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Sujet: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 27 Mar 2014 - 17:24
Rappel du premier message :
Baybars a écrit:
Ce sont les bureaux du MAE qui ont été écouté. Des têtes doivent tomber pour trahison des secrets de l'état. Les fedayin de Gülen sont derrière cette action a coup sur.
une simple confrérerie, si puissante soit-elle ne dispose pas des moyens techniques de brancher un MAE ou Fidan. Comme dit Inanç, je crois que certains (USA/Israel), disposant de la technologie adéquate, ont donné aux Gulenistes le petit coup de pouce qui va bien. Dans ce dossier, pour moi, le Cemaat n'est qu'un véhicule pour des forces étatiques. Je crois que d'avoir balancer aux iraniens l'identités des agents du mossad opérants chez eux, est en train d'etre payé par le MIT.
Les hypocrites de la commission de l'UE essai de gagné les coeurs et les esprits en Turquie. Les sales hypocrites, vous nous a fait attendre 50 ans aux portes de l'Europe. Dès qu'on se rapproche de l'Orient ou de l'est, ils viennent en Turquie comme des sauterelles.
On doit continuer notre politique vers une plus grande neutralité en suivant nos intérêts.
Quelles sont les dernières atteintes à la laïcité en Turquie ?
Le président turc Recep Tayyip Erdogan vient à nouveau d'égratigner le fondement laïc de la République turque en reprenant à son compte, lundi 8 décembre, une proposition émanant du Conseil national de l'éducation, qui vise à imposer l'enseignement du turc ancien dans les lycées du pays. C'est une entaille de plus au modèle de séparation des pouvoirs politique et spirituel, mis en place par Mustafa Kemal Atatürk dans les années 1920.
Le Conseil national de l'éducation, composé majoritairement de proches du chef de l'Etat et de son Parti de la justice et du développement (AKP), souhaite que l'apprentissage de l'alphabet ottoman, proche de l'arabe, soit obligatoire dans les lycées religieux et optionnel dans les autres. Une remise en cause directe de la réforme linguistique de 1928 qui signait l'adoption de l'alphabet latin, occidental, et l'abandon de l'écriture arabe.
Le chef de l'Etat a affirmé que la décision, controversée, s'appliquerait « quoi qu'on en dise ». Comme souvent, M. Erdogan présente cette réforme comme un retour aux « racines turques », permettant l'avènement de la « nouvelle Turquie » qu'il appelle de ses vœux.
« C'est un moyen de montrer que la Turquie change, qu'elle se tourne davantage vers l'Orient et le monde musulman », interprète l'historien Faruk Bilici, professeur à l'Inalco. Cette réforme en apparence mineure ravive en Turquie des inquiétudes sur la nature laïque de l'enseignement délivré dans le secondaire. Les professeurs des écoles religieuses étant à première vue les plus qualifiés pour enseigner le turc ancien et l'alphabet arabe, comment s'assurer que des discours religieux ne seront pas associés à cet apprentissage ?
Depuis douze ans que l'AKP domine le paysage politique turc, ses opposants dénoncent une « délaïcisation » insidieuse de la société à travers plusieurs décisions et textes de loi. L'enseignement et les droits des femmes apparaissent comme les terrains privilégiés du pouvoir pour façonner la nouvelle identité – islamique – du peuple turc.
Le foulard islamique légitimé, la mixité combattue La loi autorisant le port du foulard islamique En octobre 2013, l'image de l'arrivée au Parlement turc de deux députées voilées avait marqué les esprits.
Après des années de banalisation, la loi autorisant le port du foulard islamique dans les administrations publiques et au Parlement avait provoqué l'ire des opposants d'Erdogan mais pas de forte mobilisation au sein de la société civile, alors que l'autorisation du voile à l'université avait suscité de nombreuses manifestations en 2008. Désormais, il est courant de voir des femmes voilées dans les tribunaux ou les universités. En septembre dernier, le gouvernement turc a également autorisé les jeunes filles à porter le foulard islamique dans les lycées publics.
Des attaques contre la mixité En revanche, en novembre 2013, la tentative d'Erdogan (alors premier ministre), de mettre un terme à la mixité dans les résidences étudiantes avait davantage mobilisé l'opposition et la population. Devant des députés de l'AKP, le chef du gouvernement avait condamné au nom de la morale la cohabitation des deux sexes dans les logements universitaires. Il avait dans un premier temps demandé aux gouverneurs des provinces d'enquêter dans les résidences d'Etat, avant de se rétracter devant le tollé provoqué. La proposition avait finalement été abandonnée, mais dans les faits, le pouvoir ferme depuis plusieurs années les résidences universitaires mixtes publiques.
La mixité demeure pourtant un sujet qui préoccupe le pouvoir. Selon Faruk Bilici, certains membres du Conseil national de l'éducation souhaiteraient séparer les filles et les garçons dans les établissements scolaires. Une ségrégation déjà à l'œuvre dans les écoles religieuses.
Plus de religion et moins d'alcool Une forte augmentation du nombre d'établissements confessionnels Le fonctionnement des écoles religieuses est de plus en plus érigé comme modèle. Depuis 2010, de nombreux établissements publics sont ainsi transformés en écoles confessionnelles, les « imam hatip », qui étaient tombés en désuétude au début des années 2000.
Recep Tayyip Erdogan ne fait pas mystère depuis plusieurs années de sa volonté de former une jeunesse religieuse, dans le respect des valeurs turques. C'est dans un lycée de ce genre, prisé par les traditionalistes, que le chef de l'Etat lui-même a été formé.
Selon le chercheur spécialiste de la Turquie contemporaine Jean Marcou, leur nombre a crû de 73 % depuis 2010.
Mais là encore, le glissement n'est pas brutal, puisque le pouvoir s'appuie sur la législation existante pour entreprendre cette réhabilitation. L'enseignement religieux est en effet prévu par l'article 24 de la Constitution de 1982. A l'époque, les militaires voyaient dans cet apprentissage un moyen de lutter contre le développement des idées communistes.
Extrait de l'article 24 de la Constitution turque « L'éducation et l'enseignement religieux et éthique sont dispensés sous la surveillance et le contrôle de l'Etat. L'enseignement de la culture religieuse et de la morale figure parmi les cours obligatoires dispensés dans les établissements scolaires du primaire et du secondaire. En dehors de ces cas, l'éducation et l'enseignement religieux sont subordonnés à la volonté propre de chacun et, en ce qui concerne les mineurs, à celle de leurs représentants légaux. » Arrivé au pouvoir en critiquant la Constitution, l'AKP s'appuie finalement – quand cela l'arrange – sur le texte, qui célèbre dans son préambule les « principes et réformes mis en œuvre par Atatürk, fondateur de la République turque, guide immortel et héros incomparable ».
Le pouvoir cherche aujourd'hui à élargir l'enseignement religieux à la maternelle et aux deux premières années de primaire. Actuellement, il est enseigné dans les grandes classes de primaire et dans l'enseignement secondaire.
Restrictions sur la vente d'alcool En septembre 2013 est entrée en vigueur une nouvelle loi controversée sur la vente d'alcool au détail, votée en mai. Depuis cette date, les commerces ne peuvent plus vendre de boissons alcoolisées entre 22 heures et 6 heures du matin, ni à proximité immédiate des établissements scolaires et des mosquées.
Le texte avait d'ailleurs nourri le mouvement protestataire de l'été 2013 contre les dérives autoritaires du pouvoir. Pendant plusieurs semaines, une grande vague de contestation avait mobilisé l'opinion turque.
Ces événements récents prouvent que si le président Erdogan bénéficie d'un large soutien au sein de l'électorat conservateur, notamment parce qu'il a introduit la prospérité économique et un certain nombre de réformes sociales, une frange importante de la société est réticente à accepter les changements sociétaux qu'il veut mettre en place.
Dans un entretien accordé récemment à un journal turc, l'écrivain Orhan Pamuk dénonçait par exemple les pressions exercées sur les médias et notamment les actions en justice et les licenciements visant les journalistes d'opposition. Pour le prix Nobel de littérature en 2006, « le pire, c'est qu'il y a une peur. Je constate que tout le monde a peur, ce n'est pas normal ».
Quelle est la différence entre la langue Turc et Ottoman ?
La langue ottomane est plus proche de l'arabe littéraire, du persan, en fait, c'est un mélange de turc, arabe et persan. L'alphabet est arabe, une langue qui est beaucoup plus riche et profond. Par exemple, il faut savoir les règles de grammaire en arabe et persan pour savoir composé une phrase en ottoman.
L'ottoman fait parti des langues turques, mais avec une très grande influence arabe et persane. Une personne sachant parlé l'ottoman aura beaucoup de faciliter pour parlé l'arabe littéraire et le persan.
Le turc d'aujourd'hui est composé pour la majorité de mot turc, mais d'un grand nombre de mot d'origine arabe et persan (10 000 mots pour ces deux langues dans la langue turc si je me trompe pas), sans parlé du français, latin, grec, etc..
Pendant l'empire Ottoman, l'ottoman était une langue d'élite, était parlé par les seigneurs, les citadins et les courtisans de la Sublime Porte. Alors que le Turc était parlé par les paysans ou campagnards.
Ils participent à des manifestations anti-pkk et sont bien vu de la police turque.
Non Sunnite, le Heezbollah turc/kurde est une organisation Sunnite, il faut la différencié du Heezb Libanais.
Le Heezbollah turc est une création des services de renseignement de la Jandarma (Jitem) pour affaiblir le Pkk, ils étaient les mains sales de l'Etat dans la région (kidnapping, enterrement vivant, marre d'acide, etc..).
Une traque était mené contre eux lorsqu'ils ont tué le chef de la police de Diyabakir (à ce qui parait avec la complicité du Jitem), mais aujourd'hui, ils se sont réconcilié avec l'Etat Turc par le biais d'Erdogan.
Ils sont les alliés d'Erdogan dans la région et son attaché à l'Etat Turc contrairement au Pkk. Ce dernier a vraiment peur de perdre la face au Heezbollah turc. Ils ont même un parti politique aujourd'hui.
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 1 Jan 2015 - 10:25
Beaucoup de chose n'ont pas changé sur les routes en Turquie.
Les exportations vers l'Iran ont bondi de 57% en 2014 et 60% vers la Syrie malgré la guerre civile. Les exportations ont bondi de 295% vers le Rwanda, 158% vers le Surinam, 113% vers Dubaï, 55% vers le Vietnam.
La Turquie espère exporter pour 173 milliards $ pour 2015.