Sujet: Armée Egyptienne/Egyptian Armed Forces Ven 1 Mar 2013 - 21:41
Rappel du premier message :
Grosse propagande Égyptienne
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silent eagle Lt-colonel
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Sujet: Re: Armée Egyptienne/Egyptian Armed Forces Mer 24 Juin 2015 - 16:26
vers l’Égypte
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felipe21 Lieutenant
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Sujet: Re: Armée Egyptienne/Egyptian Armed Forces Ven 26 Juin 2015 - 16:06
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silent eagle Lt-colonel
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Sujet: Re: Armée Egyptienne/Egyptian Armed Forces Ven 26 Juin 2015 - 17:19
Egypt is About to Procure an NH90 NFH Maritime Helicopter for its New FREMM Multi-Mission Frigate
Citation :
According to several Middle Eastern news outlets, Egypt is about to procure an NH90 NFH Maritime Helicopter for its newly acquired FREMM multi-mission frigate Tahya Misr (originally intended for the French Navy and formerly nammed Normandie). The NH90 NFH (for NATO Frigate Helicopter) is fully operational with the French Navy. According to many, the FREMM/NH90 combo is one of the most potent anti-submarine warfare tool available today.
Egypt may procure additional NH90 later as it is also set to receive four Gowind type corvettes from DCNS in addition to the FREMM frigate. Egypt today relies on a fleet of about 10 ageing SH-2G(E) Super Seasprite helicopters which were acquired from the US Navy and upgraded.
The French Navy currently uses all the capacities of the complex weapon system that is the NH90 NFH in operation, a weapon system embodying an acoustic suite, a sonar, an ESM sensor, a Chaff and Flare system, an Electro Optic suite, a multimode naval radar, as well as a new generation MU90 Torpedo.
The NH90 is the optimal choice for modern operations thanks to its large full composite airframe, its excellent power to weight ratio; and its wide range of rôle equipment. It features a redundant Fly-by-Wire flight control system for reduced Pilot’s workload and enhanced flight characteristics.
The NH90 is proposed in two main variants, one dedicated to naval operations, the NH90 NFH (Nato Frigate Helicopter) and a Tactical Transport Variant for land based operations. As of today, around 245 helicopters have been delivered in Naval and Tactical transport variants. They are in service in Germany, France, Italy, The Netherlands, Sweden, Finland, Norway, Greece, Oman, Belgium, Australia and New Zealand. Qatar signed a letter of intent with Airbus Helicopters for 12 NH90 TTH and 10 NH90 NFH.
Dernière édition par silent eagle le Ven 26 Juin 2015 - 17:41, édité 2 fois
Fremo Administrateur
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Sujet: Re: Armée Egyptienne/Egyptian Armed Forces Ven 26 Juin 2015 - 17:28
ENS Badr (678)
ENS Al Sadeeq (521) et ENS Al Farouk (524)
ENS Souhag (539), ENS Giza (533) un CM Yurka et ENS Badr (678)
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RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Armée Egyptienne/Egyptian Armed Forces Ven 26 Juin 2015 - 22:51
silent eagle a écrit:
Egypt is About to Procure an NH90 NFH Maritime Helicopter for its New FREMM Multi-Mission Frigate
Citation :
According to several Middle Eastern news outlets, Egypt is about to procure an NH90 NFH Maritime Helicopter for its newly acquired FREMM multi-mission frigate Tahya Misr (originally intended for the French Navy and formerly nammed Normandie). The NH90 NFH (for NATO Frigate Helicopter) is fully operational with the French Navy. According to many, the FREMM/NH90 combo is one of the most potent anti-submarine warfare tool available today.
Egypt may procure additional NH90 later as it is also set to receive four Gowind type corvettes from DCNS in addition to the FREMM frigate. Egypt today relies on a fleet of about 10 ageing SH-2G(E) Super Seasprite helicopters which were acquired from the US Navy and upgraded.
The French Navy currently uses all the capacities of the complex weapon system that is the NH90 NFH in operation, a weapon system embodying an acoustic suite, a sonar, an ESM sensor, a Chaff and Flare system, an Electro Optic suite, a multimode naval radar, as well as a new generation MU90 Torpedo.
The NH90 is the optimal choice for modern operations thanks to its large full composite airframe, its excellent power to weight ratio; and its wide range of rôle equipment. It features a redundant Fly-by-Wire flight control system for reduced Pilot’s workload and enhanced flight characteristics.
The NH90 is proposed in two main variants, one dedicated to naval operations, the NH90 NFH (Nato Frigate Helicopter) and a Tactical Transport Variant for land based operations. As of today, around 245 helicopters have been delivered in Naval and Tactical transport variants. They are in service in Germany, France, Italy, The Netherlands, Sweden, Finland, Norway, Greece, Oman, Belgium, Australia and New Zealand. Qatar signed a letter of intent with Airbus Helicopters for 12 NH90 TTH and 10 NH90 NFH.
Transférée officiellement le 23 juin dernier à la Marine égyptienne, l’ex-FREMM “Normandie”, désormais baptisée FFG-1001 “Tahya Misr”, a pris la mer pour la première fois sous son nouveau pavillon le lendemain, le 24 juin, pour une série de sorties d’entraînement. Programmées en Atlantique et le long des côtes méridionales de la Bretagne, ces sorties sont destinées à vérifier le comportement des hommes d’équipage dans la conduite du bateau. Elle vont durer en tout quatre semaines et comporteront des entraînements de nuit comme de jour.
Le départ définitif pour Alexandrie, futur port d’attache de la frégate, ne devrait intervenir que vers la fin juillet ; la date du 23 est évoquée, sachant que le navire aura besoin de neuf jours de mer, à la vitesse moyenne de 18 nœuds, pour rejoindre l’Egypte après avoir fait une escale à Brest, afin de réaliser un premier plein de munitions de 76 et de 20 mm pour son artillerie de bord. Le 6 août prochain, la frégate “Tahya Misr” doit en effet ouvrir, survolée par les premiers Rafale égyptiens, la grande parade militaire organisée par le gouvernement égyptien pour inaugurer le nouveau tronçon du canal de Suez, qui va permettre l’augmentation du rythme des passages de navires marchands dès cet été.
Placé sous le commandement du capitaine de frégate Muhammad Nabil, l’équipage de la FREMM égyptienne est une entité déjà soudée puisque, il y a quelques mois encore, elle constituait l’équipage d’une des quatre frégates de la classe “Oliver Hazard Perry” — des bâtiments lance-missiles de 4 000 tonnes cédés par l’US Navy à l’Egypte en 1996 et 1998, dans le cadre de l’aide militaire de Washington au Caire.
L’équipage de 135 marins, formés depuis mars dernier à Lorient par DCNS et NAVFCO, est donc loin d’être novice et se concentre prioritairement sur le maniement d’une FREMM, l’un des bâtiments de surface les plus automatisés du monde. Pour aller vite et afin d’aguerrir efficacement l’équipage de la nouvelle FREMM, la Marine égyptienne s’est adjointe pour une durée contractuelle de quinze mois le concours de spécialistes de DCI-NAVFCO — tous anciens de la Marine nationale —, qui vont aider l’équipage du “Tahya Misr” à approfondir sa connaissance du bateau. Une équipe d’une quarantaine de personnes de DCI, sous les ordres du capitaine de vaisseau (R) Charles-Henri Ferragu, chef de programme à la direction des navires de surface de NAVFCO, va ainsi épauler l’équipage égyptien pendant plus d’une année, afin de parfaire son instruction, notamment sur le système d’armes du navire.
Au cours des mois à venir, le travail des marins du “Tahya Misr” se concentrera sur la navigation et l’autodéfense de la frégate, la période suivante sera, elle, entièrement consacrée à l’utilisation opérationnelle de la FREMM avec, selon toute probabilité, des manœuvres communes avec une FREMM de la Marine nationale lors d’un des exercices franco-égyptiens «Cleopatra» à venir.
Si l’acquisition d’un «sistership» est d’ores et déjà prévue par la Marine égyptienne, selon les propres mots du contre-amiral Osama Rabie, chef d’état-major, on n’en connaît toutefois pas la date. Il correspond aux besoins du Caire de disposer au moins d’une frégate furtive sur chacune des deux mers bordant l’Egypte, et d’assurer ainsi une protection complète des approches du canal de Suez.
Rappelons que c’est en fin d’après-midi du 23 juin dernier que la FREMM D 651 “Normandie” de la Marine nationale, mouillée sur le Scorff, est devenue officiellement la FFG-1001 ENS “Tahya Misr” (Vive l’Egypte) à Lorient, au moment où le pavillon rouge blanc et noir frappé de l’aigle d’or de la République arabe d’Egypte a été hissé à la poupe du navire sous les applaudissements de l’équipage et des nombreux invités présents aux côtés des ministres de la Défense des deux pays, le général Sedki Soubhi pour l’Egypte et Jean-Yves Le Drian pour la France. Jamais, dans l’histoire de DCNS, la cession d’un bâtiment de surface majeur, comme la FREMM “Normandie” à la marine égyptienne, n’a été conclue aussi rapidement.
La mise en conformité de la “Normandie” avec les besoins égyptiens a demandé plus de trois mois et a consisté surtout à modifier partiellement l’armement de bord (par la suppression notamment des deux silos Sylver A70 destinés au lancement des seize missiles de croisière MdCN) et de démonter l’ensemble de guerre électronique offensive, notamment les brouilleurs Sigen (matériels franco-italiens sensibles absents également sur la FREMM D 701 “Mohammed VI”, livrée au Maroc en janvier 2014) ainsi que les matériels de communication de type Otan (Liaisons 11 et 16). Tout l’armement antiaérien (missiles Aster 15 et 30) et mer-mer (Exocet MM40 Block 3) et torpilles MU90, ainsi que les systèmes de leurrage ont été conservés, faisant du “Tahya Misr” le bâtiment le plus puissant de la Marine égyptienne.
Les trois Rafale DM (dénomination des Rafale biplaces égyptiens) s'entraînaient sans doute à tenir une formation serrée afin de s'exercer pour le défilé militaire qui aura lieu au-dessus du canal de Suez, en Egypte, le 06 Août 2015, à l'occasion de l’inauguration des travaux qui prévoient l'élargissement du canal.
Dassault Aviation livre les trois premiers Rafale à l'Egypte
Par Michel Cabirol | 20/07/2015
Dassault Aviation livre ce lundi à l'Egypte les trois premiers Rafale biplaces prélevés sur les appareils de l’armée de l'air. Retour sur les coulisses de cette incroyable négociation menée en temps record pour la vente de 24 Rafale et d'une frégate multimissions (5,6 milliards d'euros).
Pour les derniers sceptiques sur la réalité du contrat Rafale en Egypte, cela va devenir très dur de ne pas y croire. Car Dassault Aviation a livré ce lundi au Caire trois Rafale biplaces prélevés sur les appareils de l'armée de l'air française pour être mis à disposition de l'armée de l'air égyptienne. Ce contrat, qui prévoit la livraison rapide de 24 avions, "correspond en réalité à onze avions prélevés en chaîne", avait souligné en mai dernier le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon lors d'une audition à l'Assemblée nationale. Retour sur les coulisses de cette incroyable négociation menée en un temps record.
Les premiers contacts entre Le Caire et Paris
L'affaire commence vraiment à se nouer en septembre quand l'Egypte exprime un intérêt pour le Rafale lors de la visite au Caire du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Le 16 septembre, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi reçoit le ministre français et évoque pour la première fois l'acquisition du Rafale et de frégates multimissions. Une demande égyptienne qui n'est pas nouvelle. Déjà au début de l'été 2011 avant les élections législatives prévues en fin d'année, les militaires égyptiens avaient déjà adressé à Paris une "expression d'intérêt" pour 12 à 20 Rafale. Paris avait alors été très embarrassé et Dassault Aviation pas intéressé. Pour autant, Paris avait discuté mollement avec Le Caire pour comprendre le besoin des militaires égyptiens. Des pilotes essaieront même le Rafale. Mais cela n'ira pas plus loin.
Mais cette fois-ci, Paris prend l'affaire au sérieux. A son retour à Paris, Jean-Yves Le Drian mandate une équipe de négociations composée de membres de son cabinet et de trois industriels : l'avionneur Dassault Aviation, le groupe naval DCNS et le missilier MBDA. De son côté, le président égyptien choisit un de ses proches, le général Mohamed Al-Assar pour conduire la négociation. Et la modernisation des 20 Mirage 2000 EM/BM égyptiens un temps évoquée est remisée dans les cartons. Qui aurait pu prévoir une telle proximité entre Paris et Le Caire, ne serait-ce au début de l'année 2014... Bref, la négociation est entamée pour de bon même si, à ce stade, tout le monde reste très prudent.
Le Caire confirme son intérêt en novembre 2014
Mi-novembre, le dossier n'est évidemment pas encore mûr. Ce qui conduit alors une source proche du dossier à penser que c'est un dossier "de moyen terme". Pourquoi pas à la fin de l'année 2015, voire 2016 même si la visite du président Sissi en France pour la fin novembre filtre dans la presse. D'autant que le financement de l'opération est déjà perçu comme un des éléments clés de la négociation pour un pays comme l'Egypte. Début novembre, en France on estime que Le Caire pourrait demander à la France lors de la visite d'Abdel Fattah al-Sissi un financement, via la Coface, pour pouvoir s'offrir les 24 Rafale. Ce qui pourrait compliquer un peu plus ce dossier, qui sera difficile à concrétiser. Mais pas impossible comme on le verra en février 2015.
L'opération prend vraiment tournure lors de la visite d'Abdel Fattah al-Sissi à Paris fin novembre (26 et 27 novembre). Le président égyptien confirme à François Hollande son intérêt pour 24 Rafale et également deux frégates FREMM. Le Caire veut effectivement acquérir des frégates multimissions très rapidement. Livrer rapidement une FREMM, cela tombe plutôt bien. La France est prête à lui fournir la Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine destinée à la Marine nationale. D'un montant d'environ 1,8 milliard d'euros hors armement, ces deux frégates seraient en quelque sorte les navires amiraux de la flotte égyptienne. DCNS a d'ailleurs déjà conclu en un temps record (six mois) un contrat portant sur la vente de quatre corvettes de type Gowind. Le président égyptien le confirme aussi à Jean-Yves Le Drian le 26 novembre lors d'un dîner en tête-à-tête à l'hôtel de Brienne.
Et comme attendu, pour signer ce contrat Rafale évalué à 3,6 milliards d'euros environ, les Égyptiens ont demandé à la France un crédit Coface pour le financement des avions de combat. Et certains évoquent alors début décembre un crédit Coface pour la moitié du contrat, l'autre moitié serait prise en charge par les banques, qui il y a encore peu de temps étaient très réservées. Une chose est sure, les Égyptiens veulent à tout prix le Rafale. Le Caire a besoin d'équipements modernes opérationnels très rapidement. La situation en Libye les y pousse fortement et les relations avec Washington sont très fraîches.
Une équipe de négociateurs égyptiens à Paris en décembre 2014
En décembre, les négociations s'accélèrent. Et quinze jours environ après la visite à Paris du président égyptien, une délégation de très haut niveau d'une quinzaine de militaires égyptiens de l'armée de l'air et de la marine, arrivent le 10 décembre en France en vue de négocier avec Dassault Aviation et DCNS. La délégation égyptienne doit rester une dizaine de jours en France avec comme objectif de conclure avant de rentrer au Caire. C'est la volonté du président Sissi.
Mais les négociations butent finalement sur le financement de l'opération. Bercy rechigne à accorder des facilités de financement à l'Egypte. "Il y a un écart très important entre la volonté politique et Bercy qui reste très frileux", expliquait-on alors à La Tribune. Les hésitations de Bercy ne devront pas perdurer, d'autres pays, à l'image du fiasco français au Maroc en 2007, pourrait prendre un malin plaisir à se substituer à la France si celle-ci hésitait un peu trop. Seule satisfaction - mais elle est de taille - "un premier projet de contrat est établi", se rappelle-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense. Un projet qui réduit un peu les ambitions du Caire en diminuant la quantité des missiles et passe de deux à une FREMM. Mais la délégation égyptienne repart le 19 décembre déçue. Elle voulait un contrat prêt à être signé par le président Al-Sissi.
Le Trésor au Caire
En dépit du semi-échec des négociations avant la trêve de Noël, les fils ne sont pas rompus entre Paris et Le Caire même si beaucoup d'observateurs, notamment dans la presse, ne croient toujours pas à cette opération. Le 11 janvier à Ryad pour l'intronisation du roi Salman, les présidents égyptien et français, ainsi que Jean-Yves Le Drian se revoient. Abdel Fattah Al-Sissi renouvelle sa demande de conclure rapidement les négociations et invite le ministre de la Défense à inaugurer avec la frégate l'élargissement du canal de Suez le 2 août prochain.
Tout s'accélère à nouveau mi-janvier quand une délégation du Trésor se rend au Caire (le 11 ou le 12 janvier) pour évaluer les garanties de l'Égypte en cas d'un accord avec les industriels français. Et visiblement les Égyptiens répondent positivement aux questions et surtout aux attentes de la délégation française. En outre, les autorités politiques françaises ont demandé de leur côté à la Coface de faire un nouvel effort pour faciliter le contrat. Parallèlement, les PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, de DCNS, Hervé Guillou, et du missilier MBDA, Antoine Bouvier, sont le 15 janvier au Caire pour faire avancer un accord avec l'Égypte, voire finaliser les négociations, selon des sources concordantes.
Ce ne sera pas le cas mais les deux pays ont la volonté de conclure. Ce qui pourrait être le cas très prochainement, explique-t-on alors. Certains observateurs visaient à ce moment-là une signature à la fin du mois de janvier tandis que d'autres plus prudents l'estimaient plutôt dans quelques semaines.
Négociations conclues début février 2015
Mais la volonté de Sissi est inflexible. Le 6 février, Paris propose un accord évalué à 5,6 milliards d'euros à la délégation égyptienne de haut niveau venue à Paris depuis le début de la semaine pour négocier la vente de Rafale et d'une frégate FREMM. C'est Jean-Yves Le Drian et le général Al-Assar qui concluent la négociation à Brienne. Ce dernier donne son accord et accepte de soumettre le projet d'accord au président égyptien. La délégation égyptienne repart cette fois-ci au Caire avec un accord conclu avec le Trésor. Elle va le proposer au président égyptien, qui doit statuer très rapidement. La France a accordé des facilités à l'Egypte. Elle propose donc de prendre à sa charge 60% du crédit acheteur, le reste étant pris par un pool bancaire, notamment le Crédit Agricole. En outre, l'acompte sera payé à 50 % par l'Egypte et à 50 % par les banques.
Cela sent bon. Très bon même. Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, se permet même d'affirmer le 7 février dans "Le Figaro" que l'avionneur est en passe de "réussir le premier contrat export du Rafale", l'avion français de combat. "Quand la température monte, je reste très prudent. Je peux juste dire que nous sommes proches de réussir le premier contrat export du Rafale", confie Eric Trappier sans nommer le pays acquéreur potentiel. Un secret de polichinelle. Un jour plus tard, c'est autour de Jean-Yves Le Drian de vendre un peu plus la mèche. Il confirme dimanche 8 février la tenue de discussions "assez avancées" avec Le Caire pour la vente de Rafale.
"Il y a effectivement des discussions assez avancées avec l'Egypte mais elles ne sont pas conclues", a déclaré Jean-Yves Le Drian lors du Grand Rendez-vous Europe 1-iTELE-Le Monde. "Je prends beaucoup de précautions (...) j'espère que ça se fera", a-t-il ajouté. Le 12 février, l'Egypte accepte le deal. C'est le général Al-Assar qui appelle jean-Yves Le Drian pour lui confirmer le l'accord définitif de Sissi. Le ministre participera à la signature de trois contrats au Caire le 16 février en compagnie des trois PDG, Eric Trappier (Dassault Aviation), Hervé Guillou (DCNS) et Antoine Bouvier (MBDA).
Ça fait plaisir de voir le rafale sous d autre couleur
Yes et yes
_________________ « Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
Ça fait plaisir de voir le rafale sous d autre couleur
Yes et yes
A mon avis d'autres sont possible en egypte car contrairement a tous ceux qu'il leur fourgue des avions ils vont avoir entre les main un avion avec de réelles capacités offensive et pas un petard mouillé
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Les trois premiers Rafale égyptiens ont survolé Le Caire
Les trois premiers Rafale (sur les 24 achetés par l'Egypte pour 5,2 milliards d'euros) sont arrivés ce mardi au Caire et ont défilé dans le ciel des pyramides. Ces appareils avaient été remis lundi à l'Egypte lors d'une cérémonie sur la base aérienne d'Istres, dans le sud de la France.
Flanqués par 11 avions de combat de l'armée de l'air égyptienne, les trois Rafale ont survolé la capitale, passant notamment au dessus des pyramides et du Nil (photos AFP).