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| Intervention militaire au Mali - Opération Serval | |
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jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 2 Avr 2015 - 22:08 | |
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jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 24 Nov 2017 - 20:24 | |
| RIP - Citation :
- Mali : Un militaire malien et au moins trois casques bleus ont été tués lors d’une attaque terroriste à Ménaka
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 24-11-2017
Chef de l’opération Barkhane, le général Bruno Guibert a indiqué, la semaine passée, que la force française allait changer d’approche dans la bande sahélo-saharienne (BSS) pour gagner en efficacité contre les groupes jihadistes qui y sévissent. Cette adaptation apparaît d’autant plus nécessaire que l’activité terroriste ne faiblit pas.
Selon des données compilées par le Long War Journal, il y a eu au moins 244 attaques au Mali, au Burkina Faso et Niger depuis le début de cette année, dont 26 constatées rien que pour les trois dernières semaines.
« Sur le plan sécuritaire, la situation demeure fragile et tendue avec des attaques régulières menées par les groupes armés terroristes. Beaucoup sont dirigées à l’encontre de la population civile afin d’entretenir l’installation d’un climat d’insécurité », explique l’État-major des armées, dans son point de situation hebdomadaire relatif à l’opération Barkhane.
Et ces attaques se produisent de plus en plus souvent dans le centre du pays. Comme celle qui, commise à Ménaka, ce 24 novembre, vient de coûter la vie à 3 militaires de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) ainsi qu’à un soldat malien.
« Ce matin, un détachement de la force de la Minusma a repoussé une attaque lors d’une opération coordonnée avec les FAMa (forces armées maliennes) dans la région de Ménaka », a en effet annoncé la MINUSMA, qui fait état de « plusieurs blessés », dont certains se trouvent dans un « état critique ». En outre, plusieurs assaillants ont été tués.
« Cette opération, qui entrait dans le cadre de la protection des civils de la région, avait également pour but d’apporter une assistance médicale aux populations dans le besoin », a expliqué Mahamat Saleh Annadif, le chef de la MINUSMA.
Ce dernier a également salué la « bravoure » des Casques bleus et des militaires maliens, « dont l’engagement a permis de neutraliser plusieurs terroristes », et appelé « à la vigilance, à la solidarité et à l’unité des Maliens pour faire face à la lâcheté de nos adversaires », en référence aux groupes jihadistes.
La MINUSMA est l’opération des Nations unies la plus dangereuse. Il y a à peine un mois, quatre Casques bleus tchadiens (dont un a succombé à ses blessures le 19 novembre) ont ainsi perdu la vie lors de l’explosion d’un engin explosif improvisé, au passage de leur convoi.
Depuis juillet 2013, la MINUSMA a perdu au moins 90 militaires dans des actes hostiles. Soit plus de la moitié des Casques bleus tués dans le monde sur cette période.
http://www.opex360.com/2017/11/24/mali-un-militaire-malien-et-au-moins-trois-casques-bleus-ont-ete-tues-lors-dune-attaque-terroriste-menaka/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 25 Nov 2017 - 16:10 | |
| - Citation :
- Mali : Barkhane hausse le ton contre la collusion de certains groupes armés maliens avec les jihadistes
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 25-11-2017
Signé en 2015 par le gouvernement malien, la plateforme (groupes armés progouvernementaux) et la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rebellion touareg), l’accord de paix peine à être mis en oeuvre dans le nord du Mali.
Dans un rapport récemment rendu public, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « profondément préoccupé » par la « reprise de violents affrontements entre les groupes armés signataires de l’accord ». Et d’ajouter : « Malheureusement, presque aucun progrès n’a été réalisé dans l’application de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali. »
Il faut dire que certains groupes armés ne jouent pas franc jeu. Ainsi, une partie de l’organisation jihadiste Ansar Dine, dirigée par Iyad ag Ghali, a intégré le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), qui a rejoint la CMA, aux côtés du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
En juin 2016, l’entourage de Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense, n’avait pas caché son « agacement » face à l’attidude du HCUA.
« C’est un des groupes signataires des accords d’Alger mais en même temps, clairement, il n’hésite pas à afficher une forme de proximité avec Iyad Ag Ghali et Ansar Dine, que ce soit une proximité sur le fond ou d’hommes », avait expliqué un proche du ministre. « Si on devait tolérer trop longtemps ce type de double jeu, par définition aller vers une solution sera compliqué », avait-il ajouté.
Cette semaine, le général Christian Allavène, représentant de la force Barkhane au Mali, a mis les pieds dans le plat. « Les différentes opérations que nous avons menées récemment dans le nord, mais pas uniquement, notamment par la saisie d’un certain nombre de pièces à charge, démontrent la collusion qui existe entre certaines personnes de certains groupes armés signataires, et des groupes armés terroristes », a-t-il en effet lancé, lors d’une conférence de presse.
Selon RFI, qui a rapporté les propos du général Allavène, des écoutes téléphoniques démontreraient cette collusion. « Sur le terrain, il arrive que des responsables ou membres des mouvements signataires de l’accord de paix d’Alger, reçoivent même des consignes de ces terroristes », affirme le média public.
Ces preuves collectées par la force Barkhane pourraient être utilisées pour sanctionner ceux qui entravent l’application de l’accord de paix, conformément à la résolution 2374 adoptée en septembre par le Conseil de sécurité de l’ONU.
http://www.opex360.com/2017/11/25/mali-barkhane-hausse-le-ton-contre-la-collusion-de-certains-groupes-armes-maliens-avec-les-jihadistes/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 1 Déc 2017 - 23:21 | |
| - Citation :
- Mali : une enquête française blanchit Barkhane pour l’enfant tué en novembre 2016
01 décembre 2017 à 12h43 Par Benjamin Roger
L'enquête interne menée par le ministère français de la Défense après la mort d'un enfant de 10 ans tué dans une opération de la force Barkhane, il y a un an, dans le nord du Mali, "n'a relevé aucune faute individuelle ou collective dans l'usage de la force". L’affaire avait provoqué une vive polémique en plein sommet Afrique-France de Bamako et suscité l’agacement de Jean-Yves Le Drian, ex-ministre français de la Défense. Le 13 janvier 2017, Jeune Afrique révélait que des soldats français de la force Barkhane avaient tué un enfant de dix ans le 30 novembre 2016 au cours d’une opération dans l’extrême-nord du Mali, avant de l’enterrer en catimini. Selon sa famille, ce jeune garçon, Issouf Ag Mohamed, était ce jour-là occupé à rassembler des ânes pour aller chercher de l’eau.
Le ministère français de la Défense avait rapidement reconnu les faits dans un communiqué et affirmé que ce mineur était un « guetteur ». « Le 30 novembre 2016, dans le cadre d’une opération menée par la force Barkhane dans la région d’Aguelhok [au nord de Kidal], les forces armées françaises ont repéré un réseau de guetteurs agissant pour le compte d’un groupe armé terroriste », indiquait ce communiqué.
« La force Barkhane a alors décidé l’intervention d’une patrouille d’hélicoptères afin de faire cesser cette menace », aboutissant à « la neutralisation d’un de ces guetteurs, qui s’est avéré être un mineur », concluait le ministère, précisant avoir « immédiatement » ordonné une enquête.
« Le décès de ce mineur est regrettable »
Les conclusions de celle-ci ont été rendues publiques le 30 novembre par Valérie Lecasble, la porte-parole du ministère des Armées. « Le décès de ce mineur est regrettable, a-t-elle déclarée lors d’un point de presse à Paris. Mais l’enquête n’a relevé aucune faute individuelle ou collective dans l’usage de la force. Les principes du droit des conflits armés ont été respectés. »
Selon elle, « dans le contexte opérationnel du moment, il apparaissait légitime de faire cesser une intention hostile pesant sur la force ».
Plus récemment, une nouvelle opération de la force Barkhane a provoqué un tollé au Mali. Dans la nuit du 23 au 24 octobre, la force Barkhane a mené un raid contre un camp jihadiste près d’Abeïbara, dans l’extrême nord du pays, qui a couté la vie à onze soldats maliens détenus en otages par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) d’Iyad Ag Ghali.
Alors que les autorités maliennes ont confirmé que leurs soldats, kidnappés lors de différentes attaques ces derniers mois, figuraient bien parmi les victimes, Paris s’est défendu en affirmant que ces militaires maliens avaient été retournés en détention et qu’il ne s’agissait pas d' »otages » mais de « combattants terroristes ».
http://www.jeuneafrique.com/498470/politique/mali-une-enquete-francaise-blanchit-barkhane-pour-lenfant-tue-en-novembre-2016/?utm_source=Facebook&utm_medium=Articles&utm_campaign=PostFB_01122017 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 2 Déc 2017 - 18:22 | |
| - Citation :
- Les soldats tués lors d'un raid français au Mali étaient "bien des otages" (président malien)
AFP 02/12/2017 Les soldats maliens tués fin octobre lors d'un raid de la force française Barkhane contre un groupe jihadiste dans le nord du pays étaient "bien des otages", malgré les doutes émis par Paris, a réaffirmé le président malien Ibrahim Boubakar Keïta, dans un entretien au magazine Jeune Afrique.
"Il s'agissait bel et bien d'otages des terroristes et il ne faudrait pas qu'il y ait là-dessus la moindre ambigüité entre nos amis français et nous", souligne le chef de l'Etat malien dans cet entretien à paraître dimanche. "C'est un fait regrettable, qui peut hélas survenir dans ce type d'opération. On doit l'admettre et ne pas chercher d'autres raisons qui n'existent pas", insiste-t-il.
Cette opération menée par Barkhane dans la nuit du 23 au 24 octobre près d'Abeïbara (nord-est) contre un groupe affilié à el-Qaëda au Maghreb islamique (Aqmi) s'était soldée selon l'état-major français par la mort de 15 jihadistes. Mais pour le ministère malien de la Défense, onze militaires maliens prisonniers des jihadistes se trouvaient parmi les victimes du raid.
L'état-major français avait lui assuré qu'à "aucun moment" la présence de soldats maliens dans ce camp d'entraînement n'avait été établie. Et des sources françaises avaient ajouté que s'ils étaient présents dans le camp, ces militaires avaient du être retournés par les islamistes.
Paris a par ailleurs rendu public jeudi les résultats d'une enquête concernant un autre incident au Mali, remontant à novembre 2016, au cours duquel des soldats de Barkhane avaient tué un "guetteur" qui s'était révélé être un mineur. "Le décès de ce mineur est regrettable", a admis la porte-parole du ministère français des Armées Valérie Lecasble, mais "l'enquête n'a relevé aucune faute individuelle ou collective dans l'usage de la force". L'armée française n'a jamais précisé l'âge de la jeune victime, qui n'aurait eu que 10 ans et gardait des ânes, selon le magazine Jeune Afrique.
La force Barkhane avait attaqué "un groupe de guetteurs agissant pour le compte d'un groupe armé organisé à caractère terroriste", qui "échangeaient des informations relatives à un convoi logistique de l'armée française approchant du secteur afin de permettre à des poseurs d'engins explosifs improvisés de tuer des soldats français", a expliqué la porte-parole. L'un des guetteurs tués dans l'intervention de Barkhane "s'est avéré être un mineur" mais "dans le contexte opérationnel d'alors, il apparaissait légitime de faire cesser une intention hostile", a-t-elle fait valoir.
https://www.lorientlejour.com/article/1087307/les-soldats-tues-lors-dun-raid-francais-au-mali-etaient-bien-des-otages-president-malien.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 18 Déc 2017 - 20:14 | |
| - Citation :
- Mali: la Minusma repousse plusieurs attaques simultanées à Kidal
Des casques bleus de la Minusma à Kidal le 22 juillet 2015 (photo d'illustration). © REUTERS/Adama Diarra
Par RFI Publié le 16-12-2017 • Modifié le 16-12-2017 à 10:20
La ville de Kidal, dans le nord du Mali, a été la cible de plusieurs attaques ce vendredi 15 décembre au soir. Un casque bleu a été grièvement blessé. Les assauts n'ont pas été revendiqués pour l'instant, mais ils ont été violents et très longs. La Minusma a vigoureusement riposté pour mettre en fuite les assaillants.
C'est la plus grosse attaque sur Kidal de l'année. Ou plutôt les plus grosses attaques. Les Nations unies confirment avoir essuyé quatre assauts simultanés sur plusieurs positions tenues par des casques bleus. Les affrontements ont éclaté ce vendredi soir aux alentours de 20 h.
Des habitants joints par RFI expliquent que les combats ont duré plus d'une heure. Les assaillants ont tenté de prendre le contrôle de deux checkpoints avancés, à différentes entrées de la ville, où ils se sont heurtés à une réponse musclée des casques bleus. Une position au niveau du camp principal de l'ONU dans la ville a également été la cible de tirs, ainsi qu'une patrouille de soldats de la paix.
A chaque fois, les militaires ont réussi à repousser les assaillants qui sont venus lourdement armés, à bord de pick-ups et de motos. La plupart ont réussi à prendre la fuite. C'est la première fois que quatre attaques coordonnées se déroulent en même temps. L'objectif était clairement de disperser les forces de l'ONU.
D'importants moyens aériens, des hélicoptères, ont été déployés sur la zone par l'ONU. Les soldats français de Barkhane ont également appuyé les casques bleus, notamment en faisant usage de mortiers éclairants, pour faciliter, entre autre, les opérations de recherches d'éventuels assaillants toujours présents sur le terrain.
http://www.rfi.fr/afrique/20171216-mali-plusieurs-attaques-repoussees-minusma-kidal | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 21 Déc 2017 - 17:03 | |
| - Citation :
- Mali : l'armée annonce avoir tué 5 jihadistes dans le centre du pays
AFP 21/12/2017 L'armée malienne a annoncé jeudi avoir tué cinq jihadistes et perdu un militaire en repoussant une attaque près de Niono, dans le centre du pays.
Cette attaque a précédé la visite à Bamako à la mi-journée de l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, en tournée dans six pays d'Afrique de l'Ouest, dont le Mali et le Burkina Faso, tous deux confrontés à la menace jihadiste. Selon un premier communiqué publié sur les comptes officiels de l'armée malienne, une de ses positions près de Niono a été attaquée vers 01H30 GMT "par des terroristes". Les militaires maliens ont "vigoureusement réagi, repoussant ainsi les assaillants", qu'ils ont pris en chasse, mais ont perdu un soldat et un véhicule, selon le texte. Ils ont ensuite "tué cinq assaillants", a affirmé l'armée malienne dans un communiqué publié quelques heures plus tard.
Le Nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à El-Qaëda. Ces groupes ont été en grande partie chassés par une opération militaire française lancée en janvier 2013. Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène gagne les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
Face à la dégradation de la situation aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, l'organisation régionale G5 Sahel, qui regroupe ces trois pays, ainsi que la Mauritanie et le Tchad, a réactivé en 2017, avec le soutien de la France un projet de force conjointe antijihadiste, initialement lancé en novembre 2015. La mise sur pied de cette force a enregistré de nouveaux engagements de soutien financier lors d'un sommet en France le 13 décembre, notamment de la part de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis, à hauteur respectivement de 100 millions et 30 millions d'euros.
https://www.lorientlejour.com/article/1090762/mali-larmee-annonce-avoir-tue-5-jihadistes-dans-le-centre-du-pays.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 23 Déc 2017 - 19:11 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 26 Déc 2017 - 23:08 | |
| - Citation :
- Otage française au Mali: Paris continuera "d'observer la plus grande discrétion"
AFP 26/12/2017 La France a indiqué mardi qu'elle allait continuer "d'observer la plus grande discrétion sur la situation de Sophie Pétronin", l'otage française enlevée au Mali il y a tout juste un an, et dont la famille réclame des informations sur son sort.
"Pour des raisons évidentes de sécurité, nous continuerons d'observer la plus grande discrétion sur la situation de Sophie Pétronin", a déclaré mardi Alexandre Giorgini, porte-parole adjoint du Quai d'Orsay lors d'un point presse. Six mois après la dernière preuve de vie, le neveu de l'otage de 72 ans, enlevée à Gao (nord du Mali) le 24 décembre 2016 par des hommes armés, avait expliqué lundi qu'il n'y "avait pas d'avancée majeure, ni sur la localisation, ni sur de possibles contacts avec les ravisseurs" malgré un contact régulier avec le gouvernement.
"On ne peut pas exclure qu'il (le gouvernement français) travaille, ce qu'on attend maintenant, c'est les résultats", avait ajouté Lionel Granouillac, ajoutant que la famille se sentait "démunie".
Aucun groupe n'avait revendiqué le rapt jusqu'à ce que la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à el-Qaëda, diffuse en juillet une vidéo montrant six étrangers enlevés au Mali et au Burkina Faso entre 2011 et 2017, dont Sophie Pétronin, qui dirigeait une association d'aide aux orphelins.
Le responsable français a rappelé que le voyage au Mali fin novembre du fils de Sophie Pétronin, Sébastien Chadaud-Pétronin, avait été "organisé en liaison avec le centre de crise et de situation" et que ce dernier avait été reçu par le ministre, Jean-Yves Le Drian.
https://www.lorientlejour.com/article/1091309/otage-francaise-au-mali-paris-continuera-dobserver-la-plus-grande-discretion.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 28 Déc 2017 - 17:56 | |
| RIP - Citation :
- Mali: trois soldats tués dans une explosion de mine dans le centre
AFP 28/12/2017 Trois soldats maliens ont été tués jeudi dans une explosion de mine dans le centre du pays, a annoncé l'armée malienne.
"Dans leur traque des terroristes, les FAMa (Forces armées maliennes) ont été victimes d'une explosion de mine. Cet incident s'est produit ce jeudi 28 décembre 2017 dans le secteur de Bulkessy (Mopti) à la frontière avec le Burkina-Faso", a indiqué l'armée malienne sur son site officiel. La région de Mopti est située dans le centre du Mali. "Le bilan est de trois morts et des blessés", selon la même source qui ne donne pas d'autre précision. L'armée malienne avait le 21 décembre annoncé avoir tué cinq jihadistes et perdu un militaire en repoussant une attaque près de Niono, dans le centre du pays. Le Nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à el-Qaëda. Ces groupes ont été en grande partie chassés par une opération militaire française lancée en janvier 2013.
Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.
Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène gagne les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
Face à la dégradation de la situation aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, l'organisation régionale G5 Sahel, qui regroupe ces trois pays, ainsi que la Mauritanie et le Tchad, a réactivé en 2017, avec le soutien de la France un projet de force conjointe antijihadiste, initialement lancé en novembre 2015.
https://www.lorientlejour.com/article/1091613/mali-trois-soldats-tues-dans-une-explosition-de-mine-dans-le-centre.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 12 Jan 2018 - 15:42 | |
| - Citation :
- Barkhane : Trois militaires français blessés lors d’une attaque commise avec un véhicule piégé
Posté dans Afrique, Forces terrestres, Opérations par Laurent Lagneau Le 12-01-2018
La date de cette attaque ne doit rien au hasard. Le 11 janvier, soit cinq ans après le début de l’opération Serval, au Mali, un véhicule de l’avant blindé (VAB) français a été la cible d’un VBIED (Vehicle Borne Improvised Explosive Devices) alors qu’il faisait partie d’un convoi circulant entre Ménaka et Indélimane, près de Gao.
L’explosion a fait trois blessés parmi les occupants du VAB, dont un sérieusement touché. Ce dernier a été rapatrié dans la nuit pour être admis dans un hôpital d’instruction des armées (HIA). Son pronostic vital ne serait pas engagé.
Le mode opératoire de cette attaque, vraisemblablement commise par le Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimin (Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans – GSIM), qui réunit plusieurs groupes jihadistes sous l’autorité de Ilyad ag Ghaly, est plutôt rare au Mali.
Selon les données disponibles, et avant celle contre Barkhane, la dernière attaque ayant utilisé un VBIED remonte au 18 janvier 2017. Ce jour-là, un véhicule rempli d’explosif avait visé, à Gao, le Mécanisme opérationnel de coordination (MOC), c’est à dire l’organisme chargé d’organiser les patrouilles conjointes entre les ex-rebelles touareg et les miliciens pro-gouvernementaux prévues par l’accord de paix d’Alger. Cet attentat, qui fit plus de 60 tués, avait été revendiqué par le groupe al-Mourabitoune, intégré désormais au GSIM.
Quoi qu’il en soit, cette attaque contre la force Barkhane est survenu au lendemain de l’arrestation, à Menaka, de plusieurs « membres de groupes armés terroristes sévissant dans cette région frontalière du Niger » par les militaires français.
« Dans le strict respect du droit international, les commandos ont procédé à des fouilles permettant de saisir de l’armement, du matériel et des documents. Des personnes ont également été capturées afin de lever le doute sur leur contribution aux actions des groupes armés terroristes de cette région », a expliqué l’État-major des armées.
Photo : EMA / Archives
http://www.opex360.com/2018/01/12/barkhane-trois-militaires-francais-blesses-lors-dune-attaque-commise-vehicule-piege/ | |
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messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 13 Jan 2018 - 18:41 | |
| - Citation :
- L’État islamique dans le grand Sahara revendique l’attentat qui a blessé 3 soldats français au Mali
Posté dans Afrique, Opérations, Terrorisme par Laurent Lagneau Le 13-01-2018
Le 11 janvier, trois militaires français ont été blessés (dont un gravement) lors d’une attaque suicide contre leur convoi menée avec un véhicule bourré d’explosifs (VBIED), sur l’axe reliant Ménaka à Indélimane, près de Gao, au Mali.
La date coïncidant avec le cinquième anniversaire du lancement de l’opération Serval, l’on pouvait penser que le Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimin (Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans – GSIM), une organisation qui réunit plusieurs groupes jihadistes ayant fait les frais de l’intervention française, allait revendiquer cette attaque.
Finalement, l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) a envoué, le 12 janvier, un communiqué à l’agence de presse mauritanienne ANI pour « proclamer sa responsabilité » de l’attaque ayant visé les militaires français ainsi que de celle menée en octobre dans la région de Tongo Tongo (Niger), au cours de laquelle 4 commandos des forces spéciales américaines avaient été tués. Cette dernière n’avait jusqu’à présent pas été revendiquée.
« Les soldats du califat ont attaqué hier jeudi 11 janvier au petit matin une colonne de l’armée française avec un véhicule piégé », a ainsi affirmé l’EIGS, qui a, par la même occasion, revendiqué plusieurs autres attaques au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
A priori, il s’agirait de la première attaque de l’EIGS contre la force Barkhane au Mali. Cette organisation est dirigée par Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, un ancien membre du Front Polisario ayant rejoint le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).
Après le rapprochement de ce dernier avec « Les signataires par le sang » de Mokthar Belmokthar pour former le groupe « al-Mourabitoune », Al-Sahraoui fit, en mai 2015, publiquement allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’État islamique (EI ou Daesh). Mais ce ralliement fut officiellement accepté 18 mois plus tard, c’est à dire en octobre 2016.
En décembre dernier, il a été rapporté que le GSIM et l’EIGS avaient noué une alliance. Ce qu’a confirmé un récent rapport des Nations unies sur la situation au Mali. « La MINUSMA [mission de l’ONU, ndlr] a reçu des informations selon lesquelles les deux groupes agissaient en parallèle et probablement en collaboration », y lit-on.
Apparemment, le GSIM se concentre sur le nord et le centre du Mali tandis que l’EIGS est surtout présent dans la région frontalière avec le Niger.
http://www.opex360.com/2018/01/13/letat-islamique-grand-sahara-revendique-lattentat-a-blesse-3-soldats-francais-mali/ | |
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messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 25 Jan 2018 - 15:40 | |
| - Citation :
- Centre du Mali : deux militaires maliens et cinq assaillants tués
AFP 25/01/2018
L'armée malienne a annoncé jeudi avoir tué cinq assaillants et perdu deux militaires en repoussant deux attaques jihadistes présumées distinctes dans le centre du pays.
"Ce matin, une de nos positions a été attaquée à Ngomakoura au mortier. Nous avons riposté, les terroristes ont été obligés de battre en retraite. Il n'y a pas eu de victime", a déclaré à l'AFP une source militaire malienne. Ce secteur est celui où étaient stationnés 36 gendarmes maliens qui ont déserté la semaine dernière et ont été mis aux arrêts à Bamako dans l'attente de leur comparution en conseil de discipline, selon une autres source militaire qui a confirmé l'attaque au mortier. "La seconde attaque s'est déroulée à Youwarou, où les terroristes ont attaqué un poste de sécurité. Deux militaires ont été tués, ainsi que cinq terroristes", a déclaré à l'AFP une source militaire malienne, faisant état de l'arrivée sur les lieux d'un renfort en "hommes et matériels".
L'armée malienne a confirmé ces deux attaques et leurs bilans respectifs sur ses comptes officiels.
Les groupes jihadistes sont particulièrement actifs ces derniers mois dans le centre du pays.
Dans son dernier rapport trimestriel sur le Mali, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, juge "extrêmement préoccupante" la situation dans le nord et le centre, "en particulier dans les régions de Mopti et de Ségou, où il y a eu davantage d'actes terroristes ou liés au terrorisme que dans l'ensemble des cinq régions du nord".
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à el-Qaëda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés par une opération militaire lancée en janvier 2013, à l'initiative de la France, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, régulièrement frappées par des attaques, malgré la signature en 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes mais dont l'application accumule les retards.
Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène gagne les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
Face à la dégradation de la situation aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, l'organisation régionale G5 Sahel, qui regroupe ces trois pays, ainsi que la Mauritanie et le Tchad, a réactivé en 2017, avec le soutien de la France, un projet de force conjointe antijihadiste, initialement lancé en novembre 2015.
https://www.lorientlejour.com/article/1096269/centre-du-mali-deux-militaires-maliens-et-cinq-assaillants-tues.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 2 Fév 2018 - 16:49 | |
| - Citation :
- Fin du commandement belge de la mission européenne d’entraînement au Mali
La Belgique transférait le commandement de la mission européenne d’entraînement au Mali (EUTM Mali) à l’Espagne le 31 janvier dernier. Le général de brigade Bart Laurent, chef de cette mission sortant, remettait son commandement au général de brigade espagnol Enrique Millán Martínez, lors d'une cérémonie organisée dans la capitale malienne de Bamako.
L'EUTM Mali, sous commandement belge depuis le 3 juillet 2016, l’aura été pendant 19 mois. Au cours de cette période, trois généraux belges auront dirigé cette mission avec succès. Du 3 juillet au 19 décembre 2016, l'EUTM Mali était sous le commandement du général de brigade Eric Harvent. Le général-major Peter Devogelaere le remettait, quant à lui, le 12 juillet 2017 au général de brigade Bart Laurent, commandant de la mission d'entraînement jusqu’au 31 janvier 2018.
Avec cette passation, le commandement belge ainsi que la plus importante mission de la Composante Terre à l’étranger prenaient fin. L'engagement significatif de la Belgique ne fait pas que mettre en évidence sa forte implication dans des opérations sous la bannière européenne. Il témoigne également de son intérêt pour la stabilité dans la région du Sahel.
Cette mission d’entraînement peut avancer des chiffres impressionnants : depuis le début du premier mandat en 2013, les instructeurs européens auront formé 11 500 soldats maliens, soit un tiers des forces armées maliennes. Après la formation, ceux-ci sont à même de transmettre leurs connaissances à leurs collègues. En d'autres termes, la Défense peut se targuer d’une mission très réussie.
La cérémonie était rehaussée par la présence du ministre de la Défense Steven Vandeput et par celles du vice-chef de la Défense, le vice-amiral Michel Hofman, du ministre espagnol de la Défense, Maria Dolorès de Cospedal, et de plusieurs autorités maliennes.
Texte : David Vandroogenbroeck – Photos : Christian Decloedt, Malek Azoug
01/02/2018
https://www.mil.be/fr/article/fin-du-commandement-belge-de-la-mission-europeenne-dentrainement-au-mali | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 15 Fév 2018 - 15:58 | |
| - Citation :
- Au moins 10 jihadistes ont été tués lors d’un raid français dans le nord du Mali
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 15-02-2018
Selon une source sécuritaire, au moins 10 jihadistes ont été tués au cours d’une opération de la force française Barkhane dans la région de Tinzaouatène (nord du Mali), à l’aube du 14 février. A priori, l’objectif de ce raid était un camp d’Iyad Ag Ghaly, le chef d’Ansar Dine et du Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimin (Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans).
Plus précisément, l’opération française a été menée dans les environs d’Inaghalawass, un oued situé à seulement 900 mètres de la frontière algérienne.
Cette même source sécuritaire a fait état d’un bilan provisoire de 10 à 17 tués dans les rangs jihadistes, dont Malik Ag Wanassnat, un ancien colonel des forces armées maliennes (FAMa), qui, précise Bamako, fit défection en 2006 après avoir « cassé et pillé le magasin d’armement à Ménaka (nord-est) » et « avant d’orchestrer » des attaques et « de participer à de nombreux autres actes criminels. Il était ensuite devenu l’un des bras droit d’Ag Ghaly.
L’État-major des armées (EMA) a confirmé ces informations auprès de l’AFP. « L’opération a été menée par les forces françaises au Sahel, à la fois des forces spéciales et des troupes de Barkhane », a indiqué son porte-parole, le colonel Patrick Steiger. Elle « visait trois objectifs de groupes armés terroristes, entre Boughassa et Tinzaouatène, qui ont fait l’objet de frappes aériennes simultanées suivies d’assauts héliportés appuyés par des hélicoptères Tigre, puis d’engagements au sol », a-t-il précisé.
Toujours d’après l’EMA, le bilan, encore provisoire, de cette opération est d’une « vingtaine » de jihadistes « tués ou capturés ». En outre, trois véhicules utilisés par les terroristes (2 pick-ups et un camion) ont été détruits et un « grand nombre de documents » ainsi que des armes ont été saisis.
Photo : EMA
http://www.opex360.com/2018/02/15/10-jihadistes-ont-ete-tues-lors-dun-raid-francais-nord-mali/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 16 Fév 2018 - 23:03 | |
| - Citation :
- Mali : Un "coup significatif" porté aux jihadistes par Barkhane
Reuters 16/02/2018 La France annonce vendredi avoir porté un coup significatif aux groupes armés jihadistes au Mali, par un raid "audacieux" des forces françaises de Barkhane dans lequel une vingtaine de jihadistes dont des chefs ont été tués ou capturés dans le nord-est du pays.
"Vingt-trois terroristes, dont des chefs d'Ansar Eddine ainsi que d'al-Mourabitoune, connus pour leurs exactions à l'encontre de la population malienne, ont été tués ou capturés dans cette opération" menée dans la nuit de mardi à mercredi, a déclaré vendredi le général François Lecointre, chef d'état-major des armées, dans un communiqué. "Cette action d'éclat porte un coup significatif aux groupes armés terroristes", souligne-t-il.
Le raid, qui impliquait les forces spéciales françaises, s'est concentré sur "trois objectifs de groupes armés terroristes" entre Boghassa et Tin Zaouatine, dans une zone de prédilection du groupe Ansar Eddine, avait-on appris jeudi.
Ansar Eddine est un groupe armé salafiste fondé en 2012 et dirigé par Iyad Ag Ghali. Le chef touareg malien est "un terroriste et un criminel" contre lequel la France mène la guerre sans la moindre négociation, avait déclaré Emmanuel Macron en décembre dernier.
Al Mourabitoune est pour sa part lié à el-Qaëda et commandé par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar.
Les deux groupes jihadistes ont annoncé il y a près d'un an qu'ils allaient fusionner leurs forces.
https://www.lorientlejour.com/article/1100373/mali-un-coup-significatif-porte-aux-jihadistes-par-barkhane.html | |
| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2512 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 17 Fév 2018 - 17:59 | |
| - Citation :
- Opération militaire française au Mali : Paris a-t-il informé Alger ?
Mercredi 14 février, les troupes françaises de de la force Barkhane ont mené un raid aérien à côté des localités de Boughessa et de Tin Zawaten au Nord-Est du Mali, à 10 km seulement des frontières algériennes.
L’action militaire s’est faite également au sol. Selon le quotidien français Libération, deux campements d’Ansar Dine, organisation qualifiée de djihadiste par Paris, ont été ciblés par l’attaque militaire.
« Une dizaine de jihadistes ont été tués et 14 ont été appréhendés », a rapporté le journal citant une source sécuritaire malienne. L’état-major français a avancé, d’après France 24, un bilan de vingt terroristes tués ou capturés.
Le chef d’état-major de l’armée française a qualifié, dans un communiqué rendu public, vendredi 16 février, le raid d’audacieux. « Vingt trois terroristes, dont des chefs d’Ansar Dine ainsi que d’Al Mourabitoun, connus pour leurs exactions à l’encontre de la population malienne, ont été tués ou capturés dans cette opération (…) Cette action d’éclat porte un coup significatif aux groupes armés terroristes. Elle marque un succès supplémentaire dans la lutte menée par les armées françaises aux côtés des forces armées maliennes, de celles de la force conjointe du G5 Sahel et de la Minusma pour la sécurité au Mali et au Sahel », est-il souligné dans le communiqué.
Iyad Ag Ghali ciblé Il n’existe aucune information sur la mort ou non du chef d’Ansar Dine Iyad Ag Ghali, cible principale de l’offensive française. Les Forces armées maliennes (FAMA) ont annoncé, sur leur compte twitter, que l’opération militaire s’est soldée par la mort de Malick Ag Wanasnat, ex-colonel de l’armée malienne, qui aurait rejoint Iyad Ag Ghali.
Une source militaire française, citée également par France 24, affirme que Iyad Ag Ghali se serait « réfugié à la frontière algérienne », sans plus de détails. Les soldats français ont poussé l’action jusqu’à Inaghalawass, un oued situé à moins d’un kilomètre de la frontière avec l’Algérie.
D’où la question : les autorités algériennes étaient-elles au courant de cette opération menée aux portes de l’Algérie ? La veille de l’opération au Nord Mali, mardi 13 février, le général de corps d’Armée, Ahmed Gaid Salah, vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’Armée, a reçu l’Amiral Bernard Rogel, chef d’état-major particulier du président français Emmanuel Macron.
Même si le but de cette visite, annoncée à la dernière minute, n’a pas été précisé, Rogel serait venu informer le premier responsable opérationnel de l’armée de l’action qui allait être menée dans la nuit même en territoire malien à proximité du territoire algérien.
« Frapper aussi près de la frontière, alors que les relations de confiance entre Paris et Alger sont compliquées, représente sans doute un risque politique. Mais les autorités françaises ont dû estimer qu’il s’agissait d’une cible prioritaire », a estimé Yvan Guichaoua, chercheur à l’université de Kent, cité par le quotidien Libération.
Alger refuse d’adhérer au G5 Sahel L’armée algérienne surveille de près les frontières avec le Mali, devenues source d’inquiétude depuis l’attaque contre le complexe gazier de Tingentourine en 2013 et l’effondrement du régime de Mouamar El Kadhafi en Libye en 2011 avec la multiplication des réseaux du crime transfrontalier et trafic d’armes et de drogues dures.
Paris souhaite que l’Algérie contribue plus à l’action antiterroriste dans le Sahel à travers notamment l’Alliance du G5 Sahel, composé du Niger, du Mali, de la Mauritanie, du Tchad et du Burkina Faso.
Alger refuse de faire partie de cette force car sa doctrine de défense lui interdit de s’engager militairement en territoire extérieur. En novembre 2017, le premier ministre Ahmed Ouyahia a, lors du sommet Union africaine-Union européenne, rappelé les efforts de l’Algérie menés dans la zone Sahel avec l’octroi de 100 millions de dollars pour les cinq pays de la région (Libye, Mauritanie, Niger, Mali et Tchad) pour lutter contre le terrorisme, combattre le crime organisé et « pour former une dizaine de compagnies de forces spéciales et leur donner d’énormes équipements ».
« L’implication solidaire de l’Algérie dans la lutte antiterroriste, dans la sous-région sahélienne, est organisée depuis plus de 10 ans à travers le Comité d’état-major opérationnel des armées (CEMOC) (basé à Tamanrasset) et d’autres mécanismes de coopération », a-t-il appuyé.
Mercredi 14 février, l’armée française a mené seule l’opération contre Ansar Dine, sans l’appui du G5 Sahel, toujours sous équipé, peu organisé et mal financé.
L’Algérie continue de défendre l’approche d’une solution inter africaine aux problèmes sécuritaires de la région Sahel. Une solution qui privilégie le développement économique des zones frontalières, le respect des règles du « bon voisinage » et l’échange efficace d’informations sécuritaires sur l’action des « groupuscules » terroristes activant, parfois avec grande facilité, dans le Nord Mali, au Niger et à l’Est de la Mauritanie.
Sur le plan politique, Paris souhaite qu’Alger fasse « plus d’efforts » en matière d’application sur le terrain des Accords de paix d’Alger de 2015. L’Algérie, par la voix de Abdelkader Messahel, ministre des Affaires étrangères, a répondu que c’était aux maliens de faire cet effort et de « mettre en œuvre les engagements pris ».
Messahel évoque “les interférences” dans les affaires maliennes « Nous continuons à penser – d’ailleurs, tout comme pour ce qui est de la Libye –, que le problème concerne d’abord les Maliens, c’est à dire toutes les parties signataires. Il faut que les Maliens s’approprient le processus de mise en œuvre des engagements qu’ils ont pris. Et nous pensons sérieusement qu’ils en ont la capacité. Vous savez un accord n’a de valeur que s’il est mis en œuvre. Et la mise en œuvre d’un accord n’existe que s’il y a une véritable volonté de la part des signataires. Je n’accuse personne, mais je suis certain que, s’il y a une véritable prise en charge, sans interférence dans les affaires des uns est des autres, je pense qu’on aura franchi de grandes étapes dans le retour de la paix et la stabilité, dans la préservation de l’unité, la souveraineté de ce pays voisin, avec lequel nous partageons beaucoup de choses », a déclaré le chef de la diplomatie algérienne dans une interview à RFI, fin janvier 2018.
L’Algérie estime que la solution politique reste la meilleure voie pour régler les problèmes qui se posent encore au Mali, tout en poursuivant la lutte antiterroriste sur son territoire et en appuyant logistiquement ses voisins à contrer l’action des organisations criminelles agissant dans le Sahel et au Maghreb.
https://www.tsa-algerie.com/operation-militaire-francaise-au-mali-paris-a-t-il-informe-alger/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 21 Fév 2018 - 15:49 | |
| RIP - Citation :
- Deux soldats français tués et un blessé au Mali
AFP 21/02/2018 Deux soldats français ont été tués et un blessé au Mali dans l'explosion d'une mine artisanale au passage de leur véhicule blindé, a-t-on appris mercredi de source militaire.
Quelque 4.000 troupes françaises sont déployées au Sahel dans le cadre de l'opération antijihadiste Barkhane.
https://www.lorientlejour.com/article/1101108/deux-soldats-francais-tues-et-un-blesse-au-mali.html | |
| | | daama94 sergent chef
messages : 275 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Paris Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 23 Fév 2018 - 19:54 | |
| - Citation :
G5 Sahel. L’Union européenne double son soutien financier
Less chefs d’État et de gouvernement présents au sommet européen à Bruxelles ont annoncé qu’ils allaient doubler leur aide à la force militaire destinée à contrer les groupes djihadistes de cette région. L'Union européenne approvisionne ainsi pour un quart du budget alloué à cette force.
L’Union européenne a confirmé vendredi, à l’occasion d’une nouvelle conférence de soutien à la force militaire du G5 Sahel à Bruxelles, le doublement de son aide financière à cette force dont la montée en puissance s’accompagne d’un regain de tensions sur le terrain face aux groupes djihadistes.
« L’Union européenne a été la première à investir, à y croire, avec les premiers 50 millions d’euros qu’on a donnés en juillet dernier », a dit à la presse la Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Federica Mogherini, avant le début de la réunion.
« Aujourd’hui l’Union européenne va doubler son soutien à la force conjointe et on va aussi avoir d’autres contributions des États membres et des autres partenaires » à cette force dont le coût est estimé à 423 millions d’euros, a-t-elle ajouté.
Stabiliser le Sahel Les Européens ont tout intérêt à aider à stabiliser le Sahel « devenu une terre où se sont développés les trafics d'êtres humains, de drogue, d'armes, qui nourrissent ce terrorisme », a plaidé le président français Emmanuel Macron à l'issue de la réunion organisée au siège de la Commission européenne.
Trente-deux chefs d'Etat et de gouvernement ont participé à cette conférence et apporté leur soutien politique et financier aux dirigeants du Mali, de la Mauritanie, du Tchad, du Niger et du Burkina Faso engagés dans la constitution de cette force commune .
« Au total, avec les contributions des autres donateurs, 414 millions d'euros ont été mobilisés vendredi pour la force (du G5 Sahel). Cela va bien au delà des attentes », a annoncé la représentante de la diplomatie européenne Federica Mogherini, qui coprésidait cette conférence.
« Mais à ce jour, seulement 50 millions d'euros, ceux engagés par l'UE en juillet, ont été débloqués », a-t-elle déploré. « Nous souhaitons que les ressources promises soient débloquées le plus rapidement possible », a renchéri le président du Niger.
« L'effort financier doit être rendu pérenne », a insisté le président du G5 Sahel. « 480 millions d'euros sont nécessaires pour la première années, mais 75 millions d'euros devront ensuite être mobilisés chaque année, en sachant que nous ne savons pas combien de temps va durer ce combat », a expliqué M. Issoufou.
Monter une force de 5 000 hommes À ce stade, outre l’aide européenne, les États membres du G5 (Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad) se sont engagés chacun à hauteur de 10 millions, la France à neuf millions, l’Arabie saoudite et les Émirats respectivement 100 et 30 millions d’euros et les Pays-Bas cinq millions. Les États-Unis ont eux promis 60 millions de dollars d’aide bilatérale.
L’enjeu financier est essentiel pour la montée en puissance de cette force appelée à monter à 5 000 hommes au printemps et qui a vocation à appuyer - et à long terme à relayer - les quelque 4 000 soldats français de l’opération Barkhane déployés dans la bande sahélo-saharienne.
Les difficultés « à boucler le budget » sont une source d’irritation pour les pays du Sahel qui pointent un manque de solidarité de la communauté internationale face à un enjeu sécuritaire qui dépasse selon eux le Sahel.
« Au Sahel, le combat que nous menons contre le terrorisme, nous le menons non seulement pour le Sahel mais aussi pour le monde, par conséquent l’Union européenne et la communauté internationale doivent être solidaires avec le Sahel », a souligné le président du Niger, Mahamadou Issoufou, à Bruxelles.
« Le défi majeur est de parvenir un financement non […] sporadique », a-t-il ajouté, faisant écho à la demande formulée en vain depuis des mois par le G5 Sahel de placer la force sous chapitre VII de la charte de l’ONU qui permettrait un financement plus durable.
Déjà deux opérations menées Outre les cinq présidents des pays du G5 Sahel, 18 chefs d’État et de gouvernement européens sont présents à Bruxelles aux côtés d’une dizaine de ministres des Affaires étrangères de pays partenaires (Norvège, Turquie, Arabie Saoudite, Afrique du Sud, Éthiopie, Maroc, Sénégal, Tunisie…).
En sept mois, la force a mené deux opérations dans la zone des trois frontières entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger où sévissent notamment le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (RVIM) et l’organisation État islamique au Grand Sahara (EIGS). Cette dernière a revendiqué une série d’attaques contre des forces de la région et annoncé son intention de tout faire « pour que le G5 Sahel ne s’installe pas ».
Signe de la précarité de la situation dans la région, deux soldats français ont été tués mercredi dans l’explosion d’un engin explosif au Mali, portant à 12 le nombre de militaires français tués depuis le début de Barkhane à l’été 2014.
...
https://www.ouest-france.fr/europe/ue/g5-sahel-l-union-europeenne-double-son-soutien-financier-5584570
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| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 7 Mar 2018 - 18:13 | |
| - Citation :
- L’État-major des armées envisage de déployer plus de Véhicules de combat d’infanterie au Mali
Posté dans Afrique, Forces terrestres, Opérations par Laurent Lagneau Le 07-03-2018
Dans un message diffusé le 6 mars, Ayman al-Zawahiri, le chef d’al-Qaïda, a appelé les « musulmans » du Maghreb à combattre les soldats français au Sahel. Cela étant, le Jamāʿat nuṣrat al-islām wal-muslimīn (JNIM ou GSIM pour Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), affilié à l’organisation fondée par Oussama ben Laden, a, en quelque sorte, devancé cet appel.
Au cours de ces deux dernières semaines, le GSIM a revendiqué l’attaque qui a coûté la vie à deux militaires du 1er Régiment de Spahis (RS) ainsi que les attentats commis à Ouagadougou contre l’ambassade de France et l’état-major burkinabè. Mais plus généralement, les groupes jihadistes, qu’ils soient membres du GSIM ou affiliés à l’État islamique, gagnent en influence au Mali. C’est, en tout cas, ce qu’affirme un rapport des Nations unies, dont le contenu a été évoqué par l’AFP le 2 mars.
En un mot, la menace évolue. Lors de l’opération Serval, lancée le 11 janvier 2013, les forces françaises déployèrent des moyens lourds, comme les chars AMX-10RC et les Véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI). Il s’agissait alors de reconquérir le terrain perdu par les Forces armées maliennes (FAMa) face aux jihadistes (bien aidés par les touareg indépendantistes de l’Azawad).
Puis, les 36 VBCI ont été retirés de ce théâtre au début de l’année 2014, la mission ayant changé de nature. En effet, il était alors question de faire du contrôle de zone, ce qui rendait la présence de ces véhicules moins pertinente.
Seulement, signe que la situation s’est dégradée au Mali, 16 VBCI ont de nouveau été engagés au titre de l’opération Barkhane en février 2017.
À l’époque, l’État-major des armées (EMA) avait expliqué que ces véhicules de 28 tonnes, disposant d’une puissance de feu largement supérieure aux Véhicules de l’avant blindé (VAB), allaient « apporter des capacités complémentaires à celles des blindés déployés jusqu’alors pour Barkhane. » Et d’insister sur « leur grande mobilité » ainsi que sur leurs « capacités d’emport, de franchissement, d’observation et de tir importantes et une empreinte logistique réduite. »
Sachant que, en 2017, 60% des blindés envoyés au Sahel n’était pas suffisamment protégés (dixit le général Pierre de Villiers, alors chef d’état-major des armées), le député François Cornut-Gentille a demandé au ministère des Armées la raison pour laquelle si peu de VBCI ont été envoyés au Mali, alors que l’armée de Terre en dispose de 625 exemplaires.
Dans sa réponse, le ministère des Armées a confirmé que le déploiement au Mali, l’an passé, de 16 VBCI visait à « répondre à l’évolution de la menace ». Et visiblement, il est question d’aller plus loin. « Une étude est actuellement conduite en vue d’un éventuel renforcement de ce dispositif au cours de l’année 2018 », a-t-il indiqué.
En outre, le ministère des Armées a également rappelé que la force Barkhane « a vu ses moyens accrus qualitativement et quantitativement » afin d’améliorer la protection des soldats et « d’adapter en permanence ses modes d’action aux exigences opérationnelles. »
Ainsi, les VAB Ultima, qui, avec le tourelleau téléopéré et les brouilleurs d’IED, disposent d’une meilleure protection que les versions précédentes du VAB, sont « affectés en priorité sur ce théâtre au fur et à mesure de leur sortie de la chaîne de fabrication ». En outre, des Petits véhicules protégés (PVP) « équipés au standard Mk3 qui permet une protection additionnelle contre les mines », les véhicules blindés hautement protégés ARAVIS et les systèmes d’ouverture d’itinéraire miné (SOUVIM) ont également été envoyés au Sahel.
http://www.opex360.com/2018/03/07/letat-major-armees-envisage-de-deployer-plus-de-vehicules-de-combat-dinfanterie-mali/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 17 Mar 2018 - 21:07 | |
| - Citation :
- Le Canada va envoyer des Casques bleus et des hélicoptères au Mali
Posté dans Afrique, Amériques, Opérations par Laurent Lagneau Le 17-03-2018
En août 2016, et avec l’intention d’obtenir un siège au Conseil de sécurité en 2021, Ottawa annonça la mise en place d’un « Programme pour la stabilisation et les opérations de paix » (PSOP) devant être conduit dans le cadre de l’ONU, avec une dotation de 450 millions de dollars canadiens sur trois ans.
L’on s’attendait alors à une participation imminente du Canada à la Mission multidimentionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA). Seulement, aucune annonce allant dans ce sens ne fut faite.
Un an plus tard, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, évoqua la création, avec 200 soldats, d’une « force de réaction rapide » au profit, là encore, de l’ONU. Il était question de pouvoir déployer cette dernière à « court préavis pour des missions ponctuelles », comme par exemple prendre le contrôle d’un point d’appui stratégique, pour faciliter ensuite les opérations de maintien de la paix et de stabilisation.
Mais, finalement, le Canada participera bien à la MINUSMA. Selon une source gouvernementale canadienne citée par l’AFP, Ottawa a officiellement « notifié » aux Nations unies son « intérêt » à prendre par à cette opération, en y envoyant des troupes et des hélicoptères. « Les détails sur les effectifs envoyés par le Canada seront fournis lundi [19 mars] par le ministre de la Défense, Harjit Sajjan », a précisé cette source.
Cet engagement devrait être « temporaire » puisqu’il est prévu que les militaires canadiens soient relevés au bout d’un an. D’après ce responsable, leur mission commencerait « autour de l’été ou de l’automne » et ce concentrera sur des tâches de « soutien logistique » et « d’assistance ».
A priori, les militaires canadiens devraient être déployés à Gao, où sont basés leurs homologues allemands et néerlandais. D’ailleurs, M. Trudeau s’est entretenu sur ce sujet avec la chancelière Angela Merkel et le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte.
« D’autres alliés » seront consultés « dans les jours à venir », a indiqué le responsable canadien. « Le Mali est un endroit important où l’on collabore depuis longtemps » et « tout le monde a intérêt à participer à renforcer la sécurité dans le Sahel », a-t-il fait valoir.
Les militaires canadiens n’avaient plus participé à une mission de l’ONU en Afrique depuis 1994, année du génocide rwandais. La MINUSMA est actuellement la mission de la paix la plus dangereuse : 150 Casques bleus y ont laissé la vie depuis 2013.
http://www.opex360.com/2018/03/17/canada-va-envoyer-casques-bleus-helicopteres-mali/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 22 Mar 2018 - 20:08 | |
| - Citation :
- Mali : Cinq militaires français ont été blessés à Kidal
Posté dans Afrique, Forces terrestres, Opérations par Laurent Lagneau Le 22-03-2018
L’État-major des armées [EMA] a indiqué que cinq militaires français ont été blessés par des tirs contre le camp de la force Barkhane et des Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA], à Kidal, où le Premier ministre malien, Soumeylou Boubeye Maïga était attendu, ce 22 mars.
« Ce matin à Kidal, sur la plateforme où sont colocalisées la Minusma et des unités de Barkhane, à 08h00 heure de Paris, cinq à six coups ont été observés, vraisemblablement venant de tirs de mortier déclenchés à distance », a en effet indiqué le colonel Patrick Steiger, le porte-parole de l’EMA. Cette nouvelle attaque aurait par ailleurs fait d’importants dégâts matériels.
L’intervention immédiate de la force Barkhane a permis d’interpeller quatre individus, « en lien plus que probable avec ces tirs », a précisé le colonel Steiger.
Cette attaque rappelle celle qui avait été commise en juin 2017 contre le camp de la MINUSMA à Tombouctou. Plusieurs militaires français, appartenant alors au Détachement de Liaison et d’appui opérationnel n°4 affecté auprès du 51e régiment des forces armées maliennes (FAMa), furent blessés.
La MINUSMA et la force Barkhane sont régulièrement la cible d’attaques à Kidal, où elles ne sont pas forcément les bienvenues pour certains notables locaux, dont ceux proches du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), une formation touareg ayant « recyclé » les militants du groupe jihadiste Ansar Dine en 2013.
http://www.opex360.com/2018/03/22/mali-cinq-militaires-francais-ont-ete-blesses-a-kidal/ | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 4 Avr 2018 - 17:16 | |
| - Citation :
- Mali : Un jihadiste « expert » en armement tué par la force Barkhane?
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 04-04-2018
Depuis le début de l’année, la force française Barkhane a mis hors de combat plusieurs responsables jihadistes, notamment lors de trois raids menés simultanément contre des camps du Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimin (Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans, GSIM), dans la nuit du 13 au 14 février, entre Boughessa et Tin-Zaouatène [nord du Mali].
Après cette opération, la force Barkhane a neutralisé (c’est à dire tué, blessé ou capturé) une soixantaine de jihadistes, appartenant notamment à l’État islamique dans le grand Sahara (EIGS), dirigé par Abou Walid al-Sahraoui. En outre, ce dernier aurait échappé de peu aux militaires français, alliés pour la circonstance aux combattants du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) et du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia).
Le général Bruno Guibert, le commandant de la force Barkhane, s’en était expliqué lors d’un entretien rapporté par le Journal du Mali. « Nous travaillons avec les groupes armés [loyaux à l’égard de l’État malien] qui mettent la lutte antiterroriste au coeur de leurs priorités », avait-il dit, insistant sur le caractère ponctuel et opportuniste de cette coopération.
Ces deux organisations pro-Bamako, avec lesquelles travaille donc ponctuellement la force Barkhane, ont d’ailleurs été la cible de deux attaques, le 1er avril, dans la région de Menaka. Sans préciser l’origine de leurs assaillants, elles ont donné, dans un communiqué conjoint, le bilan d’une « vingtaine de morts, côté ennemi », de « bandits capturés » et de « matériels de guerre et d’engins pris. » Toutefois, elles n’ont pas précisé si les militaires français leur ont ou non apporté un appui.
Cela étant, deux jours plus tôt, la force Barkhane aurait lancé un raid contre un véhicule à bord duquel se trouvaient des éléments « proches d’AQMI » [al-Qaïda au Maghreb islamique, ndlr] et circulant près de la localité de Tekroumé, située à 120 km au nord de Tombouctou.
D’après la presse malienne, qui a fait état de « violents échanges de tirs », deux jihadistes ont été tués et un autre fait prisonnier. L’un d’eux serait Saïd Dagdag dit Abdourahmane Al Maghrebi, connu pour être « un redoutable formateur dans le maniement d’armes lourdes et des explosifs. » A t-il joué un rôle dans les attaques au mortier ayant visé les bases de la mission des Nations unis au Mali [Minusma] et de la force Barkhane, comme celle commise le 22 mars dernier à Kidal? Sans doute en saura-t-on plus dans le prochain compte-rendu des opérations de l’État-major des armées (EMA), même si ce dernier ne donne que très rarement (voire jamais) l’identité des jihadistes neutralisés.
Dans son dernier point de situation [daté du 29 mars], l’EMA a ainsi seulement évoqué une « opération aéroterrestre d’opportunité », menée dans la nuit du 23 au 24 mars « contre un GAT [groupe armé terroriste, ndlr] à environ 150 km à l’est de Tessalit », laquelle a permis « de mettre hors de combat quatre terroristes et de saisir de l’armement ». Sans plus de détails.
http://www.opex360.com/2018/04/04/mali-jihadiste-expert-armement-tue-force-barkhane/ | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 5 Avr 2018 - 17:53 | |
| - Citation :
- Barkhane : 30 jihadistes éliminés lors d’un accrochage avec les commandos parachutistes français et les forces maliennes
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 05-04-2018
Un communiqué publié par le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) et le Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) a fait état, le 2 avril, de deux accrochages sérieux avec des « malfrats » dans la région de Menaka, dont un dans les environs d’Akabar, près de la frontière avec le Niger. Et ces deux organisations pro-gouvernementales ont donné le bilan d’une vingtaine de tués parmi leurs assaillants.
Ce 5 avril, l’État-major des armées (EMA) a donné des précisions au sujet des évènements du congé pascal. Ainsi, son porte-parole, le colonel Patrick Steiger, a parlé d’un accrochage sérieux ayant eu lieu dans la région d’Akabar, dans le cadre d’une « opération de reconnaissance et de contrôle de zone » menée depuis le 28 mars par un détachement de commandos parachutistes de la force Barkhane et les Forces armée maliennes (FAMa), en liaison avec les militaires nigériens et un « groupe d’autodéfense local ».
« Le 1er avril, ils ont été confrontés à un GAT [Groupe armé terroriste, ndr] estimé à une soixantaine d’individus, à environ 90 km au sud de Ménaka et à 3 km de la frontière nigérienne », a ensuite précisé le colonel Steiger. La zone où ont eu lieu les combats est connue pour abriter les combattants de l’État islamique au grand Sahara (EIGS), le groupe responsable de l’embuscade ayant coûté la vie à 4 militaires des forces spéciales américaines au Niger, en octobre dernier.
Au cours des combats, deux hélicoptères d’attaque Gazelle et deux Mirage 2000 ont été sollicités. Mais aucune frappe aérienne n’a été réalisée. Au total, 30 jihadistes ont été éliminés par les forces françaises et maliennes. Des « pertes » sont à déplorer « côté malien », a précisé le colonel Steiger, sans donner plus de détails. Cela étant, le communiqué du MSA et du GATIA parlait de 3 tués et de 5 blessés dans leurs rangs.
Cet accrochage s’est produit alors que, trois jours plus tôt, une autre opération, menée cette fois dans la région de Tombouctou, visait Saïd Dagdag (alias Abdourahmane Al Maghrebi), un jihadiste d’origine marocaine présenté comme étant un « redoutable formateur dans le maniement d’armes lourdes et des explosifs. » Ce dernier a été tué par, d’après la presse malienne, lors de « violents échanges de tirs » avec les militaires français.
Photo : archive
http://www.opex360.com/2018/04/05/barkhane-30-jihadistes-elimines-lors-dun-accrochage-commandos-parachustistes-francais-forces-maliennes/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 6 Avr 2018 - 20:03 | |
| RIP - Citation :
- Mali : Deux Casques bleus tchadiens tués par des tirs de mortier à Aguelhoc
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 06-04-2018
Si la force Barkhane et les forces armées maliennes (FAMa) ont infligé de lourdes pertes à l’État islamique dans le grand Sahara (EIGS) dans la région de Ménaka, frontalière avec le Niger, la situation sécuritaire a été marquée, ces derniers jours, par plusieurs incidents dans le centre du Mali.
« Une école et la mairie de Dionna dans la région de Mop ont notamment été attaquées puis incendiées par six terroristes. Dans le même temps, deux véhicules civils étaient victimes d’engins explosifs improvisés, faisant 2 blessés et deux tués », a ainsi détaillé l’État-major des armées (EMA), dans son compte-rendu hebdomadaire des opérations. « Aucun incident notable n’est à relever dans le nord du Mali sur la semaine écoulée », a-t-il ajouté.
Seulement, ce compte-rendu à peine publié, une base de la Mission mutidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilité du Mali (MINUSMA) implantée à Aguelhoc, au nord de Kidal, a été la cible de tirs de mortier, le 5 avril, à 18h45. Le bilan de cette attaque, probablement menée par Jamāʿat nuṣrat al-islām wal-muslimīn (JNIM – Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) est lourd : deux casques bleus tchadiens ont été tués et l’on compte dix blessés, dont certains ont été touchés gravement.
D’après une source militaire africaine citée par l’AFP, « les tirs sont venus d’une zone à l’est du camp où avait été détecté plus tôt dans la journée un attroupement suspect. »
« La MINUSMA a immédiatement organisé les évacuations médicales nécessaires et renforcé la sécurisation du camp », a fait savoir la mission de l’ONU, via un communiqué.
Dans ce texte, et comme pour les précédentes attaques ayant visé les Casques bleus, le chef par intérim de la MINUSMA, Koen Davidse, a rappelé que « les attaques visant les forces de maintien de la paix des Nations unies peuvent constituer des crimes de guerre en vertu du droit international et que leurs auteurs doivent être appréhendés et poursuivis. »
Depuis juillet 2013, la MINUSMA a perdu plus de 155 Casques bleus, dont une centaine à cause d’actes hostiles. Et cela en fait la mission des Nations unies la plus coûteuse en vies humaines. En outre, le contingent tchadien est particulièrement éprouvé. À la fin de l’année 2017, sur les 57 décès de militaires et policiers tchadiens au service de l’ONU, 47 sont survenus au Mali.
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