messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 2 Avr 2015 - 22:08
Rappel du premier message :
Citation :
Mission des Nations Unies au Mali - MINUSMA
Hier en fin d'après-midi, une cérémonie de transfert d'autorité a eu lieu au quartier général de la Mission à Bamako à l'occasion de la prise de fonctions du général Lollesgaard comme Commandant de la Force.
Le transfert d'autorité entre le Commandant de la Force par Interim le général Bikimo et le général Lollesgaard s'est déroulé en présence notamment du Chef de la MINUSMA M. Mongi Hamdi.
Le général danois Michael Lollesgaard succède ainsi au général rwandais Jean Bosco Kazura.
Le général Lollesgaard a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l’armée danoise, et au niveau international pendant les 30 dernières années. Il a notamment servi dans des missions de maintien de la paix en Irak et dans les Balkans, et dirigé le centre multinational de formation aux opérations de soutien de la paix en Bosnie-Herzégovine entre 2007 et 2009.
Auteur
Message
jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 30 Mai 2015 - 22:14
Citation :
Nord du Mali: les soldats français face à un ennemi invisible
30 mai 2015
Les soldats français de la base de Gao, principale ville du nord du Mali, affrontent un ennemi invisible passé maître dans l’art de l’esquive et du harcèlement, explique à l’AFP leur chef, le colonel Luc Lainé.
Plus de deux ans après l’opération « Serval », qui a mis en déroute les colonnes jihadistes qui avançaient vers le Sud et la capitale, Bamako, « les groupes armés terroristes dans notre secteur ne sont plus en mesure de mener des actions coordonnées », assure le colonel Lainé.
« Ils ont subi, depuis Serval, une forte attrition. Ils n’ont plus la liberté d’action sur le terrain », mais « ils existent toujours », prévient-il.
« Ils sont disséminés, ils nous observent, sont invisibles. Les actions qu’ils mènent sont décousues, pas ciblées, il n’y a pas de fil directeur », précise l’officier, qui commande en France le 21e régiment d’infanterie de marine (Rima), basé à Fréjus, dans le sud du pays.
Peu après 04H00 vendredi, Journée internationale des Casques bleus, une roquette tirée d’un plateau surplombant Gao est tombée dans l’enceinte du camp (voisin de celui des Français) de la force de l’ONU, la Minusma, endommageant sans faire de victime un hangar du contingent néerlandais, selon les troupes françaises.
« C’est ce qui est dur: nous luttons contre un ennemi invisible », poursuit le colonel Lainé. « Leur mode d’action est l’évitement et le harcèlement. Ce qui est difficile, c’est qu’on ne les voit jamais, mais on sait qu’ils nous observent ».
« Le risque, c’est de se relâcher car, ne les voyant pas, on peut croire qu’ils ne sont pas là. Donc on peut être moins vigilant, et donc devenir vulnérable », souligne-t-il.
Il montre, scotchée au mur de son bureau, une photo de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, l’un des principaux chef jihadistes opérant au Sahel.
« C’est pour ça que je l’ai mis en photo: pour me rappeler qu’il existe, et qu’il me veut du mal. Ils sont toujours là, mais de manière diffuse, furtive. Ils ne peuvent plus mener d’action de combat d’envergure, mais peuvent exploiter le moindre moment d’absence de vigilance ».
– ‘Difficile de faire la distinction’ –
« Ils sont intelligents, se sont adaptés: ils cachent leur armement. S’ils se déplacent en 4×4, ce n’est plus jamais en convoi, mais un par un. Pour nous, faire la distinction entre le trafiquant, le terroriste, le gars du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, rébellion touareg), c’est délicat », reconnaît l’officier français.
« Certains se vendent au plus offrant, c’est une façon de vivre pour certains ici. Tant qu’ils ne nous ont pas tiré dessus, nous avons du mal à savoir à qui nous avons à faire », dit-il.
Installé avec ses quelque 700 hommes dans un camp de tentes et de bâtiments en dur proche de l’aéroport de Gao, le colonel Lainé commande le Groupe tactique désert (GTD) Ouest, l’une des deux composantes de l’opération « Barkhane », qui a succédé à « Serval » et s’étend à tout le Sahel, et dont le quartier général est à N’Djamena (Tchad).
Si ses hommes partent régulièrement en patrouille dans toute la région, pour des missions de reconnaissance et pour montrer leur force, le colonel Lainé sait que l’ennemi invisible peut difficilement être surpris – à part lors d’opérations commando montées par les forces spéciales, comme celle qui a permis l’élimination, le 18 mai, de deux importants chefs jihadistes, Abdelkrim al-Targui et Ibrahim Ag Inawalen.
« Nous savons bien qu’ils observent tout ce qu’on fait », assure l’officier. « Dès qu’on bouge, dès qu’on sort d’ici, ils sont prévenus. Pour nous, il est très difficile de faire la distinction entre le gars qui téléphone à son patron ou à sa femme et celui qui téléphone à son chef de groupe terroriste ».
« Après voir libéré le pays en 2013, notre but est maintenant qu’il ne puisse redevenir un territoire hospitalier pour eux », conclut-il. « Nous devons les empêcher de refaire ce qu’ils ont fait en 2013. Notre but est que l’armée malienne et la Minusma prennent à terme cette mission en charge ».
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 1 Juin 2015 - 15:49
Citation :
Mali: Aqmi revendique les deux dernières attaques contre la Mission de l'ONU (agence mauritanienne)
AFP 01/06/2015
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué les deux dernières attaques contre la force de l'ONU au Mali cette semaine, à Bamako et dans le nord du pays, rapporte dimanche l'agence privée mauritanienne Al-Akhbar.
Aqmi affirme "sa responsabilité de l'attaque aux roquettes contre une base de la Minusma le 25 mai" à Bamako et dans l'explosion d'une mine ayant visé jeudi un convoi dans lequel se trouvaient des chefs de la Minusma, la force de l'ONU au Mali, dans le nord du pays, affirme Al-Akhbar, citant un porte-parole d'Aqmi, Abderrahmane Al-Azawadi.
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 1 Juin 2015 - 18:19
Citation :
Cocaïne: révélations sur la poudrière malienne
Le trafic de drogue est l'un des obstacles majeurs au retour de la paix dans le nord du Mali. Les "narcos", qui en ont fait l'une des zones majeures de transit de la coke vers l'Europe, soudoient ou financent toutes les parties. Révélations.
ll n'y a rien à voir à Tabankort. Au pied de collines noires émergeant du désert rocailleux, ce minuscule hameau se terre à une dizaine de kilomètres de la piste qui relie Gao, la plus grande ville du nord du Mali, à la frontière algérienne. Ici, une cinquantaine d'habitants s'abritent dans des bicoques plombées par la fournaise. Pourtant, ces derniers mois, les environs de Tabankort ont été le théâtre d'affrontements féroces. Des combats parmi les plus violents depuis que, au début de 2013, l'intervention militaire Serval a chassé du nord du pays les groupes djihadistes qui l'avaient occupé l'année précédente.
En fait, au printemps de 2012, Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) et des groupes djihadistes alliés y avaient supplanté les rebelles indépendantistes touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), après que ces derniers eurent mis en déroute l'armée malienne.
Trois ans plus tard, le nord du Mali reste en proie à une insécurité permanente. Malgré la surveillance des drones et des militaires français, de petites unités djihadistes font toujours planer leur menace. De plus, le gouvernement de Bamako et la rébellion touareg - qui resurgit périodiquement depuis 1962 -, ont du mal à trouver une véritable paix, même si de nouveaux pourparlers devraient s'ouvrir à Alger. Alors, en dépit des 8000 Casques bleus déployés par l'ONU, les combats se poursuivent entre groupes armés.
D'un côté, la Coordination des mouvements de l'Azawad, opposée au pouvoir central. De l'autre, la "Plateforme", coalition de groupes estampillés pro-Bamako. L'affaire n'est pas simple. Et elle se complique encore : dans les deux camps cohabitent des combattants touareg et arabes dont les revendications politiques se superposent à des rivalités tribales et des intérêts personnels. Entre juillet 2014 et février 2015, des attaques à l'arme lourde ont fait plusieurs dizaines de morts autour de Tabankort. A tel point que, le 20 janvier 2015, un hélicoptère onusien a, pour la première fois au Mali, ouvert le feu sur un véhicule, tuant sept combattants du MNLA.
Des boulevards pour les trafiquants
Alors pourquoi mourir pour Tabankort? Certes, l'endroit constitue une zone séculaire de frictions entre les Ifoghas, tribus nobles touareg, et les Lamhar, clans arabes de grands commerçants. Mais il existe une autre motivation, moins avouable. "Tenir la zone de Tabankort permet de contrôler d'importantes routes de trafics, notamment celui de la cocaïne, souligne Yvan Guichaoua, spécialiste du Sahel, professeur à l'université d'East Anglia (Royaume-Uni). Or le narcotrafic est aujourd'hui l'un des principaux facteurs de déstabilisation de l'ensemble de la région." Cocaïne sud-américaine, haschisch marocain, amphétamines : les routes caravanières ancestrales traversant le Sahara du sud au nord et d'ouest en est constituent de véritables boulevards pour les trafiquants.
En dix ans, le Sahel est devenu une zone majeure de transit des stupéfiants à destination de l'Europe. A partir de 2005, les cartels de la coke colombiens et vénézuéliens décident de contourner les routes maritimes et aériennes directes, trop surveillées. La poudre, débarquée dans les pays côtiers d'Afrique de l'Ouest, remonte ensuite à travers les immensités désertiques jusqu'aux rives de la Méditerranée, via le Maroc, l'Algérie et la Libye. Selon les dernières estimations de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime, datant de mars 2015, au moins 18 tonnes de cocaïne transiteraient chaque année par la région.
Valeur estimée de la marchandise écoulée au détail en Europe : 1,25 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros). C'est le commerce illégal le plus rentable au monde. Toujours d'après l'ONU, environ 1000 tonnes de résine de cannabis produite au Maroc traversent également le Sud saharien, pour être revendues 4500 euros le kilo au-delà de la mer Rouge. Par ailleurs, 16 kilos de méthamphétamine ont été saisis à Bamako, en janvier dernier.
Dans le nord du Mali, le narcotrafic est traditionnellement tenu par de grands commerçants arabes issus de la communauté Lamhar. Avec crainte et respect, on les surnomme les "grands hommes". Les revenus faramineux tirés de ce busi - ness leur permettent de s'acheter toutes les complicités nécessaires : douaniers, militaires, chefs de milices communautaires. Sans oublier certains politiciens influents. L'ex-président Amadou Toumani Touré, "ATT", déposé par un coup d'Etat en mars 2012, avait d'ailleurs laissé l'argent de la drogue financer des milices chargées de combattre les rebelles touareg. Au risque de laisser le nord du pays devenir une "narco-région". C'est désormais chose faite.
Sur la piste d'"Air Cocaïne"
Pour assurer la sécurité des cargaisons de drogue sur des milliers de kilomètres, il faut recruter des guides, des chauffeurs, des gardes armés. A chaque tronçon de territoires tribaux traversé, les chefs de milice ou de groupes djihadistes prélèvent un droit de passage. Souvent, le "matériel" change plusieurs fois de mains au cours du voyage. Les sacs de coke sont enterrés en plein désert, dans un lieu identifié par sa position GPS.
Dans ces régions incontrôlables, le cash provenant du narcotrafic représente une source de revenus incomparable. Beaucoup de jeunes désoeuvrés acceptent de jouer les petites mains. "Au début de cette année, un groupe armé touchait 300 000 dollars [270000 euros] par mois, uniquement pour escorter des convois depuis le nord-est du pays jusqu'au Niger", révèle à L'Express une source sécuritaire de premier plan.
La démesure de cette "Mali Connection" est apparue au grand jour à la fin de 2009. En novembre, un Boeing 727- 200 atterrit en plein désert, dans la région de Gao. Arrivant du Venezuela, l'appareil transporte une dizaine de tonnes de poudre blanche... Incapable de redécoller, le Boeing est incendié par les "narcos", après que sa cargaison a été transbordée dans une noria de 4 x 4. Les autorités essaient alors d'étouffer le scandale "Air Cocaïne".
En fait, la livraison a été réceptionnée par deux grands trafiquants arabes. Le premier, Baba Ould Cheikh, commerçant à Gao, est aussi un négociateur mandaté par ATT, alors président, dans les affaires de libération d'otages. Le second, Mohamed Ould Awainat, est proche d'un officier supérieur de l'armée malienne. Arrêtés, un temps emprisonnés, les deux hommes sont rapidement remis en liberté en 2012. Peu après, durant l'occupation des villes du Nord par les groupes islamistes armés, ils s'associent au Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), lié à Aqmi. Au même moment, un autre narco local, Hanoun Ould Ali, gendre d'un ancien ministre, s'associe avec Mokhtar Belmokhtar, le chef djihadiste aujourd'hui le plus recherché du Sahel.
A partir de janvier 2013, l'intervention militaire française Serval paralyse les routes de la coke. Mais les affaires reprennent dès le mois de juillet suivant. L'histoire d'"Air Cocaïne" a même refait surface ces dernières semaines. Au téléphone, plusieurs élus du Nord affirment, sous le sceau de l'anonymat, que les environs de Tabankort cachent un "trésor". En clair : le reliquat des tonnes de coke tombées du ciel en 2009 serait enterré quelque part, suscitant toutes les convoitises.
"Faute de témoin direct, il est impossible d'être affirmatif. Mais, au vu de la violence des combats qui se sont déroulés à Tabankort, l'hypothèse du 'trésor enfoui' est plausible", poursuit Yvan Guichaoua. Le spécialiste est formel sur un point : dans la crise en cours, l'argent de la drogue est plus que jamais le nerf de la guerre. "Pour protéger leur business, les narcos sont prêts à toutes les alliances. Et les mouvements combattants ont besoin de cash pour s'armer et financer leurs opérations", poursuit-il.
D'ailleurs, les "grands hommes" n'hésitent pas à régler leurs comptes par groupes armés interposés. Ainsi, lors des affrontements de Tabankort, certains combattants de la Coordination des mouvements de l'Azawad, regroupant trois groupes touareg et arabes séparatistes, ont été financés par... Mohamed Ould Awainat. Joint au téléphone par L'Express, ce dernier se montre peu loquace : "De la cocaïne à Tabankort? C'est possible. Je n'en sais pas plus." Parole d'expert.
Son grand rival, Hanoun Ould Ali, a, lui, "sponsorisé" l'autre camp. La Plateforme, fidèle aux autorités de Bamako, forme un attelage hétéroclite. On y retrouve le Groupe d'autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia), milice formée de Touareg de rang social inférieur et de Songhoïs, agissant en sous-main pour l'armée malienne. Mais aussi une pseudo-dissidence du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), en réalité un faux nez des djihadistes du Mujao, qui, en 2012, terrorisaient les populations du nord du Mali. Parmi eux, Yoro Ould Daha, ancien chef de la police islamique durant l'occupation de Gao. Arrêté par les militaires français en août 2014, il avait aussitôt été relâché par Bamako...
Deux petits avions se sont posés en mars
Chaque événement peut être lu à plusieurs niveaux : géopolitique, intérêts économiques personnels, rivalités ou alliances de circonstance. Le 24 décembre 2014, une patrouille aérienne repérait, dans la région de Gao, deux convois de drogue roulant à quelques kilomètres l'un de l'autre. "Le premier était escorté par des 4x4 battant pavillon de la Coordination des mouvements de l'Azawad; le second, par des véhicules portant les couleurs du Gatia..." poursuit notre source sécuritaire. Ce jour-là, les deux mouvements ennemis avaient mieux à faire que de se tirer dessus.
En attendant un retour à la paix, les arrivages de cocaïne se poursuivent. Selon nos informations, deux petits avions se sont posés, entre les 13 et 15 mars derniers, dans le nord-est du pays. L'un vers Ménaka, à proximité de la frontière nigérienne. L'autre à une soixantaine de kilomètres de Tabankort. Chacun d'eux transportait 500 kilos de cocaïne. Ce qui en dit long sur le sentiment d'impunité des narcos, quand on connaît les moyens de surveillance dont dispose Barkhane, l'opération militaire française chargée de combattre les groupes djihadistes. Sans oublier les 6000 soldats opérationnels de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).
"Notre mission est avant tout de protéger les civils. Nous n'avons pas de mandat spécifique pour lutter contre les trafics, souligne Radhia Achouri, porte-parole de la Minusma. Mais nos patrouilles peuvent dissuader des groupes d'agir au grand jour." Quant à Barkhane, sa cible prioritaire reste les groupes djihadistes qui sillonnent toujours l'immensité sahélienne. "Les trafiquants représentent l'adversaire que chacun préfère éviter, relève un expert. La communauté internationale devrait lutter contre eux de manière résolue et cohérente, car ils sont au croisement de tous les maux qui gangrènent la région." En attendant, une odeur de poudre empoisonne l'air limpide du désert.
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 1 Juin 2015 - 21:10
Citation :
Mission des Nations Unies au Mali - MINUSMA
Dernièrement sont réapparues sur les réseaux sociaux des photos de caisses de munitions pourtant la mention « UN ».
Certaines personnes concluent que MINUSMA fournirait des munitions aux combattants sur le terrain. MINUSMA réfute totalement ces élucubrations.
La mention « UN » est utilisée partout dans le monde pour le transport de certaines marchandises dangereuses,. Elle ne démontre aucune appartenance ou propriété de l’ONU.
Le numéro de série UN1012 (photo) est un numéro universel utilisé partout dans le monde pour le transport des matières dangereuses, dont des caisses de munitions, par les organisations chargés de réguler les différents mode de transport, notamment l’Association Internationale du Transport Aérien, qui regroupe 250 compagnies qui représentent 84 % du trafic mondial de passagers.
Ces références commencent par « UN » car elles sont établies par le Comité d’experts de l’ONU du transport des marchandises dangereuses et du Système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques.
La MINUSMA déplore la publication de ces photos sorties de leur contexte et l’utilisation qui en est faite à des fins de propagande malintentionnée.
Plus d’informations sur le site UNECE (United Nations Economic Commission for Europe): http://www.unece.org/…/marchandises-dangereuses-accueil.html.
La liste des références utilisées par l’ONU est disponible ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_num%C3%A9ros_ONU
jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 6 Juin 2015 - 17:28
Citation :
Un drone tactique suédois au Mali
Publié le 06/06/2015 à 09h00, par Emmanuel Huberdeau
Le site du ministère de la défense suédois annonce qu'un drone tactique Örnen opère au Mali depuis le mois de mai 2015.
UAV03 Örnen est le nom donné au sein de l'armée suédoise au drone américain RQ-7 Shadow 200 de Textron Systems. Un drone tactique qui est déployé pour la première fois en Afrique sous les couleurs suédoises.
Les forces suédoises opèrent dans le cadre de la mission MINUSMA de l'ONU. Leur drone participe aux missions de recueil de renseignement et de surveillance.
L'UAV03 Örnen est déployé sur la base du Camp Nobel, adjacent à l'aéroport de Tombouctou. Le détachement suédois comprend des mécaniciens, des analystes en imagerie, des opérateurs pour les senseurs et des pilotes.
D'une autonomie d'environ 9 heures, le Shadow décolle grâce à une catapulte puis peut atterrir sur une piste de 200 à 300 mètres de long. Cette plateforme est proposée à l'armée de terre française pour remplacer le SDTI, dans le cadre d'un accord entre Airbus Defense & Space et Textron
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 10 Juin 2015 - 20:34
RIP
Citation :
Un gendarme tué par des jihadistes présumés dans le sud du Mali
Posté dans Afrique, Opérations, Terrorisme par Laurent Lagneau Le 10-06-2015
Jusqu’au début de cette année, le groupes jihadistes présents au Mali ont concentré leurs attaques dans le centre et le nord du pays. En mars, et cela pour la première fois, Bamako, a été le théâtre d’un attentat revendiqué par al-Mourabitoune.
Dernièrement, deux casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma) ont été visés sur la route menant à l’aéroport de la capitale malienne. Une autre tentative d’attaque avait été auparavant signalée contre un bâtiment occupé par la force de l’ONU.
Aussi, si l’appartenance à la mouvance jihadiste du groupe armé qui a lancé une attaque contre un camp militaire et des postes de la gendarmerie près de la localité de Misséni est confirmée, alors il s’agirait d’une première pour le sud du Mali.
Selon l’AFP, qui a reçu plusieurs témoignages concordants, une trentaine de jihadistes présumés ont attaqué, au cours de la nuit du 9 au 10 juin, le camp militaire de Misséni, en criant « Allah Akbar » et en affichant leur drapeau noir. Par la suite, et d’après un élu local, les assaillants ont tiré sur un poste de la gendarmerie, tuant l’un de ses occupants, en l’occurrence l’adjudant Bassiaka Koné. Deux véhicules militaires et des motos ont été brûlées au cours de cet assaut.
« Certains disent qu’ils sont venus du Burkina Faso. Mais c’est probablement de la Côte d’Ivoire qu’ils sont venus parce que Misséni est à 20 km de la frontière ivoirienne. Ils ont parcouru une partie du chemin en véhicule et une autre partie à moto et à pied », croit savoir une source sécuritaire malienne.
Pourtant, une infiltration via le Burkina Faso est une hypothèse probable étant donné que ce pays partage plus de 1.000 km avec le Mali (du centre au sud). Cela étant, au moment de l’opération Serval, lancée en janvier 2013, le ministre ivoirien de l’Intérieur avait indiqué qu’une « information persistante faisait état de la présence discrète d’éléments jihadistes à Abidjan ». Et, en mai de cette année-là, le Quai d’Orsay diffusa une note invitant les expatriés français en Côte d’Ivoire (au nombre de 10.000) à « faire preuve d’une vigilance accrue » au regard « de l’activisme de groupes terroristes opérant dans la bande sahélienne ».
Quoi qu’il en soit, des renforts des Forces armées maliennes (FAMa) ont quitté la ville de Sikasso, chef-lieu la région du même nom dont dépend Misséni, pour se déployer à la frontière ivoirienne.
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 11 Juin 2015 - 20:24
Citation :
10 juin 2015
Tombouctou : la MINUSMA décore 70 Casques bleus du Nigéria de la médaille onusienne
70 Casques bleus de l’Hôpital Nigérian de niveau II (NIMED I) au sein de la MINUSMA ont reçu la médaille des Nations Unies, à Tombouctou.
Le vendredi 5 juin dernier, le Commandant du Secteur Ouest, le Brigadier Général Sidiki Daniel Traoré a, au nom de la MINUSMA, décoré de la médaille des Nations Unies 70 militaires du contingent médical du Nigéria, dont 13 femmes.
La cérémonie s’est déroulée dans les locaux de l’aéroport de Tombouctou où est basé le contingent, en présence de l’attaché de défense à l’Ambassade du Nigéria au Mali, le Général ASH Saad, du Chef par intérim du Bureau régional de la MINUSMA, Mamane Sani Moussa, ainsi que les autres commandants des différents contingents et de la Police Onusienne présents dans la région.
Au sein de la Force onusienne, les 70 récipiendaires, militaires-professionnels de la santé du Nigéria, forment le corps médical de l’Hôpital de niveau II dans la région de Tombouctou, en service depuis le 30 juin 2014. Ces Casques bleus sont spécialisés dans la stabilisation et la réanimation d’urgence, la réalisation d’interventions chirurgicales de sauvetage, l’administration de soins dentaires de base et l’évacuation des blessés.
La médaille des Nations Unies leur est décernée en signe de reconnaissance pour leur contribution à la mise en œuvre du mandat de la MINUSMA. « NIMED I a montré ses capacités à exécuter les directives de la MINUSMA dans le Secteur Ouest en ce qui concerne les évacuations médicales et le traitement général des malades et des blessés dans la zone de mission. Je suis impressionné par votre professionnalisme, votre dévouement et votre engagement envers le mandat de cette Mission », a déclaré le Commandant du Secteur Ouest.
Hormis la collaboration de l’hôpital de niveau II avec les autres contingents disposant d’un service de niveau I dans le Secteur, NIMED I assiste régulièrement la population locale à travers des opérations de sauvetage spéciales, couplées au traitement de cas divers et de campagnes de sensibilisations médicales.Le Brigadier Général Traoré en a profité pour féliciter le Brigadier Général Jimmy ENOGELA, commandant du NIMED I, figurant aussi parmi les soldats honorés, pour « son dévouement et les qualités de leadership qui a évidemment conduit à l'Hôpital de cette hauteur souhaitable ». Pour sa part, le Général Enogela n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction de recevoir « ce symbole de reconnaissance des sacrifices consentis au service de la paix », a-t-il dit, aux côtés de ses pairs.
Le Nigeria est l'un des premiers pays à avoir déployé des troupes au Mali sous la MISMA (Mission Internationale de Soutien au Mali sous conduite africaine) en 2012. Après une année de service au Mali, le contingent se prépare à quitter la mission pour relever d’autres défis.
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 20 Juin 2015 - 18:20
Citation :
Opération Serval : "Nous nous sommes parfois trouvés tout près de la catastrophe"
Premier chef de la brigade Serval, dès janvier 2013, le général Bernard Barrera revient dans un livre (1) sur les leçons de la guerre du Sahel. Interview.
Par Jean Guisnel
Le Point.fr : Quelles sont les leçons que vous avez tirées de votre commandement de la brigade Serval, dans les premiers mois de l'opération au Mali ? Bernard Barrera : Au plan de l'organisation opérationnelle, le système de « poupées gigognes » a fait ses preuves : composé de forces aériennes et des forces spéciales intervenant très rapidement, puis des forces prépositionnées arrivant en quelques jours et enfin des unités en alerte en France dans le cadre de Guépard, mises en place dans un délai rapide, ce dispositif est excellent. Très rapidement, nous avons disposé sur place des moyens nécessaires pour faire face à la crise du Mali. Avez-vous bénéficié de moyens fournis par des pays étrangers ? Il y en a eu quelques-uns, mais je les ai peu vus du sol, à l'exception des Belges qui sont venus avec deux hélicoptères Agusta intégrés à la brigade. J'ai aussi vu des aviateurs belges et danois venus participer au pont logistique et qui se posaient à Gao et à Tessalit. C'étaient les seuls qui allaient au-delà de Bamako, chaque pays ayant ses caveat [du latincaveo, être sur ses gardes. Ce terme militaire désigne les restrictions qu'un gouvernement pose à l'emploi de ses forces, notamment dans le cadre d'une coalition, NDLR]. Les Espagnols, les Allemands, les Britanniques, les Italiens, les Néerlandais, les Norvégiens, les Américains et les Canadiens ne nous ont pas seulement aidés pour la logistique puisqu'ils ont – au moins pour certains – participé au ravitaillement en vol de nos chasseurs. Et je n'oublie surtout pas nos amis africains, soldats maliens, tchadiens, nigériens qui se sont battus vaillamment à nos côtés et sans lesquels nous n'aurions pas fait la même campagne. Vous racontez dans votre livre que le matériel équipant vos soldats a été très vite détruit, par la chaleur notamment... Ce fut le cas des rangers qui ont fondu ! Je fais la distinction entre les véhicules et les combattants à pied. S'agissant des premiers, je fais la distinction entre les engins neufs – VBCI notamment – et les matériels beaucoup plus anciens (VAB, AMX-10 RC, camions, VBL, hélicoptères Puma). J'ai senti une différence pour le confort des soldats, se traduisant en endurance et en résistance. Les VBCI ont fait leurs preuves dans les grandes vallées à l'est de Gao, principalement ; les autres matériels ayant vraiment fait la différence grâce à leur rapidité et leur puissance de feu sont le canon CAESARet l'hélicoptère de combat Tigre. N'oublions pas la numérisation, qui nous a permis d'être efficaces et rapides. Nous sommes partis avec nos vieilles bêtes de somme (VAB, AMX-10 RC, camions logistiques, VBL, Puma). Ces matériels ont été parfois revalorisés, mais ils ont montré des signes de faiblesse et je ne cache pas qu'un escadron équipé de douze blindés a terminé la bataille d'Ametettaï avec quatre engins ! Nous avons connu des problèmes d'acheminement de pièces détachées. Pour certains engins à bout de potentiel, les pompes, les câbles, les pneus (entre autres) ont été de gros problèmes, malgré l'ingéniosité de nos mécaniciens et de nos soldats. Ces matériels sont à changer rapidement ! La température montait souvent à 50 °C, et ces engins n'étaient pas climatisés ! Le VBCI est le seul à être climatisé. Et même si la différence de température paraît faible avec l'extérieur (40 °C à l'intérieur contre 50 °C à l'extérieur du véhicule), elle fait la différence, cet élément suffit à faire durer les combattants bien plus longtemps sur le terrain, une semaine ou dix jours de plus ! Les équipages d'AMX-10 RC m'ont dit qu'en phase de combat, c'est-à-dire en tirant, les températures montaient à 60 °C ! Concernant nos fantassins, ils n'avaient pas encore reçu le système Félin, mais, pour le reste (armement, protection, optique), ils étaient bien équipés. S'agissant de certains petits équipements, on a vu des rangers fondre sur des rochers chauffés à 50 °C. On a parfois réglé le problème avec du ruban adhésif, mais surtout en organisant le ramassage de chaussures dans les unités de l'arrière, en attendant l'arrivée de chaussures neuves adaptées au désert bloquées à Paris par une tempête de neige ! Que retenez-vous des combats que vous avez connus ? J'ai connu trois types de combats différents : dans les montagnes de l'Adrar des Ifoghas, dans les grands oueds à Gao et autour de la plateforme aéroportuaire de Tombouctou. À chaque fois, il s'est agi de combats contre des ennemis nombreux et très décidés, organisés en katibats de plusieurs dizaines d'hommes, voire de plusieurs centaines. Ils n'ont pas hésité en terrain dégagé à conduire des assauts dont ils savaient qu'ils ne reviendraient pas, le tout dans une chaleur suffocante. Dans l'Adrar des Ifoghas, ces combats se sont déroulés parmi des rochers, dans des grottes, dans des vallées brûlantes où les gens s'accrochaient aux puits. Ils savaient combattre et n'étaient pas des pieds nickelés. Les compagnies parachutistes qui les ont affrontés me disaient qu'ils voyaient se lever une première ligne de défenseurs à dix mètres d'eux, et simultanément d'autres combattants se dressaient à 300 mètres pour leur tirer dessus à la mitrailleuse lourde ! Vous évoquez ces djihadistes avec un certain respect. Je dis qu'ils étaient courageux, car ils se sont battus durement, mais certainement pas qu'ils étaient valeureux. Ils utilisaient des enfants-soldats, ils piégeaient leurs morts, nous envoyaient des kamikazes, maltraitaient les populations, autant de moyens très éloignés de nos codes de combats, de notre code d'honneur. Dans la région de Gao, ils ont mené des assauts avec plusieurs dizaines d'hommes et je peux dire aujourd'hui que nous nous sommes parfois trouvés tout près de la catastrophe, quand ils se sont approchés de l'échelon logistique en visant des citernes à essence à la roquette et en les manquant à très courte portée. Quel bilan global tirez-vous de votre commandement de la brigade Serval ? J'ai la certitude que notre réussite est le fruit de trente ans d'expérience, pour les armées et pour le chef que je suis, parce que nous avons appliqué les principes de la guerre, la surprise, le retour à la manoeuvre. À la fois ceux que l'on apprend durant notre formation initiale et ceux que l'on acquiert à l'École de guerre. Nous avons eu sur le terrain 17 lieutenants sortant de Saint-Cyr, sans aucune défaillance ! Les chefs ont commandé des hommes courageux et motivés en partageant les mêmes conditions de vie avec la volonté partagée de vaincre. C'est le combat interarmées [avec l'armée de l'air et la marine, NDLR] et interarmes [l'infanterie renforcée par toutes les autres armes de l'armée de terre, NDLR] qui nous a permis de battre l'ennemi, avec des pertes limitées de notre côté. C'est cette combinaison de la rusticité et de la haute technologie que nous préparons à l'entraînement qui a conduit au succès ces unités aguerries sous d'autres cieux, et notamment en Afghanistan. Sans expérience, on ne tire pas depuis un Rafale à 5 000 mètres une bombe guidée laser à quelques dizaines de mètres des positions amies ! Durant notre conversation, vous avez nommé vos adversaires de différentes façons : combattants, ennemis, défenseurs. Jamais djihadistes ou terroristes. Pourquoi ? Au début de l'opération Serval, nous les appelions « djihadistes ». Puis, quand on les a vus se lancer dans les attentats-suicides en ville, nous les avons qualifiés de « terroristes ». Sur un plan tactique, pour nous, il s'agissait de « combattants » ou d'« ennemis », car ils défendaient leurs positions et, en nous affrontant, ils défendaient aussi leur peau, mais il faut toujours préciser, comme je l'ai fait, que nous ne partagions aucune valeur avec eux. Ils gouvernaient le Mali du Nord par la terreur.
mourad27 Modérateur
messages : 8010 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 20 Juin 2015 - 18:37
VBCI climatisé mais es ce que la clim ne réduit pas le range operationnel vue qu elle consomme du carburant sans parler de la contrainte du terrain
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 20 Juin 2015 - 19:13
clim a 40° tout de meme
_________________
jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 22 Juin 2015 - 20:02
Citation :
La France accroît légèrement son soutien à la force de l’ONU au Mali
22 juin 2015
La France va légèrement accroître son soutien militaire à la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), cible de nombreuses attaques, pour l’aider à assurer l’application de l’accord de paix, a annoncé lundi sur place le ministre français de la Défense.
« Je veux le dire avec force, son échec serait aussi notre échec. (…) Il est donc essentiel que la France accentue son soutien à la Minusma pour lui permettre de réussir cette noble mission de maintien de la paix, pour laquelle les Nations unies ont déjà payé un lourd tribut », a déclaré le ministre Jean-Yves Le Drian devant les soldats français déployés à Gao (nord du Mali), deux jours après la signature par la rébellion à dominante touareg d’un accord de paix déjà entériné le 15 mai par le gouvernement malien.
Des moyens de liaison supplémentaires vont ainsi être établis entre l’état-major de la Minusma et les militaires de l’opération française « Barkhane », qui opèrent sur cinq pays de la zone sahélo-saharienne, a précisé le ministre.
Selon son entourage, un peu moins d’une dizaine d’officiers de « Barkhane » seront rattachés à l’état-major de la Minusma ou assureront la liaison avec elle.
La France va demander à ses partenaires européens de fournir des officiers, le besoin étant estimé à 70, d’après la même source.
Des 16 missions de l’ONU dans le monde, la Minusma est celle qui a subi le plus de pertes, avec 35 Casques bleus tués dans des attaques (attentats-suicides, mines, embuscades, tirs de mortier et roquettes) depuis son déploiement en juillet 2013.
“Selon l’ONU, il s’agit de son opération de maintien de la paix la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie dans les années 1990.
Le chef militaire de la Minusma, le général danois Michael Lollesgaard, a déploré le 17 juin de graves lacunes de ses troupes en termes d’entraînement, de logistique et de renseignement, qui les rendent « extrêmement vulnérables ».
Lui-même se trouvait dans un convoi de l’ONU visé le 28 mai par une attaque revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
La Minusma, qui comptait au 1er juin plus de 10.000 militaires et policiers, a la difficile mission d’assurer la sécurité et la stabilité dans l’ensemble du Mali, tandis que l’opération Barkhane (3.000 militaires français, dont environ 1.300 au Mali) se concentre sur la lutte, notamment transfrontalière, contre les groupes jihadistes.
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 23 Juin 2015 - 2:08
Interview avec les otages suédois et sud africain et retenus par AQMI en plein milieu du désert. Ils leur affirment que les français et maliens ralentissent les négociations après 1000 jours de captivité.
jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 27 Juin 2015 - 15:57
Citation :
Mali : attaque "jihadiste" près de la frontière mauritanienne (source militaire et témoins)
AFP 27/06/2015
Des hommes armés, soupçonnés d'être des islamistes, attaquaient samedi une ville malienne située près de la frontière avec la Mauritanie, a-t-on appris de source militaire et auprès de témoins. La ville malienne de Nara, située à à 380 km au nord de la capitale Bamako, a été attaquée à "05H00 (locales et GMT). Nous défendons nos positions", a déclaré à l'AFP une source militaire, sans donner plus de détails. Plusieurs civils, joints par l'AFP depuis Bamako, ont confirmé l'information.
"Ca tire surtout autour du camp" militaire, dans l'ouest de Nara, a raconté un habitant, avant d'ajouter : "Les assaillants tirent à l'arme lourde. L'armée (riposte). Nous sommes tous cachés à la maison. Nous avons peur." "Il y a aussi quelques tirs à l'est de la ville. Une balle est même tombée dans ma maison sans faire de victime. On ne sait pas qui tire. Des gens disent que ce sont les islamistes", a ajouté un ancien élu de la ville. "Les coups de feu sont nourris. On ne sait pas exactement qui tire. Tout le monde est caché à la maison. Les assaillants sont venus d'une forêt avec plusieurs véhicules. Ils sont lourdement armés. J'ai été obligé d'arrêter mes émissions pour des raisons de sécurité", a confié pour sa part un responsable d'une radio privée locale.
Plusieurs témoins attribuent cette attaque à des islamistes. "Ils sont habillés comme des jihadistes. Il y a des Noirs et des Blancs. Ils sont enturbannés et criaient "Allah akbar!" (Dieu est le plus grand)", a affirmé l'un de ces témoins à l'AFP. Selon des habitants de Nara, les assaillants ont pris le contrôle de la grande mosquée de la ville et de deux bâtiments administratifs. Mais d'après un élu municipal, les assaillants ont été simplement aperçus à proximité de ces lieux.
Des groupes jihadistes ont pris le contrôle en mars-avril 2012 du vaste Nord malien, avant d'en être chassés en grande partie à partir de janvier 2013 par une intervention militaire internationale à l'initiative de la France, qui se poursuit actuellement. La rébellion à dominante touareg du nord du Mali, dont des groupes ont été alliés à ces islamistes avant d'être évincés, a signé le 20 juin à Bamako l'accord de paix entériné le 15 mai par le camp gouvernemental et la médiation internationale, censé permettre de tourner la page du jihadisme dans cette partie du Sahel
messages : 2475 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 28 Juin 2015 - 18:17
Citation :
Mali: des djihadistes prennent une ville proche de la Côte d'Ivoire
Des hommes armés soupçonnés d'être des djihadistes ont pris dimanche le contrôle d'une partie de la ville malienne de Fakola, près de la frontière ivoirienne, selon des sources concordantes. Ils ont mis à sac le principal bâtiment administratif de la ville.
Les assaillants "sont arrivés très armés. Ils étaient enturbannés. Ils avaient le drapeau noir et scandaient des versets du Coran. Ils ont d'abord attaqué le camp de la gendarmerie et ensuite le camp militaire", a déclaré à l'AFP un élu de cette localité située à 300 km au sud de la capitale Bamako.
Un véhicule de l'armée a été brûlé par les assaillants qui ont aussi saccagé le siège de la sous-préfecture, a indiqué un habitant dont les propos ont été confirmés par le sous-préfet.
Selon un agent du service local des Eaux et forêts, chargé de la protection de l'environnement, les djihadistes présumés "contrôlent une bonne partie de Fakola. Ils ne sont pas dans l'autre partie de la ville, mais l'armée malienne n'est pas aussi là", a-t-il dit.
"Ils ont également pris position en face de la frontière ivoirienne. Ils sont vraiment armés. Les populations ont peur. Mais les djihadistes ont dit qu'ils ne (leur) feront rien" et que "leur problème, (c'est) avec les militaires" a déclaré un autre habitant.
Attaques rares Une source militaire a confirmé l'attaque et annoncé un renfort de l'armée. C'est la deuxième fois en moins d'une vingtaine de jours que cette partie Sud du Mali est touchée par des attaques djihadistes, alors que ce type d'opérations étaient jusqu'ici limitées au nord et au centre du pays.
La ville de Misséni, près des frontières ivoirienne et burkinabè, avait été attaquée le 10 juin par des islamistes qui avaient tué un militaire et en avaient blessé deux autres, selon le ministère malien de la Défense.
Samedi, une attaque imputée à des islamistes a fait trois morts parmi les soldats du camp militaire de Nara (nord), près de la frontière mauritanienne.
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 30 Juin 2015 - 20:45
Citation :
Mali : La MINUSMA devient la police d’application de l’accord de paix
30 juin 2015
Le nouveau mandat de la MINUSMA axe les objectifs de la mission onusienne au Mali sur l’appui et la surveillance de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation.
Le Conseil de Sécurité a adopté lundi une résolution qui proroge le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) jusqu’au 30 juin 2016. Un an de plus donc pour une mission déclenchée en 2013 et dont le mandat vient de subir un important réajustement.
La MINUSMA entre dans sa troisième année de présence au Mali dans un contexte qui diffère à plus d’un égard de celui des précédentes années.
En effet, la mission renouvelle son mandat après la signature toute récente d’un accord de paix entre toutes les parties prenantes au processus de dialogue d’Alger. Une situation qui impose à l’ancienne accompagnatrice du dialogue de se muer en police de surveillance et d’appui à la bonne exécution des engagements pris par les différentes parties dans l’accord de paix final qui mit un terme aux négociations d’Alger.
Les nouvelles tâches de la MINUSMA
Sans abandonner son rôle de bons offices, la MINUSMA, dans sa nouvelle configuration sera surtout, chargée de surveiller le cessez-le-feu entre les parties, et dénoncer les éventuelles violatrices au Conseil de sécurité qui, pour la première fois, se montre intraitable vis-à-vis des saboteurs de la paix.
“Dans sa résolution, le Conseil de sécurité se dit, en effet, « disposé à envisager des sanctions ciblées contre ceux qui s’emploient à empêcher ou compromettre la mise œuvre de l’Accord, ceux qui reprennent les hostilités et violent le cessez-le-feu, ainsi que contre ceux qui lancent des attaques contre la MINUSMA ou menacent de le faire ». La menace a le mérite d’être claire, espérons qu’elle sera suivi d’effets.
Avec son nouveau mandat, la MINUSMA est impliquée à tous les niveaux dans l’application de l’accord inter malien. Elle est non seulement chargée d’appuyer le processus délicat de cantonnement, de désarmement, de démobilisation et de réintégration des groupes armés, mais aussi associée au redéploiement de l’armée dans les zones où elle est absente.
Sur le plan politique, la MINUSMA est appelée à s’investir pour la mise en œuvre des réformes institutionnelles que prévoit l’accord, en aidant à l’organisation d’élections locales « transparentes, régulières, libres et ouvertes à tous », et à appuyer l’application des mesures de l’accord touchant les domaines de la réconciliation et de la justice.
Un mandat en adéquation avec les doléances des autorités maliennes
La réorientation du mandat de la MINUSMA vers la supervision de l’accord de paix est une doléance qui émane des autorités maliennes. Lors des discussions sur le rapport du secrétaire général de l’ONU sur la situation au Mali, Abdoulaye Diop, le ministre des affaires étrangères avait, en effet, fortement encouragé le Conseil de sécurité à donner mandat à la MINUSMA d’aider à la mise en œuvre de l’accord de paix.
Après l’adoption, lundi, du nouveau mandat de la MINUSMA, le Mali a exprimé sa satisfaction.
“« Je me félicite que le Conseil de Sécurité des Nations Unies ait adopté aujourd’hui une Résolution pour le renouvellement du mandat de la MINUSMA jusqu’au 30 juin 2016. », a ainsi commenté, hier, le ministre des affaires étrangères.
Une autre particularité avec le nouveau mandat de la MINUSMA est le déploiement, outre ses effectifs militaires et policiers ordinaires, d’un minimum de 40 observateurs militaires chargés de surveiller et de superviser le cessez-le-feu.
Le Conseil de sécurité satisfait là à une demande exprimée par Ban Ki Moon dans son dernier rapport sur la situation au Mali. Tout comme les autorités maliennes, il avait également recommandé d’axer le mandat de la MINUSMA sur la supervision et l’appui à l’application de l’accord de paix.
Mali: un groupe jihadiste revendique des attaques et menace Côte d’Ivoire et Mauritanie
30 juin 2015
Le groupe jihadiste Ansar Dine a revendiqué mardi les attaques du weekend dernier contre deux localités du Mali proches de la Mauritanie et de la Côte d’Ivoire, et menacé de lancer des attaques dans ces deux pays.
« Nous revendiquons l’attaque de Nara et celle de Fakola, terres d’islam, pour punir les ennemis de l’islam », a déclaré par téléphone le prédicateur radical malien Ismaël Khalil, membre d’Ansar Dine, promettant que le groupe allait « multiplier les attaques en Côte d’Ivoire, au Mali et en Mauritanie, des pays qui travaillent avec les ennemis de l’islam ».
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 1 Juil 2015 - 19:58
Citation :
Mali: soldats maliens, ivoiriens et onusiens ratissent le Sud, trois jihadistes tués (sources sécuritaires)
1 juillet 2015
L’armée malienne, appuyée par des soldats ivoiriens et de l’ONU, ratissait mercredi les alentours de Fakola, ville malienne proche de la Côte d’Ivoire où trois jihadistes ont été tués et des armes saisies durant l’opération, selon des sources sécuritaires.
« Nos forces ont engagé des opérations de ratissage dans une forêt malienne où se cachent les terroristes, à la frontière avec la Côte d’Ivoire. Trois terroristes ont été tués », a déclaré un responsable des troupes maliennes joint par l’AFP à Fakola.
Cette ville située à environ 20 km de la frontière ivoirienne avait été attaquée dimanche par des jihadistes présumés, qui y avaient détruit des bâtiments administratifs et de sécurité. D’après des sources sécuritaires, les assaillants se sont repliés dans la forêt de Sama, près de la frontière ivoirienne.
“« Les camarades (militaires) ivoiriens et les Casques bleus en Côte d’Ivoire sont également venus en renfort », a indiqué le responsable militaire malien sur place, après le début du ratissage dans la nuit de mardi à mercredi.
La présence des troupes ivoiriennes a été confirmée par un élu local de Fakola, qui a cité des témoignages d’habitants de cette localité.
L’attaque de Fakola avait eu lieu au lendemain de celle du camp militaire de Nara, dans le centre du Mali, près de la frontière mauritanienne, qui avait fait trois tués parmi les militaires maliens, et neuf chez les assaillants, selon le gouvernement.
“« Des motos, des drapeaux noirs appartenant aux terroristes ainsi que des armés ont été saisis » lors des opérations de ratissage, a indiqué mercredi une autre source sécuritaire malienne, sans donner plus de détails.
Le drapeau noir est un des symboles d’Ansar Dine, qui a revendiqué les attaques de Nara et Fakola et menacé de s’en prendre à la Mauritanie et la Côte d’Ivoire.
Ansar Dine est un des groupes jihadistes qui ont contrôlé le nord du Mali de mars-avril 2012 jusqu’au lancement, en janvier 2013, d’une intervention militaire internationale à l’initiative de la France.
Un autre mouvement, dirigé par un ancien altermondialiste malien, a également revendiqué les attaques de Nara et Fakola.
Le Sud malien était jusqu’ici épargné par les attaques islamistes, jusqu’à un premier assaut de présumés jihadistes le 10 juin à Misséni, près des frontières ivoiriennes et burkinabè.
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 2 Juil 2015 - 15:39
Citation :
Avec les légionnaires et les marsouins de l'opération "Marne" au sud de Gao
Du 6 au 25 juin 2015, une opération de contrôle de zone a été effectuée à l’est du Mali, dans la région d’Ansongo (au sud-est de Gao). Selon l'EMA, suite à un renseignement d’opportunité, la mission de reconnaissance a été poussée au-delà des frontières nigériennes, jusqu’au sud-ouest d’Akabar. Baptisée "Marne", cette opération a rassemblé des légionnaires du 1er REC et des marsouins du 21e RIMa. 300 soldats au total, avec 70 véhicules blindés (VAB, VBL, PVP) et 23 poids lourds.
Une partie de ces hommes participe actuellement à l'opération "Dordogne".
Notre correspondant au Mali, François Rihouay, les accompagnait. Voici quelques-unes de ses photos.
Des véhicules blindés légers du 1er Régiment étranger de cavalerie (1er REC) progressent à travers un oued asséché, au sud de la région de Gao, le 23 juin 2015. La période dite "de soudure", ou d'épuisement des réserves alimentaires, accompagnée de sécheresses, est la plus redoutée au Sahel.
Des véhicules blindés de l'opération "Marne" en formation dite de base opérationnelle avancée temporaire (BOAT) à la veille d'un raid blindé sur une position djihadiste présumée.
Les officiers en charge de l'opération "Marne" effectuent la répétition du raid blindé sur la position djihadiste présumée, à partir d'un "bac à sable": une reproduction cartographique en trois dimensions de la zone d'opération.
Des légionnaires du 1er REC et des marsouins du 21e RIMa désensablent un véhicule lourd de soutien logistique, au passage d'un oued asséché. L'ensablement et les pannes de véhicule sont quotidiens et nombreux pendant les opérations blindées de la force Barkhane dans le nord du Mali
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 2 Juil 2015 - 20:18
RIP
Citation :
2 juil 2015
La MINUSMA condamne avec vigueur l’attaque contre ses Casques Bleus dans la région de Tombouctou
Ce matin, vers 9h00, une patrouille de la Force de la MINUSMA a été la cible d’une attaque armée par des hommes non identifiés sur l’axe Goundam-Tombouctou à 45 kilomètres au sud-ouest de Tombouctou.
Les rapports préliminaires indiquent que 6 soldats de la paix ont été tués et 5 autres ont été blessés. L’évacuation des blessés est en cours. Deux véhicules de la MINUSMA ont été détruits.
Des renforts terrestres de la Force de la MINUSMA sont en route vers le site de l’attaque et des hélicoptères d'attaque ont également été déployés de Tombouctou pour fournir un appui aérien.
« Je condamne avec vigueur cette nouvelle attaque terroriste contre nos Casques Bleus. Les responsables de ce crime ignoble doivent être identifiés et traduits en justice dans les meilleurs délais », a déclaré le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies et Chef de la MINUSMA, M. Mongi Hamdi.
Le Chef de la MINUSMA présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Le Représentant Spécial rappelle que dans sa résolution 2227 du 29 juin 2015, renouvelant le mandat de la MINUSMA jusqu’au 30 juin 2016, le Conseil de Sécurité des Nations Unies s’est déclaré disposé à envisager des sanctions ciblées notamment contre ceux qui lancent des attaques contre la MINUSMA ou menacent de le faire.
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 2 Juil 2015 - 21:13
Citation :
Aqmi revendique l’attaque contre les Casques bleus burkinabè au Mali
2 juillet 2015
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l’attaque meurtrière contre des Casques bleus burkinabè commise jeudi dans la région de Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali, rapporte l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar.
« Un porte-parole d’Al-Qaïda au Magreb islamique, Abderrahmane Al-Azawadi, a revendiqué l’embuscade de ce (jeudi) matin contre les forces internationales au Mali », affirme Al-Akhbar, précisant que ce porte-parole a fait état de « sept soldats (de l’ONU) tués et de quatre véhicules militaires détruits ».
De son côté, dans un communiqué, la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a donné un bilan de six Casques bleus tués et cinq blessés, selon des « rapports préliminaires ». Elle n’a pas précisé leur nationalité.
Un premier bilan obtenu par l’AFP s’établissait à cinq Casques bleus burkinabè tués et neuf blessés.
Selon la Minusma, une de ses patrouilles a été vers 09H00 (locales et GMT) « la cible d’une attaque armée par des hommes non identifiés sur l’axe Goundam-Tombouctou à 45 kilomètres au sud-ouest de Tombouctou ».
« Deux véhicules de la Minusma ont été détruits », a-t-elle ajouté.
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 3 Juil 2015 - 23:04
Citation :
2 juil 2015
Le Commandant de la Force de la MINUSMA rend hommage aux casques bleus tombés sur l’axe Goundam-Tombouctou
Le 2 Juillet dernier, une cérémonie a été organisée à l’aéroport de Tombouctou, pour rendre un dernier hommage aux 6 casques bleus burkinabés qui ont perdu la vie suite à une embuscade survenue le matin même. Avant que leurs corps ne soient transportés à Bamako, ils ont reçu sur place, les honneurs militaires par le Commandant de la Force de la MINUSMA, le Général Major Michael Anker Lollesgaard, en présence du Gouverneur de la Région, M. Adama kanssaye, de l’état-major de la force onusienne régionale, des cadres civils de la MINUSMA déployés à Tombouctou, ainsi que les responsables des forces de sécurités nationales.
Avant la cérémonie, le Général Major Michael Anker Lollesgaard, accompagné par le Commandant du Secteur Ouest de la MINUSMA, le Brigadier Général Sidiki Daniel Traoré, se sont entretenu avec les éléments du contingent burkinabé pour les encourager et leur apporter tout leur soutien. « Il y a certains qui ne veulent pas la paix et ce sont eux qui nous ont attaqué aujourd’hui. Mais nous ne pouvons pas les laisser détruire le processus de paix. Nous pensons à vous, aux victimes et à leurs familles. Nous devons être forts pour accomplir notre mission au Mali» a-t-il déclaré.
Le Commandant des casques bleus s’est ensuite rendu à l’hôpital militaire nigérien de Tombouctou pour prendre des nouvelles des blessés.
Pour rappel, le 2 Juillet dernier, aux environs de 9h00 du matin, une patrouille de la MINUSMA en déplacement entre Goundam et Tombouctou, a été la cible d’une embuscade par des hommes armés non identifiés à 45 km au sud-ouest de Tombouctou. Le bilan de cette attaque est de 6 morts, 5 blessés et deux véhicules détruits.
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 7 Juil 2015 - 15:52
Citation :
Les forces spéciales françaises ont neutralisé un chef d’AQMI dans la région de Kidal
Posté dans Forces spéciales, Opérations par Laurent Lagneau Le 07-07-2015
Le 5 juillet, en fin d’après-midi, les forces spéciales françaises ont mené une opération au nord de Kidal (Nord-Mali) afin de neutraliser un groupe terroriste. Au cours des combats, deux jihadistes ont ainsi été capturés tandis qu’un troisième, Ali Ag Wadossene, a été tué.
Responsable opérationnel d’al-Qaïda a Maghreb islamique (AQMI) pour la région de Kidal, ce dernier n’est pas un inconnu étant donné qu’il était l’instigateur présumé de l’enlèvement, en novembre 2011, de deux ressortissants français – Philippe Verdon et Serge Lazarevic – à Hombori, localité située entre Mopti et Gao.
En décembre 2014, Ali Ag Wadossene, avait été relâché avec deux autres jihadistes, d’origne touareg, comme lui, en échange de la libération de Serge Lazarevic, Philippe Verdon ayant malheureusement perdu la vie entre-temps. Cet échange avait été vivement critiqué à l’époque par les ONG et certains partis politiques maliens.
Quoi qu’il en soit, Ali Ag Wadossene, qui avait ne sera donc pas resté libre longtemps. « Cette opération, qui déstabilise la chaîne de commandement d’une katibat d’AQMI, porte à nouveau un coup dur aux groupes armés terroristes au Sahel », a commenté l’État-major des armées (EMA).
Cela étant, les combats qui ont permis la neutralisation d’Al Ag Wadossene ont dû être intenses : deux opérateurs des forces spéciales françaises ont en effet été blessés. Leur pronostic vital n’étant pas engagé, ils seront très prochainement rapatriés en France.
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 10 Juil 2015 - 15:24
Citation :
Sahel : les avions français ravitaillés 2700 fois par les Américains
Publié le jeudi 09 juillet à 11h35
Selon l'US Africa Command, les tankers de l'US Air Force (351st Expeditionary Aerial Refueling Squadron) ont ravitaillé à 2702 reprises des avions de combat français engagés dans l'opération Serval puis Barkhane, entre janvier 2013 et le 3 juillet de cette année - soit une moyenne de 90 ravitaillements par mois. Les appareils américains ont délivrés près de 25 millions de livres de carburant au cours de 638 sorties depuis l'Angleterre ou l'Espagne, soit près de 5 sorties par semaine.
Cette aide américaine est extrêmement précieuse pour l'armée de l'air, comme l'avait été l'engagement de 5 C-17 de transport dans les premiers jours de l'opération et la participation des drones américains Reaper depuis Niamey, aux côtés de ceux de l'armée de l'air. Sans compter la fourniture permanente de renseignements.
Le secrétaire américain à la Défense Ash Carter a promis le maintien de cette aide à Jean-Yves Le Drian, qui était cette semaine à Washington.
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 13 Juil 2015 - 16:32
Citation :
Barkhane : opération de contrôle de zone au nord-est du Mali
Mise à jour : 13/07/2015 10:24
Du 29 juin au 10 juillet, le Groupement Tactique Désert Ouest (GTD-O) Mistral et le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tessalit étaient engagé dans une opération de contrôle de zone au nord-est du Mali.
L’objectif était d’effectuer des actions de fouilles sur des points dit d’intérêt signalés sur la base de renseignements. La mission s’est déroulée sur deux zones distinctes, nord et sud, afin de pouvoir étendre le périmètre de l’opération et ainsi accroître son efficacité. Les militaires du 21ème régiment d’infanterie de marine (21ème Rima) couvraient la première zone au nord, tandis que les commandos parachutistes de l’air (CPA 30), renforcés par les légionnaires du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC), avaient en charge la zone sud de l’opération.
Durant plus d’une semaine ils ont fouillé le désert à la recherche de traces, de caches d’arme et de plots logistique, qui serviraient aux groupes armés terroristes. Malgré la difficulté de se mouvoir dans le désert et les conditions climatiques parfois difficiles - fortes chaleurs et tempête de sable - la mission a permis la découverte et la destruction de plusieurs plots logistiques. Les militaires de Barkhane ont également mis à jour des caches d’armes et des zones de ravitaillement logistique.
Du matériel servant à la fabrication d’engins explosifs improvisés a pu également être mis hors de nuire. Les démineurs de la force Barkhane ont détruit au cours de l’opération Dordogne 20 kilogrammes d’explosifs artisanaux.
L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.
Sources : Etat-major des armées Droits : Ministère de la Défense
Plusieurs jihadistes ont été tués par l’armée dans le sud du Mali, limitrophe de la Côte d’Ivoire, et leur principal camp détruit dans une forêt jouxtant la frontière, a affirmé jeudi à l’AFP un officier malien sur le terrain contacté par téléphone.
« Nous venons de détruire le principal camp militaire des jihadistes au Sud, dans la forêt de Sama » située dans la région de Sikasso, à la frontière avec la Côte d’Ivoire, « plusieurs jihadistes ont été tués, d’autres arrêtés », a déclaré cet officier, qui a requis l’anonymat.
Depuis la semaine dernière, les commandos parachutistes de l’armée, communément appelés « Bérets rouges », et des soldats habituellement basés dans la région de Sikasso mènent des opérations contre les jihadistes le long de cette frontière, a ajouté cet officier.
Selon une autre source militaire malienne, « des armes, des munitions, des motos, ainsi que des documents stratégiques » ont été saisis dans le camp.
Interrogée sur les « ennemis » rencontrés sur le terrain, cette source a cité le groupe jihadiste Ansar Dine, les adeptes du prédicateur islamiste Amadou Koufa, et la secte dite des « Pieds-nus », présente dans la région, qui milite pour l’application de la charia, contre l’enseignement occidental et les campagnes de vaccination.
Une source humanitaire sur place a précisé que deux militaires maliens avaient été blessés au cours des opérations.
Selon les mêmes sources militaires, ces opérations se poursuivaient jeudi notamment à Fakola, à environ 20 km de la frontière, attaquée le 28 juin par des jihadistes présumés, qui avaient saccagé des bâtiments administratifs et de sécurité, une incursion revendiquée par Ansar Dine.
“ Des habitants du village ivoirien de Débété, à 30 km de Fakola, joints au téléphone par l’AFP, ont confirmé un ratissage en cours dans la forêt de Sama, et l’arrestation de plusieurs jihadistes.
« Il y a eu des combats dans la forêt de Sama », a également indiqué un habitant de Pôgô, dernier poste frontalier ivoirien.
Par ailleurs, les interrogatoires d’une vingtaine de personnes arrêtées le 13 juillet au poste-frontière malien de Zegoua, à bord d’un car en provenance de Côte d’Ivoire et soupçonnées d’appartenir à la mouvance jihadiste, se poursuivaient, a-t-on appris de sources de sécurité maliennes.
Tous sont « membres de la Daawa, une secte islamiste » d’obédience pakistanaise, également connue sous le nom de Tabligh, a précisé une de ces sources.
Parmi eux, figurent deux ressortissants français, ainsi que trois binationaux franco-maliens, a affirmé une autre source proche de l’enquête, mais l’ambassade de France à Bamako, sollicitée par l’AFP, n’a fait aucun commentaire.
Outre ces cinq personnes, 13 Mauritaniens et deux Maliens ont été arrêtés pour « les besoins de l’enquête », a indiqué une autre source de sécurité.
Une source diplomatique mauritanienne contactée par l’AFP à Nouakchott a confirmé l’arrestation de « certains Mauritaniens affiliés à la Daawa », parmi un groupe de plusieurs nationalités.
« L’ambassade a été informée par les autorités maliennes de l’arrestation de ces personnes dans le cadre d’une opération sécuritaire », a ajouté cette source, assurant que « la secte Daawa est connue pour son caractère pacifique ».
Longtemps concentrées dans le Nord du Mali, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l’année vers le centre, puis à partir de juin dans le sud, près des frontières ivoirienne et burkinabè.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, dont Ansar Dine, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Bien que les jihadistes aient été dispersés et en grande partie chassés de cette vaste région à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, des zones entières échappent encore au contrôle des autorités maliennes comme des forces étrangères.