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| Intervention militaire au Mali - Opération Serval | |
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PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 11 Jan 2013 - 22:17 | |
| Rappel du premier message :Nous traiterons ici de l'intervention militaire (malienne et/ou étrangère) en cours au Mali. Bons échanges messieurs | |
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jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 21 Fév 2014 - 19:52 | |
| - Citation :
- Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 20 février
Mise à jour : 21/02/2014 14:51
Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 25 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 15 aux missions de renseignement et de ravitaillement.
Les 14 et 15 février 2014, le général de brigade Benoît Houssay, général adjoint opérations de la force interarmées Serval a effectué une visite sur la plateforme opérationnelle Désert (PFOD) de Gao ainsi qu’au détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) basé à Ansango. L’objectif de cette visite était de rencontrer les unités de la PFOD nouvellement arrivées, suite aux mouvements de relèves, dont le groupement tactique interarmes (GTIA) Vercors qui vient de succéder au GTIA Korrigan.
Le 17 février, vingt six véhicules de liaison de reconnaissance et d’appui (VLRA) en provenance d’Abidjan ont été acheminés à Gao pour armer le GTIA Vercors. La mise en place de ces VLRA fait suite à une expérimentation menée début septembre 2013. Huit VLRA de la force Licorne, en Côte d’Ivoire, avaient été engagés dans le cadre de l’opération Serval et affectés à deux sections d’infanterie. Parfaitement adaptables au désert, les VLRA offrent une très bonne motricité dans le sable et s’enlisent peu. De plus, chaque VLRA est équipé d’un réservoir d’eau ce qui permet une autonomie de déplacement dans le désert.
Faisant suite à une première action de coopération civilo-militaire (CIMIC) menée à Tessalit les 11 et 12 février, les équipes CIMIC de la force Serval se sont rendues du 17 au 19 février dans les villes d’Anéfis et d’Aghelok. Ces actions s’inscrivent dans le cadre d’une normalisation et d’une relance du développement dans la région du nord du Mali. A Anéfis et Aghelok la force était accompagnée des acteurs locaux, du président du conseil général de Kidal, des maires des deux villes, d’officiers de la MINUSMA et des forces armées maliennes (FAMA.) Cette visite a été l’occasion d’étudier les propositions faites par les mairies, les associations et la population dans les domaines des travaux publics, du maraîchage, de la prévention sanitaire et de l’éducation. Les équipes CIMIC de Serval agissent en soutien de la MINUSMA sur la mise en œuvre de ce volet de développement.
Le 18 février, pour commémorer la date d’anniversaire de la fondation du Conseil international du sport militaire (CISM), cinquante militaires de la force Serval ont participé au «CISM DAY RUN», un cross amical de 8 km dans les rues de Bamako organisé par les Forces Armées Maliennes (FAMa). A leurs côtés, se trouvaient les militaires engagés dans la mission EUTM Mali et celle de la MINUSMA. Au total plus de 500 participants ont répondu présents pour symboliser « l’amitié par le sport » chez les militaires de l’ensemble des nationalités œuvrant pour la stabilité sécuritaire du Mali.
Le 19 février, le bataillon logistique (BATLOG) Camargue, armé par le 503e régiment du train (503e RT), a succédé au BATLOG Normandie-Provence, armé par le 2e régiment du matériel (2e RMAT). Le colonel Renaut, chef de corps du 503e RT succéde au colonel de Roquefeuil, chef de corps du 2e RMAT, à la tête du BATLOG.
Les 19 et 20 janvier, le président permanent du Conseil européen, M. Herman Van Rompuy, a effectué une visite à Bamako. Une occasion de faire le point sur la coopération entre le Mali et l’Union européenne et d’évoquer avec le président Ibrahim Boubacar Keita, ainsi que les autorités maliennes, la question cruciale du dialogue de paix nationale et du processus de réconciliation. Le 20 janvier, accompagné d’une délégation d’une dizaine de personnes, M. Van Rompuy s’est rendu au camp Damien Boiteux pour s’entretenir avec le général de brigade Benoit Houssay sur la situation et les perspectives militaires au Mali.
Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.
- PHOTOS:
Sources : EMA Droits : Ministère de la Défense
http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/serval-point-de-situation-hebdomadaire-du-jeudi-20-fevrier | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 21 Fév 2014 - 22:09 | |
| - Citation :
- Au Mali, le roi du Maroc s’engage pour la résolution de la crise
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta et le roi du Maroc, Mohammed VI au palais présidentiel, Bamako, 21 février 2014. AFP PHOTO/HABIBOU KOUYATE
La visite du roi du Maroc au Mali se poursuit. Près de 17 accords et convention de coopération entre le Mali et le Maroc ont été signés, jeudi 20 févier, pour un partenariat que les deux pays veulent « solidaire ». Mais au cours de cette visite, le rôle du Maroc dans l'apaisement de la situation au nord du Mali a été également abordé.
Le Maroc ne veut pas prendre la tête de la médiation, mais il veut continuer, à la demande du Mali, à jouer ponctuellement au facilitateur, pour que la paix revienne définitivement dans le Nord du Mali. Et aux différents acteurs de la crise, le roi Mohamed VI livre ce message par la voix de son ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar : « Sa Majesté a insisté sur l’intégrité territoriale du Mali ».
Et pour encourager la suite des négociations, Rabat souligne la nécessité pour les uns et les autres, gouvernement malien et groupes armés, d’accepter le dialogue, rien que le dialogue : « [Faire] Prévaloir beaucoup plus les bases du dialogue et de la concertation. Le souci de Sa Majesté c’est la stabilité dans la région, c’est la réconciliation nationale du Mali, et c’est aider ce grand pays à ce qu’il joue son rôle dans la région et dans la sous-région », ajoute Salaheddine Mezouar.
Source: RFI
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/94120-au-mali%2C-le-roi-du-maroc-s%E2%80%99engage-pour-la-r%C3%A9solution-de-la-crise.html - Citation :
- L’opération Serval : L’armée du Maroc a bien participé
Lorsqu’il était encore 11 janvier 2013, le plaisir de vivre au Mali ne vivait que sur le fil du rasoir. Et même les non-croyants ont prononcé un mot ce jour : « Dieu » Quelques mois avant, la France de François Hollande s’excluait de participer à l’éventuelle opération militaire internationale qui se préparait pour libérer le nord du Mali. Mais, du moins, elle tenait à assurer aux armées africaines, un soutien logistique.
Au contraire, dès l’attaque de Konna, où l’armée malienne se mordait les doigts, La France est au devant. Et pas seule. Les choses sérieuses commençaient. Au soir du 11 janvier 2013, à Sévaré, des témoins ont bien aperçu des soldats africains, supposés être sénégalais, même si la thèse a été démentie après. Et confirmée par la suite.
Suivant les sénégalais et avec les Tchadiens, des forces spéciales marocaines, y ont largement pris part. Mais dans la plus grande discrétion, selon de bonnes sources.
Qui aurait imaginé ? Pendant que les medias mentionnaient l’attitude insensible des Maghrébins, vis-à-vis du Mali en guerre, le contraire se passait.
Autrement dit, en se démarquant de l’Algérie et de la Mauritanie (voisines du Mali), l’armée du Maroc a participé sur le terrain à libérer le sol malien des pseudos jihadistes qui l’ont attaqué.
Cette semaine, c’est dans sa célèbre rubrique « Opinions », que l’hebdomadaire international indépendant ‘’Jeune Afrique ‘’, révèle ce qui suit : ‘’C’est l’un des non-dits de l’opération Serval au Mali, mais l’appui apporté par Rabat aux troupes franco-tchadiennes en guerre contre les jihadistes en 2013 n’a pas été que diplomatique. Il a été, aussi, opérationnel. Dans la plus grande discrétion, des forces spéciales marocaines ont été engagées sur le terrain, etc.’’ .
Cette information était, cinq mois plutôt abordée par un ex jihadiste confessé. Il était pourtant pris pour fou.
« Dans l’Adrar des Ifoghas, des soldats parlant arabe au sein des unités françaises, ont combattu aux côtés des Tchadiens, -et servi d’interprètes entre les forces spéciales françaises et les prisonniers faits dans les montagnes, puis remis à l’armée malienne, avait ajouté l’ex jihadiste en question, en concluant, il est très difficile d’établir une différence entre les soldats marocains et français sur le terrain. Seulement, ils parlaient les dialectes du milieu.»
« Le Mali sait reconnaître ses amis, le Maroc en est un, etc. », a lâché, la semaine dernière, le président Ibrahim Boubacar Keïta.
Est-ce pour ça ? Ou pour le fait que le Maroc ait su être pour le Mali, un partenaire économique important ?
Issiaka M Tamboura
Source: La revelation
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/94075-l%E2%80%99op%C3%A9ration-serval-l%E2%80%99arm%C3%A9e-du-maroc-a-bien-particip%C3%A9.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 27 Fév 2014 - 18:11 | |
| - Citation :
- Un an après « Serval », les djihadistes sont de retour au Mali
Un an après l'opération militaire « Serval » contre les djihadistes au Mali, les signes inquiétants se multiplient dans le nord malien sur le retour de ceux que la France était censée avoir chassé.
Selon des sources locales mais aussi sécuritaires, issues du renseignement et des armées, les djihadistes ont repris pied dans un certain nombre de zones, réparties sur l'ensemble du nord du Mali.
Sous la pression des islamistes, des familles qui ne comptaient pas parmi leurs soutiens ont dû quitter leurs villages. Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) mène par ailleurs depuis six mois une campagne d'assassinats ciblés contre ceux qui ont aidé l'armée française sur le sol malien, en particulier des cadres touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA). Une dizaine de membres – ou des proches – du MNLA ont déjà été tués.
Enfin, la répétition d'incidents contre les forces françaises, tchadiennes ou maliennes – sous forme d'attentats-suicides, de tirs de roquettes ou d'armes légères, de pose de mines – ne laissent pas d'inquiéter, alors que la force internationale au Mali, la Minusma, a déployé 6 000 hommes sur le terrain.
UN HÉLICOPTÈRE FRANÇAIS TOUCHÉ
Le 20 février, près de Tessalit, un hélicoptère français de reconnaissance a été touché par plusieurs balles tirées du sol. Un membre de l'équipage a été blessé. L'appareil a pu se poser, mais la rumeur qu'il avait été abattu n'a pas été longue à se propager jusqu'à Bamako.
Des trois groupes qui forment l'insurrection armée au nord du Mali, aux côtés d'AQMI et du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), Ansar Eddine, dirigé par le chef touareg Iyad ag Ghali, est aujourd'hui le plus visible sur le terrain.
Ses membres se sont réinstallés dans leur zone d'influence traditionnelle au nord de Kidal, près de la frontière algérienne. A Boughassa, depuis le début février, la population a été informée qu'elle devait afficher son soutien ou partir. Quelques familles ont quitté leur village.
Mi-février, selon une source locale, le Cheikh ag Awissa, alias Abou Mohamad, accompagné d'autres cadres d'Ansar Eddine, a réuni la population et indiqué qu'ils conserveraient un profil bas face à Serval, tout en multipliant les opérations.
DISTRIBUTION D'ARGENT À LA POPULATION
Profitant de cette base, Iyad recrute des jeunes et s'approvisionne en franchissant la frontière algérienne. Il tire également profit des tensions tribales locales, notamment entre les Irayakan et les Telkatana de Bilal ag Acherif, pour accentuer son emprise.
Ses alliés d'AQMI, pour leur part, mènent des attaques contre les positions du MNLA aux frontières, comme à Talahandak, ville utilisée pour dissimuler des armes, des véhicules et du matériel, où ils ont tué le chef de poste Ousmane Ag Mahamad, dit Close.
Tinzawaten, côté algérien, l'autre fief d'Ansar Eddine et des autres groupes islamistes, s'avère être une base importante dans le cadre du retour des djihadistes au Mali. Iyad, qui y construirait une maison, y aurait été vu il y a une dizaine de jours avant de repartir vers la Libye. Mais ses lieutenants et sa femme, Anna walet Bicha, y résideraient en permanence. Tinzawaten, côté malien, est en revanche partagé, à l'image de la tribu dominante, les ifargoumissan, entre fidèles du MNLA et d'Ansar Eddine.
Non loin, à Abeybera, Ansar Eddine a décidé, début février, de faire circuler une police islamique et a procédé à la distribution d'argent à la population. A Tassissat, à 30 km au nord ouest de Abeybera, s'était tenue, il y a six mois, la réunion d'AQMI déclenchant la campagne d'assassinat contre les « collaborateurs » des Français.
LE DRAPEAU DU MUJAO
Dans la zone d'Oukenek, vers la mi-février, des djihadistes ont pris contact avec des relais locaux, et installé ce que les services de renseignements qualifient de « postes avancés » à partir desquels des opérations sont menées contre des convois de la Minusma.
Les groupes d'AQMI ont été identifiés à Telakak, à 65 km au sud-est de Tessalit, au nord du massif de l'adrar de Tigharghâr. Ils ont également été vus à Bakasso, à l'est du même massif, où ils avaient construit une mosquée et un château d'eau, pour un cadre touareg qu'ils ont ensuite enlevé à Tessalit et assassiné. La vallée de Dorayat serait l'un de leurs sanctuaires.
Plus à l'ouest, près de Gao, à Djebock, des islamistes du Mujao ont fait irruption, planté leur drapeau et installé des barrages, avant de se replier dans la brousse. Les mêmes avaient tiré des roquettes sur Gao. Au nord de Tombouctou, à Ber, des islamistes ont également mené des actions coups de poing fin 2013.
« L'échec de la stratégie française et internationale est incarné par le retour des djihadistes, estime Moussa ag-Acharatoumane, membre du bureau politique du MNLA. Depuis le début nous disons qu'il ne peut y avoir qu'une solution politique. » Un constat démenti par l'état-major des armées françaises – qui est en train de centraliser au Tchad son commandement régional couvrant notamment le Mali. « Nous avons mis fin à l'organisation industrielle du terrorisme, seules des prises à partie sporadiques demeurent », dit notre source.
Pour Pierre Boilley, spécialiste du Sahel, directeur du Centre d'étude des mondes africains, les djihadistes ont « juste changé d'organisation ». « Le plus préoccupant, ajoute-t-il, c'est l'enlisement politique des négociations entre Bamako et les mouvements du nord du Mali, qui favorise le retour des djihadistes ; l'insécurité et le temps jouent aussi en leur faveur ».
LE MONDE | 27.02.2014 à 14h03 | Jacques Follorou
Source: Le Monde
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/94648-un-an-apr%C3%A8s-%C2%AB-serval-%C2%BB%2C-les-djihadistes-sont-de-retour-au-mali.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 28 Fév 2014 - 16:38 | |
| - Citation :
- Serval : point de situation du jeudi 27 février
Mise à jour : 28/02/2014 11:35
Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ soixante-cinq sorties, dont une vingtaine effectuées par les avions de chasse. Trente sorties ont été dédiées aux missions de transport et quinze aux missions de renseignement et de ravitaillement.
Serval : point de situation du jeudi 27 février Les opérations au sol se poursuivent également avec près d’une trentaine de patrouilles exécutées par le groupement tactique interarmes (GTIA) Vercors dans la région de Gao élargie et des opérations de contrôle de zone dans la région de Bourem.
Les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) poursuivent également leurs missions d’appui des FAMA et de la MINUSMA : des patrouilles ont été organisées dans les régions de Tombouctou, de Kidal et d’Ansongo.
Le jeudi 20 février, dans la région de Tessalit, des tirs d’armes légères (7,62 mm) ont visé une patrouille d’hélicoptères en mission de reconnaissance. La Gazelle qui a été ciblée par ces tirs n’a pas subi de dommage matériel important et a pu se poser sans heurt en fin de mission. Son chef de bord blessé à la main, a rapidement été pris en compte par le service de santé des armées avant d’être évacué et opéré le jour même sur Gao. Son état est aujourd’hui stable. Le militaire a été rapatrié en France dès le lendemain.
Le mercredi 26 février, les EOD (Explosive Ordonance Disposal) du DLAO 2 sont intervenus près de l’aéroport de Kidal suite à l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) au passage du véhicule d’une ONG.
Serval : point de situation du jeudi 27 février Enfin, le jeudi 27 février, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, est venu inspecter le camp Damien Boiteux à Bamako. Il s’agissait d’une première étape dans ses inspections des différents théâtres d’opérations. Il s’agissait aussi de rencontrer les troupes françaises déployées en Afrique et les différents partenaires politiques et militaires de la région. Le CEMA a ensuite rejoint dans la soirée la force Sangaris stationnée en République Centrafricaine.
Le GTIA Vercors, basé sur la plateforme opérationnelle Désert (PFOD) de Gao, approfondit la connaissance de sa zone des opérations.
Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.
Sources : EMA Droits : Ministère de la Défense
http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/serval-point-de-situation-du-jeudi-27-fevrier | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 28 Fév 2014 - 21:44 | |
| - Citation :
- Un hélicoptère Gazelle visé par des tirs dans la région de Tessalit
28 février 2014 – 18:41
Ce n’est qu’une semaine plus tard que l’Etat-major des armées (EMA) a communiqué sur un incident ayant eu lieu dans la région de Tessalit, dans le nord du Mali. Certes, des informations selon lesquelles un militaire français avait été “légèrement” blessé furent publiées mais il restait à en connaître les circonstances exactes.
Ainsi, le 20 février, une patrouille formée par des hélicoptères d’attaque Gazelle (l’EMA n’en précise pas le nombre), partie pour une mission de reconnaissance dans les environs de Tessalit, a été la cible de tirs d’armes de caliblre 7,62 mm et un des appareils a été touché mais sans subir de “dommage matériel important”.
L’hélicoptère a donc pu se poser sans problème, une fois la mission terminée. Cela étant, son chef de bord a été “blessé à la main”. A priori, la blessure devait être plus qu’une égratignure puisqu’il a été évacué et opéré le jour même à Gao par le Service de Santé des Armées (SSA). “Son état est aujourd’hui stable. Le militaire a été rapatrié en France dès le lendemain”, a indiqué l’état-major.
L’opération Serval compte toujours 2.300 hommes, selon le chiffre avancé par l’EMA. Est-il à jour ou pas? Toujours est-il que, selon les orientations fixées par le président Hollande au début de cette année, les forces françaises ne devaient plus disposer, au Mali, que de 1.600 soldats à la mi-février.
http://www.opex360.com/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 7 Mar 2014 - 16:09 | |
| - Citation :
- Ah, si j'avais un vrai Reaper...
La France est peut-être en train de se dire qu'elle s'est liée les mains pour de vrais mauvais motifs. Car une des premières opérations au feu du drone Reaper, mis en oeuvre par l'escadron drone 1/33 Belfort aurait pu, dans la nuit de mardi à mercredi être menée plus promptement et avec une économie de moyens. Selon l'EMA, il aura fallu en effet une patrouille de Tigre et une autre de Mirage 2000D (et quasi-forcément un tanker) pour venir à bout "d'une dizaine" de combattants au sol, au Mali. Là où un Reaper armé (deux bombes guidées, quatre Hellfire) aurait fait le même travail. Si l'on en croit l'EMA, les combattants, au sol, venaient de procéder à un tir de roquette(s) de 122 mm. C'est ce qui a décidé les capacités aériennes en vol à passer en mode neutralisation, guidées par le drone. Cet engin peut extraire les coordonnées via sa tourelle, nec plus ultra de ce qui peut se faire en la matière. Le drone aurait porté les mêmes armements, voire des plus modernes (le Tigre déployé au Mali ne peut pas tirer, en plus, d'armement guidés...), cela aurait donc été pareil, et moins risqué pour les occupants des aéronefs pilotés (1). On faisait en plus l'économie des heures de vol des jets et des Tigre. D'après l'EMA, seulement cinq heures se sont écoulées entre le moment où les adversaires ont été décelés et leur neutralisation définitive. Une poignée de secondes auraient suffi, avec le drone armé, déjà sur place. Cette opération a été vraisemblablement exportée dans le domaine public car elle met en avant le drone Reaper, acquis en urgence opérations, et la complémentarité des moyens interarmées. Mais sans doute pas les économies qui auraient été possibles. Avec bientôt quatre fois moins de moyens au sol -ils ne sont plus que 1600 militaires français au Mali même-, la France devra de plus en plus recourir à ce mode opératoire réactif (2). Avec des chasseurs de moins en moins nombreux, des tankers et des Tigre qui n'ont pas la grande forme, l'armement des Reaper deviendra vite obligatoire. Déjà un dossier pour le prochain ministre, assurément. (1) un pilote de Gazelle a été récemment blessé par des tirs d'ALI. (2) devant les stagiaires de l'école de guere (dont une majorité de ressortissants de l'armée de terre), un ponte de l'EMA a d'ailleurs récemment été cinglant, rappelant que les moyens aériens et les forces spéciales avaient été en permanence en pointe, pendant Serval.
http://lemamouth.blogspot.fr/2014/03/ah-si-javais-un-vrai-reaper.html#more | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 7 Mar 2014 - 18:50 | |
| - Citation :
- Serval : point de situation du 6 mars 2014
Mise à jour : 07/03/2014 13:44
Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 65 sorties, dont 25 effectuées par les avions de chasse. 20 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une autre vingtaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.
Les mouvements de relève de la force Serval, en particulier entre Korrigan et Vercors (groupement tactique désert, GTD), sont achevés. Près de 1600 militaires français sont désormais présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.
En marge des patrouilles et opérations de contrôle de zone quotidiennes, le général de brigade Benoit Houssay, général adjoint des opérations de la force SERVAL, s’est rendu à Tessalit le 1ermars pour rencontrer les deux détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) et leurs forces armées partenaires (FAMA et MINUSMA). Les DLAO sont engagés régulièrement en mission de patrouille ou de contrôle de zone aux côtés des militaires maliens et africains dans le Nord Mali.
A Tessalit le 2 mars vers midi, une détonation a été entendue à une centaine de mètres au nord-est (plateau de Batal) du camp où sont stationnés les DLAO. Il s’agissait de l’explosion d’une roquette de 122 mm qui n’a fait ni dégât ni victime. Ce mode d’action des groupes armés terroristes illustre leur volonté de marquer les esprits, sans disposer pour autant des capacités à engager le combat. Les deux DLAO ont été engagés dans des patrouilles avec les forces armées maliennes (FAMA) et la MINUSMA dans la zone présumée du départ du coup distant d’une dizaine de kilomètres pour conduire des actions de reconnaissance. Le 3 mars, l’escadron du GTIA Vercors (Azur) a été engagé avec une unité FAMA dans la zone du plateau de Batal pour y reconnaitre une zone d’implantation d’un poste de surveillance permanent. Les militaires français ont ainsi facilité l’installation de leurs homologues maliens en leur apportant leur appui et leurs conseils.
Le 4 mars dans l’après-midi, la force Serval a décelé la présence d’individus suspects qui progressaient dans la vallée de l’Amettetaï. Cette région, comme toutes celles susceptibles de servir d’abri aux terroristes, est une zone d’intérêt couverte par les moyens de renseignement français. Ces derniers ont permis d’identifier les membres de ce groupe comme des terroristes. Ils étaient entre autres armés de roquettes de 122mm, dont l’une a été mise à feu. La force Serval a engagé une action combinée impliquant un drone Reaper, des Mirage 2000D ainsi que des hélicoptères de type Tigre. Elle a conduit à la neutralisation de ce groupe.
Enfin, la force Serval a reçu la visite le 28 février à Bamako de Madame Najat Vallaud Belkacem, porte-parole du Gouvernement et ministre des Droits de la femme puis c’est le député-maire de Grenoble, monsieur Michel Destot, membre de la commission des affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale, qui a allé retrouver les soldats des troupes de montagne déployés à Bamako et Gao ou sur le terrain à Ansango avec les hommes du DLAO.
Sources : EMA Droits : Ministère de la Défense
http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/serval-point-de-situation-du-6-mars-2014 | |
| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 8 Mar 2014 - 11:25 | |
| - Citation :
- L’armée française toujours en guerre dans le nord du Mali
C’est une opération rendue publique qui vient rappeler que les soldats français sont toujours très actifs dans le nord du Mali pour imposer une barrière aux djihadistes qui constituent toujours une force de nuisance dans l’extrême nord du pays. Dans la nuit de mardi à mercredi, un drone Reaper français, basé à Niamey, surveille la frontière algéro-malienne. Il détecte alors une dizaine de djihadistes manipulant des stocks de roquettes, vraisemblablement du même type que celles utilisées dernièrement à Gao et à Tombouctou. En moins de cinq heures, le dispositif Serval engage alors plusieurs hélicoptères Tigre basés à Tessalit et des chasseurs Mirage 2000 venus de N’Djamena (deux chacun vraisemblablement ?) pour neutraliser le groupe de djihadistes. Les bombes larguées ont ainsi pu être guidées par le laser du drone Reaper. Désormais, 1600 soldats français sont déployés au Mali dont 500 à Bamako et 900 dans le nord du pays entre Tombouctou, Gao et Tessalit. Plusieurs détachements de liaison et d’appui opérationnel agissent aussi bien à Tessalit qu’à Kidal.
http://www.infosdefense.com/larmee-francaise-toujours-en-guerre-dans-le-nord-du-mali-65285/
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| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 12 Mar 2014 - 16:56 | |
| - Citation :
- Mali : un blessé dans l'explosion d'un véhicule de l'armée française
http://www.leparisien.fr/international/mali-un-blesse-dans-l-explosion-d-un-vehicule-de-l-armee-francaise-12-03-2014-3665971.php
Le Parisien | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 14 Mar 2014 - 15:55 | |
| - Citation :
- Mali: mort d'un important jihadiste
par RFI
Au Mali, un important jihadiste aurait été tué début mars 2014 par les troupes françaises de l'opération Serval. La tête d'Omar Ould Hamaha, surnommé « le Barbu rouge », avait été mise à prix par les Etats-Unis pour trois millions de dollars.
Une source sécuritaire malienne et une autre régionale confirment toutes deux la mort de Omar Ould Hamaha, mort survenue lors de frappes aériennes de l’aviation française dans le nord du Mali, la semaine dernière. Depuis quelques temps, Sa tête était mise à prix par les États-Unis pour trois millions de dollars.
Sa barbe teintée, lui a valu d’être surnommé « le Barbu rouge ». Omar Ould Hamaha, l’enfant terrible du jihad au nord du Mali, est de nationalité malienne. Il parle couramment français, arabe. Originaire de la région de Tombouctou, son visage fut l’un des plus connu lors de l’occupation des régions nord du Mali, par les groupes islamistes, dont il est une figure importante.
Homme connu pour son extrémisme
Proche de Moctar Ben Moctar, un chef jihadiste, Omar Ould Hamaha fut, tour à tour, membre du groupe Ansar Dine, du Mujao, dont il devient le porte-parole avant de créer sa propre katiba, baptisée Ansar al-Charia. L’homme était connu pour son extrémisme, ses coups de gueule, il était pour l’application de la charia sur tout le territoire malien.
Peu avant l'intervention française dans le nord du Mali, en janvier 2013, Omar Ould Hamaha menaçait de s’en prendre aux intérêts occidentaux. Enfin c’est un as du volant : c’est lui qui conduisait - en 2009 - le véhicule dans lequel ont été transférés deux diplomates canadiens enlevés au Niger.
http://www.rfi.fr/afrique/20140314-mali-mort-important-jihadiste-omar-ould-hamada-mujao-ansar-dine-ansar-al-charia/ | |
| | | farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 13/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 15 Mar 2014 - 17:04 | |
| - Citation :
- Une base militaire française près des frontières algériennes
http://www.letempsdz.com/content/view/117975/1/ La stratégie dencerclement d'un pays de grande superficie a toujours été redoutable _________________ "Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir" | |
| | | arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 15 Mar 2014 - 17:24 | |
| - farewell a écrit:
-
- Citation :
- Une base militaire française près des frontières algériennes
http://www.letempsdz.com/content/view/117975/1/ La stratégie dencerclement d'un pays de grande superficie a toujours été redoutable
il y a pas de stratégie vu que vous etes juste en face de l'europe les avions peuvent bombardé ton pays et revenir dans leurs hangars sans problème faut arrêté de raconté b'importe quoi quand même un jour | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 15 Mar 2014 - 18:49 | |
| - Citation :
- Serval : point de situation du jeudi 13 mars
Mise à jour : 14/03/2014 22:18
Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 60 sorties, dont une vingtaine effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une dizaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.
Le lundi 10 mars, le général de division Marc Foucaud, commandant de la force SERVAL, s’est rendu sur Tessalit pour rencontrer les DLAO 1 et 5 (détachement de liaison d’appui opérationnel), ainsi que le général Ousmane, chef du contingent tchadien de la MINUSMA et le chef de corps du GTIA SIGUI. Cette visite lui a permis de faire un point de situation avec les différents acteurs de terrain sur la situation sécuritaire dans la région.
Le 11 mars, dans la région d’Aguelhok, un VAB du DLAO1 a été l’objet d’une explosion déclenchée par un engin explosif improvisé, alors qu’il était engagé dans une mission de contrôle de zone en appui des forces armées maliennes. Cette explosion n’a fait qu’un blessé léger.
Du 11 au 13 mars, le général de corps d’armée Castres, sous-chef d’état-major des opérations de l’EMA, et Mme Landais, directrice des Affaires Juridiques, se sont rendus au Mali pour une visite de trois jours sur le théâtre. Après une présentation de la mission EUTM Mali à Bamako le mercredi 12 mars, la délégation s’est rendue à Tombouctou pour rencontrer les forces partenaires, ainsi que les éléments du DLAO présent sur place.
Le mercredi 12 mars, le général de corps d’armée Wolfgang Wosolsobe, chef d’état-major de l’Union européenne (EMUE) en déplacement auprès d’EUTM Mali, s’est rendu sur le camp « Damien Boiteux » à Bamako pour rencontrer le général de division Foucaud, afin d’échanger sur la situation sécuritaire au Mali ainsi que sur les relations qui se sont tissées entre les unités françaises et les GTIA maliens formés par EUTM Mali. Le COMANFOR Serval lui a présenté la fonction d’assistance militaire opérationnelle et le rôle des DLAO.
Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.
Sources : EMA Droits : Ministère de la Défense
http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/serval-point-de-situation-du-jeudi-13-mars | |
| | | jf16 General de Division
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| | | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 19 Mar 2014 - 15:24 | |
| - Citation :
- Un chasseur alpin, franco-allemand, prend le commandement d’EUTM Mali
Nicolas Gros-Verheyde / Sahel /
(BRUXELLES2) Même s’il prendra officiellement ses fonctions le 1er avril, ce n’est pas un poisson. Ainsi que nos lecteurs du Club le savent déjà, le général Marc Rudkiewciz prendra bien ses fonctions comme commandant de la mission militaire de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) au début du mois prochain. Il succède ainsi au général Guibert et symbolise également la prise de fonction par la brigade franco-allemande (BFA) de cette mission. Le général Marc Rudkiewciz est, en effet, aussi le commandant de la BFA.
Un chasseur alpin au Mali !
Le général est d’abord un fantassin et un chasseur alpin. Il fait ses classes à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, promotion «Maréchal Davoult» (1977) et de l’école de l‘infanterie de Montpellier (1979) — dont il viendra en prendre la direction vingt ans plus tard (2000). Ensuite, il est affecté au 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) d’Annecy comme chef de section (1980) ; puis au 13e régiment de dragons parachutistes de Dieuze, comme chef de groupe de peloton et officier montagne (1983) ; adjoint au chef de compagnie puis chef de compagnie au 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA) de Chambéry – Barby (1986/1987) ; chef du bureau opérations et instruction au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) de Bourg-Saint-Maurice (1994).
Opérations : Tchad, Liban, Bosnie, Afghanistan
En opérations, Marc Rudkiewciz a été au Tchad dans l’opération Manta, et déployé en Nouvelle-Calédonie en renfort du RIMAP-NC, et commandant de la compagnie de combat blindée du 420e détachement de soutien logistique (DSL) de la FINUL stationné dans le Sud Liban (près de Naqoura). Il est «chef opérations» du BATINF 5 – commandé par le Col Delawarde – de la force de l’ONU (UNPROFOR) déployée en Bosnie à un moment qui n’était pas vraiment le plus calme (1994-1995), quand Sarajevo était plus connu pour sa « sniper allee » et la rudesse de son climat que par le charme de cette ville cosmopolite. Il a, enfin, été responsable du bureau planif’ (planification) de l’état-major de la Force de l’OTAN (ISAF / FIAS) à Kaboul.
Et un franco-allemand
Tournant dans sa carrière, à l’orée des années 1990, il passe à l’Est… au bureau instruction de l’état-major du 1er Corps d’Armée de Metz (1989) et s’oriente délibérément vers le franco-allemand. Il effectue ainsi une double formation comme officier d’Etat-Major, d’abord en Allemagne, à l’académie des officiers supérieurs (Führungsakademie) de Hambourg (1991) puis en France, au Collège interarmées de défense (1993). Il commande le 110e Régiment d’Infanterie (110e RI) de Donaueschingen (1998), qui fait partie de la brigade franco-allemande et est basée à Donaueschingen, tout comme son alter ego allemand, le Jägerbataillon 292, Il est également adjoint au général commandant de la Brigade de Renseignement (BRENS) basée à Metz et Haguenau (2010). NB : cette unité ne fait pas partie de la BFA mais est la seule unité de l’armée de terre à vocation de renseignement (y compris le renseignement électronique).
Marc Rudkiewciz a occupé également plusieurs postes d’Etat-major : au bureau des relations internationales de l’état-major de l’armée de terre (EMAT) en 1996, comme chef du bureau planification (G5) à l’Eurocorps de Strasbourg (2003), comme officier de liaison français auprès de l’US Command pour l’Europe et de l’US Africa Command de Stuttgart (2006) et dernièrement comme responsable des relations internationales, du soutien aux exportations, de l’outre-mer et de l’étranger à l’état-major de l’armée de terre (2012).
http://www.bruxelles2.eu/?s=en | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 20 Mar 2014 - 18:47 | |
| - Citation :
- Sahel: l'armée française présente «dans la durée», affirme Le Drian
« La lutte contre le terrorisme continue au Mali. » C'est le ministre français de la Défense qui l'affirme. Il a également confirmé la mort du jihadiste Omar Ould Hamaha, surnommé «Barbe Rouge». Début mars, une dizaine de combattants d'Aqmi avaient été tués par des avions de combats et des hélicoptères français dans le nord-est du Mali. Le ministre français précise que les forces françaises resteront sur place dans la durée.
« Nos forces présentes au Mali - un millier d'hommes à peu près, qui resteront dans la durée - leur objectif, c'est le contre-terrorisme. Et le contre-terrorisme, ca se passe au Mali, mais ca se passe aussi au nord-Niger », a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sur RMC ce jeudi matin.
« Ca se passe plutôt bien », assure-t-il en évoquant « plusieurs dizaines de terroristes » neutralisés au cours de récentes opérations. Des terroristes qui tenteraient de se regrouper, notamment au Mali. Le ministre a également revendiqué la neutralisation de plusieurs chefs, dont Ould Hamaha, leader historique d'Aqmi et beau-père de Mokhtar Belmokhtar.
« Nous avons une responsabilité sur la durée, a affirmé Jean-Yves Le Drian. Nous avons un ensemble de 3000 militaires coordonnées par un état-major unique pour éviter qu'il y ait un retour du terrorisme dans cette région, qui nous concerne aussi. »
Le ministre de la Défense a refusé de faire un commentaire sur l'assassinat de nos deux confrères Ghislaine Dupont et Claude Verlon, tués le 2 novembre dernier à Kidal.
Source: RFI
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/96767-sahel-l-arm%C3%A9e-fran%C3%A7aise-pr%C3%A9sente-%C2%ABdans-la-dur%C3%A9e%C2%BB%2C-affirme-le-dri.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 26 Mar 2014 - 18:15 | |
| - Citation :
- Crise du nord : la DGSE vient de découvrir que des camions d’armement, destinés aux djihadistes du Mujao, installés au nord Mali, ont transité par le Burkina....Pour Paris, Ouagadougou n’est pas considéré comme un partenaire loyal.
Le Président du Faso, Monsieur Blaise Compaoré
« La France a laissé tomber les touaregs », voilà la phrase qui revient sur de nombreuses lèvres, de Kidal à Bamako. C’est en tout cas le point de vue du mouvement de Bilal Ag Acherif le chef de Mouvement pour la Libération de l’Azawad (MNLA). Faute de parrains crédibles, les touarègues se tournent vers Moscou, où Bilal vient de rencontrer Mikhaïl Bognanov, le vice-ministre russe en charge de l’Afrique et du Moyen Orient.
Cette érosion des relations entre Paris et le MNLA est bien sûr saluée par les responsables de Bamako. Le refus du gouvernement malien de mettre en œuvre les accords de Ouagadougou, signés en juin 2013, et qui prévoyaient la possibilité d’une large autonomie pour les touaregs a aussi encouragé ces derniers à faire le voyage vers le Kremlin. Blaise Compaoré, le président du Burkina qui était le garant de l’accord signé dans sa capitale, semble maintenant hors jeu.
D’autant que la DGSE vient de découvrir que des camions d’armement, destinés aux djihadistes du Mujao, installés au nord Mali, ont transité par le Burkina. Pour Paris, Ouagadougou n’est pas considéré comme un partenaire loyal.
Algérie, le retour
Par ailleurs, lors de son séjour à Moscou, Bilal a demandé à son interlocuteur de peser sur Alger afin que cette capitale soit désormais l’intermédiaire numéro un entre les touaregs et Bamako. Proposition accueillie à bras ouverts par les fonctionnaires de la Ville Blanche où chacun sait qu’Alger considère que la situation des nomades berbères est un problème intimement lié à la politique intérieure, l’Azawad étant une lointaine arrière cour du pays de Boutef…
Par ailleurs il se trouve que les diplomates russes connaissent fort bien IBK, le nouveau président malien, il a fait le voyage de Moscou juste avant de se faire élire à la présidence.
L’autre finesse diplomatique de Bilal est de manifester son soutien à Poutine à un moment où l’Occident le déclare infréquentable et qu’il n’a que peu d’amis. A long terme la fidélité du président Russe peut être un appui pour les berbères en colère. Bilal et ses amis estiment que, Poutine n’ayant pas l’habitude de respecter des règles de « bonne conduite » définies par l’Occident, pourrait manifester un intérêt pour le Sahel, ne serait-ce que pout embarrasser ses « amis » de l’ouest…
Vue de Paris, le désamour qu’éprouve les touaregs trouve sa source auprès des services de Laurent Fabius, des diplomates de types « néoconservateurs » qui ne voient le monde qu’au travers des lunettes des think tanks de Washington. Dans le débat qui opposent ces « néocons » aux militaires français, qui eux prêche la cause touarègue, ce sont les hommes du Quai qui ont le dernier mot.
Publié par Jacques Marie Bourget
Source: Mondafrique.com
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/97307-la-dgse-vient-de-d%C3%A9couvrir-que-des-camions-d%E2%80%99armement%2C-destin%C3%A9s.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 30 Mar 2014 - 18:35 | |
| - Citation :
- Serval : point de situation du jeudi 27 mars
Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 30 effectuées par les avions de chasse. 20 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.
Débarqués les 17 et 20 mars par Antonov sur l’aéroport de Bamako-Ségou, quatre porteurs polyvalents logistiques (PPLOG) ont été acheminés par convoi routier du 25 au 27 mars vers la plateforme opérationnelle désert de Gao pour être affectés au sous groupement logistique du BATLOG Camargue, armé par le 503e Régiment du Train de Nîmes-Garons. Le 26 mars ce sont six PPLOG qui ont de nouveau été acheminés par Antonov. Dix PPLOG sont ainsi engagés sur le théâtre malien et permettent d’assurer le ravitaillement logistique des emprises de Kidal, Tessalit, Tombouctou ou encore Ansongo. Ils peuvent également assurer le transport de personnel, de véhicules, et de matériaux pour l’appui à la mobilité.
Du 17 au 20 mars, le colonel Olivier KIM, commandant la gendarmerie prévôtale en France, s’est rendu sur le théâtre malien pour inspecter et échanger avec les détachements de prévôts basés sur Gao et Bamako.
Du 21 au 24 mars, une mission de sécurisation de l’axe Tessalit-Gao a été menée par le bataillon tchadien de la MINUSMA, avec le soutien du détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) n°1, basé à Tessalit.
Les actions conjointes ont permis de reconnaître les abords du massif au Sud Est de Tessalit et de reconnaître en véhicule les axes de la région d’Aguelhok.
Le 23 mars, le groupement tactique Vercors (GT-Vercors) a mené des actions de « Key Leader Engagement » (KLE) avec les autorités d’un village à l’Est de Taghlit. En parallèle était réalisée une Aide Médicale à la Population (AMP), sécurisée par le GTIA « SIGUI » des FAMA et appuyée par le DLAO 5 de SERVAL. Trois jours après, le GT-V a engagé des moyens d’escorte et de transport stationnés sur la plateforme opérationnelle désert de Gao pour assurer un convoi logistique vers Tessalit.
Mme MAIGA, députée de Tessalit, a salué l’engagement de SERVAL et de l’ambassade de France dans la mise en œuvre des actions civilo-militaires sur l’axe Tessalit-Kidal : les projets ACM viennent en appui d’une population longtemps menacée par le joug des terroristes.
Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.
Sources : EMA Droits : Ministère de la Défense
http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/serval-point-de-situation-du-jeudi-27-mars | |
| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 31 Mar 2014 - 23:25 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 1 Avr 2014 - 17:50 | |
| - Citation :
- La BFA se déploie à Bamako
La brigade franco-allemande déploie actuellement une centaine de soldats à Bamako et à Koulikoro. Les militaires des deux nations intègrent la mission de formation de l’armée malienne.
Le 18 mars dernier, au centre de Koulikoro, 700 soldats maliens terminaient leur formation de douze semaines. Baptisé Balanzan, ce groupement tactique interarmes (GTIA) où l’on trouve en majorité des fantassins, mais également des sapeurs, des artilleurs et des logisticiens, devrait, selon le site du ministère de la Défense, « être déployé au nord du pays dans quelques semaines ».
Au nord du Mali, c’est encore la guerre. Les récentes annonces du ministre de la Défense l’ont rappelé. Jean-Yves le Drian indiquait mi-mars qu’une quarantaine de djihadistes avaient été éliminés dans l’adrar des Ifoghas. Il confirmait également la mort d’Omar Ould Hamaha surnommé Barberousse, bras droit de Mokhtar Belmokhtar, dirigeant d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).
Ce GTIA Balanzan est le 4e bataillon formé par EUTM (european mission training union), la mission de l’Union européenne au profit de l’armée malienne. Elle avait été lancée peu après l’intervention des troupes françaises dans ce pays en janvier 2013. Le patron de la brigade franco-allemande (BFA), le général Rudkiewicz, en prendra le commandement le 1er avril.
« Ce n’est pas la quantité, mais la qualité qui prime »
Sur les quelque 560 soldats (issus de 23 pays) qui composent EUTM, la brigade va en fournir une bonne centaine. La plupart sont déjà à Bamako, les derniers doivent rejoindre le théâtre malien début avril. « Ce sont principalement des cadres, officiers et sous-officiers », précise le général. Ces 60 Français et 40 Allemands proviennent de différentes unités : état-major de Müllheim, 110e régiment d’infanterie (RI) et Jägerbataillon 292 de Donaueschingen, 3e régiment de hussards de Metz.
Une contribution symbolique ? « EUTM n’est pas une mission de combat », rappelle le colonel Couëtoux qui prendra sous peu le commandement du centre de Koulikoro. « Il ne faut pas la comparer avec le déploiement de la BFA en Afghanistan [en 2004]. Au Mali, la brigade aura une mission d’instruction et de coaching. Ce n’est pas la quantité, mais la qualité qui prime ». Le colonel Couëtoux ajoute que la BFA est, pour la première fois, engagée sous l’égide de l’Union européenne. « Et pour cela, c’est une mission à haute valeur symbolique ».
Outre la formation des soldats maliens, EUTM effectue aussi du conseil auprès de l’armée sur les ressources humaines, la logistique, la conduite des opérations.
Cette projection de la BFA en mode binational, une première depuis 2004 et l’opération extérieure à Kaboul, intervient alors que la brigade connaît de profonds bouleversements et a essuyé pas mal de critiques l’an passé. L’annonce, à l’automne dernier, de la dissolution du 110e RI avait fait l’effet d’une douche froide outre-Rhin. Son remplacement, au sein de la BFA, par le 1er RI de Sarrebourg n’a pas totalement effacé ce que Berlin avait considéré comme une regrettable décision.
« Paris comme Berlin souhaitent que la brigade soit prête pour une projection en 2016 »
Afin de relancer cet outil, à la fois politique et militaire, les deux états-majors ont fixé un objectif au général Rudkiewicz : « Paris comme Berlin souhaitent que la brigade, c’est-à-dire son PC et tout ou partie de ses bataillons, soit prête pour une projection en 2016. La volonté politique est bien là : nous voulons faire quelque chose ensemble ».
Lors de sa visite, en janvier dernier, au 110e RI de Donaueschingen, le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Ract-Madoux, rappelait la «nécessité de faire un effort accru sur la BFA». Cette opération planifiée pour 2016 en est donc la preuve. «Nous devons être prêts à engager la BFA dans une opération quelle qu’elle soit».
http://www.dna.fr/defense/2014/03/30/la-bfa-se-deploie-a-bamako#jimage=C68AD0CA-D062-4DC1-A5DB-88F0A72E497A | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 1 Avr 2014 - 19:00 | |
| - Citation :
- Mali : Des roquettes tirées grâce à des téléphones portables
Posté dans Afrique, Forces terrestres, Opérations par Laurent Lagneau Le 01-04-2014
Le journaliste américain Michael Yon a mis en ligne, sur son site Internet, des compte-rendus (SITREP) de missions menées par les forces françaises engagées dans l’opération Serval. Comment les a-t-il récupérés? Mystère…
En tout cas, si ces documents ne révèlent aucune information compromettante, ils permettent d’en savoir plus sur les modes opératoires utilisés par les jihadistes encore présents dans le Nord du Mali et qui commettent, ponctuellement des attaques, notamment en posant des engins explosifs improvisés (IED) ou en lançant des roquettes, comme cela a été le cas à Gao, le mois dernier, lors de la visite de l’amiral Guillaud, désormais ancien chef d’état-major des armées (CEMA).
A priori, quand un tel incident se produit, il y a peu de chance de retrouver les coupables : ces derniers sont déjà loin une fois les roquettes tirées. Pourquoi? Tout simplement parce que la mise à feu de ces engins se fait grâce à un téléphone portable.
C’est ce qu’il ressort du compte-rendu d’une intervention effectuée en octobre 2013, laquelle permit de neutraliser d’une munition non tirée. Selon le document, il s’agissait d’une roquette de 122mm 9M22U (ndlr, utilisée par les lance-roquettes multiples de type Grad) posée sur une rampe artisanale réalisée en cornière métallique reliée au haut-parleur d’un « téléphone portable de marque Nokia ».
Pour déclencher la mise à feu, il n’était pas nécessaire de passer un appel, comme c’est le cas pour certains IED. Les jihadistes ont en effet contourné un éventuel brouillage (et le risque de se faire repérer) en utilisant l’alarme du téléphone. Dans le cas évoqué par le compte-rendu, elle était réglée à 6H32, soit la même heure des tirs ayant eu lieu la veille (*) depuis le même site . Seulement, un léger détail empêcha le départ de la roquette en question : la batterie retrouvée du Nokia « était inopérante ».
« L’angle de tir et l’azimut relevés au niveau des rampes de lancement confirment la volonté de ‘frapper’ la PfOD de Gao. La dispersion des tirs remarquée la veille peut être expliquée par le fait que nominalement la roquette doit subir une rotation dans son tube afin de se stabiliser sur la trajectoire et atteindre le point visé ce qui n’est pas le cas sur les rampes artisanales. De plus, le pointage de l’aéroport est d’autant plus facile que les antennes et le toit blanc du DETIA sont visibles à la jumelle depuis les abords immédiats surélevés de la position de tir. La zone est propice à la mise en place de ce type d’attaque de part la configuration du terrain (petits oueds, végétation basse qui facilite le camouflage) », est-il souligné dans le compte-rendu.
En clair, le dispositif imaginé par les jihadistes, aussi ingénieux soit-il, manque singulièrement de précision (et c’est heureux!). Enfin, l’exploitation sommaire des téléphones retrouvés sur place a permis de trouver la trace de SMS « venant ou partant du Niger, du Mali et d’Algérie ».
(*) Le 7 octobre, 6 roquettes visèrent Gao. Une serait tombée dans le fleuve Niger, un autre dans une zone marécageuse.
http://www.opex360.com/2014/04/01/mali-des-roquettes-tirees-grace-des-telephones-portables/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 5 Avr 2014 - 19:33 | |
| - Citation :
- Serval : point de situation du jeudi 3 avril
Mise à jour : 04/04/2014 17:46
Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont 30 effectuées par les avions de chasse, 30 dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.
Jeudi 27 mars, le DLAO 5 (détachement de liaison et d’appui opérationnel n°5) et quelques éléments du bataillon malien « SIGUI » ont effectué une AMP (assistance médicale à la population) au sein du dispensaire de TAGHLIT (village situé au nord-est du pays). Compte tenu des attendes manifestée à cette occasion par la population, cette action offre aux FAMA, ainsi qu’à l’administration, une possibilité d’exploitation dans la durée.
Mercredi 2 avril, dans le secteur de TOMBOUCTOU, les forces de sécurité maliennes appuyées par le DLAO4 ont conduit une opération de reconnaissance qui a abouti à la découverte d’une cache d’armes. Les forces armées maliennes, composées d’une section FAMA, d’un groupe génie et d’une section de la garde nationale malienne, étaient appuyées à cette occasion par le DLAO4. Elles se sont rendues à environ une trentaine de km au nord-ouest de Tombouctou, afin de contrôler un renseignement faisant état de la présence éventuelle d’une cache d’armes. Après reconnaissance, un dépôt de munitions a été mis à jour. Il contenaitune dizaine d’obus de 106mm, quelques charges propulsives, une trentaine de fusées de CHICOM, une dizaine de roquettes PG9 et une cinquantaine de charges propulsives de roquette PG9. Cette découverte porte un nouveau coup aux groupes armés terroristes, en les privant de leurs ressources et en poursuivant la pression exercée sur leur logistique.
Le même jour, dans la soirée, lors d’une mission de surveillance dans la zone Est du massif du TIGHAGHAR, les forces françaises ont détecté une présence terroriste localisée autour d’un véhicule. Après confirmation de la nature de ces éléments, la force serval a engagé ses moyens aériens pour les neutraliser. Cette action a conduit à la destruction du véhicule et d’une cache d’arme.
Enfin, le lundi 31 mars, le général de division Marc FOUCAUD, commandant la force SERVAL, a pris le contrôle opérationnel de la force Epervier au Tchad. La France est d’ores et déjà présente militairement dans la bande sahélo-saharienne et a choisi de placer les forces qui s’y trouvent sous un commandement régional unique. Il s’agit d’une mesure destinée à accroître les synergies en vue de lutter encore plus efficacement contre une menace terroriste qui se joue des frontières. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont l’apogée sera marquée par la création d’un poste de commandement unique des opérations à Ndjamena, au Tchad.
Le 1eravril 2014, à Bamako, le général Marc Rudkiewicz a pris le commandement de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Il succède au général Bruno Guibert. Au cours de sa première année, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali a assuré la formation de quatre groupements tactiques interarmes (GTIA) qui sont accompagné sur le terrain par 5 détachements de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) de la force Serval.
Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.
Sources : EMA Droits : Ministère de la Défense
http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/serval-point-de-situation-du-jeudi-3-avril | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 7 Avr 2014 - 16:35 | |
| - Citation :
- Tirs de roquettes sur Kidal, pas de victimes
(image utilisée juste a titre d`illustration).
BAMAKO, 07 avr 2014- Au moins trois roquettes dont une visant un camp militaire français ont été tirées lundi matin par des islamistes sur la ville de Kidal, dans le nord-est du Mali, sans faire ni victime ni dégâts, a appris l’AFP de sources militaires.
"Ce lundi, vers 07h00 (GMT), les islamistes ont tiré quatre roquettes sur Kidal. Une roquette était dirigée vers le camp militaire français et la quatrième vers une école. Il n’y a pas de victime", a déclaré une source militaire malienne.
L’information a été confirmée par une source militaire française selon laquelle "trois roquettes ont été tirées sur Kidal" qui "n’ont pas causé de dégâts".
Selon des habitants, des militaires français "lourdement armés" circulaient lundi matin dans la ville après les tirs de roquettes.
Les islamistes qui ont occupé le nord du Mali pendant plusieurs mois en 2012 ont été chassés des grandes villes par une coalition internationale dirigée par la France à partir de janvier 2013 et dont l’intervention est toujours en cours.
Mais ils demeurent actifs dans ces vastes régions, où ils commettent à intervalles réguliers des attaques, dont certaines meurtrières.
Source: AFP
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/98386-ttirs-de-roquettes-sur-kidal-pas-de-victimes.html | |
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