Sujet: Crise Malienne - risque de partition Mar 15 Jan 2013 - 3:09
Rappel du premier message :
en france l'opposition commencera a critiquer hollande pour son implication au mali ils lui diront pourquoi avoir fait revenir nos soldat d'afganistan pour les envoyer mourir au mali ce qui explique le fameux coup de fils a notre roi . on reste au chaud derrière notre mur de sécurité et ainsi pas de deuil dans les familles de nos braves soldat .
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WRANGEL General de Division
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Sam 21 Nov 2015 - 0:10
b46reich a écrit:
les forces maliennes qui se vont commander dans leur propre pays
c leur pays?????????????? Depuis quand???
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Sam 21 Nov 2015 - 13:17
Citation :
Mali: état d'urgence décrété "sur l'ensemble du territoire" pour dix jours
AFP 21/11/2015
L'état d'urgence est décrété "sur l'ensemble du territoire malien" pour une durée de dix jours à compter de la nuit de vendredi à samedi, a annoncé le gouvernement à l'issue d'un conseil des ministres extraordinaires quelques heures après une attaque avec prise d'otages meurtrière à Bamako. Une réunion extraordinaire du Conseil des ministres, présidée par le chef de l'Etat Ibrahim Boubacar Keïta jusque tard vendredi soir, "a déclaré l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire national à compter du 20 novembre à minuit (nuit de vendredi à samedi, ndlr) pour une durée de dix jours", indique le gouvernement dans un communiqué lu à la radio nationale malienne ORTM. Il a aussi institué "un deuil national de trois jours" dans le pays à compter de lundi, selon le même texte.
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Sam 21 Nov 2015 - 16:54
Citation :
Attaque au Mali: trois suspects activement recherchés
21 novembre 2015
Le Mali recherchait activement trois suspects au lendemain de la prise d’otages dans un grand hôtel de Bamako, qui a fait au moins une vingtaine de morts alors que l’état d’urgence décrété par les autorités est entré en vigueur dans le pays.
L’attaque, qui a été revendiquée par le groupe jihadiste de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, en coopération avec Al-Qaïda, s’est terminée par l’intervention conjointe des forces maliennes et étrangères, notamment françaises. Elle a été menée une semaine après les attentats qui ont fait 130 morts et plus de 350 blessés à Paris, revendiqués par le groupe Etat islamique (EI).
Dans un discours à la Nation diffusé par la télévision publique dans la nuit de vendredi à samedi, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a fait état d’un bilan de 19 morts, dont six Russes, et de sept blessés, et deux assaillants tués. « Le terrorisme ne passera pas », a-t-il assuré.
Une source militaire malienne avait fait état auparavant d’au moins 27 morts parmi les quelque 170 résidents et employés de l’hôtel Radisson Blu présents au moment de l’attaque et d' »au moins trois terroristes tués ou qui se sont fait exploser ».
« Nous recherchons activement trois suspects qui pourraient être impliqués dans l’attaque vendredi de l’hôtel Radisson », a déclaré samedi à l’AFP une source de sécurité malienne qui participe à l’enquête, refusant cependant de fournir des précisions « pour ne pas gêner » les investigations.
De même source, l’établissement « est actuellement totalement sous contrôle ». Après l’attaque, les forces de sécurité – des Maliens, avec l’appui de Français, d’Onusiens et d’Américains – avaient ratissé l’hôtel, prisé par la clientèle étrangère.
Un important dispositif de sécurité y demeurait en place, selon des journalistes de l’AFP. Le président Keïta doit se rendre sur le site samedi, selon une source policière malienne.
Le gouvernement malien a instauré l’état d’urgence pour 10 jours à compter de vendredi minuit, lors d’un Conseil des ministres extraordinaire présidé par le chef de l’Etat, rentré précipitamment d’un sommet de pays du Sahel au Tchad en raison de l’attaque.
Cette mesure « permettra de renforcer les moyens juridiques des autorités administratives et compétentes » dans la recherche « des terroristes qui seraient en cavale et d’éventuels complices », selon un communiqué officiel.
Un deuil national de trois jours sera observé à partir de lundi.
– Un samedi presque normal à Bamako –
Après s’être calfeutrés chez eux vendredi, par crainte pour leur sécurité ou sur recommandation de leurs employeurs, de nombreux Bamakois avaient renoué samedi avec leurs activités habituelles: la circulation semblait normale, les commerces avaient rouvert et dans certains quartiers, des jeunes jouaient au football sur des terrains nus…
Un renforcement discret de la sécurité était cependant constaté devant certaines mairies et banques, mais plus important aux environs de certains hôtels, selon des journalistes de l’AFP et des résidents.
Des Russes, trois Chinois, deux Belges, un Américain et figurent parmi les morts de l’attaque, selon leurs pays respectifs. Un Sénégalais employé d’une société pétrolière y a aussi été tué, d’après le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye.
Des étrangers d’au moins 15 nationalités faisaient partie des clients de l’hôtel, dont vingt Indiens et 15 Français – parmi lesquels 12 membres d’équipage d’Air France – qui en sont tous sortis vivants.
L’attaque a été revendiquée par le groupe de Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune, précisant qu’il s’agissait d’une opération conjointe avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans un communiqué lu au téléphone au site mauritanien Al-Akhbar et à la chaîne de télévision panarabe Al-Jazeera.
Elle a suscité une vague de condamnations à l’intérieur du pays mais aussi à l’étranger, notamment par l’ex-rébellion à dominante touareg du nord du Mali et les groupes armés progouvernementaux, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, les présidents français François Hollande, américain Barack Obama, chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine, qui a appelé à une « large coopération internationale » contre le terrorisme.
Cette attaque rappelle la prise d’otages du 7 août dans un hôtel à Sévaré (centre), qui avait fait 13 morts.
Le 7 mars, le premier attentat anti-occidental meurtrier à Bamako, visant un bar-restaurant, avait coûté la vie à cinq personnes, dont un Français et un Belge. Il avait déjà été revendiqué par Al-Mourabitoune.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ils en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l’année vers le centre, puis le sud du pays.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 23 Nov 2015 - 13:46
Citation :
Attaque à Bamako : un autre groupe jihadiste revendique, divergences sur le nombre d'assaillants
AFP 23/11/2015
Un groupe jihadiste du centre du Mali a revendiqué à son tour dimanche soir, après le groupe Al-Mourabitoune de l'Algérien Belmokhtar, l'attaque meurtrière contre un grand hôtel de Bamako vendredi, affirmant qu'en plus des deux assaillants tués, trois avaient pu s'échapper.
De son côté, le groupe de Mokhtar Belmokhtar a réitéré sa revendication, dans un enregistrement sonore en arabe diffusé dimanche soir par la chaîne de télévision panarabe Al-Jazeera, et repris par le site mauritanien Al-Akhbar, assurant que les assaillants étaient uniquement au nombre de deux et laissant entendre qu'ils étaient maliens.
"Le Front de libération du Macina (FLM) revendique l'attaque qui a visé le Radisson à Bamako avec la collaboration d'Ansar Dine" (groupe jihadiste du Nord), selon le communiqué envoyé à l'AFP à Bamako, signé Ali Hamma, porte-parole du FLM, apparu au début de l'année et dirigé par le prédicateur radical peul Amadou Koufa. "Cette attaque est venue comme une réaction contre les attaques des forces (françaises) Barkhane qui visent certains éléments du Front et Ansar Dine à l'aide de l'armée malienne et le soutien de certains pays occidentaux", affirme-t-il.
Donnant des détails de l'attaque de l'hôtel Radisson, qui a coûté la vie à 19 clients et un gendarme malien, outre deux assaillants, selon le dernier bilan gouvernemental, le porte-parole assure qu'elle a été menée par un commando de cinq personnes, dont "trois sont sortis sains et saufs". "Nous sommes capables de frapper à n'importe quel moment", selon le communiqué du FLM, promettant une multiplication des attaques "contre les endroits politiques, économiques, et touristiques, avant de gouverner le Macina (région du centre du Mali) nous-mêmes et appliquer la charia".
En revanche, selon un porte-parole d'Al-Mourabitoune qui a réitéré la revendication au nom du groupe de Belmokhtar en coordination avec El-Qaëda au Maghreb islamique (Aqmi), les auteurs de l'attaque étaient "deux héros de l'islam", identifiés comme Abdelhakim al-Ansari et Moez al-Ansari. Dans la terminologie jihadiste, le qualificatif "al-ansari" désigne des combattants autochtones, par opposition aux "mouhajiroune" venant de l'extérieur.
"Les deux moujahidine ont été tués après une âpre résistance contre les forces françaises et américaines et leurs collaborateurs", a souligné le porte-parole, justifiant l'attaque par "l'agression des +Croisés+ contre nos populations, nos lieux saints et nos frères moujahidine au Mali".
Quelque 170 clients et employés de l'hôtel y ont été retenus pendant environ neuf heures, jusqu'à la fin de l'intervention des forces maliennes, appuyées par les forces spéciales françaises et d'agents des Etats-Unis et de la Mission de l'Onu au Mali (Minusma).
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mar 24 Nov 2015 - 12:48
Citation :
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, n’y est pas allé par 4 chemins pour décrire toute la pertinence et la portée de l’initiative du Roi Mohammed VI de former des imams maliens au Maroc, faisant remarquer que la démarche royale procède, ‘‘à juste titre’’ en matière de lutte contre le terrorisme, d’une vision globale consistant ‘‘à attaquer le mal à la racine’’.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue sénégalais, Macky Sall, tenue à Bamako, Keita a souligné que ‘‘cette opportunité que SM le Roi Mohammed VI nous a offert’’ permettra de former des imams maliens sur les valeurs authentiques de tolérance et d’ouverture de l’Islam pour les répandre, ensuite, dans l’ensemble des mosquées du Mali.
‘‘Quand le Roi Mohammed VI nous a offert cette opportunité, certains ne saisissaient vraiment pas la portée de cette solution car ils oublient qu’il s’agit là de former des imams à un Islam tolérant et authentique, et c’est cela justement qu’il faut car il y a une mosquée dans chaque village du Mali’’, a tenu à préciser le président malien en réponse à une question sur la stratégie de son pays en matière de lutte contre le jihadisme.
infomaroc.
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 26 Nov 2015 - 20:32
Citation :
Attentat au Mali: arrestation de 2 suspects liés à l'attaque contre l'hôtel Radisson à Bamako
AFP 26/11/2015
Deux suspects liés à l'attaque meurtrière contre l'hôtel Radisson à Bamako le 20 novembre ont été arrêtés jeudi par les forces spéciales maliennes, ont indiqué à l'AFP des sources sécuritaires maliennes. "Deux suspects liés à l'attaque la semaine dernière de l'hôtel Radisson (Blu) viennent d'être arrêtés, ils sont actuellement en train d'être interrogés", a affirmé une source sécuritaire, précisant que les deux hommes ont été arrêtés à Bamako. Une seconde source sécuritaire a précisé que ces arrestations ont été rendues possibles grâce à "un téléphone qui a parlé".
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mer 23 Déc 2015 - 20:28
Citation :
Mali: le chef de l’ex-junte jugé pour le charnier de militaires découvert en 2013 (justice)
23 décembre 2015
Le chef de l’ex-junte malienne, le général Amadou Sanogo, sera jugé par la Cour d’assises pour « assassinat et complicité d’assassinat » de militaires dont les corps avaient été découverts dans un charnier en 2013, a appris mercredi l’AFP de source judiciaire.
Le général Sanogo, incarcéré depuis deux ans, est inculpé dans l’affaire des « Bérets rouges », des soldats opposés au putsch de mars 2012 qui a renversé le président Amadou Toumani Touré et dont les corps ont été retrouvés en décembre 2013 dans un charnier à Diago, près de Bamako.
« Selon le verdict de la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako dans l’affaire de l’enlèvement de personnes, assassinat et complicité d’assassinat, plusieurs personnes déjà inculpées, dont le général Amadou Sanogo, seront jugées devant la Cour d’assises », indique un document officiel de la cour d’appel dont l’AFP a obtenu copie.
Parmi les personnes inculpées renvoyées devant le tribunal figurent également les généraux Yamoussa Camara, ancien ministre de la Défense, et Dahirou Dembélé, ex-chef d’état-major des armées.
La chambre d’accusation a également prononcé un non-lieu pour dix des 28 inculpés dans cette affaire, parmi lesquels l’ex-directeur général de la sécurité d’Etat (les services de renseignement), le général Sidy Alassane Touré.
La date du procès n’est pas encore connue.
Selon le code pénal malien, le général Sanogo risque la peine de mort.
Les Bérets rouges avaient vainement tenté un contre-coup d’Etat un mois plus tard avant d’être pourchassés par les putschistes.
Le coup d’Etat du 22 mars 2012 a précipité la déroute de l’armée face à la rébellion touareg et aux groupes jihadistes dans le nord du Mali.
Cette partie du pays était alors tombée sous la coupe de groupes liés à Al-Qaïda, d’abord alliés de la rébellion, qu’ils avaient ensuite évincée.
Les jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Ven 8 Jan 2016 - 18:22
Citation :
Mali : une Suisse enlevée par des hommes armés à Tombouctou
AFP 08/01/2016
Une ressortissante suisse a été enlevée dans la nuit de jeudi à vendredi à Tombouctou dans le nord-ouest du Mali, où elle vivait depuis plusieurs années, a appris vendredi l'AFP de sources concordantes.
"Jeudi (dans la) nuit, Béatrice, une ressortissante suisse a été enlevée chez elle à Tombouctou par des hommes armés", a déclaré à l'AFP un responsable du gouvernorat de Tombouctou, une information confirmée de source de sécurité malienne.
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Dim 12 Fév 2017 - 22:30
Citation :
Centre du Mali: au moins un mort et une vingtaine d'arrestations dans une opération antijihadiste
AFP 12/02/2017
Une personne a été tuée et une vingtaine de suspects ont été arrêtés dans le centre du Mali lors d'une opération contre les jihadistes, a appris dimanche l'AFP auprès de l'armée et d'élus de la région de Mopti.
Les suspects appartiennent essentiellement à la communauté peule, a-t-on indiqué de sources militaires. L'opération a été menée contre une localité qui est "une base arrière des fidèles du prédicateur radical Amadou Koufa", a déclaré à l'AFP une source au ministère malien de la Défense. "Notre opération de ratissage d'envergure s'est achevée samedi à Dialloubé", a indiqué cette source. Nous avons arrêté une vingtaine de terroristes. Une personne qui menaçait l'armée et qui refusait de s'arrêter à un barrage a été tuée", a-t-on ajouté.
Selon un élu de la région de Mopti (centre), qui a salué l'opération, "à Dialloubé, à cause de la présence des terroristes, il n'y avait ni écoles, ni administration, ni dispensaires. Ils faisaient régner leur loi sur place". "Mais nous sommes inquiets parce qu'après l'intervention de l'armée nous n'avons pas de nouvelles de plusieurs civils. Peut-être qu'ils ont pris la fuite par peur, mais c'est quand même inquiétant", a souligné cette source. Le prédicateur radical peul Amadou Koufa a fondé un mouvement armé actif dans le centre du pays, allié au groupe jihadiste Ansar Dine du chef touareg Iyad Ag Ghaly.
Par ailleurs, selon une source policière dans la région, lors de l'intervention militaire, "des mosquées occupées par des terroristes ont été fouillées, des armes découvertes, ainsi que des motos avec lesquelles les terroristes opéraient".
Le chef d'état-major de la force militaire de la Mission de l'Onu au Mali (Minusma), le général Daniel Ménaouine, a indiqué le 9 février sa volonté d'être "plus présent dans le centre du pays", où doit notamment être prochainement déployé un nouveau bataillon sénégalais.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à el-Qaëda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes et étrangères et depuis 2015, les attaques se sont étendues du nord au centre et au sud du pays.
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Sam 24 Juin 2017 - 19:06
Citation :
Mali: relance de l'accord de paix avec un nouveau calendrier
AFP 24/06/2017
Le gouvernement et les groupes armés signataires de l'accord d'Alger ont relancé le processus de paix au Mali avec la conclusion d'un nouveau calendrier d'application de l'accord, deux ans après sa signature, a-t-on appris samedi de sources officielles.
"La plateforme (groupes armés progouvernementaux), la coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, ex-rebellion) et le gouvernement malien ont discuté directement, et ça s'est bien passé", a assuré à l'AFP Mohamed Ould Matali, député de la majorité présidentielle et membre de la plateforme. "Nous avons reconnu que les choses avaient trainé et nous avons fixé un nouveau calendrier pour appliquer l'accord", a-t-il affirmé.
Confirmant "la bonne ambiance" des discussions, Ilad Ag Mohamed, porte-parole de la CMA, a confirmé que les trois parties avaient "arrêté de commun accord un chronogramme d'application des tâches urgentes". "Nous voulons donner un nouveau souffle à l'accord de paix. D'ici le 20 juillet, le MOC (Mécanisme opérationnel de coordination qui doit organiser les patrouilles mixtes sur le terrain, entre les différentes groupes armés signataires de l'accord d'Alger), y compris à Kidal (nord-est, aux mains de l'ex-rébellion) pourrait être opérationnel", a précisé Ilad Ag Mohamed.
"Les autorités intérimaires, y compris à Kidal et dans toutes les autres régions seront installées d'ici le 31 juillet. D'ici le 30 septembre, les questions de justice transitionnelle, notamment le rôle des kadis, ceux qui rendent la justice religieuse, devraient trouver une solution", a-t-il poursuivi. Il a par ailleurs ajouté que les trois parties avaient décidé de l'installation de l'administration à Taoudéni (nord-ouest), une des deux nouvelles régions administratives du nord du pays.
Interrogé par l'AFP, sur la date du retour de l'administration malienne dans la ville de Kidal toujours occupée par les ex-rebelles de la CMA, Ilad Ag Mohamed a déclaré : "d'ici le 20 juillet, les lignes vont bouger". Selon lui, "dès la semaine prochaine" , une commission technique composée des représentants des trois groupes va se réunir "sur cette question, mais aussi sur le retour des réfugiés, l'aide urgente à apporter aux populations".
Interrogée par l'AFP, le gouvernement a affirmé que le Premier ministre malien Abdoulaye Idrissa Maïga avait participé à la rencontre et que les mesures annoncées par les groupes armés avaient effectivement été prises d'un "commun accord".
Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Sam 13 Jan 2018 - 16:08
Citation :
Le Premier ministre malien en visite à Alger pour son premier voyage officiel
Par RFI
Le nouveau Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, se rend ce samedi 13 janvier à Alger. C'est son premier voyage à l'étranger depuis sa nomination début janvier. Une visite de travail et d'amitié de deux jours qu'il réserve donc à l’Algérie, son grand voisin du Nord. Il sera accompagné de deux ministres, celui de la Défense Tiéna Coulibaly et le ministre des Affaires étrangères Tiéman Hubert Coulibaly. Une visite avec un enjeu de taille : l'idée est de renforcer la coopération bilatérale, et d'accélérer la mise en œuvre de l'accord de paix inter-malien qui avait été parrainé par Alger mais qui peine à être mise en œuvre sur le terrain. Officiellement, il s'agit de renforcer des relations qualifiées d'excellentes et fraternelles. C'est ainsi que la visite est présentée dans un communiqué diffusé par la primature malienne. Mais on comprend aussi qu'il sera question ce samedi de l'application de l'accord de paix à l'heure où la force du G5 Sahel se met en place dans la région. Un G5 auquel l’Algérie ne participe pas.
En décembre, le président français avait d'ailleurs invité Alger à coopérer à la lutte contre le terrorisme dans la zone sahélienne. Bamako confie aussi aujourd'hui souhaiter aussi une coopération plus étroite avec son grand voisin du nord souvent accusé de laisser les djihadistes aller et venir à sa frontière sud.
De par sa puissance militaire et sa situation géographique, l’Algérie est un partenaire incontournable. Cette visite était donc indispensable sur un plan diplomatique.
Reste à savoir ce que peut obtenir le Premier ministre malien. S'il est peut-être l'homme d'un rapprochement nécessaire de par ses bons contacts avec son voisin, le temps pour le gouvernement malien est compté. Il reste six mois à l'équipe sortante pour obtenir des résultats significatifs avant la présidentielle de 2018.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
felipe21 Lieutenant
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mer 19 Aoû 2020 - 1:34
Mali : António Guterres appelle à « la libération immédiate » de Keita, l’UE condamne une « tentative de coup d’Etat » https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/08/18/mali-des-coups-de-feu-entendus-dans-un-camp-militaire-pres-de-bamako_6049237_3212.html
Qui est Bah N’Daw, le nouveau président de transition du Mali?
Publié le : 21/09/2020 - 20:24Modifié le : 21/09/2020 - 20:25
L'actuel président de transition malien, Bah N'Daw, le jour de sa prise de poste comme ministre de la Défense, le 28 mai 2014. HABIBOU KOUYATE / AFP
Texte par : RFI Suivre
Ex-ministre de la Défense et des Anciens combattants, l’ancien militaire Bah N’Daw a été nommé président de transition du Mali ce lundi 21 septembre 2020.
De notre correspondant à Bamako, Serge Daniel
Les membres du collège ont pris acte, et se sont engagés à accompagner la junte, qui a pris le pouvoir au Mali, dans son choix de nommer Bah N’Daw nouveau président de transition. Agé de 70 ans, il est à la retraite avec le grade de colonel major.
De cette retraite, il a été rappelé une première fois en mai 2014 pour assurer les fonctions de ministre de la Défense et des Anciens combattants. Ibrahim Boubacar Keïta était alors président de la République. Mais il n’est pas resté longtemps à cause de « divergences de vue », confie un proche. « Il y a des choses que Bah N’Daw n’accepte pas », ajoute-t-il.
Un pur produit de l’armée malienne
Le nouveau président de transition du Mali est avant tout un pur produit de l’armée malienne. Il débute sa formation dans le pays puis il suit un stage de pilote d’hélicoptère en ex-URSS, on le dit d’ailleurs pro-russe.
Il revient ensuite au Mali et fait une partie de sa carrière au sein de l’armée de l’air. C’est un homme « rigoureux », insiste l’un de ses soutiens. Il va dans sa carrière occuper un autre poste important : aide de camp du général et président Moussa Traoré, récemment décédé.
Il est polyglotte, il parle notamment français, anglais et russe. Dans sa tâche, il sera secondé par un vice-président : Assimi Goïta, le chef de la junte malienne qui a renversé IBK.
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mer 23 Sep 2020 - 21:01
Citation :
Mali: la CMA maintient la pression sur la junte autour de l'accord d'Alger
Publié le : 23/09/2020 - 15:59
Le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta, est devenu le vice-président de Bah N'Daw, qui dirige la transition au Mali. MICHELE CATTANI / AFP
Texte par : RFI Suivre
Une réunion entre la junte et la CMA, qui cherche à obtenir des garanties sur la mise en œuvre de l’accord de paix d’Alger de 2015 par l’équipe de la transition, a eu lieu ce mercredi. Si elle n’obtient pas satisfaction, la Coalition des mouvements de l'Azawad a fait savoir qu’elle refuserait de siéger au Conseil national de la transition.
De notre envoyée spéciale à Bamako, Florence Morice
Ce fut « une rencontre constructive », selon le porte-parole de la CMA, Almou Ag Mohamed. Au cours de cet échange avec quatre responsables de la junte, il a été convenu de mettre en place une commission technique qui doit travailler à partir de jeudi pour voir comment répondre aux demandes exprimées par la CMA.
La Coalition des mouvements de l'Azawad réclame notamment une référence plus explicite à l’accord d’Alger dans le préambule de la charte de la transition. Actuellement, il est écrit dans ce préambule que la charte se fonde « sur la Constitution » de 1992. Pour la CMA, il est impératif d’ajouter à cet endroit qu’elle se fonde aussi sur l’accord d’Alger, qui pour eux complète la Constitution.
Ses représentants veulent aussi que l’application de cet accord figure clairement dans les objectifs de la feuille de route de la transition. Lundi soir, dans son discours à la nation, à la veille du soixantième anniversaire de l’indépendance, le colonel Assimi Goïta s’est engagé à mettre en œuvre cet accord mais pour la CMA cela ne suffit pas : il faut des garde-fous. Si elle n’obtient pas gain de cause, la CMA a fait savoir qu’elle refuserait de siéger au Conseil national de la transition, son organe législatif.
Un souci exprimé aussi par l’Algérie. À deux reprises, le ministre des Affaires étrangères algérien est venu à Bamako depuis le coup d’État pour pousser en ce sens.
Les consultations continuent
D’autre part, un autre rendez-vous d’envergure est attendu au Mali. Goodluck Jonathan, le médiateur de la Cédéao, est attendu ce mercredi à Bamako. Le médiateur a pour mission d’évaluer si les conditions sont réunies pour une levée des sanctions de la Cédéao.
L’enjeu de cette visite est de taille car l’embargo pèse déjà sur la population malienne et la Cédéao a menacé de le durcir si elle n’obtenait pas ce qu’elle demande à savoir un président et un Premier ministre civils. Au cours des cérémonies d’indépendance, Assimi Goïta a plaidé pour une levée de ces sanctions, estimant avoir répondu aux demandes de la Cédéao.
Mais concrètement, il manque encore le Premier ministre et c’est sur ce point que la Cédéao veut être rassurée. Les chancelleries européennes ont également fait passer un message à la junte : « Nous voulons un vrai civil cette fois », glisse une source diplomatique, en référence à la double casquette « civilo-militaire » du président Bah N’Daw.
Ce sera en quelque sorte « un test », explique cette source sur la « volonté réelle » de la junte de ne pas conserver l’ensemble des leviers du pouvoir.
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Dim 27 Sep 2020 - 20:33
Citation :
Mali: Moctar Ouane nommé Premier ministre de la transition
Publié le : 27/09/2020 - 19:00Modifié le : 27/09/2020 - 19:33
Moctar Ouane a déjà été ministre des Affaire étrangères du Mali. Ici en mars 2008 à Bamako. GEORGES GOBET / AFP
Texte par : RFI Suivre
Au Mali, le président de la transition Bah N'Daw a signé un décret nommant le Premier ministre. C’est l’ancien ministre des Affaires étrangères Moctar Ouane qui est nommé au poste de chef de gouvernement.
Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel
Deux jours après la cérémonie de prestation de serment du président de transition Bah N'Daw, le Mali connaît son Premier ministre civil. « Moctar Ouane, nommé Premier ministre », voici ce que dit le décret signé par le président de la transition Bah N’Daw ce dimanche 27 septembre. Depuis 2016, il faut savoir que le tout-nouveau Premier ministre était Délégué à la paix et à la sécurité à la Commission de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'ouest (UEMOA) à Ouagadougou. D'après nos informations, il a rencontré samedi soir des responsables de la junte, ainsi que le président de transition à qui il a donné son accord pour occuper le poste de Premier ministre.
C'est un homme indépendant, ses proches le décrivent comme très pointilleux sur les principes. Il a également un carnet d'adresses. L'homme fut également ancien représentant du Mali auprès des Nations unies et conseiller diplomatique à la présidence. Comme le président de transition, il estime qu'on ne peut pas tout faire en 18 mois. Moctar Ouane a donc des priorités : l'organisation d'élections transparentes, et poser des actes pour participer à la refondation de l'État. Selon son entourage, il entend travailler avec le président de transition et veiller ce que la justice soit indépendante avec les moyens adéquats.
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mar 29 Sep 2020 - 17:20
Notre MAE, Nasser Bourita a atterrit ce matin à Bamako....
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Ven 2 Oct 2020 - 21:48
Citation :
Transition au Mali: la junte renonce à une prérogative majeure pour son chef
Publié le : 01/10/2020 - 22:33Modifié le : 02/10/2020 - 12:53
Le colonel Assimi Goïta (centre), chef de la junte et vice-président de la transition, ici le 22 septembre 2020. MICHELE CATTANI / AFP
Texte par : RFI Suivre
Au Mali, la charte qui va organiser la transition des 18 prochains mois a été publiée ce jeudi 1er octobre au Journal officiel. Le document tient compte d’une exigence primordiale de la Cédéao sur les prérogatives du vice-président de transition, le colonel Assimi Goïta, chef de la junte.
Contrairement à une précédente version de la charte de transition, celle publiée au Journal officiel ce jeudi ne mentionne pas que le vice-président peut assumer les fonctions de président de la transition en cas de force majeure. La junte malienne renonce donc à une à une prérogative capitale de son chef, le colonel Assimi Goïta, numéro 2 de la transition. Il s'agit d'une exigence primordiale de la Cédéao pour la levée des sanctions.
Mais le diable se cache dans les détails. L’article 7 de la charte, qui définit les pouvoirs du vice-président chargé des questions de sécurité et de défense, ne dit cependant pas expressément que celui-ci ne peut en aucun cas s’asseoir un jour dans le fauteuil présidentiel. La durée de la transition est fixée à dix-huit mois, selon le texte, qui dispose que le président et le vice-président ne seront pas éligibles à la présidentielle et aux législatives à la fin de la transition.
Les modalités de création du Conseil national de transition, l’organe législative, sont par ailleurs fixées dans l’article 13. Le Conseil sera composé de 121 membres. À sa tête, sera élu un militaire ou un civil. Mais la Cédéao demandait également la dissolution de la junte. Sur ce point, il va falloir attendre. La charte précise qu’elle restera là jusqu’à la mise en place de tous les organes de la transition.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 26 Nov 2020 - 20:42
Citation :
Mali : des militaires nommés à la tête de plusieurs régions
-Dans un contexte où l'armée est accusée d'être très représentée dans les organes de transition.
Lassaad Ben Ahmed | 26.11.2020
Mali : des militaires nommés à la tête de plusieurs régions Mali
AA / Kané Illa
Le gouvernement malien a nommé, mercredi, des militaires à la tête de la majorité des régions du Mali.
Selon le communiqué du conseil des ministres consulté par Anadolu, au moins onze (11) officiers supérieurs de l'armée et de la police maliennes ont été nommés gouverneurs de région, alors que 6 civils uniquement ont été désignés gouverneurs.
Il s'agit, entre autres des régions de Gao et de Kidal situés dans le nord du Mali, ainsi que plusieurs régions du centre dont Mopti et Nioro qui seront dirigés par des militaires.
Aucune explication n'a été donnée par le gouvernement sur les raisons de la nomination des militaires à la tête des régions concernées. Cependant, la plupart de ces régions sont en proie à des attaques terroristes ou à des violences inter-communautaires qui endeuillent le Mali depuis plusieurs années.
La nomination des militaires à la tête des régions maliennes intervient dans un contexte où plusieurs voix s'élèvent pour reprocher une prédominance de l'armée dans le futur Conseil National de Transition qui peine à voir le jour.
Des partis politiques ont manifesté leur intention de ne pas siéger au sein de cet organe, protestant contre la présence "massive" de représentants des forces de défense et de sécurité.
Les syndicats des travailleurs de l'administration civile ont récemment dénoncé la nomination d'autres militaires à la tête des préfectures, estimant que ces postes devraient être occupés par des civils.