Ca chauffe depuis hier matin entre le Japon et la Chine à propos des îles Diaoyu. Les chinois ont enovoyé 2 flotilles composées d'un total de 6 navire de CMS dans ces îles, des sources non officielles évoquent une présence de submersible chinois à 20mn des îles .. Les US ont envoyé en urgence une 12aine de Raptor au Japon qui a renforcé ces troupes au Sud Ouest du Pays.
Quelques photos des bateaux de CMS dans la région
Les chinois évoquent l'action américaine d'envoyer des Raptor au Japon
Renforcement de la présence militaire japonaise au Sud-Ouest du pays vu par les chinois
Dans cette video on voit une unité chinoise demande à un patrouilleur japonais de quitter les îles :
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Dernière édition par Fremo le Jeu 4 Oct 2012 - 23:13, édité 1 fois
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jf16 General de Division
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Pékin a renforcé ses capacités militaires en mer de Chine méridionale
Posté dans Asie-Pacifique par Laurent Lagneau Le 15-12-2016
Alors que l’amiral Harry Harris, le chef de l’US PACOM, le commandement militaire américain pour le Pacifique, a dit les États-Unis étaient « prêts à la confrontation » avec Pékin pour défendre la liberté de navigation en mer de Chine méridionale, l’Asia Maritime Transparency Initiative (AMTI), qui dépend du centre de réflexion Center for Strategic and International Studies (CSIS), a diffusé de nouvelles photographies qui suggèrent un renforcement « significatif » des capacités militaires chinoises dans cette partie du monde.
Ainsi, sur sept îlots de l’archipel des Spratleys, il a été observé des structures hexagonales susceptibles d’abriter des batteries anti-aériennes ainsi que des systèmes de défense rapprochée (CIWS, close-in weapon system) capables de détecter et de détruire, à courte portée, des aéronefs et des missiles.
« Ces emplacements probables de batteries et de CIWS montrent que Pékin tient sérieusement à défendre ses îlots artificiels en cas d’escalade armée en mer de Chine méridionale », relève l’AMTI. Et d’ajouter : « Ils formeraient notamment la dernière ligne de défense contre des missiles de croisière lancés par les États-Unis ou d’autres contre ces bases aériennes bientôt opérationnelles. »
Car l’aménagement de ces récifs artificiels dans l’archipel des Spratleys vise également à permettre le déploiement d’avions de combat dans la région. Ainsi, l’îlot de Fiery Cross passe pour être le « second porte-avions chinois » en raison de la piste de 3.000 mètres de long qui y a été construite.
Ce renforcement des capacités militaires chinoises fait suite à l’observation, sur le récif de Woody Island, situé dans l’archipel des Paracels, d’au moins une batterie de défense aérienne Hongqi-9/FD 2000, dont la conception est inspirée du S-300 russe.
Pour rappel, Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, région stratégique en raison de ses réserves en hydrocarbures, de ses ressources naturelles et de sa position géographique, qui en fait le carrefour des routes maritimes. En outre, pour la marine chinoise, son contrôle lui permet de disposer d’une zone de déploiement sécurisée pour ses sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) basés à Hainan. Cependant, d’autres pays de la région y ont des prétentions, comme les Philippines, le Vietnam, Taïwan, Bruneï ou encore la Malaisie.
Cela étant, Pékin a réagi à la diffusion de l’étude de l’AMTI en mettant en avant son « droit » d’installer des « équipements de défense » sur les îlots des archipel Spratley et Paracel.
« Que la Chine, sur son propre territoire, réalise des travaux et déploie des équipements de défense nécessaires me semble assez normal », a en effet affirmé Geng Shuang, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. « Si vous considérez comme inadéquate la construction et le déploiement par la Chine sur son propre territoire d’équipements de défense, que dire de l’envoi de navires en mer de Chine méridionale? », a-t-il ajouté, en faisant référence à l’envoi, dans la région, de destroyers américains, au nom de la défense de la liberté de navigation.
Seulement, en juillet, la Cour permanente d’arbitrage (CPA) de La Haye a estimé que les prétentions de Pékin en mer de Chine ne reposaient sur aucun fondement juridique. Un avis évidemment rejeté par le gouvernement chinois, qui continue donc comme si de rien n’était.
Des missiles chinois bientôt sur plusieurs îlots en mer de Chine, selon l’Asia Maritime Transparency Initiative
par AFP le 23 février 2017 Asie & Océanie Monde
Vue aérienne en date du 11 mai 2015 de l’archipel des Spratleys en mer de Chine méridionale. (POOL/AFP/Archives/Ritchie B. Tongo)
De récentes images satellite suggèrent que Pékin est en train de construire des structures destinées à abriter des missiles sol-air (SAMs) sur une série d’îlots artificiels en mer de Chine méridionale, selon un groupe de réflexion à Washington jeudi.
Les images du groupe Asia Maritime Transparency Initiative (AMTI) montrent que les structures ont été installées sur trois petites îles de l’archipel des Spratleys, Fiery Cross Reef, Subi Reef et Mischief Reef.
Mischief Reef
Ces constructions ont débuté entre fin septembre et début novembre.
« Cela montre que ça n’a pas été fait en réaction au cycle politique à Washington mais qu’il s’agit plutôt d’un modèle constant de militarisation de la part de la Chine », note le groupe de réflexion.
Des missiles Sams HQ-9 ont déjà été installés sur Woody Island, un autre îlot, et ils ne sont pour l’heure couverts que par des filets de camouflage, souligne l’ATMI.
Les nouvelles constructions permettraient de mieux protéger les missiles.
Ces dernières années, Pékin a créé sept îlots dans l’archipel des Spratleys, aménagés à la base sur de simples récifs et protubérances.
Même si Pékin insiste ne pas vouloir militariser les eaux contestées en mer de Chine méridionale, revendiquées par plusieurs pays proches, les images satellites montrent que des équipements militaires et des pistes d’atterrissage y ont été construits par la Chine.
En décembre, le groupe ATMI a diffusé des images montrant des structures hexagonales construites sur sept îlots, abritant apparemment des armes anti-aériennes et des systèmes de défense.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Mer 1 Mar 2017 - 18:33
Citation :
La Chine envoie des navires près d'îles disputées après les déclarations USA-Japon
Pékin, 1 mars 2017 (AFP) -
La Chine a envoyé trois navires de garde-côtes patrouiller mercredi autour d'un archipel dont elle dispute la souveraineté au Japon, des îles couvertes par l'alliance militaire entre Tokyo et les Etats-Unis comme l'avait rappelé le mois dernier Donald Trump, au grand dam de Pékin.
"Le 1er mars au matin, trois navires des garde-côtes chinois ont effectué une patrouille dans les eaux territoriales des îles Diaoyu appartenant à (la Chine)", a annoncé l'Administration océanique chinoise dans un bref communiqué.
De telles incursions suscitent habituellement de vives protestations de la part de Tokyo, qui contrôle ces îles de mer de Chine orientale sous le nom de "Senkaku", mais dont Pékin revendique âprement la souveraineté sous l'appellation d'îles "Diaoyu" en mandarin.
Les relations bilatérales entre les deux puissances asiatiques s'étaient nettement dégradées en 2012 lorsque Tokyo avait "nationalisé" certaines de ces îles.
Or, le nouveau président Donald Trump, installé depuis janvier à la Maison Blanche, a affiché ostensiblement son soutien au Japon sur ce différend territorial.
Après une rencontre mi-février en Floride, M. Trump et le Premier ministre japonais Shinzo Abe avaient ainsi réaffirmé, dans un communiqué commun, que le "Traité de sécurité" associant les deux pays s'appliquait bien à l'archipel des Senkaku.
Ils avaient exprimé leur opposition "à toute action visant à remettre en cause" l'administration de ces îles par le Japon.
C'était peu ou prou la position également adoptée quelques jours auparavant, lors d'un déplacement à Tokyo, par le secrétaire américain à la Défense James Mattis, qui avait rappelé que les Senkaku, ou Diaoyu, étaient couvertes par l'alliance militaire américano-japonaise.
En réaction, Pékin avait accusé Washington de "déstabiliser" la région et estimé que le traité nippo-américain était "un produit de la guerre froide" qui ne devait pas "empiéter sur la souveraineté territoriale de la Chine et ses droits légitimes".
Pékin avait déjà envoyé des navires de garde-côtes patrouiller près de l'archipel controversé à l'été 2016, mais aussi --selon Tokyo-- un avion de surveillance P-3C.
Hanoï demande à Pékin d'arrêter les croisières en mer de Chine du Sud
Reuters 13/03/2017
Le Vietnam a demandé lundi à la Chine de cesser d'envoyer des navires de croisière en mer de Chine méridionale, après le passage ce mois-ci d'un bateau chinois avec plus de 300 passagers à bord en route vers les îles Paracels, à mi-distance entre les deux pays.
"Le Vietnam s'oppose fermement à ceci et demande que la Chine respecte la souveraineté du Vietnam sur les îles Paracels et le droit international et cesse immédiatement ces activités", a dit à Reuters le porte-parole de la diplomatie vietnamienne, Le Hai Binh.
La Chine revendique 90% de la mer de Chine méridionale, où s'effectue environ un tiers du trafic maritime mondial, face à cinq de ses voisins, Brunei, la Malaisie, les Philippines, Taïwan et le Vietnam.
Les îles Paracels sont revendiquées par la Chine, le Vietnam et Taïwan. Les premières croisières chinoises à destination de l'archipel corallien ont été lancées en 2013 par le groupe Hainan Strait Shipping.
La Chine aurait recommencé les travaux de construction sur un îlot en mer de Chine méridionale, selon de nouvelles images satellites. Selon ces données, Pékin pourrait construire un nouveau grand port sur les îles Paracels, dont la souveraineté est contestée.
Les îles Paracels, en mer de Chine, bientôt le siège d'un port militaire chinois? C'est ce que pourraient laisser penser des photos, prises le 6 mars par la société d'imagerie satellite Planet Labs de ces îlots contestés entre la Chine et ses voisins. Elles montrent vraisemblablement un déboisement et les premières étapes des travaux de construction de ce qui pourrait devenir un port militaire sur l'île du Nord, selon Reuters. Les travaux de cette nouvelle installation auraient été interrompus par un typhon l'année dernière.
Malgré la preuve provenant des images satellites, le ministère chinois de la Défense nationale a déclaré qu'il n'était « pas au courant » de travaux sur l'île du Nord.
« Ce qui doit être souligné, c'est que les îles de Xisha [Paracels, ndlr] font partie intégrante du territoire chinois », a déclaré le ministère chinois après que le journal Taipei Times ait demandé des commentaires.
L'île du Nord est l'une des nombreuses petites îles et récifs coralliens dans l'archipel contesté en mer de Chine méridionale, où la Chine est en conflit territorial avec plusieurs autres pays.
Selon des experts, le contrôle des îles Paracels est un facteur clé de la domination de Pékin en mer de Chine méridionale, à travers laquelle des milliards de dollars d'échanges commerciaux passent chaque année.
« Les Paracels vont être vitales pour toute future tentative chinoise de dominer la mer de Chine méridionale. Nous pouvons voir qu'ils poursuivent une politique de la militarisation, quelle que soit la rhétorique officielle, même s'ils vont le faire morceau par morceau », a expliqué Carl Thayer, un expert de la mer de Chine méridionale de l'Académie de la force de défense de l'Australie.
À la fin de février, des images satellite obtenues par Reuters et par le Centre d'études stratégiques et internationales (Center for Strategic and International Studies, CSIS) ont montré que Pékin aurait déployé sur les îles Spratleys, dans la même région, des systèmes de missiles de défense antiaérienne HQ-9.
Les nouvelles images satellitaires ont été publiées juste avant le voyage d'Asie de Rex Tillerson, secrétaire d'État américain, qui devrait visiter la Chine, le Japon et la Corée du Sud en fin de semaine.
Les États-Unis se sont opposés aux intérêts de la Chine dans la région et l'administration Trump n'a pas changé cette position. Ainsi, le chef de la diplomatie américaine, M. Tillerson, a proclamé en janvier que l'accès des Chinois aux îles disputées en mer de Chine méridionale « ne sera pas autorisé ».
Le gouvernement chinois, à son tour, affirme que les îles Paracels, ou Xisha en chinois, font partie intégrale du territoire chinois. Pékin a pris le contrôle des îles en 1974 après une brève confrontation avec la marine sud-vietnamienne. Le Vietnam revendique toujours ces îles, de même que les autorités taiwanaises.
Mer de Chine: Manille ne compte pas occuper de nouvelles îles
Manille, 7 avr 2017 (AFP) -
L'armée philippine a indiqué vendredi qu'elle comptait rénover et améliorer certaines de ses installations sur des récifs qu'elle occupe déjà occupés dans la très disputée mer de Chine méridionale, mais pas coloniser de nouvelles îles.
Le président philippin Rodrigo Duterte avait pris tout le monde de court jeudi en affirmant avoir ordonné à ses militaires de se déployer sur des récifs et îlots inhabités de l'archipel des Spratleys.
Il avait dit avoir demandé à l'armée d'"occuper tous" les récifs revendiqués par Manille, dans une rupture radicale avec la politique très conciliante à l'égard de Pékin qu'il a menée depuis son arrivée au pouvoir mi-2016.
"L'ordre vise des améliorations sur des îles et îlots déjà occupés", a déclaré vendredi à l'AFP le porte-parole de l'armée, le colonel Edgard Arevalo.
Le ministère philippin de la Défense a indiqué que le plan était d'ajouter des baraquements militaires, des systèmes de désalinisation, des générateurs, des phares et des abris pour les pêcheurs sur les îlots déjà occupés.
Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, au grand dam des Philippines et d'autres pays riverains aux prétentions rivales (Vietnam, Brunei, Malaisie) qui contrôlent chacun plusieurs îles.
Depuis plusieurs années, la Chine affirme plus fermement ses revendications en agrandissant par remblaiement des îlots qu'elle contrôle, et en y construisant des infrastructures. Les Etats-Unis ont envoyé à plusieurs reprises des navires de guerre croiser à proximité de ces îles, assurant ainsi défendre la "liberté de navigation" dans la région.
Pékin s'est étonné vendredi des nouvelles déclarations de M. Duterte et a exprimé sa "préoccupation", assurant que la Chine défendrait "fermement sa souveraineté territoriale".
"Nous espérons que les Philippines pourront continuer à gérer de façon adéquate les différends maritimes bilatéraux et maintenir leurs relations bonnes et stables avec la Chine", a indiqué Mme Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d'un point presse régulier.
Le différend maritime constituait un important contentieux entre Manille et Pékin sous la présidence du prédécesseur de Rodrigo Duterte, Benigno Aquino. Mais M. Duterte avait dès son arrivée au pouvoir détendu les relations, assurant vouloir tourner le dos à l'allié historique américain. Il a ainsi opéré un rapprochement avec la Chine, obtenant des milliards de dollars de promesses d'investissement dans son pays.
Mer de Chine méridionale: un ministre philippin sur un îlot disputé
Pag-asa (Philippines), 21 avr 2017 (AFP) -
Le secrétaire philippin à la Défense, Delfin Lorenzana, a effectué vendredi une visite sur une île disputée de mer de Chine méridionale, réaffirmant la souveraineté philippine sur cet îlot revendiqué par Pékin.
"C'est juste une visite normale sur notre territoire, dont nous pensons et nous savons qu'il est notre territoire", a déclaré le ministre aux journalistes l'accompagnant.
La Chine revendique la souveraineté de la quasi totalité de la mer de Chine méridionale, y compris de zones proches des frontières de ses voisins. Et depuis quelques années, Pékin est de plus en plus agressif.
L'archipel des Spratleys, qui compte plus de 100 îles, récifs et atolls à mi-chemin entre le Vietnam et les Philippines, est l'une des zones les plus disputées à cause de son importance militaire stratégique.
L'archipel est tout ou partie revendiqué par les Philippines, la Chine, Brunei, la Malaisie, Taïwan et le Vietnam.
Pékin revendique notamment la minuscule île de Thitu que M. Lorenzana a visitée et que les Philippines appellent l'île de Pag-asa. Cette île des Spratleys abrite une garnison philippine.
La Chine a notamment effectué des travaux de remblaiement sur le récif de Subi à 26 km de Thitu.
M. Lorenzana a annoncé que des travaux allaient débuter "dans les prochaines semaines" pour construire un quai sur Thitu qui permettrait de décharger des matériaux nécessaires notamment pour la rénovation de la piste d'atterrissage aménagée sur l'île.
Le ministre a raconté que l'avion qui l'acheminait à Thitu avait reçu peu avant son atterrissage un avertissement des autorités chinoises.
Il a indiqué qu'elles avaient averti les pilotes de l'appareil qu'ils étaient en train de pénétrer en territoire chinois. Il a ajouté que ce type de message était systématiquement adressé aux avions se rendant à Thitu.
"C'est leur protocole. Nous répondons que nous survolons le territoire philippin", a-t-il dit.
Cette visite est intervenue une semaine après que le président Rodrigo Duterte eut assuré que, contrairement à ce qu'il avait précédemment annoncé, il ne comptait pas se rendre en juin aux Spratleys hisser le drapeau philippin. Et ce au nom de "notre amitié avec la Chine".
Il avait suscité la polémique le 6 avril en annonçant avoir ordonné à ses militaires de se déployer sur certains îlots inhabités et disputés de mer de Chine méridionale.
La mer de Chine méridionale était un gros point de contentieux entre Manille et Pékin sous la présidence du prédécesseur de M. Duterte, Benigno Aquino, qui avait fait de la défense de la souveraineté philippine une question de fierté nationale, et porté l'affaire devant la Cour permanente d'arbitrage.
M. Duterte avait dès son arrivée au pouvoir pris le contrepied de son prédécesseur, choisissant de tourner le dos à l'allié historique américain, pour opérer un rapprochement avec Pékin, et obtenir au passage des milliards de dollars de promesses d'investissement dans son pays.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Mar 16 Mai 2017 - 18:44
Citation :
Philippines: Duterte prêt à des accords sur la mer de Chine
Davao (Philippines), 16 mai 2017 (AFP) -
Le président philippin Rodrigo Duterte s'est déclaré ouvert mardi à la possibilité d'explorer les ressources naturelles de la mer de Chine méridionale avec la Chine et le Vietnam, qui ont aussi des prétentions sur cette zone stratégique.
M. Duterte, qui s'exprimait à son retour d'un voyage à Pékin, a également souligné qu'il n'avait aucune intention de faire pression sur la Chine au sujet de l'arrêt de la Cour permanente d'arbitrage de la Haye qui a jugé illégales les revendications de Pékin sur l'essentiel de cette mer.
"Si on peut y obtenir quelque chose sans tracasseries, pourquoi pas?", a-t-il répondu à la presse comme on l'interrogeait sur l'éventualité d'explorer la mer de Chine conjointement avec la Chine et le Vietnam. Un accord en ce sens devra être "juste et équilibré, a-t-il cependant souligné.
Le président de l'archipel n'a fait aucune mention de la Malaisie et de Brunei, deux autres pays du Sud-Est asiatique qui ont également des revendications territoriales sur cette mer.
La mer de Chine méridionale est depuis des décennies une zone potentielle de conflits militaires en raison de ces prétentions rivales. Elle recèlerait de vastes réserves de gaz et de pétrole.
M. Duterte a pris le contrepied de son prédécesseur Benigno Aquino qui se heurtait de front à la Chine sur cette question, préférant chercher à améliorer les relations économiques, politiques et militaires avec Pékin.
M. Duterte, qui a rencontré en Chine le président Xi Jinping et le Premier ministre Li Keqiang, les a qualifiés de "généreux", "très progressiste" et de "sincères". Cette visite a constitué une "aubaine" pour les Philippines, a-t-il ajouté, expliquant, sans beaucoup de détails, avoir obtenu davantage d'investissements chinois et d'aide.
Quant au jugement rendu par la CPA en juillet 2016, "nous avons décidé qu'il y aurait un bon moment pour en parler mais que ce n'était pas maintenant".
Manille et Pékin doivent tenir cette semaine des pourparlers directs sur la question. M. Aquino avait refusé de telles discussions, de peur de mettre son pays dans une position de négociation vulnérable.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Ven 19 Mai 2017 - 17:37
Citation :
Mer de Chine: Pékin a menacé Manille d'une guerre, affirme Duterte
Manille, 19 mai 2017 (AFP) -
Le président philippin Rodrigo Duterte a affirmé vendredi que les dirigeants chinois avaient brandi la menace d'une "guerre" si les Philippines persistaient dans leurs revendications sur les ressources de la Mer de Chine méridionale, une zone stratégique très disputée.
M. Duterte, qui a rencontré cette semaine en Chine le président Xi Jinping et le Premier ministre Li Keqiang, a déclaré qu'il avait décidé de faire état publiquement de ces menaces car il s'était vu reprocher dans son pays une attitude trop conciliante vis-à-vis des dirigeants chinois concernant ce litige.
"Je leur ai dit en face: c'est à nous, et nous avons l'intention de forer (pour rechercher du) pétrole", a déclaré le président philippin, révélant son intention de faire procéder à une exploration des ressources pétrolières dans cette zone convoitée.
"Ils m'ont dit: +d'accord, nous sommes amis. Nous ne voulons pas nous quereller avec vous. Nous voulons maintenir notre relation d'amitié. Mais si vous insistez sur cette question, nous irons jusqu'à la guerre+", a-t-il ajouté.
Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, s'opposant aux prétentions rivales des Philippines et d'autres pays riverains (Vietnam, Brunei, Malaisie), qui contrôlent chacun plusieurs îles de cette zone stratégique.
La mer de Chine méridionale, un secteur clé pour le commerce maritime international, est depuis des décennies une zone potentielle de conflits militaires en raison de ces revendications concurrentes. Elle recèlerait de vastes réserves de gaz et de pétrole.
Dans un arrêt rendu en juillet 2016, la Cour permanente d'arbitrage de la Haye, saisie par le prédécesseur de M. Duterte, Benigno Aquino, avait jugé illégales les revendications de Pékin sur l'essentiel de cette mer. Mais Pékin avait ignoré cet arrêt et mis en garde Manille contre toute tentation d'y recourir pour appuyer ses revendications.
M. Duterte a pris le contrepied de Benigno Aquino, qui se heurtait de front à la Chine sur cette question, préférant chercher à améliorer les relations économiques, politiques et militaires avec Pékin.
A son retour de son voyage en Chine, il avait déclaré le 16 mai qu'il était prêt à des accords sur une exploration des ressources naturelles de la mer de Chine méridionale, conjointement avec la Chine et le Vietnam. Il avait souligné qu'il n'avait aucune intention de faire pression sur la Chine concernant l'arrêt de la Cour permanente d'arbitrage de la Haye.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Ven 19 Mai 2017 - 18:05
Citation :
Le Japon envoie des avions de chasse près d'îles disputées avec la Chine
AFP 19/05/2017
Le Japon a annoncé vendredi avoir envoyé des avions de chasse près d'un archipel disputé avec la Chine et couvert par l'alliance militaire entre Tokyo et les Etats-Unis, après le décollage d'un drone dans cette zone depuis un navire chinois.
Tokyo contrôle ces îles de mer de Chine orientale sous le nom de "Senkaku" et Pékin en revendique la souveraineté sous l'appellation d'îles "Diaoyu".
Les relations bilatérales entre les deux puissances asiatiques s'étaient nettement dégradées en 2012 lorsque l'Etat japonais avait "nationalisé" certaines de ces îles. Le nouveau président américain Donald Trump a affiché ostensiblement son soutien au Japon sur ce différend territorial.
Le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshihide Suga, a précisé au cours d'un point de presse que l'incident s'était produit jeudi et que le Japon avait "protesté fermement". Il a accusé la Chine d'"exacerber unilatéralement" les tensions.
Le Japon a fait décoller d'urgence quatre appareils dont deux chasseurs F-15 et un système de détection et de commandement aéroporté (AWACS) en direction des eaux entourant ces îlots inhabités. Les navires garde-côtes des deux pays patrouillent régulièrement dans la région connue pour ses importantes réserves de poissons et de potentielles ressources en énergie.
L'incident s'est produit alors que les gardes-côtes japonais ont signalé la présence de quatre bateaux chinois dans les eaux territoriales japonaises jeudi. "C'est la première fois que nous voyons ce qui semble être un drone piloté depuis des navires chinois", a par ailleurs déclaré M. Suga. "Il s'agit d'une nouvelle forme d'action de la part de la Chine".
Tokyo a fait décoller ses avions militaires 1.168 fois sur l'année budgétaire achevée fin mars, un record, et 73% de ces missions étaient destinées à contrer des appareils chinois ou soupçonnés de venir de Chine.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Jeu 25 Mai 2017 - 18:01
Citation :
Mer de Chine: le navire américain est entré "sans permission", selon Pékin
Pékin, 25 mai 2017 (AFP) -
Le navire militaire américain qui est passé près d'un îlot revendiqué par Pékin en mer de Chine méridionale est entré "sans permission" dans les eaux territoriales chinoises, a dénoncé jeudi le gouvernement chinois.
Lors d'un point de presse, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lu Kang, a fait "du fort mécontentement et de la forte opposition" de la Chine à la suite de cette action de la marine américaine, la première de ce type sous l'administration du président Donald Trump.
Les Etats-Unis avaient annoncé mercredi qu'un bâtiment de la marine américaine, le Dewey, était passé "à moins de 12 milles nautiques" du récif de Mischief, un îlot revendiqué par la Chine dans l'archipel des Spratleys.
L'opération était destinée à démontrer la "liberté de navigation" dans ces eaux contestées, a ajouté ce responsable américain.
D'après le porte-parole chinois, la marine chinoise a "identifié le bâtiment américain conformément à la loi et lui a intimé l'ordre de partir".
L'action de la marine américaine a "compromis la souveraineté et la sécurité" de la Chine et aurait pu être à l'origine d'accidents navals ou aériens, a averti M. Lu.
La souveraineté de la Chine sur l'archipel des Spratleys et les eaux adjacentes est "indisputable", a-t-il assuré.
La Chine revendique l'essentiel de la mer de Chine méridionale, y compris des zones très proches des côtes de nombreux pays d'Asie du Sud-Est.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Ven 30 Juin 2017 - 17:55
Citation :
Mer de Chine méridionale: les bases chinoises sont prêtes (experts américains)
Washington, 29 juin 2017 (AFP) -
Les bases construites par Pékin en mer de Chine méridionale sont désormais prêtes à recevoir des armements comme des avions de combat ou des lanceurs de missile, selon un centre d'études spécialisé américain.
La Chine, qui revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, s'est lancée dans l'aménagement d'îles artificielles sur des îlots et récifs de l'archipel de Spratley, pour appuyer ses réclamations territoriales.
Elle a notamment construit des terrains d'aviation sur les trois principaux sites, Fiery Cross, Subi et Mischief.
Les travaux engagés par Pékin sur ces sites "sont en train de s'achever", selon le centre Asia maritime transparency initiative (AMTI).
Les dernières photos aériennes montrent que la Chine a fini ou est en train de finir la construction d'abris pour lance-missile, de radars et de sites de stockage souterrains qui semblent "adaptés pour des munitions ou autres fournitures essentielles".
En décembre, l'AMTI avait déjà annoncé le déploiement de canons anti-aériens et d'autres systèmes de défense sur les installations chinoises.
"Pékin peut désormais déployer à n'importe quel moment des outils militaires, comme des avions de combat ou des lanceurs mobiles de missile" sur ces sites, soulignent les experts américains.
Pour eux, les trois "bases aériennes" de Spratley, s'ajoutant à celle située plus au nord sur l'île Woody dans l'archipel des Paracels, "permettront aux avions chinois d'opérer dans la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale".
La Chine dispose également, grâce aux installations de Spratley, d'une couverture radar de l'ensemble de la zone, selon la même source.
La Chine est accusée de "militariser" la mer de Chine méridionale mais se défend en affirmant que ses installations militaires sont purement "défensives".
En mai, l'administration Trump a conduit sa première opération de "liberté de navigation" dans les eaux revendiquées par la Chine, faisant passer un navire de guerre américain à moins de 12 milles nautiques de Mischief.
Mer de Chine méridionale: un navire américain passe près d'une île contrôlée par Pékin (responsable américain)
Washington, 2 juil 2017 (AFP) -
Un navire de guerre américain est passé dimanche à proximité d'une île occupée par Pékin en mer de Chine méridionale, dans une opération destinée à démontrer la liberté de navigation dans ces eaux contestées, selon un responsable américain.
Le navire USS Stethem est passé à moins de 12 milles nautiques de l'île Triton dans l'archipel des îles Paracel, occupée par la Chine mais qui est également revendiquée par Taiwan et le Vietnam, a indiqué ce responsable l'AFP.
Cette opération, susceptible de provoquer la colère de Pékin, est la deuxième de ce type en mer de Chine méridionale depuis l'arrivée au pouvoir de l'administration Trump.
La première avait eu lieu le 25 mai, dans l'archipel des Spratley plus au sud.
Ces opérations de liberté de navigation sont destinées à contester la souveraineté de la Chine ou de tout autre pays sur ces eaux et ces îles, dans l'attente d'un règlement diplomatique de la question.
La Chine revendique l'essentiel de la mer de Chine méridionale, y compris des zones très proches des côtes de nombreux pays d'Asie du Sud-Est.
Pekin occupe notamment l'archipel Paracel et plusieurs ilôts et récifs de l'archipel des Spratley, agrandis pour accueillir de potentielles bases militaires.
Selon le centre d'études spécialisé américain AMTI, la Chine a récemment augmenté ses installations sur l'île Triton, avec notamment une nouvelle piste pour hélicoptères.
L'île Triton est connue pour arborer un grand drapeau chinois dessiné sur son sol, visible sur les photos aériennes et satellite, selon la même source.
Selon le Pentagone, les Etats-Unis ont conduit en 2016 des opérations de liberté de navigation face "à 22 Etats côtiers, dont de nombreux alliés et partenaires" des Etats-Unis.
La Chine dénonce une "sérieuse provocation" maritime américaine
Pékin, 3 juil 2017 (AFP) -
Le passage d'un navire militaire américain à proximité d'une île occupée par Pékin en mer de Chine méridionale constitue "une sérieuse provocation politique et militaire", a déclaré dimanche le ministère chinois des Affaires étrangères.
En réaction à la présence de ce bâtiment américain, la Chine a envoyé des navires militaires et des chasseurs pour l'éloigner, a déclaré Lu Kang, porte-parole du ministère, dans un communiqué cité par l'agence de presse officielle Xinhua (Chine nouvelle).
Le navire, le USS Stethem, s'est approché dimanche à moins de 12 milles nautiques de l'île Triton, dans l'archipel Paracel, contestant de facto la souveraineté chinoise sur ce territoire occupé par Pékin, mais également revendiqué par le Vietnam et Taïwan.
Cet incident qualifié par Washington d'"opération de liberté de navigation" est intervenu quelques heures avant une conversation téléphonique que doivent avoir les présidents américain Donald Trump et chinois Xi Jinping.
"La partie chinoise appelle avec force la partie américaine à cesser immédiatement ce genre d'opérations provocatrices qui violent la souveraineté de la Chine et menacent la sécurité de la Chine", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
La Chine continuera à prendre toutes les mesures nécessaires pour défendre sa souveraineté et sa sécurité nationales, a ajouté le porte-parole.
Il s'agit de la deuxième opération américaine de "liberté de navigation" destinée à contester les visées territoriales de la Chine dans cette zone maritime stratégique depuis l'arrivée au pouvoir de l'administration Trump.
La première opération avait eu lieu le 25 mai, dans l'archipel Spratley, plus au sud.
Un bombardier américain survole la disputée mer de Chine méridionale
Washington, 7 juil 2017 (AFP) -
Au moins un avion militaire américain a survolé la mer de Chine méridionale, a affirmé vendredi l'US Air Force, une façon pour les Etats-Unis de contester la souveraineté que revendique Pékin sur ces eaux disputées par plusieurs pays de la région.
Ce survol devrait provoquer une fois de plus l'ire du géant asiatique, au moment où le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping assistent au sommet du G20 à Hambourg, en Allemagne.
Le bombardier américain à long rayon d'action B1-B, ainsi que deux avions de chasse F-15 des forces japonaises d'autodéfense, ont quitté tard jeudi soir la base aérienne américaine d'Andersen, située dans le Pacifique, pour un exercice conjoint. Les trois aéronefs ont dans un premier temps survolé la mer de Chine orientale, a affirmé l'armée américaine.
A l'issue de l'exercice, le bombardier américain "s'est rendu en mer de Chine méridionale avant de rentrer" sur la base d'Andersen, précise le communiqué. On ne sait pas si cet avion a été rejoint durant ce survol par un autre bombardier américain.
La mission, affirme l'armée américaine, "démontre comment les Etats-Unis continueront d'exercer leur liberté de navigation partout où la loi internationale le permet".
Elle intervient dans un contexte de refroidissement soudain des relations entre Washington et Pékin, après plusieurs initiatives des Etats-Unis qui ont provoqué la colère de la Chine.
Après une manoeuvre maritime réalisée dimanche par l'US Navy en mer de Chine méridionale, le ministère chinois des Affaires étrangères a par exemple dénoncé "une grave provocation politique et militaire". Le USS Stethem s'était approché à moins de 12 milles nautiques de l'île Triton dans l'archipel des Paracels, contestant de facto la souveraineté chinoise sur ce territoire également revendiqué par le Vietnam. L'île est administrée par la Chine depuis plusieurs décennies.
Concernant le survol effectué jeudi soir par un avion américain, le major Ryan Simpson, qui supervise les opérations des bombardiers américains dans le Pacifique, a évoqué une manoeuvre "sûre et efficace".
Elle démontre, selon lui, la "solidarité" américano-japonaise pour ce qui est de se "défendre contre les actions provocatrices et déstabilisatrices sur le théâtre du Pacifique".
La Chine revendique la quasi-totalité de cette mer stratégique pour le commerce mondial, où elle dispute la souveraineté d'îlots et récifs à d'autres pays, notamment le Vietnam et les Philippines.
Pékin dit constater des progrès en mer de Chine du Sud
Reuters 06/08/2017
La Chine a dit dimanche constater une amélioration de la situation en mer de Chine du Sud et a annoncé l'ouverture cette année de négociations sur l'élaboration d'un code de navigation maritime avec ses partenaires de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean).
S'exprimant devant la presse, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré que des "progrès réellement tangibles" avaient été constatés entre les dix pays de l'Asean et la Chine.
Toutes les parties concernées devraient se satisfaire de cette situation "apaisée", a-t-il ajouté.
L'Asean et la Chine se sont déjà accordées sur le principe de l'élaboration d'un code de conduite chargé de régir les relations entre les pays riverains de la mer de Chine du Sud.
Pékin estime que la quasi-totalité de cette surface maritime lui appartient et construit des pistes aéronautiques et d'autres infrastructures sur des récifs artificiels pour faire valoir ses revendications. Les autres pays riverains réclament également des portions de cet espace maritime stratégique pour le commerce mondial et riche en ressources naturelles.
Un forum régional de l'Asean rassemblera lundi 27 ministres des Affaires étrangères dont ceux de Russie, du Japon, des Etats-Unis, de Chine et des deux Corée, pour discuter de questions de sécurité régionale.
Pékin proteste après un incident avec un navire américain
Pékin, 11 août 2017 (AFP) -
La Chine a protesté à la suite d'un incident en mer de Chine méridionale lorsqu'un navire de guerre américain s'est approché jeudi d'une île artificielle construite par Pékin dans cette mer qu'il revendique en quasi-totalité.
"La Chine fait part de son vif mécontentement", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, dans un communiqué diffusé tôt vendredi.
Le destroyer USS John S. McCain s'est approché à six milles marins du récif Mischief - récif Meiji en chinois - qui fait partie de l'archipel disputé des Spratleys, a indiqué jeudi un responsable américain, précisant qu'une frégate chinoise avait envoyé au navire des mises en garde par radio au moins à dix reprises.
"Ils ont appelé pour dire +s'il-vous-plait, faites demi-tour, vous êtes dans nos eaux", a-t-il raconté. "Nous leur avons répondu que nous étions un (navire) des Etats-Unis et que nous menions des opérations de routine dans les eaux internationales".
Selon lui, les interactions ont toutes été "sûres et professionnelles" au cours des six heures qu'a duré cette mission.
Cette "opération de liberté de navigation" est la troisième menée par les Etats-Unis depuis l'entrée en fonctions du président républicain Donald Trump le 20 janvier.
Mais pour Pékin, qui revendique la quasi-totalité de la Mer de Chine méridionale, territoire également convoité par plusieurs pays asiatiques comme les Philippines, Brunei, la Malaisie et le Vietnam, la présence du navire américain est une incursion dans ses eaux territoriales.
Le porte-parole de Pékin a affirmé que les bâtiments chinois avaient "expulsé" le navire américain après un avertissement.
"Un tel acte porte gravement atteinte à la souveraineté et à la sécurité de la Chine et met en danger les équipages des deux parties", a dénoncé Pékin, répétant que "la Chine jouit d'une souveraineté incontestable sur les îles Nansha (Spratleys en chinois) et les eaux qui les entourent".
M. Geng a accusé les Etats-Unis de "refuser une stabilisation en mer de Chine méridionale" et de pousser à la militarisation de la région.
"La Chine est fermement déterminée à sauvegarder sa souveraineté territoriale et ses intérêts maritimes", a-t-il ajouté.
Le ministère chinois de la Défense a également protesté, par la voix de son porte-parole, Wu Qian. "Les actes provocateurs des militaires américains ne feront qu'encourager l'armée chinoise à renforcer encore ses capacités de défense", a-t-il averti.
L'initiative américaine est survenue quatre jours après que Washington, épaulé par le Japon et l'Australie, ont protesté contre la construction par Pékin d'îlots artificiels en mer de Chine méridionale, à des fins militaires.
Pékin de son côté a remporté une manche cette semaine en obtenant des 10 membres de l'Association des nations du sud-est asiatique qu'ils publient un communiqué édulcoré au sujet de sa campagne expansionniste dans cette mer.
L'incident en mer de Chine survient dans un contexte de tensions croissantes sur la péninsule coréenne au sujet du programme de missiles de la Corée du Nord et tandis que Washington exhorte Pékin à restreindre son petit allié indiscipliné.
Mer de Chine méridionale: le Pentagone veut patrouiller régulièrement
Washington, 2 sept 2017 (AFP) -
Le Pentagone veut effectuer plus régulièrement des patrouilles en mer de Chine méridionale, au rythme de deux ou trois par mois, afin d'affirmer la liberté de navigation dans ces eaux disputées revendiquées par Pékin, a rapporté samedi le Wall Street Journal.
Selon le quotidien américain, l'objectif est d'adopter une attitude plus constante envers les prétentions chinoises plutôt que de poursuivre l'approche au cas par cas de l'administration de l'ex-président Barack Obama.
Tout en refusant de préciser quand et où interviendraient ces nouvelles patrouilles, des responsables américains cités par le journal ont indiqué que le commandement Pacifique souhaitait deux ou trois opérations de "liberté de navigation" mensuelles durant les prochains mois.
Ces patrouilles comprendraient des avions de chasse ainsi que des navires de guerre, selon le quotidien.
Depuis la prise de fonction du président Donald Trump en janvier, trois opérations de "liberté de navigation" ont eu lieu.
La dernière en date a été effectuée par le destroyer USS John S. McCain, victime juste après d'une collision le 21 août avec un pétrolier dans le détroit de Singapour dans laquelle 10 marins américains sont morts.
La Chine avait protesté le 11 août au lendemain d'un incident avec le destroyer. Celui-ci s'était approché à six milles marins du récif Mischief - récif Meiji en chinois -, qui fait partie de l'archipel disputé des Spratleys, et une frégate chinoise lui avait envoyé des mises en garde par radio, avait alors expliqué un responsable américain.
Sous l'administration Obama, la marine américaine avait effectué quatre opérations de ce genre en mer de Chine méridionale.
La Chine revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, également convoitée par Taïwan, les Philippines, Brunei, la Malaisie et le Vietnam.
Washington dénonce la construction par Pékin dans cette zone d'îlots artificiels à des fins militaires, dans un contexte de tensions croissantes sur la péninsule coréenne au sujet des programmes balistique et nucléaire de la Corée du Nord.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Mer 11 Oct 2017 - 18:27
Citation :
Mer de Chine: Pékin proteste après le passage d'un navire américain
Pékin, 11 oct 2017 (AFP) -
La Chine a déclaré mercredi qu'elle "répondra aux provocations répétées de l'armée américaine" après une nouvelle entrée d'un navire de l'US Navy dans des eaux revendiquées par Pékin en mer de Chine méridionale.
Le destroyer Chafee de l'US Navy a pénétré sans autorisation dans les eaux territoriales proches de l'archipel des îles Xisha (aussi appelées "Paracels"), a indiqué le ministère chinois de la Défense, qui a dénoncé une "provocation".
L'armée chinoise a immédiatement dépêché une frégate, deux avions de chasse et un hélicoptère pour exiger du navire américain qu'il quitte la zone, selon la même source.
L'action américaine "viole la souveraineté et la sécurité de la Chine, porte atteinte à la confiance mutuelle stratégique entre les deux pays et leurs deux armées, et mine la paix et la stabilité dans la région", a déploré le ministère dans un communiqué.
"La Chine est fermement opposée à cela et a protesté officiellement auprès des Etats-Unis", a précisé la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying lors d'une conférence de presse régulière.
L'initiative américaine est de nature à alimenter les tensions entre Pékin et Washington en mer de Chine méridionale.
Pékin revendique la quasi-totalité de cette immense zone maritime au nom de "raisons historiques", mais des pays riverains (Vietnam, Philippines, Malaisie, Brunei) y ont des prétentions rivales. Chaque nation y contrôle plusieurs îles.
Les Etats-Unis ont envoyé plusieurs fois leurs navires de guerre à proximité d'îlots contrôlés par la Chine, au nom de la "liberté de navigation", selon eux menacée par Pékin.
En cas de confirmation par les Etats-Unis, l'initiative américaine de mardi serait la quatrième du genre depuis l'arrivée du président Donald Trump à la Maison blanche en janvier.
"L'armée chinoise répondra aux provocations répétées de l'armée américaine", a promis le ministère chinois de la Défense, appelant Washington à "prendre des mesures sérieuses pour corriger ses erreurs".
Chine et Vietnam trouvent un "consensus" sur la mer de Chine méridionale (média d'Etat)
Hanoï, 12 nov 2017 (AFP) -
La Chine et le Vietnam sont parvenus dimanche à un "consensus" sur la gestion de leurs tensions en mer de Chine méridionale, une zone disputée revendiquée par Pékin, a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle après une offre de médiation du président américain.
Cet accord a été trouvé lors d'une entretien entre le président chinoise Xi Jinping et le chef du parti communiste du Vietnam, Nguyen Phu Trong, à l'occasion d'une visite d'Etat de ce dernier à Hanoï
Les deux parties "sont parvenues à un important consensus (...) pour gérer les questions maritimes de façon appropriée" et "s'efforcer conjointement de maintenir la paix et la stabilité en mer de Chine méridionale", rapporte Chine nouvelle sans plus de détails.
Pékin revendique comme sienne la majorité de la mer de Chine méridionale, où des riverains (Vietnam, Philippines, Malaisie et Bruneï) ont des prétentions rivales. Depuis son arrivée au pouvoir fin 2012, Xi Jinping y a fait renforcer des récifs contrôlés par la Chine afin d'y construire des installations, notamment militaires (pistes d'atterrissage, armements).
Cette mer stratégique, où transitent chaque année pour 5.000 milliards de dollars de marchandises, est réputée contenir sous le plancher océanique de vastes réserves de gaz et de pétrole. Les tensions récurrentes entre pays riverains sont perçues comme une source potentielle de conflit en Asie.
Cet accord sino-vietnamien intervient quelques heures après que Donald Trump, lui aussi en visite à Hanoï, a offert au Vietnam d'être "médiateur" dans le conflit territorial avec Pékin sur la mer de Chine méridionale.
"Si je peux servir d'intermédiaire ou d'arbitre, faites-le moi savoir... Je suis un très bon médiateur", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Hanoï.
Cette annonce est susceptible d'ulcérer le gouvernement chinois qui répète de longue date que les Etats-Unis n'ont aucun rôle à jouer en mer de Chine méridionale, où les problèmes doivent être gérés de façon bilatérale.
International 16:44 09.04.2018(mis à jour 16:49 09.04.2018)
Pékin aurait installé des équipements de brouillage radar et radio dans les îles litigeuses Spratleys en mer de Chine méridionale, affirme The Wall Street Journal.
Alors que l'armée chinoise est en train d'effectuer un exercice naval qui est considéré par Washington comme ses plus importantes manœuvres militaires réalisées jusqu'à présent en mer de Chine méridionale, The Wall Street Journal relate que Pékin a installé des équipements de brouillage radar et radio dans les îles litigeuses Spratleys.
Pour le journal américain qui cite des officiels anonymes proches du dossier, il s'agit d'un «étape significative dans la militarisation rampante de la mer de Chine méridionale».
«Cette démarche renforce la capacité de la Chine de faire valoir ses vastes revendications territoriales et d'empêcher les opérations militaires américaines dans la région contestée qui est traversée par certaines des routes maritimes les plus fréquentées au monde», écrit le quotidien.
La Chine et plusieurs pays de la région, notamment le Japon, le Vietnam et les Philippines, contestent les frontières maritimes et les zones de responsabilité en mers de Chine méridionale et orientale. La Chine accuse les Philippines et le Vietnam d'utiliser le soutien des États-Unis afin d'attiser les tensions régionales.
L'archipel des Spratleys, qui compte plus de 100 îles, récifs et atolls à mi-chemin entre le Vietnam et les Philippines, est l'une des zones les plus disputées à cause de son importance militaire stratégique.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Jeu 10 Mai 2018 - 18:40
Citation :
Mer de Chine : Le Vietnam demande à Pékin de retirer ses missiles d’îlots contestés
Posté dans Asie-Pacifique par Laurent Lagneau Le 10-05-2018
La semaine passée, l’on apprenait que Pékin venait d’installer des missiles anti-navires YJ-12 et des systèmes de défense aérienne HQ-9 sur trois îlots de l’archipel des Spratleys, situé en mer de Chine méridionale.
Ainsi, malgré un jugement rendu par la Cour pénale d’arbitrage de La Laye, selon lequel les prétentions chinoises dans cette partie du monde ne reposent sur « aucun fondement juridique », Pékin continue sa politique du fait accompli en installant des capacités d’interdiction et de déni d’accès sur plusieurs récifs et îlots de mer de la Chine méridionale, qui, en plus de receler des réserves importantes d’hydrocarbures et d’autres ressources naturelles, est un carrefour essentiel pour le commerce maritime mondial.
Seulement, les pays riverains ont également des prétentions dans cette région, revendiquée dans sa quasi-totalité par la Chine. Les Philippines en font partie. D’ailleurs, elles ont été à l’origine de la saisie de la CPA de La Haye, après avoir perdu le contrôle, au profit de Pékin, du récif de Scaroborough.
Cela étant, les relations entre Pékin et Manille connurent un nette amélioration à la faveur de l’élection de Rodrigo Duterte, le président philippin, en juin 2016.
Ce dernier entama en effet une politique de rapprochement avec la Chine, aux dépens des États-Unis, notamment à cause de ses rapports désastreux avec Barack Obama, qui était alors à la Maison Blanche. Et cela se traduisit par une remise en cause des liens militaires entre Manille et Washington, avec la disparition annoncée des exercices conjoints entre les forces armées des deux pays.
« L’on comprend que le président Duterte, dont le pays se préparait à assurer la présidence de l’ASEAN pour 2017, ait souhaité projeter une stature d’interlocuteur indépendant tout en mettant son pays à l’abri d’éventuelles mesures de rétorsions économiques chinoises », explique une note de recherche l’IRSEM [.pdf], publiée en juillet dernier.
Cependant, l’attitude du président Philippin a depuis évolué. En avril 2017, M. Duterte a en effet ordonné à ses forces armées de bâtir des infrastructures et d’occuper certains îlot jusqu’alors inhabités de l’archipel Spratleys que Manille revendique comme étant des parties de son territoire. Et d’expliquer, à l’époque : « Il semble que tout le monde aille se servir sur les îles là-bas, alors nous ferions mieux d’aller habiter sur celles qui restent vacantes. […] Au moins, allons récupérer maintenant ce qui nous appartient, et faisons savoir clairement que c’est à nous. »
Autre signe de ce revirement : l’ampleur des exercices militaires annuels « Balikatan », menés conjointement avec les forces américaines. En 2017, ces manoeuvres avaient mobilisé 5.400 militaires, soit 2 fois mois qu’à l’accoutumée. Cette année, sans retrouver leur niveau d’antant, elles ont concerné plus de 8.000 personnels. Leur objet a été de simuler une opération de débarquement sur une île de mer de Chine méridionale.
« Nous sommes une Nation insulaire, ce qui explique qu’il nous faut améliorer nos capacités amphibies », a expliqué le général philippin Emmanuel Salamat.
Dans le même temps, le Vietnam, qui affirme aussi avoir des droits en mer de Chine méridionale, a élevé le ton contre l’installation de missiles chinois sur trois îlots de l’archipel Spratleys, en demandant à Pékin de les retirer.
« Le Vietnam est profondément préoccupé […] par toutes les activités de militarisation, y compris l’installation de missiles sur l’archipel de Truong Sa [Spratleys, ndlr] », a affirmé, le 9 mai, Lê Thi Thu Hang, la porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères.
Cela « porte atteinte à la souveraineté [du Vietnam] sur les îles », va « à l’encontre de l’Accord sur les principes fondamentaux guidant le règlement des problèmes maritimes entre le Vietnam et la Chine », « viole la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) entre l’ASEAN et la Chine », « exacerbe les tensions », « provoque l’instabilité dans la région » et « nuit « aux efforts des pays dans les négociations d’un Code de conduite en Mer Orientale », a fait valoir la porte-parole de la diplomatie vietnamienne.
« Le Vietnam réaffirme disposer preuves historiques et fondements juridiques suffisants pour affirmer sa souveraineté territoriale sur les deux archipels de Hoàng Sa (Paracel) et Truong Sa conformément au droit international », a-t-elle encore fait valoir.
Selon la note de recherche de l’IRSEM, déjà citée, le « Vietnam reste l’acteur le plus résolu, mais aussi le plus isolé pour faire valoir ses revendications face à Pékin. » D’où, d’ailleurs, son rapprochement avec les États-Unis, symbolisé par la visite récente du porte-avions USS Carl Vinson au port de Da Nang. Une première depuis la fin de la Guerre du Vietnam, il y a 43 ans.
Cependant, poursuit la note, « le pragmatisme domine au sein de la relation sino-vietnamienne » étant donné qu’Hanoï a besoin d’investissements étrangers pour soutenir sa croissance économique. « L’alternance entre cycle de tensions, négociations et avancées diplomatiques caractérise l’histoire des deux pays, y compris dans le domaine maritime. Si on peut citer l’Accord sur le golfe du Tonkin signé en 2000, on notera également la multiplication d’incidents violents à la mer depuis 2012 au détriment des pêcheurs vietnamiens », est-il encore expliqué dans ce document.
Pékin proteste contre la présence de navires américains en mer de Chine méridionale
Pékin, 28 mai 2018 (AFP) -
La Chine a protesté contre la présence de deux navires de guerre américains après un incident dimanche en mer de Chine méridionale, une zone contestée par plusieurs pays.
Dans une déclaration diffusée tard dimanche soir, le porte-parole de la diplomatie chinoise, Lu Kang, a rapporté que deux bâtiments américains, le destroyer Higgins et le croiseur Antietam, s'étaient approchés de l'archipel des Paracels (Xisha en chinois), revendiqué par la Chine.
La marine chinoise leur a ordonné de partir et les a expulsés, selon l'agence Chine nouvelle.
La marine américaine conduit régulièrement des opérations baptisées "Liberté de navigation" en mer de Chine méridionale, où Pékin a construit des installations militaires sur des îlots artificiels à l'appui de ses revendications territoriales.
Cette zone stratégique voit passer près du tiers du commerce mondial.
Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale en dépit d'un arbitrage international de 2016 qui lui a donné tort. Différentes parties de la zone sont revendiquées aussi par les Philippines, le Vietnam, la Malaisie, Brunei et Taïwan.
"La Chine appelle fermement les Etats-Unis à cesser immédiatement ce type de provocations qui violent la souveraineté de la Chine et menacent sa sécurité", a déclaré M. Lu.
L'incident survient alors que l'armée chinoise a organisé le 18 mai des mouvements de bombardiers depuis l'une des îles des Paracels, s'attirant des protestations des Etats-Unis, des Philippines et du Vietnam.
Pékin a déjà déployé début mai des missiles dans l'archipel des Spratleys, situé au sud des Paracels, a rapporté la chaîne américaine CNBC, citant des sources proches des services de renseignement.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Jeu 31 Mai 2018 - 16:36
Citation :
La Chine fustige des propos américains sur son "hégémonie"
Pékin, 31 mai 2018 (AFP) -
La Chine a fermement dénoncé jeudi les propos d'un haut responsable militaire américain l'accusant de rechercher "l'hégémonie" en Asie, et reproché aux Etats-Unis d'être "l'hôpital qui se moque de la charité".
Les deux pays sont à couteaux tirés en mer de Chine méridionale, où ils rivalisent d'influence. Pékin revendique la quasi-totalité des îles et récifs de cette vaste zone maritime en vertu d'une présence qu'elle juge ancienne et historique.
Des nations riveraines (Philippines, Vietnam, Malaisie, Brunei) y ont cependant des prétentions territoriales rivales. La Chine a construit des installations militaires sur certains des îlots qu'elle contrôle pour appuyer ses revendications.
Pour contrer la Chine dans cette zone stratégique qui voit passer près d'un tiers du commerce mondial, la marine américaine mène régulièrement des opérations baptisées "Liberté de navigation" à proximité d'îles contrôlées par Pékin.
L'amiral Harry Harris, à la tête du Commandement américain pour le Pacifique, avait déclaré mercredi depuis Hawaï que le "rêve d'hégémonie" de la Chine en Asie constituait le principal défi des Etats-Unis sur le long terme.
"Ceux qui se vautrent et recherchent l'hégémonie s'imaginent toujours que les autres convoitent cette hégémonie", a répliqué jeudi Hua Chunying, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"Peu importe le niveau de développement de la Chine, jamais elle ne cherchera l'hégémonie ou l'expansion", a-t-elle souligné lors d'une conférence de presse régulière.
Le ministre américain de la Défense, Jim Mattis, a par ailleurs déclaré mardi que les Etats-Unis continueraient à s'opposer aux revendications territoriales de Pékin. Il avait également dénoncé la "militarisation" des îles de la région.
"Côté américain, certains exagèrent la soi-disant militarisation en mer de Chine méridionale. C'est comique et c'est un peu l'hôpital qui se moque de la charité", a estimé la porte-parole Hua Chunying.
"La présence militaire américaine dans la zone dépasse de très loin celle de l'ensemble des forces militaires engagées par la Chine et les autres pays riverains."
Le porte-parole du ministère chinois de la Défense, Ren Guoqiang, a par ailleurs annoncé jeudi que le seul porte-avions chinois actuellement opérationnel, le Liaoning, était désormais en capacité "initiale" de combat.
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Sujet: Re: îles Senkaku/Diaoyu : tensions sino-japonaises Sam 2 Juin 2018 - 18:31
Citation :
Le chef du Pentagone accuse la Chine d'"intimidation" en mer de Chine méridionale
Singapour, 2 juin 2018 (AFP) -
Le renforcement des positions militaires de la Chine dans les eaux contestées de la mer de Chine méridionale et l'installation de systèmes d'armes sophistiqués le long de ce couloir maritime stratégique est destiné à "intimider" et "contraindre" ses voisins, a accusé samedi le chef du Pentagone, Jim Mattis.
"En dépit des affirmations chinoises prétendant le contraire, l'installation de ces systèmes d'armes est lié directement à des usages militaires à des fins d'intimidation et de contrainte", a déclaré le secrétaire américain à la Défense, lors d'un sommet sur la sécurité à Singapour.
Jim Mattis a indiqué que Pékin avait déployé des armements incluant des batteries de missiles anti-navires et anti-aériens ainsi que des systèmes de brouillage électronique sur des îlots artificiels en mer de Chine du sud abritant des installations militaires renforcées, dont des pistes d'atterrissage pour bombardiers, à l'appui de ses revendications territoriales.
Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale en dépit d'un arbitrage international de 2016 qui lui a donné tort. Différentes parties de la zone sont revendiquées aussi par les Philippines, le Vietnam, la Malaisie, Brunei et Taïwan.
Cette zone stratégique voit passer près du tiers du commerce mondial.
Des bombardiers lourds chinois se sont posés récemment sur l'île aux Bois, principale base chinoise dans l'archipel des Paracels, également revendiqué par le Vietnam et Taiwan.
Jim Mattis a par ailleurs réaffirmé que le Pentagone soutenait les efforts de la diplomatie américaine pour une dénucléarisation "complète, vérifiable et irréversible" de la péninsule coréenne.