Pékin. Un geste symbolique qui permet au président des Etats-Unis de montrer au monde qu'il est moins indécis qu'on ne le pense.
A la surprise générale, Barack Obama a dépêché ce lundi un navire militaire, le Lassen, en Mer de Chine, à douze miles nautiques de l’une des îles Spratleys revendiquées par Pékin.
La zone est disputée non seulement par la Chine mais aussi par le Vietnam, la Malaisie, Brunei et les Philippines. Pourquoi le président américain engage-t-il maintenant ce bras de fer tant attendu avec la deuxième puissance du monde ?
* Cela fait plusieurs années que la Maison Blanche a déclaré que les intérêts majeurs des Etats-Unis se situaient désormais plus en Asie qu’en Europe. C’est vers cette région en pleine croissance économique, et où les tensions géopolitiques s'accumulent, que Barack Obama a commencé à redéployer ses forces armées et de renseignement. Il fallait bien qu’un jour ou l’autre ce "pivot" militaire tant annoncé devienne visible.
* La Mer de Chine est l’espace stratégique du 21e siècle. C’est là que transitent 30% du commerce mondial. Cette mer disputée entre plusieurs pays de la région est l’artère jugulaire de la Chine, sa principale voie d’accès vers les matières premières et les marchés du monde. Qui la contrôle, contrôle l’économie planétaire de demain.
* Pékin a commencé à s’installer sur plusieurs îles juridiquement situées dans les eaux internationales mais que les Chinois considèrent comme leurs. Récemment, ils ont installé une base avec une piste aérienne de trois kilomètres de long sur un bout de terre appelé "Fiery Cross Reef". C’est de cet îlot artificiel appartenant aux îles Spratleys que le Lassen s’est approché, afin de montrer à la Chine et au monde, que l’Amérique ne reconnait pas cette annexion de fait.
* Se faisant, Obama espère sans doute calmer les ardeurs militaristes du gouvernement japonais qui multiplie les déclarations belliqueuses et a décidé de se lancer dans une course aux armements très dangereuse.
* En recevant le président chinois Xi il y a quelques jours, Barack Obama a déclaré que l’administration américaine ferait tout pour assurer la liberté de circulation en Mer de Chine. En agissant tout de suite, il montre que ses mots peuvent être suivis d'effet (à la différence de la Syrie où il avait menacé Bachar al-Assad de rétorsions militaires s'il utilisait l'arme chimique contre son peuple, menace non suivie d'effet en août 2013, au désespoir de beaucoup).
* Il est temps qu’Obama se montre déterminé sur la scène internationale. Dans les crises récentes, il est apparu faible et indécis. Particulièrement depuis l’offensive éclair de l’armée russe qui a pris même la CIA de cours. Il devait rassurer tous ses alliés de la région, très inquiets de la montée en puissance de la Chine, mais au-delà certains membres de l’Otan, déstabilisés par la réaction américaine, jugée par plusieurs comme très timide après à l’annexion de la Crimée.
* Il sait que l’armée chinoise n’est pas encore prête à affronter son homologue américaine, jusqu’à présent bien supérieure.
Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Mar 27 Oct - 10:49
Un conflit Sino-Américain?!!!! Et puis quoi encore?!!! C'est le jeu du chat et de la souris, ceci n'arrêtera pas le projet chinois d'implanter ses îles artificielles en mer de chine, et les américains ne pourront pas faire grand chose contre (militairement parlant). Déclencher un conflit contre la Chine c'est tout simplement utopique, aucun des deux belligérants n'y trouvera son compte et ce sera les prémices d'une guerre totale dans la région (voir dans le reste du monde). Donc les américains font juste ce geste pour dire qu'ils sont toujours là, mais n'iront pas plus loin, ils ne sont ni suicidaires, ni idiots.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Mer 28 Oct - 4:01
Citation :
La Chine entre colère et retenue après les manoeuvres d'un navire américain
AFP 28/10/2015
Les médias chinois ont dénoncé mercredi, mais avec retenue, les Etats-Unis après l'envoi par Washington la veille d'un navire de guerre près d'îlots disputés en mer de Chine méridionale, alors que de nombreux internautes appelaient à une réponse plus musclée de Pékin.
Cette zone du Pacifique est devenue le théâtre d'un bras de fer croissant entre les deux plus grandes puissantes militaires et économiques de la planète, qui entendent y asseoir leur influence régionale. Les Etats-Unis ont envoyé mardi leur navire lance-missiles USS Lassen croiser à moins de 12 milles d'îlots artificiels que Pékin a construit sur des récifs en mer de Chine méridionale, une zone également revendiquée par les pays voisins, dont les Philippines --alliées de Washington. La marine américaine compte y envoyer d'autres navires de guerre, a affirmé à l'AFP l'un de ses responsables mardi soir. "Nous le ferons à nouveau. Nous naviguons dans les eaux internationales quand et où nous le décidons", a-t-il averti.
Avant même les manoeuvres américaines de mardi, la Chine avait averti à plusieurs reprises qu'elle prendrait des mesures fermes contre tout pays qui violerait sa souveraineté territoriale. Mais lorsque le navire américain, dont la venue avait été anticipée de longue date, est finalement arrivé, la Chine s'est contentée de le suivre puis de lui lancer un avertissement. Selon une formule éprouvée, les autorités chinoises se sont contentées de convoquer, pour le sermonner, l'ambassadeur des Etats-Unis, de dénoncer les manoeuvres américaines et de formuler des menaces floues, assurant qu'elles "répondr(aient) de façon résolue".
Les commentaires dans les médias d'Etat sont restés relativement mesurés, et appelaient la Chine à garder la tête froide. Même le Global Times, connu pour son ton nationaliste, a appelé à la retenue. "Le Pentagone est clairement en train de provoquer la Chine", a estimé le quotidien. "Si nous nous montrons humiliés et protestons avec colère, alors les Etats-Unis auront atteint leur objectif, qui est de nous contrarier", avertit le journal. Mais un certain nombre d'internautes exigeaient une réponse plus ferme, au vu du statut de la Chine, qui se présente comme une puissance mondiale. "La Chine peut-elle se contenter de déblatérer ?", s'interroge un internaute, avant de proposer une mesure radicale: "Détruisons tout navire de guerre américain qui approche !"
Le budget militaire de la Chine est en hausse régulière depuis plusieurs années. Les Américains "sont à notre porte. Les dénoncer à nouveau est vain", a estimé un autre internaute, reflétant la tonalité générale des milliers de messages postés sur le réseau social Sina Weibo. Un important défilé militaire a été organisé début septembre à Pékin pour célébrer les 70 ans de la défaite du Japon, exposant notamment des missiles capables d'atteindre des navires de guerre. Un étalage de puissance qui a amplifié les attentes d'une partie de l'opinion chinoise, prompte à s'enflammer sur des thèmes nationalistes.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Dim 1 Nov - 9:12
Citation :
Mer de Chine : la cour d’arbitrage de La Haye se déclare compétente
Cette carte montre les différentes revendications en matière de zones économiques exclusives en mer de Chine méridionale. (Image DR)
La cour d’arbitrage de La Haye s’est déclarée compétente, le jeudi 29 octobre, pour examiner le contentieux opposant Manille à Pékin en mer de Chine méridionale. C’est un nouveau coup porté aux prétentions chinoises dans cette zone après l’incursion d’un destroyer américain, mardi 27 octobre, aux abords immédiats des îles Spratleys, revendiquées par Pékin.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Dim 1 Nov - 14:08
Citation :
China Deploys J-11BH Fighters to Woody Island
Nov 1, 2015
China has published photos of People’s Liberation Army Naval Air Force (PLANAF) J-11BH/BHS fighters deployed to Woody Island in the Parcel archipelago in South China Sea.
Woody Island, also known as Yongxing Island and Phu Lam Island , is the largest of the Paracel Islands in the South China Sea. It is part of the Amphitrite Island Group in the eastern Paracels.
Woody Island under PRC control, it is administered by the Yongxingdao Neighborhood Committee and is the seat of Sansha, a prefecture-level city of Hainan province. In June 2014, UK newspaper The Independent stated that the island had a population of 1,443.
Jeu dangereux de l'Australie en mer de Chine méridionale ?
Mis à jour 2 November 2015, 18:24 AEDT Élodie Largenton
Depuis deux jours, la marine australienne participe à des exercices militaires avec tirs réels au large de Zhanjiang, en Chine. C'est le port d'attache des navires de guerre chinois, qui patrouillent les eaux disputées de la mer de Chine méridionale.
Des marins chinois attendant leurs homologues australiens dans le port de Zhanjiang, dans la province de Guangdong. (Credit: ABC)
Pourquoi l'Australie, alliée traditionnelle des États-Unis, prend-elle part à des exercices militaires conjoints avec la Chine ? Qui plus est dans une région disputée, une semaine seulement après qu'un destroyer américain a navigué à moins de 12 milles de deux îles artificielles chinoises dans l'archipel des Spratly ? Des questions balayées par Mark Binskin, à la tête de la défense australienne : « Ça entre dans le cadre des relations que nous entretenons avec de nombreuses marines de la région pour développer nos forces de défense. On ne devrait pas y accorder plus d'importance que ça n'en a réellement. » Ce n'est pas l'avis d'Euan Graham, chercheur à l'Institut Lowy. L'Australie est probablement le seul pays occidental à participer à des exercices à tirs réels avec la Chine, souligne-t-il : « L'Australie est fière de sa coopération étroite avec la marine chinoise - il n'y en a pas beaucoup qui ont la possibilité de collaborer aussi étroitement avec elle. La question, c'est le moment choisi et si cela n'envoie pas des signaux contradictoires, alors que les États-Unis viennent de lancer leurs opérations de liberté de navigation en mer de Chine méridionale. » Euan Graham craint aussi que la Chine ne se serve de ces exercices militaires conjoints pour faire sa propagande : « Je ne veux pas y accorder trop d'importance, je pense que ces exercices n'impliquent que des armes légères. Mais c'est vraiment le symbole qui est important, et dans le système chinois, il y a une tendance à utiliser les médias publics à des fins de propagande. Et vu le calendrier, c'est leur donner une occasion en or de le faire. » L'Australie semble bien engagée dans un numéro d'équilibriste entre la Chine, son premier partenaire commercial, et les États-Unis, son allié traditionnel. Il y a quinze jours, Canberra avait annoncé renforcer « sa coopération navale dans tous les domaines » avec l'armée américaine en mer de Chine méridionale. La Chine avait alors accusé l'Australie et les États-Unis de « mettre de l'huile sur le feu » dans la région.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Mar 3 Nov - 10:48
Citation :
Mer de Chine du sud: l'armée américaine opérera "partout" où le droit international le permet
Kuala Lumpur, 3 nov 2015 (AFP) -
Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a prévenu mardi son homologue chinois Chang Wanquan que l'armée américaine poursuivrait ses déplacements en mer de Chine méridionale "partout" où l'y autorise "le droit international", quelques jours après le passage d'un destroyer américain près d'îlots dont Pékin revendique la souveraineté.
M. Carter "a réaffirmé que les Etats-Unis continueraient à voler, naviguer et opérer partout où le droit international le permet. Et il a clairement fait savoir que la mer de Chine méridionale ne faisait pas exception à cela" a déclaré ce responsable après des entretiens à Kuala Lumpur.
M. Chang pour sa part a réaffirmé la position de Pékin pour qui les îlots disputés sont sous souveraineté chinoise, et a exprimé à nouveau le mécontentement chinois face à l'envoi du destroyer américain dans la zone.
Cette rencontre a eu lieu à l'occasion d'une réunion des ministres de la Défense des pays de l'Association des pays d'Asie du sud-est (ASEAN).
Plus tôt dans la journée, l'amiral Harry Harris, chef des forces américaines dans le Pacifique, en visite à Pékin, avait affirmé que "les eaux internationales et l'espace aérien international appartiennent à tout le monde" et ne peuvent être "sous la domination d'une quelconque nation".
Il avait lui aussi prévenu que les forces américaines entendaient continuer d'opérer en mer de Chine méridionale conformément au "droit international".
Le destroyer lance-missiles USS Lassen avait navigué le 28 octobre à moins de 12 milles d'îlots artificiels construits par Pékin en mer de Chine méridionale, dans l'archipel disputé des Spratleys.
Pékin avait réagi avec colère, dénonçant "une incursion illégale, sans la permission de la Chine", et déplorant "une menace pour sa souveraineté et ses intérêts sécuritaires".
"Cela a créé un climat de discorde pour notre rencontre et cela est très regrettable", a déclaré le chef d'état-major de l'armée chinoise, le général Fang Fenghui, lors de son entretien mardi avec M. Harris.
L'appel lancé par Washington, exhortant Pékin à arrêter la militarisation de la mer de Chine méridionale, tout en envoyant un navire de guerre dans la zone "était une tentative de priver la Chine de son droit à la légitime défense en tant qu'Etat souverain", a déclaré mardi la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying.
"C'est une expression typique d'hypocrisie et d'hégémonisme", a-t-elle ajouté.
La Chine considère comme ses eaux territoriales la zone des 12 milles autour de ces îlots qui affleurent parfois à peine au-dessus du niveau de la mer, ce que réfute Washington.
Pékin revendique des droits sur la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, se basant notamment sur une délimitation en pointillés apparue sur les cartes chinoises dans les années 1940 - une source de vifs différends territoriaux avec ses voisins.
Ces revendications, constamment rejetées par les Etats-Unis, ont été qualifiées d'"ambiguës" par l'amiral Harris.
Pour asseoir ses prétentions dans la région, Pékin mène d'énormes opérations de remblaiement des îlots, accélérant depuis un an la transformation des récifs coralliens en ports, pistes d'atterrissage et infrastructures diverses.
- 'Pas pessimiste' -
Les Spratleys, qui comprennent une centaine d'îlots et de récifs inhabités, sont également âprement revendiqués par le Vietnam, la Malaisie, Brunei et les Philippines, un allié de Washington.
Les Etats-Unis et des pays d'Asie du Sud-Est redoutent un coup de force du géant chinois qui lui donnerait le contrôle sur l'une des routes maritimes commerciales les plus stratégiques du globe, par laquelle transite notamment un tiers des cargaisons mondiales de pétrole.
L'amiral Harris a néanmoins eu quelques mots conciliants mardi pour vanter le dialogue entre les marines chinoise et américaine et rappeler les visites effectuées par les navires de chaque nation dans des ports de l'autre pays.
"Certains experts prédisent un affrontement à venir entre nos nations. Je ne souscris pas à cette vision pessimiste", a-t-il assuré.
Pékin a annoncé vendredi son rejet de toute conclusion de la Cour permanente d'arbitrage (CPA), organisation internationale qui s'était déclarée la veille compétente pour juger certains aspects du différend territorial l'opposant à Manille en mer de Chine méridionale.
Le ministre américain de la Défense met en garde contre un conflit en mer de Chine méridionale
Simi Valley (Etats-Unis), 8 nov 2015 (AFP) -
Les Etats-Unis sont "profondément inquiets" d'un risque de "conflit" en mer de Chine méridionale en raison des revendications territoriales de plusieurs Etats, à commencer par la Chine, a déclaré samedi le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter.
Le ministre a également affirmé que Washington adaptait sa "posture opérationnelle" pour contrer toute "agression" russe, au cours d'un forum sur les questions de défense au sein de la bibliothèque présidentielle Ronald Reagan située à Simi Valley, en Californie.
S'exprimant au terme d'une tournée de huit jours, qui l'a vu rencontrer plusieurs homologues de la région Asie-Pacifique, M. Carter a déclaré que les "profondes inquiétudes" des Etats-Unis concernant "le rythme et la portée des revendications territoriales en mer de Chine méridionale" étaient largement partagées dans la région.
Ce haut responsable américain s'est dit préoccupé par "les perspectives de militarisation accrue, ainsi que par le potentiel qu'ont ces activités d'accroître le risque de mauvais calculs ou de conflit entre les Etats ayant des revendications".
La Chine proclame sa souveraineté sur la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, dont certaines zones sont également revendiquées par le Vietnam, la Malaisie, les Philippines et le sultanat de Brunei.
Les Etats-Unis ont provoqué le mécontentement de la Chine en faisant croiser le 28 octobre un destroyer américain près d'îlots artificiels mis en place par Pékin dans l'archipel des Spratleys.
Le forum Reagan sur la défense nationale réunit chaque année des dizaines de personnalités de la défense des Etats-Unis, y compris des responsables politiques des deux camps, afin d'évoquer la politique américaine dans ce domaine.
M. Carter a utilisé cette plateforme pour s'en prendre aux manoeuvres militaires de la Russie.
"En mer, dans les airs, dans l'espace et dans le cyberespace, les acteurs russes se sont engagés dans des activités provocatrices", a-t-il estimé.
"Et, plus perturbant, les rodomontades russes autour du nucléaire posent question", selon lui.
"Nous mettons à jour et perfectionnons nos plans de dissuasion et de défense compte tenu du changement de comportement de la Russie", a dit le chef du Pentagone.
"Nous adaptons notre posture opérationnelle et nos plans d'urgence dans le travail que nous faisons - nous-mêmes et avec nos alliés - pour dissuader la Russie d'une agression, et pour contribuer à réduire la vulnérabilité de nos alliés et de nos partenaires", a-t-il encore affirmé.
M. Carter a précisé que Washington modernisait son arsenal nucléaire et investissait dans des moyens de haute technologie comme les drones, les bombardiers à long rayon d'action, les lasers, les canons électro-magnétiques et la guerre électronique.
Il a fait allusion à de nouveaux moyens militaires "surprenants", ajoutant qu'il "ne pouvait pas vraiment les décrire maintenant".
Nouvelle offensive militaro-pétrolière sur les Spratleys
Stratégie et politique 16 décembre 2015
Selon les derniers clichés issus de l’imagerie spatiale commerciale, Pékin serait sur le point de quadrupler ses capacités de projection aérienne en mer de Chine. La création de sept îles artificielles réalisée l’année dernière (pour un total de 800 ha) au sein du très stratégique archipel des Spratleys, connaît depuis plusieurs semaines une nouvelle phase de construction avec l’édification de bâtiments habitables, d’infrastructures militaires.
Mais l’APL ne semble pas vouloir attendre les dix ans qui seront nécessaires pour rendre opérationnelles l’ensemble de ces bases. Occupant illégalement neuf îlots depuis 1988, Pékin s’appuyait jusqu’alors essentiellement sur l’île de Woody Island pour ses capacités de projection aérienne grâce à sa piste de 2,4 km. Déjà fort bien dotée avec ses deux ports artificiels, sa station sigint, plusieurs bunkers et quatre abris destinés à protéger ses aéronefs d’une attaque aérienne, la construction de cette piste a représenté un véritable tour de force technique, puisque, construite en partie sur le récif coralien, elle est 30% plus longue que l’île elle-même.
Or, la construction de trois nouvelles pistes vient d’être initiée par l’APL sur d’autres îlots. Il s’agit d’une piste de 3 km sur l’île artificielle de Fiery Cross, et de deux autres sur les Atols de Subi, et Mishief. Ces bases avancées sont autant d’atouts logistiques qui permettront à l’aéronavale chinoise de se projeter à 1 000 km au sud de la base d’Hainan.
Même si le porte-parole de la Commission militaire, le colonel Wu Qian, numéro deux du bureau de l’information, ne cesse de nier la remise en cause de la stabilité de la mer de Chine, cette nouvelle capacité est un pas critique pour contrôler une zone qui permet à Pékin de s’installer durablement aux abords immédiats des Philippines, de Brunei, de la Malaisie et de l’Indonésie, confisquant au passage la majeure partie de la ZEE de ces pays. D’autant que, dans la plus grande discrétion, en octobre, plusieurs bombardiers J-11BH/BHS (une copie de Sukhoi 27SK) ont été déployés sur l’île de Woody. Cette plate-forme est lourde de symbole puisqu’elle avait démontré sa capacité d’interdiction en interceptant le 19 août 2014 un P8 Poseidon américain lors d’une mission anti-sous-marine au sud de la mer de Chine.
Cette stratégie s’accompagne en parallèle d’ambitions énergétiques avec le quadruplement des capacités de forage en Mer de Chine, par la construction de trois nouvelles plates-formes submersibles HYSY 982, 943, et 944.
Pékin dénonce une "grave provocation militaire" après le survol d'un B-52 américain en mer de Chine
Pékin, 19 déc 2015 (AFP) -
Le ministère chinois de la Défense a dénoncé samedi "une grave provocation militaire" après le survol la semaine dernière par un bombardier américain B-52 d'îlots artificiels de mer de Chine méridionale revendiqués par Pékin et au coeur de vifs différends avec ses voisins.
"Le 10 décembre au matin, deux bombardiers américains B-52 sont entrés sans autorisation dans l'espace aérien des îles chinoises Nansha et des eaux territoriales adjacentes", a indiqué le ministère dans une déclaration sur son site, se référant au nom en mandarin des îles Spratleys.
Lors d'une mission de deux B-52 la semaine dernière, l'un des deux appareils s'était approché à moins de deux milles marins, plus près que prévu, d'un îlot artificiel construit par la Chine sur un récif des Spratleys, potentiellement en raison de mauvaises conditions métérologiques, avait rapporté vendredi le Wall Street Journal, citant des responsables du Pentagone.
"Ce comportement (représente) une grave provocation militaire, qui complique la situation générale en mer de Chine méridionale" et qui contribue "à la militarisation de la région", a accusé le ministère chinois de la Défense.
Pékin revendique des droits de souveraineté sur la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale et mène d'énormes opérations de remblaiement d'îlots, transformant des récifs coralliens en ports, pistes d'atterrissage et infrastructures diverses.
Le Vietnam, les Philippines, la Malaisie et Taïwan ont des revendications --qui se chevauchent parfois-- sur une partie de la zone, au coeur de vifs différends territoriaux.
De son côté, Washington considère les constructions et prétentions chinoises comme une menace à la liberté de navigation, sur l'une des routes maritimes les plus stratégiques du globe.
"Cela fait déjà quelque temps que les Etats-Unis envoient de façon incessante des avions de guerre dans l'espace aérien de la mer de Chine du sud pour des démonstrations de force et pour attiser des tensions (...) L'armée chinoise prendra toutes les mesures et moyens nécessaires pour défendre résolument la souveraineté et la sécurité du pays", ajoutait le ministère.
De fait, les Etats-Unis ont provoqué la colère de Pékin à plusieurs reprises ces derniers mois en envoyant un destroyer puis un bombardier B-52 à proximité d'îlots artificiels des Spratleys contrôlés par la Chine.
De leur côté, des forces navales chinoises --comprenant des navires de guerre, sous-marins, systèmes de détection et de commandement aéroporté ainsi que des avions de chasse-- ont été déployées cette semaine en mer de Chine du sud pour des exercices de combat.
Mer de Chine méridionale: des Philippins campent symboliquement face à la Chine
Manille, 27 déc 2015 (AFP) -
Une cinquantaine de jeunes Philippins campent sur une île contrôlée par Manille en mer de Chine méridionale pour dénoncer symboliquement les revendications chinoises sur la quasi totalité de cet espace maritime, ont annoncé dimanche les autorités philippines.
Les membres du groupe baptisé "Kalayaan Atin Ito" (Kalayaan est à nous) ont expliqué qu'ils étaient 47 à avoir débarqué samedi sur Pag-asa, également appelée Thitu, deuxième île des Spratley.
"Kalayaan" signifie "liberté" en philippin mais c'est aussi le nom de la colonie installée par Manille dans l'archipel des Spratley pour appuyer ses revendications.
Le gouvernement s'était opposé à cette opération initiée par un ancien officier de la marine.
Mais Herminio Coloma, porte-parole du président Benigno Aquino, a déclaré dimanche à la presse que les autorités comprenaient les motivations des manifestants. "Nous savons que c'est le patriotisme qui les anime", a-t-il dit.
Ils doivent cependant rechercher "d'autres moyens" pour se faire entendre, a ajouté le porte-parole, se disant préoccupé pour leur sécurité.
Thitu, encerclée de récifs coralliens, est située à 500 kilomètres au large de l'île philippine de Palawan.
La Chine revendique la souveraineté de la quasi totalité de la mer de Chine méridionale, y compris de zones proches des frontières de ses voisins. Et depuis quelques années, Pékin est de plus en plus agressif.
Les Spratley, un archipel de plus de 100 îles, récifs et atolls à mi-chemin entre le Vietnam et les Philippines, est l'une des zones les plus disputées à cause de son importance militaire stratégique.
Le Pentagone accuse Pékin d'y avoir construit près de 1.200 hectares de terrains gagnés sur la mer grâce à de gigantesques travaux de remblaiement et de construction d'îles artificielles.
Dans un message posté sur leur page Facebook, les manifestants demandent à M. Aquino "d'informer correctement les gens, de ne rien cacher de la vérité sur l'invasion chinoise de notre Zone économique exclusive". Cette zone est contrôlée par Pékin depuis 2012.
Joy Ban-eg, coordinatrice du groupe, a expliqué que la Chine n'avait pas tenté de les empêcher de gagner leur destination. "En débarquant sur l'île, nous proclamons notre droit de propriété. Nous disons qu'elle est à nous. Nous crions au monde entier que nous ne renonçons pas".
Manille demande aux Nations unies de dire que les revendications chinoises sont illégales. Une décision est attendue en 2016 mais Pékin refuse de prendre part au processus et devrait rejeter toute conclusion qui lui serait défavorable.
La Chine est autrement plus puissante militairement que les Philippines mais l'archipel est le pays qui se fait le plus entendre sur le sujet.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Dim 3 Jan - 9:14
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Vol d'essai chinois sur les Spratleys: Pékin rejette les protestations de Hanoi
Pékin, 3 jan 2016 (AFP) -
Pékin a rejeté les protestations du Vietnam sur l'atterrissage d'un avion chinois sur un récif disputé de mer de Chine méridionale, en affirmant que l'appareil s'était posé en territoire chinois.
Un "vol d'essai" a atterri sur le récif de "Fiery Cross", a déclaré samedi soir Hua Chungying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué posté sur internet.
Le Vietnam revendique également la souveraineté de ce récif de l'archipel des Spratleys.
Mais la Chine a commencé en 2014 des opérations de remblaiement pour aménager sur ce récif situé à un millier de kilomètres de la province de Hainan, dans le sud de la Chine, une piste de 3.000 mètres.
Le Vietnam avait vivement protesté contre l'atterrissage d'un appareil chinois, estimant qu'il s'agissait d'une violation de sa souveraineté.
Des responsables vietnamiens ont par ailleurs indiqué qu'ils avaient demandé à Pékin d'enquêter sur le naufrage d'un bateau de pêche vietnamien percuté par un bateau chinois présumé vendredi, à une soixantaine de milles de l'île de Con co, dans la province de Quang Tri (centre).
Les 11 membres d'équipage du bateau ont pu être secourus.
Chine et Vietnam continuent de s'opposer à propos des îles Paracels et Spratleys en mer de Chine méridionale ainsi que sur les droits d'exploration pétrolière et de pêche dans les eaux contestées.
L'installation d'une plateforme pétrolière chinoise dans des eaux disputées près des Paracels avait provoqué en 2014 au Vietnam les émeutes antichinoises les plus violentes depuis des décennies, poussant Pékin à évacuer des milliers de ses ressortissants.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Mer 6 Jan - 8:25
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Deux nouveaux vols d'essai chinois sur un récif contesté des Spratleys (agence)
Pékin, 6 jan 2016 (AFP) -
Deux avions civils chinois se sont posés mercredi sur un récif disputé de mer de Chine méridionale, a annoncé l'agence officielle de presse Chine nouvelle, et ce malgré les vives protestations internationales à la suite d'un tout premier vol similaire il y a quelques jours.
Ces appareils ont effectué, comme le précédent dont Pékin avait rendu publique samedi la mission, un "vol d'essai" à destination du récif de "Fiery Cross" situé dans l'archipel des Spratleys et revendiqué tant par la Chine que par le Vietnam.
Les deux avions ont fait un aller-retour (un vol de deux heures dans chaque sens) à partir de Haikou, le chef-lieu de l'île de Haïnan, une province du sud de la Chine.
"Ces vols d'essai réussis prouvent que cet aéroport (celui de "Fiery Cross", ndlr) est équipé de telle façon qu'il est capable d'accueillir de gros avions civils", a commenté l'agence Chine nouvelle, selon laquelle cela aidera à l'acheminement de vivres, de personnel et de produits médicaux.
La Chine a commencé en 2014 des opérations de remblaiement pour aménager sur ce récif situé à un millier de kilomètres de Haïnan une piste de 3.000 mètres.
Le Vietnam avait vivement protesté contre l'atterrissage la semaine dernière d'un premier appareil chinois, estimant qu'il s'agissait d'une violation de son intégrité territoriale.
Chine et Vietnam continuent de s'opposer à propos des Spratleys, de même que des Paracels, d'autres îles de la mer de Chine méridionale, ainsi que sur les droits d'exploration pétrolière et de pêche dans les eaux de ces archipels contestés.
L'installation d'une plateforme pétrolière chinoise dans des eaux disputées près des Paracels avait provoqué en 2014 au Vietnam les émeutes antichinoises les plus violentes depuis des décennies, poussant Pékin à évacuer des milliers de ses ressortissants.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Ven 8 Jan - 10:16
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Deuxième avertissement vietnamien à la Chine après l'envoi d'avions sur des îles contestées
Hanoï, 8 jan 2016 (AFP) -
Le Vietnam a adressé son deuxième avertissement en une semaine à la Chine, l'accusant de "menacer la paix" en envoyant des avions civils sur un récif contesté en Mer de Chine méridionale.
D'après les journaux officiels chinois, deux vols civils chinois ont atterri mercredi sur une des îles du récif "Fiery Cross" situés dans l'archipel des Spratleys, revendiqué par Hanoï mais contrôlé par la Chine.
Ces vols constituent "une grave violation de la souveraineté du Vietnam et menacent la paix et la stabilité dans la région", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Le Hai Binh dans un communiqué publié jeudi soir.
Les deux "vols d'essai" du mercredi ont été suivi de l'atterrissage d'un premier avion chinois samedi dernier dans cette région, qui avait abouti à une première protestation diplomatique officielle d'Hanoï envers Pékin.
Le Vietnam a demandé à la Chine de "cesser immédiatement ces actes... qui aggravent et compliquent les différends", a souligné le porte-parole.
Jeudi, les Etats-Unis ont condamné ces vols, estimant également qu'ils accroissent les tensions et encouragent l'instabilité dans cette région.
Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, alors que les Philippines, le Vietnam, la Malaisie, Brunei et Taïwan ont des prétentions sur différentes zones de ces eaux.
Pour s'arroger des zones contestées, la Chine a construit au cours des dernières années des îles artificielles, avec des pistes d'atterrissage pouvant potentiellement accueillir des avions militaires.
Chine et Vietnam continuent de s'opposer à propos des Spratleys, ou des Paracels, d'autres îles de la mer de Chine méridionale, ainsi que sur les droits d'exploration pétrolière et de pêche dans les eaux de ces archipels contestés.
L'installation d'une plateforme pétrolière chinoise dans des eaux disputées près des Paracels avait provoqué en 2014 au Vietnam les émeutes antichinoises les plus violentes depuis des décennies, poussant Pékin à évacuer des milliers de ses ressortissants.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Sam 30 Jan - 10:45
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Un navire de guerre américain a croisé dans les eaux des îles Paracels revendiquées par la Chine (Pentagone)
Washington, 30 jan 2016 (AFP) -
Les Etats-Unis ont envoyé vendredi un navire de guerre croiser à proximité d'une île à la souveraineté contestée en mer de Chine méridionale, suscitant les protestations de Pékin qui dénonce une violation de ses eaux territoriales.
Cette patrouille fait suite à plusieurs autres du même type menée par les Etats-Unis, au nom de la liberté de navigation dans des eaux que se disputent la Chine et plusieurs Etats de la région.
Le navire, le destroyer multi-rôle lance-missiles Wilbur, s'est approché à moins de 12 milles de l'île Triton, dans l'archipel des Paracels, a indiqué dans un communiqué un porte-parole du Pentagone, le capitaine de vaisseau Jeff Davis.
Pour les Etats-Unis, il s'agit de "contester" les tentatives des trois pays revendiquant l'île (Chine, Taiwan, Vietnam) de restreindre la navigation en exigeant une permission préalable ou une demande de droit de passage, a souligné le porte-parole.
Mais pour la Chine, il s'agit d'une violation de ses eaux territoriales, qui vont jusqu'à 12 milles des côtes selon un principe internationalement reconnu.
"Le navire de guerre, en violation des lois chinoises applicables, est entré dans les eaux territoriales chinoises sans autorisation", a protesté le ministère des Affaires étrangères chinois dans un communiqué.
"Nous exhortons la partie américaine à respecter les lois chinoises applicables" et à agir dans un sens plus favorable "à la paix et à la stabilité régionale", selon le communiqué.
La Chine revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, carrefour stratégique pour le commerce mondial, et riches en ressources halieutiques et pétrolières.
Dans l'archipel des Spratleys, située plus au sud que les Paracels, elle a accéléré ces dernières années la construction d'îles artificielles, avec des pistes pouvant potentiellement accueillir des avions militaires.
Cette accélération a attisé les tensions avec les pays voisins (Vietnam, Taiwan, Philippines, Malaisie, Brunei) qui revendiquent également des îles, et qui redoutent un coup de force de Pékin sur la zone.
Washington a déjà provoqué la colère de la Chine à plusieurs reprises ces derniers mois en envoyant un destroyer puis un bombardier B-52 à proximité des Spratleys.
La Chine tente depuis plusieurs années de décourager les pays voisins de s'en remettre à des arbitrages internationaux, dont elle estime qu'ils bafoueraient sa souveraineté.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Dim 31 Jan - 7:50
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Tokyo double le nombre de ses chasseurs F-15 près d'ilots disputés avec Pékin
AFP 31/01/2016
Tokyo a doublé le nombre de ses chasseurs F-15 stationnés sur l'archipel d'Okinawa, non loin des îles Senkaku disputées avec Pékin en mer de Chine orientale, a annoncé dimanche le ministère japonais de la Défense. Les forces japonaises disposent désormais de 40 de ces appareils sur la base de Naha.
Le Japon et la Chine s'opposent régulièrement au sujet des ilots inhabités des Senkaku, administrés par le Japon mais revendiqués par la Chine sous l'appellation Daoyu. Des navires chinois, pour la plupart de garde-côtes, ainsi que des avions, s'en approchent épisodiquement pour marquer les revendications de Pékin et tester la réaction de Tokyo. "C'est la ligne de front même de notre défense nationale", a déclaré dimanche le vice-ministre de la Défense Kenji Wakamiya, cité par Jiji Press, lors d'une cérémonie sur la base de Naha.
Les relations entre le Japon et la Chine s'étaient envenimées en septembre 2012 lorsque Tokyo avait nationalisé certaines de ces îles. Mais les deux plus grandes économies d'Asie ont depuis pris des mesures pour améliorer leurs relations. Les deux pays avaient publié des communiqués sur le sujet avant un sommet en 2014 entre le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre japonais Shinzo Abe.
Tokyo, qui se refusait jusqu'alors à reconnaître l'existence d'un conflit de souveraineté, avait pris acte des "différends" sur les îles disputées et dit vouloir "éviter tout incident et dégradation de la situation par la mise en place de mécanismes de dialogue et de consultation en cas de crise". Le communiqué chinois indiquait que les deux parties "reconnaissent que des positions différentes existent entre elles au sujet des tensions" sur les Diaoyu/Senkaku. Le texte japonais soulignait lui que Tokyo et Pékin "reconnaissent qu'ils ont des vues différentes quant à l'apparition de situations tendues".
Chinese HQ-9 Surface-to-Air Missiles Spotted in the Spratly Islands
By Tamir Eshel - Feb 18, 2016
Updated satellite images taken by Imagesat Eros B intelligence satellite acquired by ISI on 14/2/16 reveal a deployment of Chinese HQ-9 (the Chinese S-300 equivalent) Surface to Air Missile (SAM) system now positioned in ‘Woody Island’, previous images obtained by the same source on February 3, 2016 did not show presence of such weapons on the island.
This deployment is likely the first Chinese deployment of heavy SAM system in the spratly (paracel) archipelago in the South China Sea – an area of many island and atolls claimed by China, Taiwan, Vietnam, Philippines, Malaysia and Indonesia. The Woody Island claimed by Vietnam, was seized by China in 1974.
Using it’s very high resolution satellite, ISI Analysis team has identified the SAM systems with high confidence as the HQ-9 system. With an operational range of 200 km at high altitude, the HQ-9 pose a threat to military and civilian air traffic. The high resolution image and shadows casted by the tall erected launchers clearly show four ready to launch missile tubes and six additional missile carriers. However, the radar system providing target acquisition for the unit was still folded, ISI analysts noticed.
The linear deployment along the beach seems to be temporary, either a s part of a drill or prior to more permanent preparation of launch pads, paved roads and bunkers protecting these strategic assets. Further deployment or these assets on the island, or redeployment of the SAM battalion back to the mainland will determine the Chinese intentions.
The missiles cover a significant part of the Economic Exclusion Zone (EEZ) around the island, and enforcing the claimed Air Defense Identification Zone (ADIZ) which was another disputed issue among the nations.
Both US and Taiwanese sources confirmed the information.
The 200 mile Economic Exclusion Zone claimed by China around Woody Island, and the overlapping 108 nm range of the HQ-9 SAM system. Image via ISI.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Ven 4 Mar - 13:54
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La marine américaine a envoyé un groupe aéronaval en mer de Chine méridionale
Posté dans Asie-Pacifique, Forces navales par Laurent Lagneau Le 04-03-2016
La quasi-totalité de la mer de Chine méridionale est revendiquée par Pékin alors que d’autres pays de la région ont des prétentions sur cette zone, qui plus est hautement stratégique étant donné qu’elle est située à un carrefour de routes maritimes commerciales et que ses fonds marins sont susceptibles de receler d’importantes réserves d’hydrocarbure.
Mais en dépit des contestations émises par le Vietnam, les Philippines, la Malaisie, Taïwan ou encore Brunei, la Chine a entrepris de grands travaux dans les archipels Spratleys et Paracel en y aménageant des îlots, artificiels ou non, à des fins militaires. Ainsi, des capacités de déni d’accès et d’interdiction de zone (Anti-Access/Area Denial ou A2/AD), comme des systèmes de défense aérienne Hongqi-9 ou encore des radars, y ont été récemment déployées.
Du coup, les pays qui ont des revendications territoriales en mer de Chine méridionale redoutent un coup de force. En outre, la politique menée par Pékin dans cette région est aussi contestée par les États-Unis, l’Australie et la France, qui y voient une menace sur la liberté de navigation dans la zone, en raison des capacités A2/AD chinoises.
Récemment, lors d’une audition parlementaire, l’amiral Harry Harris, le chef de l’US Pacific Command, avait affirmé que Pékin « a clairement militarisé la mer de Chine méridionale ». Et d’ajouter que « penser le contraire reviendrait à croire que la Terre est plate. »
À plusieurs reprises, afin d’y affirmer la liberté de navigation internationale, la marine américaine a envoyé des avions de surveillance maritime et des destroyers patrouiller à moins de 12 milles des îlots artificiels aménagés par la Chine dans les archipels Spratleys et Paracel. Mais cela n’a pas eu grand effet : les travaux ont continué…
Pour autant, lors de son audition, l’amiral Harris avait annoncé une intensification des patrouilles de l’US Navy en mer de Chine de méridionale. « Nous allons en faire plus et avec une plus grande complexité dans l’avenir. (…) Nous naviguerons, nous volerons et nous opérerons partout ou la loi internationale le permet », avait-il prévenu.
Le fait est. Le 3 mars, la marine américaine a effectivement passé la vitesse supérieure en envoyant en mer de Chine du Sud, selon USA Today, le porte-avions USS John C. Stennis, escorté par les croiseurs de type Ticonderoga USS Mobile Bay et USS Antietam ainsi que les destroyers, de la classe Arleigh Burke, USS Chung-Hoon et USS Stockdale. Le navire amiral de la 7e Flotte, l’USS Blue Ridge, est également de la partie.
Cependant, le Pentagone a relativé la portée de ce déploiement. « Nos navires et aéronefs opèrent régulièrement dans le Pacifique occidental – y compris la mer de Chine du Sud – et cela depuis des décennies », a fait valoir el commandant Clay Doss.
Mais l’envoi d’un groupe aéronaval accompagné par le navire amiral de la 7e Flotte n’est pas anodin étant donné ses capacités de frappes. « Il est clair que l’US Navy et le Pentagone font la démonstration de leur engagement total pour la liberté de navigation dans la région », a commenté le l’ex-capitaine Jerry Hendrix, analyste au Center for a New American Security.
D’ailleurs, Pékin n’a pas manqué de réagir à la présence de l’USS John C. Stennis et celle de son escorte en mer de Chine méridionale.
« L’accusation [que la Chine militarise la région] peut conduire à une erreur d’appréciation de la situation », a commenté Fu Ying, porte-parole de l’Assemblée populaire chinoise. « Si vous y regardez de près, vous verrez que ce sont les États-Unis qui envoient des avions et les navires les plus avancés en mer de Chine du Sud », a-t-elle ajouté.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Mar 22 Mar - 13:10
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Mer de Chine : Pékin aurait l’intention d’aménager un récif situé près des Philippines
Posté dans Asie-Pacifique par Laurent Lagneau Le 22-03-2016
Pour Pékin, la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale lui appartient. Ce que contestent ses voisins, comme le Vietnam, la Malaisie, les Philippines, Taïwan ou encore Brunei, qui ont aussi des prétentions territoriales dans cette partie du monde.
Quoi qu’il en soit, depuis des mois, la Chine aménage plusieurs récifs situés dans les archipels Spratleys et Paracel afin d’y installer des capacités de déni et d’interdiction d’accès (A2/AD). En un mot, Pékin « verrouille » ses positions dans une région stratégique de par les ressources en hydrocarbures que ses fonds recèlent et sa position géographique, car située à un carrefour du commerce maritime mondial.
Mais ce n’est pas tout. En 2012, selon une tactique qui fait penser à celle utilisée par la Russie en Crimée, la Chine s’est appropriée le récif de Scarborough, dont l’appartenance est revendiquée par les Philippines, en envoyant des bateaux de pêche protégés par des navires de surveillance de la marine chinoise.
L’atoll de Scarborough, d’une superficie de 150 km2 (lagon compris) est situé dans le centre-est de la mer de Chine méridionale, au large de l’île philippine de Luçon. Il est entouré par quelques récifs. En tout, l’ensemble des terres émergées de représentent que 2 hectares.
Or, d’après l’amiral John Richardson, le chef des opérations navales de l’US Navy, une activité chinoise autour de l’atoll de Scarborough a été constatée ces dernières semaines… Ce qui suggérerait que Pékin a l’intention d’y aménager une île artificielle à des fins militaires.
Et cela d’autant plus qu’une décision doit être prochainement rendue par la cour d’arbitrage de La Haye , saisie par Manille, au sujet de ce récif. Pour l’amiral Richardson, cela pourrait être un « élément déclencheur » pour que Pékin y instaure une « zone d’identification de défense aérienne » (ADIZ).
En outre, la militarisation de l’atoll de Scarborough permettrait à la Chine de surveiller non seulement l’île de Luçon mais aussi et surtout la base navale de Subic Bay, située à 200 km de là. Et Pékin disposerait ainsi d’un « triangle » d’installations militaires à proximité des routes maritimes commerciales.
Un avion militaire chinois a atterri sur une île disputée (quotidien officiel)
Pékin, 18 avr 2016 (AFP) -
Un avion militaire chinois a atterri sur un récif disputé de mer de Chine méridionale, le premier cas confirmé d'un tel vol de l'armée vers cet îlot transformé par Pékin en île artificielle, a annoncé un quotidien officiel lundi.
L'appareil, un avion de patrouille maritime, s'est posé dimanche sur Fiery Cross, situé dans l'archipel des Spratleys, afin d'évacuer trois ouvriers malades, a rapporté le Quotidien de l'Armée populaire de libération (APL), journal de l'armée.
Pékin considère comme territoire national la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, y compris des zones situées près de pays voisins, et a construit au cours des dernières années des îles artificielles afin d'appuyer ses revendications de souveraineté.
Fiery Cross, contrôlé par la Chine mais revendiqué par le Vietnam et les Philippines, est situé à environ 1.000 kilomètres au sud de l'île chinoise de Hainan.
En 2014, Pékin a entamé sur le récif la construction d'une piste d'atterrissage longue de 3.000 mètres.
La Chine a effectué en janvier plusieurs vols décrits comme "civils" vers Fiery Cross, provoquant la colère de Hanoï.
"C'est une bonne tradition de l'APL que de fournir aux Chinois dans le besoin la nécessaire assistance. Ce type d'événement, qui intervient sur le territoire chinois, n'a rien de surprenant", a déclaré lundi Lu Kang, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Celui-ci intervient quelques jours après la visite du secrétaire américain à la Défense Ashton Carter sur un porte-avions de l'US Navy près d'une zone disputée, et l'annonce de patrouilles communes avec la marine philippine.
Le jour de la venue de M. Carter, Pékin avait déclaré qu'un des principaux chefs de l'armée chinoise avait visité une île en mer de Chine méridionale.
Fan Changlong, vice-président de la Commission militaire centrale, y a observé des chantiers de construction, avait déclaré le ministère chinois de la Défense, sans préciser ni la date ni le lieu de la visite.
Washington dénonce régulièrement la "militarisation" opérée par Pékin en mer de Chine méridionale, où l'APL a construit des pistes d'atterrissage et déployé des armements.
La Chine rejette les critiques américaines, et accuse les Etats-Unis de renforcer les tensions.
Le Vietnam, Brunei, la Malaisie, les Philippines et Taïwan ont également des revendications -- qui se chevauchent parfois -- sur une partie de la mer de Chine méridionale, dont les fonds pourraient receler d'importantes réserves de pétrole.
La Chine va construire sur un récif disputé avec les Philippines (journal hongkongais)
Pékin, 25 avr 2016 (AFP) -
La Chine va construire cette année un nouvel avant-poste sur un récif de mer de Chine méridionale également revendiqué par les Philippines, une tentative de renforcer sa présence dans ces eaux de plus en plus disputées, a affirmé lundi un journal hongkongais.
L'avant-poste sera installé sur le récif de Scarborough ("Huangyan", en chinois), situé à 230 km (140 milles) à l'ouest de Luzon, la principale île des Philippines, selon le South China Morning Post (SCMP), qui cite une source anonyme proche de l'armée chinoise.
Pékin considère comme territoire national la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, y compris des zones situées près de pays voisins, et a construit au cours des dernières années des îles artificielles afin d'appuyer ses revendications de souveraineté.
Les Philippines affirment que Scarborough se trouve dans leur zone maritime exclusive de 200 milles marins, et qu'à ce titre leur souveraineté est donc incontestable.
Mais la Chine contrôle le récif depuis 2012, et Pékin repousse les pêcheurs philippins s'en approchant, selon Manille.
La source citée par le SCMP estime que l'avant-poste chinois permettra à Pékin de "parfaire" sa couverture aérienne en mer de Chine méridionale, sous-entendant la construction d'une piste atterrissage sur le récif.
Lors d'un point de presse régulier du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, une porte-parole a déclaré ne pas avoir connaissance de l'article.
Pékin va "adopter les mesures nécessaires pour protéger fermement la souveraineté ainsi que les droits et intérêts légitimes de la Chine", a-t-elle cependant souligné.
Cette publication du SCMP intervient dans un contexte tendu, un tribunal international d'arbitrage devant rendre sa décision prochainement sur les différends territoriaux opposant Manille à Pékin en mer de Chine méridionale.
L'article fait également suite à la récente annonce par les États-Unis et les Philippines qu'ils mèneront des patrouilles communes dans la région.
Le projet de construction chinois a probablement été accéléré par le jugement imminent de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye, estime la source citée par le journal.
"La Chine se doit de reprendre l'initiative en raison des tentatives de Washington de contenir Pékin en établissant une présence militaire permanente dans la région", d'après la source anonyme.
Les Etats-Unis ont envoyé ces derniers mois des navires de guerre croiser à proximité d'îles contrôlées par Pékin, assurant ainsi défendre la "liberté de navigation" face à la "militarisation" opérée selon eux par l'armée chinoise.
La Chine rejette les critiques américaines, et accuse Washington de renforcer les tensions.
Mme Hua a estimé que les récentes patrouilles menées par les Etats-Unis et les Philippines dans la zone ont des motivations "douteuses", appelant "certains pays" actifs dans la région à faire preuve de retenue.
Le Vietnam, Brunei, la Malaisie, les Philippines et Taïwan ont également des revendications -- qui se chevauchent parfois -- sur des parties de la mer de Chine méridionale, dont les fonds pourraient receler d'importantes réserves de pétrole.