Sujet: Crise Malienne - risque de partition Mar 15 Jan 2013 - 3:09
Rappel du premier message :
en france l'opposition commencera a critiquer hollande pour son implication au mali ils lui diront pourquoi avoir fait revenir nos soldat d'afganistan pour les envoyer mourir au mali ce qui explique le fameux coup de fils a notre roi . on reste au chaud derrière notre mur de sécurité et ainsi pas de deuil dans les familles de nos braves soldat .
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 28 Jan 2013 - 16:11
Citation :
Guerre au Mali : les rafales français n’ont jamais survolé l’Algérie
Spoiler:
jeuneafrique.com
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a remercié, lundi 13 janvier, l’Algérie pour l’ouverture de son espace aérien aux rafales français. Or, les avions de guerre français à destination du Mali ont survolé le Maroc et non l’Algérie.
Les avions de chasse français sont passés au-dessus du Maroc et non de l’Algérie pour aller bombarder les sites djihadistes au Nord-Mali, rapporte le journal en ligne Jeune Afrique.
Lors de sa visite au siège du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), le 15 janvier, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, prend connaissance des éléments d’opération de raids aériens.
Sur l’écran qui lui est présenté, on découvre le plan de vol emprunté par les pilotes français : de Saint-Dizier, en France, jusqu’à Ndjamena, au Tchad. La durée du vol est de 9 heures 35 avec cinq points de ravitaillements. Sauf que sur le plan, il apparaît très clairement que les chasseurs-bombardiers survolent le Maroc.
Pourquoi avoir laisser planer le doute ?
Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, avait pourtant remercié, le 13 janvier, le gouvernement algérien pour sa coopération en acceptant d’ouvrir « sans limites » son espace aérien aux rafales français.
Une annonce remplie de subtilité, car en réalité le chef de la diplomatie française a remercié sans confirmer le survol de l’Algérie des bombardiers français. Pourquoi Laurent Fabius remercie-t-il l’Algérie pour une chose qui au final ne servira pas à la France ? Pourquoi taire la participation du Maroc ?
En Algérie, Mourad Medelci ne confirme pas les déclarations faites par son homologue français. Rappelons que la République algérienne était rigoureusement opposée à toute intervention militaire au Mali. Depuis le début de la crise, le président Abdelaziz Bouteflika prône le dialogue.
Trois jours plus tard, 32 djihadistes prennent d’assaut le site gazier de Tiguentourine à In Amenas, au sud-est de l’Algérie. Les terroristes ont affirmé agir en représailles à la guerre déclarée par la France au Nord-Mali.
Résultat de la prise d’otages : 37 travailleurs étrangers et 29 terroristes tués. Là aussi, une question taraude de nombreux esprits : comment les assaillants ont-ils réussi à pénétrer aussi facilement dans un complexe gazier classé sous haute surveillance.
Une opération de cette envergure requiert plus de trois jours de préparation.
Laurent Fabius avait prévenu, « les terroristes maintenant lourdement armés, un jour ils peuvent s’en prendre au Mali ou à l’Europe, mais un jour ils peuvent aussi s’en prendre à l’Algérie. (sic) »
Voilà désormais chose faite.
Quelqu'un a compris pourquoi Fabius fanfaronne que l'Algerie a ouvert son espace aerien a la France pour ensuite passer au-dessus du Maroc ? La RASD a reagit au passage des avions ?
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 28 Jan 2013 - 16:20
la RFASD ne peut reagir sans autorisation de son tuteur,qui lui ne peut etre contre a defaut de laisser survoler son territoire. fabius s´est planté en croyant a un Ok algerien claire alors que les clans se disputent entre eux sur un oui ou un non,c´est pourquoi ils ont du prendre le chemin marocain (ce qui explique la sortie fracassante du general francais a kech) wallaho a3lam
_________________
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 28 Jan 2013 - 16:31
Je pensais la meme chose, esperons que ca reste pas au stade des declarations pour les declarations. Friends in need, friend indeed, they say...
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 28 Jan 2013 - 17:08
Citation :
460 millions de dollars nécessaires à la Force au Mali, l'UA en fournit 10%
ADDIS ABEBA - Le budget du déploiement de la force africaine au Mali s'élève à 460 millions de dollars, selon un projet de déclaration des chefs d'Etat de l'Union africaine (UA) réunis en sommet à Addis Abeba, publié à la veille d'une conférence des donateurs pour le Mali.
L'UA va financer pour la première fois une opération de maintien de la paix et débloquer, selon ce document, 45 millions de dollars pour financer le déploiement de cette force, appelée Mission internationale de soutien au Mali (Misma), et 5 millions de dollars pour la restructuration de l'armée malienne.
Pour la première fois dans l'histoire de l'Union africaine, son budget sera utilisé pour soutenir une opération de maintien de la paix, s'est réjoui le commissaire à la Paix et la Sécurité, Ramtane Lamamra, lors d'une conférence de presse.
La moitié de cette somme est immédiatement disponible et les 25 millions restants seront apportés sous forme de contributions obligatoires des Etats-membres, sur la base du barème de leurs contribution au budget ordinaire, a expliqué M. Lamamra à l'AFP.
Par ailleurs, l'UA demande instamment à ses Etats-membres d'apporter leurs propres contributions, financières, logistiques et tout autre soutien en nature à la Misma et aux Forces de défense et de sécurité maliennes.
Les besoins financiers pour la restructuration des forces maliennes n'ont pas été rendu publics. Des diplomates estimaient ces derniers jours à 700 millions de dollars le besoin total en financement de la Misma et de l'armée malienne.
Le manque de ressources financières et logistiques handicapent sérieusement le déploiement de la Misma, mise sur pied depuis plusieurs mois par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour venir en aide aux forces maliennes face aux groupes islamistes armés qui ont pris le contrôle de la moitié nord du pays mi-2012.
Seuls 2.000 soldats africains au total ont pour l'heure été acheminés au Mali ou au Niger voisin. La France a envoyé en urgence depuis mi-janvier 2.500 soldats pour repousser une offensive des groupes islamistes en direction de Bamako.
messages : 14755 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 28 Jan 2013 - 17:15
le passage des rafales par le Maroc ne veut pas dire que l'Algérie n a pas ouvert l'espace aérien à la france car il n y pas que les rafale qui sont parti au mali les cargo et les ravitailleurs aussi donc le choix de la trajectoire des rafale par le Maroc peut être dû a plusieurs facteur
l'expérience de nos technicien avec le matériel de Dassault au cas ou un imprévu la compatibilité du matériel de nos F-1 avec celui des rafales l'effet surprise qu' a dit le ministre c'est a dire ne pas survolé le territoire ennemie pour aller fraper les objectifs qui se trouvaient plus au sud. peut etre d'autre chose que nous ne connaitront pas
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 28 Jan 2013 - 22:45
Citation :
Conseil Transitoire de l’Etat de l’Azawad
Récupérations des villes
Communiqué de presse
Le MNLA informe l’opinion publique nationale et internationale que les villes de Kidal, Tessalit, Léré, In Khalil, Anefis, Tinzawatène, Tessit et Talatayt sont sous le contrôle du Mouvement national pour la libération de l’Azawad qui a décidé de reprendre en toute urgence ces localités afin d’assurer la sécurité des biens et plus particulièrement des personnes en raison des graves dangers qui pèsent sur leurs vies avec le retour dans l’Azawad de l’armée malienne qui marchent sur les pas de l’armée française.
Nous avons engagé notre responsabilité pour la protection des civils contre les exactions criminelle de l’armée malienne qui s’est toujours distinguée par des massacres sur les populations azawadiennes sans défenses, comme elle vient de le prouver encore une fois à la suite de l’opération « Serval » menée sous le commandement de l’armée française.
Depuis le déclenchement des opérations militaires françaises pour la conquête de l’Azawad au profit des « autorités maliennes », plus de cent personnes ont déjà fait les frais de représailles ethniques : Une chasse à l’homme visant les Touaregs, les Peuhls, Sonrai et les Arabes est organisée par l’armée malienne et ses milices dans l’Azawad.
Le MNLA ne peut en aucun cas accepter que le peuple de l’Azawad soit ainsi livré à la vengeance malienne. A ce titre, le MNLA engage sa responsabilité pleine et entière pour sécuriser ses villes et protéger ses populations contre une armée spécialisée dans le crime contre les populations civiles de l’Azawad.
D’autre part, afin de clarifier très nettement ses objectifs, le MNLA rappelle qu’il ne souhaite aucune confrontation avec les forces de la CEDEAO ni avec celles de l’armée française, malgré le fait qu’elle dirige les opérations d’occupation de l’Azawad. Cependant, si le MNLA ne réagit pas aux exactions maliennes, il aura alors faillit à son devoir premier qui est de garantir la protection des populations civiles de l’Azawad, depuis trop longtemps victimes expiatoires de l’armée malienne.
Très clairement, le MNLA exprime à nouveau sa totale disponibilité à travailler avec la France pour l’éradication des groupes terroristes mais il faut bien comprendre que le MNLA refuse catégoriquement la réinstallation de l’armée malienne qui excelle dans le crime contre nos civils.
Aussi, afin de lever toute équivoque sur ses intentions, le MNLA informe la France et la CEDEAO qu’il n’engage pas ses forces dans des opérations militaires contre les forces internationales mais uniquement dans la protection des civils livrés à la vengeance de l’armée malienne et les groupes terroristes.
Le MNLA prend à témoin la communauté internationale sur ses engagements formels à combattre le terrorisme et réitère une nouvelle fois son entière disposition à participer avec l’armée française et la CEDEAO dans la lutte contre le terrorisme. Cependant, face à l’incapacité des forces françaises à protéger les populations civiles contre les exactions maliennes, et en attendant de trouver une solution politique et un statut juridique à l’Azawad, le MNLA a engagé ses forces dans la protection des villes citées plus haut afin de garantir l’intégrité physique de nos populations gravement menacée par l’armée malienne et ses milices ethniques.
Le MNLA rappelle à la France toute sa responsabilité quant à la sécurité et à la protections des populations azawadiennes vivants dans les villes déjà sous contrôle malien face aux exactions et à la vengeance de l’armée maliennes.
Ougadougou le 28 Janvier 2013 Mossa Ag Attaher Chargé de communication du CTEA Porte parole du MNLA
http://www.mnlamov.net/
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mar 29 Jan 2013 - 0:14
Citation :
Un homme à la barbe trop fournie frôle l'exécution sommaire au Mali
france24.fr
Spoiler:
Citation :
Il ne fait pas bon être barbu dans le nord du Mali, où l'armée traque le moindre signe de collaboration avec les islamistes. À Kidal, les Touareg craignent les exactions de l’armée malienne contre les "peaux claires"
Le collier de barbe blanche du vieil homme tourne au rouge au fur à mesure que les coups de ceinturon du soldat s'abattent sur son crâne dégarni. Vêtu d'une longue djellabah marron claire, le vieil homme s'élance pieds nus, terrorisé, alors que le militaire redouble de violence, hurlant qu'il va le tuer. D'autres soldats maliens finissent par intervenir, s'interposant mollement entre leur confrère déchaîné et sa victime, visiblement déboussolée.
La scène se passe la semaine dernière dans la ville de Diabali, une localité du centre du pays reprise le 21 janvier aux rebelles islamistes par les forces maliennes et françaises. Les quelques journalistes présents sur place sont alors vivement écartés.
"Pas de photo ! Dégagez !" s'époumone le capitaine malien qui, quelques minutes plus tôt, nous montrait cordialement les dommages subis par le camp militaire de Diabali lors des bombardements contre les rebelles qui y avaient pris position. Le malaise est palpable, tous les protagonistes sont conscients de vivre une scène d'une violence extrême.
Quelques jours après, FRANCE 24 est retourné à Diabali dans le but de retrouver le vieil homme à la barbe et retracer le déroulement d'une de ces exactions qui émaillent la reconquête du nord du pays.
Condamné pour une barbe trop longue
Paisiblement assis sous le porche de sa maison de terre, Aldjoumati Traoré savoure stoïquement d'avoir survécu à l'assaut brutal du soldat. Il dissimule une dizaine de gros pansements sous un bonnet de couleur jaune criarde.
"Les blessures à la tête ne me font plus trop mal... Mais celles sur le corps me font encore souffrir. C'est Dieu qui m'a sauvé", déclare le rescapé en se remémorant la brutalité de l'attaque.
"Je venais de sortir de chez un ami et je marchais le long de la route principale quand un militaire m'a interpellé pour me demander ma carte d'identité. Quand je lui ai présenté mes papiers, il est soudainement devenu violent. Il criait qu'il n'en avait rien à foutre de mes papiers, que j'étais un terroriste, et qu'il allait me tuer."
Après lui avoir arraché des mains son bâton de berger, le soldat commence à le frapper. Aux coups de bâtons sur le corps succèdent les coups de ceinturon sur le crâne jusqu'à ce que le sang jaillisse.
"Sur le moment je n'ai pas compris ce qui m'arrivait. J'habite à Diabali depuis 40 ans, mon bétail et mes enfants sont ici... Le militaire qui m'a agressé n'était clairement pas d'ici. Il a cru que j'étais un rebelle islamiste parce que ma peau est un peu plus claire que la moyenne et que je portais une barbe fournie", continue Aldjoumati en passant les doigts dans son bouc, dernier vestige d'une barbe prudemment coupée.
Citation :
Les autonomistes de l'Azawad affirment avoir repris Kidal
france24.fr
Spoiler:
Alors que Français et Maliens contrôlent la "Boucle du Niger" et les deux principales villes du nord du Mali, Tombouctou et Gao, tous les regards sont désormais tournés vers le bourg stratégique de Kidal. Troisième ville du Nord, située non loin de la frontière algérienne à l’extrême nord-est du pays, cette capitale régionale est revendiquée par les rebelles touaregs comme par des islamistes.
Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), qui affichait il y a quelques semaines son soutien à la France, ainsi que le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA) - une branche dissidente du groupe islamiste Ansar Dine (Défenseur de l’islam) - ont affirmé lundi avoir repris son contrôle. L’information n’était cependant pas confirmée lundi en fin de journée par le ministère français de la Défense.
"Les exactions de l'armée malienne entachent la reconquête du nord du pays" MALI "Les exactions de l'armée malienne entachent la reconquête du nord du pays"
Les combattants du MNLA, à majorité touareg, ont dit occuper les deux casernes de Kidal, ainsi que ses différentes entrées et le centre ville. "Nous sommes entrés dans Kidal lundi matin, nous avons placé des check-points à toutes les entrées et quadrillé tous les quartiers ", affirme Moussa ag Acharatoumane, chargé des droits de l’Homme et l’un des membres fondateurs du MNLA, contacté par FRANCE 24. "Les gens sont sortis dans la rue, les jeunes, les vieux, les femmes, pour se réjouir", a-t-il précisé, assurant également que les chefs de tribus locales sollicitaient depuis plusieurs jours l’aide des Touareg.
La ville était aux mains d’Ansar Dine et de son chef chef Iyad ag Ghaly depuis mars 2012. D’après plusieurs sources concordantes, les islamistes auraient néanmoins déserté l’endroit. Selon une source de sécurité malienne citée par l’AFP, les principaux responsables des groupes armés, Iyad Ag Ghaly et l'Algérien Abou Zeid, l'un des émirs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), sont actuellement réfugiés dans les montagnes de la région, où des positions islamistes ont été bombardées samedi par des avions français.
Il y a un an encore, le MNLA s’alliait aux islamistes d’Ansar Dine pour lancer une offensive contre plusieurs camps de l’armée malienne dans le nord du pays, mais aujourd’hui, le groupe se dit impliqué dans "la lutte contre le terrorisme" et "prêt à aider l’armée française".
"Notre terre, nos populations"
Le MNLA dit avoir prévenu l’armée française de ses opérations à Kidal. "Nous avançons en concertation avec l’armée française. On les avait prévenus qu’on allait reprendre Kidal. C’est notre terre, nos populations. Personne ne peut nous empêcher de les protéger", revendique le représentant du MNLA qui affirme que "100 %" de la ville de Kidal est touareg.
Contacté par FRANCE 24, le ministère français de la Défense ne "confirme", ni "n'infirme" cette information, refusant de commenter toute opération en cours. Jusqu'à présent, Paris semble tendre la main aux rebelles touaregs. Sur l'antenne de FRANCE 24 le 22 janvier, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, déclarait : "Les Touareg, quand ils sont dans leur territoire au nord du Mali, sont chez eux et il importe de les respecter et de les considérer aussi comme des Maliens comme les autres."
Le représentant du MNLA en Europe, Moussa Ag Assarid, souligne néanmoins les limites de l’amitié entre la France et Mouvement. "Nous ne demandons pas le départ de l'armée française, nous l'approuvons quand elle lance des frappes ciblées. Mais pas quand elle ramène l'armée malienne sur notre territoire, où elle a déjà commis des exactions", pouvait-on lire dans un entretien accordé lundi 28 janvier au Figaro.
Tensions avec Bamako
Le MNLA, qui affirme vouloir poursuivre sa conquête et reprendre, entre autres, le contrôle de Tessalit, compte protéger les populations touaregs et garder la ville qu’ils ne veulent pas remettre aux forces maliennes.
Perçu par Bamako comme le principal responsable de la crise actuelle au Mali, le MNLA se dit prêt à ouvrir des négociations avec le gouvernement. Le mouvement laïc qui exigeait hier l’indépendance de l’Azawad, demande toujours son autodétermination.
PGM Administrateur
messages : 11663 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mar 29 Jan 2013 - 14:35
Citation :
Au Mali, la guerre des islamismes
La société malienne est partagée entre deux façons de vivre l'islam. L'anthropologue Gilles Holder aborde les conditions de sa reconstruction.
Démocratie exemplaire hier, le Mali est considéré par les Occidentaux comme un Etat failli. Comment expliquez-vous pareille descente aux enfers ?
Le Mali a la particularité d'être une ex-colonie française sans faire partie de la "Françafrique" : les intérêts économiques français y sont peu présents et le pays s'était rapproché de l'URSS lors de son indépendance en 1960.
Mais en 1991, lorsque le pays a connu sa "révolution démocratique" – fin du parti unique, élections transparentes –, il a incarné le discours de La Baule de François Mitterrand qui prétendait privilégier les régimes vertueux. Le Mali est devenu le faire-valoir d'une politique française différente en Afrique.
A l'époque, on magnifiait le rôle actif de la société civile malienne. C'était une illusion ?
La démocratie, c'est un grand mot qui masquait le libéralisme économique et l'affaiblissement de l'Etat. Sous prétexte de le désendetter, on a déchargé l'Etat qui a dû alléger ses politiques sociales. La santé, l'école, le développement ont été confiés à une "société civile" artificielle, travaillant pour des ONG financées de l'extérieur. Ce fonctionnement a nourri une nouvelle bourgeoisie déconnectée de la réalité. L'idée républicaine, avec son volontarisme national, a alors vacillé.
Les religieux semblent avoir prospéré du fait de la démocratisation...
Oui, la sphère religieuse a été la grande bénéficiaire de ce processus. Elle a pu s'autonomiser dans l'espace public à travers la création de mosquées et l'émergence de personnalités charismatiques.
Les chefs de l'islam n'ont cessé d'empiéter sur le champ politique. Quel poids représentent-ils face à l'Etat ?
L'Etat malien redistribue peu. Il gouverne par une élite composée de gens qui "savent" et dont l'action est perçue comme prédation. La société malienne vit en équilibre entre ce pouvoir de prédation de l'Etat, et un pouvoir de pondération que l'Etat organise en partie : le religieux.
Le processus démocratique a créé un espace de compétition pour les religieux car il a verrouillé le débat politique avec une idéologie consensuelle. Un "espace d'interpellation démocratique" entre la société civile et l'Etat avait été formalisé par le régime, mais il fonctionnait à huis clos. De ce fait, les débats sociétaux ont glissé vers la sphère religieuse.
Les seuls espaces d'interpellations démocratiques sont les grandes manifestations religieuses, comme le Maouloud où les prêcheurs adressent les remontrances à l'Etat devant des dizaines de milliers de fidèles. Un rassemblement organisé en janvier 2012 au grand stade de Bamako, a réuni 120 000 personnes, soit 1 % de la population du pays ! En déplaçant des foules pareilles, les religieux musulmans ont acquis un pouvoir autonome. On a abouti à une polarisation entre l'Etat et l'islam...
Alors que la Constitution malienne protège explicitement "la laïcité". Comment expliquez-vous ce paradoxe ?
La démocratisation, en introduisant de la compétition dans la sphère islamique, a entraîné le transfert de la chose politique vers le religieux. C'est là que l'on discute du statut de la femme, de l'excision, de la polygamie, de la peine de mort, du chômage, de l'absence de justice. Il n'y a pas d'autre lieu où le peuple peut débattre, dans les langues nationales. N'oublions pas que 75 % des Maliens sont analphabètes et 92 % ne maîtrisent pas le français.
En 2009, le président Amadou Toumani Touré avait dû retirer sa réforme du code de la famille qui allait dans le sens de l'égalité hommes-femmes. Pourquoi cette réforme modérée a-t-elle rencontré une telle opposition ?
Parce que la norme islamique en vigueur au Mali, c'est la charia. Certes, il existe une loi civile, mais dans la réalité, on se marie, on est inhumé, on hérite selon la charia. La loi n'intervient qu'en cas de conflit. Il n'est pas question de couper des mains ou de flageller, mais la charia régule la vie sociale. Les droits nouveaux pour les femmes que prévoyait la réforme contredisent ces règles de l'islam, d'autant qu'elles sont imposées sous pression des bailleurs de fonds étrangers.
Quelles sont les composantes de l'islam malien au moment du coup d'Etat de mars 2012 ?
L'islam sunnite historique au Mali, celui auquel se réfère 80 % de la population, est malékite. Il propose une doctrine à visée universelle apte à s'adapter aux cultures locales. A partir de 1945, un réformisme sunnite, le wahhabisme, venu d'Arabie saoudite a attaqué cette tradition, en prêchant une réforme de l'éducation islamique qui vise une ré-arabisation de l'islam et, en ce sens, instaure ce que l'on appelle aujourd'hui le salafisme.
A l'indépendance, en 1960, le régime socialiste de Modibo Keita (1915-1977) a muselé les wahhabites et imposé la laïcité. Mais la dictature conservatrice de Moussa Traoré qui lui succède en 1968 a inversé la tendance en favorisant les wahhabites qui avaient soutenu son coup d'Etat. Avec l'instauration de la démocratie en 1991, la création de partis religieux est refusée et les malékites sont remis en selle.
Pourtant, le Haut Conseil islamique du Mali (HCIM) est dominé par un wahhabite, Mahmoud Dicko...
Oui, cet imam a conquis la présidence de cette instance en 2008 et a acquis une popularité en obtenant le retrait du nouveau code de la famille déjà voté ! En 2011, il a réussi à faire nommer un membre du HCIM à la présidence de la commission chargée d'organiser les élections. Après le coup d'Etat de 2012, son immixtion dans la sphère politique s'est accentuée avec la création d'un "ministère des affaires religieuses et du culte" confié aussi à un membre du HCIM. Ainsi, un "parti wahhabite" défendant l'idée d'une République islamique s'est constitué au Mali, avant même l'offensive des islamistes du nord.
Quelle position a adopté l'autre obédience de l'islam malien ?
L'ennemi historique des wahhabites maliens, c'est Chérif Ousmane Madani Haïdara et son mouvement Ansar Eddine qui, fin 2011, a créé sa propre organisation rassemblant les responsables malékites. Lorsqu'un mouvement rebelle combattant au nord a adopté le même nom, sans aucun lien, l'image de Chérif Haïdara a failli être brouillée.
Mais en juillet 2012, alors que Mahmoud Dicko hésitait à condamner la destruction des mausolées de Tombouctou, Chérif Haïdara l'a dénoncé fermement. Alors que Mahmoud Dicko disait vouloir discuter les modalités raisonnables d'application de la charia exigée par les rebelles, Chérif Haïdara a toujours affirmé son refus de voir la charia politique au Mali. Défendant la laïcité, il souligne que des non-musulmans vivent au Mali et qu'il faut garantir leurs droits.
Comment ces deux principaux courants de l'islam se sont-ils positionnés depuis l'intervention de la France ?
Chérif Haïdara considère qu'il faut lutter par tous les moyens contre cette charia politique ; quiconque aide à restaurer la souveraineté est bienvenu. Sa démarche est identitaire, il défend un islam afro-centré, sans complexe à l'égard des Arabes et autonome vis-à-vis de l'Etat. Mais cela ne l'empêche pas d'accueillir favorablement l'intervention française pour autant qu'elle vise à aider à rétablir l'unité du pays.
Et Mahmoud Dicko ?
Il n'a eu de cesse de vouloir négocier "entre musulmans" avec les rebelles d'Ansar Eddine, conformément à son idéal de République islamique. Mais depuis que la rébellion est passée à l'offensive, il a affirmé son soutien à l'armée malienne, avant de rallier le sentiment populaire en affirmant "soutenir sans réserve l'intervention française". Maintenant, il fustige les déclarations du président égyptien Mohamed Morsi et souligne que l'intervention française n'est pas une "guerre contre l'islam", s'inscrivant là dans le conflit occulte que se livrent l'Arabie saoudite et le Qatar sur le front des islamismes.
Existe-t-il un soutien populaire aux islamistes du nord ?
A l'égard des rebelles et de leur tentative d'envahissement du pays, non. Mais à l'égard de la refondation de l'Etat sous l'égide d'une norme islamique, peut-être. A Bamako, une grosse minorité de la population ne cache pas cette aspiration.
La guerre va-t-elle trancher une rivalité entre islam africain et islam arabe ?
Non, la question ne peut pas être posée en ces termes. Le nord comme le sud du Mali sont de tradition malékite, tandis que les deux principales entrées du wahhabisme sont Bamako, au sud, et Gao, au nord. L'enjeu est le choix entre un islam qui se vit comme ouvert sur la diversité des cultures et un autre qui le vit de façon arabisée en idéalisant "l'Age du Bonheur" des premiers temps de l'islam.
Quelles sont les issues institutionnelles possibles ?
Une restauration du régime antérieur discrédité est peu probable et celle de la création d'une République islamique n'est plus en phase avec les événements. Reste une troisième voie : la reprise du projet de décentralisation qui passerait cette fois par une certaine autonomie des régions. Ce serait le plus souhaitable. Mais la guerre risque de désigner un vainqueur : l'armée malienne va capitaliser la victoire et, avec elle, la classe politique qui la soutient. Un risque de restauration existe. On ne va pas inventer en quelques mois une élite sociale.
Quel impact la guerre aura-t-elle sur les religieux ? Certains ne risquent-ils pas de choisir le chaos ?
Vu de Bamako, la guerre vise la reconquête du pays et sa libération. L'idée d'un retour à la distinction entre politique et religieux domine. Mais l'activisme wahhabite ne va pas disparaître du jour au lendemain. Il reste à savoir si la guerre aura sur lui un effet destructeur ou mobilisateur.
Quand les djihadistes sont entrés dans les grandes villes du nord, ils ont débarrassé les populations des exactions des Touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Ils ont rétabli une forme de droit, d'ordre et de justice. Mais ils ont aussi forcé les femmes à se voiler et interdit de fumer. Aujourd'hui, ces Maliens du nord vivent les événements avec un sentiment de libération. Le problème, c'est l'après. Ces populations, qui sont passées du Mali opaque d'Amadou Toumani Touré à la charia, n'accepteront peut-être pas que les choses redeviennent comme avant.
L'histoire donne-t-elle une légitimité particulière aux Français pour intervenir au Mali ?
L'accueil des soldats français a été spectaculaire, alors qu'il existait des crispations, dont celles liées à l'immigration ou au procès colonial. Des drapeaux français ont été fabriqués sur place en toute hâte. C'est un business, mais aussi une réponse à une forte demande. La réaction populaire s'explique par le sentiment des Maliens d'avoir frôlé la catastrophe. La France a réveillé des liens historiques que les deux pays s'attachaient à ne pas manifester. L'histoire s'est renouée. Quelle que soit la manière dont ce sentiment va évoluer, ce rapprochement laissera des traces.
La crise n'est-elle pas liée aux frontières tracées au XIXe siècle par les colonisateurs français ?
Non, les frontières n'expliquent pas le conflit. De nombreux pays ont des frontières artificielles, à commencer par la France. Au Mali, leur tracé a été plutôt bien fait : il correspond aux réalités sociologiques, aux alliances tribales. Le problème est ce qui se passe à l'intérieur. Il faut donner au nord la capacité économique d'exister, valoriser les cultures locales en échappant au rouleau compresseur qu'est le roman national de l'Empire du Mali.
L'Etat est pourtant multiséculaire !
Oui, l'Empire du Mali date du XIIIe siècle, et les élites considèrent qu'il aurait inventé une diplomatie internationale spécifique et des droits de l'homme bien avant l'Occident. Mais c'est une référence plus mythique qu'historique et il n'a jamais été le creuset culturel du Nord.
L'enjeu intellectuel majeur de la reconstruction du Mali est là : redéfinir un autre roman qui mêle plusieurs épopées dont les uns et les autres pourraient être fiers. Ce ne sera pas facile car le Mali s'est culturellement rétracté depuis ces dernières années et les gens ouverts sur l'extérieur sont souvent traités d'" apatrides" par des "patriotes " autoproclamés. Les jeunes, sans perspectives d'emploi, résistent à cet enfermement. Ils portent des jeans "taille basse", font du rap, naviguent sur Internet, tout en étant fiers d'être Maliens. Il faudra les écouter, les aider à émerger.
Comment la France peut-elle aider à reconstruire un Etat ?
L'intervention nous donne des responsabilités énormes et coûteuses car le Mali n'a pas les ressources pour se reconstruire. Il doit être pensé par ceux qui y ont intérêt. C'est triste mais c'est ainsi. Ce pays devra être accompagné financièrement. Pourquoi la France, qui n'y a guère d'intérêt économique, ne serait-elle pas légitime à le faire ? Au lieu d'invoquer l'histoire commune passée, imaginons le futur !
Propos recueillis par Philippe Bernard Repères biographiques
Gilles Holder, chargé de recherche au CNRS, membre du Centre d'études des mondes africains et du Centre d'études africaines (EHESS), Gilles Holder est anthropologue. Il travaille depuis plus de vingt ans au Mali, dans les régions de Mopti et de Bamako. Il a coordonné un programme sur les espaces publics religieux (2009-2012) et a organisé le colloque "L'Afrique des laïcités" à Bamako en 2010. Il a publié Poussière, ô poussière ! : la Cité-Etat sama du pays dogon (éd. Société d'ethnologie, 2002) et L'Islam, nouvel espace public en Afrique (Karthala, 2009).
Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mar 29 Jan 2013 - 14:45
avec l attitudes des soldat Malien
c est mal barré pour regagner le coeurs et les esprits
comportements de Hmirs (anes)
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mar 29 Jan 2013 - 20:58
Ils sont ou les Francais
Citation :
Mali : scènes de pillage des biens des Arabes à Tombouctou
romandie.com
Des centaines de Maliens pillaient mardi matin à Tombouctou des magasins appartenant selon eux à des Arabes, accusés d’être des terroristes alliés des islamistes armés ayant occupé pendant 10 mois cette ville mythique du nord du Mali, a constaté un journaliste de l’AFP.
La foule, constituée de personnes visiblement très pauvres, s’en prenait à des magasins tenus selon elle par des Arabes, des Algériens, des Mauritaniens, accusés d’avoir soutenu les islamistes armés liés à Al-Qaïda dans la ville reprise lundi sans combat par les armées française et malienne.
Dans certaines boutiques, des munitions et des radios militaires ont été découvertes, a constaté l’AFP, au lendemain de la prise de Tombouctou par des soldats français et maliens.
Mais l’essentiel de la population était occupée à se saisir de tout ce qui traînait, télévisions, antennes satellite, nourriture, meubles, vaisselle...
Certains se battaient pour la possession d’objets, d’autres défonçaient les portes métalliques verrouillant les échoppes, dont certaines ont été intégralement vidées en quelques minutes.
Dans le quartier d’Abaradjou, un homme qui logeait dans une ancienne banque, reconvertie par les islamistes en centre de recommandation du convenable et de l’interdiction du blâmable, a été sorti du bâtiment par une foule hystérique de centaines de personnes, parfois armées de bâtons, qui ont tout pillé, jusqu’à la moindre chaise de bureau.
L’homme, barbu et âgé d’une quarantaine d’années, a rapidement été arrêté par l’armée malienne installée dans la ville, les Français s’étant repliés dans les faubourgs. C’est un islamiste, a affirmé un soldat malien.
Il n’est pas d’ici !, C’est un terroriste !, hurlaient hommes et femmes entourant les militaires.
Les soldats maliens ont dû braquer leurs armes sur la populace en furie pour éviter à l’homme d’être lynché.
En milieu de matinée, une patrouille malienne est arrivée, mettant fin au pillage. On ne va pas laisser les gens piller. Mais il est vrai que des munitions ont été trouvées dans certains magasins, a indiqué un officier malien.
L’ONG Human Rights Watch (HRW) avait demandé lundi aux autorités maliennes de prendre des mesures immédiates pour protéger tous les Maliens de représailles, évoquant des risques élevés de tensions inter-ethniques dans le Nord, où la rivalité est forte entre Arabes et Touareg la plupart du temps assimilées à des islamistes, et les Noirs, majoritaire au Mali.
Citation :
Dernière édition par vipsdesvips le Mar 29 Jan 2013 - 21:06, édité 1 fois
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mar 29 Jan 2013 - 21:02
Des brigands..
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mar 29 Jan 2013 - 21:06
Ce qui est le plus dommageable c'est la Fitna entre musulmans blancs et noirs...
J'espère que Kanouté va faire une sortie médiatique et calmer les esprits
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mar 29 Jan 2013 - 21:43
Citation :
Le Qatar dément toute assistance aux islamistes radicaux au Mali
AFP | 29/01/2013 | 21h08
Le Premier ministre du Qatar, Hamad ben Jassem Al-Thani, a démenti mardi soir toute forme d'aide de son pays aux islamistes radicaux au Mali contre lesquels la France est partie en guerre.
"Le Qatar a apporté une assistance humanitaire au Mali l'année dernière avec l'aide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et on a été accusé de distribuer des armes" aux islamistes radicaux, a déclaré cheikh Hamad.
"Ce sont de fausses allégations et notre mission n'a été qu'humanitaire", a-t-il assuré dans une conférence de presse avec son homologue grec Antonis Samaras qui effectue une visite à Doha.
"Le Qatar ne s'ingère pas dans les affaires du Mali et ne soutient aucune partie contre une autre", a encore affirmé cheikh Hamad en réitérant la position de Doha en faveur d'une solution politique dans ce pays africain.
Une sénatrice communiste française, Michelle Demessine, avait accusé le Qatar de financer les groupes islamistes mais le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait estimé le 16 janvier qu'il n'y avait "aucune confirmation" de ces accusations.
Le 15 janvier, le Qatar avait émis des doutes sur l'efficience de l'intervention militaire française contre les groupes islamistes au Mali, estimant que le recours à la force ne règlerait pas le problème et appelant au dialogue.
"Bien sûr que nous espérons que ce problème puisse être réglé par le dialogue. Je pense que le dialogue politique est important et nécessaire. Je ne pense pas que la force règle le problème", avait alors déclaré cheikh Hamad.
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Sujet: crise malienne-risque de partition Mar 29 Jan 2013 - 22:19
il faut se mettre a la place des touaregs avant que la france coloniale ne crée l'état malien les noirs n'avait aucun pouvoir et les bambara qui hier était esclave des touareg (il travaillé leur terre agricole contre une partie de la récolte ....)se retrouve au pouvoir et c dure pour les hommes libres que sont les touaregs de se soumettre a cela. la question est ne faut -t-il pas redessiner plus justement les frontières de la régions ou alors des problèmes surgirons et d'autre perdurerons car les frontières injuste de la décolonisation ne respecte en rien le l'essence tribale des peuples du sahel.
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mar 29 Jan 2013 - 22:36
c'est l'ordre naturel de millénaire tradition qui a été chamboulé les peau rouge car ya pas de blanc dans ces régions respecte un islam tolérant et juste rien a voir avec les importation d'aqmi (ça c l'image que donne les tionistes de notre belle religion) .et dans le passé les noirs étaient bien traités et tous le monde été a sa place et la société été bien comme ça .
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mar 29 Jan 2013 - 22:45
ait atta a écrit:
il faut se mettre a la place des touaregs avant que la france coloniale ne crée l'état malien les noirs n'avait aucun pouvoir et les bambara qui hier était esclave des touareg (il travaillé leur terre agricole contre une partie de la récolte ....)se retrouve au pouvoir et c dure pour les hommes libres que sont les touaregs de se soumettre a cela. la question est ne faut -t-il pas redessiner plus justement les frontières de la régions ou alors des problèmes surgirons et d'autre perdurerons car les frontières injuste de la décolonisation ne respecte en rien le l'essence tribale des peuples du sahel.
Jusqu'ici les "extremistes" au Mali etaient principalement etrangers. Si les sudistes continuent leurs exactions sur les Touaregs, Maures et Arabes, et qu'il n ya pas de reequilibrage des pouvoirs, alors apparaitront des "terroristes" locaux prets a tout contre les maliens et leurs allies.
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mar 29 Jan 2013 - 23:25
Baybars a écrit:
Des brigands..
c'est le arabes qui ont commence,n'oublie pas cela et personne inclus vos copains sauds n'ont rien dits.
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mer 30 Jan 2013 - 7:01
Citation :
Mali : Le Maroc donne 5 millions de dollars à la MISMA
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saâd Dine El Otmani, a affirmé que le Maroc a décidé de porter contribution de 5 millions de dollars, pour les besoins des financements de la MISMA.
«Le Maroc réaffirme ainsi, sa solidarité et son soutien …. Au peuple malien, ainsi que son appui aux efforts des pays de la région et de la communauté internationale en vue d'assurer la stabilité et le développement du Mali et de toute la région» a souligné le ministre El Otmani.
«Dés le début de la crise dans cette zone, le Maroc, sur hautes instructions Royales, a été le premier pays à envoyer une aide humanitaire au Mali» a rappelé le ministre.
«En décembre 2012, le Maroc qui assurait la présidence du Conseil de sécurité a déployé ses efforts pour l'adoption de la résolution 2085 autorisant l'envoi au Mali d'une force africaine» a-t-il indiqué.
A noter que depuis le retrait du Royaume de l'UA, c'est la première fois qu'un ministre marocain assiste et prononce même une allocution au siège de l'organisation panafricaine.
emarrakech.info
Citation :
Mise au point concernant la situation dans l'Azawad au 28.01.2013
1) Aujourd'hui, 28 janvier 2013, le MNLA a chassé les terroristes de plusieurs villes de l'Azawad
2) Le MNLA s'inscrit pleinement dans la lutte contre les organisation terroristes présentes dans l'Azawad
3) Le MNLA demande à la France de mettre en place des mesures de coordination afin de mener la lutte contre le terrorisme avec les forces d'opération portant le nom de "Serval"
4) Le MNLA dans la charte de ses revendication demande l'ouverture des négociation dans le cadre d'une Fédération malienne dans l'objectif de trouver une solution définitive au conflit qui oppose l'Azawad à l'Etat central du Mali
Mossa Ag Attaher
Chargé de communication du CTEA,
Porte parole du MNLA
http://www.mnlamov.net/
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Citation :
RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mer 30 Jan 2013 - 17:24
Citation :
Guerre au Mali Maroc : Mohammed VI, le Mali et l'Algérie
En dépit de critiques, pour l'instant contenues, le Maroc affiche son soutien à l'opération militaire française au Mali.
« À Rabat, l'intérêt pour la situation malienne est bien supérieur à sa médiatisation », résume l'analyste Abdelmalek Alaoui. Le royaume ne partage pas de frontière avec le Mali, mais les liens culturels, religieux, humains et tribaux sont nombreux entre les deux pays. Les chorfa (chefs religieux se réclamant de la descendance du prophète Mohammed) du Mali et du Maroc entretiennent des liens depuis des siècles.
Sur le plan politique, le roi Mohammed VI est tenu au courant « plusieurs fois par jour » des évolutions sur le terrain. Il a donné l'autorisation de survol du territoire qui a permis aux quatre premiers Rafale venus de Saint-Dizier (France) de rejoindre le Mali le 13 janvier (voir encadré ci-contre). Le roi s'est entretenu de la crise malienne avec François Hollande, au téléphone, lors de son récent séjour privé à Paris. En dépit de critiques, pour l'instant contenues, Rabat affiche son soutien à l'opération visant à contrer l'avancée des groupes armés qui ont pris possession du nord du Mali, dans le but de restaurer l'intégrité territoriale de ce dernier.
« Dans toute cette affaire, le Maroc veille à ne pas heurter, blesser ou gêner l'Algérie. La tragédie d'In Amenas est là pour rappeler que nos deux pays sont confrontés au même risque terroriste », insiste un diplomate marocain, qui note que le travail de sensibilisation du royaume a porté ses fruits au sein de l'Organisation des Nations unies. En décembre 2012, le Conseil de sécurité, présidé alors par le Maroc, a adopté à l'unanimité la résolution 2085, qui autorise l'intervention internationale et le déploiement de la force africaine.
Citation :
L'énigme des Rafale (suite)
Pourquoi, le 13 janvier, la France a-t-elle remercié l'Algérie alors que ses avions partis bombarder le Nord-Mali n'ont pas survolé le territoire de ce pays ? De bonne source, on explique que l'état-major français n'était pas certain que l'autorisation de survol du territoire algérien s'appliquait aux chasseurs-bombardiers. Dans le doute, les Rafale sont donc passés par le Maroc, et les avions de transport par l'Algérie.
Jeuneafrique.com
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mer 30 Jan 2013 - 17:28
Citation :
Paris appelle Bamako au dialogue avec les populations du nord
MédiArabe.Info
La France appelle les autorités maliennes à ouvrir des discussions avec les représentants des populations du nord du Mali, y compris les groupes armés non terroristes reconnaissant l’intégrité du Mali, a déclaré mercredi le ministère français des Affaires étrangères. Les autorités maliennes doivent engager sans plus attendre des discussions avec les représentants légitimes des populations du Nord (élus locaux, société civile) et les groupes armés non terroristes reconnaissant l’intégrité du Mali, a dit le porte-parole du ministère, Philippe Lalliot, en saluant l’adoption par le Parlement malien mardi d’une feuille de route politique pour l’après-guerre. (AFP).
Citation :
Mali : le Niger prêt à accueillir des drones
Le gouvernement du Niger s’est déclaré aujourd’hui prêt à accueillir des drones surveillant « tout mouvement suspect venant du Mali » voisin, sans toutefois confirmer avoir accordé son accord pour le stationnement de drones américains. Je peux vous dire d’ores et déjà que si le Niger peut disposer, par ces temps qui courent, d’une quelconque aide en aéronefs ou en drones pour surveiller tout mouvement suspect venant du Mali, nous ne cracherons pas dessus », a ainsi déclaré le ministre nigérien de la Défense, Karidjo Mahamadou.
Il a précisé cependant ne pas avoir « connaissance » d’un éventuel feu vert déjà accordé par le Niger au stationnement de drones américains sur son territoire.
Un responsable américain a indiqué lundi que le Pentagone comptait stationner des drones de surveillance au Niger pour augmenter le recueil de renseignements sur les activités d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la zone sahélienne. Le fait de baser des drones de type Predator ou Reaper, qui ne seraient pas armés, dans ce pays frontalier du Mali permettrait dans l’immédiat d’améliorer les informations sur les mouvements des islamistes armés contre lesquels la France et l’armée malienne sont engagées, selon ce responsable s’exprimant sous couvert de l’anonymat. Selon le New York Times, près de 300 soldats américains pourraient ainsi être déployés au Niger pour mettre en œuvre ces drones. (Le Figaro).
Citation :
BOUBOU General de Division
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 31 Jan 2013 - 12:06
Voici un plan de vol des rafales en direction du Mali. (un plan de vol parmis tant d'autre...)
ceux-ci font un arrêt à Benguerir. Pour moi, je pense que si les français ont préféré passé par le Maroc, c'est par sécurité, et pour des raisons logistique. En éffet, les installations sont de de même normes (on se rappeleras de l'exercice entre les forces aériennes belge et algérien en algérie, les belges ont fait part de problème de "compatibilité" des radars et des carburants!, dû à des équipements dépassé). De plus, les terroriste se promennent sans souci dans le désert algérien, avec de l'armement sophistiqué... Mais l'on sais que la France fait appel à ses ravitailleurs, donc pourquoi se poser à Benguerir? La question que je me pose, c'est: y'a-t'il des accords permettants à la France d'entreposer des munitions au Maroc? Je sais qu'en cas de participation comune, le Maroc et la France peuvent se fournire mutuellement en munition.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 31 Jan 2013 - 12:38
Bonjour Boubou
Les triangles symbolise les ravitaillements, la carte ne fait pas mention de d’atterrissage a Ben-G ? Pour l'Algerie, la france passe souvent au dessus du pays, sauf pour les missions armée qu'on refuse, souvenai vous du crash du Mirage F1 qui revenai du Tchad et qui s'est ecrasé dans le desert.
RED BISHOP Modérateur
messages : 11964 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 31 Jan 2013 - 13:37
Pourquoi chercher alors que vous avez la réponse au question sur le survol des Rafales juste au dessus...
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 31 Jan 2013 - 13:52
Apophis a écrit:
Bonjour Boubou
Les triangles symbolise les ravitaillements, la carte ne fait pas mention de d’atterrissage a Ben-G ? Pour l'Algerie, la france passe souvent au dessus du pays, sauf pour les missions armée qu'on refuse, souvenai vous du crash du Mirage F1 qui revenai du Tchad et qui s'est ecrasé dans le desert.
ze3ma vous l avait shooté
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: ..... Jeu 31 Jan 2013 - 13:55
Citation :
" Pas de solution sans les Touaregs "
Philippe Hugon, directeur de recherches à l'IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), en charge de l'Afrique.
Peut-on parler de marche triomphale de l'armée ?
« Il faut d'abord se souvenir d'une chose, c'est qu'en temps de guerre, nous ne disposons pas de toutes les informations. Ceci dit, il n'est pas tellement surprenant de constater qu'il y a peu ou pas de résistance de la part des islamistes. La chute rapide de Gao était prévisible car le Mujao qui y était installé est plus dans l'économie mafieuse que dans le contrôle de territoire. »
Où les djihadistes peuvent-ils se replier ?
« Le Nord Mali, c'est plus d'une fois et demie la France en superficie, sans compter la zone des pays voisins où les islamistes pourraient se réfugier si les frontières restent aussi poreuses. Du côté de Kidal, également, il y a des possibilités de refuge dans les montagnes. Ces mouvances sont particulièrement aguerries sur ce genre de territoire. »
Pourquoi les terroristes ne font pas front commun ?
« Il n'y a pas de hiérarchie dans tous ces mouvements labellisés Al-Qaida dont les chefs respectifs se font eux-mêmes la guerre. Ils savent se retrouver sur le commerce et les trafics de drogue, d'armes, d'essence et parfois pour des actions militaires. Mais si Ansar el-Dine souhaite instaurer la charia, Mujao reste dans les actions mafieuses et les trafics surtout, quand Aqmi imagine installer un califat de la Mauritanie à la Somalie tandis que, d'un autre côté, les Touaregs sont plus sur une logique d'indépendance ou d'autonomie de territoire. »
Quel rôle peuvent jouer les mouvances touarègues ?
« Les exactions d'une partie de l'armée à leur encontre seraient presque la pire des choses car il n'y aura de reconquête durable sans ces Touaregs. La reconquête des villes est certes quelque chose d'important mais le contrôle du territoire global ne peut pas être du ressort unique de l'armée française. C'est aux pays africains de prendre leurs responsabilités. Un futur de paix ne peut exister que si l'armée et la police maliennes sont reconstituées, que la population retrouve une activité économique, des collectivités locales et un tissu social fort. Cette guerre, personne ne peut croire qu'elle supprime toutes les zones d'insécurité mais il faut que ces islamistes restent marginalisés de la population. Enfin, il faut que l'Algérie joue le jeu et verrouille ses frontières. » Recueilli par Olivier Pirot
Mali: des militaires maliens arrivent à Kidal TOMBOUCTOU (Mali) (AFP) - Otages, frappes aériennes sur les combattants islamistes, discussions avec les rebelles touareg: Kidal, où des soldats français ont pris le contrôle de l'aéroport et où des militaires maliens viennent d'arriver, dans l'extrême nord-est du Mali, focalisait jeudi toutes les attentions au Mali et en France.
Après Gao et Tombouctou, reprises en moins de trois jours du 26 au 29 janvier, Kidal est la dernière grande ville du Nord encore aux mains des groupes armés.
Longtemps tenue par le groupe islamiste Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Kidal venait de passer sous le contrôle du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, dissident d'Ansar Dine) et du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) quand les Français y sont arrivés dans la nuit de mardi à mercredi.
"Des militaires maliens sont bien arrivés à Kidal aujourd'hui (jeudi). Il s'agit d'une petite unité de reconnaissance qui est partie préparer le terrain au reste de la troupe", a déclaré le porte-parole de l'armée malienne, le colonel Souleymane Maïga. Le MIA et le MNLA avaient pourtant demandé la veille que les soldats maliens et ouest-africains ne pénètrent pas dans la ville et sa région, avant qu'une "solution politique" ne soit trouvée avec Bamako.
Kidal et sa région, le massif des Ifoghas, près de la frontière algérienne, sont le berceau des mouvements indépendantistes touareg. Et un lieu de détention "probable" pour les sept otages français au Sahel, selon Paris.
"Il est probable" que les otages "soient dans la région" du massif des Ifoghas au nord de Kidal, a déclaré sur la radio France-Inter Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, ajoutant: "Nous ne perdons jamais de vue, ni d'esprit, ni de sensibilité, le fait qu'il y a des otages français dans ce territoire".
Sept otages français ont été enlevés par des islamistes au Niger et au Mali en 2011 et 2012. Leurs ravisseurs ont menacé de les tuer en cas d'intervention militaire française.
Le massif des Ifoghas est aussi le dernier refuge des combattants islamistes chassés des villes du Nord du Mali qu'ils occupaient depuis près de dix mois. L'aviation française a d'ailleurs procédé ces derniers jours à des frappes aériennes "assez importantes" dans la région d'Aguelhok, à une centaine de kilomètres au nord de Kidal, selon le ministère français de la Défense.
"Les objectifs visés étaient des centres de commandement, des dépôts logistiques, des centres d'entraînement", a précisé le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard.
La région d'Aghelhok est, selon le colonel Burkard, "assez logiquement une zone de repli des groupes terroristes qui sont en train de remonter vers le nord".
Un détachement d'environ 1.400 militaires tchadiens remonte par ailleurs par la route de la frontière nigérienne, où il était positionné, en direction de Kidal, selon Paris. Au même moment, à 340 km au sud de Kidal, une importante colonne franco-malienne de blindés et de véhicules 4x4 est partie de Gao en direction de Bourem, à 90 km plus au nord, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des combattants islamistes auraient été répérés dans des villages de cette zone, en cours de sécurisation, selon des habitants.
Au moins deux soldats maliens ont été tués jeudi par une mine au passage de leur véhicule, entre les villes de Hombori et Gao (nord du Mali), récemment reprises aux islamistes.
"On soupçonne fortement les islamistes d'avoir posé cette mine. C'est arrivé dans une zone qu'ils contrôlaient. Mais on ne sait pas encore si elle avait été posée avant leur départ ou s'ils sont revenus depuis la poser", a indiqué une source malienne de sécurité.
Que "mijote" l'adversaire? Sur Radio France International (RFI), le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, s'est de son côté interrogé sur la stratégie des groupes islamistes, se demandant "pourquoi il n'y a pas eu de combats, ce que l'adversaire mijote". Les islamistes "se sont retirés des grandes villes pour ne pas se trouver coincés et ils ont dû se retirer pas très loin de ces agglomérations", a-t-il ajouté.
Concernant le volet politique de la crise et la perspective de l'après-guerre, M. Traoré a déclaré: "le seul groupe avec lequel nous pouvons envisager des négociations c'est certainement le MNLA, à condition que le MNLA renonce à toutes ses prétentions territoriales".
Rébellion laïque, le MNLA a renoncé à sa revendication d'indépendance du nord du Mali, d'où il avait été totalement évincé en juin 2012 par Aqmi et ses alliés, Ansar Dine et Mujao.
M. Traoré a estimé que le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur ouest-africain, se "trompe" en pensant pouvoir négocier avec Ansar Dine, à l'origine de l'offensive du 10 janvier vers le sud du Mali qui a déclenché l'intervention française.
"Ansar Dine s'est disqualifié, il n'est plus éligible au dialogue quel que soit par ailleurs le masque que certain d'entre eux ont décidé de porter désormais", a affirmé M. Traoré, allusion au mouvement dissident MIA De son côté, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a salué jeudi l'action "rapide et efficace" de la France mais a indiqué que l'Alliance n'avait pas de rôle à jouer dans la stabilisation du Sahel.
Et à Bruxelles, les ministres européens des Affaires étrangères se sont déclarés "alarmés" des "allégations de violations des droits de l'Homme" au Mali et ont demandé aux autorités de ce pays d'"enquêter immédiatement" sur d'éventuelles représailles contre les Touareg ou les autres minorités ethniques.
Les tensions sont fortes dans le nord du pays entre, d'un côté, les minorités arabe et touareg, dont les membres sont largement majoritaires dans les groupes islamistes armés, et de l'autre les Noirs majoritaires au Mali.