Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte.

Rappel du premier message :

annabi a écrit:

arsenik a écrit:

GlaivedeSion a écrit:

Quel a étais la réaction officiel du Maroc suite au coup d’état en Égypte?

il a pris acte et c'est tout si j'ai bien compris et c'est très bien comme ça

Pa d'ingérence de près ou de loin

 il y'a eu aussi  message de félicitation du roi pour le président " du coup d'état" le même que celui des émirats et l'arabie saoudite

si c'etait le cas ça serait passé aux infos e la RTM tu peux nous sortir ta source ??

Pendant que le Siniai continue d'être saccagé par l'armée...
Les US ayant décidé de couper l'aide militaire.... Honorent leur résolution en livrant de nouveaux Apaches afin d'aider le sisi dans sa tâche.

Citation :

http://www.aljazeera.com/news/middleeast/2014/04/us-deliver-apache-helicopters-egypt-201442342717528713.html

Citation :

http://antiwar.com/blog/2014/04/23/in-support-of-dictatorship-us-to-send-egypt-military-helicopters/

Après un simulacre de procès 680 condamnés à mort liés aux FM par le même juge ayant condamnés plus de 500 autres auparavant et innocenté les meurtriers du régime de 2011.

Citation :

http://edition.cnn.com/2014/04/28/world/africa/egypt-politics/

Citation :

Egypt to rule in mass death sentence case

Egyptian court is to pass its final judgment on 529 Muslim Brotherhood supporters sentenced to death last month, in a case that has provoked outrage among Western governments and rights groups.

On Monday, the court will also issue verdicts on another 683 people accused of violence last year in Minya, including Mohamed Badie, the Muslim Brotherhood's General Guide, or top leader.

He is charged with crimes including inciting violence that followed the army's overthrow of Islamist president Mohamed Morsi last July. The session could mark the first major verdict against any Brotherhood leader.

The preliminary death sentences were issued on March 24, just two days after the mass trial began, and relate to violence in which a policeman was killed in August in the southern province of Minya.

The United States and European Union said they were "appalled" at the ruling. The trial had only one session – a one-hour hearing in which lawyers for the defence were prevented from presenting arguments, and the prosecution offered no evidence, rights groups say.

Hundreds of Brotherhood supporters and members of the security forces have been killed in political violence and thousands of Islamists and some secular dissidents jailed by authorities since Morsi's ouster.

Trial in absentia

After imposing the preliminary death sentences, judge Saeed Yousef referred his ruling to the state mufti, Egypt's highest religious authority. His non-binding opinion is always sought in cases of capital punishment.

Were Yousef to uphold his death sentences, the subsequent appeals process could result in lesser penalties. Most of those convicted are not in detention and were tried in absentia, with 147 in court.

"Tomorrow's verdict is happening after a speedy trial where the rights of defendants were grossly disrespected," said Diana Eltahawy, director of the criminal justice unit at the Egyptian Initiative for Personal Rights.

On Sunday, judicial sources said around 60 other Brotherhood supporters were sentenced for crimes linked to protests, such as obstructing traffic and using violence against the police.

Two thirds of them were sentenced in Minya by judge Yousef. He also jailed 13 Brotherhood supporters to between five and 65 years on Saturday for similar crimes.

The same judge is due to rule in the case against the 70-year-old Badie, accused of inciting violence that led to the killing of another policeman in Minya.

Egypt's biggest political party until last year, the Brotherhood has been outlawed and driven underground.

The army-backed government accuses the Brotherhood of turning to violence. The group denies the accusation.

The United States and European Union urged Egypt "to restore the rule of law" after last month's mass death sentences.

Former army chief Abdel Fattah el-Sisi, who led the overthrow of Morsi, is expected to easily win a May 26-27 presidential election. The coalition of Brotherhood-allied Islamist parties announced in a statement they would boycott the election, describing it as "a farce".

http://www.aljazeera.com/news/middleeast/2014/04/egypt-rule-mass-death-sentence-case-2014427213157580168.html

sissi et les femmes .....il sera président et il changera la constitution pour mandats illimités ..j'en suis sûr....

morsi aurait dû prendre garde à partir de ce moment ...

Bala Morsi bala khara dah Sisi sokara



Sur un autre registre, la campagne de Hamdeen Sabahi fait un très bon travail

ce qui arrive a l egypte est arrivé a notre voisin de l ouest un putsch sur la democratie suivie par une repression sanglante et la fin un pays qui sombre sauf que l'egypte ne dort pas sur des puit de petrol et gaz donc attendez vous que ce pays part en vrille bientot

mourad27 a écrit:

ce qui arrive a l egypte est arrivé a notre voisin de l ouest un putsch sur la democratie suivie par une repression  sanglante et la fin  un pays qui sombre sauf que l'egypte ne dort pas sur des puit de petrol et gaz donc attendez vous que ce pays part en vrille bientot

Depuis quand les islamaouistes connaissent quelque chose qu s'appelle démocratie   

Et entre nous, l'Algérie a fait bien de décimer les terroristes, AKA islamistes. En Algérie, ils ont perdu le pouvoir, ils ont égorger les gens en masse, imaginons s'ils on gardé le pouvoir...

atlasonline a écrit:

mourad27 a écrit:

ce qui arrive a l egypte est arrivé a notre voisin de l ouest un putsch sur la democratie suivie par une repression  sanglante et la fin  un pays qui sombre sauf que l'egypte ne dort pas sur des puit de petrol et gaz donc attendez vous que ce pays part en vrille bientot

Depuis quand les islamaouistes connaissent quelque chose qu s'appelle démocratie   

Et entre nous, l'Algérie a fait bien de décimer les terroristes, AKA islamistes. En Algérie, ils ont perdu le pouvoir, ils ont égorger les gens en masse, imaginons s'ils on gardé le pouvoir...

ecoute moi bien on a dit la meme chose en tunisie pour salir la transition democratique mais ca n a pas marché en egypte c est pareil le pays a plus de chances de s en sortir sous morsi que sou sissi ce n est pas une question de frere mus ces derniers ont été elu democratiquement par le peuple je te rappelle au contraire de ce sissi qui a pris le pouvoir par la force

mourad27 a écrit:

atlasonline a écrit:

mourad27 a écrit:

ce qui arrive a l egypte est arrivé a notre voisin de l ouest un putsch sur la democratie suivie par une repression  sanglante et la fin  un pays qui sombre sauf que l'egypte ne dort pas sur des puit de petrol et gaz donc attendez vous que ce pays part en vrille bientot

Depuis quand les islamaouistes connaissent quelque chose qu s'appelle démocratie   

Et entre nous, l'Algérie a fait bien de décimer les terroristes, AKA islamistes. En Algérie, ils ont perdu le pouvoir, ils ont égorger les gens en masse, imaginons s'ils on gardé le pouvoir...

ecoute moi bien  on a dit la meme chose en tunisie pour salir la transition democratique mais ca n a pas marché en egypte c est pareil le pays a plus de chances de s en sortir sous morsi que sou sissi  ce n est pas une question de frere mus ces derniers ont été elu democratiquement par le peuple  je te rappelle au contraire de ce sissi qui  a pris le pouvoir par la force

L'Egypte a deja sombré dans le chao sous Morsi (sur tous les niveaux)... et les freres mus ont été élus "démocratiquement" par le peuple, comme beaucoup de malades mentaux ont été également élus "démocratiquement " en Europe des années 30 et 40.

Ennahda en Tunisie, n'a fait de concession que lorsqu'ils ont vue le sort de leurs frères en Egypte, comme dit le proverbe arabe : مكره اخوك لا بطل


Et pour Sisi, il est fort probable qu'il sera lui aussi élu, démocratiquement; par le peuple égyptien, j’espère qu'à ce moment, on va respecter le choix des égyptiens.

l egypte va droit au mure et morsi n a pas eu le temps de gouverner pour qu on juge son mandat il ne faut pas que tes convictions faussent ton jugement je suis convaincu que l'armée doit rester dans les casernes point final

mourad27 a écrit:

l egypte va droit au mure et morsi n a pas eu le temps de gouverner pour qu on juge son  mandat il ne faut pas que tes convictions faussent ton jugement je suis convaincu que l'armée doit rester dans les casernes point final

Lorsque Sisi ou Hamdeen sera président de l'Egypte, l'armée n’interviendra plus, l'armée a ces casernes, j'en suis convaincu moi aussi.

Dans un scénario trop improbable, Si au Maroc, un jour, Al Adl Wal i7ssan prends le contrôle du Maroc (démocratiquement) et que le peuple marocain sort un jour, en majorité contre ce mouvement, et que l'armée marocaine appuie le peuple, je serais à coté de l'armée sans prendre en considération l'avis des habitants du khazakhistan.

excuse moi mais je me trompe pas quand je te dis que tes conviction faussent ton jugement soit on est democrate soit on l'est pas
sisi c est l'armée on ne peu dissocier sissi et l'armée meme en costume cravate
quel est l'aptitude de ce guignol a gouverner un pays de cette importance géostratégique et geopolitique ?
quand on consulte le CV de sissi ce Mr est un soldat ni plus ni moins il ne sait rien dans sa vie a part l'armée
alors que morsi peut faire un homme d'Etat a la hauteur de la conjoncture

l'egypte a ete gouverné par l'armée depuis le coup d'Etat sur le roi fouad et sa situation actuelle delabrée est le fruit de decennie de main mise de l'armée dessus et sache bien que cette meme armée qui se trouve etre un des outils de gouverner un pays a eté consentante a cette mauvaise gouvernance qui a dirigé le pays a cette revolution
il ne faut pas venir apres et nous dire que cette meme armée nous donnera un candidat qui va rompre avec le passé c 'est impossible
ils se sont juste vengé pour l'interference de morsi dans cette institution a commencé par le remerciement de tantaoui morci comptait suivre le modele turk a savoir neutraliser l'armée qui se trouve etre le pillier de l'ancien régime aujourd'hui la contre revolution a marché dans ce pays

Citation :

Si au Maroc, un jour, Al Adl Wal i7ssan prends le contrôle du Maroc (démocratiquement) et que le peuple marocain sort un jour, en majorité contre ce mouvement, et que l'armée marocaine appuie le peuple, je serais à coté de l'armée sans prendre en considération l'avis des habitants du khazakhistan.

Avec des "si" on mettrait Paris en bouteille , ici c est le  topic egypte aprés la révolte , le maroc n a rien a faire la dedans   

Hussein Jasmi chante pour inciter les égyptiens à voter

Franchement dans cette Egypte je suis déçu par tout le monde, je suis déçu de l'intelligence des FM, de l’honnêteté des révolutionnaires et de la volonté du peuple, seule l'armée ne m'a pas déçue, fidèle à sa réputation de chienne de garde de l'oligarchie dominante.

Pour les gens qui comparent le 30/06 au 25/01, je rappelle que la révolution (la vraie) de 25/01 s'est faite sans le soutien ni de l'armée, ni des médias (rappelez vous des JT de l'époque) ni de' la police, avec des milices qui tirent sur la foule et un président jamais inquiété par son armée, quant à la blague du 30/06, il y avait, l'armée, la police, les médias, un président isolé par son establishment, une arrestation de Président, une chasse aux sorcières digne du régime nazi contre tout les cadres du gvt, des procès politiques et expéditifs, des bavures de l'armée contre les soutiens du président (démocratiquement élu), une réhabilitation des symboles de l'ancien régime, de l'argent à gogo de la part des khalijis (21 MM$ depuis un an), comment peut on appeler cela un révolution, comment peut on croire que c'est la volonté du peuple, et surtout comment accepter de jeter à la poubelle une démocratie acquise au prix du sang de milliers de martyrs ??

pyromane a écrit:

Franchement dans cette Egypte je suis déçu par tout le monde, je suis déçu de l'intelligence des FM, de l’honnêteté des révolutionnaires et de la volonté du peuple, seule l'armée ne m'a pas déçue, fidèle à sa réputation de chienne de garde de l'oligarchie dominante.

Pour les gens qui comparent le 30/06 au 25/01, je rappelle que la révolution (la vraie) de 25/01 s'est faite sans le soutien ni de l'armée, ni des médias (rappelez vous des JT de l'époque) ni de' la police, avec des milices qui tirent sur la foule et un président jamais inquiété par son armée, quant à la blague du 30/06, il y avait, l'armée, la police, les médias, un président isolé par son establishment, une arrestation de Président, une chasse aux sorcières digne du régime nazi contre tout les cadres du gvt, des procès politiques et expéditifs, des bavures de l'armée contre les soutiens du président (démocratiquement élu), une réhabilitation des symboles de l'ancien régime, de l'argent à gogo de la part des khalijis (21 MM$ depuis un an), comment peut on appeler cela un révolution, comment peut on croire que c'est la volonté du peuple, et surtout comment accepter de jeter à la poubelle une démocratie acquise au prix du sang de milliers de martyrs ??

non moubarak n'avait pas tiré sur son peuple,pour le reste je partage   

arsenik a écrit:

non moubarak n'avait pas tiré sur son peuple,pour le reste je partage   

ah bon !!! d'où viennent les morts alors ??

pyromane a écrit:

Franchement dans cette Egypte je suis déçu par tout le monde, je suis déçu de l'intelligence des FM, de l’honnêteté des révolutionnaires et de la volonté du peuple, seule l'armée ne m'a pas déçue, fidèle à sa réputation de chienne de garde de l'oligarchie dominante.

Pour les gens qui comparent le 30/06 au 25/01, je rappelle que la révolution (la vraie) de 25/01 s'est faite sans le soutien ni de l'armée, ni des médias (rappelez vous des JT de l'époque) ni de' la police, avec des milices qui tirent sur la foule et un président jamais inquiété par son armée, quant à la blague du 30/06, il y avait, l'armée, la police, les médias, un président isolé par son establishment, une arrestation de Président, une chasse aux sorcières digne du régime nazi contre tout les cadres du gvt, des procès politiques et expéditifs, des bavures de l'armée contre les soutiens du président (démocratiquement élu), une réhabilitation des symboles de l'ancien régime, de l'argent à gogo de la part des khalijis (21 MM$ depuis un an), comment peut on appeler cela un révolution, comment peut on croire que c'est la volonté du peuple, et surtout comment accepter de jeter à la poubelle une démocratie acquise au prix du sang de milliers de martyrs ??

Pyro, la révolte du 25 janvier ne pourrait marcher sans le soutient de l'armée égyptienne, le problème c'est que les gens croient toujours en une version idéaliste de ce qui s'est passé pendant les 18 jours après le 25 janvier.
C'est l'armée qui a laissé tombé Moubarak et l'a incité à quitter le pouvoir au contraire de ce qui se passé en Syrie.

Quant au 30/6, n'en déplaise à certain, c'est bel et bien une révolte contre le régime des frères musulmans, le fait qu'elle a été soutenu par les médias (dont une grande partie soutenait Morsi dans les élections du 2012) et soutenu par la police et l'armée, n’enlève rien à sa crédibilité. L'armée ne POUVAIT PAS intervenir si le peuple égyptien n'avait pas choisit de renverser les FM

La règle est assez simple, le pouvoir est donné par le peuple (Morsi élu démocratiquement) et retiré par le peuple qui ne voulait plus des FM (révolte du 30/6)

Quant à la question de savoir si c'était la volonté du peuple ou pas, laissons à coté le dernier vote sur la constitution et la mobilisation de 22 millions d'égyptiens et attendons de voir les résultat des élections le 26 et le 27 de ce mois.

Le peuple égyptien n'a pas jeté la démocratie dans la poubelle, ce qu'il a fait est jeter le mouvement des frères musulmans dans la poubelle de l'histoire... et tant mieux

pyromane a écrit:

arsenik a écrit:

non moubarak n'avait pas tiré sur son peuple,pour le reste je partage   

ah bon !!! d'où viennent les morts alors ??

bousculade bagare,émeute etc il n'est pas allé jusqu'à une certaines éxtrémité,il avait payé des baltajia

atlasonline a écrit:

pyromane a écrit:

Franchement dans cette Egypte je suis déçu par tout le monde, je suis déçu de l'intelligence des FM, de l’honnêteté des révolutionnaires et de la volonté du peuple, seule l'armée ne m'a pas déçue, fidèle à sa réputation de chienne de garde de l'oligarchie dominante.

Pour les gens qui comparent le 30/06 au 25/01, je rappelle que la révolution (la vraie) de 25/01 s'est faite sans le soutien ni de l'armée, ni des médias (rappelez vous des JT de l'époque) ni de' la police, avec des milices qui tirent sur la foule et un président jamais inquiété par son armée, quant à la blague du 30/06, il y avait, l'armée, la police, les médias, un président isolé par son establishment, une arrestation de Président, une chasse aux sorcières digne du régime nazi contre tout les cadres du gvt, des procès politiques et expéditifs, des bavures de l'armée contre les soutiens du président (démocratiquement élu), une réhabilitation des symboles de l'ancien régime, de l'argent à gogo de la part des khalijis (21 MM$ depuis un an), comment peut on appeler cela un révolution, comment peut on croire que c'est la volonté du peuple, et surtout comment accepter de jeter à la poubelle une démocratie acquise au prix du sang de milliers de martyrs ??

Pyro, la révolte du 25 janvier ne pourrait marcher sans le soutient de l'armée égyptienne, le problème c'est que les gens croient toujours en une version idéaliste de ce qui s'est passé pendant les 18 jours après le 25 janvier.
C'est l'armée qui a laissé tombé Moubarak et l'a incité à quitter le pouvoir au contraire de ce qui se passé en Syrie.

Quant au 30/6, n'en déplaise à certain, c'est bel et bien une révolte contre le régime des frères musulmans, le fait qu'elle a été soutenu par les médias (dont une grande partie soutenait Morsi dans les élections du 2012) et soutenu par la police et l'armée, n’enlève rien à sa crédibilité. L'armée ne POUVAIT PAS intervenir si le peuple égyptien n'avait pas choisit de renverser les FM

La règle est assez simple, le pouvoir est donné par le peuple (Morsi élu démocratiquement) et retiré par le peuple qui ne voulait plus des FM (révolte du 30/6)

Quant à la question de savoir si c'était la volonté du peuple ou pas, laissons à coté le dernier vote sur la constitution et la mobilisation de 22 millions d'égyptiens et attendons de voir les résultat des élections le 26 et le 27 de ce mois.

Le peuple égyptien n'a pas jeté la démocratie dans la poubelle, ce qu'il a fait est jeter le mouvement des frères musulmans dans la poubelle de l'histoire... et tant mieux

l'armée ne l'a pas fait par choix mais par obligation, si ils n'aurait pas fait cela le peuple se serait retourner contre eux aussi

arsenik a écrit:

l'armée ne l'a pas fait par choix mais par obligation, si ils n'aurait pas fait cela le peuple se serait retourner contre eux aussi

Oui arsenik l'armée est intervenu au 25 janvier par obligation (tout comme le 30/6) mais aussi pour des raisons internes et par interet: l'armée ne voulait pas de Jamal Mubarak comme successeur à son père, la relation entre Jamal et l'armée était très tendue.

La règle est assez simple, le pouvoir est donné par le peuple (Morsi élu démocratiquement) et retiré par l armée qui ne voulait plus des FM.

l histoire de la sainte armée qui agit juste comme arbitre a fait long feu, depuis que sissi à retiré son uniforme pour se presenter au presidentielle.

On verra d'ici 9 jours, si le peuple veut vraiment les FM il ne participera pas aux élections.
En attendant... déjà 250 000 ont voté à l'étranger et il reste encore deux jours avant la fermeture des bureaux de vote.

En 2012, 300 000 ont voté à l'étranger, parmi eux 160 000 ont voté par lettres recommandées, cette année, le vote par lettre n'est pas possible, il faut se présenter aux bureaux

Les votants au Qatar - Chef lieu de la propagande ikhwanji



Dubai :



Ryad

Citation :

Soutenir Sissi pour survivre, le pari difficile de salafistes égyptiens


Photo d'archives d'une manifestation de salafistes au Caire. Photo Reuters
Présidentielle

D'anciens partisans accusent Al-Nour d'avoir oublié "la religion au profit de la politique".
OLJ/AFP
18/05/2014

   

Islamistes, ils soutiennent pourtant Abdel Fattah al-Sissi, le militaire qui a destitué Mohamed Morsi et réprime durement ses Frères musulmans: les salafistes du parti Al-Nour tentent de survivre sur la scène politique égyptienne, quitte à perdre leur âme et des partisans.

La présidentielle des 26 et 27 mai est jouée d'avance pour les experts. Seul à oser défier l'archi-favori, le leader de la gauche Hamdeen Sabbahi fait pâle figure face au maréchal Sissi, qui était chef de l'armée lorsqu'il a annoncé le 3 juillet la destitution de M. Morsi, premier président élu démocratiquement en Egypte.
A ses côtés à la télévision ce soir-là se tenait un dirigeant d'Al-Nour, un parti fondé après la révolte qui a chassé Hosni Moubarak du pouvoir et arrivé en deuxième position --derrière les Frères musulmans-- lors des élections législatives qui ont suivi.
Al-Nour est ainsi parvenu à sauver sa place sur la scène politique: il a pu siéger au sein de la commission qui a remanié la Constitution adoptée sous la présidence islamiste et se prépare désormais à participer aux législatives prévues après la présidentielle.

Début mai, après de longues heures de débat, les responsables d'Al-Nour ont annoncé leur soutien officiel à M. Sissi, qui dirige de facto le gouvernement intérimaire. Selon son porte-parole Nader Bakkar, Al-Nour a estimé que le maréchal à la retraite était le plus à même de ramener la "stabilité", de "redresser l'économie" et de combattre le "terrorisme" dans un pays secoué depuis dix mois par des attentats quasi-quotidiens, attribués par les autorités aux Frères musulmans mais revendiqués par des groupes jihadistes.

Sissi ou 'le chaos'

En apportant une caution islamiste à des autorités qui répriment dans le sang les Frères musulmans, Al-Nour se situe dans la droite ligne de ce qu'Omar Ashour, spécialiste de ces mouvements, appelle "le salafisme autoritaire". "Ce courant appelle à soutenir le pouvoir en place, qu'il soit oppresseur ou démocratique car, selon lui, la seule autre alternative, c'est le chaos", explique-t-il à l'AFP.
"Nous avons une vision sur le long terme", affirme M. Bakkar à l'AFP. "Nous voulons l'application de la charia (loi islamique) mais pas d'un Etat dans l'Etat", comme a essayé de le faire, selon lui, M. Morsi en accaparant les pouvoirs au profit de sa confrérie.

C'était là le principal reproche des millions de manifestants qui ont réclamé son éviction fin juin 2013 avant de l'obtenir de la main de l'armée. "Nous voulons un système parlementaire, pas un président qui accapare tous les pouvoirs", assure le porte-parole d'Al-Nour.
Mais en soutenant un pouvoir dont soldats et policiers ont tué plus de 1.400 manifestants islamistes depuis le 3 juillet --en majorité des pro-Morsi mais aussi des salafistes-- et en ont arrêté plus de 15.000 autres, Al-Nour s'est aliéné une partie de son électorat.

Mohammed, directeur d'une pharmacie de 37 ans, fait partie de ces déçus. Pour lui, Al-Nour a oublié "la religion au profit de la politique".
M. Ashour estime que le choix d'Al-Nour "relève d'une position idéologique mais aussi de l'opportunisme" compte tenu la puissance de l'armée. Mais pour Mohammed, "ils ont tout simplement peur de vivre ce qui est arrivé aux Frères musulmans", leurs anciens alliés dont la quasi-totalité des dirigeants, dont M. Morsi, encourent la peine de mort dans de multiples procès. "Beaucoup de mes amis estiment qu'ils sont des traîtres, des collaborateurs de la Sûreté de l'Etat", affirme Mohammed. De nombreux membres d'Al-Nour qu'il connaissait ont quitté le parti.

"Contrairement aux Frères musulmans qui sont comparables à une organisation militaire où personne ne peut s'écarter de l'idéologie, le courant salafiste est riche et Al-Nour ne représente pas tous les salafistes", rétorque M. Bakkar, assurant que les chiffres alarmistes des défections ne sont que "propagande, exagération des médias".
Les salafistes, conservateurs sur les questions de moeurs ou de société mais relativement libéraux sur le plan économique, sont depuis toujours divisés à propos des élections: certains les rejettent, d'autres comme Al-Nour font le choix de s'y engager.

Mohammed, lui, boycottera la présidentielle. "Qui me garantit qu'il n'y aura pas un nouveau coup d'Etat" si le candidat élu ne convient plus aux militaires ?

www.lorientlejour.com

atlasonline a écrit:

Oui arsenik l'armée est intervenu au 25 janvier par obligation (tout comme le 30/6) mais aussi pour des raisons internes et par interet: l'armée ne voulait pas de Jamal Mubarak comme successeur à son père, la relation entre Jamal et l'armée était très tendue.

le 30/6 c'est l'armée qui a tout organisé de A à Z, la propagande, le déroulement, et le dénouement, 30/6 n'a rien d'un mouvement populaire spontané, c'est un complot bien préparé dans les cuisines de l'armée, si l'armée a laissé tomber Moubarak c'est parce qu'elle était contente que la foule cristallise ses demande autour de son départ, et non une vraie levée de la main de l'armée sur le pays, du coup pourquoi aller dans le mur pour un seule homme alors qu'on peut le sacrifier et ne rien changer d'autre ?

Le 30/6 l'armée avait tout à gagner à faire tomber Morsi, car ça lui permettait de relancer sa machine de propagande pour se positionner en tant que sauveur et améliorer son image ternie par les mois de prise de pouvoir par le conseil militaire, car pour une fois où les gens n'avait plus peur dans ce pays ils se sont rendu compte que l'armée est plus que pitoyable dans la gestion du pays, il fallait donc faire revenir cette peur de l'ennemi et les FM se sont empressés de filer l'habit du danger .
Si on veut être honnête il faut reconnaître que l'armée n'a jamais voulu quitter le pouvoir, et l’élection de Morsi n'a été qu'un accident du à la vigilance du peuple après la révolution, mais après que tout se soit calmé ils se sont repointé pour reprendre ce qu'ils considèrent comme leur droit intangible, le pouvoir.

Regarde la pseudo-constitution votée sous la menace des armes, l'armée n'a jamais aucun compte à rendre à personne, ni sur son budget, ni sur sa gestion, ni même sur la désignation du ministre de la défense, l'armée a plus de pouvoir aujourd'hui que sous Moubarak, et elle n'est pas prête à le partager.