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| Intervention militaire au Mali - Opération Serval | |
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 2 Avr 2015 - 22:08 | |
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 7 Sep 2018 - 13:08 | |
| - Citation :
- jeudi 6 septembre 2018
Les Estoniens patrouillent à Gao
Ils sont une cinquantaine, et patrouillent à bord de quatre véhicules dans le grand Gao : les Estoniens sont les premiers non-Français à être exposés dans le cadre "et les règles d'engagement" de Barkhane précise leur chef. Ce dernier a déjà participé à des missions de ce type, en Afghanistan. Sa compagnie compte trois sections : l'une est au Liban, sous béret bleu, l'autre à Gao au service de Barkhane et la troisième sera... à Gao pour la prochaine relève.
Les Estoniens sont engagés sur une durée de quatre mois. L'essentiel des personnels sont des hommes. Ces militaires ne cachent pas leur fierté d'en être. Seul modulo : les petits déjeuners, bien moins diversifiés qu'en Estonie.
http://lemamouth.blogspot.com/2018/09/les-estoniens-patrouillent-gao.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 27 Sep 2018 - 19:54 | |
| - Citation :
- Mali : Barkhane a lancé une opération aéroportée près de Menaka, avec deux Transall et un A400M
Posté dans Afrique, Forces terrestres, Opérations par Laurent Lagneau Le 27-09-2018
L’État-major des armées [EMA] a annoncé, ce 27 septembre, que la force Barkhane a lancé une opération aéroportée [OAP] dans la région de Ménaka, au Mali.
Il s’agit de « compléter le dispositif en place dans cette région » proche de la frontière avec le Niger, « où se trouvent déjà des forces maliennes et une compagnie de Barkhane », a indiqué le colonel Patrik Steiger, le porte-parole de l’EMA.
Dans le détail, 80 parachutistes ont été largués par 2 avions de transport tactique Transall C-160. Et, pour la première fois, un A400M « Atlas » a pris part à ce type d’opération sur un théâtre extérieur, en larguant 40 autres militaires.
Pour rappel, l’armée de l’Air a reçu ses deux premiers A400M ayant une première capacité de largage de parachutistes en chute libre par la rampe arrière et par les portes latérales en juin (MSN-19) et décembre 2015 (MSN-31).
« On combine différentes capacités pour créer un effet de surprise chez les groupes armés terroristes et pour montrer à la population qu’on est capable de venir rapidement », a expliqué le colonel Steiger.
Au cours de ces derniers mois, la force Barkhane a mené plusieurs opérations dans la région de Menaka, infligeant de sérieux revers à l’État islamique au grand Sahara [EIGS]. Cela étant, cette semaine, au moins 12 civils de la fraction Ibogolitane des Touaregs ont été tués par un groupe armé près d’Inekar (45 km à l’ouest de Menaka). Pour le moment, les motivations de cette attaque ne sont pas connue. Si la piste jihadiste n’est pas exclu, celle d’un différend intercommunautaire n’est pas à écarter.
A priori, les militaire largués dans la région de Menaka sont des légionnaires du 2e Régiment Étranger de Parachutistes (REP). Ce dernier a relevé, en juin dernier, la 13e Demi Brigade de Légion étrangère [DBLE] avec son PC et ses 1ère et 2e compagnies.
Plus tôt, ce mois-ci, le Groupement Commando Parachutiste [GCP] de la 11e Brigade Parachutiste [BP] a effectué un saut opérationnel dans la région de Gao. « Armé notamment par la Section Commando Parachutiste (SCP) du 2e REP, il est composé de chuteurs opérationnels aguerris qui sont parachutés à haute altitude pour effectuer des missions à dominante action ou de renseignement afin de maintenir une pression constante sur les groupes armés terroristes (GAT) », a récemment expliqué le régiment basé à Calvi.
http://www.opex360.com/2018/09/27/mali-barkhane-a-lance-operation-aeroportee-pres-de-menaka-deux-transall-a400m/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 3 Oct 2018 - 18:44 | |
| - Citation :
- Remise de commandement de la MINUSMA au Mali
- PHOTOS:
Le mardi 2 octobre dernier, le général-major Jean-Paul Deconinck remettait officiellement le commandement de la MINUSMA à son successeur le lieutenant général suédois Gyllensporre. Au cours d’une parade organisée à Bamako, le général a remercié ses troupes en les encourageant à poursuivre leur engagement avec son successeur.
Le 11 avril 2017, le général-major Deconinck prenait ses fonctions de commandant de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) conformément aux mandats successifs délivrés par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Durant 18 mois, il se sera démené pour développer les actions menées par les quelque 13 000 hommes et femmes issus de 57 pays et placés sous son commandement. Pendant 540 jours, il aura fait en sorte d’accroître la sécurité du peuple malien.
Le bilan des actions menées sous son commandement comporte divers aspects dont la réduction des tensions entre les groupes armés, le renforcement des partenariats entre les forces engagées, le soutien accru aux forces maliennes, la résorption du déficit capacitaire déployé, un accroissement de la masse de manœuvre ainsi qu’une réarticulation des forces afin de mieux signifier la présence onusienne sur le territoire. Le rythme des opérations s’est également accru sous le mandat du général-major ainsi que l’efficacité des troupes entraînant une diminution des pertes humaines.
Lors de son discours de départ, le général-major a évoqué et remercié toutes les familles qui soutiennent les militaires engagés en opération. Il a également eu une pensée particulière pour les 52 militaires de l’ONU décédés au cours des opérations menées sous son commandement.
Texte : Rodolphe Polis – Photos : Vincent Bordignon 03/10/2018
https://www.mil.be/fr/article/remise-de-commandement-de-la-minusma-au-mali | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 5 Oct 2018 - 20:12 | |
| - Citation :
- Une cinquantaine de Casques bleus belges en partance pour le Mali
Par: rédaction 5/10/18 - 16h56 Source: Belga
Le ministre de la Défense Steven Vandeput en visite au Mali, le 6 juin 2018. © belga.
Le gouvernement a donné vendredi son feu vert à l'envoi d'un peloton renforcé (une cinquantaine de militaires) au Mali pour renforcer une unité de reconnaissance allemande déployée au sein de la Mission de l'ONU dans ce pays, a indiqué le ministère de la Défense.
Sur proposition du ministre de la Défense, Steven Vandeput, le Conseil des ministres a marqué son accord sur la participation d'un détachement multi-senseurs à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali (Minusma) au départ du camp Castor, installé à Gao (nord du Mali).
Le détachement se composera d'un peloton multi-senseurs d'une quarantaine de militaires, fourni par le bataillon Istar (pour "Intelligence, Surveillance, Target Acquisition et Reconnaissance") de Heverlee, près de Louvain. Il sera épaulé par un élément de commandement et de liaison d'environ cinq militaires et par un "Mobile Medical Team" composée de trois ambulanciers paramédicaux.
Le déploiement de ces Casques bleus doit intervenir en octobre afin qu'ils soient opérationnels le 1er novembre, selon un spécialiste du dossier.
Ce peloton multi-senseurs sera intégré au sein d'une compagnie ISR (Intelligence, Surveillance et Reconnaissance) allemande et sera chargé de patrouiller avec les Allemands dans les environs de Gao.
L'armée belge est présente au Mali depuis plusieurs années, d'abord au sein de la mission européenne de formation de l'armée malienne (EUTM-Mali), qu'elle a même dirigée durant près de deux ans en déployant quelque 170 hommes, puis en accroissant sa participation à la Minusma, dont les 12.000 Casques bleus ont été commandés durant dix-huit mois et jusqu'à mardi par le général-major Jean-Paul Deconinck.
Elle fournit aussi un détachement de 55 personnes mettant en oeuvre un avion de transport tactique C-130 Hercules et assurant la protection du cantonnement installé sur l'aéroport de Bamako. Cet appareil est désormais autorisé à voler au profit de la force française Barkhane présente au Sahel.
https://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/3483397/2018/10/05/Une-cinquantaine-de-Casques-bleus-belges-en-partance-pour-le-Mali.dhtml | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 18 Oct 2018 - 16:46 | |
| - Citation :
- Des hélicoptères d’attaque français Tigre visés par des tirs de roquette RPG lors d’une intervention au Mali
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 18-10-2018
Le 16 octobre, à l’ouest de Ndaki, localité située à 200 km environ au sud-ouest de Gao [Mali]. deux sections des Forces armées maliennes [FAMa] alors en mission de reconnaissance ont été accrochées par un important groupe armé terroriste [GAT], fort d’une cinquantaine de combattants.
Les soldats maliens ont alors immédiatement manoeuvrer afin d’éviter d’être encerclés tandis que l’état-major de la force française Barkhane décidait l’envoi d’hélicoptères d’attaque Tigre et d’une patrouille mixte de Mirage 2000 C/D afin de fournir un appui aérien à la patrouille alors sous le feu ennemi.
Dès leur arrivée à Ndaki, indique l’État-major des armées [EMA], les Tigre du sous-groupement aéromobile [SGAM] de Barkhane ont été accueilli par des tirs à l’arme légère mais aussi par des roquettes RPG. Les hélicoptères français ont riposté, de même que les Mirage 2000 envoyés en appui.
À ce moment, au vu de leur détermination des terroristes, l’estimation était que la patrouille malienne venait de découvrir un important camp et/ ou que des chefs importants de la mouvance jihadiste se trouvaient parmi les assaillants.
En début d’après-midi, la patrouille de Mirage 2000 ayant été relevée par une seconde, la force Barkhane a renforcé son dispositif à Ndaki en y déployant deux groupes de commandos de montagne. Aux côtés de leurs homologues maliens, les militaires français ont alors lancé plusieurs reconnaissance avant de prendre le contrôle du camp qui abritait le groupe terroriste, ce dernier ayant pris le parti d’abandonner le terrain, en emportant ses éventuels blessés et tués.
Lors de l’inspection du site, le corps d’un terroriste a été découvert. De même qu’une quinzaine de motos, un pick-up et un important stock de matériel susceptible de fabriquer des engins explosifs improvisés [IED]. Le tout a été détruit le 17 octobre.
« Cette opération démontre la volonté des armées maliennes de mener des actions dans la profondeur et de se porter au contact des GAT, avec comme objectif de dénier à l’ennemi la possibilité de constituer des zones refuges. La coordination d’urgence mise en place entre les troupes au sol et les aéronefs de Barkhane a permis aux troupes au sol de l’emporter », fait valoir l’État-major des armées.
Photos : EMA
http://www.opex360.com/2018/10/18/des-helicopteres-dattaque-francais-tigre-vises-par-des-tirs-de-roquette-rpg-lors-dune-intervention-au-mali/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 16 Nov 2018 - 21:31 | |
| - Citation :
- Un raid de la force française Barkhane met hors de combat un groupe jihadiste dans le nord du Mali
Posté dans Afrique, Forces terrestres, Opérations par Laurent Lagneau Le 16-11-2018
Il y a exactement un mois, à Ndaki, localité située à 200 km environ au sud-ouest de Gao, dans la région du Gourma, deux sections des Forces armées maliennes [FAMa] avaient été sérieusement accrochées par un groupe armé terroriste [GAT], ce qui avait obligé la force française Barkhane à intervenir en engageant des hélicoptères d’attaque Tigre, des Mirage 2000 et deux groupes de commandos de Montagne.
Au regard de l’intensité des combats, il avait été envisagé que les soldats maliens venaient de tomber sur important camp jihadiste ou qu’un chef de premier plan se trouvait parmi ce GAT.
Cette affaire a-t-elle un lien avec l’opération qu’ont menée les militaires français dans la nuit du 11 au 12 novembre? En effet, un groupe de jihadistes a été repéré et identifié comme tel dans la région du Gourma. Ce qui a déclenché un raid héliporté, appuyé par un drone MQ-9 Reaper.
Selon l’État-major des armées, créée en 2014, les jihadistes visés étaient ceux de la « katiba du Gourma » [ou katiba 3-Alpha], qui fait partie du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM pour Jamāʿat nuṣrat al-islām wal-muslimīn], lui-même affilié à al-Qaïda. Cette katiba « privilégie l’affrontement indirect en ayant recours au piégeage ou au minage des axes de communication », explique-t-il.
Aux tirs de sommation effectués par les militaires français, les jihadistes ont « violemment répliqué avec des armes légères et collectives ». Ce qui a donné lieu à une risposte qui ne leur a laissé aucune chance : 7 d’entre eux ont ainsi été « neutralisés », dont très probablement leur chef, Almansour Ag Alkassam. La mort de ce dernier a été annoncée via les réseaux sociaux par des messages de condoléances émis par la mouvance jihadiste.
« La neutralisation probable chef de la katiba du Gourma est un nouveau coup sévère porté aux groupes terroristes de la région et en particulier au GSIM », estime-t-on à l’État-major des armées, pour qui « cette action illustre la détermination des forces françaises à appuyer les pays de la région dans leur lutte contre ces groupes terroristes. »
Par ailleurs, les militaires français ont mis la main sur des armes lourdes et légères, des composants servant à la fabrication d’engins explosifs improvisés [IED] ainsi que sur des moyens de communication qui seront exploités par le renseignement.
Depuis le début de cette année, la force Barkhane (avec la Task Force Sabre armée par les forces spéciales) ont neutralisé plus de 130 jihadistes dans la bande sahélo-saharienne. Le groupe Ansar Dine (lié au GSIM) et l’État islamique au grand Sahara [EIGS] ont particulièrement été visés.
Photo : Archive – EMA
http://www.opex360.com/2018/11/16/un-raid-de-la-force-francaise-barkhane-met-hors-de-combat-un-groupe-jihadiste-dans-le-nord-du-mali/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 16 Nov 2018 - 22:14 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 19 Nov 2018 - 22:32 | |
| - Citation :
- Nations unies : Le Canada ne prolongera pas sa mission militaire au Mali après juillet 2019
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 19-11-2018
Depuis le 1er juillet dernier, 250 militaires canadiens sont déployés à Gao, au titre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA]. Leur mission est de mettre en oeuvre huit hélicoptères dont trois CH-47 Chinook pour le transport et cinq Bell CH-146 Griffon armés.
Il s’agissait alors de relever le contingent allemand, après une mission commencée en 2016 et de répondre à une demande récurrente des Nations unies au sujet des moyens aéromobiles de la MINUSMA. Mais pour l’an prochain, il faudra trouver un autre pays contributeur.
En effet, en marge du Forum sur la sécurité internationale d’Halifax, le ministre canadien de la Défense, Harjit Sajjan, que cette mission, appelée « Présence Mali », s’achèvera en juillet 2019, comme initialement prévu. « Chaque année, une nation prend ses responsabilités en déployant un contingent. Nous l’avons fait », a-t-il dit, en réponse à une question posée par un journaliste.
Toutefois, M. Sajjan a précisé qu’il y aurait une « période de transition » avant le départ des troupes canadiennes du Mali, afin de permettre l’acclimatation de celles qui les relèveront.
« La mission sera terminée à la fin du mois de juillet 2019″ et le Canada travaillera avec le pays qui prendra le relais au Mali, tout comme nous avons travaillé avec les forces allemandes lorsque nous avons pris le contrôle de la force opérationnelle aérienne », avait déjà indiqué, le 15 novembre, Byrne Furlong, la porte-parole du ministère canadien de la Défense à La Presse.
D’après le journal canadien, la Roumanie pourrait reprendre à son compte la mission assurée par le Canada au Mali. Si tel est le cas [aucune annonce officielle n’a encore été faite, ndlr], les forces roumaines devraient déployer des hélicoptères IAR 330, c’est à dire des SA 330 Puma construits sous licence par Industria Aeronautica Română (IAR). Certains de ces appareils ont reçu des capacités de combat (version SOCAT), avec un canon automatique Nexter THL-20 de 20 mm, des lance-roquettes et 8 missions antichars Spike ER.
Pour rappel, l’état-major roumain compte remplacer les IAR 330 « SOCAT » par 24 hélicoptères d’attaque Bell AZ-1 Viper. Mais ces derniers ne seront pas opérationnels d’ici juillet prochain.
http://www.opex360.com/2018/11/19/nations-unies-le-canada-ne-prolongera-pas-sa-mission-militaire-au-mali-apres-juillet-2019/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 25 Nov 2018 - 20:43 | |
| - Citation :
- Désarmement au Mali: 1.500 combattants ont déposé les armes en deux semaines
AFP 25/11/2018
Quelque 1.500 combattants ont déposé les armes plus de deux semaines après le lancement du processus "Désarmement, Démobilisation et Réinsertion" (DDR) au Mali, a appris dimanche l'AFP auprès de la commission nationale en charge du programme DDR et de groupes armés.
"Environ mille cinq cent combattants ont volontairement déposé les armes à Tombouctou, Gao et Kidal (nord). C'est vérifiable sur le terrain. Nous nous attelons à lever d'éventuels d'écueils", a déclaré à l'AFP le président de la Commission nationale chargée du programme DDR, Zahabi Ould Sidi Mohamed.
L'information a été confirmée par Mohamed El Maouloud Ramadane, un responsable de la coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg). "Malgré les difficultés, l'espoir de paix est vraiment permis", a ajouté M. Ramadane. "Je suis à Tombouctou. Je peux vous dire qu'entre nous et les mouvements armés proches de Bamako (progouvernementaux), l'ambiance est conviviale. On courrait pour faire la guerre, maintenant on court pour faire la paix", a-t-il ajouté.
Il a félicité la commission nationale DDR, la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) et les partenaires du Mali pour, selon lui, la réussite de l'évènement.
Un problème qui avait ralenti le début de l'opération DDR est maintenant résolu, a affirmé un diplomate en poste à Bamako.
"Certains combattants exigeaient d'être recrutés +avec le grade de général+ par exemple alors qu'ils n'ont aucune formation militaire. Cette exigence a été refusée par tout le monde, y compris les partenaires étrangers du processus de paix", a précisé cette source diplomatique.
"L'enregistrement a donné un effectif de 34.000 combattants (en principe concernés par le désarmement). Pour la suite, il s'agit de voir ceux qui se présenteront au screening (sélection) car l'exercice est volontaire", avait expliqué le président de la Commission nationale DDR, Zahabi Sidi Ould Mohamed, au début du processus DDR le 6 novembre.
L'accord de paix de 2015 signé entre Bamako et l'ex-rébellion à dominante touareg, dont l'application accumule les retards, prévoit l'inclusion, par ce processus de DDR, des combattants d'ex-groupes rebelles ou pro-gouvernementaux au sein d'une armée nationale restructurée, plus représentative des populations du Nord en particulier.
L'exécution du DDR est censée constituer une nouvelle étape importante vers le retour de la stabilité dans le nord du Mali, immense pays du Sahel toujours confronté à la menace jihadistes malgré plus de cinq années d'interventions militaires internationales.
https://www.lorientlejour.com/article/1145171/desarmement-au-mali-1500-combattants-ont-depose-les-armes-en-deux-semaines.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 30 Nov 2018 - 21:42 | |
| - Citation :
- Barkhane/Mali : Le ministère des Armées confirme la mort du chef jihadiste Amadoun Kouffa
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 30-11-2018
Dans la nuit du 22 au 23 novembre, la force française Barkhane a lancé un audacieux raid contre le Front de libération du Macina [ou Katiba Macina], à l’origine de plusieurs attaques dans la région de Mopti depuis son apparition dans la mouvance jihadiste malienne en 2015. Dans un communiqué publié à l’issue, l’État-major des armées a ensuite indiqué que cette opération avait permis de mettre hors de combat une « trentaine » de jihadistes, dont « probablement » leur chef, Hamadoun Kouffa.
Prédicateur ayant un certain charisme, ce dernier cherchait à rallier les Peuls à la cause jihadiste. A priori très prudent dans ses déplacements et apparitions (l’hebdomadaire Jeune Afrique l’avait qualifié « d’insaisissable« ), Hamadoun Kouffa avait encore récemment appelé au jihad dans une vidéo dans laquelle il était apparu aux côtés des principaux chef du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM pour Jamāʿat nuṣrat al-islām wal-muslimīn, affilié à al-Qaïda], dont Iyad ag Ghali et de l’Algérien Jamel Okacha [alias Yahia Aboul Hammam], « l’émir » d’al-Qaïda au Maghreb islamique [AQMI] au Sahara.
Après le raid de Barkhane, le GSIM a démenti la mort de Kouffa. Et la rumeur dit qu’il n’aurait pas été présent lors du raid français. Quand à l’état-major malien, il a indiqué que le chef jihadiste avait réussi à s’enfuir mais qu’il était ensuite décédé des suites de ses blessures.
Dans son dernier compte-rendu des opérations, l’EMA en a dit davantage. D’abord, ce raid est « un succès conjoint » car il est « le fruit coopération permanente » avec les Forces armées maliennes [FAMa], notamment dans le « domaine du renseignement. »
Ensuite, poursuit l’EMA, une « opération comme celle-ci est le point culminant de plusieurs mois de travail et notamment d’échanges avec les partenaires maliens ». Pour rappel, ce raid, qui a mobilisé de nombreux moyens, a commencé par des frappes aériennes de « sidération », suivies par des « assauts héliportés et par l’engagement au sol des militaires français ».
L’erreur de Kouffa, qui a été exploitée par la force Barkhane, aura été d’avoir voulu profiter de la fête musulmane relative à la naissance de Mahomet [la « Mawlid » pu » Maouloud », ndlr] pour réunir ses cadres et planifier les prochaines opérations de son groupe.
« Il y a eu pas mal de mouvements dans la journée du 23 novembre, certainement pour des préparatifs, du repérage et de la sécurisation. Ce genre de réunion a généralement lieu la nuit tard, dans des endroits stratégiques où ils sont sûrs de pouvoir se réunir dans une totale discrétion, quand tout est calme, pour avoir la capacité d’entendre tous les bruits », a expliqué un officier malien à l’hebdomadaire Le Point.
Quoi qu’il en soit, l’État-major des armées n’utilise plus le conditionnel pour évoquer la mort d’Hamadoun Kouffa. Le raid du 23 novembre « a permis de mettre hors de combat plus d’une trentaine de terroristes, parmi lesquels figurent le chef de la katiba Massina, Hamadoun Kouffa, et ses principaux cadres », écrit-il en effet. Sans doute que les tests ADN ont parlé…
Cela étant, la ministre des Armées, Florence Parly, avait été aussi affirmative lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le 28 novembre. Toutefois, elle s’était gardée de prononcer le nom du chef de la katiba Macina.
« Les forces Barkhane engagées au Sahel ont remporté un succès majeur contre un groupe terroriste dangereux, la katiba Macina. Le bilan est de 35 terroristes neutralisés – et, parmi eux, leur chef », avait en effet déclaré Mme Parly. Et d’ajouter : « Ce succès intervient après deux autres opérations qui l’avaient précédé, quelques jours auparavant. Grâce à lui, nous désorganisons les réseaux terroristes, en nous attaquant au sommet de la pyramide, ce qui est la meilleure façon d’affaiblir les bases du terrorisme, et nous marquons des points. »
http://www.opex360.com/2018/11/30/barkhane-mali-le-ministere-des-armees-confirme-la-mort-du-chef-jihadiste-amadoun-kouffa/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 19 Déc 2018 - 18:37 | |
| - Citation :
- La MINUSMA demande à Bamako de prendre des mesures face aux tensions intercommunautaires
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 19-12-2018
Depuis l’émergence, en 2015, du groupe jihadiste appelé « Front de libération du Macina » [ou Katiba Macina], les tensions communautaires ont pris de l’ampleur dans le centre du Mali, notamment dans la région de Mopti. Ainsi, des violences opposent désormais les Peuls, traditionnellement éleveurs, aux Dozos, des chasseurs traditionnels, et aux Dogons, qui sont généralement des cultivateurs.
Le chef de la katiba Macina, Amadou Koufa, qui a été tué en novembre lors d’une opération de la force Barkhane, s’adressait essentiellement aux populations peules, en leur tenant un discours allant au-delà du prêche islamiste.
« En prenant la défense des ‘pauvres’ et en tenant un discours ‘égalitariste’, Koufa s’est façonné une image de justicier, en opposition à l’État souvent perçu comme prédateur, mais aussi de libérateur des ‘cadets sociaux’ face à la mainmise des familles nobles » au sein de la société peule, soulignait récemment la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme, dans un rapport intitulé « les populations prises au piège du terrorisme et du contre-terrorisme » dans le centre du Mali, qui concentrerait « 40 % des attaques jihadistes » commises dans le pays.
Aussi, les Peuls accusent Bamako de fermer les yeux, voire d’encourager les violences dont ils font l’objet de la part des Dozos au nom de la lutte contre les groupes jihadistes. Ce que le gouvernement malien a toujours démenti.
Dans un rapport publié le 18 décembre, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA] a examiné en détail une série d’attaques ayant eu lieu les 23, 24 et 25 juin contre le village de Koumaga [cercle de Djenné, région de Mopti].
Ainsi, cette enquête « a permis de conclure qu’au moins 24 personnes, toutes membres de la communauté peule de Koumaga, ont été tuées par un groupe de personnes identifiées comme des chasseurs traditionnels (Dozos) », a annoncé la MINUSMA, via un communiqué. « Toutes les victimes ont été exécutées par balle, avec des armes automatiques ainsi que des fusils de chasse traditionnels. Vingt-et-une des personnes tuées ont été enterrées au cimetière du village. Au moins trois personnes enlevées demeurent disparues à ce jour », a-t-elle ajouté.
En outre, poursuit le texte, « entre janvier et novembre 2018, la Division des droits de l’homme et de la protection de la MINUSMA a enregistré 60 attaques, menées par des éléments identifiés comme étant des Dozos contre des villages ou des parties de villages habités majoritairement par des membres de la communauté peule, dans les régions de Mopti et de Ségou. Au total, ces attaques ont causé la mort d’au moins 209 personnes civiles […] ainsi que la disparition de 13 personnes, dont 4 enfants. Elles ont également provoqué le déplacement forcé d’au moins 3000 personnes. »
Aussi, la mission de l’ONU a demandé au Bamako de réagir, d’abord en lui « recommandant » de déployer des forces de sécurité dans le cercle de Djenné, qui reste le « plus affecté par des attaques » et qui est « susceptible de faire d’attaques par les dozos et d’autres groupes armés. » Puis elle réclame aussi que le gouvernement malien publie les résultats de sa propre enquête sur les incidents de Koumaga et qu’il « mette urgemment en oeuvre les mesures de désarmement et de démantèlement des milices dozos », conformément aux engagement qu’il avait précédemment pris.
« La MINUSMA reste ainsi vivement préoccupée par les informations faisant état de graves violations et abus des droits de l’homme à l’encontre de la population civile dans d’autres villages du centre du Mali, et souligne la nécessité d’identifier les responsables de tous ces crimes et de les traduire en justice », a ensuite fait valoir la Mission de l’ONU.
Ces derniers jours, dans la zone administrative de Bankass, de nouvelles violences commises par le groupe d’autodéfense des Dogons « Dan Nan Ambassagou » contre les Peuls auraient fait au moins 34 tués.
Cependant, dans une autre région du Mali, en l’occurrence celle de Ménaka, d’autres violences intercommunautaires, opposant cette fois les Peuls à une tribu Touareg, se produisent régulièrement. Comme encore le 12 décembre dernier.
« Une attaque en date du 12 décembre à Tinabaw, dans le nord de la région de Ménaka, près de la frontière entre le Mali et le Niger, a conduit à la mort jusqu’à 47 hommes, adolescents et garçons, âgés entre 10 et 80 ans environ, et a fait des blessés », avance l’ONG Human Rights Watch. »
« Vers six ou sept heures du matin, deux des trois groupes de Peuls armés, arborant des armes militaires et se déplaçant à moto, ont attaqué deux camps nomades touaregs – Tassalatine et Wakassa – séparés de quelques centaines de mètres seulement. Ils ne s’en sont pris à la femmes, mais ont tué tous les hommes qu’ils ont trouvés. C’était une attaque rapide, la tuerie a été perpétrée en moins d’une heure », a affirmé un témoin, qui ajouté que « les hommes armés avaient mis le feu à deux véhicules avant de prendre la direction du Niger et que de nombreux champs avaient été brûlés. »
Et HRW de rappeler que « cet incident est le dernier en date d’un cycle d’attaques et de représailles entre le clan Touareg Doussak, parfois soutenu par les forces progouvernementales, et les villageois peuhls du Mali et du Niger, lesquels bénéficieraient du soutien supposé de l’État islamique dans le Grand Sahara » [EIGS].
Photo : FIDH
http://www.opex360.com/2018/12/19/la-minusma-demande-a-bamako-de-prendre-des-mesures-face-aux-tensions-intercommunautaires/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 19 Déc 2018 - 19:26 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 20 Déc 2018 - 20:58 | |
| - Citation :
- Mali : Une frappe aérienne française a éliminé au moins six jihadistes près de la frontière avec le Niger
Posté dans Afrique, Forces aériennes, Opérations par Laurent Lagneau Le 20-12-2018
Dans la nuit du 19 au 20 décembre, des éléments d’un groupe armé terroriste [GAT] ont été neutralisés au Mali, près de la frontière avec le Niger, par une frappe aérienne effectuée par un Mirage 2000 de la force française Barkhane.
Selon le porte-parole de l’État-major des armées [EMA], le colonel Patrik Steiger, « au moins six » jihadistes « ont été mis hors de combat et cinq motos ont été détruites ».
Les membres de ce GAT, circulant sur 8 motos, avaient été précédemment repéré au Niger puis surveillé par un drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9 Reaper.
« Cela a permis de constater qu’ils avaient franchi la frontière pour pénétrer au Mali ainsi que de déterminer le caractère terroriste de ce groupe », a indiqué le colonel Steiger, qui n’a pas souhaité donner ces « critères » pour « ne pas renseignemer utilement » les jihadistes.
La frappe aérienne a été réalisée à 19H50 GMT, « avant l’intervention de commandos qui ont saisi la position de ce groupe terroriste « , a précisé le colonel Steiger. Le bilan exact de cette opération était toujours en cours d’évaluation au matin de ce 20 décembre.
Ce raid a été supervisé par le centre opérationnel interarmées [COIA] de la force Barkhane, qui, basé à N’Djamena, au Tchad, est chargé de la conduite des opérations terrestres et aériennes ainsi que de la rédaction des ordres en cours d’opération.
« Dès qu’une unité au sol a besoin d’un appui aérien, j’étudie nos moyens disponibles et leur position avant de décider quels moyens je peux proposer d’engager. Ensuite, je suis avec les autres officiers chargés de conduire les opérations la position précise des aéronefs engagés », a expliqué le lieutenant-colonel « Nicolas », responsable de la coordination des appuis aériens, sur le site de l’EMA.
Par ailleurs, le groupe visé par cette frappe aérienne est probablement celui qui avait été signalé quelques heures plus tôt par le Mouvement pour le Salut de l’Azawad [pro-Bamako]. Ce dernier a fait état d’individus « armés non identifiés » ayant « attaqué un campement de la communauté Touareg noire dans la localité d’Abanguilou dans le cercle d’Anderamboukan » et tué 6 personnes.
Le MSA « a lancé une poursuite et un accrochage avec ce groupe eu lieu sur la ligne frontalière avec le Niger », a-t-il ajouté, avant de donner le bilan de 3 tués dans ses rangs et « d’une dizaine de malfrats neutralisés ».
http://www.opex360.com/2018/12/20/mali-une-frappe-aerienne-francaise-a-elimine-au-moins-six-jihadistes-pres-de-la-frontiere-avec-le-niger/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 20 Déc 2018 - 22:11 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 22 Déc 2018 - 22:33 | |
| - Citation :
- 22.12.2018
Mali: Barkhane a retrouvé des armes des bérets verts tués au Niger
Selon CNN, les troupes française opérant au Mali ont retrouvé deux pièces d'équipement appartenant aux bérets verts américains qui ont perdu la vie au Niger en octobre 2017. Les sources de CNN font état d'un Glock 19 dont le numéro de série indique qu'il appartenait au Staff Sgt. Jeremiah W. Johnson, l'un des quatre tués. Un laser de visée dont le numéro de série correspond aussi à l'équipement du détachement US a également été récupéré.
CNN précise que ces équipements ont été retrouvés au Mali, mercredi dernier, lors d'une intervention des forces françaises. Il pourrait s'agit du raid dont l'EMA a fait état, jeudi matin, lors du point presse hebdomadaire.
L'EMA a précisé que "dans la soirée du 19 décembre, des motos ont été détectées au Niger. Le suivi de ces motos a permis d’observer qu’elles avaient franchi la frontière pour pénétrer au Mali et de déterminer le caractère terroriste de ce groupe. Une action a eu lieu vers 20h50 heure de Paris, des moyens aériens de Barkhane sont intervenus, une frappe a été réalisée avant l’intervention de commandos qui ont saisi la position. Le bilan de l’action est en cours de détermination, à ce stade, on dénombre 6 motos détruites et 5 terroristes mis hors de combat."
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/12/22/mali-barkahe-retrouve-des-armes-des-berets-verts-tues-au-nig-19896.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 18 Jan 2019 - 17:43 | |
| - Citation :
- Des frappes aériennes françaises éliminent une quinzaine de jihadistes dans le centre du Mali
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 18-01-2019
Lors d’une opération menée conjointement avec les Forces armées maliennes [FAMa] à partir du 4 janvier, la force française Barkhane a démantelé le camp d’entraînement d’un groupe armé terroriste [la katiba de Serma], près de la frontière avec le Burkina Faso, précisément dans la forêt de Serma.
Le bilan provisoire de cette opération, conduite, selon l’État-major des armées [EMA] « dans la continuité » de deux autres menées mi-décembre et début janvier au nord de la RN16″, a été de 20 jihadistes mis hors de combat (tués, blessés ou capturés). En outre, des véhicules, de l’armement, des munitions de tout calibre, une importante de grenades, des engins explosifs improvisés [IED] et le nécessaire pour en fabriquer ont été saisis.
Mais, plus important encore, des renseignements ont été collectés. Ce qui a permis de planifier un autre opération, cette fois dans la région de Dialoubé, située au sud-ouest de Tombouctou, dans le centre du Mali, avec l’objectif de neutraliser un groupe jihadiste qui, en lien avec le camp d’entraînement démantelé dans la forêt de Serma, s’apprêtait à attaquer une « emprise institutionnelle symbolique. »
Une fois ces informations confirmées par une « manoeuvre de renseignement » au sujet de laquelle l’EMA n’a pas donné de détails, des Mirage 2000 et un avion de patrouille maritime Atlantique 2 [ATL2] ont mené, le 10 janvier, des frappes contre ce groupe terroriste, avec l’appui d’un drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9 Reaper.
Pour rappel, l’Atlantique 2, déployé au Sahel par la Marine nationale, est un appareil conçu pour la lutte anti-sous-marine. Mais grâce à son autonomie [14 heures] et ses capteurs, il est aussi utilisé pour des missions de renseignement et de surveillance ainsi que pour l’illumination de cibles et des frappes aériennes avec des bombes GBU-12.
« Une quinzaine de terroristes ont été mis hors de combat », a indiqué l’EMA, selon qui les récents succès de Barkhane « ont permis de réduire le niveau de menace dans cette région peu accessible du delta intérieur du Niger. »
Les informations concernant cette « katiba Serma » sont parcellaires. On ignore l’identité de son chef [même si, selon RFI, un de ses cadres a été capturé, avec sa garde rapprochée, par Barkhane le 4 janvier] et ses capacités opérationnelles seraient difficiles à évaluer. Du moins jusqu’aux dernières opérations menées. En revanche, on sait qu’elle est constituée de combattants Peuls et qu’elle est affiliée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM].
« En zone des trois frontières, au mois de décembre, Barkhane a poursuivi son action conjointement avec les FAMa, notamment dans les régions de Fatili, Tin Diriguitan ou encore Tessit. La coordination avec les forces burkinabè a également été accrue afin de lutter contre les stratégies d’évitement mises en œuvre par les GAT [groupe armé terroriste] dans ces zones », souligne par ailleurs l’EMA, qui évoque des « coups sévères » portés aux jihadistes et à leurs soutiens.
Cependant, ces succès n’empêchent pas les GAT de continuer leurs actions. Le 15 janvier, dans la région de Menaka, et selon un responsable du ministère malien de l’Administration territoriale, au moins 10 personnes, dont des combattants du Mouvement pour le salut de l’Azawad [MSA, groupe pro-Bamako signataire des accords de paix et allié de Barkhane], ont été tuées lors d’attaques contre le village d’Inékar-Ouest et la localité voisine de Taghatert.
De son côté, le MSA a avancé un bilan beaucoup plus lourd, via un communiqué. « Á l’issue des affrontements, les assaillants ont procédés à l’exécution sommaire d’une vingtaine de personnes civiles, dont des personnes âgées, en plus des quelques éléments du poste de sécurité du MSA morts au combat. Du côté des assaillants [arrivés à moto, ndlr], plusieurs morts sont aussi à signaler », a-t-il indiqué.
Photos : 1/EMA 2/ Marine nationale
http://www.opex360.com/2019/01/18/des-frappes-aeriennes-francaises-eliminent-une-quinzaine-de-jihadistes-dans-le-centre-du-mali/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 20 Jan 2019 - 20:25 | |
| - Citation :
- Mali: violente attaque contre le contingent tchadien de la Minusma
Un soldat tchadien de la Minusma en opération à Konna dans la région de Mopti au Mali le 20 décembre 2018. © MINUSMA/Gema Cortes
Par RFI Publié le 20-01-2019 • Modifié le 20-01-2019 à 18:08
Une attaque a eu lieu très tôt ce matin à Aguelhok au nord du Mali contre le contingent tchadien de la force onusienne déployée dans le pays, la Minusma. Le bilan est très lourd : au moins huit morts, selon des militaires tchadiens. Le représentant de l'ONU dénonce une attaque « ignoble ».
L’attaque a commencé ce dimanche matin vers 6h15 (heure locale). Des hommes armés ont surgi devant un checkpoint de la mission de l’ONU au Mali, à Aguelhok dans la région de Kidal, mais également devant le camp de la Minusma de la même localité.
Nombreux assaillants
Des bruits d’armes automatiques ont été entendus de loin par les populations. Les assaillants étaient, semble-t-il, nombreux. Les positions des casques bleus tchadiens qui tiennent la ville d’une main de fer ont été attaquées. Il y a eu riposte. Des hélicoptères de la mission de l’ONU sont venus en renfort, notamment en provenance de la localité de Tessalit.
Selon différentes sources évoquant « un bilan provisoire qui risque d’être beaucoup plus lourd », au moins huit casques bleus ont été tués, dix-neuf autres blessés. Et dans les rangs des assaillants, il y a eu également de nombreuses victimes. Un habitant de Aguelhok témoigne : « A Aguelhok, depuis plusieurs mois, c’est la première grande bataille entre les terroristes qui se font appelés jidahistes et les casques bleus. »
Les habitants inquiets
Un autre habitant de Aguelhok, interrogé par RFI, se dit inquiet : « Comment les assaillants pouvaient-ils être aussi nombreux dans la ville ? ». Certains d’entre eux scandaient « Allah Akbar », (« Dieu est grand »). A la mi-journée, les casques bleus de l’ONU semblaient reprendre le contrôle de la situation.
« Cette attaque complexe et lâche illustre la détermination des terroristes à semer le chaos ; elle exige une réponse robuste, immédiate et concertée de toutes les forces pour anéantir le péril du terrorisme au Sahel », a déclaré le représentant du secrétaire général de l'ONU au Mali, Mahamat Saleh Annadif.
http://www.rfi.fr/afrique/20190120-mali-attaque-terroriste-contingent-tchadien-casques-bleus-minusma-onu | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 21 Jan 2019 - 20:09 | |
| - Citation :
- Mali: l’attaque meurtrière contre la Minusma revendiquée
Soldats de la Minusma (photo d'archives). © AFP/Sebastien Rieussec
Par RFI Publié le 21-01-2019 • Modifié le 21-01-2019 à 04:18
Dix morts et 25 blessés, c'est le bilan de l'attaque la plus meurtrière qui a visé la Minusma, la Mission de maintien de la paix au Mali. Ça s'est passé dimanche matin, à Aguelhok, à 250 kilomètres au nord de Kidal, dans le nord-est du Mali. Des hommes armés ont pris d'assaut des points de contrôle et la base du contingent tchadien de la Minusma. Cette attaque complexe a été revendiquée dans la soirée par Aqmi, al-Qaida au Maghreb islamique.
C'est à l'aube que les assaillants sont passés à l'action. Des dizaines d'hommes à bord de plusieurs véhicules, des habitants d'Aguelohk parlent de 4X4 ainsi que de motos.
Après avoir coupé les communications, trois groupes, venus de destinations différentes auraient convergé sur le lieu de l'attaque. Les deux premiers prenant d'assaut les points de contrôle quand le dernier se serait posté sur le chemin de la base pour ralentir l'arrivée des renforts.
Les casques bleus devront attendre l'arrivée d'hélicoptères quelques heures plus tard afin de repousser l'assaut. Trois des assaillants sont tués et un capturé.
« Les jiadistes sont repartis comme ils sont arrivés, explique une source sur place. Ils se sont dispersés en différentes directions comme si c'était préparé. »
Qui est responsable et pourquoi ?
Aqmi affirme avoir mené cette attaque en réaction à la visite, ce 20 janvier, du Premier ministre israélien au Tchad. C’est vrai que les jihadistes, à cause du dossier palestinien, considèrent Israël comme leur pire ennemi.
Mais même si cette visite était plutôt une coïncidence, la mettre en avant permet d’abord de faire plus que la Une de l’actualité dans certains pays, mais aussi de gagner davantage de sympathie dans la galaxie jihadistes.
D’autres observateurs notent que l’opération intervient le jour même de la fête de l’armée malienne créée il y a 58 ans. Jour donc symbolique et peut-être une manière aussi pour les jihadistes de tenter de gâcher la fête.
Mais le lieu de l’attentat représente au Mali un autre symbole : en janvier 2012, les forces armées coalisées (MNLA et groupes jihadistes) ont pris le contrôle du camp de l’armée régulière à Aguelhok, en tuant atrocement des soldats.
L’attaque de ce dimanche à Aguelhok s’est déroulée avec de gros moyens, ce qui fait dire à des sources bien informées qu’aux côtés des combattants d’Aqmi, ceux du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GISM) de Iyad Ag Ghaly ont probablement participé aux opérations. Des passerelles existent entre les deux mouvements jihadistes.
http://www.rfi.fr/afrique/20190121-mali-attaque-meurtriere-contre-onu-revendiquee-aqmi | |
| | | Fox-One General de Division
messages : 8024 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 21 Jan 2019 - 22:23 | |
| ou sont passés les drones français et américains qui quadrillent tout le Mali 24h/24 équipés de leur supers détecteurs !!! les satellites les radars de détection de mouvements... le renseignement humain...
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 25 Jan 2019 - 15:49 | |
| RIP - Citation :
- 25.01.2019
Deux Casques bleus tués au Mali dans l'attaque d'un convoi logistique
Ce matin vers 6h, un véhicule d’un convoi logistique de la Minusma a heurté une mine aux environs de Douentza, dans la région de Mopti. Suite à l’explosion, deux Casques bleus ont trouvé la mort, plusieurs ont été blessés, dont un sérieusement, selon un bilan provisoire fourni par la Minusma.
Les victimes appartiendraient au contingent du Sri Lanka. Un capitaine figurerait parmi les tués, selon des sources sri-lankaises. Le véhicule détruit serait un blindé à roues de fabrication chinoise.
Dix Casques bleus tchadiens ont été tués et au moins 25 autres ont été blessés, dimanche 20 janvier, dans une attaque djihadiste à Aguelhok, dans le nord-est du Mali. Leurs dépouilles seront rapatriées dimanche prochain au Tchad, après une cérémonie onusienne.
Les pertes de ce jour portent à 115 le nombre de Casques bleus tués au Mali (IED, tirs et autres actes violents).
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 1 Fév 2019 - 19:24 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 6 Fév 2019 - 20:07 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 7 Fév 2019 - 20:39 | |
| - Citation :
- Mali: 5000 combattants enrôlés dans le DDR
Mlitaires maliens à Mopti, dans le centre du pays. © MICHELE CATTANI/AFP
Par RFI Publié le 07-02-2019 • Modifié le 07-02-2019 à 11:03
Fin décembre dernier, le gouvernement malien avait fixé au 31 janvier 2019 le dernier délai pour les combattants des différents groupes qui souhaitaient intégrer le processus de paix en déposant les armes, ou en s'inscrivant sur des registres. Ce mercredi, à Bamako, le président de la Commission DDR a fait le point de la situation. Selon lui, 5 000 combattants ont manifesté leur désir d'intégrer le processus de paix.
Zahabi Ould Sidy Mohamed, le président de la Commission nationale désarmement- démobilisation-réinsertion (DDR), a fait le point sur les armes déclarées ou reprises de force par l’armée malienne des mains des groupes d’autodéfense du centre du Mali en un mois : « Il y a à peu près 400 armes de guerre qui ont été récupérées par les forces armées maliennes, cela a déjà été pris. Et le reste maintenant, ce qui est déclaré, il y en a à peu près 600 qui ont déclaré les armes, y compris des anciens jihadistes repentis, plus aussi les autres milices qui détiennent certaines armes. »
L‘offre du gouvernement malien aux combattants des différents groupes armés du centre semble attirer du monde, en tout cas pour un début. « C’est que nous avions eu comme moisson dans ce registre, ces 5 000 personnes qui sont déclarées possédant des armes ou des grenades. Il y a beaucoup de grenades aussi », ajoute Zahabi Ould Sidy Mohamed.
La suite du processus : dans deux semaines, les 5 000 combattants ou déclarés comme tels seront regroupés dans un grand camp, toujours dans le centre du Mali. Des ONG des droits de l’homme viendront bien vérifier qu’ils n’ont pas commis de graves crimes. Ensuite pour certains, le processus de réintégration dans l’armée va commencer.
http://www.rfi.fr/afrique/20190207-mali-5000-combattants-enroles-le-ddr | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 15 Fév 2019 - 18:26 | |
| - Citation :
- Mission des Nations Unies au Mali - MINUSMA a ajouté 5 photos.
Depuis le 28 janvier dernier, une campagne d’action en faveur des populations du centre du Mali, mobilise les composantes civiles et militaires de la MINUSMA mais aussi, les autres entités des Nations Unies présentes sur place.
Intitulée "Folon", cette campagne est un déploiement multidimensionnel de grande envergure, mis en place pour plusieurs semaines, au bénéfice des populations touchées par l’insécurité, notamment dans les zones les plus reculées du centre. Pour aider les autorités maliennes à faire face à cette insécurité, mais également pour protéger le personnel civil des Nations Unies qui participe à cette campagne, la force d’intervention rapide sénégalaise de la MINUSMA, basée dans la région, a été mise à contribution.
Plusieurs activités importantes ont déjà été menées dans le cadre de cette campagne. L’on peut citer entre autres, l’aboutissement du projet pilote "Justice et réconciliation", qui a permis de mettre fin à deux ans de conflits intercommunautaires dans le cercle de Koro (région de Mopti), ou encore, des actions civilo-militaires au cours desquelles, des soins médicaux sont prodigués à des centaines de personnes.
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