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Sujet: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Lun 22 Juil 2013 - 2:20
Rappel du premier message :
annabi a écrit:
arsenik a écrit:
GlaivedeSion a écrit:
Quel a étais la réaction officiel du Maroc suite au coup d’état en Égypte?
il a pris acte et c'est tout si j'ai bien compris et c'est très bien comme ça
Pa d'ingérence de près ou de loin
il y'a eu aussi message de félicitation du roi pour le président " du coup d'état" le même que celui des émirats et l'arabie saoudite
si c'etait le cas ça serait passé aux infos e la RTM tu peux nous sortir ta source ??
Auteur
Message
pyromane Colonel-Major
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Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Mer 12 Fév 2014 - 17:21
quand on sait que la totalité des officiers supérieurs de l'armée égyptienne sont formés au USA, et qu'on connait la dépendance de cette armée à l'oncle SAM, on se dit que l'Amérique vient d'effacer toutes ses pertes dues à la révolution de 2011.
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annabi Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Jeu 13 Fév 2014 - 21:18
Citation :
Vladimir Poutine soutient la candidature du maréchal Sissi à la présidentielle
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Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Dim 16 Fév 2014 - 16:15
5 morts et 20 blessés dans un attentat au sinai dans la ville de Taba contre un bus de touristes coréens,Israël prend en charge les blessés dans les hopitaux d'Eilat(info I24newstv) http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/140216-explosion-a-la-frontiere-israelo-egyptienne
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Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Dim 23 Fév 2014 - 0:08
Citation :
Egypte: Mohamed Morsi appelle ses partisans à poursuivre la "révolution"
Voila du charbon politique pour la chaudière égyptienne. ..
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"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
moro Colonel
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Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Lun 3 Mar 2014 - 18:19
Et voilà la nouvelle arme du grand "démocrate" Morsi pour mieux asseoir son pouvoir: Faire régner la peur en introduisant la paranoïa des espions dans la tête des gens... Chuuuut les murs ont des oreilles^^ Heureusement que le ridicule ne tue pas
Reportage Effet Papillon, canal + Samedi 1er Mars 2014
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Lun 3 Mar 2014 - 20:41
A l'échelle du temps, c'était il y a un siècle. Entre temps d'autres grands démocrates propre a te faire regretter les precedants sont arrivés au pouvoir. C'est juste l'addition de plusieurs paranoïas qui ne sont pas le propre des FM: la psychopathologie "arabe" des complots, le voisinage d'israel (qui a été allègrement utilisé par tout les potentats), et la féroce répression de leur mouvements depuis un demi-siècle. Et seule cette dernière phobie est propre aux FM. Pour preuve définitive : Sissi a réussi a inculper Morsi .....d'espionnage. C'est une maladie locale.
Invité Invité
Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Mar 4 Mar 2014 - 8:08
Citation :
Publié le 03-03-2014 Une invention militaire censée guérir du sida agite la Toile égyptienne par Alexandre Buccianti
Les forces armées égyptiennes disent avoir mis au point la toute première machine au monde capable de traiter le sida et l'hépatite C. Dix jours après cette annonce, la Toile égyptienne n'en finit pas de s'émouvoir. Exploit pour les uns, scandale pour les autres, la polémique fait rage.
L’appareil a été dévoilé le 23 février lors d’une conférence au département du génie militaire à laquelle assistaient le président par intérim Adly Mansour et le ministre de la Défense, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi. Nom de l’appareil ressemblant à celui de la dialyse : CC pour Complete Cure (guérison ou cure complète). L’inventeur de l’appareil est le général docteur Ibrahim Abdel Atty qui explique que l’appareil détruit les virus de l’hépatite C et du sida grâce à une combinaison d’ondes électromagnétiques et de rayons ultraviolets. Mais les déclarations les plus fracassantes sont réservées par l’inventeur aux télévisions publiques et privées. Selon Abdel Atty, le secret de son appareil est comparable au secret de la construction des pyramides, et les virus une fois traités, sont si « inoffensifs qu’il peut les donner à manger au patient dans de la kofta », une brochette de viande hachée de mouton grillée.
Les réseaux sociaux bouillonnent
Sur internet, l'affaire est mentionnée avec un énorme «Lol» (éclat de rire) ou «Mdr» (mort de rire). Facebook grouille de photomontages et de dessins sarcastiques. « L’armée vous guérira en vous embrochant », « Décret présidentiel nommant le général Abdel Atty grand chef de la brochette de Kofta ». Même Mohamed el-Baradei, vice-président démissionnaire et grand opposant aux régimes des présidents Moubarak et du Frère musulman Mohamed Morsi ne peut s’empêcher de tweeter : « Si vous voulez construire une maison adressez-vous à un ingénieur, si vous voulez vous soigner adressez-vous à un docteur, mais si vous voulez manger adressez-vous à l’armée, elle fait une excellente Kofta ».
Adversaires et partisans d'al-Sissi mobilisés
L’affaire a pris une dimension politique avec un affrontement sur le net des adversaires et des partisans du maréchal al-Sissi, ministre de la Défense et potentiel candidat à la présidence de la République. Les anti-militaires n’ont pas manqué de rappeler que le diminutif de l’appareil miracle guérissant du sida est CC pour Complete Cure. Or le C se prononce «si» en anglais. Deux C donnent donc «sissi» du nom du maréchal que ses partisans et ses adversaires symbolisent sur les graffitis par deux C. Les médias sociaux reprennent des déclarations du conseiller scientifique de la présidence Essam Heggy qui qualifie « l’invention » de scandale. Ils reprennent aussi un programme télévisé qui affirme que le général docteur Abdel Atty n’est ni général ni docteur. Il est en réalité général honoris causa et son doctorat n’est pas en médecine, mais en chimie. Mieux, Abdel Atty apparaissait dans un programme sur une chaîne religieuse dans un programme de guérison par le Coran et commercialisait des herbes censées guérir l’hépatite C. Les pro-militaires répondent en accusant les détracteurs de l’invention d’être eux-mêmes des virus du sida et de l’hépatite C dont il faut débarrasser la société et soulignent que l’invention a été homologuée. En attendant, les malades, surtout ceux atteints de l’hépatite C, qui se comptent par millions en Egypte, espèrent que l’information s’avérera vraie.
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Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Mar 4 Mar 2014 - 11:42
Alloudi a écrit:
Citation :
Publié le 03-03-2014 Une invention militaire censée guérir du sida agite la Toile égyptienne par Alexandre Buccianti
Les forces armées égyptiennes disent avoir mis au point la toute première machine au monde capable de traiter le sida et l'hépatite C. Dix jours après cette annonce, la Toile égyptienne n'en finit pas de s'émouvoir. Exploit pour les uns, scandale pour les autres, la polémique fait rage.
L’appareil a été dévoilé le 23 février lors d’une conférence au département du génie militaire à laquelle assistaient le président par intérim Adly Mansour et le ministre de la Défense, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi. Nom de l’appareil ressemblant à celui de la dialyse : CC pour Complete Cure (guérison ou cure complète). L’inventeur de l’appareil est le général docteur Ibrahim Abdel Atty qui explique que l’appareil détruit les virus de l’hépatite C et du sida grâce à une combinaison d’ondes électromagnétiques et de rayons ultraviolets. Mais les déclarations les plus fracassantes sont réservées par l’inventeur aux télévisions publiques et privées. Selon Abdel Atty, le secret de son appareil est comparable au secret de la construction des pyramides, et les virus une fois traités, sont si « inoffensifs qu’il peut les donner à manger au patient dans de la kofta », une brochette de viande hachée de mouton grillée.
Les réseaux sociaux bouillonnent
Sur internet, l'affaire est mentionnée avec un énorme «Lol» (éclat de rire) ou «Mdr» (mort de rire). Facebook grouille de photomontages et de dessins sarcastiques. « L’armée vous guérira en vous embrochant », « Décret présidentiel nommant le général Abdel Atty grand chef de la brochette de Kofta ». Même Mohamed el-Baradei, vice-président démissionnaire et grand opposant aux régimes des présidents Moubarak et du Frère musulman Mohamed Morsi ne peut s’empêcher de tweeter : « Si vous voulez construire une maison adressez-vous à un ingénieur, si vous voulez vous soigner adressez-vous à un docteur, mais si vous voulez manger adressez-vous à l’armée, elle fait une excellente Kofta ».
Adversaires et partisans d'al-Sissi mobilisés
L’affaire a pris une dimension politique avec un affrontement sur le net des adversaires et des partisans du maréchal al-Sissi, ministre de la Défense et potentiel candidat à la présidence de la République. Les anti-militaires n’ont pas manqué de rappeler que le diminutif de l’appareil miracle guérissant du sida est CC pour Complete Cure. Or le C se prononce «si» en anglais. Deux C donnent donc «sissi» du nom du maréchal que ses partisans et ses adversaires symbolisent sur les graffitis par deux C. Les médias sociaux reprennent des déclarations du conseiller scientifique de la présidence Essam Heggy qui qualifie « l’invention » de scandale. Ils reprennent aussi un programme télévisé qui affirme que le général docteur Abdel Atty n’est ni général ni docteur. Il est en réalité général honoris causa et son doctorat n’est pas en médecine, mais en chimie. Mieux, Abdel Atty apparaissait dans un programme sur une chaîne religieuse dans un programme de guérison par le Coran et commercialisait des herbes censées guérir l’hépatite C. Les pro-militaires répondent en accusant les détracteurs de l’invention d’être eux-mêmes des virus du sida et de l’hépatite C dont il faut débarrasser la société et soulignent que l’invention a été homologuée. En attendant, les malades, surtout ceux atteints de l’hépatite C, qui se comptent par millions en Egypte, espèrent que l’information s’avérera vraie.
Espérons que les égyptiens ça marche mieux que les "renifleurs"
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messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Mar 4 Mar 2014 - 12:16
en attendant que Sissi marche sur l'eau, ouvre la mer rouge et fasse pleuvoir la Manne. la connerie humaine n'a décidément pas de limites.
FAMAS Modérateur
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Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Sam 15 Mar 2014 - 23:37
une vidéo comique de Bassem youcef sur le miraculeux inventeur-Général de l'armée Egyptienne Hchouma Psisi ridiculise l'Egypte le monde entier en rit
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
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Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Jeu 20 Mar 2014 - 11:37
Citation :
Egypte: autour d'Al-Sissi, ces généraux à la manoeuvre
Un nouveau remaniement ministériel en Egypte, doit permettre au Général Al- Sissi de briguer la présidence. Sadki Sobhi, actuel chef d'état-major des Forces armées, devrait le remplacer à la tête du ministère de la défense.
Après le remaniement attendu au Caire, le général Abdel Fattah Al Sissi, devrait céder son siège à un autre général, l'actuel chef d'état-major des Forces armées, Sadki Sobhi.
Le mouvement Tamarrod, principal organisateur des immenses manifestations qui ont entrainé la chute du président islamiste Mohamed Morsi, le 3 juillet 2013, soutient la candidature de ce général qui jouit d'une bonne image au sein de l'establishment égyptien.
Sadki Sabhi est un proche du général Al-Sissi. "Ce sont des amis fidèles, Al-Sissi a confiance en lui", explique Mahmoud Mohamed, journaliste du site "Al Ousbou". "L'amitié en politique n'a aucun sens", rétorque Abdelbari Atouane, rédacteur en chef du site d'information arabe Ray Alyoum. De fait, présenté comme un corps uni, parlant d'une seule voix, le conseil suprême des forces armées n'est pas à l'abri d'une lutte des egos.
Al-Sissi sur un siège éjectable ?
Sur la Toile, plusieurs pages Facebook chantent les louanges de Sadki Sabhi. Parmi elles, un groupe de prés de 2000 fans, appelle celui-ci à prendre "la direction du pays". Une autre l'incite carrément à présenter sa candidature à "la présidence de la république".
Selon Abdelbari Atouane, le retard et l'incertitude entourant l'éventuelle candidature du général Al-Sissi sont révélatrices des divisions et des tensions à l'intérieur même du conseil suprême: "En Egypte, le vrai pouvoir est entre les mains du conseil suprême des forces armées, explique-t-il. Pousser Al-Sissi à se présenter aux présidentielles pourrait être une manoeuvre destinée à l'écarter afin de réorganiser le conseil". Pour lui, Al-Sissi pourrait constituer un simple fusible, qui pourrait sauter à n'importe quel moment, d'autant plus qu'il n'est pas l'homme le plus fort de l'armée égyptienne.
La guerre des chefs au conseil suprême
"Il existe plusieurs clans au sein du conseil suprême des forces armées, poursuit Abdelbari Atouane. Si Al-Sissi ne parvient pas à réunir autour de lui des soutiens en nombre suffisant dans les postes clés de l'armée, sa chute pourrait être aussi rapide que l'a été son ascension".
Sabhi Sadki, Sami Anane, vice-président du conseil suprême des forces armés, Abdelazyz Seifeddine, commandant en chef de l'armée de l'air ou encore l'ancien premier ministre Ahmed Chafik, sont autant de "cadres" puissants dans l'establishment militaire, qui pourraient, un jour ou l'autre, vouloir jouer un rôle de premier plan.
L'article 234 de la Constitution dispose que seul le conseil suprême des forces armées est habilité à désigner un ministre de la défense.
l'express
FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Jeu 20 Mar 2014 - 12:31
en effet il vient de classer le chef de la 2ème armée
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Lun 24 Mar 2014 - 16:19
Citation :
Egypte: plus de 500 pro-Morsi condamnés à mort
La justice égyptienne a lancé plusieurs procès contre l'opposition. 529 partisans de l'ex-président islamiste Mohamed Morsi ont été condamnés à mort ce lundi dans le plus important procès depuis le début de la répression à leur encontre.
http://www.lexpress.fr/
Fahed64 Administrateur
messages : 25558 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Lun 24 Mar 2014 - 16:33
Ou est l'occident si prompte à dénoncer les crime de guerre de poutine lorsqu'un unique soldat ukrainien se fait tuer ? Ou sont les médias pour dénoncer cette condamnation barbare au mépris des droit de l'homme et de la démocratie ? Ou sont ceux qui se sont mobilisé contre l'iranienne condamnée à mort par lapidation ?
Ce monde est une farce
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Invité Invité
Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Jeu 27 Mar 2014 - 0:52
Et voilà c'est arrivé.
Citation :
Egypte : le chef militaire Sisi annonce sa candidature à la présidentielle
Le chef militaire égyptien Abdel-Fattah al-Sisi a annoncé dans un communiqué télévisé mercredi soir sa candidature à l'élection présidentielle prochaine, attendue par le public depuis le renversement de l'ex-président en juillet de l'année dernière.
"C'est la dernière fois que j'apparais devant vous en uniforme militaire", a déclaré M. Sisi.
"J'ai décidé de démissionner de mon poste de chef militaire et de ministre de la Défense", a-t-il affirmé.
"Je vous annonce en toute modestie ma candidature à l'élection présidentielle", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il avait revêtu l'uniforme militaire pour l'Égypte et qu'il l'enlevait pour l'Égypte.
M. Sisi a fait cette annonce à l'issue d'une longue réunion mercredi avec le Conseil suprême des forces armées en présence du président par intérim Adli Mansour. F
Tout ça ressemble fortement au scénario d'un certain ministre de la défense putschiste en Syrie en 1970. L'histoire se répète. Peut être qu'on entendra aussi dans pas longtemps "Sisi ou on brule le pays".
PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Jeu 27 Mar 2014 - 10:38
Citation :
Egypte: Abdel fattah Al-Sissi, le maréchal qui veut devenir "raïs"
Le chef de l'armée égyptienne, Abdel fattah Al-Sissi, vient d'annoncer sa condidature à la présidentielle prévue au printemps. En août dernier, un mois après qu'il ait destitué le président Mohamed Morsi, L'Express dressait son portrait.
Abdel Fattah al-Sissi, le militaire architecte du renversement de l'islamiste Mohamed Morsi, a annoncé mercredi qu'il se présenterait à la présidentielle prévue au printemps, une déclaration attendue depuis des semaines en Egypte, où il bénéficie d'une forte popularité dans un pays las du chaos.
Il collectionne les attributs du putschiste d'opérette. La casquette XXL, le regard viril et grave que masquent parfois d'amples lunettes noires, l'uniforme d'apparat lesté de médailles conquises non sur les champs de bataille, mais dans les corridors des états-majors, les harangues au lyrisme pompier: rien ne manque à la panoplie du prétorien oriental ou latino-américain de série B. Raccourci trompeur: si le général Abdel Fattah al-Sissi, 58 ans, maître absolu d'une Egypte déchirée, tient le rôle de sa vie, le film qu'il dirige d'une main de fer ne doit rien à la fiction. C'est lui qui, le 3 juillet, a destitué le président islamiste élu, Mohamed Morsi, maintenu depuis lors au secret, puis installé sur le trône vacant son successeur par intérim, Adly Mansour. C'est encore lui qui, à la mi-août, a orchestré sans états d'âme la brutale répression du soulèvement des Frères musulmans, révoltés par le coup d'Etat fatal à leur champion: en six jours, environ 900 tués et des milliers d'arrestations.
Hors la confrérie ainsi étouffée, cette implacable fermeté vaut au centurion cairote, encore inconnu du grand public voilà un an, une sidérante vénération. "Al-Sissi nous protège, tranche Samira, mère au foyer voilée. L'armée ne cherche pas à asservir le peuple, elle en fait partie. Les soldats sont nos fils, nos frères, nos maris". "Le peuple n'en pouvait plus des Ikhwani (Frères), renchérit Eslam, 24 ans, salarié d'un institut de cours privés et électeur repenti de Morsi. Le général n'a pas pris le pouvoir pour lui-même. S'il occupe l'avant-scène, c'est pour combattre l'insurrection terroriste".
Traumatisés par des mois de violence et de chaos, les Egyptiens ont cédé au culte de l'homme providentiel, assorti jusqu'à la frénésie d'un regain de ferveur patriotique, voire de chauvinisme. D'un côté, les odieux barbus, prêts à sacrifier la nation sur l'autel d'une théocratie apatride; de l'autre, le sauveur galonné, gardien intransigeant du dogme national et d'une gloire millénaire. Manichéisme intensément cultivé par les médias et martelé à coups de clips vidéo édifiants, de rengaines hagiographiques -au choix, rap, rock, pop ou mélopée ancestrale- et de posters allégoriques. L'un d'eux met en scène Al-Sissi sur fond de pyramides, flanqué d'un lion et survolé par un aigle. Sur d'autres affiches, son effigie côtoie celle du raïs adulé Gamal Abdel Nasser; lui qui, à la tête d'une poignée d'"officiers libres", renversa en 1952 le roi Farouk, sonnant le glas de la monarchie. Filiation abusive certes, mais ô combien tentante pour les disciples du nouveau gourou gradé. En 1954, l'année même où le petit Abdel Fattah voit le jour sous le toit d'un commerçant du vieux souk cairote de Khan al-Khalili, virtuose de la marqueterie, Nasser déclenche une féroce traque aux Frères musulmans, prélude à l'interdiction de leur mouvance. "Il n'a pas besoin de nous donner des ordres, s'extasie une éditorialiste encline à voir en Al-Sissi la réincarnation de l'icône panarabe. Il lui suffit de cligner de l'oeil ou de battre des cils".
Erreur de casting? Un bémol, peut-être? Il émane de Mohamed, jeune enseignant désabusé: "Qu'il se nomme Hosni Moubarak, Mohamed Morsi ou Abdel Fattah al-Sissi, vous trouverez toujours ici des gens avides d'embrasser le portrait du chef, soupire-t-il. Peu éduqué, facile à manipuler, notre peuple a le don de fabriquer des pharaons." On ne saurait mieux dire: certains zélotes tiennent le général pour l'héritier d'Ahmosis Ier, pionnier, une quinzaine de siècles avant l'ère chrétienne, de l'apogée de l'Egypte antique.
Pas plus que Mohamed, Omar n'oserait avouer son dépit en public. "Al-Sissi a mis nos bulletins de vote à la poubelle, accuse ce réceptionniste. Il devrait être jugé pour haute trahison." Gestion calamiteuse, entêtement suicidaire à confisquer tous les leviers du pouvoir: la bête noire d'Omar doit certes son blanc-seing aux errements et aux outrances de l'équipe Morsi. Reste qu'il a, en populiste tantôt pédagogue, tantôt démagogue, joué la rue contre les urnes. Le 24 juillet, à la faveur d'une cérémonie militaire, il invite ses compatriotes à manifester en masse, histoire de lui octroyer le "mandat" requis "pour en finir avec le terrorisme". Sont-ils, comme il le prétend, 30 millions à défiler le surlendemain? Evidemment non. Qu'importe: l'appel a été entendu et la cause le sera sous peu...
Sans doute Mohamed Morsi a-t-il commis une funeste erreur de casting. Lorsque, le 12 août 2012, il écarte le vieux maréchal Hussein Tantaoui, pilier du système Moubarak et patron du Conseil suprême des forces armées (CSFA), l'organe qui a régenté -fort mal au demeurant- une transition de seize mois, les naïfs louangent son habileté. D'autant qu'il confie aussitôt le portefeuille de la Défense et les manettes de l'état-major au benjamin du fameux conseil, réputé bienveillant envers la nébuleuse "frériste". Donc supposé loyal. De plus, les deux hommes se connaissent : avant même le scrutin présidentiel, ils ont négocié le modus vivendi censé perpétuer l'autonomie et les privilèges -notamment économiques- de la Grande Muette.
Une inconditionnelle allégeance au drapeau Issu d'une famille conservatrice, Al-Sissi passe à juste titre pour un pieux musulman. Un cousin du paterfamilias, prénommé Abbas, fut autrefois membre du Bureau de la guidance de la confrérie. Quant à l'épouse d'Abdel Fattah, qui lui a donné trois fils et une fille, elle arbore, selon les sources, le hidjab traditionnel ou le très strict niqab. "Lui-même, précise Tewfik Aclimandos, chercheur associé au Collège de France, a remporté plusieurs concours de récitation du Coran." Mais voilà: jamais la piété religieuse de l'enfant du sérail kaki n'a éclipsé son allégeance inconditionnelle au drapeau et à l'institution militaire, dont il veut à tout prix redorer le blason terni. On l'entendra ainsi, en 2011, défendre les "tests de virginité" infligés à 17 manifestantes de la place Tahrir, victimes des fantasmes malsains de la troupe. Si déférent fût-il, le télégramme adressé au raïs Morsi à l'heure de prêter serment vaut le détour. Les membres des trois armes, écrivit-il alors, "assurent Votre Excellence de leur absolue loyauté envers l'Egypte et son peuple". L'Egypte et son peuple, non la personne de l'élu...
Au Caire, le 16 août, un partisan du président déchu Mohamed Morsi qui manifestait à l'appel des Frères musulmans vient d'être blessé lors d'affrontements meurtriers avec l'armée.
STRINGER/REUTERS Un texte antérieur aura alimenté la controverse quant au pedigree idéologique d'Al-Sissi. Il s'agit du "projet de recherche stratégique" de 13 pages, notes comprises, rédigé en mars 2006, à l'époque où le haut gradé suivait l'enseignement de l'US Army War College (USAWC), prestigieux institut logé en Pennsylvanie. Intitulé "La démocratie au Moyen-Orient", ce mémo convenu et redondant n'a rien de mémorable. Il n'empêche: l'irruption de son auteur à la barre d'une Egypte écartelée a incité maints exégètes à disséquer sa prose. "Elle se lit comme un tract produit par les Frères musulmans", assène ainsi dans les colonnes de la revue Foreign Affairs un universitaire américain. Verdict abrupt. Bien sûr, le prometteur stagiaire évoque de manière récurrente la centralité du facteur religieux dans la culture arabe, réfractaire au concept de laïcité, et préconise une démocratisation respectueuse des "croyances islamiques". Bien sûr, il fait référence au régime du califat, instauré au temps du Prophète. Bien sûr, enfin, il dénonce, à l'heure où l'armée américaine s'enlise en Irak, la tentation d'exporter à la pointe du canon le modèle occidental. Pour le reste, pas de quoi fouetter un cheikh... Ce texte reflète une hantise de l'instabilité et emprunte davantage au registre nationaliste postnassérien qu'à la logomachie du djihad global.
Cela posé, et au risque de l'anachronisme, on ne résistera pas à la tentation de citer deux passages qui, sept ans après leur rédaction, revêtent une acuité singulière. Le futur geôlier des figures de proue fréristes s'offusque ainsi de l'infortune de leaders religieux expédiés en prison sans jugement. De même, il recommande d'associer les mouvements islamiques radicaux aux processus démocratiques.
Son tuteur d'alors, le professeur Stephen Gerras, le dépeint sous les traits d'un étudiant sérieux, intelligent, convivial, ouvert au débat -si tumultueux fût-il-, mais nullement vindicatif. Depuis, le vent a tourné. S'il sait ce que lui et ses pairs doivent à Washington -plus de 1 milliard d'euros d'aide militaire annuelle depuis 1979-, Al-Sissi somme les Etats-Unis d'user de leur influence auprès des Frères musulmans et leur reproche amèrement de sous-estimer le péril islamiste. Griefs détaillés au fil de dizaines d'heures d'échanges téléphoniques, souvent rugueux, avec le secrétaire à la Défense, Chuck Hagel. "Vous avez laissé tomber les Egyptiens, s'insurge Al-Sissi dans un entretien publié le 3 août par le Washington Post. Vous leur avez tourné le dos, et ils ne l'oublieront pas."
Le pharaon étoilé n'a pas découvert l'Occident, ses vertus et ses travers lors de son escapade transatlantique. En 1981, quatre ans après sa sortie de l'Ecole militaire Nasser, l'officier d'infanterie va parfaire sa formation à Fort Benning (Géorgie). Plus tard, il fait halte dans une académie britannique. Autant d'escales classiques pour un bosseur ambitieux au cursus impeccable, tour à tour attaché militaire en Arabie saoudite -son plus ferme soutien aujourd'hui-, commandant de la région militaire d'Alexandrie puis chef du renseignement militaire. Mission éminente, qui lui vaudra de fréquenter, au nom de la coopération antiterroriste, les cadors des services israéliens. Donc d'encourir, chez ses détracteurs, un procès en complicité avec l'ennemi sioniste. Témoin, ce graffiti aperçu sur un mur du Caire : une étoile de David, assortie en son centre des initiales "CC". Ce qui, en anglais, se prononce Sissi...
Habile à saper, dans l'ombre, l'assise des Frères Parcours exemplaire donc, et vocation précoce: à en croire un parent d'Abdel Fattah, les familiers l'affublèrent dès l'enfance du surnom de "général". Une ombre au tableau, toutefois: ce guerrier n'a jamais fait la guerre. Il avait 12 ans en 1967, lorsque Tsahal humilia ses aînés, et 18 en octobre 1973, à l'heure de leur contre-offensive aussi mythique qu'éphémère dans le Sinaï. Quatre décennies plus tard, le sort de la péninsule semi-désertique hâtera le divorce entre l'armée et Mohamed Morsi, coupable d'avoir entravé en novembre 2012 une campagne visant à "nettoyer" à la hussarde ce territoire si symbolique, livré à la loi anarchique des narcodjihadistes et théâtre d'embuscades meurtrières. Casus belli aux yeux des généraux, garants ombrageux d'une souveraineté nationale que braderait Morsi en catimini. N'a-t-il pas fait preuve de mansuétude envers les "terroristes" palestiniens venus d'une bande de Gaza sous la botte de ses amis du Hamas? N'a-t-il pas envisagé de louer tel site sur la mer Rouge à ses alliés qataris, désireux d'y bâtir un complexe touristique? Enfin, n'est-il pas disposé à solder à vil prix un ancestral contentieux frontalier avec le Soudan?
Bien d'autres accrocs balisent la guérilla fort peu urbaine que se livrent les deux clans. En octobre 2012, à la tribune d'un défilé, Al-Sissi, outré, se voit contraint de côtoyer un certain Tarek al-Zomor, islamiste incriminé dans l'assassinat, en 1981, d'Anouar el-Sadate, successeur de Nasser. Et, en juin 2013, l'entourage de Morsi approche -en vain- un ponte du CSFA, pressenti pour supplanter Al-Sissi, son compagnon d'armes...
Sonnée, la confrérie dénonce un complot ourdi de longue date. Une certitude: la hiérarchie militaire a misé d'emblée sur l'échec de l'"aventure" des Ikhwani. Au point, avance l'islamologue Jean-Pierre Filiu, de saboter les tentatives de médiation africaine, arabe, européenne et onusienne menées durant le ramadan ; et d'organiser les pénuries de diverses denrées de base. De fait, Abdel Fattah al-Sissi s'est ingénié, en bon stratège, à saper dans l'ombre l'assise des Frères, quitte à courtiser leurs rivaux salafistes d'Al-Nour ou à épauler en coulisse les meneurs du mouvement Tamarrod (Rébellion), promoteurs d'une vaste pétition anti-Morsi.
"Un peu intoxiqué par le pouvoir..." Tel est le diagnostic formulé par un sénateur d'outre-Atlantique au sortir d'une rencontre avec le vice-Premier ministre -un autre de ses titres- du gouvernement transitoire. Ce dernier serait-il assez grisé pour briguer, l'an prochain, la magistrature suprême? "Dans l'idéal, avance Tewfik Aclimandos, l'armée préfère parrainer un exécutif civil conforme à ses intérêts. Mais, à ce stade, nul ne sait si Al-Sissi se contentera d'un rôle de faiseur de rois ou prétendra au statut de monarque élu. Ses ambitions seront celles de l'institution". Avant de trancher, il lui faudra, face au Sphinx, résoudre une autre énigme: peut-on, dans un pays tétanisé par le deuil et la peur, fermer une parenthèse sans ouvrir un abîme?
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/egypte-le-general-abdel-fattah-al-sissi-faiseur-de-rais_1276969.html#rvdhbL1r2iODqKej.99
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Jeu 27 Mar 2014 - 12:10
Citation :
Égypte : le maréchal Abdel Fattah al-Sissi annonce sa candidature à la présidentielle
Architecte de l'éviction du président Mohammed Morsi en juillet dernier, il est d'ores et déjà donné favori du scrutin prévu au printemps.
L'annonce n'est pas une surprise. Le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, nouvel homme fort d'Egypte, a annoncé mercredi soir qu'il était candidat à la présidentielle prévue au printemps et a promis de «débarrasser l'Egypte du terrorisme», lors d'une allocution télévisée. De loin la personnalité la plus populaire du pays, Sissi, architecte de l'éviction du président islamiste Mohammed Morsi en juillet, est donné favori du scrutin présidentiel dans le plus peuplé des pays arabes. Nommé sous Morsi à la Défense, Sissi était jusqu'à mercredi soir chef de l'armée, ministre de la Défense et vice-Premier ministre des autorités intérimaires. Pour être éligible, il devait quitter ces fonctions. «Je me tiens devant vous aujourd'hui pour la dernière fois dans un uniforme militaire, après avoir décidé de quitter mes fonctions de ministre et de chef de l'armée», a déclaré Abdel Fattah al-Sissi. «En toute humilité, je me présente à la présidentielle de l'Egypte», a-t-il poursuivi, disant se «conformer à l'appel du peuple» et se présentant comme «un soldat au service de la nation et des masses» égyptiennes. Il a en outre promis de «continuer à combattre tous les jours pour une Egypte débarrassée du terrorisme». «Les questions économiques, sociales, politiques et de sécurité en Egypte (...) ont atteint un niveau qui doit être combattu avec courage», a-t-il dit, évoquant notamment «les millions de jeunes chômeurs». «Guerre contre le terrorisme»
L'économie de l'Égypte, désertée par les touristes depuis la révolte de 2011 qui renversa Hosni Moubarak, est en pleine crise et l'année de présidence Morsi a achevé de ruiner une économie exsangue, lui attirant les foudres de larges parties de la population, alors que son parti, bras politique des Frères musulmans, avait remporté haut la main tous les scrutins organisés après la chute de Moubarak. Depuis la destitution de Morsi, seul chef d'État jamais élu démocratiquement en Égypte, les nouvelles autorités affirment mener une «guerre contre le terrorisme», soldats et policiers réprimant durement les partisans de Morsi dans une implacable campagne qui a fait, selon Amnesty International, au moins 1.400 morts. En outre, sa confrérie des Frères musulmans a été déclarée «terroriste» et des milliers de ses membres et la quasi-totalité de ses dirigeants sont désormais poursuivis dans une pléthore de procès. Le maréchal Sissi a toutefois tenu à préciser lors de son allocution retransmise à la télévision que «tous les Égyptiens qui n'ont pas été condamnés par la loi (...) seront des partenaires actifs à l'avenir». En réaction à son discours, les Frères musulmans ont pourtant prévenu: il n'y aura «pas de stabilité» en Égypte s'il est président.
si morsi avait insisté sur ce qui est souligné en rouge il se serai pas fait viré comme ça
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Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Sam 29 Mar 2014 - 22:24
Hashtag humiliant pour le Sisi envahit twiter "Elisez le proxénète". 1er en Egypte, 3ème mondial.
Dernière édition par Cyrax le Sam 29 Mar 2014 - 22:38, édité 1 fois
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Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Sam 29 Mar 2014 - 22:33
arsenik a écrit:
Citation :
Égypte : le maréchal Abdel Fattah al-Sissi annonce sa candidature à la présidentielle
si morsi avait insisté sur ce qui est souligné en rouge il se serai pas fait viré comme ça
Sous Morsi la croissance était à plus de 2% Sous sisi à -1,5%.
Selon les propos de l'usurpateur il disait que les égyptien devaient être patients à l'injustice et à la précarité économique pendant 2 ou 3 autres générations encore avant d’espérer quoi que ce soit.
mourad27 Modérateur
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Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Sam 29 Mar 2014 - 23:07
le probleme c est que rien ne vient du vide quand on a un exemple tout frais comme l'exemple du president mauritanien qui passe du jour au lendemain de general a président de la république et plus récemment a président de l'union africaine il ne faut pas se plaindre après normalement la communauté internationale doit en cas de coup d'Etat ne pas reconnaître toute élection présidentielle ou le putschiste se présente et décider des sanctions économiques et ne pas reconnaitre les passeports diplomatiques de ce pays afin de dissuader tout putschiste de se présenter aux élections
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Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Dim 30 Mar 2014 - 0:23
N'attends rien des hypocrites. Ce sont leurs intérêts qui priment avant tout. Et au MO la sécurité d'un certain "Etat". Si c'était un putschiste qui voulait vraiment servir son pays et combattre l'injustice il aurait été dénoncé et férocement combattu par cette même clique en un rien de temps.
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Dim 30 Mar 2014 - 15:43
mourad27 a écrit:
le probleme c est que rien ne vient du vide quand on a un exemple tout frais comme l'exemple du president mauritanien qui passe du jour au lendemain de general a président de la république et plus récemment a président de l'union africaine il ne faut pas se plaindre après normalement la communauté internationale doit en cas de coup d'Etat ne pas reconnaître toute élection présidentielle ou le putschiste se présente et décider des sanctions économiques et ne pas reconnaitre les passeports diplomatiques de ce pays afin de dissuader tout putschiste de se présenter aux élections
ils sont cohérent avec leur intêret c'est tout , tout le reste n'est que littérature
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Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Mar 1 Avr 2014 - 2:12
Plongeons successifs de la bourse égyptienne ces dernières semaines suite à la candidature du sisi. Pertes estimées à des milliards de livres.
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Mer 2 Avr 2014 - 16:54
Citation :
Égypte : Attentats en série au Caire
En tout, ce sont trois bombes qui ont explosé devant l'Université du Caire. Un général de police a été tué. Un général de police a été tué mercredi dans un attentat au Caire, où les attaques se multiplient comme dans le reste de l'Égypte depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi et la répression de ses partisans. Deux engins ont explosé quasi simultanément en début d'après-midi dans le centre de la capitale devant des abris servant aux policiers de faction devant l'Université du Caire, bastion de la contestation islamiste contre le gouvernement mis en place par l'armée après la destitution et l'arrestation le 3 juillet du seul président jamais élu démocratiquement en Égypte.
Le général de brigade Tarek al-Mergawi, qui dirigeait un service de la police judiciaire du Caire, a été tué dans le double attentat qui a également fait cinq blessés, selon le ministère de l'Intérieur. Un autre général, Abdel Raouf al-Serafi, conseiller du ministre de l'Intérieur, figure parmi les blessés, ont indiqué à l'AFP des responsables des services de sécurité qui ont requis l'anonymat. Deux colonels et un lieutenant-colonel ont également été touchés.
Le double attentat s'est produit devant l'entrée principale de l'Université du Caire, où deux taches de sang maculaient le sol sur le trottoir, a rapporté un journaliste de l'AFP. "J'ai entendu les deux explosions et je suis sorti de l'université, j'ai aperçu le cadavre d'un homme en vêtements civils et un policier qui saignait à la jambe", a témoigné Amr Adel, un étudiant à la faculté d'ingénierie. Les engins, de confection rudimentaire selon un officier de police, étaient dissimulés dans un arbre situé entre les deux abris des policiers devant l'université.
Une troisième bombe a explosé deux heures plus tard devant l'Université du Caire dans un parc entre des policiers et des journalistes. Un reporter de l'AFP a aperçu plusieurs personnes gisant au sol après cette explosion. Le campus est le dernier bastion des manifestants pro-Morsi et des étudiants islamistes y tiennent chaque jour des rassemblements, forçant parfois la police à les disperser à coup de grenades lacrymogènes ou à l'arme automatique.
Une ou deux personnes meurent presque quotidiennement dans ces heurts dans le centre du Caire ou dans d'autres campus universitaires de la capitale.
Sanglante répression Les attentats visant les policiers et l'armée se sont multipliés depuis neuf mois que le gouvernement intérimaire s'est lancé dans une implacable et sanglante répression de toute manifestation pro-Morsi. Plus de 1 400 protestataires ont ainsi été tués par les policiers et les soldats depuis le 3 juillet, dont plus de 700 au centre du Caire dans la seule journée du 14 août.
Également, plus de 15 000 pro-Morsi ont été arrêtés depuis, dont une majorité de Frères musulmans, l'influente confrérie islamiste du président déchu. La quasi-totalité de leurs leaders sont emprisonnés et encourent, à l'instar de Mohamed Morsi en personne, la peine de mort dans divers procès en cours.
En représailles, des groupes d'insurgés ont revendiqué de nombreux attentats visant les forces de l'ordre, Ansar Beït al-Maqdess en tête, un groupe clandestin basé dans le Sinaï et s'inspirant d'al-Qaida. Le gouvernement dirigé de facto par l'armée les attribue, lui, aux Frères musulmans et assure que 252 policiers et 187 soldats ont été tués dans des "attaques terroristes" depuis le 3 juillet. Au moins 57 civils ont également péri dans ces attaques, selon le gouvernement.
Ces nouveaux attentats surviennent quelques jours après que l'ancien chef de l'armée qui avait destitué Mohamed Morsi, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, véritable homme fort de l'Égypte, eut confirmé sa candidature à la présidentielle prévue les 26 et 27 mai.
Il a promis d'"éradiquer le terrorisme" du pays des pharaons littéralement déserté par les touristes depuis la révolution qui a abattu le régime de Hosni Moubarak début 2011. La fuite des touristes a considérablement aggravé la crise économique et sociale qui afflige l'Égypte depuis plus de trois ans.
Le maréchal al-Sissi, très populaire dans une opinion publique lassée par trois années de chaos et profondément hostile aux Frères musulmans, ne devrait avoir aucun mal à remporter la présidentielle, selon les experts qui mettent en avant la quasi-unanimité des médias égyptiens en sa faveur et l'absence de rival sérieux.
messages : 25558 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte. Mer 16 Avr 2014 - 17:38
Citation :
La FIDH publie un rapport sur les violences sexuelles en Egypte
Depuis la chute du président Moubarak, les Egyptiennes souhaitant prendre part aux diverses manifestations politiques n'ont cessé d'encourir des violences sexuelles exercées publiquement, et en toute impunité, affirme la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) dans un long rapport rendu public au Caire ce mercredi 16 avril. Ces violences – qu'aucun gouvernement n'a encore cherché réellement à combattre - visent à dissuader toute velléité de participation à la vie publique et écarte ainsi les femmes de la transition politique de leur pays. Une situation choquante dénoncée par la FIDH qui formule toute une liste de recommandations aux autorités égyptiennes, les incitant à manifester d'urgence la volonté politique d'y mettre fin.
AUCUNE PROTECTION
Les dix huit premiers jours de la révolution conduisant à la chute de Moubarak furent étonnamment pacifiques, « magiques » affirment même des femmes, qui étaient étonnées de se sentir en sécurité sur la place Tahrir du Caire, débarrassées du harcèlement sexuel qu'elles expérimentent au quotidien.
Une période « euphorique » qui a rendu le brusque retour des violences « plus choquant » que jamais. Car durant les 16 mois suivant, sous le régime du Conseil Suprême des Forces armées, les manifestantes furent régulièrement les cibles des militaires, battues dans les rues et sujettes à différentes violences en détention, y compris aux tests dit « de virginité » opérés par des médecins hommes ainsi qu'à des menaces constantes de viols.
Sous la présidence de Mohamed Morsi à partir du 30 juin 2012, les femmes furent régulièrement attaquées par des groupes de jeunes garçons et d'hommes lors des manifestations situées sur place Tahrir ou dans sa périphérie. Des organisations ont documenté plus de 250 cas, dont des viols, entre novembre 2012 et juillet 2013. La police avait d'ailleurs déserté la Place Tahrir, laissant les femmes sans aucune protection, si ce n'est celle organisée par les activistes eux-mêmes.
Lire le témoignage : Place Tahrir, le viol comme crime politique
DES « PROSTITUÉES VENUES SE FAIRE BAISER »
Même processus à chaque fois : des dizaines d'hommes entourent et isolent une femme, lui arrachent une partie de ses vêtements et se livrent à des attouchements et viols dans ce que certaines ont décrit comme « un cercle de l'enfer ». De nombreux témoins estiment que ces attaques ont été coordonnées et destinées à briser l'opposition.
En février 2013, des organisations de défense des droits des femmes ont d'ailleurs adressé une pétition au président Morsi, afin de dénoncer « le ciblage des activistes féminines pour sanctionner leur participation à la vie publique et les exclure de la vie politique. »
Depuis le coup d'Etat de juillet 2013, la police est revenue sur la place mais n'a pas empêché de nombreuses agressions, accusée souvent d'en être elle-même à l'origine. Le 16 aout 2013, dans la vague des manifestations de soutien à Mohamed Morsi, la mosquée Al-Tawheed a été prise d'assaut par les forces militaires et plus de vingt femmes ont été sexuellement agressées par des officiers, traitées selon une survivante de « prostituées venues se faire baiser ».
On a dénombré depuis de très nombreux cas de violences contre des femmes commises par la police. Des femmes courageuses, victimes de ces attaques, ont bravé le tabou et ont porté plainte. Mais à ce jour, pas un seul agresseur n'a été traduit en justice. Dans la plupart des cas, il n'y a même pas d'enquête.
LE HARCÈLEMENT, UNE PRATIQUE COURANTE
Bien sûr, insiste la FIDH, ces faits sont à replacer dans une société où le harcèlement sexuel est pratiqué massivement dans les rues, les transports en commun, les écoles et universités, et sur les lieux de travail. Selon une étude de UN Women publiée en avril 2013, 99,3 % des Egyptiennes affirmaient avoir été agressées sexuellement, 91 % admettant ne pas se sentir en sécurité dans la rue. Une autre étude réalisée en 2008 par le Centre égyptien pour les droits des femmes révélait que 86 % des hommes interviewés admettaient avoir déjà agressé sexuellement des femmes.
Lire : Le harcèlement sexuel, la onzième plaie d'Egypte
Le harcèlement sexuel tend à augmenter pendant les fêtes religieuses comme Aïd al-Fitr et Aïd al-Adha, quand les rues sont pleines. Cette violence quotidienne entame bien sur la liberté de mouvement des femmes, y compris pour utiliser les transports, ou simplement sortir dans les rues. Le fait est que la population a le sentiment que les agressions sont en augmentation alors même que, grâce au témoignage de plusieurs victimes, le phénomène est désormais officiellement reconnu comme un vrai problème de société.
La culture de l'impunité prévaut cependant, dénonce la FIDH. La plupart des cas d'agression et viol ne font pas l'objet de rapport ou de plainte. Comment s'en étonner quand on connaît les conséquences auxquelles s'exposent les victimes, le rejet et le stigma attachés au viol, l'hostilité des policiers ou fonctionnaires chargés de prendre les dépositions, la tendance à rejeter la faute sur la femme plutôt que sur son agresseur (« elles n'avaient qu'à pas sortir », « elles portaient une tenue indécente », « la place est un espace masculin »), et la vacuité d'un système de justice plus qu'inadapté.
Lire : Grimé en femme, un Egyptien « teste » le harcèlement sexuel
ABSENCE DE VOLONTÉ POLITQUE
Le lien entre cette violence envahissante et la discrimination structurelle contre les femmes inscrite dans le droit égyptien ne peut plus être ignoré, estime la FIDH. Il faudrait avant tout une volonté politique pour réformer le système de justice afin d'éliminer toutes les discriminations contre les femmes dans le droit et dans la pratique. Il faudrait une condamnation publique des violences par l'ensemble des leaders politiques et religieux.
Il faudrait des actions de sensibilisation menées à l'échelon national. Et il faudrait d'urgence, outre des mesures visant à former les personnels de la police et de la justice pour accueillir et protéger avec respect les victimes, l'adoption d'une loi criminalisant toutes formes de violence contre les femmes, incluant la violence domestique, le viol conjugal, les violences et harcèlements sexuels, et les crimes commis au nom de l'honneur.