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Sujet: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Lun 15 Juin 2015 - 21:21
Rappel du premier message :
Le précédant topic est classé, nous poursuivrons ici pour tout ce qui touche à ce conflit. Le statut spécifique du topic est maintenu.
Bonne lecture.
Auteur
Message
Amgala Winner Colonel
messages : 1670 Inscrit le : 14/11/2010 Localisation : Pole Nord Nationalité :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Dim 27 Sep 2015 - 19:06
Il faut régler le coeur de la maladie , c'est le régime Assad , c'est lui l'unique responsable de toute cette situation , c'est lui qui a massacré les manifestants civiles pendant des mois avant qu'on connait qui JN da3ish et autre, c'est lui qu'on doit punir car il a tué des enfants par des missiles chimiques , c'est lui a provoqué des tueries massives des crimes contre l'humanité , c'est lui qui a poussé les gens a quitté leur maisons , le régime de bachar est pire que n'importe quel régime que la planète a connu ces dernières décennies, tant que ce régime est la rien ne régler et la situation restera la même chose pendant d'autres années.
Il faut en finir avec bachar, le capturer , le juger devant les familles de victimes. Puis après déclencher une alliance pour combattre Da3ish.
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Dim 27 Sep 2015 - 19:18
Bachar est un boucher sanguinaire, qu il aille au diable
mais ceux qui le combattent jouent le calendrier d autres puissance et pas pour les beau yeux des syriens tombés sous les balles du regime.
Citation :
Philippe Jottard Ambassadeur honoraire, ex-ambassadeur à Damas
Syrie : "Il est trop commode de dénoncer uniquement la 'monstruosité' de Bachar el-Assad ou la barbarie de l'EI"
La crise des réfugiés et la guerre en Syrie sont étroitement liées. L'actuel afflux des réfugiés par les Balkans est en bonne partie la conséquence du conflit en Syrie. Ainsi, les Syriens constitueraient près de 40% d'entre ceux qui empruntent cette route.
Selon le Haut-Commissariat des Nations-Unies (HCR), les Syriens constituent la population de réfugiés au monde la plus importante. Si leur sort préoccupe les Européens, la possibilité d'une dégradation de la situation sur place, notamment celle des déplacés internes, attire beaucoup moins l'attention. Même si la chute du régime syrien est improbable à court et moyen terme, une progression spectaculaire des jihadistes menaçant les zones gouvernementales où se sont réinstallés les déplacés, pourrait pousser une partie de ceux-ci sur les routes de l'exil, compliquant encore davantage l'accueil des réfugiés en Europe.
En effet, outre les victimes et les destructions, une autre conséquence de la guerre en Syrie est la montée des groupes radicaux et du terrorisme qui frappe tant la région que l'Europe. Aujourd'hui, les salafistes-jihadistes, pas seulement l'Etat islamique (EI), mais aussi, ce que l'on ne souligne pas assez, une coalition d'islamistes radicaux dont la branche syrienne d'Al-Qaïda est le fer de lance, dominent l'opposition armée en Syrie, rendant plus chimérique que jamais l'apparition d'une alternative sous la forme de groupes rebelles modérés. Les tentatives des Occidentaux dans ce sens se sont soldées par des échecs répétés. Les milices salafistes sont apparues au début du conflit.
On compte quatre à cinq millions de réfugiés installés dans les pays limitrophes de la Syrie. Ceux d'entre eux qui prennent la route de l'Europe proviennent pour une part, mais pas seulement de Turquie après qu'ils aient été chassés de chez eux par les combats. L'opposition en rend responsable les bombardements aériens menés par l'armée sur les zones rebelles alors que selon Bachar el-Assad les Occidentaux sont seuls responsables de la crise des migrants en raison de leur soutien au "terrorisme".
Quant aux déplacés internes qui constituent la moitié de la population restée au pays (soit huit millions et demi de déplacés), ils se sont réfugiés dans les zones gouvernementales devant l'avance des groupes rebelles. Ceci n'en fait pas nécessairement des partisans de Bachar-El-Assad, mais à choisir ils préfèrent la sécurité fournie par l'armée régulière. Environ 60% de la population totale se trouvent encore dans les territoires sous contrôle du régime.
Les revers récents subis par les forces loyalistes affaiblies par plus de quatre ans de guerre en dépit de l'aide fournie par leurs alliés russe, iranien, chiites irakiens et libanais font craindre non pas leur effondrement, mais que des avancées majeures des rebelles terrifient la population et lancent une partie de celle-ci sur les routes de l'exil. Les populations les plus exposées sont bien sûr les minorités, mais pas uniquement. Outre les Kurdes - ils n'ont pas pris parti pour la rébellion -, sont particulièrement menacés les Alaouites qui mènent une lutte pour leur survie, les chrétiens, qui ne disposent ni d'un territoire, ni d'une milice propre, les Druzes et les autres Chiites, mais aussi les sunnites qui sont aux côtés du régime. Celui-ci tient encore une bonne partie de la "Syrie utile", soit un territoire qui va du Sud au Nord en passant par Damas, Homs, Lattaquié sur la côte.
La ville d'Alep divisée entre zone gouvernementale et quartiers rebelles vit une situation infernale sous les bombardements et l'effet de pénuries de toutes sortes. La plus grande partie de sa population se trouve dans le secteur tenu par l'armée qui est encerclé à part un seul accès. La prise d'Alep par les rebelles aurait une grande valeur symbolique.
Dénoncer uniquement la "monstruosité" de Bachar el-Assad ou la barbarie de l'EI, quelle que soit leur responsabilité dans le drame, est un jugement réducteur trop sommaire et trop commode, car il permet d'occulter celle des autres acteurs intérieurs et extérieurs dans la tragédie syrienne et empêche de poser un diagnostic réaliste en vue de résoudre le conflit. Il importe aussi de dégager les leçons du drame en vue d'éviter la poursuite des massacres, la multiplication du nombre de réfugiés et la répétition de nos erreurs.
Les manifestations au début de la crise se sont muées rapidement en un soulèvement armé islamiste sous l'effet conjugué d'une répression croissante et de la militarisation de l'opposition grâce à l'aide fournie par les pays sunnites régionaux, Arabie, Qatar et Turquie. Plutôt que de rechercher à ce moment une solution politique en négociant avec la Russie, les Occidentaux ont attisé le conflit en appelant au renversement du régime. Leur espoir de voir celui-ci rapidement s'écrouler en faveur d'une révolution démocratique reposait sur une appréciation erronée des forces en présence, notamment leur refus de percevoir le danger représenté par la montée, puis la domination des islamistes radicaux dans l'opposition armée tandis que la militarisation du conflit et le fait que l'opposition en exil s'interdisait de dénoncer les attentats poussaient une partie importante de la population (et pas seulement les minorités) dans les bras du régime. Il faut rappeler que depuis Hafez el-Assad, celui-ci ne s'appuyait pas uniquement sur la seule répression, mais aussi sur la cooptation d'une large base sociale qui allait des minorités religieuses et des couches populaires à la bourgeoisie sunnite.
"Comme en Irak et en Lybie, les partisans d'un changement de régime par la force n'ont pas voulu tenir compte de la fragilité et de la complexité de la société syrienne"
Il faut reconnaître qu'en dépit des tares du régime - répression et corruption-, en Syrie, les différentes communautés ont coexisté plus ou moins pacifiquement sous la férule du parti Baas en dehors des années de plomb 1979-1982 marquées par l'insurrection des Frères musulmans et sa répression sanglante. Il y a lieu d'ajouter que sous Bachar el-Assad, la société a été déstabilisée: libéralisation économique qui a coupé le régime de sa base populaire rurale déjà affectée par une grave sécheresse, propagation de l'islam salafiste et absence d'une véritable ouverture politique, outre la répression des manifestations de 2011. Si l'Etat syrien est non-confessionnel, la société syrienne est marquée par le communautarisme religieux. Nos démocraties européennes sécularisées et apaisées ont oublié les affres des guerres de religion qui ont déchiré nos pays il y a quatre siècles. Il convient en effet de prendre du recul pour éviter à la manière des néo-conservateurs américains d'essayer d'imposer une démocratie "prêt-à-porter" par la force extérieure. Il n'est pas sûr cependant que les leçons de ces interventions occidentales désastreuses aient été pleinement apprises.
Les succès des jihadistes en Syrie comme en Irak, l'accord nucléaire avec l'Iran et la crise des réfugiés ont insufflé une nouvelle dynamique dans la recherche d'une solution politique. Toutefois les perspectives restent très sombres si un accord international entre les principaux protagonistes extérieurs n'est pas trouvé. Il a fallu l'émergence de l'EI et les attentats terroristes en Europe pour provoquer une prise de conscience tardive chez les Occidentaux de la menace jihadiste qui les amène désormais à donner la priorité à la lutte contre l'EI par rapport au renversement du régime de Damas. La crise migratoire qui pourrait encore s'amplifier rend aussi plus urgente que jamais la définition d'une stratégie efficace de sortie de crise.
La confrontation avec le même ennemi pourrait enfin rassembler Occidentaux, Russes et Iraniens alors que les désaccords des premiers avec Téhéran et Moscou ont exacerbé la crise syrienne lorsque la spirale de violence a embrasé le pays. En revanche, la domination des salafistes-jihadistes dans la lutte armée créée un très sérieux obstacle sur la voie d'une pacification du pays. L'intransigeance de ces salafistes à l'égard de tout compromis avec le régime correspond à la position de l'Arabie, du Qatar et de la Turquie dont la priorité reste, grâce à leur appui à ces islamistes radicaux, le renversement de celui-ci. Il faut ajouter que ces derniers rejettent la coalition des opposants en exil qui ne dispose ni de relais solide sur le terrain militaire, ni d'une assise réelle dans la population. De ce fait, son éventuelle contribution à la pacification dans un gouvernement de transition est plus que douteuse.
Désormais les Occidentaux doivent faire preuve de réalisme pour s'extraire de l'impasse dans laquelle ils se sont placés. Ils admettent finalement qu'aucune transition n'est viable sans inclure non seulement l'administration syrienne, mais aussi des "éléments du régime", et même à titre transitoire Bachar el-Assad comme viennent de le reconnaître Londres et Washington. Après avoir pendant des années vilipendé le président syrien, ils reconnaissent qu'aujourd'hui la chute du régime serait catastrophique. Faut-il mettre ce revirement sur le compte de l'instrumentalisation du "terrorisme" par Bachar el-Assad et l'expliquer par le succès de son "chantage" comme l'expliquent ses adversaires ou par le refus occidental de percevoir le péril représenté par les milices salafistes et d'avoir misé sur une coalition d'exilés peu convaincante ?
Outre l'EI, les autres groupes jihadistes aidés par les alliés régionaux des Etats-Unis représentent aussi une menace que seul un accord avec ces alliés permettra de circonscrire. Les Occidentaux devront aussi se prononcer sur l'inclusion de l'armée syrienne dans une large coalition internationale contre l'EI comme le proposent Russes et Iraniens. On sait à cet égard que la principale faiblesse de la coalition actuelle contre l'EI réside dans l'absence de troupes au sol et que les combattants kurdes si efficaces cantonnent leur action à leur zone de peuplement. Moscou et Téhéran qui ont pu se rendre incontournables dans tout règlement sur la Syrie, seront-ils disposés à sacrifier Bachar el-Assad comme le souhaitent les Occidentaux ou celui-ci fait-il partie de la solution ? Le président syrien qui reste un élément-clé du régime, est-il la clé de voûte indispensable à sa stabilité ou un obstacle au retour à la paix ? De toute manière, le dernier mot devra appartenir au peuple syrien quand il pourra se prononcer librement sur son avenir politique.
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Dim 27 Sep 2015 - 19:58
Alloudi a écrit:
arsenik a écrit:
Le problème dans les débats sur ce topics est que beaucoup confondent leurs envies avec ce qu'il est est réellement de la situation diplomatique, militaire, nombre de mort,ressenti de la population etc
je confirme , mais pas ceux que tu crois arsenik
beaucoup voyais la chute de bachar à chaque avancé rebelles, RTE jouer avec le feu chez les voisins sans se bruler les doigts, une vrais action occidentale pour faire tomber Bachar, bref beaucoup d erreur d appreciations, cela peut s expliquer par la position partisane de certain membres sur ce topic qui malgré l enorme travail fourni pour alimenter ce topic, ne donnent que de l info partisane qui ne permet pas d avoir une idée reel de ce qui se passe sur le terrain.
mais juste comme tu dit
Citation :
confondent leurs envies avec ce qu'il est est réellement de la situation diplomatique, militaire, nombre de mort,ressenti de la population etc
Amgala : pas d attaques mais des arguments...
tu ne sais pas quelles sont les personnes que je vise
elle sont des 2 bords les pro régime ou pro rebelles
_________________
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Dim 27 Sep 2015 - 19:58
Alloudi a écrit:
Bachar est un boucher sanguinaire, qu il aille au diable
mais ceux qui le combattent jouent le calendrier d autres puissance et pas pour les beau yeux des syriens tombés sous les balles du regime.
Citation :
Philippe Jottard Ambassadeur honoraire, ex-ambassadeur à Damas
Syrie : "Il est trop commode de dénoncer uniquement la 'monstruosité' de Bachar el-Assad ou la barbarie de l'EI"
La crise des réfugiés et la guerre en Syrie sont étroitement liées. L'actuel afflux des réfugiés par les Balkans est en bonne partie la conséquence du conflit en Syrie. Ainsi, les Syriens constitueraient près de 40% d'entre ceux qui empruntent cette route.
Selon le Haut-Commissariat des Nations-Unies (HCR), les Syriens constituent la population de réfugiés au monde la plus importante. Si leur sort préoccupe les Européens, la possibilité d'une dégradation de la situation sur place, notamment celle des déplacés internes, attire beaucoup moins l'attention. Même si la chute du régime syrien est improbable à court et moyen terme, une progression spectaculaire des jihadistes menaçant les zones gouvernementales où se sont réinstallés les déplacés, pourrait pousser une partie de ceux-ci sur les routes de l'exil, compliquant encore davantage l'accueil des réfugiés en Europe.
En effet, outre les victimes et les destructions, une autre conséquence de la guerre en Syrie est la montée des groupes radicaux et du terrorisme qui frappe tant la région que l'Europe. Aujourd'hui, les salafistes-jihadistes, pas seulement l'Etat islamique (EI), mais aussi, ce que l'on ne souligne pas assez, une coalition d'islamistes radicaux dont la branche syrienne d'Al-Qaïda est le fer de lance, dominent l'opposition armée en Syrie, rendant plus chimérique que jamais l'apparition d'une alternative sous la forme de groupes rebelles modérés. Les tentatives des Occidentaux dans ce sens se sont soldées par des échecs répétés. Les milices salafistes sont apparues au début du conflit.
On compte quatre à cinq millions de réfugiés installés dans les pays limitrophes de la Syrie. Ceux d'entre eux qui prennent la route de l'Europe proviennent pour une part, mais pas seulement de Turquie après qu'ils aient été chassés de chez eux par les combats. L'opposition en rend responsable les bombardements aériens menés par l'armée sur les zones rebelles alors que selon Bachar el-Assad les Occidentaux sont seuls responsables de la crise des migrants en raison de leur soutien au "terrorisme".
Quant aux déplacés internes qui constituent la moitié de la population restée au pays (soit huit millions et demi de déplacés), ils se sont réfugiés dans les zones gouvernementales devant l'avance des groupes rebelles. Ceci n'en fait pas nécessairement des partisans de Bachar-El-Assad, mais à choisir ils préfèrent la sécurité fournie par l'armée régulière. Environ 60% de la population totale se trouvent encore dans les territoires sous contrôle du régime.
Les revers récents subis par les forces loyalistes affaiblies par plus de quatre ans de guerre en dépit de l'aide fournie par leurs alliés russe, iranien, chiites irakiens et libanais font craindre non pas leur effondrement, mais que des avancées majeures des rebelles terrifient la population et lancent une partie de celle-ci sur les routes de l'exil. Les populations les plus exposées sont bien sûr les minorités, mais pas uniquement. Outre les Kurdes - ils n'ont pas pris parti pour la rébellion -, sont particulièrement menacés les Alaouites qui mènent une lutte pour leur survie, les chrétiens, qui ne disposent ni d'un territoire, ni d'une milice propre, les Druzes et les autres Chiites, mais aussi les sunnites qui sont aux côtés du régime. Celui-ci tient encore une bonne partie de la "Syrie utile", soit un territoire qui va du Sud au Nord en passant par Damas, Homs, Lattaquié sur la côte.
La ville d'Alep divisée entre zone gouvernementale et quartiers rebelles vit une situation infernale sous les bombardements et l'effet de pénuries de toutes sortes. La plus grande partie de sa population se trouve dans le secteur tenu par l'armée qui est encerclé à part un seul accès. La prise d'Alep par les rebelles aurait une grande valeur symbolique.
Dénoncer uniquement la "monstruosité" de Bachar el-Assad ou la barbarie de l'EI, quelle que soit leur responsabilité dans le drame, est un jugement réducteur trop sommaire et trop commode, car il permet d'occulter celle des autres acteurs intérieurs et extérieurs dans la tragédie syrienne et empêche de poser un diagnostic réaliste en vue de résoudre le conflit. Il importe aussi de dégager les leçons du drame en vue d'éviter la poursuite des massacres, la multiplication du nombre de réfugiés et la répétition de nos erreurs.
Les manifestations au début de la crise se sont muées rapidement en un soulèvement armé islamiste sous l'effet conjugué d'une répression croissante et de la militarisation de l'opposition grâce à l'aide fournie par les pays sunnites régionaux, Arabie, Qatar et Turquie. Plutôt que de rechercher à ce moment une solution politique en négociant avec la Russie, les Occidentaux ont attisé le conflit en appelant au renversement du régime. Leur espoir de voir celui-ci rapidement s'écrouler en faveur d'une révolution démocratique reposait sur une appréciation erronée des forces en présence, notamment leur refus de percevoir le danger représenté par la montée, puis la domination des islamistes radicaux dans l'opposition armée tandis que la militarisation du conflit et le fait que l'opposition en exil s'interdisait de dénoncer les attentats poussaient une partie importante de la population (et pas seulement les minorités) dans les bras du régime. Il faut rappeler que depuis Hafez el-Assad, celui-ci ne s'appuyait pas uniquement sur la seule répression, mais aussi sur la cooptation d'une large base sociale qui allait des minorités religieuses et des couches populaires à la bourgeoisie sunnite.
"Comme en Irak et en Lybie, les partisans d'un changement de régime par la force n'ont pas voulu tenir compte de la fragilité et de la complexité de la société syrienne"
Il faut reconnaître qu'en dépit des tares du régime - répression et corruption-, en Syrie, les différentes communautés ont coexisté plus ou moins pacifiquement sous la férule du parti Baas en dehors des années de plomb 1979-1982 marquées par l'insurrection des Frères musulmans et sa répression sanglante. Il y a lieu d'ajouter que sous Bachar el-Assad, la société a été déstabilisée: libéralisation économique qui a coupé le régime de sa base populaire rurale déjà affectée par une grave sécheresse, propagation de l'islam salafiste et absence d'une véritable ouverture politique, outre la répression des manifestations de 2011. Si l'Etat syrien est non-confessionnel, la société syrienne est marquée par le communautarisme religieux. Nos démocraties européennes sécularisées et apaisées ont oublié les affres des guerres de religion qui ont déchiré nos pays il y a quatre siècles. Il convient en effet de prendre du recul pour éviter à la manière des néo-conservateurs américains d'essayer d'imposer une démocratie "prêt-à-porter" par la force extérieure. Il n'est pas sûr cependant que les leçons de ces interventions occidentales désastreuses aient été pleinement apprises.
Les succès des jihadistes en Syrie comme en Irak, l'accord nucléaire avec l'Iran et la crise des réfugiés ont insufflé une nouvelle dynamique dans la recherche d'une solution politique. Toutefois les perspectives restent très sombres si un accord international entre les principaux protagonistes extérieurs n'est pas trouvé. Il a fallu l'émergence de l'EI et les attentats terroristes en Europe pour provoquer une prise de conscience tardive chez les Occidentaux de la menace jihadiste qui les amène désormais à donner la priorité à la lutte contre l'EI par rapport au renversement du régime de Damas. La crise migratoire qui pourrait encore s'amplifier rend aussi plus urgente que jamais la définition d'une stratégie efficace de sortie de crise.
La confrontation avec le même ennemi pourrait enfin rassembler Occidentaux, Russes et Iraniens alors que les désaccords des premiers avec Téhéran et Moscou ont exacerbé la crise syrienne lorsque la spirale de violence a embrasé le pays. En revanche, la domination des salafistes-jihadistes dans la lutte armée créée un très sérieux obstacle sur la voie d'une pacification du pays. L'intransigeance de ces salafistes à l'égard de tout compromis avec le régime correspond à la position de l'Arabie, du Qatar et de la Turquie dont la priorité reste, grâce à leur appui à ces islamistes radicaux, le renversement de celui-ci. Il faut ajouter que ces derniers rejettent la coalition des opposants en exil qui ne dispose ni de relais solide sur le terrain militaire, ni d'une assise réelle dans la population. De ce fait, son éventuelle contribution à la pacification dans un gouvernement de transition est plus que douteuse.
Désormais les Occidentaux doivent faire preuve de réalisme pour s'extraire de l'impasse dans laquelle ils se sont placés. Ils admettent finalement qu'aucune transition n'est viable sans inclure non seulement l'administration syrienne, mais aussi des "éléments du régime", et même à titre transitoire Bachar el-Assad comme viennent de le reconnaître Londres et Washington. Après avoir pendant des années vilipendé le président syrien, ils reconnaissent qu'aujourd'hui la chute du régime serait catastrophique. Faut-il mettre ce revirement sur le compte de l'instrumentalisation du "terrorisme" par Bachar el-Assad et l'expliquer par le succès de son "chantage" comme l'expliquent ses adversaires ou par le refus occidental de percevoir le péril représenté par les milices salafistes et d'avoir misé sur une coalition d'exilés peu convaincante ?
Outre l'EI, les autres groupes jihadistes aidés par les alliés régionaux des Etats-Unis représentent aussi une menace que seul un accord avec ces alliés permettra de circonscrire. Les Occidentaux devront aussi se prononcer sur l'inclusion de l'armée syrienne dans une large coalition internationale contre l'EI comme le proposent Russes et Iraniens. On sait à cet égard que la principale faiblesse de la coalition actuelle contre l'EI réside dans l'absence de troupes au sol et que les combattants kurdes si efficaces cantonnent leur action à leur zone de peuplement. Moscou et Téhéran qui ont pu se rendre incontournables dans tout règlement sur la Syrie, seront-ils disposés à sacrifier Bachar el-Assad comme le souhaitent les Occidentaux ou celui-ci fait-il partie de la solution ? Le président syrien qui reste un élément-clé du régime, est-il la clé de voûte indispensable à sa stabilité ou un obstacle au retour à la paix ? De toute manière, le dernier mot devra appartenir au peuple syrien quand il pourra se prononcer librement sur son avenir politique.
pour un calendrier etrangers il y a des milices pro regimes qui joue aussi
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Dim 27 Sep 2015 - 20:12
Baybars a écrit:
moulay ismaiil a écrit:
moulay ismaiil a écrit:
Les rumeurs persistes !!
Porte-avions chinois Liaoning avec des J-15 amarrés dans le port de Tartous accompagné d'un croiseur lance-missiles .
Faux, la date de 1998 ou 1999 lorsque le navire est vendu par la Russie à la Chine, en passant par le Bosphore Turc.
Je me suis précipité a posté cette info sans attendre la confirmation par d'autres sources plus crédible ,je m'en n'excuse ,mais la rumeur d'"une participation chinoise au coté des russe persiste ....
Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Dim 27 Sep 2015 - 20:17
Amgala Winner a écrit:
Il faut régler le coeur de la maladie , c'est le régime Assad , c'est lui l'unique responsable de toute cette situation , c'est lui qui a massacré les manifestants civiles pendant des mois avant qu'on connait qui JN da3ish et autre, c'est lui qu'on doit punir car il a tué des enfants par des missiles chimiques , c'est lui a provoqué des tueries massives des crimes contre l'humanité , c'est lui qui a poussé les gens a quitté leur maisons , le régime de bachar est pire que n'importe quel régime que la planète a connu ces dernières décennies, tant que ce régime est la rien ne régler et la situation restera la même chose pendant d'autres années.
Il faut en finir avec bachar, le capturer , le juger devant les familles de victimes. Puis après déclencher une alliance pour combattre Da3ish.
Mais d'abord faut combattre la maladie d'origine.
+1000
Mais pourquoi certains n'arrive pas a comprendre cela ??????
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Dim 27 Sep 2015 - 21:42
Citation :
dimanche 27 septembre 2015
Un raid bourré de questions
Le chef des armées a préféré l'ONU aux Français. Ce sont les représentants réunis pour l'entendre qui ont eu la primeur des détails d'un raid livré ce matin par la com'élyséenne.
Le communiqué était tombé à 8h02, à peine une heure et demie après la chute de la première bombe : il fallait que cela se sache. Le président a parlé d'un camp d'entraînement visé, mobilisant six aéronefs, dont cinq Rafale. En fait, ce sont sept avions qui ont été employé : cinq chasseurs, un ATL-2, et un tanker C-135FR des forces aériennes stratégiques.
D'où venait ce raid ? Il peut venir d'à peu près partout pour des Rafale. Rappelons que ce chasseur avait mené un raid de 9h35 en partant de France, au début de Serval, traitant 21 objectifs. Il est donc théoriquement possible que ce raid soit parti de France, mais il aurait fallu pour cela plus qu'un seul tanker. Donc, comme la logique le suggère, ce raid a vraisemblablement quitté ses bases dans la région en fin de nuit, pour frapper de jour.
Comment cet objectif a été choisi ? L'EMA, comme l'Elysée ce matin, insistent sur le nombre de missions ISR nécessaires pour frapper en Syrie. Il aurait fallu 12 missions. Mais rappelons qu'en août 2013, il n'y avait pas eu la moindre missions ISR pour se préparer aller frapper en Syrie (le raid fut arrêté quatre heures avant le top). Pas sûr, donc, qu'il faille totalement relier ces sorties ISR au raid de cette nuit.
Un camp... Ce camp est présenté comme un camp d'entraînement de Daech, au sud de Deir Ez Zor. L'EMA évoque une frappe "délibérée" (en Français, on dit programmée, traduit de l'anglais "deliberate") "sur un "objectif reconnu préalablement". On ne sait pas ce qu'on doit y comprendre : la reconnaissance de l'ATL-2 qui faisait partie du raid (schéma de la première frappe française en Irak il y a un an) ou reconnu par d'autres moyens, comme par exemple du renseignement humain ou satellitaire. Selon le président, ce camp était identifié : il pouvait "menacer la sécurité de notre pays ou mener des actions terroristes". Une telle déclaration permet de mesurer le niveau d'intuition des services. On pourrait même s'étonner que depuis le temps qu'on le savait (des vols ne permettent pas de comprendre ce qu'il y a à l'intérieur de la tête d'un terroriste), on ne s'y soit pas pris plus tôt pour le frapper...
Quel mode opératoire ? Les aviateurs sont habitués à gérer des raids complexes comme celui-ci : les aéronefs sont partis de deux bases différentes, vraisemblablement les EAU et la Jordanie. Ces pays ne sont pas cités car les autorités locales auraient interdit à la France de le faire. Les premières bombes sont tombées à 6h30 heure française, donc il faisait déjà jour sur place. On ne sait pas combien de bombes ont été tirées, par qui (l'ATL-2 peut emporter et tirer jusqu'à quatre bombes). L'EMA évoque un raid de cinq heures. Sans doute pour les Rafale, car un ATL-2 vole moins vite qu'un Rafale (si).
Quelle configuration pour les Rafale et l'ATL-2 ? Les photos diffusées par l'EMA, pour autant qu'elles retranscrivent les frappes d'aujourd'hui, montrent des Rafale (dont au moins trois biplaces) revenant de vol avec des AASM laser. Certains pylônes étaient manifestement plus remplis à l'aller. Les chasseurs portent trois bidons de 2000 litres, permettant de limiter le nombre de ravitaillements en vol. Au premier ravitaillement, ces appareils portaient chacun six AASM. Pour ce qui concerne l'ATL-2, l'unique photo diffusée ce soir montre un appareil doté de capacités partielles.
Juste derrière la com', les limites de l'action française Jusqu'aux munitions employées, le raid est 100% français. Pas, contrairement à la plupart des frappes de l'été en Irak, de drone américain à l'horizon : le ciel devait être clair, symbolique oblige. Mais les contraintes très fortes de ce théâtre, imposées par les Américains, limitent la capacité d'action française, qui, rappelons, ne possède que sept drones, dont plus de la moitié sont au Sahel. Aujourd'hui, la France serait bien incapable de renforcer son plot d'ATL-2, ou de consacrer beaucoup plus de chasseurs (12) qu'elle ne le fait aujourd'hui. Les milliards d'euros ajoutés par l'actualisation de la LPM n'y changeront d'ailleurs rien : ils profitent à d'autres urgences.
Trois Rafale biplaces des FAS en échelon refusé : un des images diffusées aujourd'hui pour illustrer le raid français en Syrie. Aucun crédit n'a été livré avec ces photos.
Sauf à partir de Jordanie, les Rafale ne peuvent sur leur carburant interne assurer un aller-retour. Comme pour la plupart des opérations aériennes, c'est le volume de tankers disponibles qui taille le cadencement.
Même si c'est une munition bien plus chère que la GBU-49 (américaine, et qui n'est pas qualifiée sur Rafale Air), la française AASM s'affranchit des différentes contraintes du théâtre irako-syrien.
Des équipages Rafale rentrent de mission. En fond, un C-135. Les uns et l'autre coucheraient donc au même endroit.
Sans ce soutien ISR de la marine, le raid français n'aurait pas intervenir.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Dim 27 Sep 2015 - 22:08
Citation :
Syrie : l'Iran prêt à discuter d'un "plan d'action", assure Rohani
"Ce n'est pas un problème pour nous d'entamer des discussions pour déterminer et mener à bien le plan d'action", a déclaré le président iranien.
Source AFP Publié le 27/09/2015 à 18:01 | Le Point.fr
L'Iran est prêt à discuter avec les États-Unis, la Russie et les Européens d'un éventuel plan d'action en Syrie une fois les djihadistes du groupe État islamique défaits, a déclaré dimanche le président iranien Hassan Rohani. "Ce n'est pas un problème pour nous (...) d'entamer des discussions pour déterminer et mener à bien le plan d'action suivant, après que les terroristes auront été chassés du territoire" syrien, a-t-il expliqué dans un entretien avec la radio américaine publique NPR qui sera diffusé dans son intégralité lundi. "Mais nous devons tous agir de concert et avoir une formule pour chasser les terroristes, immédiatement", a-t-il souligné. "Nous devons parler des options à venir" avec le gouvernement syrien et "toutes les parties concernées" dans le but "d'aboutir en commun à un plan d'action", a-t-il dit.
Mais il a aussi réaffirmé que le sort de la Syrie, et de son président Bachar el-Assad, ne pourrait être décidé que par les Syriens eux-mêmes : "En fin de compte, le dernier mot, et le mot le plus important, revient au peuple de ce pays. Nous nous soucions de la situation en Syrie et de la population syrienne. Nos coeurs saignent pour les nombreuses personnes qui sont tuées chaque jour. L'Iran continuera de tout faire pour créer stabilité et sécurité et les rétablir en Syrie", a-t-il déclaré.
Les Occidentaux assouplissent leur position
L'Iran est avec la Russie un des plus fermes alliés du régime de Bachar el-Assad, qu'il soutient militairement. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré dimanche qu'il cherchait à mettre en place avec les pays de la région un "cadre de coordination" afin de combattre les djihadistes du groupe État islamique en Irak et en Syrie.
De leur côté, les Occidentaux ont assoupli leur position sur le sort de Bachar el-Assad, qui n'est plus une condition préalable avant des négociations de paix en Syrie. La France "discute avec tous et n'écarte personne" dans la recherche d'une solution politique en Syrie, a déclaré dimanche le président François Hollande à New York. Paris considère toutefois que Bachar el-Assad ne peut rester éternellement à la tête du pays : "L'avenir de la Syrie ne peut pas passer par Bachar el-Assad", a souligné François Hollande.
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Lun 28 Sep 2015 - 14:50
moulay ismaiil a écrit:
Amgala Winner a écrit:
Il faut régler le coeur de la maladie , c'est le régime Assad , c'est lui l'unique responsable de toute cette situation , c'est lui qui a massacré les manifestants civiles pendant des mois avant qu'on connait qui JN da3ish et autre, c'est lui qu'on doit punir car il a tué des enfants par des missiles chimiques , c'est lui a provoqué des tueries massives des crimes contre l'humanité , c'est lui qui a poussé les gens a quitté leur maisons , le régime de bachar est pire que n'importe quel régime que la planète a connu ces dernières décennies, tant que ce régime est la rien ne régler et la situation restera la même chose pendant d'autres années.
Il faut en finir avec bachar, le capturer , le juger devant les familles de victimes. Puis après déclencher une alliance pour combattre Da3ish.
Mais d'abord faut combattre la maladie d'origine.
+1000
Mais pourquoi certains n'arrive pas a comprendre cela ??????
Parce qu'on peut détester le régime sans soutenir les plan khalijis dans la région, et quand on parle de relations internationales on ne peut pas parler de punitions, car il n'y a pas de justice internationale qui peut s'appliquer, la Syrie, comme Israël, les KSA, les USA et les russes n'ont jamais ratifié le traité, donc il n'y a aucune possibilité légale internationale de "punir" Bachar. Sinon si vous êtes fan des punitions internationales, on ne vous entends pas crier sur les toits que Bush/Blair devrait être puni pour l'Iraq et l'Afghanistan, ni que Nixon l'aurait du pour le Vietnam. Il n'y a aucun pro-régime sur le Forum, il y a juste des gens qui voient qu'il y a des salauds qui s'acharnent contre le peuple syrien, et qu'une partie des salauds essaye de se dédouaner en invoquant des notion floue et qu'elle ne respectent même pas. Pour moi aucune différence entre Bachar, EI ou Nosra, ce sont tous des criminels, mais le tropisme humanitaire à la Kouchner, qui ne fait que détruire des pays déjà en détresse n'est pas du tout ma tasse de thé, et je préfère un Staline massacrant des millions de soviétiques, qu'une guerre US vs Russie car ca ne peut qu'être pire. Les nations ne changent que de l'intérieur, tout changement extérieur conduit à la disparition de cette nation, le Maroc a failli s'y perdre pendant l'occupation française, et il a fallu 50 ans de travail après pour reconstituer une vraie nation souveraine, l'Iraq ne redeviendra souverain que dans un siècle, et si demain par malheur on venait à lancer une opération "freedom Syria" il lui en faudra encore plus pour se relever. L'état, même criminel, est nécessaire partout, et si jamais on le faisait disparaître quelque part (Lybie, Somalie, etc) on n'y trouvera que chaos et désolation. La seule manière de changer un état est interne et non externe.
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Lun 28 Sep 2015 - 17:44
Citation :
Syrie: Obama «prêt à travailler» avec la Russie et l'Iran
Le président des Etats-Unis Barack Obama a affirmé lundi à l'ONU qu'il était prêt à travailler avec la Russie et l'Iran, soutiens du régime de Bachar al-Assad, pour tenter de trouver une issue au conflit syrien.
Le président américain Barack Obama à la tribune de l'ONU à New York, le 28 septembre 2015 - Timothy A. Clary AFP
Le président des Etats-Unis Barack Obama a affirmé lundi à l'ONU qu'il était prêt à travailler avec la Russie et l'Iran, soutiens du régime de Bachar al-Assad, pour tenter de trouver une issue au conflit syrien.
«Les Etats-Unis sont prêts à travailler avec tous les pays, y compris la Russie et l’Iran, pour résoudre le conflit», a lancé M. Obama. «Mais nous devons reconnaître qu’après tant de sang versé et de carnages, il ne peut y avoir un retour au statu quo d'avant la guerre», a-t-il ajouté.
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Lun 28 Sep 2015 - 19:29
Et voila ce que je disait. Don't fuck with Mr Poutine!
Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Lun 28 Sep 2015 - 19:45
C'est la différence entre un homme (bien formé et qui a remonté du bas) qui gére un Etat, et une démocratie de Loby (armement, industrie, pétrole, finance...) oû Benyamine vient au parlement malgrés la volonté du président et oû le chef du Pentagone fait bousillé sa carrières en parlant dans un journal sur la politique éxtèrieur d'Israel qui nuit au intérêt US
un Etat de loby ou les président doivent ramassé des milliards pour une compagne.
on voyant Poutine parlait, on sait que c'est lui le Boss (prend pas la décision tout seul, mais c'est le Boss).
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Lun 28 Sep 2015 - 21:36
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Lun 28 Sep 2015 - 21:43
Citation :
La Syrie, chemin de croix de la diplomatie française
Alors que la Russie joue très habilement ses cartes, François Hollande a dû rompre avec la politique incarnée par Laurent Fabius
Publié le lundi 28 septembre à 13h06
La Syrie est le chemin de croix de la diplomatie française. Celle-ci est «hors-jeu», tranche même l'ancien ministre Hubert Védrine dans le Figaro, alors que l'actuel patron du Quai d'Orsay, Laurent Fabius, semble être lui aussi plus très loin du banc de touche. La ligne qu'il défendait mordicus depuis plus de trois ans, celle d'une confrontation directe avec Bachar al-Assad, a été progressivement désavouée par le chef de l'Etat. La décision, prise de 4 septembre, d'engager l'aviation française en Syrie et uniquement contre Daech est l'acmé de ce vif débat qui agitait les cercles dirigeants français depuis des mois. On voit désormais le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian multiplier les interventions pour expliquer que la Syrie ne pouvait «demeurer l'angle mort de notre action» contre l'Etat islamique. S'exprimant sur France Inter, Jean-Yves Le Drian a résumé d'une phrase la nouvelle politique française : «Notre ennemi à nous, c’est Daech. Bachar al-Assad, c’est l’ennemi de son peuple.» Le sous-entendu est clair : la chute de Bachar n'est pas le sujet prioritaire et elle peut attendre. D'ailleurs, François Hollande ne dit pas autre chose quand il déclare, comme il l'a encore fait ce dimanche au Maroc: le départ de Bachar devra intervenir «à un moment ou à un autre». Cela laisse de la marge...
Mise en place en 2011 par Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, alors au Quai d'Orsay, puis poursuivie par François Hollande et Laurent Fabius, la politique syrienne de la France, très liée à celle des monarchies du Golfe, a échoué : Bachar n'est pas tombé et l'opposition modérée, sur laquelle Paris misait tout, a disparu. Dans le même temps, l'installation de l'Etat islamique au coeur du Levant rebat l'ensemble les cartes géopolitiques et, n'eût été le revirement décidé par François Hollande, la France courrait le risque d'être exclue du grand jeu autour de la Syrie.
La Russie en est, une fois de plus, un acteur majeur, dans le rôle du caillou dans la chaussure des Occidentaux, en particulier de la France et de sa ligne dure. Avec le récent renforcement de la présence militaire russe en Syrie, l'histoire proche semble se répéter. En septembre 2013, alors que Barack Obama venait de renoncer à punir Assad, Moscou avait pris tout le monde par surprise en convaincant Washington de trouver un accord sur le désarmement chimique de la Syrie. Les Français étaient fous de rage et Bachar remis en selle.
Deux ans plus tard, bis repetita. Le Kremlin installe une base aérienne dans la région de Lattaquié et multiplie les échanges diplomatiques sur la Syrie : avec l'Iran et l'Arabie saoudite durant l'été, avec Israël cette semaine - Netanyahou est à Moscou lundi - et en coulisses, mais très activement, avec les Etats-Unis. L'idée de Moscou est de bâtir une coalition internationale contre Daech, avec un mandat de l'Onu, dont la Russie serait partie prenante, aux côtés du régime syrien. Vladimir Poutine devrait en parler à la tribune des Nations Unies lundi 28 septembre.
S'agit-il de sauver Bachar, comme le répètent l'aile dure de la diplomatie française et américaine ? La réponse est plus nuancée. Un diplomate français de premier rang le confiait récemment : «Les Russes ne cessent de nous répéter qu'ils ne sont pas mariés avec Bachar, mais qu'ils ont des intérêts en Syrie». L'un de ses collègues, lui aussi proche du dossier, ajoutait il y a quelques semaines : «Pour les Russes, c'est un ennemi à la fois». Et cet ennemi, c'est Daech. Vu de Moscou, il s'agit d'une évidence : Raqqa, la capitale de l'Etat islamique, n'est qu'à 850 km de la frontière russe. Cette hiérarchie des menaces est désormais la politique de la France.
L'installation d'une base aérienne en Syrie par l'armée russe est une pièce importante sur l'échiquier stratégique. Vladimir Poutine vient de la déplacer avec brio : il crée de l'incertitude chez les autres joueurs et se crée de nouvelles options. Militairement, Moscou se dote de la capacité de mener des frappes contre Daech, à partir de ce que Igor Delanoë, directeur adjoint de l’Observatoire franco-russe à Moscou et spécialiste de la Méditerranée orientale, décrit comme un «porte-avions» au sol : «Contrairement aux Américains, qui disposent des bases du Golfe et de porte-avions, aux Britanniques qui peuvent opérer depuis leur base chypriote, et à la France qui peut mobiliser son porte-avions et mener des raids aériens depuis ses bases à Abou Dhabi et en Jordanie, la Russie ne dispose ni des capacités aéronavales , ni d’une base aérienne dans la région nécessaires à ce type d’opération».
La simple possibilité de frappes russes change la donne politique. Le Pentagone est en effet désormais contraint d'ouvrir un dialogue technique avec ses homologues russes, pour mettre en place ce que les aviateurs appellent la «déconfliction». Il s'agit des procédures qui permettent à plusieurs forces aériennes d'opérer dans le même espace en distinguant l'ami de l'ennemi : il n'est pas possible pour l'US Air Force - qui contrôle l'espace aérien syrien depuis sa base au Qatar - de laisser les appareils russes s'y aventurer à l'aveuglette. Il faut donc se parler entre militaires.
Cela ne s'appelle pas une coalition, mais cela en a sans doute l'avant-goût. François Hollande l'a compris : la France ne pouvait rester à l'écart d'un tel mouvement, cramponnée à sa condamnation morale, aussi légitime soit-elle, des atrocités commises par le régime de Bachar
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Lun 28 Sep 2015 - 22:18
Citation :
Un chef de l'Otan s'inquiète de missiles russes déployés en Syrie
AFP 28/09/2015
Le commandant des forces de l'Otan en Europe, le général Philip Breedlove, s'est inquiété lundi du déploiement de missiles anti-aériens russes en Syrie, inutiles contre le groupe Etat islamique que Moscou affirme vouloir combattre.
"Je n'ai pas vu le groupe Etat islamique faire voler des avions" justifiant le déploiement "de missiles SAM 15 ou SAM 22" ou de "chasseurs sophistiqués", a ironisé le général Breedlove. "Ces équipements sophistiqués n'ont rien à voir avec le groupe Etat islamique", a indiqué à Washington le général devant le German Marshall Fund, un groupe de réflexion. Pour le général Breedlove, la Russie cherche en fait à créer une "bulle" de protection contre toute attaque aérienne, au profit du régime de Bachar el-Assad. Les Etats-Unis s'inquiètent depuis des semaines du renforcement de la présence militaire russe en Syrie, Moscou ayant selon eux constitué une véritable base aérienne avec 28 avions de combat dans la province de Lattaquié, un fief de Bachar el-Assad.
A l'Assemblée générale de l'ONU lundi à New York, les présidents Barack Obama et Vladimir Poutine se sont mutuellement accusés d'alimenter les tensions sur place. "Très haut sur l'agenda de Poutine et des Russes en Syrie, il y a protéger le régime d'Assad" contre ses ennemis et tous ceux qui pourraient les aider, a expliqué le général Breedlove devant le German Marshall Fund. "Nous sommes un peu inquiets" de voir à terme les Russes créer une zone de protection anti-aérienne sur la Méditerranée du nord-est, qui empêcherait les avions de combat d'opérer dans la zone, a-t-il dit.
Moscou a déjà créé en Mer Noire ce genre de bulle (A2/AD, anti-access, area denial, selon le terme militaire américain), a expliqué le général, grâce à des batteries de missiles déployés en Crimée après l'annexion de celle-ci par les forces russes. Et la Russie utilise aussi l'enclave russe de Kaliningrad en Europe orientale pour créer une telle bulle au-dessus de la Baltique, a-t-il indiqué.
Pour le général américain, les Russes cherchent probablement avant tout en Syrie à prolonger le régime d'Assad, "parce que c'est la porte légitime pour leurs ports et leurs bases aériennes en Syrie". La Russie veut d'abord "ralentir l'avance des forces anti-Assad" et mènera ensuite quelques "actions anti-EI pour légitimer son approche", a-t-il dit.
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Lun 28 Sep 2015 - 23:00
Citation :
Conflit en Syrie: L'Iran est «prêt à aider à éradiquer le terrorisme», assure Rohani
DIPLOMATIE Le président iranien s'est exprimé ce lundi devant l'assemblée générale de l'ONU...
Le président iranien Hassan Rohani, le 28 septembre 2015 à l'ONU. - Site Internet de la présidence iranienne
20 Minutes avec AFP D Publié le 28.09.2015 à 22:23 Mis à jour le 28.09.2015 à 22:23
Le président iranien Hassan Rohani a plaidé ce lundi pour la création d’un « front uni » contre l’extrémisme. S’exprimant l’assemblée générale de l’ONU, il a annoncé qu’un « nouveau chapitre » s’était ouvert entre l’Iran et le reste du monde grâce à l’accord sur le nucléaire.
Cet accord est « un brillant exemple » de « victoire sur la guerre » qui « peut ouvrir une nouvelle ère et mener à des résultats en vue de l’établissement de la paix et de la stabilité dans la région », a poursuivi Hassan Rohani, assurant que Téhéran, favorable à la paix au Moyen-Orient, ne ménageait pas ses efforts en ce sens.
« Nous sommes prêts à aider à l’établissement de la démocratie en Syrie et au Yémen », a-t-il notamment déclaré, alors que l’Iran est accusé par ses rivaux sunnites de chercher à déstabiliser ces pays.
Bachar al-Assad jamais mentionné
Hassan Rohani, dont le pays soutient, comme la Russie, le régime du président syrien Bachar al-Assad, n’a cependant pas mentionné une seule fois le nom de son allié.
« La plus grave menace contre le monde aujourd’hui est que des organisations terroristes parviennent à créer des Etats terroristes », a-t-il estimé, regrettant que « les soulèvements nationaux au Moyen-Orient soient détournés par les terroristes et que le destin des nations soit déterminé par les armes et la terreur plutôt que par les bulletins de vote ».
« Nous sommes prêts à aider à éradiquer le terrorisme et à ouvrir la voie vers la démocratie », a-t-il assuré. « Je voudrais inviter le monde entier, et particulièrement les pays de ma région, à constituer un front uni contre l’extrémisme et la violence », a-t-il poursuivi, en dénonçant l'« échec de la communauté internationale » face aux conflits en Irak, en Syrie et au Yémen.
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Lun 28 Sep 2015 - 23:11
Citation :
Un Syrien sur cinq estime que Daesh a une influence positive sur le pays
SONDAGE Ils sont également 47% à rester toujours attachés au président Bachar al-Assad...
20 Minutes avec agence D Publié le 22.09.2015 à 15:58 Mis à jour le 22.09.2015 à 18:11
Environ 21 % des Syriens estiment que l’organisation de l’Etat islamique (EI) a une influence « positive » sur leur pays. C’est ce qui ressort d’un récent sondage réalisé pour BBC News par le cabinet britannique ORB International, auprès de 1.365 Syriens habitant les quatorze gouvernorats du pays.
Des avis tranchés sur l'intervention aérienne de la coalition
La popularité du président Bachar al-Assad reste également haute et ce malgré quatre années de guerre civile, puisque 47 % des Syriens continuent de juger positive l’action du dictateur.
Pour autant, ces derniers sont divisés sur les frappes aériennes menées par la coalition : 47 % des habitants soutiennent ces actions, alors que 49 % s’y opposent. En outre, 36 % d’entre eux pensent que la guerre a empiré avec l’arrivée de combattants étrangers.
La solution diplomatique reste la meilleure option
La majorité des Syriens interrogés considère que la situation du pays se détériore et ils ne sont « que » 21 % à préférer leur vie d’aujourd’hui à celle qu’ils menaient avant la guerre, lorsque la Syrie était entièrement contrôlée par le régime de Bachar al-Assad.
Malgré le pessimisme ambiant, près de 51 % de la population syrienne pense qu’une solution diplomatique pour trouver une issue aux conflits demeure.
En Syrie, "on ne peut pas faire travailler ensemble les victimes et le bourreau", a affirmé lundi le président français François Hollande, à l'ONU, excluant ainsi Bachar al-Assad d'une solution politique au conflit. A la tribune de l'Assemblée générale, François Hollande a accusé le président syrien d'être responsable du chaos en Syrie, évoquant "une tragédie produite par l'alliance du terrorisme et de la dictature".
Les centaines de milliers de réfugiés qui fuient la Syrie vers l'Europe "n'ont pas fui seulement une guerre, ils ont fui depuis plus de trois ans le régime de Bachar al-Assad", a insisté François Hollande. "Encore aujourd'hui c'est ce même régime qui déverse des bombes sur des populations civiles innocentes". "Ce n'est pas parce qu'il y a un groupe terroriste (le groupe Etat islamique) qui lui-même massacre, tue, viole et détruit des patrimoines essentiels de l'humanité qu'il y aurait pour autant une sorte de pardon, d'amnistie pour le régime qui a créé cette situation (...) Non", a martelé le président français. De leur côté, la Russie et l'Iran insistent pour maintenir en place le régime syrien afin de lutter contre les djihadistes, estimant que cette lutte devait prendre le pas sur la transition politique.
"Une base claire"
Evoquant la "large coalition" qu'a réclamée lundi à la même tribune son homologue russe Vladimir Poutine afin de combattre l'Etat islamique, François Hollande l'a estimée "possible, souhaitable, nécessaire". Mais, a-t-il souligné, "cette coalition doit avoir une base claire sinon elle ne verra jamais le jour".
Pour François Hollande, la transition politique en Syrie doit aboutir à "un gouvernement de transition doté des pleins pouvoirs incluant des membres du gouvernement actuel et de l'opposition". "Voila la base, utilisons-la, avançons", a-t-il lancé. Il a déploré que "certains pays veuillent incorporer Bachar al-Assad dans ce processus", allusion à la Russie et l'Iran. "On ne peut pas faire travailler ensemble les victimes et le bourreau", a-t-il dit. "Assad est à l'origine du problème et il ne peut pas faire partie de la solution".
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Mar 29 Sep 2015 - 0:52
Si je comprends bien, la Turquie, l'Arabie Saoudite, la France et plus ou moins les USA (coopération tactique contre l'EI) rejette le plan Russe concernant la Syrie. Sa va rien changer.
Les autorités turques ont constaté une augmentation considérable de Jihadiste étranger voulant franchir la frontière vers la Syrie.
Comme j'ai dis, la présence des Russes va attirer celui qui veut se faire du russe. C'était le but rechercher par l'EI, attirer l'ennemi au sol. Ils ont réussi. Comme pour Ben Laden qui voulait attirer les USA en Afghanistan pour affaiblir les USA.
romh General de Division
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Mar 29 Sep 2015 - 2:21
Si les us et les européens tranchent pour la coopération avec l iran et les russes on va assister au plus grand génocide en direct et avec la bénédiction du monde dit libre contre le peuple siryen et irakien sunite
Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Mar 29 Sep 2015 - 7:41
Les rebelles ont capturé Mazrat al-Amal et la base du 4eme Bataillon dans la province nord de Quneitra .
Les Rebelles bombardant la base de la 90eme brigade du régime ,Quneitra .
Les combats de la base de Quneitra .
Moment où les rebelles mènent l'assaut les bunkers secrets et les systèmes de tunnels tranchées de la base de Quneitra .
Un vieux chars Russes de la WW-2 encastré au bunker de la base .
Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Mar 29 Sep 2015 - 8:04
Après Alep ,le leader de Ahrar Al-Sham visite le front sur le récif de Lattakié .
Camp d'entrainement et école de Ahrar Al-Sham .
Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Mar 29 Sep 2015 - 8:13
Participation Russe dans la guerre syrienne,l'arrivé des Su-34 'Fullback' .
Citation :
Tuesday, 29 September 2015
Russia's participation in the Syrian War, the Su-34 'Fullback' has arrived
The arrival of the Su-34 'Fullback' fighter bomber to Syria could be seen as imminent since the initial deployment of the first combat assets to Syria, and has now finally confirmed to have occurred in recent days. Six Su-34s are now believed to have joined the four Su-30SMs, twelve Su-24M2s and twelve Su-25s already present at Hmeemeem/Bassel al-Assad IAP, Lattakia Governorate.
In addition to thirty-four combat aircraft, up to twenty Mi-17s and Mi-24/35s, two Il-20s and at least three types of unmanned aerial vehicles (UAVs) are now deployed in Syria. Especially the UAVs have been active in flying reconnaissance sorties over Idlib Governorate, indubitably soon to be if not already joined by the electronic intelligence (ELINT) configured Il-20s. Although already sighted over Idlib, the Su-24M2s have so far refrained from engaging rebel positions. The twelve Su-25s are currently being assembled and are busy with test flights after their delivery by An-124 strategic airlifters just a week ago.
The Su-34s on the other hand managed to reach Hmeemeem/Bassel al-Assad IAP on their power. The two examples seen below, both carrying a centreline drop tank allowing for extended range are believed to have been part of the contignent deployed to Syria. Both aircraft were photographed while flying over Mozdok on their way to Syria via Georgian, Armenian, Iranian and Iraqi airspace.
Another image, this time from Syria, shows what looks like six fighter-bombers alongside an airliner over Idlib or Hama Governorate. The airliner appears to be a Russian Air Force (RuAF) Tu-154, likely used for escorting the six Su-34s on their way to Hmeemeem/Bassel al-Assad IAP.
Designed to deliver a wide range of both guided and unguided munitions, the Su-34 will provide the Russian expeditionary force with an excellent fighter-bomber with the range and capabilities to strike any target anywhere in Syria. In fact, the sheer quality of the Sukhoi force currently present in Syria is such an improvement over the assets currently available to the Syrian Arab Air Force (SyAAF) that it could be said the regime's aerial capabilities have entered another league entirely.
As construction works at Hmeemeem/Bassel al-Assad IAP continues and UAVs and Il-20s are meanwhile busy collecting data on the strength and location of rebel positions in Idlib Governorate, the RuAF's aerial assets are being prepared for their first sorties, and it seems that a first move by the Russian expeditionary force is just a matter of time.
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) Mar 29 Sep 2015 - 8:25
Baybars a écrit:
Si je comprends bien, la Turquie, l'Arabie Saoudite, la France et plus ou moins les USA (coopération tactique contre l'EI) rejette le plan Russe concernant la Syrie. Sa va rien changer.
Les autorités turques ont constaté une augmentation considérable de Jihadiste étranger voulant franchir la frontière vers la Syrie.
Comme j'ai dis, la présence des Russes va attirer celui qui veut se faire du russe. C'était le but rechercher par l'EI, attirer l'ennemi au sol. Ils ont réussi. Comme pour Ben Laden qui voulait attirer les USA en Afghanistan pour affaiblir les USA.
Citation :
Le flot de volontaires étrangers vers l’Etat islamique ne tarit pas .
Le Monde.fr avec AFP | 27.09.2015 à 04h42 • Mis à jour le 27.09.2015 à 06h34
Le flot des djihadistes qui rejoignent l’organisation Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie ne se tarit pas. Malgré un an de bombardements de la coalition internationale menée par les Etats-Unis ; malgré la perte par l’EI, sous la pression des forces kurdes syriennes, de positions clefs à la frontière turque, par où sont longtemps passés sans encombres les candidats au djihad. Malgré un resserrement des contrôles par la Turquie sur son territoire et à la frontière, ainsi qu’une coopération accrue entre services de renseignements.
Les services américains estiment que près de 30 000 djihadistes étrangers se sont rendus en Syrie et en Irak depuis 2011, rapporte samedi 27 septembre le New York Times. La précédente estimation rendue publique par les mêmes services, il y a un an, donnait un chiffre de moitié inférieur. La plupart de ces volontaires ont rejoint les rangs de l’EI, mais également d’autres groupes combattants de Syrie. Ils sont originaires de 100 pays, selon ce décompte. L’EI continuerait ainsi de recruter une moyenne d’un millier de combattants étrangers par mois.
Cependant, l’EI paraît avoir récemment mis en place des mesures pour empêcher la fuite hors de villes sous son contrôle d’un nombre croissant, quoique limité de militants étrangers déçus par la réalité de cette utopie djihadiste. Des témoignages, rares encore, qu’analysait un récent rapport de l’International Center for the Study for Radicalization, du King’s College de Londres.
Par ailleurs, le comité pour la sécurité nationale de la Chambre des représentants doit publier mardi un rapport, fruit de six mois de travail, dans lequel il critique la lente adaptation des services de renseignements américains et leurs partenaires à cette menace. « Les partenaires étrangers partagent encore des informations sur les personnes suspectées de liens avec une organisation terroriste de façon ad hoc, intermittent et souvent incomplète. (…) Il n’existe actuellement aucune base de données globale rassemblant les noms des combattants étrangers » au sein des groupes armés syriens, déplore le comité bipartisan. « Au lieu de cela, les Etats-Unis et d’autres pays se basent sur un système faible et morcelé d’échange des identités d’individus extrémistes. »