Sujet: Crise Malienne - risque de partition Mar 15 Jan 2013 - 3:09
Rappel du premier message :
en france l'opposition commencera a critiquer hollande pour son implication au mali ils lui diront pourquoi avoir fait revenir nos soldat d'afganistan pour les envoyer mourir au mali ce qui explique le fameux coup de fils a notre roi . on reste au chaud derrière notre mur de sécurité et ainsi pas de deuil dans les familles de nos braves soldat .
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kurahee Colonel-Major
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mar 25 Mai 2021 - 1:19
Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Sam 29 Mai 2021 - 2:00
Quelle serait la meilleure position du Maroc envers la situation au Mali. Surtout qu'avec l'ancien régime, on frôlait la rupture avec ce pays qui, malgré sa reconnaissance du Polizero, accueille beaucoup de nos entreprises et un chiffre à l'export non négligeable. Je suis installé dans ce pays depuis plusieurs années, et je peux attester que les gens aiment le Maroc et veulent un relation meilleure que celle d'aujourd'hui. Un clin d'œil à la poubelle de l'Est quand ils ont eu la visite du président de la transition démis, alors que le Maroc a été visité par le vice président de la transition Assimi Goita. Et comme par hasard c'est ce dernier qui a le dernier mot à Bamako dans ces jours là
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 31 Mai 2021 - 9:36
blackbird130 a écrit:
Quelle serait la meilleure position du Maroc envers la situation au Mali. Surtout qu'avec l'ancien régime, on frôlait la rupture avec ce pays qui, malgré sa reconnaissance du Polizero, accueille beaucoup de nos entreprises et un chiffre à l'export non négligeable. Je suis installé dans ce pays depuis plusieurs années, et je peux attester que les gens aiment le Maroc et veulent un relation meilleure que celle d'aujourd'hui. Un clin d'œil à la poubelle de l'Est quand ils ont eu la visite du président de la transition démis, alors que le Maroc a été visité par le vice président de la transition Assimi Goita. Et comme par hasard c'est ce dernier qui a le dernier mot à Bamako dans ces jours là
La meilleure option est que Macron mette en application ses menaces et retire les troupes françaises du pays... La les maliens découvriront vite leurs vrais amis et sauront sur qui ils peuvent compter... Sinon la CEDEAO a suspendu le Mali de ses instances mais cette fois ci pas de sanctions économiques...
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 3 Juin 2021 - 22:37
https://twitter.com/afpfr/status/1400526929778954244 a écrit:
La France suspend ses opérations militaires conjointes avec le Mali ...(Influence Russe croissante au Mali ?)
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 3 Juin 2021 - 22:57
Non attente de garantie sur le pouvoir civil.
La France se comporte de plus en plus comme ci elle avait un mandat de « protectorat »
Macron est le pire président sur le plan géopolitique. Les russes vont se faire un plaisir de s’engouffrer dans la brèche.
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 10 Juin 2021 - 18:41
https://www.google.com/amp/s/www.boursorama.com/bourse/actualites-amp/macron-annonce-la-fin-de-l-operation-barkhane-au-sahel-8c16974edd2418aa9c3c7f387a660d70 a écrit:
PARIS, 10 juin (Reuters) - Emmanuel Macron a annoncé jeudi la fin de l'opération Barkhane au Sahel dans le cadre d'une "transformation profonde" de la présence militaire de la France dans la région qui sera désormais concentrée sur la lutte contre les mouvements djihadistes au sein des missions européennes et de l'Onu.
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Ven 11 Juin 2021 - 2:05
Fwedi34 a écrit:
https://www.google.com/amp/s/www.boursorama.com/bourse/actualites-amp/macron-annonce-la-fin-de-l-operation-barkhane-au-sahel-8c16974edd2418aa9c3c7f387a660d70 a écrit:
PARIS, 10 juin (Reuters) - Emmanuel Macron a annoncé jeudi la fin de l'opération Barkhane au Sahel dans le cadre d'une "transformation profonde" de la présence militaire de la France dans la région qui sera désormais concentrée sur la lutte contre les mouvements djihadistes au sein des missions européennes et de l'Onu.
Bientôt les Forces Armées Royales de retour à Timbuktu et Gao...
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Ven 11 Juin 2021 - 3:37
VANDENBERGHE_K-24 a écrit:
Fwedi34 a écrit:
https://www.google.com/amp/s/www.boursorama.com/bourse/actualites-amp/macron-annonce-la-fin-de-l-operation-barkhane-au-sahel-8c16974edd2418aa9c3c7f387a660d70 a écrit:
PARIS, 10 juin (Reuters) - Emmanuel Macron a annoncé jeudi la fin de l'opération Barkhane au Sahel dans le cadre d'une "transformation profonde" de la présence militaire de la France dans la région qui sera désormais concentrée sur la lutte contre les mouvements djihadistes au sein des missions européennes et de l'Onu.
Bientôt les Forces Armées Royales de retour à Timbuktu et Gao...
L'ânegerie le verrait d'un très mauvais oeil vu que pour eux c'est leur sphère d'influence avec leur accord d'alger entre.tout les protagoniste, je preferais reprendre le reste de notre sahara le Mali ce n'est pas notre problème puisque c'est mama Franca et l'otan qui est responsable qu'il règlent leurs problèmes puisque le G5 Du sahel ne suffit pas
le président Macron annonce la fin de l’opération Barkhane, les russes y sont-ils pour quelque chose?
Alors qu’on s’attendait à une annonce de réduction des forces françaises de Barkhane, le président Emmanuel Macron a annoncé la fin de cette opération Barkhane au Sahel, dans le cadre d’une «transformation profonde» de la présence militaire de la France dans la région. Une annonce intervenue au lendemain d’une importante réunion du conseil de défense. Le calendrier et les modalités de la fin de l’opération seront annoncés fin juin, selon le président français, lors d’une conférence de presse à l’Elysée.
Pourtant, lors d’un récent sommet, tenu mi-février 2021 à N'Djamena avec les partenaires du G5 Sahel qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, le président Macron avait repoussé la décision de retrait des forces françaises en annonçant que la France ne comptait pas réduire ses effectifs «dans l’immédiat».
Pourquoi Paris a changé radicalement son programme? Plusieurs facteurs ont joué un rôle important dans cette décision. D’abord, depuis quelques années, l'Etat français souhaitait réduire ses effectifs, en impliquant davantage les pays du G5-Sahel et d'Europe. Toutefois, l’absence d’engagements, aussi bien des partenaires européens que des pays sahéliens, avait poussé la France a augmenté ses effectifs afin de faire face à la montée des attaques djihadistes.
Ensuite, il y a l’impopularité grandissante de la force Barkhane, qualifiée de plus en plus de force d’occupation au Mali. Si les forces françaises des opérations Serval, puis Barkhane ont permis de récupérer et de garder dans son giron la partie nord du pays, les Maliens n’excusent pas les Français d’avoir permis aux rebelles touaregs de contrôler la ville de Kidal. En plus, malgré la présence de plus de 5.100 soldats français, les attaques djihadistes semblent connaître une certaine recrudescence, en dépit des résultats obtenus avec les éliminations de nombreux dirigeants djihadistes.
Par ailleurs, avec l’approche des élections présidentielle de 2022, le président Macron annonce la fin d’une opération au Sahel qui est coûteuse en vies humaines avec 50 soldats tués depuis 2013, très lourde financièrement et qui suscite des interrogations croissantes en France. La raison électorale n’est pas à écarter. Toutefois, l’élément qui semble avoir pesé sur la balance est l’annonce de l’arrivée des forces russes au Mali. Beaucoup d’indices semblent le corroborer. D’après des sources bien informées, les négociations entre les autorités militaires de la Transition et les Russes seraient l’une des raisons du coup de force qui a permis d’évincer les autorités civiles de la Transition qui n’y étaient pas favorables.
En effet, constatant l’échec de la lutte contre les djihadistes depuis une décennie, malgré la forte présence des armées occidentales, les autorités militaires maliennes semblent vouloir se tourner vers la Russie, à l’instar de la Centrafrique. A ce titre, il est question de l’arrivée d’environ 2.000 soldats ou para-militaires russes au Mali afin de soutenir les autorités dans la sécurisation du pays, sachant que jusqu'à présent, les stratégies adoptées ont échoué et ce, malgré la présence des forces française de Barkhane, de la Minusma de l’ONU et des forces tchadiennes.
C’est cette éventuelle arrivée des Russes dans ce pré-carré français qui aurait poussé les autorités françaises a annoncé dans un premier temps, la suspension des opérations militaires conjointes avec l’armée malienne, avant d'annoncer ce jeudi 10 juin, la fin de l'opération Barkhane, même si le président Macron a justifié cette décision autrement. Il a déclaré le 29 mai, au Journal du dimanche, qu’il: «ne resterai pas aux côtés d’un pays où il n’y a plus de légitimité démocratique, ni de transition». Certains observateurs y avaient vu le préambule du retrait des soldats français du Sahel.
En clair, après la Centrafrique où les Russes sont en train de «chasser» les Français, la France semble décider à prendre les devants et à mettre les autorités de la Transition malienne devant leurs responsabilités, sachant qu’un retrait des forces françaises pourrait semer le chaos dans certaines régions du fait de l’incapacité des forces maliennes à faire face aux djihadistes.
Rappelons que depuis le début de la coopération militaire entre le gouvernement centrafricain de Faustin-Archange Touadéra, il y a trois ans, la Russie est de plus en plus présente dans le pays. Les Russes assurent la protection des mines, l’instruction militaire et la sécurité de la présidence. En gros, ils ont proposé un package sécuritaire au président centrafricain en déployant un millier de soldats dont essentiellement des membres de la société militaire privée Wagner appartenant à un proche de Vladimir Poutine, Evgueni Prigojine.
En tout cas, l’arrivée des Russes a permis au gouvernement de Bangui de stopper la tentative d’une coalition de rebelles centrafricains de s’emparer de la capitale, Bangui, en décembre dernier. Elle a permis aussi aux forces gouvernementales de reprendre du terrain aux groupes armées et la liquidation de quelques dirigeants de groupes rebelles.
Une situation qui arrange aussi les Russes en compétition avec les Français sur de nombreux fronts: Soudan, Centrafrique,... et bientôt au Mali.
A travers ces présences, la Russie, qui a marqué son retour économique et politique en Afrique, après plusieurs décennies de quasi absence suite à la dislocation de l’Union soviétique, souhaite également disposer de présences militaires visibles sur le continent. Ainsi compte-t-elle installer des bases militaires dans au moins 5 pays africains. Il faut dire que les les Russes disposent d'atouts qui intéressent les dirigeants maliens, notamment l’expertise sécuritaire. Et presque la moitié des ventes d’armes russes durant la période 2014-2019 sont allées à l’Afrique, avec l’Algérie comme premier client.
En contrepartie, Moscou pourraient exploiter les mines dont certains pays africains regorgent sans possibilité de les exploiter eux-mêmes, à cause de l’insécurité. C’est le cas de la Centrafrique et du Mali. La Centrafrique a ainsi déjà accordé des permis d’exploitation minière (or et diamant) à la Russie.
Le même scénario pourrait se reproduire au Mali avec l'octroi de permis d’exploitation de mines d’or et d’autres minerais qui ne sont pas exploités depuis une décennie à cause de la situation sécuritaire.
Avec la Centrafrique et bientôt le Mali, Paris craint la fin des relations exclusives avec certains pays de ce que l’on appelle le pré-carré français. Mécontente, la France a fini par geler son aide budgétaire et suspendu sa coopération militaire à la Centrafrique. C'est au tour du Mali,...
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 5 Aoû 2021 - 22:55
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/08/05/l-influence-croissante-de-la-turquie-au-sahel-suscite-l-inquietude_6090609_3212.html a écrit:
L’influence croissante de la Turquie au Sahel suscite l’inquiétude
Une note de l’International Crisis Group s’interroge sur les intentions d’Ankara dans cette région où les rivalités géopolitiques se cristallisent.
Quelles ambitions la Turquie nourrit-elle au Sahel ? La question taraude de plus en plus la France et les puissances étrangères implantées dans cette zone stratégique du sud du Sahara, à cheval sur cinq pays (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad). « Jusqu’à présent, les intérêts turcs au Sahel semblaient principalement d’ordre économique », rappelle Hannah Armstrong, dans une note publiée le 27 juillet par l’ONG International Crisis Group (ICG). Mais les rapprochements récents d’Ankara avec certaines capitales sahéliennes pourraient changer la donne.
Un premier seuil a été franchi dans le domaine militaire en juillet 2020 avec la signature d’un accord de défense bilatérale entre le Niger et la Turquie. Cette coopération, dont les modalités ont été tenues secrètes, prévoirait notamment l’envoi de soldats turcs au Niger pour former et appuyer les forces nigérianes dans leur combat contre l’organisation terroriste Boko Haram, tout en les aidant à sécuriser les frontières avec le Mali et le Burkina Faso. Un accord qui « jette les bases d’un soutien opérationnel direct » en matière de lutte antiterroriste, selon l’analyste de l’ICG.
Opposition entre Paris et Ankara
Parallèlement, l’influence politique turque s’est étendue au Mali voisin. En août 2020, après le coup d’Etat qui a déposé le président Ibrahim Boubacar Keïta dit « IBK », le ministre des affaires étrangères turc, Mevlüt Cavusoglu, a été le premier haut responsable étranger à rencontrer les putschistes. « Ça a fait couler beaucoup d’encre, observe Hannah Armstrong. Certains ont vu cette visite comme le signe d’un soutien turc au coup d’Etat, lui-même perçu comme une atteinte portée aux intérêts français représentés par “IBK” ». Qu’elles soient fondées ou non, ces allégations sont un « tournant », estime la chercheuse.
Jusque-là, l’opposition entre Paris et Ankara s’est surtout jouée en Méditerrannée, mais il n’est pas exclu que ces rivalités s’aiguisent désormais davantage au sud du Sahara. Devant les députés, le 12 janvier, la ministre de la défense française Florence Parly n’avait pas hésité à citer la Turquie comme l’un des pays qui « cherchaient à s’imposer, s’infiltrer dans les interstices et toujours à nous discréditer ». Le Sahel, avait-elle ajouté, est devenu « un enjeu d’influence entre les grandes puissances ». Et la France y est dans une situation difficile.
Malgré neuf ans d’intervention des forces de « Serval » puis « Barkhane » au Mali, les attaques djihadistes se sont propagées au Burkina Faso et au Niger. Pour sortir de ce bourbier, Emmanuel Macron a annoncé le 10 juin une « transformation profonde » de la présence française, avec, notamment, la réduction d’au moins 40 % des effectifs déployés (5 100 soldats actuellement), la formation accélérée des forces armées sahéliennes et l’internationalisation de la lutte antiterroriste. « Ce changement de stratégie laisse de l’espace et crée des opportunités pour des acteurs émergents comme la Turquie. Ce n’est pas sans risque, analyse Hannah Armstrong. Il faut éviter que de nouvelles rivalités externes viennent s’immiscer au sein des conflits du Sahel et aggraver encore davantage la militarisation de l’espace. »
« Visées idéologiques »
Pour le moment, l’influence d’Ankara se concentre essentiellement « dans les domaines des soins de santé, de l’accès à l’eau et de l’éducation », relève la chercheuse. L’aide au développement allouée aux pays du Sahel a avoisiné les 61 millions de dollars entre 2014 et 2019, très loin derrière les 8 milliards injectés par l’Union européenne sur la même période. Mais la Turquie investit aussi dans les infrastructures routières, aéroportuaires et hospitalières. Le montant des échanges commerciaux avec le Mali a également été multiplié par dix entre 2003 et 2019, passant de 5 à 57 millions de dollars.
Certains n’hésitent pas à tracer un parallèle avec la politique déjà menée par la Turquie dans la Corne de l’Afrique. En 2011, Ankara avait en effet fourni une aide humanitaire à la Somalie, alors en proie à la famine. Six ans plus tard, le plus grand camp d’entraînement militaire turc à l’étranger était construit à Mogadiscio et des liens solidement tissés avec des personnalités religieuses influentes.
« Les rivaux de la Turquie laissent souvent entendre que sa présence dans des pays africains musulmans témoigne de visées idéologiques, avec l’objectif plus précis d’améliorer les perspectives pour les Frères musulmans et autres islamistes », note l’ICG. Une conviction partagée au Palais-Bourbon. Dans un rapport sur l’opération « Barkhane » publié en avril, les députés ont souligné « la volonté du président Erdogan d’apparaître comme le nouveau chef de file des pays de confession musulmane sunnite », rappelant qu’au Sahel, « les pays du Golfe renforcent eux aussi progressivement leur présence économique et culturelle ».
Deux courants religieux concurrentiels
Sur le terrain du sud Sahara, deux courants religieux se concurrencent en effet, à travers des actions principalement menées par des ONG et la société civile : d’une part, le wahhabisme de l’Arabie saoudite et, d’autre part, un islam proche des Frères musulmans, ancré sur le terrain politique inspiré par la Turquie et son allié qatari.
Construction de mosquées et de madrasas, invitations à des pèlerinages et formations religieuses à l’étranger… Chaque doctrine s’efforce d’étendre son influence. Selon l’ICG, ce lien religieux promu par Ankara séduit les Sahéliens : « Nombre d’entre eux ont accueilli la Turquie comme un acteur international de poids, avec lequel ils ont plus en commun que l’Europe, la Russie ou la Chine. »
Aussi les affinités turco-sahéliennes continuent-elles à se renforcer. En avril, suite à l’annonce d’Ankara d’allouer 5 millions de dollars à la force antiterroriste conjointe du G5 Sahel, une délégation de l’organe représentatif des Etats sahéliens s’est rendue à Ankara où elle a pu, selon un communiqué publié le 10 avril, « faire le tour des principales entreprises du secteur de la défense turque », dans le but d’acquérir des équipements pour sa force. Avant de noter que cette mission a marqué « un tournant décisif dans la consolidation de la diversification de la coopération entre le G5 Sahel et ce partenaire de choix ».
Morgane Le Cam
La Turquie fait ce quenous devrions, logiquement, faire. Force est de constater que leur programme est ,sur le terrain , bien plus en avance que le notre (si toutefois nous en avons un)
On coche toutes les cases, volets économique, financier, commercial, religieux, etc etc, nous aussi nous avancons nos cartes, mais eux en son au volet militaire.
Pourquoi les FAR ne sont pas encore au mali voire au Niger?
On en a jamais eu l'intention? On en a pas les moyens ( militaires, financiers, diplomatiques) On attend un feu vert? On va y aller mais pas en solo mais dans un cadre déja existant ou à venir? etc etc
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 5 Aoû 2021 - 23:29
Parce que c’est une guêpier que les algériens financeront les terro et qu’on a pas d’argent à dépenser tant que il y a une zone qui s’appelle NMZ.
Les far pourront pas intervenir avant 2025 d’ici que la bête se meurt
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Ven 6 Aoû 2021 - 1:05
Fahed64 a écrit:
Parce que c’est une guêpier que les algériens financeront les terro et qu’on a pas d’argent à dépenser tant que il y a une zone qui s’appelle NMZ.
.Les far pourront pas intervenir avant 2025 d’ici que la bête se meurt
Effectivement, c'est pour cela qu'on a mis le turbo dans le dossier sahara. Mais Des accords de formation comme les turcs ca doit pas couter des mille et des cent , et les risques sont limités aussi
Autant avant le facteur temps ne faisait que nous favoriser puisque nous vaquions à nos occupations sans gene aucune . Autant aujourd'hui, dans le cadre de notre ''developpement'' au sahel nécessaire, si nous ne voulons pas rester quoi qu'on en dise un acteur mineur ( comparé aux us fr turquie) dans la géopolitique de la région il nous faudra bien franchir le pas. Tout lemonde a toujours veillé à securiser ses marchés et les routes qui y conduisent
La question est ; est ce la recuperation de la nmz qui nous permettra de nous deployer la bas ? Ou est ce notre deploiement la bas qui nous permettra de recuperer la nmz?
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Ven 6 Aoû 2021 - 1:09
La NMZ va de plus en plus devenir un objectif politique et militaire, tout comme le passage de Kandahar en représentait un, i.e un symbole.
Le fait que les sandalos s’arc-boutent va tôt ou tard nous donner la légitimité d’intervenir.
Après Guergerate et le fameux tweet j’ai compris qu’il y avait une vision et un plan.
Dégager la bête de l’UA en fait parti
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Stinger Colonel
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Ven 6 Aoû 2021 - 13:50
Fahed64 a écrit:
La NMZ va de plus en plus devenir un objectif politique et militaire, tout comme le passage de Kandahar en représentait un, i.e un symbole.
Le fait que les sandalos s’arc-boutent va tôt ou tard nous donner la légitimité d’intervenir.
Après Guergerate et le fameux tweet j’ai compris qu’il y avait une vision et un plan.
Dégager la bête de l’UA en fait parti
Je confirme éviter les interventions en Afrique , la NMZ Est toujours pas reprise , par contre économiquement c'est autre chose il faut être très agressif et très intrusif laissons les dépenses prestige à d'autre
Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Ven 6 Aoû 2021 - 15:18
L'interventionnisme doit se faire intelligemment, ne pas envoyer des milliers de soldats comme la france, mais faire comme la Russie avec des forces limitées et de soutien, hélico, drones, aviation, comms etc.
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Stinger Colonel
messages : 1743 Inscrit le : 18/06/2020 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Ven 6 Aoû 2021 - 23:41
sirono a écrit:
L'interventionnisme doit se faire intelligemment, ne pas envoyer des milliers de soldats comme la france, mais faire comme la Russie avec des forces limitées et de soutien, hélico, drones, aviation, comms etc.
0 hellico 0 drone on doit pas épuiser le potentiel des cellules, il faut tout garder , on a des ennemies au nord et à l'est plus agressif que jamais gardons toutes nos forces ( qui a mes yeux surtout dans la marine ne sont pas ce qu'elle devrait être) en cas d'hostilité
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Adam Modérateur
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mer 15 Sep 2021 - 15:27