messages : 248 Inscrit le : 15/10/2008 Localisation : france Nationalité :
Sujet: Actualités nationales Mer 2 Déc 2015 - 23:32
Rappel du premier message :
Citation :
POURQUOI LE MAROC TOURNE LE DOS À LA MER UN COLLOQUE PORTANT SUR LA QUESTION À L’IRES UNE STRATÉGIE GLOBALE S’IMPOSE
Le Maroc a-t-il vraiment la conscience politique et géopolitique de sa puissance maritime? «Il est gâté par la géographie. Il a deux façades, une méditerranéenne et une atlantique. Cette dernière est une autoroute maritime. Mais cela ne se traduit pas dans la pensée stratégique des décideurs», estime Jamal Machrouh, professeur à l’Université Ibn Tofail à Kénitra. C’est ainsi que la mer, sujet d’un colloque international de l’Institut royal des études stratégiques (IRES), ne semble pas représenter une source de puissance géostratégique pour le Maroc. Le premier argument à cette thèse est que l’on a un ensemble de politiques sectorielles telles que Azur et Halieutis, mais qui restent disparates. Ce qui implique la création d’un département ministériel spécifique qui aura pour rôle la conception et l’exécution d’une stratégie nationale globale. La stratégie devrait remédier à l’absence d’une construction navale. «C’était pourtant le cas dans l’histoire comme à l’époque des Almohades quand le Maroc disposait de 400 navires. A Maamoura (devenue aujourd’hui Kénitra), il y avait une véritable industrie navale qui bénéficiait de l’existence de la forêt de la région», ajoute le chercheur. Depuis, les choses ont empiré avec la disparition de la flotte maritime et de l’unique acteur national Comarit-Comanav, en 2015. Le chercheur trouve aussi que l’armée marocaine est «moyennement» équipée comparée à ses principales concurrentes à l’échelle régionale. «On reste très loin des niveaux d’équipement de l’Espagne ou encore l’Algérie qui, elle, est munie de sous-marins», insiste-t-il. Ce qui nécessite de doter la marine royale des moyens de rétablir l’équilibre des forces, mais également contrer le risque terroriste, en particulier la piraterie maritime et la prolifération d’activités illicites (trafic de drogues et d’armes, migration clandestine…). Une stratégie globale pour la mer devrait prendre en compte les changements que connaît le monde. D’une part, la prolifération des flux du commerce international se fait essentiellement (90%) par voie maritime. «Il n’y a plus de guerre sur les territoires dans le monde d’aujourd’hui. La compétition entre les pays concerne surtout les ressources maritimes. Tous les Etats sont dans une course effrénée pour l’appropriation des voies maritimes», tient à préciser Machrouh. Le Maroc sera d’ailleurs miné davantage avec la redéfinition des routes maritimes. «Un chemin se fraye dans le grand nord en Arctique. Ce qui aura pour conséquence une marginalisation de l’Atlantique et le Maroc avec», explique le chercheur. L’autre volet est la formation de ressources humaines. Il s’agira surtout de juristes pour défendre l’intérêt stratégique du Maroc dans les discussions sur la délimitation des frontières maritimes. L’autre enjeu est de s’insérer dans le commerce mondial en reconstituant le chantier naval. «D’autres pays émergents comme le Brésil et la Corée du Sud ont commencé leur insertion dans le commerce international. Pour nous, les chantiers en cours avec Dakhla et Kénitra devront renforcer l’offre», précise le chercheur.
Sauvegarde de l’environnement maritime
La vulnérabilité des espaces littoraux, aggravée par le réchauffement climatique, place la gestion durable de ces espaces au rang des priorités des politiques publiques. En plus du besoin de la mise en œuvre de règlements adéquats, les spécialistes réunis lors du colloque international de l’Institut royal des études stratégiques s’accordent sur la nécessité de la sensibilisation des acteurs concernés.
M. L.
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Socket-error General de Division
messages : 6817 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Sam 16 Avr 2016 - 17:43
messages : 8010 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Sam 16 Avr 2016 - 17:52
allah irhmo
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
juba2 General de Division
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Sujet: Re: Actualités nationales Sam 16 Avr 2016 - 18:01
Inna lillahi wa inna ilayhi raji3oun.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Sam 16 Avr 2016 - 18:12
Lah irahmou إنّا لله و إنّا إليه راجعون
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Sam 16 Avr 2016 - 18:56
Un push du New York Times pour notre pays specialement my home town Tangier
Sujet: Re: Actualités nationales Sam 16 Avr 2016 - 21:48
PGM a écrit:
Perso, ce rapport m'indiffère au nom de quelle vulgate supérieure ce pays s'arroge le droit de juger la terre entière ?
Voyons voir si je transpose autrement : """Les plus importants et persistants problèmes pour les droits de l'homme étaient l'incapacité des citoyens à modifier les dispositions constitutionnelles établissant la forme libérale du système """"" Je vous fiche mon billet que je serai traité de fou et enfermer dans l'heure. il y a même des rapport du states dept qui critique la peine de mort en Chine....
Notre organisation politique ne regarde que nous. Elle découle d'une longue histoire et vieilles traditions. Nous étions déjà un état organisé quand entre New York et Los Angeles ne vivait que de paisibles amérindiens. On ne vas donc pas s'organiser selon les desiderata de pays mêmes amis. Tiens ça serait marrant que notre MAE produise chaque années un rapport annuel sur notre manière de percevoir tel ou tel, traitant à la fois le traitement réservé aux noirs par la police blanche, ou bien la criminelle liberté de posséder un M4 avec une propension certaine à l'utiliser, etc etc de quoi je me mêle franchement notre pouvoir est centralisé, personnifié et qui l'assume pleinement. Le leur est atomisé, difut, contradictoire, à mille visages et ne s'assume pas du tout. Il te donne par là et te tiens par ci, te caresse à droite et te cartonne à gauche....
Depuis que j'ai lu les rapports du SD sur de grands pays (France, allemagne), je relativise ceux sur le maroc. Ils critiquent tout le monde sur tout et n'importe quoi et ce, sans egard pour la moindre consideration sur leurs propres lacunes.
Citation :
"Les américains sont le seul peuple a être passé directement de la barbarie à la décadence sans passer par ce que l'on nomme ailleurs : Civilisation" !
Georges Clemenceau !
moro Colonel
messages : 1507 Inscrit le : 17/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Sam 16 Avr 2016 - 21:50
Allah yrahmou
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Sam 16 Avr 2016 - 23:06
Allah irahmou
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
rmaf Administrateur
messages : 15618 Inscrit le : 18/03/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
il yaura de tres bonne nouvel http://www.le360.ma/fr/politique/ryad-le-roi-mohammed-vi-participe-au-premier-sommet-maroc-pays-du-ccg-68949
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 19 Avr 2016 - 13:47
Citation :
Maroc : l’immolation d’une vendeuse ambulante fait polémique LUNDI 18 AVRIL 2016
Au Maroc, la polémique enfle après l’immolation par le feu d’une vendeuse ambulante à Kenitra. Le PJD et le PAM demandent l’ouverture d’une enquête en vue d’élucider les circonstances ayant conduit « Moui Fatiha » à commettre son acte.
La polémique enfle au Maroc après l’immolation par le feu d’une vendeuse ambulante à Kenitra. Le PJD et le PAM demandent l’ouverture d’une enquête en vue d’élucider les circonstances ayant conduit « Moui Fatiha » à commettre son acte. Pour sa part, le groupe des députés de l’Istiqlal porte également un intérêt particulier à cette affaire, relève Yabiladi.
La vendeuse ambulante de « Baghrir » s’est immolée par le feu, la semaine dernière, devant le siège le 6e arrondissement de Kenitra. Selon le site marocain, puisque la tragédie s’est déroulée dans un bastion électoral du PJD, c’est tout naturellement ce parti qui a été le premier à réagir. Son député Aziz Karmate, par ailleurs vice-président du conseil communal de Kenitra, a pris l’initiative d’interpeller le ministre de l‘Intérieur.
Dans une question écrite adressée à Mohamed Hassad, l’islamiste demande l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances ayant conduit la défunte à passer à l’acte. Sur la même longueur d’onde que ses adversaires du PJD, le PAM demande également l’ouverture d’une enquête sur l’immolation par le feu de « Moui Fatiha ».
La vendeuse ambulante se serait immolée après que des agents des Forces auxiliaires et un agent de l’autorité (Caïd) aient saisi toute sa marchandise. Karmate a plaidé dans son texte pour l’adoption d’une nouvelle approche du dossier des vendeurs ambulants qui s’écarte de l’usage de la force, actuellement en vigueur, souligne Yabiladi.
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 19 Avr 2016 - 13:54
"Karmate a plaidé dans son texte pour l’adoption d’une nouvelle approche du dossier des vendeurs ambulants qui s’écarte de l’usage de la force, actuellement en vigueur, souligne Yabiladi."
c'est pour eviter d'avoir un Bouazizi marocain.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 19 Avr 2016 - 14:27
Oui ,ce n est pas à prendre à la légere,prendre des mesures est nécessaires pour ne pas risquer l effet papillon meme si au Maroc globalement, les vendeurs ambulants sont laissés tranquille depuis quelques années, pour justement eviter que ce genre de drames, qui peuvent se reveler explosives, ne se produisent.
Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Depuis qu'en décembre dernier Marrakech a été choisie pour accueillir la COP22 en novembre prochain, les Marocains s'activent sans relâche. Pour eux, l'enjeu n'est pas seulement environnemental, mais aussi diplomatique, économique et d'image.
Réussir la COP22 est le grand défi marocain de cette année 2016. Le royaume alaouite, devenu en quelques années un maître dans l'art de la communication d'image, sait très bien que pendant deux semaines, du 7 au 18 novembre, tous les médias qui comptent dans le monde seront focalisés sur cette conférence, sur Marrakech où elle se déroulera, et, plus largement, sur le pays hôte.
Alors, les Marocains se sont mis au travail depuis belle lurette. Dès avant la COP21 de Paris et son accord « historique » du 12 décembre 2015, Hakima El Haite, la ministre déléguée chargée de l'Environnement, participait aux négociations des conférences de Varsovie (COP19, 2013) et de Lima (COP20, 2014).
Multiplication des engagements
De même, dès juin 2015, le royaume fut l'un des premiers pays à annoncer sa contribution à la lutte contre le changement climatique dans la perspective de la COP21, s'engageant à parvenir à une réduction d'au moins 13%, par rapport à 2010, de ses émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2030.
Autres épisodes significatifs: le 20 septembre 2015, Mohammed VI et François Hollande ont signé « l'Appel de Tanger », une déclaration conjointe « pour une action solidaire et forte en faveur du climat ». De même, après le 2 décembre 2015, jour de l'annonce officielle de la tenue de la COP22 à Marrakech, la mobilisation marocaine s'est rapidement organisée : un appel d'offres a été lancé dès le 29 janvier pour l'aménagement du site de Bab Ighli, le quartier de Marrakech où se déroulera la COP22 ; un Comité de pilotage a été créé le 11 février, sous la présidence de Salaheddine Mezouar, le ministre des Affaires étrangères.
Les préparatifs s'accélèrent depuis mars
Côté préparatifs concrets, le projet d'aménagement du village de la COP22, qui s'étendra sur 25 hectares et qui représente un marché de 700 millions de dirhams (64 millions d'euros), a franchi une première étape le 25 mars dernier: la proposition présentée par le consortium conduit par les agences françaises GL Events et Publicis, associées au marocain Capital Event, a été retenue par la commission ad hoc du ministère de l'Intérieur marocain - deux autres concurrents ont été écartés, dont une société de l'homme d'affaires marocain Richard Attias, pourtant réputé pour être « le pape de l'événement » en Afrique.
En ce mois d'avril, la mobilisation marocaine s'est accélérée. Vendredi 8, Salaheddine Mezouar et Hakima El Haite se trouvaient à Paris pour y rencontrer les personnalités françaises impliquées : Ségolène Royal, ministre de l'Écologie et présidente de la COP21, et Jean-Marc Ayrault, qui a succédé à Laurent Fabius au Quai d'Orsay. Lors de la déclaration à la presse qui suivit cette réunion de coordination, le ministre marocain s'est félicité de « la bonne symbiose et la bonne synergie » entre les deux équipes, qui s'entendent parfaitement afin de « travailler ensemble » pour que la COP22 transforme l'essai réussi de la COP21, et aboutisse à des résultats concrets.
Participation de l'Union européenne
Trois jours plus tard, le 11 avril, le Comité de pilotage de la COP22 réunissait à Rabat les partenaires techniques et financiers de la conférence, ainsi que les représentations diplomatiques accréditées au Maroc, rapporte le site huffpostmaghreb.com. À cette occasion, on apprenait que l'Union européenne allait contribuer pour 7 millions d'euros aux frais d'organisation de la conférence, qui « va coûter quelque 100 millions d'euros au Maroc », soit autant que la COP21 de Paris, selon le directeur du budget au sein du Comité de pilotage. De son côté, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) abondera à hauteur de 2 millions de dollars, tandis que la contribution du Fonds international de développement agricole (FIDA) s'élèvera à 450.000 dollars. Le Maroc, pour sa part, aurait déjà rassemblé 32 millions d'euros.
Une autre étape décisive vers la réussite de la conférence de Marrakech est attendue avec la XXIIe Med Cop (Conférence des parties méditerranéennes). Organisée à Tanger l'été prochain (12 et 13 juillet), elle rassemblera plus d'un millier d'experts de différents pays de la Méditerranée, et représentera un galop d'essai bien utile pour optimiser les processus d'organisation et l'intendance de la conférence de Marrakech.
Les entrepreneurs s'impliquent aussi
« Les préparatifs de la Conférence mondiale sur le climat avancent avec un échéancier et une échelle de priorités dûment respectés », avait affirmé Abdeladim Lhafi, le commissaire général de la COP22, lors de la réunion du 11 avril...
Cependant, certains observateurs se demandent si le résultat des élections législatives marocaines, programmées le 7 octobre prochain, pourrait éventuellement entraver la bonne fin des préparatifs de la COP 22, qui commencera à peine un mois plus tard, jour pour jour.
« Nous sommes désormais un État où l'alternance politique ne pose pas de réel problème. Quelle que sera la nouvelle majorité issue de ces élections, le Maroc assumera ses responsabilités internationales, c'est pour nous une certitude », nous confie un diplomate de haut rang. Et puis, une sage précaution a été prise: la majorité des onze membres du Comité de pilotage de la COP22 sont des personnalités apolitiques, choisies ès qualités.
Le Maroc peut aussi compter sur ses entrepreneurs. Miriem Bensalah Chaqroun, présidente de la CGEM (le patronat marocain), a décrété la mobilisation de son organisation lors d'une conférence ad hoc, tenue lundi 21 mars. Considérant que l'engagement dans la lutte contre le changement climatique est aussi riche d'opportunités entrepreneuriales, ainsi qu'un levier pour l'innovation, elle a exhorté ses adhérents à l'action et a annoncé un programme d'événements s'égrenant tout au long de l'année : quatre rencontres thématiques régionales sont programmées (à Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger) entre mars et septembre ; la CGEM participera aux grandes rencontres internationales sur le climat.
Un enjeu économique et diplomatique
Cet engagement de la CGEM atteste, lui aussi, de l'importance pour le Maroc de l'enjeu que représente la COP22 en termes de diplomatie économique. Après avoir axé pendant une décennie ses efforts sur la consolidation de ses liens institutionnels et économiques avec l'Europe, le Maroc de Mohammed VI a, plus récemment, élargi sa vision géoéconomique, promouvant tout à la fois la coopération sud en Afrique et la coproduction bilatérale ou triangulaire avec le Vieux Continent. Le Maroc s'est ainsi placé en hub eurafricain, en « porte d'entrée royale » en Afrique, ainsi que nous avions intitulé notre supplément La Tribune Afrique, en septembre 2015.
Déjà admiré en Afrique subsaharienne pour ses avancées économiques accomplies en quelques années en bien des secteurs - ports et aéroports, industrie automobile, banque et assurance, énergie solaire et éolienne, première ligne TGV d'Afrique en voie d'achèvement, villes nouvelles réduisant les bidonvilles... - le Maroc a tout à gagner en réussissant « sa » COP22.
Non seulement le Royaume escompte raisonnablement que son prestige en Afrique en soit rehaussé, mais aussi, il espère engranger un surplus de considération auprès des institutions internationales. Particulièrement visée : l'ONU, dans l'attente du futur remplaçant du secrétaire général Ban Ki-moon (partant au 1er janvier 2017), ce dernier étant considéré par le Maroc hostile à la volonté du Royaume de pérenniser sa souveraineté sur ses « provinces du Sud », c'est-à-dire l'ex Sahara occidental.
L'image féminine d'un pays moderne
Par ailleurs, ce n'est certes pas un hasard si, sous la tutelle du ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar, la future présidente de cette COP22 de Marrakech sera Hakima El Haite, ministre déléguée chargée de l'Environnement. Titulaire d'un doctorat en Sciences de l'environnement, ministre depuis 2012, cette sémillante jeune quinquagénaire s'est impliquée depuis plus de dix ans dans la promotion des femmes et des femmes chefs d'entreprise du Maroc, ainsi que pour le développement durable.
Si cette présence féminine au plus haut niveau des responsabilités publiques n'est plus exceptionnelle au Maroc, où l'on compte à ce jour six femmes ministres, c'est bien l'image d'un pays en marche vers la modernité qu'incarnera aux yeux du monde Hakima El Haite. Sa responsabilité opérationnelle mais aussi sociétale sera d'autant plus immense que jamais aucune Marocaine avant elle n'a bénéficié d'une scène médiatique aussi exceptionnelle que celle de novembre prochain à Marrakech, où l'on attend des milliers de journalistes et plus de 25.000 participants venus du monde entier.
Les milliers de personnes (+150 delegations, des centaines de journalistes) qui se rendront à Kech dépenseront des millions en hôtellerie, restauration, transport, etc etc. Ce qui compte ce n'est pas la seule colonne des dépenses, mais le solde découlant de la différence entre recettes et dépenses.