messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 2 Avr 2015 - 22:08
Rappel du premier message :
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Mission des Nations Unies au Mali - MINUSMA
Hier en fin d'après-midi, une cérémonie de transfert d'autorité a eu lieu au quartier général de la Mission à Bamako à l'occasion de la prise de fonctions du général Lollesgaard comme Commandant de la Force.
Le transfert d'autorité entre le Commandant de la Force par Interim le général Bikimo et le général Lollesgaard s'est déroulé en présence notamment du Chef de la MINUSMA M. Mongi Hamdi.
Le général danois Michael Lollesgaard succède ainsi au général rwandais Jean Bosco Kazura.
Le général Lollesgaard a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l’armée danoise, et au niveau international pendant les 30 dernières années. Il a notamment servi dans des missions de maintien de la paix en Irak et dans les Balkans, et dirigé le centre multinational de formation aux opérations de soutien de la paix en Bosnie-Herzégovine entre 2007 et 2009.
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 29 Avr 2015 - 16:39
Citation :
[Documentaire] Serval, une brigade au combat
Ajoutée le 29 avr. 2015 Pendant 52mn, une plongée au cœur de l'opération Serval au Mali. Près de 5 000 hommes, des centaines de véhicules blindés, des dizaines d'avions de combat et de transport, d'hélicoptères d'attaque et de manœuvre se lancent à la reconquête du territoire malien pour détruire les groupes armés terroristes. Début 2013, la brigade Serval a mené durant quatre mois un combat intense.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 29 Avr 2015 - 18:00
Citation :
Les Drones de la Paix de la MINUSMA
Ajoutée le 27 avr. 2015 Les drones de la paix renforce l’efficacité des opérations de l’ONU car utilisé dans les contextes les plus difficiles du maintien de la paix.
Les drones sont utilisés depuis quelques années dans divers contextes comme la planification humanitaire et la récolte de données à des fins scientifiques (météorologie, cartographie, etc.) ou encore commerciales (agriculture, foresterie, etc.). Dans le cas de la MINUSMA, tel que mentionné plus haut, les drones sont utilisés exclusivement à des fins de surveillance aérienne et pour la protection des civils. La surveillance aérienne permet de collecter des informations qui fourniront du renseignement aux cellules JMAC et au Centre de situation comme ASIFU de l’ONU, pour qu’il prenne les mesures nécessaires de prévention des conflits avec les casques bleu sur le terrain.
La Mission de l’ONU au Mali ne possède pas de drone d’attaque. Les drones de la MINUSMA servent uniquement comme outils de surveillance et de renseignement dans le seul but de contribuer à la paix durable et à la stabilisation du Mali.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 29 Avr 2015 - 21:51
Citation :
Mali: Goundam : Deux militaires et un enfant tués dans une attaque
29 avril 2015
Dans le nord du Mali, la tension monte sur le terrain à mesure que la date fixée pour la signature d’un accord de paix, le 15 mai prochain, approche. Lundi 27 avril, des groupes armés pro-gouvernementaux se sont emparés de la localité de Ménaka, jusqu’alors aux mains des rebelles. Mardi, ce sont les rebelles qui ont tiré sur des véhicules de la mission des Nations unies, par erreur, puisqu’ils pensaient tirer sur l’armée malienne. Ces derniers événements pourraient mettre le feu aux poudres. Ce que craint le gouvernement malien.
L’armée malienne profitera-t-elle du nouveau rapport de force à Ménakapour prendre le contrôle de la ville ? Alors que les rebelles menacent les soldats maliens à Tombouctou, les autorités envisagent-elles de partir ou de combattre ?
« Que je sache, les instructions des autorités sont très claires », répond Choguel Maïga, le porte-parole du gouvernement malien. « Pour l’instant, la position officielle de notre gouvernement est de s’en tenir à ses engagements : l’accord de cessez-le-feu, l’accord de cessation des hostilités. Pour lui, il n’est pas question pour l’armée malienne d’être mêlée ni de près ni de loin à une reprise des hostilités. Les positions des uns et des autres doivent être gelées », précise-t-il.
La reprise des hostilités condamnée par le gouvernement
Qu’il s’agisse des milices affirmant soutenir Bamako ou des groupes rebelles, le gouvernement malien souhaite se démarquer de cette reprise des hostilités qu’il condamne et qui ne correspond pas aux intérêts du Mali.
« L’un des justificatifs principaux de la continuation de la crise, c’est qu’il y a des forces organisées qui ne veulent pas de la paix. Et ces forces se trouvent essentiellement dans les milieux des narcotrafiquants, des crimes organisés et de tous ceux qui se livrent à des activités illégales », analyse le porte-parole du gouvernement malien….
Combats entre rébellion et armée malienne près de la frontière mauritanienne (sources militaire et locale)
29 avril 2015
Des combats opposaient mercredi en fin d’après-midi des rebelles à l’armée malienne dans la localité de Léré, dans le centre du pays, près de la frontière mauritanienne, ont indiqué à l’AFP une source militaire malienne et un élu local.
« Les groupes de rebelles touareg armés nous attaquent depuis 16H00 (locales et GMT). Nous ripostons, et défendons nos positions », a déclaré à l’AFP un colonel de l’armée malienne joint sur place, précisant que les assaillants sont arrivés à bord de plusieurs véhicules par l’ouest de la ville.
L’officier supérieur a affirmé que ces « rebelles touareg armés » étaient des combattants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion à dominante touareg)
Un élu de la localité interrogé par l’AFP au téléphone a confirmé les affrontements en cours.
« Nous sommes sous les balles. Tout le monde est caché à la maison. Les rebelles tirent, l’armée malienne aussi », a-t-il affirmé.
La CMA avait prévenu dans un communiqué mardi soir qu’il ne lui restait « d’autre choix que celui d’user de son droit à l’exercice de la légitime défense pour protéger les populations civiles, ses hommes et ses positions » après la prise lundi par des groupes pro-Bamako de ses positions à Ménaka (nord-est), près de la frontière nigérienne.
Le chef de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) Mongi Hamdi, a déclaré mardi « le processus de paix en danger » après l’attaque de Ménaka et des tirs mardi matin à l’extérieur de Tombouctou (nord-ouest) contre des véhicules de la force de l’ONU par la rébellion, qui a reconnu une « méprise », selon la Minusma.
Le gouvernement malien, accusé par les rebelles qui incriminent « des éléments de l’armée malienne et de ses milices », a assuré lundi soir avoir appris « avec une grande surprise et une forte préoccupation » les affrontements de Ménaka, « entre certains groupes armés ».
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 30 Avr 2015 - 21:18
Citation :
30 avr 2015
Processus de paix au Mali : les groupes engagés sur le terrain portent une lourde responsabilité
Le Représentant du Secrétaire général au Mali (RSSG), M. Mongi Hamdi, appelle à une cessation immédiate des hostilités dans plusieurs localités au nord du Mali.
Le RSSG est extrêmement préoccupé par les graves violations du cessez-le-feu en cours au Mali à un moment crucial dans le processus de paix.
Depuis le 27 avril, des éléments du Groupe d’auto-défense touareg imghad et alliés (GATIA) et du Mouvement arabe de l’Azawad – Plateforme (MAA-Plateforme) sont entrés dans la ville de Ménaka qui, en vertu des arrangements du cessez-le-feu, est sous le contrôle du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Les combats ont continué dans les environs de Ménaka le 28 avril.
Le 29 avril, des éléments de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) ont attaqué des baraquements de la Garde nationale à Goundam tuant deux Gardes nationaux et un enfant.
D’autres incidents ou confrontations sont actuellement en cours à Léré, Bintagoungou et aux alentours de Ménaka. La MINUSMA suit attentivement l’évolution de la situation.
« J’en appelle à la raison et à la responsabilité de tous les acteurs engagés, les enjeux sont trop importants. Il est impératif que les parties concernées respectent leurs engagements pour la paix ainsi que l’Accord de cessez-le-feu du 23 mai 2014 et ses modalités de mise en œuvre du 13 Juin 2014, la Déclaration de cessation des hostilités signée à Alger le 24 juillet 2014 et celle signée à Alger le 19 février 2015, » a déclaré le RSSG.
« Par le biais du Secrétaire général des Nations Unies, c’est toute la communauté internationale qui condamne fermement cette spirale de la violence. Je tiens à rappeler l’impartialité de la MINUSMA : toutes les parties, quelles qu’elles soient, doivent respecter leurs engagements et retourner sur leurs positions initiales. Je tiens à être très clair sur ce point : nous souhaitons que les groupes concernés respectent leurs engagements et qu’ils retournent, comme l’accord de cessez-le-feu le prévoit et comme ils s’y sont engagés, sur leurs positions, » a poursuivi M.Hamdi.
La MINUSMA intensifie et multiplie les contacts au plus haut niveau en vue de réduire les tensions sur le terrain. Une réunion de la Commission technique mixte de sécurité (CTMS) en vue de prendre les mesures devant assurer le respect des engagements se tiendra sous peu.
« Nous souhaitons que la raison prévale, l’Accord qui doit être signé est une chance historique pour la paix au Mali au bénéfice de tous les Maliens. Tous nos efforts vont dans ce sens. Les groupes engagés sur le terrain portent une lourde responsabilité, » a conclu le Représentant Spécial.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 30 Avr 2015 - 21:38
Citation :
Mali: une vingtaine de morts dans les combats, Léré sous contrôle des FAMA (Arrivée des renforts)
30 avril 2015
L’unité méhariste de la garde nationale basée à Léré a reçu « un important renfort de l’armée », a-t-on indiqué de source militaire malienne.
Les combats dans le centre du Mali ont fait au moins 19 morts, le plus lourd bilan depuis presque un an dans des affrontements entre rébellion à dominante touareg et armée, qui menacent de faire dérailler les laborieux efforts de paix internationaux.
« Les groupes engagés sur le terrain portent une lourde responsabilité », a souligné jeudi le chef de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) Mongi Hamdi, condamnant « les graves violations du cessez-le-feu en cours au Mali à un moment crucial dans le processus de paix », en référence à l’accord que les parties doivent signer le 15 mai à Bamako.
“Il a appelé à une « cessation immédiate des hostilités » pressant les protagonistes de « respecter leurs engagements et retourner sur leurs positions initiales ».
Les combats entre la rébellion et l’armée mercredi à Léré, près de la frontière mauritanienne, ont fait près de 20 morts et une vingtaine de blessés, a annoncé le ministère de la Défense: « 9 morts, 6 blessés, 6 otages » (prisonniers) pour l’armée et « côté ennemi » à « 10 morts et 16 blessés ».
Le ministère, attribuant l’attaque au « MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, rébellion à dominante touareg) et ses alliés », a assuré avoir repris le contrôle de Léré.
Le calme était revenu jeudi matin dans la ville dont les assaillants se sont retirés, a appris l’AFP de sources concordantes.
L’unité méhariste de la garde nationale basée à Léré a reçu « un important renfort de l’armée », a-t-on indiqué de source militaire malienne.
Une source civile au sein de la médiation internationale dans la crise malienne a fait état de « discussions en cours pour obtenir un échange de prisonniers entre les deux camps ».
Auparavant, deux membres de la garde nationale, ainsi qu’un enfant, avaient été tués plus au nord-est, à Goundam, par des assaillants lors d’une attaque surprise mercredi à l’aube contre le camp de cette composante de l’armée.
L’attaque, non revendiquée, a été imputée par l’ONU et le gouvernement à la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion).
‘Signer un document vide’
Le ministère de la Défense a accusé le MNLA et ses alliés de nourrir « l’intention délibérée de faire péricliter le processus de paix en cours ».
La CMA avait prévenu mardi soir qu’il ne lui restait « d’autre choix que celui d’user de son droit à l’exercice de la légitime défense » après la prise lundi par des groupes pro-Bamako de ses positions à Ménaka (nord-est), près de la frontière nigérienne.
Le chef de la Minusma et la CMA ont affirmé que cet incident s’était produit juste après que la rébellion eut donné dimanche son accord pour parapher l’accord d’Alger, près de deux mois après Bamako et ses alliés.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon et Washington ont exhorté mercredi soir toutes les parties à cesser les hostilités et à retourner sur leurs positions fixées par les accords de cessez-le-feu, dont celui de mai 2014, après la cuisante défaite de l’armée (plus de 50 morts) à Kidal, bastion rebelle dans le nord-est du pays.
« Même si les discussions officieuses continuent, il faudra du temps pour que les activités militaires se calment », selon Yvan Guichaoua, spécialiste du Sahel et enseignant à l’université britannique d’East Anglia, doutant que l’échéance du 15 mai puisse être respectée.
« Si la médiation et les autorités maliennes veulent maintenir une cérémonie de signature le 15 mai sans la CMA, il signeront un document vide de facto », a-t-il déclaré à l’AFP, décrivant le scénario du paraphe du 1er mars à Alger.
Par ailleurs, une mine a explosé au passage d’un minibus près de Gao, principale ville du nord, faisant trois morts et 28 blessés, et illustrant l’insécurité persistante dans cette région.
Le nord du Mali est tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été dispersés et partiellement chassés de cette zone par une opération militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, et toujours en cours. Mais des zones entières échappent encore au contrôle de Bamako.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 1 Mai 2015 - 16:20
Citation :
Barkhane : Point de situation au 30 avril 2015
Mise à jour : 30/04/2015 17:09
La situation sécuritaire autour de Gao reste particulièrement tendue. Les groupes armés terroristes, réduits par l’action des forces internationales, cherchent à mener des actions d’éclat à l’encontre de la population pour marquer les esprits et poursuivre leur politique de terreur.
Du 15 au 27 avril 2015, une opération tripartite de reconnaissance de la frontière nigéro-tchadienne a été menée au Sud-Est de Madama, au Niger. L’objectif était d’affirmer la présence des forces armées nigériennes et tchadiennes à leur frontière commune, de dissuader toute action terroriste dans la zone, ainsi que de favoriser le travail conjoint des forces armées régionales.
Cette opération aura été marquée par l’excellence des relations et la qualité du travail collaboratif des représentants de chaque nation. Pour cette opération, la force Barkhane était impliquée à hauteur de 100 militaires, alors que les forces partenaires (Niger et Tchad) étaient majoritaires avec plus de 200 soldats engagés. Sur le terrain, les unités mixtes déployées ont contrôlé 50 véhicules légers et 700 personnes, démontrant ainsi l’intensité du trafic routier entre le Niger et le Tchad. Au bilan, 38 fûts d’essence ont été détruits, une centaine de munitions et un pick-up saisis.
L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.
Sources : Etat-major des armées Droits : Ministère de la Défense
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 1 Mai 2015 - 20:36
Citation :
Mali: un mort et six personnes enlevées lors d’une attaque dans le Nord
1 mai 2015
Une personne a été tuée jeudi et six enlevées dans le nord du Mali lors d’une attaque attribuée à la rébellion à dominante touareg, a-t-on appris vendredi auprès d’un élu local, d’un habitant et de la force de l’ONU au Mali (Minusma).
« Plus de cinquante hommes armés de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion) sont venus jeudi semer la terreur à Bintagoungou. Ils ont tué un homme et pris en otage six autres personnes avec qui ils sont partis », a déclaré à l’AFP Hama Aboubacrine, maire de cette localité à 90 km à l’ouest de Tombouctou, une des plus grandes villes du nord du Mali.
« Tout le monde se connaît ici. Ils (les assaillants) avaient le drapeau de la CMA », a raconté le maire à l’AFP.
Selon lui, ces derniers ont en outre pillé une vingtaine de boutiques, un dispensaire et emporté deux véhicules.
Un habitant de Bintagoungou a confirmé ces propos à l’AFP, ajoutant que son père, un directeur d’école, faisait partie des otages emmenés pas les « rebelles touareg ».
« Effectivement, jeudi, des groupes armés ont terrorisé la population de Bintagoungou, tuant au moins une personne et prenant en otages d’autres », a confirmé une source au sein de la Minusma, sans préciser l’identité des agresseurs.
Les responsables de la CMA étaient injoignables vendredi.
Bintagoungou est située à 55 km au nord de Goundam, une localité attaquée mercredi par les rebelles. Deux membres de la garde nationale – une composante de l’armée – et un enfant avaient été tués lors de cet assaut imputé à la CMA par l’ONU et le gouvernement malien.
Par ailleurs, « la tension restait vive dans la périphérie de Ménaka » (nord-est) vendredi, selon une source au sein de la Minusma. Des groupes pro-Bamako se sont emparés lundi des positions de la CMA à Ménako, ville proche de la frontière nigérienne.
Des combats meurtriers ont également opposé mercredi la rébellion et l’armée à Léré, près de la frontière mauritanienne.
La médiation internationale, conduite par l’Algérie, estime « impératif que les parties retrouvent la voie du dialogue (…) en vue d’une signature prochaine de l’accord de paix prévue le 15 mai » à Bamako, dans un communiqué de la Minusma publié vendredi.
Par ailleurs, elle exige « le retrait immédiat et sans condition des groupes armés occupant des positions en violation » des accords de cessez-le-feu.
Ces déclarations interviennent au lendemain d’une réunion qui s’est tenue à Bamako en présence de représentants de l’Algérie, de l’Union africaine, de l’Union européenne, de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, de la France et des États-Unis.
Les affrontements de cette semaine surviennent alors que des responsables rebelles ont récemment donné leur accord pour parapher l’accord de paix d’Alger, près de deux mois après Bamako et ses alliés.
Le nord du Mali est tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été dispersés et partiellement chassés de cette zone par une opération militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, et toujours en cours. Mais des zones entières échappent encore au contrôle de Bamako.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 3 Mai 2015 - 16:11
Citation :
Le djihadiste Gilles Le Guen devant le tribunal correctionnel de Paris
On l'avait un peu oublié, notre djihadiste "breton". Abdel Jelil, de son vrai nom Gilles Le Guen, comparaîtra lundi et mardi devant le tribunal correctionnel de Paris.
Arrêté en avril 2013 par les forces spéciales françaises dans la région de Tombouctou, au Mali, ce Français aujourd'hui âgé de 60 ans avait été mis en examen, en mai 2013, pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste (un délit passible de dix ans d'emprisonnement). Il s'agissait alors de la première information judiciaire ouverte sur le fondement de la loi votée fin 2012, qui permet de poursuivre des Français soupçonnés d'avoir participé à des actes terroristes à l'étranger ou d'être partis s'y entraîner.
Il était apparu dans une vidéo mise en ligne début octobre 2012 sur le site d'information mauritanien Sahara Media. Vêtu d'une tunique beige, d'un turban noir, portant la barbe, Gilles Le Guen était apparu devant un fond noir portant le sigle d'Aqmi, une AK-47 posée à ses côtés. Il avait alors mis en garde "les présidents français, américain" et l'Onu contre une intervention militaire au Mali en préparation contre les groupes islamistes armés qui contrôlaient alors le nord du pays.
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 3 Mai 2015 - 16:30
Citation :
Le général Barrera vient de publier ses carnets de guerre maliens
Entre janvier et juin 2013, le général Bernard Barrera a commandé les troupes de l’armée de Terre engagées au Mali. Il dévoile leurs combats dans un livre intitulé Opération Serval. Notes de guerre. Mali 2013 (Seuil). Ce n’est pas le premier livre sur la reconquête du Mali mais celui-ci aborde le conflit dans la perspective du chef de guerre, qui décide d’engager ses hommes dans des combats incertains et qui est aussi comptable de leurs vies. C’est le récit d’un homme d’épée dont la plume retranscrit sobrement le panache dont ont fait preuve les soldats qu’il commandait.
Voici la version longue de l'interview publiée ce matin dans Dimanche Ouest-France:
Comment passe-t-on de Clermont-Ferrand à Bamako pour prendre la tête de la brigade Serval ? La 3e brigade que je commandais depuis l’été 2011 était d’alerte Guépard ; c’était son tour pour six mois, comme alternativement toutes les huit brigades interarmes de l’armée de terre, de fournir des troupes que l’état-major peut rapidement projeter à l’étranger. Ces unités vont de la taille de la compagnie (120 hommes) à la brigade (plus de 4 000), ce qui constitue le cas ultime. Entre le 28 septembre et le 28 mars, nous pouvions donc être envoyés sur un théâtre d’opérations à l’étranger. Nous nous sommes entraînés pour une éventuelle projection.
Mais sans savoir que ce serait pour le Mali ? On se prépare pour une éventuelle crise sans en connaître le milieu ou l’intensité. Le général qui commande la brigade a une grande liberté pour la phase de mise en condition. J’avais fait le pari de nous former à ce que nous ne savions plus très bien faire, et ce que nous n’avions pas eu à faire en Afghanistan : des postes de commandement très mobiles, des combats offensifs avec de grandes amplitudes kilométriques, à livrer contre un ennemi regroupé ou disséminé.
La 3e brigade, à la différence des troupes de marine, n’a pas une vocation vraiment africaine ? Des huit brigades, désormais, aucune n’a une vocation africaine. Avec une armée de terre resserrée et des forces projetables réduites à 66 000 hommes, toutes les brigades, grâce à leur grande polyvalence et à leur modularité, tournent sur les différences théâtres d’opérations : Afghanistan, Afrique, Liban… La 3e brigade, qui a toutefois une tradition puisque c’est la « brigade des Africains », ceux qui sont venus d’Afrique du Nord pour participer à la libération de la France, était donc tout à fait apte à partir.
La brigade Serval, ce n’était pas que la 3e brigade ? La « 3 » a constitué l’ossature avec son état-major et deux des quatre groupements tactiques interarmes (GTIA). Mais la brigade Serval, c’était un concentré d’armée de terre avec des unités de la 11e brigade parachutiste, de la 9e brigade d’infanterie de marine (2e RIMa du Mans et 11e RAMa de Rennes), de la 6e brigade dont des unités étaient déjà déployées en Afrique (Tchad, Côte d’Ivoire), le tout renforcé par un bataillon d’hélicoptères. Un mois après le déclenchement de l’opération, le 11 janvier, la brigade rassemblait près de 4 000 hommes venus par la route, par la voie aérienne ou par la mer.
Cette mise en place à 5 000 km de la métropole, dans un pays enclavé, ça relève de l’exploit ? On nous l’aurait demandé avant, on aurait que c’était impossible… (Rires) Face à l’urgence, face à l’ennemi, le génie français se met à l’œuvre. Toute l’armée s’est mise en ordre de bataille. C’était exceptionnel, en termes de mobilisation, de projection et de soutien de nos alliés. Si à terre, l’armée française n’a compté que sur elle-même, dans les airs, nous avons été aidés par les Américains et les Britanniques avec leurs avions-ravitailleurs et leurs gros-porteurs, et même par les Belges avec leurs hélicoptères médicalisés…
Serval a vite bénéficié d’une couverture médiatique exceptionnelle. Personne ne s’attendait à une riposte française aussi rapide et à un déploiement d’une telle envergure. Mais c’était avant le coup de force des djihadistes dont les exactions à Gao et Tombouctou par exemple, étaient connues depuis des semaines. Au plan militaire, Serval, c’est une opération comme on n’en a pas vu depuis très longtemps : franco-française d’abord, d’entrée en premier sur le théâtre, dynamique… Et pour libérer un pays !
Une opération avec du « panache »… On sortait de l’Afghanistan : du harcèlement, de la guerre asymétrique, de la stabilisation, d’un théâtre où on subissait des attaques très dures. Au Mali, on a renoué avec des raids blindés sur des centaines de kilomètres, menés par de jeunes chefs à qui on disait « rendez-vous dans deux jours à Tombouctou » ou « libérez Gao ». Il y avait du souffle, du panache, un élan libérateur dans une terre qui parle aux Français. A 70 ans d’écart, on avait l’impression de vivre l’histoire à l’envers : les troupes métropolitaines allant libérer l’Afrique…
Et l’ennemi ? C’était des gens qui savaient se battre, il faut le dire. Au début, ils nous ont évités : Tombouctou a été libéré sans combats et Gao au terme de quelques accrochages. Mais une fois qu’ils se sont regroupés et qu’on les a cernés dans le nord, dans le massif des Ifoghas, et à l’est de Gao, on a affronté des combattants qui avaient le sens de la manœuvre tactique, qui connaissaient le rôle des appuis, qui étaient acclimatés au terrain et qui n’hésitaient pas à se sacrifier pour nous infliger des pertes. A l’est de Gao, les combats avec le MUJAO, moins médiatisés que ceux des Ifoghas, ont été violents : ils commençaient à 2 500 m au canon pour se terminer à 10 m au pistolet ! Il fallait tuer pour ne pas être tué.
Malheureusement, la brigade a eu des pertes. On a eu quatre tués : trois par balles et un par un engin explosif qui a détruit son blindé. Honnêtement, on craignait d’avoir des pertes plus lourdes. Après chaque mort, j’écrivais à la famille. Je sais quel poids pèse sur les familles, et pour longtemps. Dans ma famille, nous portons toujours le deuil d’un grand-oncle tué en Indochine. C’était donc mon devoir de chef, le soir après avoir veillé le corps du soldat tué au combat et avant son départ pour la France, d’adresser des mots de réconfort. Ça a été les pires quatre soirées de mon séjour au Mali.
Et des moments de doutes… J’ai eu des moments d’inquiétude pendant les combats au corps à corps à Gao par exemple. Le moment où j’ai eu le plus d’interrogations, c’est quand il a fallu décider d’aller attaquer les djihadistes dans leurs sanctuaires. Maintenant, on sait qu’on a gagné ; mais sur le moment, on n’était pas très fiers. On n’était pas sûrs de gagner. L’exemple des Tchadiens le démontre : 26 tués dès le premier jour de l’offensive franco-tchadienne ! Je suis allé voir mes hommes avant qu’ils partent à l’assaut à leur tour pour leur dire : « Certains d’entre vous risquent de mourir ; les autres devront continuer ».
Peut-on parler d’une nouvelle génération de chefs de guerre en France ? Certainement, mais ce n’est pas récent ou seulement lié à l’Afghanistan. Je suis à la charnière de deux générations. Celle de la guerre froide où peu de militaires étaient engagés sur des conflits réels et celle de la paix chaude à partir de 1989 quand l’armée s’est retrouvée engagée d’abord dans des crises dans les Balkans puis en Afrique, dans le Golfe et en Afghanistan. Capitaine en 1994 dans l’ex-Yougoslavie, après avoir été lieutenant des blindés en guerre froide, je me suis retrouvé à tirer au canon de 20 mm sur des types qui nous harcelaient pendant trois/quatre heures, à évacuer mes blessés, avant de repasser dans une phase de maintien de la paix. Donc, depuis vingt ans, notre armée fait la guerre ; le public ne le sait pas trop, il le découvre parfois quand on a des pertes. Et depuis vingt ans les jeunes officiers font de nombreuses expériences : stabilisation, maintien de l’ordre, interposition, avec des phases certaines très violentes, actions offensives…
Et maintenant, vous voilà directeur adjoint de la Dicod. Ça doit vous paraître terne ? J’ai vécu une aventure extraordinaire au plan opérationnel et au plan humain. Mais le métier militaire, c’est une alternance de métiers différents, de fonctions et d’expériences différentes. Je ne veux pas vivre dans le passé et regretter chaque matin les moments intenses vécus avec ces garçons en treillis déchirés, souffrant de la gastro, mais qui étaient en train de gagner une guerre. Ils avaient une petite étincelle dans le regard que je n’ai jamais trouvée ailleurs dans une opex.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 5 Mai 2015 - 17:20
Citation :
Mali : nouveaux combats entre rebelles et soldats à Ténenkou (Affrontements en cours) –
5 mai 2015
Militaires et rebelles s’affrontaient depuis mardi matin dans le centre du Mali à Ténenkou, ville de la région de Mopti, a appris l’AFP de sources concordantes.
Ces nouveaux combats interviennent alors que la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a exhorté dimanche tous les protagonistes à cesser les hostilités et à évacuer les positions nouvellement occupées.
Les combats ont commencé vers 05H00 (locales et GMT) peu après que des hommes de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion à dominante touareg) « sont arrivés du côté nord de la ville », engageant la bataille avec l’armée, a déclaré un élu local joint de Bamako, la capitale, à 470 km au sud de Ténenkou.
“Selon cet élu, les assaillants seraient venus par la route qui mène à Léré (nord), près de la frontière mauritanienne, où des combats le 29 avril entre rébellion et armée ont fait près de 20 morts (neuf militaires et dix rebelles) et une vingtaine de blessés, selon le ministère de la Défense.
La CMA avait revendiqué « une douzaine de prisonniers et plusieurs morts » dans les rangs adverses, justifiant l’attaque de Léré par la prise le 27 avril de ses positions à Ménaka (nord), près de la frontière nigérienne, par des groupes armés pro-gouvernementaux.
Les affrontements à Ténenkou ont été confirmés par un enseignant joint sur place qui a affirmé avoir vu « trois blessés à l’est de la ville » peu avant 10H00.
Dans un bref communiqué, la CMA a assuré avoir affronté l’armée à Ténenkou et pris le contrôle de la ville, ce qu’ont réfuté une source militaire malienne et une source indépendante.
“« Les affrontements se poursuivent. Les rebelles n’ont pas du tout le contrôle de Ténenkou, c’est du bluff », a déclaré la source militaire, assurant que « l’armée malienne devrait rapidement contrôler le terrain ».
« On ne peut pas avancer actuellement que la ville est perdue par l’armée malienne d’après nos informations » jusqu’à peu avant 10H00, a indiqué une source civile au sein de la médiation internationale dans la crise malienne.
Le 16 janvier, des combats entre jihadistes et soldats à Ténenkou avaient fait au moins deux morts parmi les militaires maliens.
La région de Mopti se situe aux abords de la zone du nord du pays où opèrent les groupes armés, tombée en 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda.
Les jihadistes en ont en grande partie été chassés par une opération militaires internationale déclenchée en janvier 2013 à l’initiative de la France, et toujours en cours.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 5 Mai 2015 - 19:08
je ne sais pas si vous avez remarqué mais c'est la deuxième attaque et ce n'est plus la débandade les soldat maliens arrivent desormais a repousser les assaillant apparment le travail de la mission européenne commence a porté ses fruits
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 5 Mai 2015 - 20:31
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Mali : Que des déculottées subies par les rebelles face aux FAMA
5 mai 2015
Tôt ce matin, la ville de Ténenkou, dans la région de Mopti, a été la cible d’une nouvelle attaque de la coordination des mouvements de l’azawad (CMA). Les rebelles ont été mis en déroute par les forces armées maliennes après de violents combats. Une défaite de plus pour les rebelles.
Depuis la perte de Ménaka, dans la région de Gao, les rebelles multiplient les attaques sur les localités échappant à leur terreur. Cette ville, tombée aux mains des groupes d’autodéfense le 27 avril, a été longtemps le lieu de toutes les exactions sous occupation rebelle. La débâcle de Ménaka est le point de départ d’une série d’offensives des rebelles sur les positions de l’armée nationale dans différentes localités du nord et du centre du pays.
Par ces actes, les rebelles croient pouvoir rééditer la situation de mai 2014 qui leur a permis de prendre notamment le contrôle de Ménaka. Mais, c’est sans compter sur la détermination, désormais inébranlable, des soldats de la république à défendre la patrie.
“Autant leurs échecs ont été dénoncés de par le passé, les succès actuels auxquels face aux attaques de plus en plus sophistiquées de l’ennemi doivent être salués.
Après Tombouctou, le 28 avril, Léré, le 29 avril, Bintagoungou, le 1er mai, Diré, le 2 mai, les vaillants militaires maliens viennent de faire subir une nouvelle déculottée aux rebelles à Ténenkou.
Des victoires qui rassure et qui cassent l’image dégradante d’une armée incapable d’assurer la sécurité des maliens. Cependant, derrière ces exploits, il y a un bilan humain qui laisse un gout amer quand on sait que l’armée est obligée de subir les assauts.
Les soldats maliens, des sacrifiés sur l’autel de la paix ?
Malgré les victoires de l’armée, il ne faut pas occulter que des vies sont ôtées à chaque tentative d’incursion rebelle. Les soldats, tenus de rester en posture défensive en attendant de nouveaux assauts rebelles, sont évidemment ceux qui paient le prix fort de cette passivité qu’imposent à l’Etat ses engagements dans le cadre du règlement pacifique du confit. Des engagements identiques pris par toutes les parties mais que l’Etat reste le seul à respecter.
Malgré la déclaration du conseil de sécurité du 1er mai et l’appel unanime de la communauté internationale à l’arrêt des violences, la CMA continue à défier le monde entier en attaquant quotidiennement les positions de l’armée malienne sans que celle-ci ne puisse riposter à hauteur des attentes.
Qu’est ce qu’il ne faut pas sacrifier pour obtenir de la CMA la signature de l’accord de paix d’Alger ?
Aucun sacrifice ne serait apparemment pas de trop pour convaincre nos rebelles sanguinaires de signer le fameux accord.
Il est plus que patent que le principal obstacle à la paix reste la CMA qui use de tous les moyens afin de torpiller les efforts pour une sortie de crise. Malgré tout, elle bénéficie de la confiance et du soutien sans faille des partenaires extérieurs du Mali qui refusent, pour des raisons inavouées, de voir en cette dernière, le premier ennemi de la paix.
Le MNLA et acolytes sont ils plus humains que les autres humains maliens ? Bien qu’aucune âme humaine ne prime, en principe, sur une autre, la question mérite de se poser au regard du traitement particulier dont continuent de bénéficier ceux qui ne sont pas moins que la source de la tragédie malienne.
La paix n’a pas de prix, dit-on. Cependant elle a un cout, autant financier, moral qu’humain. Et le plan de paix d’Alger a déjà couté très cher au Mali.
Si encore nous pouvions être sûrs que ce cauchemar prendra fin le 15 mai. Mais hélas !
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 5 Mai 2015 - 20:41
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Huit ans de prison requis contre Gilles Le Guen, qui avait rejoint Aqmi au Mali
Paris, 5 mai 2015 (AFP) -
Une peine de huit ans de prison a été requise mardi à l'encontre de Gilles Le Guen, un Français de 60 ans poursuivi pour avoir rejoint les rangs d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Mali en 2012 et 2013.
Arrêté par les forces spéciales françaises en avril 2013, cet ancien capitaine dans la marine marchande est poursuivi devant le tribunal correctionnel de Paris pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
Il lui est reproché d'avoir rejoint Aqmi au Mali, pays dans lequel il vivait déjà, d'avoir participé à sa propagande et d'avoir participé à l'offensive des islamistes sur la ville de Diabali en janvier 2013.
"Une participation multiforme et intensive" aux activités d'Aqmi, a souligné la procureur Julie Holveck dans son réquisitoire.
La magistrate a invité le tribunal à ne pas s'arrêter à l'image "quasi-romantique" que cherche à renvoyer le prévenu, à ne pas se laisser "séduire par le seul costume que Gilles Le Guen s'est constitué a posteriori". La magistrate du parquet s'est attachée à démontrer qu'il a "en toute connaissance de cause intégré une organisation terroriste" et "pris les armes contre l'armée française" engagée dans l'opération Serval contre les islamistes.
Interrogé sur sa présence dans un pick-up chargé d'explosifs, le prévenu a reconnu qu'il y avait "une ambiguïté", mais pour autant que sa présence n'était pas le signe d'une "participation active", a-t-il soutenu. "Comme l'indique le rapport de l'armée" française, a-t-il souligné, "je n'ai pas participé directement à cette attaque".
Si Aqmi l'avait emmené avec lui lors de cette offensive, c'est parce qu'ils "me considéraient quelque part d'égal à égal au niveau de la religion", l'islam auquel il s'était converti 30 ans auparavant.
Il avait également participé à des entrainements au maniement des armes, légères et lourdes, s'était vu donner des armes par Aqmi, "bien plus tard" selon lui.
Gilles Le Guen a affirmé avoir quitté Aqmi peu de temps après, expliquant qu'à son enthousiasme initial a succédé une réprobation des méthodes d'Aqmi. "Je n'embrasse pas leur façon de voir l'islam et leur façon de combattre", a-t-il expliqué.
Lundi, au premier jour du procès, il avait soutenu qu'il avait effectivement voulu rejoindre Aqmi, mais qu'il ne l'avait finalement pas fait en réalité.
A l'issue des plaidoiries de la défense, le tribunal devrait mettre son jugement en délibéré.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 6 Mai 2015 - 22:43
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Mali: ATTAQUE SUR LE CAMP DE LA MINUSMA À KIDAL
6 mai 2015
Ce matin vers 4h45 à Kidal, le camp de la MINUSMA a été la cible de tirs de mortiers. Au total 6 à 8 obus de mortiers ont été tirés. L’attaque, qui a duré une vingtaine de minutes, n’a pas fait de victimes ni causé de dégâts matériels.
Vers 6h30, un véhicule civil a sauté sur un engin explosif improvisé ou une mine à 1 km au nord du camp de la MINUSMA. Deux civils ont été blessés.
Les Casques bleus de la MINUSMA ont répondu à l’attaque et ont renforcé la sécurité du camp. La Force de la MINUSMA effectuera des patrouilles pour localiser le lieu de l’attaque et assurer la sécurité de la population civile.
Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies et Chef de la MINUSMA, Mongi Hamdi, condamne avec fermeté ces actes criminels et lâches. Il réitère la forte détermination de la MINUSMA à continuer de s’acquitter de ses responsabilités en appui au Mali, ainsi qu’à son peuple en quête d’une paix durable.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 7 Mai 2015 - 22:35
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7 mai 2015
Face aux tensions dans le nord, la MINUSMA déterminée à protéger les civils
Face à l’escalade de tensions de ces deux dernières semaines dans le nord du Mali dans la région de Tombouctou (Ber, Léré, Dire), la région de Gao (Ménaka), et la région de Mopti (Tenenkou), la MINUSMA a intensifié ses efforts visant à assurer la protection des civils.
La MINUSMA a ainsi déployé sur la période plus de 5 missions multidisciplinaires composées de chargés des droits de l’homme, de la Police des Nations Unies, de la Force, les chefs de bureaux régionaux, ainsi que d’autres sections de la MINUSMA. Ces missions ont été effectuées les 3, 4 et 5 mai à Menaka, Tenenkou, Ber, Diré, Bintagoungou, Hamdalyé et Léré.
Elles ont permis d’évaluer la situation des droits de l’homme résultante des hostilités. La MINUSMA pu avoir accès lors de ces missions à des personnes détenues par les groupes engagés dans les récentes hostilités et a exigé leur libération. Elles ont également permis à la MINUSMA d’établir les faits à travers le recueil d’informations de première main auprès des autorités locales, leaders communautaires, parties au conflit, ainsi que d’identifier les besoins des populations affectées en termes de sécurité et d’assistance et en faire le suivi dans la limite de ses capacités.
Les Casques bleus de la MINUSMA ont intensifié leur action, dans la mesure des moyens de la Mission, dans le but de protéger les populations civiles contre d’éventuelles menaces.
Dans la région de Tombouctou, la MINUSMA a renforcé la surveillance aérienne et terrestre à Ber, Bintagoungou et Tombouctou, le long des principaux axes routiers. A Léré, une compagnie du bataillon Togolais est présente depuis le 2 mai 2015. Les contacts de la Mission, notamment avec le Gouverneur, ont permis d’apaiser les tensions. Les Casques bleus ont également intensifié leurs patrouilles terrestres à Bintagoungou. La MINUSMA a en outre déployé des troupes à Diabali et Tenenkou. Dans la région de Gao, les Casques bleus ont renforcé leur position à Ménaka et ont intensifié leurs patrouilles dans les villages environnants.
« La protection des civils est primordiale dans le mandat de la MINUSMA. Compte tenu de la vaste étendue du territoire des régions du nord, des capacités limitées de la Mission, ainsi que de la menace terroriste sévissant dans certaines zones, la MINUSMA ne peut être présente partout pour venir en aide aux populations. Cependant, nous faisons tout ce que nous pouvons pour assurer que les populations civiles soient protégées,» a déclaré M. Mongi Hamdi, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies et Chef de la MINUSMA. « Nous sommes déterminés à travailler de concert avec les autres partenaires internationaux et régionaux pour faire avancer le processus de paix inter-malien et mettre fin à l’insécurité et à l’instabilité dont les civils sont les premiers victimes », a ajouté M. Hamdi.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 14 Mai 2015 - 15:50
Citation :
La rébellion touareg du Mali a paraphé l'accord de paix d'Alger
AFP 14/05/2015
La rébellion à dominante touareg a paraphé jeudi à Alger l'accord pour la paix au Mali du 1er mars, a constaté l'AFP, mais les rebelles ont martelé que de nouvelles négociations seraient nécessaires avant la signature d'un accord définitif.
"Le paraphe de ce document et la signature de l'accord définitif sont et demeurent des actes juridiquement distincts", a déclaré Bilal Ag Chérif, responsable de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, rébellion), qui a paraphé le document en présence de la médiation internationale. Il a réaffirmé que l'accord ne serait pas signé par la CMA à Bamako vendredi.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 15 Mai 2015 - 16:21
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8 ans de prison pour un Français parti faire le jihad au Mali
AFP 15/05/2015
Un Français qui avait rejoint les rangs d'el-Qaëda au Maghreb islamique (Aqmi) au Mali a été condamné vendredi à Paris à huit ans de prison. Cette condamnation est la première prononcée en France sur la base d'une loi votée fin 2012, qui permet de poursuivre des Français soupçonnés d'avoir participé à des actes terroristes à l'étranger ou d'être partis s'y entraîner. La peine infligée est conforme aux réquisitions de l'accusation.
Agé de 60 ans, Gilles Le Guen a été déclaré coupable par le tribunal correctionnel de Paris d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Il était poursuivi notamment pour avoir pris part à l'offensive des islamistes sur la ville de Diabali en janvier 2013. Il se trouvait dans un pick-up chargé d'explosifs, à l'écart, mais s'était défendu d'avoir directement participé à l'attaque. Ancien capitaine dans la marine marchande, il avait été arrêté en avril 2013 par les forces spéciales françaises au Mali. A l'époque, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian l'avait décrit comme "un paumé qui devient terroriste". Converti à l'islam de longue date, Gilles Le Guen a beaucoup voyagé avant de s'installer au Maroc, en Mauritanie puis au Mali avec sa deuxième épouse, une Marocaine.
Il avait été repéré en septembre 2012 dans les rangs d'Aqmi sur un cliché récupéré par les services secrets français. Dans une vidéo mise en ligne début octobre 2012 sur le site d'information mauritanien Sahara Media, il était apparu vêtu d'une tunique beige, d'un turban noir, devant un fond noir portant le sigle d'Aqmi, un fusil-mitrailleur posé à ses côtés. Il mettait alors en garde "les présidents français, américain" et l'ONU contre une intervention militaire au Mali en préparation contre les groupes islamistes armés qui contrôlaient alors le nord du pays.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 16 Mai 2015 - 15:38
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Sahel : Du rififi chez les jihadistes d’al-Mourabitoune
Posté dans Afrique, Opérations, Terrorisme par Laurent Lagneau Le 16-05-2015
L’enregistrement diffusé le 13 mai par l’agence de presse mauritanienne Alakhbar et dans lequel le groupe jihadiste al-Mourabitoune (Les Almoravides), via Adnane Abou Walid Al-Sahraoui, son porte-parole, annonçait son ralliement à l’État islamique (EI ou Daesh), a suscité quelques interrogations au sujet de Mokhtar Belmokhtar, un de ses membres fondateurs.
Créé en 2013 après l’intervention militaire française contre les groupes jihadistes qui occupaient alors les grandes villes Nord-Mali et disposaient d’un sanctuaire dans l’Adrar des Ifoghas, al-Mourabitoune a réuni le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), dont est issu Adnane Abou Walid Al-Sahraoui, et « Les signataires par le sang » de Mokhtar Belmokhtar, un transfuge d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) par ailleurs responsable de la prise d’otage meurtrière sur le site gazier algérien d’In-Amenas, en janvier de la même année.
Depuis, même s’il a perdu beaucoup de responsables grâce à l’action des forces françaises des opérations Serval et Barkhane, al-Mourabitoune a revendiqué plusieurs attaques meurtrières, notamment contre les casques bleus de la Mission des Nations unies au Mali. Le groupe a également commis des attaques au Niger.
En 2014, et alors qu’il était critiqué au sein de la mouvance jihadiste, Belmokhtar avait réaffirmé son engagement après d’Ayman al-Zawahiri, le chef d’al-Qaïda. Et cela, alors que l’organisation fondée par Ben Laden était contestée par l’État islamique.
D’où la surprise avec l’annonce de ce revirement d’al-Mourabitoune… et les questions à son sujet. Belmokhtar est-il encore vivant? Adnane Abou Walid Al-Sahraoui a-t-il engagé toutes les composantes de l’organisation? Cette dernière subit-elle des tensions?
La réponse à ces interrogations a été donnée par Belmokhtar, qui, par la même occasion, a démenti les rumeurs au sujet de sa disparition. Dans un communiqué, il a en effet jugé l’acte d’allégeance à l’EI par al-Sahraoui « nul et non avenu » car il « ne respecte pas les conditions et règles de la Choura » [ndlr, l'organe de décision d'al-Mourabitoune] et par conséquent, « n’engage pas » le groupe « qui reste fidèle à son allégeance à Ayman al-Zawahiri sur la voie du jihad ».
On ne sait que peu de choses sur Abou Walid Al Sahraoui. Originaire du Sahara occidental, il serait âgé d’une trentaine d’années. La responsabilité de plusieurs opérations récentes lui ont été attribuées, notamment celles menées dans les secteurs de Gao et de Ménaka, localité malienne située près de la frontière avec le Niger.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 17 Mai 2015 - 18:51
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Après Gao, la MINUSMA s’équipe de drones à Tombouctou
Les drones du contingent de la force d'intelligence suédois de la MINUSMA basé à Tombouctou sont maintenant opérationnels en soutien aux opérations des Forces du secteur Ouest de la MINUSMA. Un drone, également appelé UAV (pour Unmanned Aerial Vehicle), est un aéronef sans personne à bord, télécommandé à distance, et destiné à des missions de surveillance, de renseignements et d'exploration. Ces drones sont munis d’une caméra, non armés et donc inoffensifs. Ils vont considérablement augmenter la capacité de surveillance du territoire de la région de Tombouctou. «Avec les drones nous pouvons rapidement avoir un aperçu sur une situation qui peut se dérouler loin de nos bases, où nous n’avons pas de troupes sur le terrain. Cela nous aide à développer rapidement une réponse appropriée, en tenant compte des ressources nécessaires pour y faire face, » a expliqué le commandant suédois le Lt. Col. Carl-Magnus R Svensson.
En effet, le rôle primaire du contingent de la force d'intelligence suédois de la MINUSMA est de fournir au Haut-Commandement de la Force Onusienne, à travers l’Unité ASIFU (all sources of information, en anglais), des renseignements fonctionnels à la planification des opérations, ainsi qu’à la gestion des situations d’urgence (détecter tout mouvement sur le terrain, et autres phénomènes, dont la perception est utile pour la prise de décisions). Les informations fournies par les drones sont combinées avec celles recueillies par voie terrestre. Les informations font ensuite l’objet d’une analyse partagée avec l’unité de Protection de la MINUSMA afin d’identifier les zones à risque et prendre ainsi les mesures nécessaires à la protection des civils ou à la sécurité des Casques bleus.
Pour sa part, le Commandant du Secteur Ouest de la Force de la MINUSMA, le Général de Brigade Sidiki Daniel TRAORE souligne que ces nouvelles technologies contribuent à mieux faire face aux défis de la protection des civils dans un territoire aussi vaste comme le Mali, où les Casques bleus sont appelés à couvrir de longues distances malgré un effectif limité. «Les capacités opérationnelles des drones sont surprenantes, car ils maintiennent une surveillance constante et silencieuse dans les zones qu’ils survolent. Ils supportent n’importe quelle condition climatique et peuvent travailler de jour comme de nuit », a-t- il expliqué.
En plus de contribuer à la protection des populations, l’utilisation des drones réduira les risques pour les troupes car «nous pouvons nous permettre de perdre un drone sans autres conséquences, sinon celles financières. Cependant, une perte humaine est toujours une tragédie et la MINUSMA en a déjà trop vécu» a –t-il ajouté.
Depuis son déploiement au Mali en 2013, la MINUSMA a perdu plus de 40 Casques bleus. Parmi toutes les missions de maintien de paix de l’ONU, elle est celle qui a connu le plus grand nombre d’attaques, de pertes en vie humaine et de blessés.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 18 Mai 2015 - 18:28
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Nord du Mali: poursuite des combats entre pro-Bamako et rebelles autour de Ménaka (sources de l’ONU)
Des combats se poursuivaient dimanche dans le nord-est du Mali autour de Ménaka, près de la frontière nigérienne, enjeu d’affrontements depuis plusieurs jours entre groupes armés pro-gouvernementaux et rébellion, a appris l’AFP de sources concordantes.
Après la prise le 27 avril par ces groupes pro-gouvernementaux de ses positions à Ménaka, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion) a répliqué par une série d’attaques dans le nord du pays, avec de nombreux morts de part et d’autre, invoquant la « légitime défense » contre l’armée malienne et ses « milices affiliées ».
Les hostilités ont diminué à l’approche de la signature vendredi à Bamako d’un accord de paix par le gouvernement, les groupes armés qui le soutiennent et la médiation internationale, sans la CMA, mais se sont poursuivies autour de Ménaka.
« Dans la périphérie de Ménaka, des coups de feu ont été encore entendus ce dimanche. Les rebelles sont à l’offensive, mais ils n’ont pas pour le moment le contrôle de Ménaka », a déclaré à l’AFP une source militaire africaine au sein de la Mission de l’ONU au Mali, la Minusma.
« Nous appelons les uns et les autres au calme. Il faut absolument un respect du cessez-le-feu. Nous nous attelons à l’obtenir », a ajouté la même source.
Dans des communiqués, les belligérants ont revendiqué des pertes dans les rangs adverses, des bilans invérifiables de source indépendante.
« Il y a des victimes de part et d’autre, c’est sûr, mais nous ne tenons pas une comptabilité détaillée », a commenté une source civile au sein de la Minusma.
Selon des sources concordantes, des rebelles lourdement armés ont été vus dimanche à quelques dizaines de kilomètres de Ménaka, alors qu’en face, les groupes loyalistes se réorganisaient sur le terrain, pour garder le contrôle de la ville.
« La situation est confuse à plusieurs endroits. On ne peut pas parler de stabilité pour le moment à Ménaka », a indiqué sous le couvert de l’anonymat un responsable de la Minusma à Gao, chef-lieu de région, ajoutant que « paniqués », une partie des habitants « préféraient se terrer » chez eux.
Le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous, a appelé samedi à Bamako à l’arrêt immédiat des affrontements autour de à Ménaka « car ils alourdissent l’atmosphère » entre le gouvernement et la rébellion, censés reprendre le dialogue incessamment.
Les Casques bleus ont renforcé leur présence dans la zone, avec « près de 500 militaires de la Minusma présents autour de l’agglomération de Menaka », avait-il indiqué, faisant état de l’évacuation par la force de l’ONU « de 24 blessés, dont certains graves », appartenant pour la plupart aux groupes pro-Bamako.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 20 Mai 2015 - 18:54
Citation :
Deux chefs terroristes mis hors de combat dans le nord-est du Mali
Le ministère de la Défense et l'état-major des armées ont confirmé une information de RFI.
Selon un communiqué diffusé par la DICOD, "dans la nuit du 17 au 18 mai, les forces spéciales françaises ont conduit une opération dans le Nord du Mali. Quatre terroristes ont été tués au cours des combats. Parmi eux figurent Amada Ag Hama alias "Abdelkrim le Touareg" et Ibrahim Ag Inawalen alias "Bana", deux des principaux chefs d’AQMI et d’Ansar Eddine. Ces deux groupes sont responsables de nombreuses attaques terroristes contre les forces internationales, ainsi que d’exactions répétées à l’encontre des populations maliennes."
"Cette opération, après celle ayant mis hors de combat Ahmed El Tilemsi, haut responsable du MUJAO, porte un nouveau coup dur aux groupes armés terroristes sahéliens", conclut le communiqué.
Abdelkrim le Touareg avait revendiqué au nom de son organisation l'enlèvement et l'assassinat des reporters de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon, le 2 novembre 2013.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 22 Mai 2015 - 16:44
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La Chine envoie son troisième groupe de Casques bleus au Mali
21 mai 2015
BAMAKO, 4 décembre (Xinhua) — Le premier contingent chinois de maintien de la paix composé de 135 officiers et soldats/ photo archives
Le troisième groupe de Casques bleus est parti jeudi pour une mission de l’ONU au Mali, remplaçant le deuxième groupe stationné dans le pays depuis septembre dernier.
La troupe, composée d’environ 190 personnes, a embarqué sur un vol charter à Dalian, une ville portuaire de la province chinoise du Liaoning (nord-est). Le troisième groupe de Casques bleus chinois compte un total de 395 membres avec le reste des soldats qui partira plus tard pour le Mali. La troupe est composée d’ingénieurs militaires, de personnel de sécurité et d’employés médicaux. Ils resteront au Mali pour une mission de huit mois. Ils sont chargés de la réparation des routes, des ponts, de pistes d’aéroports et d’installations de casernes, ainsi que de l’assistance médicale et du transport de malades. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, la Chine soutient le rôle important joué par les Nations unies dans le maintien de la paix et de la sécurité dans le monde, selon le ministère des Affaires étrangères.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 22 Mai 2015 - 21:21
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L’Unité aérienne du Salvador déployée à Tombouctou
Le 18 Mai, la MINUSMA a salué à Tombouctou l’arrivée des hélicoptères d’attaque du Salvador. Il s’agit d’hélicoptères MD 500 caractérisés par leur rapidité et leur parfaite adaptation au terrain et au climat. Ils peuvent effectuer des patrouilles de jour comme de nuit.
Les hélicoptères salvadoriens appuieront les opérations des casques bleus déployés dans la région de nombreuses façons, notamment dans le cadre de la protection des civils. Ils vont avant tout considérablement augmenter la capacité de reconnaissance de la Force Onusienne, grâce à leur vitesse de déplacement, ils pourront rapidement recueillir des informations ainsi que des images sur le terrain. Leur utilisation sera également importante pour les secours aériens qui sont de plus en plus sollicités dans cette partie du Mali. En effet ces six derniers mois, une dizaine d’évacuations médicales ont déjà été effectués uniquement dans région de Tombouctou.
« L’immensité du territoire malien nous impose l’emploi de nouvelles technologies et de plus de flexibilité pour faire face aux défis, » a expliqué le Commandant adjoint du Secteur Ouest, le Colonel Peter Öberg. « Quand certaines actions se produisent dans des localités très distantes de nos troupes, il faut réussir à s’y rendre au plus vite pour évaluer la situation et prendre des mesures efficaces pour la protection des civils. Cette contribution nous permettra donc de réagir rapidement aux évènements. J’insiste sur la capacité dissuasive de ces hélicoptères, qui pourront éventuellement réagir en cas de menace imminente contre la population,» a-t-il ajouté.
Pour sa part, le Commandant de l’Unité aérienne du Salvador, le Colonel Hernandez Lara, a fait remarquer les efforts faits à plusieurs niveaux, pour que son effectif soit opérationnel dans un délai très bref en appui des autres composantes de la Mission. « Je suis impressionné par la réactivité de l’administration de la MINUSMA, qui a construit en trois mois toutes les installations nécessaires au fonctionnement de notre unité, y compris le hangar pour les hélicoptères ».
Cette Unité aérienne de la MINUSMA compte environs quatre-vingt-dix éléments, dont des pilotes, des techniciens ainsi que du personnel médical. Elle est la première unité du Salvador à être déployée dans les Opérations des Maintien de Paix de l’ONU
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 26 Mai 2015 - 12:34
RIP
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Mali: Un Casque bleu tué par des tirs à Bamako, un autre blessé
AFP 26/05/2015
Un Casque bleu de la Mission de l'ONU au Mali a été tué et un autre grièvement blessé par des tirs d'assaillants non identifiés dans la nuit de lundi à mardi à Bamako, la capitale, ont indiqué à l'AFP des sources de sécurité.
"Des hommes armés que nous n'avons pas encore identifiés ont tiré dans la nuit de lundi sur deux Casques bleus qui étaient à bord d'un véhicule de l'ONU. L'un des deux a été tué, l'autre grièvement blessé", a déclaré à l'AFP une source de sécurité malienne. "Ce forfait doit être qualifié +d'acte terroriste+. Les auteurs sont les ennemis de la paix", a ajouté la même source, sans autre précision.
L'attaque et le bilan ont été confirmés par une source de sécurité de la Minusma, précisant que tous deux appartenaient au contingent bangladais. Les deux Casques bleus venaient de l'aéroport de Bamako en direction du sud de la ville quand ils ont essuyé les tirs d'assaillants à bord d'un véhicule, selon cette source. Régulièrement frappée par des attaques dans le nord du Mali depuis son déploiement en juillet 2013, la force de l'ONU a essuyé la semaine dernière la première attaque la visant directement à Bamako.
Lors de cette attaque aux premières heures le 20 mai, un homme armé avait tenté d'incendier un véhicule de l'ONU garé devant une résidence de personnels de la Minusma, blessant un gardien et causant des dégâts matériels. L'attaque avait apparemment pour but de faire ainsi sortir les Casques bleus pour les attaquer à l'arme automatique et à la grenade, selon un enquêteur malien. La Minusma avait alors rappelé la responsabilité des autorités maliennes "d'assurer la sécurité de son personnel, notamment à Bamako", alors que le climat s'est alourdi entre la force de l'ONU et le président malien Ibrahim Boubacar Keïta ainsi que les groupes armés soutenant le gouvernement.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 28 Mai 2015 - 21:37
Citation :
Le chef militaire de la mission des Nations unies au Mali échappe à une attaque
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 28-05-2015
Un convoi de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies au Mali (Minusma) a été touché par l’explosion d’une mine sur l’axe Teherdge-Tombouctou, dans le nord-ouest du pays. Trois casques bleus ont été blessés.
Le bilan de cette attaque aurait pu être beaucoup plus lourd étant donné que le général danois Michael Lollesgaard et Awale Abdounasir, les chefs, respectivement, de la force militaire et de la police de la Minusma, se trouvaient dans ce convoi.
« Tous deux ont échappé jeudi à la mort dans la région de Tombouctou quand des mines placées sur l’itinéraire de leur convoi ont blessé trois Casques bleus originaires du Burkina Faso », a confié un responsable civil de la mission des Nations unies, d’après l’AFP.
« Ils effectuaient une visite de terrain, lorsqu’un véhicule de leur convoi a sauté sur une mine entre les localités de Diré et de Ber », a précisé une source sécurité placée au sein de la mission de l’ONU. « Il est clair que c’est le convoi des deux premiers chefs des forces militaire et policière qui était visé, puisque quelques heures avant d’emprunter ce tronçon, les vérifications sécuritaires ont été faites », a-t-elle ajouté.
Visiblement, les auteurs de cette attaque, survenue à la veille de la Journée internationale des Casques bleus, étaient très bien renseignés sur les mouvements de ce convoi de la Minusma. Bien que cette action ne soit pas encore revendiquée, les groupes jihadistes encore présents au Mali sont les principaux suspects, d’autant plus que ce ne serait pas leur premier attentat de ce type contre la mission de l’ONU . S’ils ont perdu leur « liberté de circulation », comme l’a estimé, ce 28 mai, le général Jean-Pierre Bosser, le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), sur les ondes d’Europe1, il n’en reste pas moins qu’ils ont su garder une capacité de nuisance.
« Dans la bande sahélo-saharienne, nous avons marqué beaucoup de points et nous en marquons encore. Aujourd’hui, avec tous les renseignements que nous avons acquis, nous sommes en mesure de poursuivre cette action de neutralisation », a par ailleurs fait valoir le CEMAT.