messages : 11677 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 27 Mar - 10:24
Rappel du premier message :
Baybars a écrit:
Ce sont les bureaux du MAE qui ont été écouté. Des têtes doivent tomber pour trahison des secrets de l'état. Les fedayin de Gülen sont derrière cette action a coup sur.
une simple confrérerie, si puissante soit-elle ne dispose pas des moyens techniques de brancher un MAE ou Fidan. Comme dit Inanç, je crois que certains (USA/Israel), disposant de la technologie adéquate, ont donné aux Gulenistes le petit coup de pouce qui va bien. Dans ce dossier, pour moi, le Cemaat n'est qu'un véhicule pour des forces étatiques. Je crois que d'avoir balancer aux iraniens l'identités des agents du mossad opérants chez eux, est en train d'etre payé par le MIT.
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Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 18 Juin - 6:22
Très étonné de voir E. Ihsanoglu le candidat commun de l'opposition pour la Présidentielle d'Août.
Theoriquement, il devrait plaire à Baybars. Que ce soit RTE ou lui, Baybars va gagner. Je le félicite.
C'est un homme qui peut marcher sur les terres de RTE, son seul point faible est de ne pas avoir condamné le coup d'Etat de Sisi, influence Saoud oblige.
Si RTE utilise cet argument contre lui, ça posera de gros problèmes dans les relations avec l'Egypte et surtout le GCC (surtout KSA).
RTE n'a pas encore réagit dans ces récents discours, y a-t-il un malaise ? Quelle va être sa stratégie ?
En même temps Ihsanoglu n'est pas connu du grand public, un handicap non négligeable.
Il semblerait que CHP-MHP cherche l'électorat de l'AKP et non les voix des Kurdes du BDP.
Voir si SP et BBP vont soutenir Ihsanoglu (Pas impossible).
C'est très excitant.
PS : RTE a repoussé l'annonce du candidat de l'AKP, certains disent qu'il pourrait ne pas se présenter.
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 18 Juin - 21:53
Citation :
Turquie : les auteurs du coup d'Etat de 1980 condamnés à la prison à vie
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Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 22 Juin - 6:00
C'est ce salaud de Kenan Evren qui a redonné un second souffle à l'"Islam politique" en Turquie, les victimes de 1980 sont la gauche.
Ce coup d'Etat, backé par les US, avait pour objectif de confronter la politique verte (Islamiste) à la politique rouge (danger communiste).
Contexte de guerre froide oblige ...
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MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 25 Juin - 4:44
Citation :
GERMANY READY TO KEEP PATRIOT MISSILES IN TURKEY'S SOUTHEAST
BERLIN – Germany's Defense Ministry Deputy Spokesman Ingo Gerhartz dismissed media reports over claims that Patriot Missile Batteries in Turkey would be withdrawn at the end of 2014, adding that the mission could be extended for two more years.
Germany has announced it is prepared to extend its deployment of Patriot missile batteries in Turkey if Ankara requires it. The announcement on Monday came one day after the German press reported that NATO allies had begun talks on halting the mission - which Ankara had requested in 2012 amid possible threats from Syria - at the end of 2014, following the removal of chemical weapons from its southern neighbor.
Ingo Gerhartz, the deputy spokesman of the German Defense Ministry, said, "If they would need us and if there would be a demand, we can extend the mission for another two years." He rejected reports in the German weekly Der Spiegel which claimed German moves to end the mission had been influenced by difficulties faced in rotating military staff deployed in Patriot units, as the German army lacked specialist personnel. "It is not actually true," Gerhartz told journalists, stressing that large NATO deployments were always prepared to be extended for two years. "At the end of this year, the mission will complete its second year. In terms of personnel, we are prepared to continue it for another two," he stressed.
German Defense Ministry Deputy Spokesman Gerhartz confirmed that NATO had conducted a review of its Patriot mission in Turkey late last month, but said such three-month reviews of deployments were routine. "In this review, it was concluded that the threat level had been decreased with the destruction of Syria's chemical weapons but, on the other hand, the rest of the risks remained unchanged," Gerhartz said. He stressed that Germany saw the Patriot deployment as a very successful operation and an example of solidarity among NATO allies. "We have said it very clearly. If they would need us, and if there would be a demand, we can extend the mission for another two years," Gerhartz said.
The German parliament decided in late January to extend its deployment of Patriot missiles in Turkey until Jan. 31 2015, with the possibility of a further extension. The batteries have been stationed in Kahramanmaras since January 2013 and have been operating under the command and control of NATO.
The mission involves up to 400 troops from the German military. The costs of the deployment, estimated to be around 25 million euros (TL 72.5 million) per year, are covered by Germany. The U.S. and the Netherlands also operate two Patriot missile batteries each as part of the NATO mission.
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 26 Juin - 10:31
Citation :
Turquie : une tornade spectaculaire balaie Istanbul
Jeudi dernier, une tornade a été suivie par des milliers de stambouliotes (nom donné aux habitants d'Istanbul). Cette tornade a causé de nombreux dommages.
Depuis le début du mois de juin, de fortes pluies s'abattent sur la Turquie en raison de conditions dépressionnaires persistantes du bassin méditerranéen à la mer Noire. Le 2 juin, un violent orage avait déjà inondé quelques quartiers d'Istanbul. Et avant hier, la Bulgarie et la Roumanie ont été balayées par des pluies diluviennes, avec des inondations meurtrières à Varna, ville côtière de la Bulgarie. Istanbul frappé par une tornade
Cette tornade a pris naissance sous la forme d'une trombe dans les eaux du détroit de Bosphore, qui sépare la ville en deux quartiers. En touchant les terres, elle a frappé les quartiers Est de la cité. Cette tornade est remarquable pour plusieurs raisons : tout d'abord, elle est issue d'une trombe née au milieu du Bosphore. Ensuite, quand elle a touché terre, elle a parcouru sur plusieurs kimomètres (sous la forme d'une tornade) une partie de l'immense métropole comptant plusieurs millions d'habitants, raison pour laquelle elle a été filmée par plusieurs centaines de personnes en même temps. Enfin, la région d'Istanbul est peu habituée à ce type de phénomène. La situation météo s'améliore désormais rapidement avec le retour d'un temps calme et bien ensoleillé sur l'ancienne capitale de l'empire byzantin devenue Istanbul.
ANALYSEEn annonçant sa candidature à la première élection au suffrage universel du président turc, le leader islamo-conservateur ne fait pas mystère de ses ambitions de renforcer les prérogatives du poste. C’est la fin d’un faux suspense. Depuis au moins deux ou trois ans, le Premier ministre islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan pensait se présenter à l’élection présidentielle qui pour la première fois sera au suffrage universel. Il aura néanmoins attendu jusqu’au 1er juillet pour annoncer officiellement qu’il entrait en lice, proclamé candidat par son parti au pouvoir depuis novembre 2002. «Etre élu directement par le peuple donne à la fonction une légitimité démocratique», a martelé le leader charismatique de l’Akp (parti de la justice et du développement) sous les ovations de quatre mille de ses partisans. Jusqu’au bout il a attendu pour bien scruter les rapports de force et l’état d’esprit de l’opinion publique.
Ebranlé par la contestation de rue du printemps 2013, quand plus de trois millions de Turcs ont protesté à Istanbul comme dans toutes les grandes villes du pays contre son «autoritarisme», Recep Tayyip Erdogan a réussi à rétablir sa position bien qu’éclaboussé par des affaires de corruption. Son ancienne alliée, la puissante confrérie islamiste de Fetullah Gülen, imam septuagénaire réfugié aux Etats-Unis devenu son plus implacable adversaire, avait mis en ligne en décembre des écoutes téléphoniques accablantes montrant comment le Premier ministre et son fils Bilal prenaient leur dîme sur les adjudications de gros marchés publics. Malgré le scandale, Recep Tayyip Erdogan avait remporté haut la main les élections municipales de mars, y compris à Istanbul et Ankara, perdant à peine 4 ou 5 points par rapport aux résultats records (49,8% des suffrages) engrangés lors des législatives de juin 2011. Parti symbole de l’enrichissement de la société turque avec un PIB par tête qui a triplé en une décennie, l’Akp a remporté tous les scrutins - municipaux, nationaux et deux référendums- depuis son arrivée au pouvoir. Le seul suspense maintenant semble être de savoir si Erdogan passera dès le premier tour le 10 août ou s’il lui faudra attendre le second le 24 août pour s’installer à Cankaya, l’Elysée turc, qui domine Ankara.
Tout n’est pas joué, pourtant, malgré les apparences. En filigrane de ce scrutin se pose la question des pouvoirs du président jusqu’ici surtout honorifiques et qui le restent, même si désormais il est élu par le peuple tout entier. Recep Tayyip Erdogan n’a jamais caché sa volonté de transformer la Turquie en une République, présidentielle ou semi-présidentielle à la française, se voyant installé dans cette fonction pour deux fois cinq ans. «Le poste de président n’est pas un poste pour se reposer», a-t-il lancé, affichant clairement la couleur. Or une grande partie de l’opinion publique et des élus, y compris au sein de l’Akp, sont hostiles à un tel renforcement des prérogatives d’un leader qui dans les faits dispose déjà de plus de pouvoir qu’en son temps Mustapha Kemal, le très autoritaire fondateur de la République inspirée du modèle jacobin sur les décombres de l’empire ottoman après la première guerre mondiale.
MISSION DIVINE Le leader islamiste, qui s’estime investi d’une mission divine, contrôle en effet d’une main de fer un parti qui lui-même verrouille toutes les institutions du pays et a mis l’armée hors du jeu politique. Beaucoup s’inquiètent de la polarisation croissante dans le pays avec un Erdogan qui, depuis la contestation du printemps, dénonce sans trêve «le complot de l’étranger» et ses «complices» internes. Les réformes lancées entre 2002 et 2005 sous la pression de Bruxelles pour ouvrir les négociations d’adhésion sont au point mort. Si la Turquie est aujourd’hui incontestablement plus démocratique qu’il y a 15 ans, elle l’est moins qu’il y a cinq ans et ce pays détient par exemple le triste record du nombre de journalistes (80) emprisonnés pour leurs écrits. «Erdogan va utiliser jusqu’à leur extrême limite tous ses pouvoirs constitutionnels ce qui va conduire à une sérieuse crise de régime et à encore plus de turbulences», prédit l’universitaire Ahmet Insel, directeur de la prestigieuse revue Birikin.
C’est sur cette inquiétude que misent les deux principaux partis de l’opposition, le CHP (parti républicain du peuple, social-démocrate) et le MHP (parti d’action nationaliste) ultranationaliste, qui se sont mis d’accord pour présenter un candidat commun dès le premier tour . Un choix doublement étrange, par cette alliance contre nature et par la personnalité de l’impétrant Ekmeledin Ihsanoglu, 70 ans, intellectuel musulman pratiquant, diplomate falot et ancien président de l’OCI, l’organisation de la Conférence islamique, qui regroupe tous les pays musulmans. Face au très clivant et vociférant Erdogan, l’idée est d’avoir un candidat rassurant pour les croyants, qui permette de ratisser le plus large possible.Le choix d’un musulman ouvertement pratiquant pour contrer la «dérive islamique» de l’Akp a néanmoins irrité une bonne partie du camp laïc. «C’est un homme sage qui saura rassembler tous les pans de la société», a rétorqué le leader du CHP Kemal Kilicdaroglu pour calmer ses troupes. Certains éditorialistes trouvent la manœuvre géniale. D’autres ricanent.
LES KURDES, CLEF DU SCRUTIN La clef du scrutin sera en tout cas entre les mains des Kurdes, qui pèsent quelque 15% de la population. Leur principal parti le HDP (parti démocratique populaire) a présenté la candidature de son président Selahattin Demirtas afin de se compter. Une bonne partie des électeurs de la gauche, notamment les plus radicaux, vont voter pour lui plutôt que pour Ihsanoglu et son score pourrait donc être consistant. Mais au second tour - s’il y en a un- une bonne partie du vote kurde risque de se reporter sur l’abstention voire même sur Recep Tayyip Erdogan. Afin de trouver une «solution politique» à la question kurde, ce dernier a en effet depuis un an ouvert des négociations directes avec le PKK (parti des travailleurs du Kurdistan) qui a mené depuis 1984 la lutte armée contre Ankara (le conflit a fait plus de 40 000 morts) et avec Abdullah Öcalan, condamné à la prison à vie mais toujours incontestable leader des Kurdes de Turquie. Ocalan a fait taire les armes mais le processus de paix s’enlise. Aux yeux de nombreux Kurdes ce processus a néanmoins le mérite d’exister même s’ils se méfient du leader de l’Akp.
Par Lefigaro.fr avec AFPMis à jour le 22/07/2014 à 14:16 Publié le 22/07/2014 à 14:14
Deux soldats turcs et au moins six rebelles kurdes ont été tués dans des affrontements dans le sud-est de la Turquie, près de la frontière avec la Syrie, ont annoncé aujourd'hui les forces armées turques.
Les affrontements ont éclaté lundi après que des rebelles kurdes, qui tentaient de franchir la frontière syrienne ont tiré sur une patrouille turque dans la province de Sanliurfa, a indiqué l'armée dans un communiqué. "Notre patrouille s'est retrouvée sous les tirs d'un groupe de 10 à 15 personnes. Deux de nos soldats ont été tués", a-t-elle précisé.
Au moins six rebelles kurdes - parmi lesquels des séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit), et des militants kurdes combattant en Syrie - ont été tués et un soldat blessé, a ajouté l'armée. Des renforts ont été déployés dans la zone, selon l'agence de presse Dogan. Le gouverneur de Sanliurfa, Izzettin Kucuk, a qualifié aujourd'hui le groupe de rebelles, de "contrebandiers illégaux".
En plus de trois ans de conflit en Syrie, la Turquie peine à contrôler les mouvements illicites à sa frontière. Réfugiés, rebelles et trafiquants divers franchissent aisément la frontière, ce qui représente un véritable casse-tête en matière de sécurité pour le pays.
Da'ech attaque les kurdes de Syrie pour créer une continuité territoriale jusqu'en Turquie. Incapables de stopper seuls les terroristes da'echiens, les kurdes syriens ont fait appel aux kurdes du PKK turque pour les aider, ce que l'armée truque, allié aux terroristes, tente d'empêcher vraisemblablement.
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juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Ils appellent pas que les kurdes du PKK, ils appellent tous les kurdes en général, beaucoup de kurdes de SanliUrfa ont été les aider, mais l'armée les empêchent de traverser la frontière pour aider leur frère en Syrie ...
L'actuel Vézir-i Azzam (Grand Vézir), et futur Président de la Turquie, son surnom est le "Sultan" en Turquie. Jamais un homme a été autant puissant en Turquie (Atatürk peut faire exception).
Son Palais aura une vue sur Ankara, construit dans le parc appartenant à l'université technique du Moyen-Orient d'Ankara.. C'est une forteresse.
Jadis référence en terme de laicité pour le monde arabo-musulman aujourd'hui la Turquie s'est transformé pour ne pas dire retourne doucement mais sûrement vers ses valeurs musulmanes et ses origines orientales. l'ère Ataturk le divinisé n'est plus de même que pour ses fileurs à l'instar de Bourgiba et compagnie encore une fois la Turquie prouve que Démocratie et Laicité ne convergent pas forcément mes condoléances aux laicards du Forum, on peut être prospère et démocrate sans forcément adopter une idéologie laïque
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu