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| | Intervention militaire au Mali - Opération Serval | |
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PGM Administrateur
messages : 11671 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 11 Jan 2013 - 22:17 | |
| Rappel du premier message :Nous traiterons ici de l'intervention militaire (malienne et/ou étrangère) en cours au Mali. Bons échanges messieurs | |
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jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 11 Avr 2014 - 22:05 | |
| - Citation :
- Serval : point de situation du jeudi 10 avril
Mise à jour : 11/04/2014 16:01
Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont 30 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.
Vendredi 4 avril, l’amiral Marin Gillier, Directeur de la Coopération de Sécurité et de Défense (DCSD), a rencontré le général Marc Foucaud, commandant les forces Serval et Epervier, pour aborder la complémentarité de l’assistance militaire technique et opérationnelle dans la bande sahélo-saharienne (BSS). L’amiral Gillier a présenté un projet établi en coopération avec les pays concernés et qui s’inscrit en parfaite complémentarité avec la régionalisation des opérations de lutte contre les groupes terroristes dans la BSS.
Samedi 5 avril, le Détachement de Liaison et d’Appui Opérationnel 2 (DLAO 2), a appuyé deux sections du GTIA malien « Elou » dans une mission de contrôle de zone dans le secteur d’Abeibara, dans la région de Kidal. Cette opération a permis de reprendre contact avec la population et de marquer de nouveau la présence des forces maliennes dans cette région. En parallèle, le DLAO 1 s’est rendu à Tessalit pour fournir une aide médicale à la population. Le DLAO 5, quant à lui, en appui du bataillon tchadien (BATCHAD), a poursuivit son contrôle de zone à Taghlit et a établi des contacts avec les autorités locales et la population. Enfin, le DLAO 4, en appui d’une section FAMA, a découvert une nouvelle cache d’armes, à 50 Km au Nord de Tombouctou. Une dizaine d’armes légères d’infanterie ainsi qu’une grenade défensive et un stock de 3000 munitions y ont été découverts. Cette nouvelle découverte contribue à maintenir la pression sur les flux logistiques des groupes armées terroristes.
Débarqués le dimanche 6 avril par Antonov sur l’aéroport de Bamako-Segou, un hélicoptère Tigre et une hélicoptère Gazelle ont été acheminés vers Gao dès le lendemain matin (en C160 pour la Gazelle et en vol pour le TIGRE) pour renforcer la capacité aéromobile de la force Serval. Ce renfort amène le sous-groupement aéromobile de la force à 13 aéronefs, incluant 12 hélicoptères et 1 avion Pilatus.
Le même jour, dans le cadre de la coordination et du suivi de la coopération régionale, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), accompagné du général Marc Foucaud, s’est rendu à Niamey, au Niger, pour participer à la réunion du G5 du Sahel. Composé des CEMA malien, burkinabais, nigérien, mauritanien et tchadien, le G5 a pour vocation de faire du Sahel un espace de paix, de prospérité et de concorde entre tous les peuples. La réunion a permis aux CEMA des pays membres du G5 du Sahel de convenir de la nécessité d’unir leurs efforts pour apporter une réponse régionale et coordonnée au défit sécuritaire actuel lié aux menaces des groupes armées terroristes. Le général de Villiers a poursuivi sa visite en rencontrant le détachement aérien français de Niamey, avant de rejoindre les bases militaires françaises de Gao et Ansongo dès le lendemain.
Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.
Sources : EMA Droits : Ministère de la Défense
http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/serval-point-de-situation-du-jeudi-10-avril | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 13 Avr 2014 - 20:10 | |
| - Citation :
- Un soldat de l'opération Serval blessé par une explosion près de Tessalit
Un soldat français a été légèrement blessé samedi dans le nord du Mali quand le blindé VAB qui le transportait a sauté sur un engin explosif et a eu son train avant endommagé.
Selon une source militaire française, "un véhicule de l'armée française a sauté samedi sur un engin explosif, dans les environs de Tessalit (nord). Un soldat français, légèrement blessé, est actuellement en observation dans un centre de santé" de Gao.
L'information sur l'accident a été confirmée par une source militaire tchadienne basée dans la région de Kidal (nord-est du Mali), Kidal visée le 7 avril par quatre roquettes. "Ce sont les terroristes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui ont posé les mines. Ils ont posé beaucoup de mines" dans le nord du Mali, a indiqué cette source militaire tchadienne.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/04/13/un-soldat-de-l-operation-serval-blesse-par-une-explosion-pre-11582.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 15 Avr 2014 - 18:35 | |
| - Citation :
- avr 15, 2014
L’Europe va former policiers et gendarmes maliens
Nicolas Gros-Verheyde / Missions PSDC, Sahel /
(BRUXELLES2 à Luxembourg) Les 28 ont approuvé le cadre d’une nouvelle mission destinée à renforcer l’Etat de droit au Mali. La mission EUCAP Sahel Mali aura pour rôle de former et d’assurer la restructuration des forces de sécurité — police, gendarmerie, garde nationale — maliennes. Cette mission constitue le pendant « civil » de la mission de formation de l’armée malienne (EUTM Mali).
La mission comprendra un volet de conseil stratégique – au plus haut niveau y compris des ministères – ainsi que des formations à l’intention des trois forces de sécurité intérieure du Mali. Un complément « important à l’effort de l’Union européenne pour la stabilité, les réformes institutionnelles et le plein rétablissement de l’autorité de l’Etat malien dans l’ensemble du pays » souligné-t-on au service diplomatique européen (SEAE).
L’état-major de la mission sera installé à Bamako, la capitale du Mali. Le mandat de la mission aura une durée initiale de deux ans à partir de son lancement. Un budget de 5,5 millions d’euros a été alloué pour la phase de démarrage, qui durera neuf mois et s’achèvera le 14 janvier 2015.
Commentaire : cette mission aurait dû être lancée il y a presque deux ans. Mais le coup d’Etat puis l’offensive des mouvements rebelles avaient renversé la donne et mis la priorité sur le rétablissement de l’armée malienne avant le renforcement des forces de sécurité intérieur. La stabilisation relative du Mali, comme le bon déroulement des élections et la constitution d’un gouvernement élu, ont rendu possible cette mission. Les premiers recrutements ont commencé pour constituer le premier noyau dur de EUCAP Mali mais la mission ne devrait pas être lancée avant plusieurs semaines, une fois le chef de la mission recruté. Le déploiement et la montée en puissance se feront progressivement d’ici la fin de l’année.
http://www.bruxelles2.eu/?s=en | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 15 Avr 2014 - 20:01 | |
| - Citation :
- 7e BCA
Mali : patrouille bipartite
- PHOTOS:
Samedi 29 mars 2014, le groupement tactique VERCORS a effectué une patrouille mixte sur la région de GAO. Cette patrouille devait être initialement composée d’une section de l’armée malienne (FAMa), une section de la MINUSMA (du bataillon nigérien) et une section de la force SERVAL. Pour des raisons opérationnelles, la section FAMa a été envoyée sur une autre mission et de fait la patrouille est devenue bipartite. Après une réunion de coordination dans la semaine durant laquelle a été présenté le concept de l’opération aux forces partenaires ainsi que les moyens de communication, la patrouille est partie le matin vers 07h00. Le commandement de cette opération a été confié au capitaine Pierre, adjoint du commandant d’unité de la 2e compagnie de combat du 7e BCA. Sous ses ordres donc une section du Bataillon Nigérien de la MINUSMA et la section d’appui de la 2e compagnie. Cette section dispose d’un groupe mortier de 81mm, d’un groupe de tireur d’élite et d’un groupe canon de 20 mm. Chaque section reconnaît en véhicules un fuseau large de 5 km du Sud vers le Nord, cette action étant coordonnée par le capitaine afin que les éléments de chaque fuseau restent alignés et soient appuyés en permanence par le groupe mortier. Pour éviter les problèmes de communications (les systèmes étant différents), un officier de liaison reste en permanence avec la section nigérienne. La reconnaissance se déroule sans problème, atteint sa limite Nord, puis effectue une reconnaissance du Nord vers le Sud en empruntant un itinéraire différent de celui de l’aller. Au Nord MALI, les problèmes d’axes n’existent pas puisqu’il est possible de rouler presque partout. Le but de ces reconnaissances est bien sûr de s’informer sur le terrain, la population et notamment les nombreux camps nomades de cette région. Il s’agit de participer ainsi à la sécurisation de la région de GAO en associant toutes les forces partenaires qui œuvrent actuellement au MALI. Cette première patrouille s’est parfaitement déroulée. Elle nous a permis de travailler avec nos partenaires dans le cadre de la stabilisation du MALI et d’apprendre à effectuer des missions communes. Cette expérience sera renouvelée, en espérant que nous pourrons y ajouter une section malienne. | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 16 Avr 2014 - 21:35 | |
| - Citation :
- 7e BCA
GTIA VERCORS : Opération JORASSE
Un soldat de La 2e section de la 2e compagnie du 7 BCA du Groupement Tactique Vercors, en observation avec une MINIMI, dans la région de l'Adrar des Ifoghas , lors de l’opération JORASSES au Mali, le 27 mars 2014. - PHOTOS:
Convoi du Groupement Tactique Vercors de Gao à Aguelhok le 18 mars 2014 Un binôme du 2 RH du Groupement Tactique Vercors, dans l'Adrar des Ifoghas Convoi du Groupement Tactique Vercors de Gao à Aguelhok le 18 mars 2014 Dépannage d'un GBC du Groupement Tactique Vercors lors de l’opération JORASSE le 17 mars 2014 Ravitaillement en carburent des VBL du Groupement Tactique Vercors du 4 RCH Bivouac du Groupement Tactique Vercors lors de l’opération JORASSE dans l'Adrar des Ifoghas Le 3 escadron du peloton de reconnaissance et d'intervention anti-char (PRIAC) du 4 RCH du Groupement Tactique Vercors,en contrôle de zone en VBL, dans la région de l'Adrar des Ifoghas le génie de combat (2 REG) du Groupement Tactique Vercors prend contact avec la population dans l'Adrar des Ifoghas le 20 mars 2014 soldats et VBL (4 RCH) du Groupement Tactique Vercors, en observation un VAB de la 3e section du génie de combat (2 REG) du Groupement Tactique Vercors,se désenlise ,lors de l’opération JORASSE le 22 mars 2014 patroulle VBL lors de l'opération JORASSE avec le Groupement Tactique Vercors (4 RCH), le 23 mars 2014 un VAB de la 3e section du génie de combat (2 REG) du Groupement Tactique Vercors en patrouille,lors de l’opération JORASSE le 22 mars 2014 Progression de La 2e section de la 2e compagnie du 7 BCA du Groupement Tactique Vercors, dans la région de l'Adrar des Ifoghas, lors de l’opération JORASSES au mali, le 26 mars 2014 Un soldat 2e section de la 2e compagnie du 7 BCA du Groupement Tactique Vercors, en observation à la 12.7 Un chef de groupe de La 2e section de la 2e compagnie du 7 BCA du Groupement Tactique Vercors, dans la région de l'Adrar des Ifoghas sport pour les soldats du Groupement Tactique Vercors, aux abords d'une piste de PUMA, sur le camp de Tessalit, lors de l’opération JORASSES au Mali, le 4 avril 2014 sport pour les soldats du Groupement Tactique Vercors, au coucher du soleil, sur le camp de Tessalit, lors de l’opération JORASSES au Mali, le 4 avril 2014 JB.Tabone armée de Terre
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| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 18 Avr 2014 - 16:16 | |
| - Citation :
- Mali : 500 heures de vol pour le détachement Reaper
Mise à jour : 18/04/2014 14:48
Le 31 mars 2014, deux mois et demi après sa mise en service, le détachement Reaper a passé le cap des 500 heures de vol au profit de l’opération Serval.
Quelques jours après son arrivée sur le sol africain, le 16 janvier dernier, le drone français réalisait ses premières missions opérationnelles dans le ciel malien. Dès lors, les missions se sont succédées à un rythme soutenu, et les équipages, constitués de personnels navigants mais aussi d’officiers renseignement et d’interprétateurs d’images, ont été très largement mis à contribution. Le Reaper aura fait au cours de ces quelques semaines la démonstration de ses capacités et se sera imposé comme un élément clé des moyens ISR (identification, surveillance, reconnaissance) mis en œuvre par les armées françaises.
Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA. . Sources : EMA Droits : Ministère de la Défense http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/mali-500-heures-de-vol-pour-le-detachement-reaper - Citation :
- Mali : libération de cinq otages maliens
Mise à jour : 18/04/2014 11:44
Dans la nuit du 16 au 17 avril, les forces françaises au Mali ont conduit une opération dans la région nord de Tombouctou sur une cible mobile identifiée comme étant un groupe armé terroriste.
Les moyens aéromobiles et terrestres ont permis de libérer cinq personnes qui étaient retenues en otage et de neutraliser une partie du groupe terroriste.
Ces ex-otages sont des employés maliens du comité international de la Croix Rouge (CICR) qui avaient été capturés le 8 février 2014 dans la région d’Anefis.
Sources : EMA
http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/mali-liberation-de-cinq-otages-maliens | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 18 Avr 2014 - 18:31 | |
| - Citation :
- Serval : point de situation du jeudi 17 avril
Mise à jour : 18/04/2014
Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.
Jeudi 10 avril, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des Armées a rencontré les unités de la force Serval sur les sites de Gao et d’Ansongo. A cette occasion, il a pu prendre contact avec les forces partenaires en présence du chef d’état-major général des Armées (CEMGA) malien.
Samedi 12 avril, alors que le DLAO 1 appuyait une section du GTIA malien « SIGUI » pour débuter un contrôle d’axes routiers sur 6 km à l’Est de Tessalit, un véhicule de l’avant blindé (VAB) a explosé sur un engin explosif improvisé occasionnant un blessé léger au sein de la force Serval. Le blessé a été évacué à Gao pour examens complémentaires.
Le lendemain, durant les opérations d’évacuation du VAB du DLAO 1, un second engin explosif a été détecté sur l’axe, à 150 mètres du premier. Il a été détruit par l’équipe EOD du DLAO.
Au cours des mois de mars et d’avril, des actions successives de reconnaissance et de contrôle de zone ont été conduites dans la région de l’Adrar des Ifoghas aux côtés des forces armées maliennes et de la MINUSMA. Ces opérations permettent d’entraver la liberté de mouvement des groupes armés logistiques, de perturber leur logistique et de permettre aux FAMA de prendre pied dans cette zone.
Ce type d’action se poursuit en permanence : les DLAO, en soutien de la MINUSMA et des FAMA, ont participé à une dizaine d’opérations cette semaine. Le 14 avril, par exemple, une section du GTIA malien « ELOU », appuyée par le DLAO 2, a effectué une patrouille de reconnaissance de l’axe Kidal-Aguelhok sur une distance de 20 km.
Le 16 avril, le général de brigade Benoit HOUSSAY, général adjoint opérations (GAO) a rencontré le général TOURE, le CEMGA malien pour faire un point de situation sur les opérations en cours et aborder les projets d’évolution du dispositif des forces armées maliennes dans le Nord Mali.
Le 15 avril 2014, le Conseil de l’Union européenne a décidé de prolonger de deux années le mandat d’EUTM Mali (jusqu’au 18 mai 2016) et de créer une mission civile PSDC, dite EUCAP Sahel Mali, de soutien aux forces de sécurité intérieure du Mali.
Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.
- PHOTOS:
Sources : EMA Droits : Ministère de la Défense
http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/serval-point-de-situation-du-jeudi-17-avril | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 25 Avr 2014 - 21:44 | |
| - Citation :
- Gao, 23 avril 2014 - Cérémonie d'ouverture de l'hôpital de niveau 2 par le contingent chinois à Gao.
- PHOTOS:
- Citation :
- Serval : point de situation du jeudi 24 avril
Mise à jour : 25/04/2014
Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 35 sorties, dont une quinzaine effectuées par les avions de chasse. Une dizaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et autant aux missions de renseignement et de ravitaillement.
L’action de la force Serval reste inchangée : elle mène une action militaire contre les groupes armés terroristes (GAT). Elle continue à frapper directement l’ennemi lorsqu’il se dévoile, et indirectement en maintenant une pression sur ses flux logistiques.
Les opérations conduites cette semaine l’illustrent.
Dans la nuit du 16 au 17 avril, au nord-ouest de Tombouctou, un groupe d’une dizaine de terroristes circulant sur deux pick-up ont été décelés. Une action combinée a permis de neutraliser ce groupe particulièrement déterminé et de libérer 5 personnes. Ces ex-otages sont des employés maliens du CICR qui avaient été capturés le 8 février 2014 dans la région d’Anefis.
Le vendredi 18 avril, pour marquer cette libération, une cérémonie s’est déroulée au Gouvernorat de Gao en présence de l’ambassadeur de France, du GBI Benoît Houssay, général adjoint opérations de la force Serval, du ministre de la Défense, du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité et du ministre de l’action humanitaire. Le ministre de la Défense malien a souligné le professionnalisme avec lequel les otages ont été libérés et les efforts coordonnés et entrepris par l’ensemble des forces Serval, MINUSMA et FAMA pour ramener paix et quiétude au Mali. Il a aussi rappelé la nécessité pour la population de coopérer avec les forces partenaires pour y parvenir. La cérémonie s’est poursuivie avec la remise symbolique des ex otages au responsable du CICR et l’organisation d’un point de presse. Avant son départ pour Bamako, le ministre de la Défense malien s’est arrêté quelques instants sur la PfOD de Gao pour remercier la force Serval.
Dimanche 20 avril, sur renseignement, le DLAO 4 a réalisé une opération de fouille d’une zone de caches située à 25 km au Nord-Ouest de Tombouctou. Une cinquantaine de roquettes (type RPG et AP) ont été découvertes. Ce même DLAO, alors qu’il était en appui du bataillon burkinabé, a découvert le 23 avril quatre rampes de lancement dont deux étaient encore équipées de roquettes de 122 mm.
Les DLAO 2 et 5 ont aussi conduit des opérations de reconnaissance et de fouille, à une centaine de kilomètres au nord de Kidal pour le premier, à Tessalit pour le second.
Mercredi 23 avril à Kidal, un véhicule de la MINUSMA a été la cible d’un IED. Un blessé léger est à déplorer. Cette nouvelle attaque confirme la volonté des groupes armés terroristes de marquer les esprits par des actions symboliques.
Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.
Sources : EMA Droits : Ministère de la Défense http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/serval-point-de-situation-du-jeudi-24-avril | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 29 Avr 2014 - 16:19 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 30 Avr 2014 - 18:28 | |
| - Citation :
- Equipements: retour sur l’engagement au Mali (partie 1)
Actualités Guillaume Belan 29 avril, 2014
Une Gazelle (crédits: ECPAD/ MinDef)
L’armée de terre a présenté fin de semaine dernière à la presse internationale les retours d’expériences (retex) des matériels français engagés au Mali. Si la plupart des retex sont déjà connus, quelques précisions apportées méritent que l’on y revienne. D’une manière générale, les équipements se sont révélés adaptés et ont bien remplis leurs missions, sur un théâtre tout de même difficile. D’autant plus que certains équipements commencent à accuser le poids de l’âge, que l’on pense aux VAB ou aux hélicoptères Puma.
Hélicoptères
Les voilures tournantes ont été utilisés dans un contexte difficile : longues distances, poussière et sable, qui ont malmené les filtres sans causer de graves dommages, mais aussi chaleurs élevées et également nuits très noires avec des niveaux de difficultés en visibilité parfois de 4 sur 5. Au total plus de 3000 munitions ont été tirées, les Gazelle ont engagé 22 missiles Hot et les Tigre pas moins de 770 roquettes. Les taux de disponibilité des machines (Tigre, Gazelle et Puma) a été honorable, se situant aux alentours de 70%.
L’ALAT relève la facilité et la rapidité de déploiement des machines, qui en une semaine sont arrivées de France au Mali, en transporteurs Antonov (bientôt l’A400M pourra transporter deux Tigre) pour se rendre ensuite au nord à Tessalit. Sur place, les machines ont dû faire sans aucune infrastructure lourde de maintenance, ce qui n’a pas posé tant de difficultés que cela, révélant la fiabilité des hélicoptères.
Les Tigres ont été touchés par de nombreuses armes de petits calibres, ce qui ne les a pas empêcher de continuer à voler. Relevons également que les Tigre avaient reçu des protections balistiques supplémentaires, afin notamment de protéger les équipages contre les calibres jusqu’à la 12.7 mm. Le Tigre le plus touché a reçu tout de même 21 impacts et il volait toujours!
L’armement s’est révélé tout à fait efficace, notamment le canon du Tigre qui porte jusqu’à 2000 mètres et les roquettes jusqu’à 4000 m. Côté systèmes d’observation, les trois modes ont été très complémentaires, permettant de voir les cibles la nuit ou par forts conditions de sable (grâce au thermique). Le Tigres ont au total enregistré plus de 5000 heures de vol.
crédits: G Belan
Les hélicoptères Pumas, avec leur 40 ans de bons et loyaux services, ont un avantage : leur maintenance. Sans électroniques embarquées, seules 4 heures de maintenance suffisaient pour 24 heures de vol. Bien connus et éprouvés, peu de surprise pour ces hélicoptères de transport, qui ont réalisé en moyenne une mission d’évacuation médicale par jour. Les hautes températures ont bien sûr affecté leurs capacités. Et les canons de 20 mm peu précis ont été utilisés efficacement en tir de saturation.
http://forcesoperations.com/2014/04/29/equipements-retour-sur-lengagement-au-mali-partie-1/ - Citation :
- Equipements: retour sur l’engagement au Mali (partie 2)
Actualités Guillaume Belan 30 avril, 2014
crédits: MinDef
Suite du retour sur expérience des équipements français engagés au Mali durant Serval 1. Première leçon intéressante : l’effet PEGP (Politique d’Emploi et de Gestion des Parcs). Ce système, qui vise à réduire les coûts d’entretien des matériels tout en leur assurant une plus longue longévité, scinde les flottes de véhicules de l’armée de terre en deux principaux parcs : celui qui sert quotidiennement à l’entraînement des forces dans les régiments, et un parc d’alerte, constitué de véhicules stockés mobilisables pour les opérations extérieures. Problème, les véhicules de ce parc ne roulent que très peu. Durant l’opération Serval, des véhicules issus des deux parcs ont été engagés. Les forces prépositionnées en Côte d’Ivoire par exemple, sont venues avec leurs véhicules, qui roulant régulièrement, n’ont pas rencontrés de nombreuses pannes. Par contre, de nombreux tracas techniques, au début de l’engagement de l’opération Serval ont été enregistrés pour les véhicules du parc d’alerte, ces véhicules n’étant jamais utilisés…
L’artillerie
Les canons auto-mouvants Caesar de 155 mm ont apporté une véritable plus-value opérationnelle. A la différence de l’Afghanistan, où depuis les FOB, les canons avec leur près de 50 km de portée couvraient l’ensemble du théâtre (il est vrai réduit), les quatre canons Caesar ont, au Mali, été positionnés à Gao. Grâce à leur bonne mobilité, ils se déplaçaient dans un rayon de deux jours de route pour couvrir l’ensemble de la zone nord. Le 52 calibre, comparé au 39, apporte une nette supériorité en terme de précision relèvent les artilleurs français. Au total c’est tout de même 800 obus (explosif et illumination) qui ont été tirés, sur la zone de Kidal essentiellement.
Caesar sur le camps de Canjuers (crédits: G Belan)
VBCI
Le 92ème RI et ses VBCI ont, au tout début de leur arrivée au Mali, été baignés très vite dans l’action. Après une semaine de transport par bateau, les VBCI sont remontés par la route jusqu’à Gao, 2 jours après, ils enregistraient leurs premiers contacts ! Au total 37 VBCI ont été engagés (dont 5 en version PC). Le canon de 25 mm a été très sollicité. Avant leurs départs, l’armée de terre avaient d’ailleurs désactivé une sécurité de la tourelle : celle qui empêche le tir de la tourelle pointant vers l’arrière quand la porte du haut de la caisse est ouverte. Et elle l’était quasi systématiquement au Mali ! Les systèmes d’observation ont été très utiles, le jour, la nuit et à longue distance. La plupart des tirs du 25 mm ont été réalisés à une distance de 1500 à 2000 mètres. Très utile aussi le télémètre laser couplé au GPS. L’air conditionné a été particulièrement appréciée, et on le comprends, quand les températures avoisinent les 50°, elle fonctionnait également très bien porte ouverte ! Les VBCI ont réalisé des missions allant jusqu’à 10 jours. Si quelques problèmes de durit ont été rencontrés, l’effort sur maintenance s’est révélée assez faible. La qualité de sa mobilité et son agilité spécialement en tout terrain a été très apprécié (dont le système centralisé de dégonflage/gonflage des pneus pour les terrains sableux). Les VBCI ont été la cibles des djihadistes à plusieurs reprises. Essentiellement pris à partie par des petits calibres. Mais pas seulement : plusieurs tirs de RPG ont été enregistrés, ils ont tous glissés et rebondis sur les angles du véhicule !
VBL
Une fois de plus, l’inusable VBL a été très apprécié. Sa très grande discrétion a été mise en avant ainsi que sa mobilité sur le terrain peu évident du nord Mali (certains roulaient pneus à plats). Le Véhicule Blindé Léger traversait 120 km par jour sans broncher. Trois versions étaient déployées : 7,62/12,7 et Milan par l’infanterie de Marine.
http://forcesoperations.com/2014/04/30/equipements-retour-sur-lengagement-au-mali-partie-2/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 30 Avr 2014 - 20:40 | |
| - Citation :
- Serval : point de situation du mercredi 30 avril
Mise à jour : 30/04/2014
Au cours des six derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 60 sorties, dont une dizaine effectuées par les avions de chasse. 25 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une dizaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.
Au cours de la semaine dernière, les forces françaises ont conduit une opération ayant abouti à la neutralisation d’un groupe armé terroriste. Cette action d’opportunité a été conduite au Nord de Kidal contre un groupe identifié comme hostile. Elle a permis de neutraliser, c’est-à-dire de mettre hors d’état de nuire, les membres de ce groupe, dont un combattant qui a été tué et deux individus, qui ont déposé les armes et ont été remis à l’UNICEF. De façon générale, les opérations conduites par la France au Mali impliquent aussi bien les forces conventionnelles que les forces spéciales, avec une combinaison de moyens terrestres, aéromobiles et aériens. Pour ce qui est de cette action, elle a été conduite majoritairement par des éléments des forces spéciales. L’exploitation de cette action se poursuit actuellement.
L’action des détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) aux côtés des forces armées maliennes (FAMA) et de la MINUSMA a quant à elle permis de poursuivre l’accompagnement des forces africaines dans leur sécurisation de la zone. Cette semaine, les DLAO ont notamment participé à trois actions bien représentatives de ce qui est fait aujourd’hui au Mali.
Le 22 avril, à Tessalit, dans le cadre d’une mission de sécurisation dans la ville de Tessalit, un détachement du GTIA Siguides forces armées maliennes, appuyé par le DLAO1, a mené des patrouilles dans les divers secteurs de la ville afin de sensibiliser les populations sur les dangers des IED et d’affermir la présence des FAMA dans la ville.
Le 28 avril 2014, le DLAO1 s’est rendu aux abords de l’Adrar de Tiraouanine afin de détruire des restes de munitions non explosées, qui avaient été découvertes par le GTIA Elou. Les équipes EOD et le DLAO1 se sont rendus sur place pour éliminer les déchets, afin que ces munitions ne représentent plus aucun danger pour la population.
Au cours de la semaine dernière, les forces françaises ont conduit une opération ayant abouti à la neutralisation d’un groupe armé terroriste. Cette action d’opportunité a été conduite au Nord de Kidal contre un groupe identifié comme hostile. Elle a permis de neutraliser, c’est-à-dire de mettre hors d’état de nuire, les membres de ce groupe, dont un combattant qui a été tué et deux enfants-soldats, qui ont déposé les armes et ont été remis à l’UNICEF. De façon générale, les opérations conduites par la France au Mali impliquent aussi bien les forces conventionnelles que les forces spéciales, avec une combinaison de moyens terrestres, aéromobiles et aériens. Pour ce qui est de cette action, elle a été conduite majoritairement par des éléments des forces spéciales. L’exploitation de cette action se poursuit actuellement. L’action des détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) aux côtés des forces armées maliennes (FAMA) et de la MINUSMA a quant à elle permis de poursuivre l’accompagnement des forces africaines dans leur sécurisation de la zone. Cette semaine, les DLAO ont notamment participé à trois actions bien représentatives de ce qui est fait aujourd’hui au Mali. Le 22 avril, à Tessalit, dans le cadre d’une mission de sécurisation dans la ville de Tessalit, un détachement du GTIA Sigui des forces armées maliennes, appuyé par le DLAO1, a mené des patrouilles dans les divers secteurs de la ville afin de sensibiliser les populations sur les dangers des IED et d’affermir la présence des FAMA dans la ville. Le 28 avril 2014, le DLAO1 s’est rendu aux abords de l’Adrar de Tiraouanine afin de détruire des restes de munitions non explosées, qui avaient été découvertes par le GTIA Elou. Les équipes EOD et le DLAO1 se sont rendus sur place pour éliminer les déchets, afin que ces munitions ne représentent plus aucun danger pour la population. Enfin, le 24 avril, lors d’une opération dans la région de Kidal, le DLAO 2 a découvert une cache d’armes dans le désert. Après reconnaissance de la zone, les recherches ont permis de mettre à jour des munitions prêtes à être utilisées comme engins explosifs improvisés. Il s’agissait de 7 munitions de type obus de 122 mm et d’obus de mortiers de 120 mm. Ces munitions ont été détruites par l’équipe EOD du DLAO 2. La montée en puissance des forces maliennes et de la MINUSMA dans l’appropriation de ces missions illustre le changement de phase de nos opérations dans la région. L’intervention militaire française au Mali a permis de mettre fin à l’organisation industrielle du terrorisme au Mali grâce à une stratégie en trois temps : arrêt (de la descente des terroristes vers la capitale), neutralisation (destruction des sanctuaires terroristes), et transfert (à nos partenaires maliens, aux pays du champ, mais aussi à l’ONU et à l’UE). Aujourd’hui, au Mali, un président puis un parlement ont été élus démocratiquement. Peu à peu, l’État malien se reconstruit. Progressivement, la vie économique reprend son cours. Pour frapper encore plus efficacement la menace, les armées vont progressivement poursuivre la pression au-delà des frontières maliennes sur l’organisation terroriste régionale, en régionalisant les opérations dans la bande sahélo-saharienne, afin de ne laisser ni impunité ni liberté de mouvement à ces groupes qui menacent l’ensemble des pays du Sahel. Il s’agit de la suite logique des opérations conduites au Mali. Ce processus vise à entrer progressivement dans une logique régionale de la conduite des opérations. Ce changement de phase sera marqué par la mise en place du commandement de cette opération à Ndjamena, au Tchad. Cette bascule a déjà été marquée par des étapes intermédiaires. Depuis le 31 mars, les opérations conduites dans la bande sahélo-saharienne sont regroupées sous un commandement unique, celui du général de division Foucault. Le 09 avril 2014, le CEMA s’est rendu à Niamey afin de participer à la réunion du « G5 du Sahel », cadre institutionnel qui regroupe les cinq chefs d’états-majors de la bande sahélo-saharienne (BSS) : ces derniers s’y réunissaient pour la première fois afin de partager leur évaluation de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne. La mise en place de cette régionalisation se poursuit, notamment avec les travaux d’aménagement à N’Djamena qui devront permettre d’accueillir fin mai le poste de commandement unique de ces opérations, qui basculera ainsi du Mali au Tchad. Dimanche 27 avril, le général de brigade Patrick BRETHOUS, chef du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), accompagné d’une délégation, est arrivé au camp Damien Boiteux à Bamako, afin de s’entretenir avec les autorités de la force Serval sur les problématiques liées à la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne. Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA. . Enfin, le 24 avril, lors d’une opération dans la région de Kidal, le DLAO 2 a découvert une cache d’armes dans le désert. Après reconnaissance de la zone, les recherches ont permis de mettre à jour des munitions prêtes à être utilisées comme engins explosifs improvisés. Il s’agissait de 7 munitions de type obus de 122 mm et d’obus de mortiers de 120 mm. Ces munitions ont été détruites par l’équipe EOD du DLAO 2.
La montée en puissance des forces maliennes et de la MINUSMA dans l’appropriation de ces missions illustre le changement de phase de nos opérations dans la région.
L’intervention militaire française au Mali a permis de mettre fin à l’organisation industrielle du terrorisme au Mali grâce à une stratégie en trois temps : arrêt(de la descente des terroristes vers la capitale), neutralisation(destruction des sanctuaires terroristes), et transfert(à nos partenaires maliens, aux pays du champ, mais aussi à l’ONU et à l’UE). Aujourd’hui, au Mali, un président puis un parlement ont été élus démocratiquement. Peu à peu, l’État malien se reconstruit. Progressivement, la vie économique reprend son cours.
Pour frapper encore plus efficacement la menace, les armées vont progressivement poursuivre la pression au-delà des frontières maliennes sur l’organisation terroriste régionale, en régionalisant les opérations dans la bande sahélo-saharienne, afin de ne laisser ni impunité ni liberté de mouvement à ces groupes qui menacent l’ensemble des pays du Sahel. Il s’agit de la suite logique des opérations conduites au Mali.
Ce processus vise à entrer progressivement dans une logique régionale de la conduite des opérations. Ce changement de phase sera marqué par la mise en place du commandement de cette opération à Ndjamena, au Tchad. Cette bascule a déjà été marquée par des étapes intermédiaires.
Depuis le 31 mars, les opérations conduites dans la bande sahélo-saharienne sont regroupées sous un commandement unique, celui du général de division Foucault.
Le 09 avril 2014, le CEMA s’est rendu à Niamey afin de participer à la réunion du « G5 du Sahel », cadre institutionnel qui regroupe les cinq chefs d’états-majors de la bande sahélo-saharienne (BSS) : ces derniers s’y réunissaient pour la première fois afin de partager leur évaluation de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne.
La mise en place de cette régionalisation se poursuit, notamment avec les travaux d’aménagement à N’Djamena qui devront permettre d’accueillir fin mai le poste de commandement unique de ces opérations, qui basculera ainsi du Mali au Tchad.
Dimanche 27 avril, le général de brigade Patrick BRETHOUS, chef du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), accompagné d’une délégation, est arrivé au camp Damien Boiteux à Bamako, afin de s’entretenir avec les autorités de la force Serval sur les problématiques liées à la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne.
Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.
Sources : EMA Droits : Ministère de la Défense
http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/serval-point-de-situation-du-mercredi-30-avril | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 1 Mai 2014 - 16:00 | |
| - Citation :
- Un important chef jihadiste aurait été tué au Mali par les forces spéciales françaises
Posté dans Afrique, Forces spéciales, Opérations par Laurent Lagneau Le 01-05-2014
L’Etat-major des armées, à Paris, n’a pas précisé l’identité du membre appartenant à un « groupe terroriste armé » tué par les forces spéciales françaises dans la nuit du 24 au 25 avril dans le secteur de Kidal.
« La semaine dernière, les forces françaises ont conduit une opération ayant abouti à la neutralisation d’un groupe armé terroriste. Cette action d’opportunité a été conduite au Nord de Kidal contre un groupe identifié comme hostile. Elle a permis de neutraliser, c’est-à-dire de mettre hors d’état de nuire, les membres de ce groupe, dont un combattant qui a été tué et deux individus (ndlr, des adolescents), qui ont déposé les armes et ont été remis à l’UNICEF », a-t-il seulement indiqué.
Et de préciser : « Pour ce qui est de cette action, elle a été conduite majoritairement par des éléments des forces spéciales. L’exploitation de cette action se poursuit actuellement ».
Mais d’après des sources militaires maliennes, le terroriste « neutralisé » serait en fait un proche d’Iyad Ag Ghali, le chef du groupe jihadiste Ansar Dine, qui s’est volatilisé lors de la progression des forces françaises engagées dans l’opération Serval, menée dans le nord du Mali, en 2013.
« Haroune Ag Said, un officier déserteur de l’armée malienne, qui a rejoint les rangs (des islamistes), et qui était le lieutenant de Iyad Ag Ghaly, a été tué pendant le week-end lors d’opérations militaires menées par l’armée française dans la région de Kidal », a ainsi confié un militaire malien à l’AFP.
« Il a été tué la semaine dernière lors d’une frappe aérienne française au nord de Tessalit. C’est un proche de Iyad Ag Ghali du mouvement islamiste Ansar Dine », a affirmé, à l’agence Reuters, une autre source de l’armée malienne.
Ce qu’une autre source militaire, proche cette fois de la MINUSMA, la mission des Nations unies au Mali, a confirmé. « Nous avons effectué les recoupements nécessaires, il s’agit bien du bras droit de Iyad Ag Ghaly qui a été tué alors que les forces françaises pourchassaient des terroristes dans le nord du Mali », a-t-elle dit.
Cousin germain d’Iyad Ag Ghaly, Haroune Said, connu aussi sous le nom d’Abou Jemal, avait intégré les rangs des forces armées maliennes (FAMA) malgré sa participation à la rébellion touareg avant d’être affecté à Diabali, localité qui avait été la cible d’une attaque jihadiste lancée quelques jours après le début de l’opération Serval. D’après RFI, il avait été vu à Borissa, dans le nord-est du Mali, où les militaires français mènent actuellement une mission anti-terroriste.
Par ailleurs, parti d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) pour fonder son propre groupe, « Les Signataires par le sang », désormais allié au Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), le jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, que l’on dit présent en Libye, a réaffirmé son allégeance à Ayman al-Zawahiri, le successeur de Ben Laden à la tête d’al-Qaïda.
« Nous affirmons notre confiance et notre engagement en faveur de l’approche et des orientations de notre émir, cheikh Ayman al-Zawahiri (…), car nous sommes convaincus de la justesse de son approche », a-t-il fait savoir dans un communiqué diffusé sur Internet par des sites proches de la mouvance jihadiste.
L’autorité d’al-Zawahiri est actuellement contestée par l’Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL), sur fond de tensions avec le Front al-Nosra, une autre organisation jihadiste soutenue par al-Qaïda et présente en Syrie.
http://www.opex360.com/2014/05/01/important-chef-jihadiste-aurait-ete-tue-au-mali-par-les-forces-speciales-francaises/ | |
| | | WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 1 Mai 2014 - 18:47 | |
| - Citation :
- Le nord-Mali, zone de prédilection des trafiquants de tout poil
Par Laurent Ribadeau Dumas | Publié le 01/05/2014 à 16H26
Malgré l’intervention française Serval, lancée en janvier 2013, le nord du Mali reste une zone de tous les trafics. Des trafics alimentés notamment par les groupes djihadistes qui relèvent la tête, souligne Serge Daniel, journaliste à l’AFP et correspondant de Radio France Internationale au Mali dans son livre «Les mafias du Mali, Trafics et terrorisme au Sahel» (éditions Descartes et Cie).
Vous expliquez que des trafics en tout genre transitent par le Mali : drogue, armes, otages, immigrants clandestins et même bébés… Pourquoi passent-ils tous par ce pays ?
De fait, toutes les mafias du monde se retrouvent au Mali. Je comparerais cela à un train. La locomotive s’appelle illégalité. Elle entraîne un wagon de drogue, un wagon de fausses monnaies, un autre d’êtres humains… De ce point de vue, chaque groupe avec un vernis islamiste a une mafia pour se financer. Tous profitent d’un espace où l’on compte deux à trois habitants au km². Appliquant le principe que «La nature a horreur du vide», ils profitent aussi de l’abandon total de la zone par le gouvernement de Bamako. Résultat : ils peuvent aller facilement vers l’Europe, via l’Algérie et le Maroc, ou en direction de l’est, vers l’Egypte et le Tchad. Des routes qui se sont diversifiées avec l’intervention française. Dans ce contexte, les trafiquants ont pu installer dans le désert, en toute impunité, des caches souterraines qu’ils repèrent grâce à des coordonnés GPS. On compte ainsi sous le sable autant de réserves d’essence que dans tout le reste du Mali. De ce point de vue, il y a une certaine solidarité entre les groupes mafieux. C’est un peu : «Trafiquants de tous les pays, unissons-nous!» Quel est le trafic le plus important ? Depuis quelques années, celui de la drogue a pris une importance croissante. Au départ, c’était plutôt du haschich. Mais maintenant, les trafiquants privilégient la cocaïne : un pick-up de cocaïne rapporte autant que 40 de haschich ! Un véhicule est d’ailleurs protégé par une dizaine d’autres qui transportent en même temps des armes. Les sommes en jeu sont considérables. On estime ainsi que les 10 tonnes de cocaïne sud-américaine d’un Boeing 727, dont la carcasse a été retrouvée en 2009 dans le désert malien, ont rapporté 300 millions d’euros. La deuxième source de revenus, c’est le trafic d’otages. La libération des captifs d’Arlit, le 29 octobre 2013, a ainsi rapporté 30 millions d’euros à leurs ravisseurs. Une somme payée par Areva et Vinci avec le feu vert de Paris. Mais il n’y a pas que la France qui paye. C’est également le cas de l’Espagne, de la Suisse, du Canada… Outre l’argent qu’ils donnent, certains de ces pays présentent un autre avantage pour les ravisseurs : ils exercent des pressions sur le gouvernement malien pour obtenir la libération de djihadistes prisonniers.
L’argent va bien sûr aux preneurs d’otages. Mais certaines sommes peuvent aussi être distribuées parmi la population locale. En novembre 2012, le Mujao a ainsi donné 50 millions de francs CFA (environ 75.000 euros, NDLR) au Comité des sages de Tombouctou. Dans d’autres cas, les islamistes ont offert des médicaments, des vivres. L’argent est parfois employé pour la corruption. Notamment de certains responsables maliens. A la lecture de votre livre, on est surpris du rôle central occupé par l’Algérie. Ce pays peut servir de refuge pour les chefs djihadistes. On trouve parfois au Mali des véhicules, de l’essence ou de la nourriture venus d’Algérie. Quel rôle joue donc ce pays ?
Ce n’est pas facile de répondre ! Pour moi, cette situation traduit un échec de la politique sécuritaire d’Alger. J’ai l’impression qu’elle résulte de contradictions internes au sein du pouvoir algérien qui n’a pas su définir une ligne sécuritaire claire vis-à-vis du Nord-Mali. Ses voisins, d’ailleurs, ne comprennent pas son attitude. Pour autant, mon sentiment, c’est que si l’Algérie voulait pacifier la zone, elle y parviendrait. Au final, l’intervention française a-t-elle changé la donne ?
Si elle n’avait pas eu lieu, l’Etat malien n’existerait plus. Il doit donc son existence à Serval. L’opération a cassé un rein à Aqmi et aux autres groupes. Mais la bête vit toujours. Et je pense que si les Français partaient, les islamistes seraient de retour dans les deux semaines. Quelques centaines d’hommes se sont fondus dans les populations locales, en se rasant et en s’habillant comme des nomades : Aqmi est dans la région de Tombouctou, le Mujao à Gao, les islamistes touaregs à Kidal. Ils continuent à recruter parmi les jeunes et sont capables de mener des opérations d’envergure. Comme récemment dans telle localité à une cinquantaine de kilomètres de Gao, occupée pendant trois heures par le Mujao. Abandonnées par le pouvoir central, les populations locales ne sont pas prêtes à les dénoncer. A vous écouter, la situation paraît insoluble… Je pense qu’il faudrait installer à demeure une force internationale dans la région. Seuls, les Français ne peuvent pas tout faire. De plus, il faudrait que les pays du Sahel, Mali, Algérie, Mauritanie, Niger, mènent une lutte commune. Mais si l’on parle de lutte anti-terroriste, il faut aussi parler développement. Un développement particulier adapté aux populations nomades qui vont là où eux et leurs troupeaux trouvent à manger dans des zones qui se jouent des frontières.
http://geopolis.francetvinfo.fr/le-nord-mali-zone-de-predilection-des-trafiquants-de-tout-poil-34367 La position pour le moins ambigue de l'algerie se transformera tot ou tard, directement ou indirectement en pertes humaines pour le personnel Serval | |
| | | Fox-One General de Division
messages : 7943 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 3 Mai 2014 - 14:36 | |
| C'est a cause du maroc ils vont dire ,,,,9:sleep: | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 6 Mai 2014 - 20:02 | |
| - Citation :
- Mali: un commando djihadiste tue des informateurs de l’armée française
Ajouté par Nicolas Laffont le 6 mai 2014
Les groupes djihadistes du nord du Mali ont formé un commando qui, en onze mois, a assassiné une dizaine de personnes accusées d‘être des informateurs de l’armée française ou de la rébellion touareg.
Les groupes djihadistes du Nord du Mali sont sans pitié avec ceux qu’ils soupçonnent d’informer leur ennemis français ou touaregs. «Au moins onze personnes accusées d’être des informateurs de Serval [nom de l’opération française au Mali] ou du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, rébellion touareg), ont été assassinées ces onze derniers mois par les islamistes», a indiqué une source sécuritaire malienne.
Le dernier assassinat en date est celui de Sidati Ag Baye, sur lequel deux hommes à moto ont tiré à Kidal, fief de la rébellion touarègue dans l’extrême nord-est du pays. Une autre source militaire a précisé que cet homme, soupçonné «de travailler pour l’ennemi», était «surveillé depuis une dizaine de jours à Kidal par AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique) et le MUJAO (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest)» et qu’il a été «victime d’un assassinat ciblé».
Il y a deux mois, dans la région de Tombouctou (nord-ouest), un groupe d’islamistes armés avaient débarqué sur un marché pour y distribuer des tracts menaçant les «informateurs et les indicateurs des forces étrangères».
AQMI et le MUJAO sont, avec Ansar Dine (défenseurs de l’islam), deux des trois groupes islamistes armés qui ont occupé pendant neuf mois en 2012 le nord du Mali où ils ont commis de nombreuses exactions au nom de la charia (loi islamique).
Affaiblis, ces groupes restent néanmoins actifs dans la région en dépit d’une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, toujours en cours.
http://www.45enord.ca/2014/05/mali-un-commando-djihadiste-tue-des-informateurs-de-larmee-francaise/ | |
| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 7 Mai 2014 - 15:39 | |
| - Citation :
- Au Mali, les islamistes abattent ceux qu'ils accusent de «collaborer»
http://www.rfi.fr/afrique/20140506-mali-aqmi-mujao-mali-islamistes-abattent-ceux-accusent-collaborer/
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| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 7 Mai 2014 - 19:25 | |
| - Citation :
- Selon M. Le Drian, l’opération Serval, étendue à la bande sahélo-saharienne, va changer de nom
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 07-05-2014
Au début de cette année, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait annoncé que le dispositif militaire français en Afrique allait évoluer vers une « logique régionale » pour « faire face à la menace djihadiste dans l’ensemble de la zone – au Nord Mali, au Nord Niger, mais aussi dans le Sud libyen ».
L’idée est de pouvoir frapper plus efficacement encore les groupes terroristes armés qui se jouent des frontières dans cette région, notamment en les privant de toute liberté de manoeuvre.
« Les armées vont progressivement poursuivre la pression au-delà des frontières maliennes sur l’organisation terroriste régionale, en régionalisant les opérations dans la bande sahélo-saharienne, afin de ne laisser ni impunité ni liberté de manoeuvre à ces groupes qui menancent l’ensemble des pays du Sahel », expliquait, la semaine passée, le ministère de la Défense, lors de son point de presse hebdomadaire. Et d’ajouter : « Il s’agit de la suite logique des opérations conduites au Mali ».
Cette orientation a été validée lors d’une réunion des chefs d’état-major du « G5 du Sahel » (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso), organisée il y a quelques jours et à laquelle a pris part le général de Villiers, le chef d’état-major des armées (CEMA). Le communiqué publié à l’issue a ainsi souligné « la nécessité d’apporter une réponse régionale et coordonnée aux défis sécuritaires actuels ».
Déjà, depuis le 31 mars, toutes les missions menées dans la bande sahélo-saharienne sont passées sous l’autorité du général Foucaud, le commandant actuel de l’opération Serval. Ce dernier a donc pris, à cette occasion, le contrôle opérationnel de la Force Epervier, au Tchad.
Lors d’une audition devant les députés de la commission de la Défense et des Forces armées, le 16 avril dernier, M. Le Drian est revenu sur la réorganisation du dispositif militaire français dans la région. Il s’agit, a-t-il expliqué, de « nous permettre, à partir de pôles d’intervention régionalisés, de mutualiser dans la durée une force d’environ 3.000 soldats sur place ».
Cette présence va s’articuler « autour de quatre pôles : Gao, au Mali; N’Djamena, au Tchad; Niamey, au Niger (drones); Ouagadougou, au Burkina Faso », avec des points de pré-positionnement. Cet ensemble, a confirmé M. Le Drian, « sera placé sous un commandement unique positionné au Tchad ». Et cela, avec une conséquence : le changement du nom de l’opération Serval. Le ministre n’a pas été clair sur ce point mais il est possible que les autres (Epervier au Tchad et Sabre) en fassent autant.
« Cette réorganisation, une fois achevée, nous conduira à changer le nom de l’opération, puisque nous ne sommes plus dans la logique qui a présidé à Serval, Epervier ou Sabre (forces spéciales), mais dans des opérations de contre-terrorisme, en partenariat avec la MINUSMA (ndlr, Mission des Nations unies), les forces armées maliennes et les forces des pays qui nous accueillent », a en effet affirmé le ministre.
« La réorganisation servira aussi à mettre en place des bases avancées. La base logistique sera, quant à elle, à Abidjan. Nous avons construit avec les pays concernés des partenariats solides qui nous permettront de poursuivre cette action dans le temps », a-t-il ajouté.
Détail important pour les ressources financières des armées : « Ce déploiement de 3.000 hommes, fruit d’accords passés avec les gouvernements de tous les pays concernés, est l’objet d’un financement OPEX », a précisé M. Le Drian. En revanche, a-t-il poursuivi, « les forces de Licorne (Côte d’Ivoire) et de Dakar sont des des forces pré-positionnées classiques, financées à ce titre par le budget de la Défense ».
http://www.opex360.com/2014/05/07/selon-m-le-drian-loperation-serval-etendue-la-bande-sahelo-saharienne-va-changer-de-nom/ | |
| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 8 Mai 2014 - 15:53 | |
| RIP - Citation :
- Mali : Un sous-officier du 2e REP tué près de Tessalit
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé, ce 8 mai, sur les ondes de RMC, le décès d’un sous-officier du 2e Régiment Etranger de Parachutistes (REP) de Calvi lors d’une opération menée dans les environs de Tessalit, dans le nord du Mali.
D’après les explications du ministre, le véhicule blindé léger (VBL) à bord duquel il se trouvait a été la cible d’un engin explosif improvisé (IED) dans la nuit du 7 au 8 mai, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Tessalit.
Blessé par l’explosion, comme deux autres de ses camarades, le sous-officier est décédé de ses blessures après avoir été pris en charge par une équipe médicale française présente sur ce site. Ils ont, depuis, été évacués vers Gao.
Le ministère de la Défense a, dans un communiqué, précisé que les militaires français étaient alors engagés dans une « une mission de sécurisation des portes du massif du Tigharghar ».
Le légionnaire tué est le sergent Marcel Kalafut (plus tôt, le ministre avait indiqué qu’il était sergent-chef). Né en Tchécoslovaquie, il s’était engagé en 2007. Âgé de 26 ans, il avait pris part à plusieurs opérations extérieures, en Afghanistan, en Centrafrique et, déjà, au Mali.
Depuis le lancement de l’opération Serval, le 11 janvier 2013, 8 militaires français ont perdu la vie au Nord-Mali. Le 2e REP avait déjà été endeuillé sur ce théâtre d’opérations avec la mort de l’Adjudant Harold Vormezeele. http://www.opex360.com/2014/05/08/mali-sergent-chef-du-2e-rep-tue-pres-de-tessalit/ | |
| | | PGM Administrateur
messages : 11671 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 8 Mai 2014 - 16:09 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 8 Mai 2014 - 16:29 | |
| RIP - Citation :
- Sergent Marcel Kalafut, mort pour la France
Posté dans Afrique, Forces terrestres, Opérations par Laurent Lagneau Le 08-05-2014
Le militaire qui a trouvé la mort au cours de la nuit du 7 au 8 mai dans le nord du Mali est le sergent Marcel Kalafut.
De nationalité slovaque, Marcel Kalafut s’est engagé dans la Légion étrangère en mai 2007, à l’âge de 20 ans. A l’issue de sa formation au 4e Régiment Etranger (RE) de Castelnaudary, il rejoint les rangs du 2e Régiment Etranger de Parachutistes (REP) de Calvi en qualité de grenadier voltigeur.
Après avoir obtenu la distinction de légionnaire de 1ere classe en mars 2008, il est nommé caporal un an plus tard. Grâce à son excellente condition physique, sa détermination et ses qualités morales, il est ensuite sélectionné pour intégrer le groupement des commandos parachutistes (GCP) de son régiment et promu dans le corps des sous-officiers.
Nommé sergent en septembre 2011, il devient un technicien confirmé dans le domaine des transmissions. Sous-officier sérieux, motivé, dévoué, compétent et efficace, selon sa hiérarchie, le sergent Kalafut a pris part à plusieurs opérations extérieures (Gabon en 2008, Afghanistan en 2010, Centrafrique et Mali en 2013).
Le 7 mars 2014, il est de nouveau envoyé avec son unité au Mali, dans le cadre de l’opération Serval, en qualité d’équipier spécialiste en radiographie. « D’une fiabilité sans faille, il se révèle être un élément moteur pour le groupe dans les missions opérationnelles qui sont assignées », écrit, à son sujet, le Sirpa Terre.
Le sergent Kalafut a été mortellement blessé lors d’une « mission d’infiltration » dans le massif du Tigharghar, à une vingtaine de kilomètres de Tessalit, par l’explosion d’un engin explosif improvisé. Deux de ses camarades qui se trouvaient à bord du même VBL visé ont été blessés.
Célibataire et sans enfant, le sergent Kalafut était titulaire de 3 citations avec attribution de la Croix de la Valeur militaire, de la médaille commémorative française avec agrafe « Afghanistan » , de la médaille outr-Mer avec agrafes « République centrafricaine » et « Sahel », de la Croix du combattant et de la médaille de Défense nationale échelon argent.
http://www.opex360.com/2014/05/08/sergent-marcel-kalafut-mort-pour-la-france/ | |
| | | charly Colonel-Major
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 8 Mai 2014 - 21:44 | |
| - jf16 a écrit:
- RIP
- Citation :
- Sergent Marcel Kalafut, mort pour la France
Posté dans Afrique, Forces terrestres, Opérations par Laurent Lagneau Le 08-05-2014
Le militaire qui a trouvé la mort au cours de la nuit du 7 au 8 mai dans le nord du Mali est le sergent Marcel Kalafut.
De nationalité slovaque, Marcel Kalafut s’est engagé dans la Légion étrangère en mai 2007, à l’âge de 20 ans. A l’issue de sa formation au 4e Régiment Etranger (RE) de Castelnaudary, il rejoint les rangs du 2e Régiment Etranger de Parachutistes (REP) de Calvi en qualité de grenadier voltigeur.
Après avoir obtenu la distinction de légionnaire de 1ere classe en mars 2008, il est nommé caporal un an plus tard. Grâce à son excellente condition physique, sa détermination et ses qualités morales, il est ensuite sélectionné pour intégrer le groupement des commandos parachutistes (GCP) de son régiment et promu dans le corps des sous-officiers.
Nommé sergent en septembre 2011, il devient un technicien confirmé dans le domaine des transmissions. Sous-officier sérieux, motivé, dévoué, compétent et efficace, selon sa hiérarchie, le sergent Kalafut a pris part à plusieurs opérations extérieures (Gabon en 2008, Afghanistan en 2010, Centrafrique et Mali en 2013).
Le 7 mars 2014, il est de nouveau envoyé avec son unité au Mali, dans le cadre de l’opération Serval, en qualité d’équipier spécialiste en radiographie. « D’une fiabilité sans faille, il se révèle être un élément moteur pour le groupe dans les missions opérationnelles qui sont assignées », écrit, à son sujet, le Sirpa Terre.
Le sergent Kalafut a été mortellement blessé lors d’une « mission d’infiltration » dans le massif du Tigharghar, à une vingtaine de kilomètres de Tessalit, par l’explosion d’un engin explosif improvisé. Deux de ses camarades qui se trouvaient à bord du même VBL visé ont été blessés.
Célibataire et sans enfant, le sergent Kalafut était titulaire de 3 citations avec attribution de la Croix de la Valeur militaire, de la médaille commémorative française avec agrafe « Afghanistan » , de la médaille outr-Mer avec agrafes « République centrafricaine » et « Sahel », de la Croix du combattant et de la médaille de Défense nationale échelon argent.
http://www.opex360.com/2014/05/08/sergent-marcel-kalafut-mort-pour-la-france/ Encore un qui a donné sa vie pour nous protéger des terroristes. Merci et rip _________________ « Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
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| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 9 Mai 2014 - 17:42 | |
| - Citation :
- Serval : point de situation du mercredi 7 mai
Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 50 sorties, dont une quinzaine effectuées par les avions de chasse. Une vingtaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une dizaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.
Jeudi 1er mai, le DLAO 1, en appui de deux sections FAMA, a participé à la sécurisation d’une action d’aide médicale à la population menée au dispensaire de Tessalit. En fin de journée, un détachement de soldats féminins de Serval est arrivé à Tessalit dans le cadre d’une prise de contact avec les femmes touarègues, incluant un certain nombre de femmes responsables d’associations. Cette action visait à créer un contact privilégié avec une représentation féminine de la société touarègue, au sein de laquelle les femmes occupent une place éminente.
Au lendemain de leur arrivée, le vendredi 2 mai, cette équipe de soldats féminins de Serval a débuté la journée par une sensibilisation aux questions sanitaires. Un très bon accueil leur a été réservé par la trentaine de femmes de Tessalit. Cette rencontre, qui s’est poursuivie jusqu’au 4 mai, a été l’occasion de discuter de la situation sécuritaire, d’échanger sur leurs attentes et sur la mission des troupes françaises au Mali. Elle a permis d’appréhender les questions sécuritaires sous un autre angle et de nouer des contacts durables que chacun espèrent.
Samedi 3 mai, le GT-Vercors a conduit une patrouille en liaison avec une compagnie du GTIA malien « Balanzan » sur le plateau de Batal dans le secteur du village de Gangaber. Il s’agissait de la première opération conduite conjointement avec ce GTIA, qui a achevé sa formation auprès d’EUTM Mali le 18 mars dernier. Pleinement opérationnelle, cette unité est déployée dans le secteur élargi de Gao. En fonction de sa zone d’action, elle pourra être appuyée par les DLAO 2 ou 3 de la force Serval. Les interactions GT-Vercors/GTIA Balanzan, se sont poursuivies au cours de la semaine avec des instructions techniques, notamment sur l’armement.
Lundi 5 mai, le DLAO 4 a appuyé une opération du bataillon burkinabé de la MINUSMA et d’une section FAMA du GTIA 5, qui ont fait mouvement vers Douaya, à 120 km au Nord de Tombouctou. Cette opération visait à assurer un contrôle de zone dans cette zone de passage, où se tiennent de nombreux marchés.
L’ensemble des opérations logistiques liées à la préparation de la bascule, fin mai, du poste de commandement de Bamako vers Ndjamena se poursuivent. De leur côté, les services informatiques préparent le transfert du PC, tout en veillant à garantir le maintien de la capacité de la Force à poursuivre ses actions opérationnelles.
Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.
Sources : EMA Droits : Ministère de la Défense
http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/serval-point-de-situation-du-mercredi-7-mai | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 11 Mai 2014 - 19:43 | |
| - Citation :
- L'armée française a tué un haut cadre d'Al-Qaida au Sahel
L'étau se resserre autour de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, aujourd'hui le principal chef djihadiste lié à Al-Qaida dans la région du Sahel, traqué par tous les services occidentaux entre le nord du Mali et la Libye. Plusieurs sources ont confirmé au Monde que l'armée française avait tué, au début d'avril au Mali, Abou Bakr Al-Nasr, cadre de haut niveau du groupe Al-Mourabitoun, constitué en 2013 par Mokhtar Belmokhtar lors d'une fusion de ses brigades avec des Maliens du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Ces derniers mois, les premiers cercles de l'émir ont été sérieusement touchés.
Aux côtés des katibas d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), les combattants affiliés à ces groupes affrontent les forces françaises depuis le déclenchement de l'opération « Serval », au Mali, en janvier 2013, et ne cachent pas leur volonté de frapper dans toute la région sahélienne.
Traqué mais toujours introuvable, Mokhtar Belmokhtar, dont la tête est mise à prix pour 5 millions de dollars par les Etats-Unis, est le commanditaire de l'attentat du site gazier d'In Amenas, dans le Sud algérien, le 16 janvier 2013, où 39 expatriés, dont 3 Américains, avaient péri. Il a réaffirmé le 30 avril son allégeance à Al-Qaida, en déclarant sa fidélité à son chef, l'Egyptien Ayman Al-Zawahiri.
Dans la guerre fratricide des groupes islamistes en Syrie, le chef d'Al-Qaida avait récemment désavoué les combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) au profit du Front Al-Nosra. Belmokhtar a appelé ses « frères moudjahidine » à se ranger derrière Al-Zawahiri.
CASSER LA LOGISTIQUE D'AQMI
Abou Bakr Al-Nasr, dit « l'Egyptien », est présenté comme un spécialiste de l'armement lourd, mais il était surtout considéré comme le logisticien de Mokhtar Belmokhtar, un poste-clé dans le combat mené par les groupes terroristes au Sahel. C'est de sa capacité à acheminer et à stocker des armes dans le désert, à faire circuler les combattants et leur équipement et à organiser les recrutements dans cette vaste région qu'Al-Qaida tire sa force au Sahel.
Constitué au cours des dix dernières années, le sanctuaire d'AQMI dans l'adrar des Ifoghas, région touarègue à l'extrême nord du Mali, a été détruit par les militaires de « Serval » en février 2013. Mais les forces françaises, alliées à leurs homologues américaines, disent rester mobilisées pour « casser la logistique », sans cesse reconstituée, des groupes islamistes. Des caches, contenant des armes ou du matériel informatique, sont régulièrement trouvées au nord de Tombouctou.
Sur le camp militaire français de Gao, en bordure des pistes de l’aéroport, toutes les tentes ne sont pas climatisées. Les soldats dorment à l’ombre des containers pour échapper à la fournaise. Plus récemment, AQMI a entrepris de tisser des liens logistiques avec de nouveaux groupes radicaux nés des révolutions arabes depuis 2011, notamment Ansar Al-Charia, présent en Libye et en Tunisie.
Avant « l'Egyptien », les opérations menées depuis le début de 2014 au Mali ont conduit à l'élimination de plusieurs cadres de l'organisation de Belmokhtar : notamment le porte-parole d'Al-Mourabitoune, Assem Al-Hajar, et le beau-père de Mokhtar Belmokhtar, Omar Ould Hamaha, dit « Barbe rouge », un des chefs djihadistes les plus recherchés. Un autre proche et homme de confiance, Al-Hassan Ould Al-Khalil, avait été tué à la fin de 2013. Des cadres du Mujao et d'Ansar Eddine, figurant sur les listes terroristes américaines et européennes, ont aussi été neutralisés, dont Haroune Ag Saïd, dit « Abou Jamal ».
RÉORGANISATION DU DISPOSITIF AU SAHEL
Ces actions sont faites alors que la France peaufine son dispositif militaire régional dans la bande sahélienne. Comme le ministère de la défense l'avait annoncé en janvier, quelque 3 000 hommes, dont des forces spéciales, seront affectés à la lutte contre le terrorisme dans la région « pour un temps indéterminé ».
A partir de juin, c'est depuis N'Djamena qu'un général commandera l'ensemble des forces œuvrant en Mauritanie, au Mali, au Niger, au Burkina-Faso, et au Tchad. De son côté, le patron du commandement militaire américain pour l'Afrique (Africom) a confirmé, le 15 avril à Strasbourg, que la zone sahélienne ferait maintenant l'objet d'une approche régionale et « transfrontalière » : « 2 200 combattants d'Afrique du Nord sont engagés dans le conflit syrien et certains commencent à rentrer chez eux avec les “compétences” qu'ils ont acquises là-bas », a souligné le général David Rodriguez devant les militaires de l'Eurocorps (corps d'armée européen).
Le renseignement français a confirmé que des artificiers d'Al-Qaida, venus du Yémen notamment, traversent le continent africain jusqu'au nord du Mali et du Niger, avec l'aide des Chabab de Somalie. Au début de mai, l'armée algérienne a annoncé avoir tué dix islamistes armés dans le secteur de Tinzaouaten, trois semaines après la mort de onze soldats en Kabylie, dans une attaque revendiquée par AQMI, la plus meurtrière depuis 2011.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/05/10/l-armee-francaise-a-tue-un-haut-cadre-d-al-qaida-au-sahel_4414666_3212.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41129 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 12 Mai 2014 - 22:55 | |
| - Citation :
- Accord de défense Mali-France : Paris presse Bamako
(image archive). Les ministres de la défense Malienne et Francaise à Bamako.
La signature d’un accord de défense entre le Mali et la France est attendue ce mois-ci, si l’on en croit les déclarations du ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga. Mais cette signature a été annoncée après de fortes pressions de Paris sur Bamako dont les tergiversations avaient irrité les partenaires français. Pour la France, cet accord doit être signé afin de donner un cadre juridique à la prolongation de sa présence militaire en terre malienne.
Selon Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, l’opération Serval au Mali est en train de se terminer dans sa phase de guerre frontale contre les groupes djihadistes. Si l’accord de défense n’est pas signé dans un bref délai, les soldats français pourraient quitter le sol malien, alors que les islamistes reviennent en force dans le nord du pays.
Cet accord devra donner la base juridique à une urgence militaire: la poursuite de la traque des islamistes du Nord du Mali. A en croire Le Drian, la France est en train de se réorganiser pour avoir une conception régionale du contre-terrorisme, précisant que 1 000 soldats français allaient être concentrés près de Gao et 3 000 autres sur la bande sahélo-saharienne.
Comme pour tâter le pouls de la frange de l’opinion malienne qui est hostile à la signature d’un accord de défense avec la France, le ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, a effleuré la question la semaine dernière. « Si tout va bien, ledit accord sera signé d’ici la fin du mois de mai… », disait-il.
Initialement prévue pour le 20 janvier dernier, date anniversaire de l’armée malienne, la signature de cet accord a été reportée à cause des réactions de ces citoyens maliens.
Mais c’était sans compter sur la détermination française. Les Français auraient exercé de fortes pressions sur les autorités maliennes qui, apparemment, tergiversaient dans la signature de l’accord de défense. Finalement, le document est en voie d’être signé d’ici la fin du mois de mai.
Depuis cette annonce, le débat est reparti de plus belle sur l’opportunité de cet accord. Signera ?, Signera pas ? En tout cas, la France menacerait de plier bagage si le gouvernement cède cette fois-ci aux critiques des opposants à l’accord de défense.
Même si un accord de défense avec la France peut avoir un relent néo-colonialiste, l’opinion malienne doit savoir que l’armée malienne seule n’est pas encore suffisamment restructurée et équipée pour contrer le retour des islamistes. Pour rappel, le véhicule du soldat français tué a percuté un engin explosif improvisé placé par un groupe djihadiste.
A l’issue des cérémonies commémorant le 8 mai 1945, le président français, François Hollande, a expliqué que la situation s’est stabilisée dans le sud du Mali, mais des groupes islamistes sont toujours actifs dans le nord.
Ce que le gouvernement malien doit faire est de porter la gravité de la situation à la connaissance des citoyens opposés audit accord. Pour l’instant, la nécessité de maintenir une partie des troupes françaises au nord du pays est une question de survie et non une sous-traitance de la sécurité nationale.
Les plus hostiles à la signature d’un accord de défense avec la France sont des radicaux, parfois des alliés politiques d’IBK, ayant battu le pavé contre l’intervention étrangère pour bouter dehors les islamistes qui occupaient les deux tiers du pays. Il y a deux ans, l’activisme de ces citoyens avait fait dire au Premier ministre Cheick Modibo Diarra que l’armée malienne était prête à affronter les djihadistes sans aide extérieure.
L’attaque de Konna a montré à quel point la force de frappe de l’ennemi avait été sous-estimée jusqu’au sommet de l’Etat. Le même ennemi, qui s’est replié sans grande perte en vie humaine, revient aujourd’hui. Où serait le Mali maintenant si on n’avait écouté que ces tenants d’un patriotisme étriqué?
Soumaïla T. Diarra
Source: L'Aube
http://www.malijet.com/actualite-politique-au-mali/flash-info/101407-accord-de-defense-mali-france-paris-presse-bamako.html | |
| | | jf16 General de Division
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