Actualités nationales

Rappel du premier message :

Citation :

POURQUOI LE MAROC TOURNE LE DOS À LA MER
UN COLLOQUE PORTANT SUR LA QUESTION À L’IRES
UNE STRATÉGIE GLOBALE S’IMPOSE
         
Le Maroc a-t-il vraiment la conscience politique et géopolitique de sa puissance maritime? «Il est gâté par la géographie. Il a deux façades, une méditerranéenne et une atlantique. Cette dernière est une autoroute maritime. Mais cela ne se traduit pas dans la pensée stratégique des décideurs», estime Jamal Machrouh, professeur à l’Université Ibn Tofail à Kénitra. C’est ainsi que la mer, sujet d’un colloque international de l’Institut royal des études stratégiques (IRES), ne semble pas représenter une source de puissance géostratégique pour le Maroc. Le premier argument à cette thèse est que l’on a un ensemble de politiques sectorielles telles que Azur et Halieutis, mais qui restent disparates. Ce qui implique la création d’un département ministériel spécifique qui aura pour rôle la conception et l’exécution d’une stratégie nationale globale. La stratégie devrait remédier à l’absence d’une construction navale. «C’était pourtant le cas dans l’histoire comme à l’époque des Almohades quand le Maroc disposait de 400 navires. A Maamoura (devenue aujourd’hui Kénitra), il y avait une véritable industrie navale qui bénéficiait de l’existence de la forêt de la région», ajoute le chercheur. Depuis, les choses ont empiré avec la disparition de la flotte maritime et de l’unique acteur national Comarit-Comanav, en 2015.
Le chercheur trouve aussi que l’armée marocaine est «moyennement» équipée comparée à ses principales concurrentes à l’échelle régionale. «On reste très loin des niveaux d’équipement de l’Espagne ou encore l’Algérie qui, elle, est munie de sous-marins», insiste-t-il. Ce qui nécessite de doter la marine royale des moyens de rétablir l’équilibre des forces, mais également contrer le risque terroriste, en particulier la piraterie maritime et la prolifération d’activités illicites (trafic de drogues et d’armes, migration clandestine…).
Une stratégie globale pour la mer devrait prendre en compte les changements que connaît le monde. D’une part, la prolifération des flux du commerce international se fait essentiellement (90%) par voie maritime. «Il n’y a plus de guerre sur les territoires dans le monde d’aujourd’hui. La compétition entre les pays concerne surtout les ressources maritimes. Tous les Etats sont dans une course effrénée pour l’appropriation des voies maritimes», tient à préciser Machrouh. Le Maroc sera d’ailleurs miné davantage avec la redéfinition des routes maritimes. «Un chemin se fraye dans le grand nord en Arctique. Ce qui aura pour conséquence une marginalisation de l’Atlantique et le Maroc avec», explique le chercheur.
L’autre volet est la formation de ressources humaines. Il s’agira surtout de juristes pour défendre l’intérêt stratégique du Maroc dans les discussions sur la délimitation des frontières maritimes. L’autre enjeu est de s’insérer dans le commerce mondial en reconstituant le chantier naval. «D’autres pays émergents comme le Brésil et la Corée du Sud ont commencé leur insertion dans le commerce international. Pour nous, les chantiers en cours avec Dakhla et Kénitra devront renforcer l’offre», précise le chercheur.

Sauvegarde de l’environnement maritime

La vulnérabilité des espaces littoraux, aggravée par le réchauffement climatique, place la gestion durable de ces espaces au rang des priorités des politiques publiques. En plus du besoin de la mise en œuvre de règlements adéquats, les spécialistes réunis lors du colloque international de l’Institut royal des études stratégiques s’accordent sur la nécessité de la sensibilisation des acteurs concernés.

M. L.


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Comme les JO se terminent, je vais faire quelques commentaires sur la participation Marocaine catastrophique à tous les niveaux.

Depuis 2004, le Maroc n'a plus eu une medaille d'or aux Jeux. Cette année, des pays comme le Kossovo, la JOrdanie ou la Cote d'Ivoire ont obtenu des medailles d'or... pas le Maroc.

Le Maroc n'avait une delegation que de 49 personnes (et un cheval) alors que la Tunisie en avait pres de 130. L'Egypte plus de 160. Nous n'avions que 13 sports representés. Sur les 13, le kayak et l'escrime etaient representés par des Marocains de France qui n'avaient aucune chance d'etre pris dans l'equipe francaise et qui doivent toute leur formation à la France. A ceux-ci s'ajoute les deux judokates (qui vivent et s'entrainent en France) ainsi que le cavalier qui vit en France et qui doit sa presence à "la volonté du prince" qui a bien voulu financer l'achat d'un cheval decent (mais caracteriel).

Notre ecole d'athletisme est morte, tué par la direction de la federation qui s'y connait autant en sport qu'en telecom. Les athletes fuient vers des cieux plus propices à la premiere occasion (dans tous les sports). La corruption semble etre le maitre mot au sein des differentes federations.
Un exemple parmi d'autres: La federation de natation laisse Sarah Bakri pourrir sans aucun soutient jusqu'a ce qu'elle abandonne le sport (et aille vivre en France) pour envoyer aux JO des gosses de membres du commité de direction qui n'avaient pas le niveau.

Ces resultats ne sont pas juste anecdotiques, ils sont le symptome d'un mal profond que nous payerons cher dans les années à venir. En effet, la participation Marocaine catastrophique n'est que la consequence de la defaillance de notre systeme educatif et de notre politique envers les jeunes.

Nous avons laisser les ecoles privées prendre le pas sur l'ecole publique. Ces ecoles privées n'ont jamais l'infrastructure necessaire pour la pratique du sport et personne n'est là pour reguler. Comment peut-on detecter des jeunes de talent si il n'y a plus de competition scolaire locales. Comment les enfants peuvent-ils gouter à tous les sports si l'heure d'education physique consiste juste à courrir autour du paté de maison où se trouve la "villa/ecole".
Au Maroc, il n'y a aucun moyen de suivre un cursus "sport-etudes"... Les familles choisissent toujours l'ecole avant le sport. En Belgique, c'est grace à l'ouverture d'une ecole "spport-etude" que les champions de tennis sont apparus.

Les infrastructures sportives publiques sont fermées et les maisons de la jeunesses (qui auraient pu reprendre le relai des ecoles defaillantes en organisant des evenements sportifs) ne servent qu'à payer des fonctionnaires à ne rien faire.

Combien de piscines publiques aux normes existent au Maroc? Combien de courts de tennis? de pistes d'athletismes? de terrains de Volley? Et quand bien meme ils existent... On ne peut pas les utiliser. Les salles omnisport ne servant qu'à etre innaugurée et à des soirées musicales.

Les federations quant à elles dorment à Rabat et ne font plus aucun effort de prospection. Nous avions un nombre important de competitions scolaires qui permettaient de déceler les talents. Il n'y a plus rien aujourd'hui. Elles preferent toutes aller chercher un RME formé en France ou aux Pays Bas et l'envoyer aux JO pour recevoir la prime d'achevement des objectifs du contrat programme avec le ministere des sports. Ces accords cadres ont été detourné par les federations qui, pour dire qu'elles ont envoyer quelqu'un aux JO, vont chercher un Marocain de l'etranger à la derniere minute.

Les clubs ne font plus de formation des jeunes et ferment les sports moins connus (on ne garde que le foot... et meme là on n'est pas bon). Les terrains des clubs de Rabat et Casa ont ete volé par des promoteurs immobiliers aux relations influentes (pourquoi pensez-vous que Majidi etait entré au FUS? pou son amour du sport? Non, le FUS etait assis sur un foncier magnifique qui sert aujourd'hui à des immeubles de haut standing). Meme les clubs des entreprises publiques sont mourant. Où sont les gymnastes de l'OCP? c'est certain qu'en restreignant l'acces aux fils et filles d'ingenieurs, nous n'allions pas aller loin.
u
Meme les FAR ne semblent plus faire d'efforts. L'armée ne peut pas nous trouver quelqu'un pour le pentathlon, le decathlon, le tir ou l'equitation... Ouaddar n'est là que parce qu'il est un enfant du palais (en tant que fils de serviteur). L'armée etait une source de talent dans tous les sports... il faut croire que lorsque le critere de recrutement est avant tout le montant que l'on peut payer, les performances des militaires en patissent.

L'etat du sport dans un pays donne une indication du developpement de ce pays et de la direction qu'il prend. Nos resultats depuis huit ans indiquent que le Maroc va droit dans le mur car il n'est pas capable de prendre soin de sa jeunesse. Un pays qui n'est pas capable de detecter un jeune qui court plus vite que les autres n'est pas capable de detecter celui qui est plus intelligent que les autres et ne peut donc lui assigner les ressources necessaires à son epanouissement...


Donc, une medaille de bronze n'est pas qu'une medaille mais un signal que dans quelques années nous risquons une catastrophe sociale.

Je partage complètement.
Je suis tombé hier sur l'article et le témoignage de l'athlète français Kowal (Ifrane, plateforme du dopage) qui a fini de me catastropher). Noter le nombre d'athlètes marocains suspendus pour dopage...c.-à-d que meme avec ça on n'y arrive plus.
Des généraux à la tête des fédérations ! Même la Corée du Nord ne le fait plus.
Tout ca est effectivement très inquiétant et en dit long sur la prise en charge de notre jeunesse et notre incapacité à faire émerger des talents. Ce que nous disions sur les soldats, vaut aussi pour le sport, nous étions meilleur il y a 30 ans...
Ca me rappelle ce que disait feu Hassan 2 à propos d'aouita : il a fait pour l'image et la notoriété du Maroc plus que tous les ambassadeurs réunis . C'est désespérant.

Et ensuite nous lisons les articles ditirambiques de Maroc Aujourd'hui et nous voyons que ceux qui dirigent le pays ne comprennent pas la gravité du probleme ou vivent dans un délire total

http://aujourdhui.ma/special/sport-le-maroc-dans-la-cour-des-grands

Aouita avait dit après son départ en Australie comme entraîneur national "Le sport marocain est malade de sa gestion".

Pour etre "malade de sa gestion" il faut qu'il y ait des gestionnaire. Les fede, le ministere, les clubs... il n'y a aucune politique sportive que ce soit d'élite ou de masse. Nos federations sont devenus les maitres de l'evenementiel. La FRMA d'Ahizoune (que quelqu'un m'explique ce qu'il fait dans cette federation alors qu'il doit gerer une 20aine d'entreprises en Afrique) est toute fière d'organiser un meeting mais les Marocains n'y font que de la figuration.
Les sponsors financent sur base des pressions de tel ou tel.

En Grande Bretagne, le plan qui a amené aux resultats d'aujourd'hui a commencé en 2004. Il incluait un financement public-privé pour les federations qui s'engageaient dans un programme precis (pas juste "envoyer quelqu'un aux Jeux"). Les accords impliquent la mise en place de programmes "sport-etudes", des plans de reconversion pour les atheletes en fin de carriere, programmes de prospection. Le programme Britannique etait géré par leur comité Olympique national. Chez nous le comité Olympique est mourant car composé de generaux qui ont presque 80 ans.

La fede de gymnastique est morte de fait, de meme pour le volley et le hand. L'equitation est une affaire de famille qui n'a pas fourni le moindre resultat au niveau international alors que nous avons une vrais tradition dans le pays... Mais bon, il est plus profitable de vendre du sperme d'etalon que d'entrainer des cavaliers.
Les tirs? les clubs de tir sont plus surveillés que la frontière sud.
Aviron, canoe, kayak? Les lacs artificiels sont là mais la fédé est dormante. De temps en temps on voit un aviron sur Dayt Aoua. Rien d'autre.
Escrime, Rugby, water polo? Pourquoi entrainer des jeunes au Maroc alors que nous pouvons recuperer des RME tout pret.
Le Taekwondo ne fait que reculer alors que tous les pays Africains et Arabes avancent dans ce sport.

Les seules federations qui travaillent plus ou moins c'est le cyclisme (avec des resultats honorables face à un dopage généralisé dans ce sport... car oui, il est probable que les 40 premiers aux JO etaient dopés). La boxe egalement semble faire son travail.


Mais je repose la question: Combien y a-t-il de piscines couvertes aux norme au Maroc. A Fes, ma ville de 1 millions d'habitants, il n'y en a qu'une qui a été construite par les Chinois et qui tombe en morceaux. Il faut etre abonné pour y entrer et le jeune du quartier où se trouve la piscine ne peut certainement pas se payer cet abonnement.

Nous n'avons pas de politique du sport, nous n'avons plus d'infrastructure (les salles omnisport ne sont bonnes qu'à faire des concerts) et nous mettons trop d'argent dans le football qui n'en a pas besoin. Donner 5000 dirham par an aux clubs de gymnastique est juste insultant. C'est pourtant ce qui se fait.

Mais dans le pays du premier des sportifs, puisque nous sommes revenus avec une medaille de bronze, tout va bien.

Ce qui fait peur , c est que si en transpose la meme analyse à d autres organisations du Maroc on arrive au même constat ,puisque c est les mêmes gestionnaires qui ont font la gestion de ces organisations.

Dans la même veine , interview de sais Aouita cette semaine:

Citation :

 Au début des années 90, vous avez occupé des fonctions importantes au sein de la Fédération Marocaine d’Athlétisme, mais votre franc-parler vous a causé quelques ennuis…

J’ai été viré, tout simplement ! J’étais directeur technique national (DTN), et j’avais clairement dit qu’il fallait en finir avec le dopage de nos athlètes. Et cela n’a pas été apprécié par les dirigeants. Pour moi, le dopage, c’est non seulement tricher, mais aussi salir l’image du pays. Je voulais changer certaines choses, notamment l’alimentation et les conditions d’hébergement ducentre d’Ifrane. Il n’y a pas longtemps, les dirigeants de la fédération marocaine, les mêmes qui m’ont mis dehors et qui ne voulaient pas prendre de mesures contre le dopage, ont décidé d’agir enfin, car ils savaient que le Maroc risquait d’être sanctionné. C’est bien mais pourquoi ne pas avoir fait cela avant ?


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/08/19/said-aouita-je-me-souviens-de-chaque-centimetre-de-ma-finale-olympique_4985070_3212.html#5imq71VoxbqsOvik.99    

S'agissant de la boxe, après sa victoire aux championnat du monde, M.Rabii à été salarié  non pas la fédération mais par Badr Hari....c'est après cette médiatisation que la fédération à décidé de lui verser une prime. Chouha.
la FRMF est un puits sans fond. Des dizaines de milliers d'euros versés à des entraîneurs étrangers qu'on congédie  après quelques semaines (et ça coûte des millions en indemnisation).

Ce que nous disions de nos hommes d'affaires vaut pour ceux qui gère le sport: aucune persévérance. Tout le monde veut des résultats immédiat sans le moindre investissement sur la durée. Faut croire que c'est chez nous un trait de caractère.  Avoir des champions prends des années et requiert des investissement à tout les niveaux. Nous ne mettons sur un piédestal nos sportifs que quand ils sont devenus champion par eux mêmes . Nous  tirons sans aucun scupule les profits médiatiques  de champions qui ont été formé à l'etranger. Et quand par  chance un Marocain s'élève et porte haut le drapeau national, on lui offre une ferme et une voiture comme cache sexe de l'indigence des budgets qu'ont affectent à sa discipline.

Alphatango à raison, comment faire émerger des nageurs quand on a une seule piscine municipal pour plus d'un millions d'hab ?  Si les champions se formaient dans les piscines des hôtels ça se saurait. A ce sujet, ou les marocains à prennent à nager ? Ou leur donne t-on le goût du sport ? car les champions se forme très tot.

Le court termisme n'est pas un trait de caractere mais le symptome d'un niveau faible de formation... ce qui nous ramène au probleme de notre systeme educatif (du primaire au superieur).

L'ecole etait l'endroit où nous decouvrions les differents sports. J'avais du volley, du basket, du hand. Chaque classe allait une fois par semaine à la piscine. Aujourd'hui, avec le pulullement d'ecoles privées, il n'y a plus rien de tout cela. Les terrains de basket et de hand ont disparu, engloutis dans des projets immobiliers. Le foncier des lycees vallait de l'or... a quoi bon avoir un terrain de basket pour les cours d'education physique.

Les federations servent de "cadeaux" aux "serviteurs de l'etat". Il s'agit d'une rente tout comme un agrement de taxi. Laraichi (SNRT proche de Majidi) est au Tennis, Ahizoune à l'athletisme, Tarafa (Somed) au Football... et puis le general au CNOM.

Ces gens ne gerent rien, ils perçoivent des primes mais ce sont les fonctionnaires qui font tout et ces fonctionnaires ont leurs propres interets.

Nous aurions besoin de faire table rase et recommencer à zero. Le bannissement que risquait le Maroc au sujet du dopage aurait pu servir de declic. L'eviction du CIO comme c'est le cas du Koweit serait sans doute l'electrochoc necessaire.

Mais meme si nous nous mettons en place une vrai politique du sport de haut niveau aujourd'hui (pour une quinzaine de sports en dehors du football) nous ne verrons les resultats que dans 6 à 12 ans. Des sports comme le triathlon, penthatlon peuvent constituer un pool d'elite rapidement en construisant sur l'elite en natation, en cyclisme (pour le triathlon) et au sein de l'equitation militaire (pour le pentathlon). Les autres sports doivent reprendre au niveau de la prospection des jeunes .

Mais tout va bien puisque nous avons un tournoi ATP de tennis, un meeting d'athletisme, un tournoi de golf... Et puis, l'Inde reste pire que le Maroc, de meme que le Mexique...

C'est pas tant une question de moyen mais de vision et de renouvellement des générations, de dénicher les talents.
J'en veux pour preuve le tennis, depuis la triplette Aynaoui, Arrazi, Alami (1/4 de finale de la coupe Davis tout de même) a t on entendu parler du tennis marocain .... non .... le meilleur classement ATP depuis ces trois là  762e!!!! ces trois là n'avait pas à leur disposition plus de moyens que ceux disponibles aujourd'hui...
Pareil pour l'athletisme, Aouita, Guerrouj, et Nawal Al Moutawakil.... depuis rien .... et ces trois là n'avait pas à leur disposition plus de moyens que ceux disponibles aujourd'hui...

youssef_ma73 a écrit:

C'est pas tant une question de moyen mais de vision et de renouvellement des générations, de dénicher les talents.
J'en veux pour preuve le tennis, depuis la triplette Aynaoui, Arrazi, Alami (1/4 de finale de la coupe Davis tout de même) a t on entendu parler du tennis marocain .... non .... le meilleur classement ATP depuis ces trois là  762e!!!! ces trois là n'avait pas à leur disposition plus de moyens que ceux disponibles aujourd'hui...
Pareil pour l'athletisme, Aouita, Guerrouj, et Nawal Al Moutawakil.... depuis rien .... et ces trois là n'avait pas à leur disposition plus de moyens que ceux disponibles aujourd'hui...

Certes mais entre temps les autres pays ont mis une véritable politique de formation, même au kenya ils ont une meilleur formation, donc la rue ne suffit plus pour produire des champions.
C'est comme au football, on était bon et puis sans se rendre compte les autres pays africains nous ont dépassé, on est complètement à la ramasse.
A chaque fois qu'un pays a pris de mesures pour renforcer la formation il y a eu des résultats, exemple tous récent le pays de galles demi finaliste de l'euro a mis il y a 10 un centre de formation équivalent à claire fontaine avec l'actuel entraîneur du wydad comme formateur, le résultat est la aujourd’hui, la vérité est qu'en sport comme dans beaucoup de domaine rien n'arrive par hasard.

Revenons sur ce que Youssef vient d'ecrire. Le cas du tennis (que je connais bien):

- El Aynaoui avait un pere qui etait coach de tennis et toute sa formation s'est faite à Bordeau.
- Alami est un fils de cheminot. Il profitait de l'acces au club de Rabat (en face du FUS). Toute cette infrastructure est convoitée par les promoteurs immobiliers. Une partie est devenue un centre commerciale si je ne me trompe pas le reste est devenu le site des archives nationales.
- Arazi etait un fils de RME. Son pere etait coach de tennis en France.

Donc, l'arrivée de ces trois joueurs n'est qu'un coups de chance. Une simple consequence demographique des progres fait dans les années 60 et 70. La generation des parents a poussé ces trois (nés entre 71 et 74 je pense) à faire du tennis.

Cela aurait pu servir de declic pour amener vers ce sport les masses. Mais Mjid a preferer construire le complexe Amal à Casablanca (on peut se remplir les poches plus facilement avec un contrat de construction qu'avec des programmes de vulgarisation). Alors que les trois joueurs faisaient de leur mieux, les terrains de tennis disparaissaient. Je me souviens de ce gouverneur de Sefrou qui etait ennuyer par le club de tennis de la ville (le plus vieux du Maroc) car on pouvait voir ce qui se passait dans sa residence depuis le club. Il a fait integrer le club dans l'enceinte de la residence governorale (avant que l'ambassade de France ne lui fasse savoir que le foncier etait la propriété de la France)... Il n'y a plus aucun court de tennis à Sefrou, juste un terrain vague de plus.

Pour revenir au trio du tennis Marocain, que sont-ils devenus aujourd'hui? Alami a essayé de lancer une ecole de tennis au Maroc mais il y avait trop de bloquages. Il est au Qatar où il commente pour Bein. Arazi s'occupe de l'equipe de Coupe Davis (à ce que je sache... les resultats etant tellement mauvais, cela ne vaut pas la peine de regarder). El Aynaoui entraine à Nancy ou quelque part dans le nord de la France. Donc nous avions des talents que la federation a gaché car personne ne pouvait rien dire à ce voleur de Mjid (qui est mort avant de rendre des comptes sur sa gestion calamiteuse du tennis).

El Guerrouj, Nawal, Aouita... Ce n'etait que des coups de chance et le resultat d'un effort personnel... Sans politique il ne peut y avoir de resultats consitants dans le temps.

Sans terrains couverts on ne peus pas s'entrainer toute l'année

quand j etait petit le sport etait tout le temps en LIVE sur le RTM aujourd'hui c 'est chikhate avec le drapeau sur le dos dont un bout sur le sol jafaf quoi !

A l'instant, médaille d'or pour un palestinien en taekwando

H2 refuse la medaille d'or de boutayeb au 10.000m

Alpha, tes constats sont amères mais vrai malheureusement.

Si nous sommes d"accord sur l'etat des lieux pourquoi est-il si difficile de reparer les choses? Lorsque nous nous sommes rendu compte que notre infrastucture etait un frein au progres, on a construit des ports et des autoroutes. Pour mieux exporter, on a mener McKinsey pour mettre en place la strategie des "metiers mondiaux"... Ici, on parle de ces ressources humaines sans qui rien n'est possible... Cela ne devrait pas etre cmpliqué d'avoir une politique de sport pour tous ainsi qu'une politique de sport d'elite. On peut le faire intelligement comme les Malaisiens ui se concentrent sur des sports nouveaux avec moins de competition (plongeon synchronisé) ou les Malaisiens qui se concentrent sur leurs sports historiques (lutte et alterophilie).

Les promoteurs y trouveront leurs compte aussi. Il faut completement revoir l'infrastructure sportive de proximité ainsi que so utilisation. Cela en fait des choses à construire.

Parceque tout simplement, les personnes en place aujourd'hui ne se soucient pas de faire avancer la chose. Ils sont en places que pour leurs blés et leurs business, tous les maux actuelles des différents secteurs dans le pays sont causés par la corruption qui gangrène le Maroc et elle n'arrange en rien les choses. Si on veut avancer que ce soit dans le domaine sportive, des loisirs, économiques, industriels, administrative ou n'importe lequel on doit en quelques sortes "purger" et recommencer à zéro en virant tout ceux qui participent à ce fléau tout en insérant des personnes clean et en leurs apportant de réelles formations.

Je me suis surêment mal exprimé mais je pense qu'on comprend le fond du message, la corruption c'est ce qui nous fera courir droit au mur ( si ce n'est le fait que dans certains domaines on a déjà la tête enfoncé dedans) et pour cela on doit faire un nettoyage profond dans la société

daama94 a écrit:

Parceque tout simplement, les personnes en place aujourd'hui ne se soucient pas de faire avancer la chose. Ils sont en places que pour leurs blés et leurs business, tous les maux actuelles des différents secteurs dans le pays sont causés par la corruption qui gangrène le Maroc et elle n'arrange en rien les choses. Si on veut avancer que ce soit dans le domaine sportive, des loisirs, économiques, industriels, administrative ou n'importe lequel on doit en quelques sortes "purger" et recommencer à zéro en virant tout ceux qui participent à ce fléau tout en insérant des personnes clean et en leurs apportant de réelles formations.

Je me suis surêment mal exprimé mais je pense qu'on comprend le fond du message, la corruption c'est ce qui nous fera courir droit au mur ( si ce n'est le fait que dans certains domaines on a déjà la tête enfoncé dedans) et pour cela on doit faire un nettoyage profond dans la société

Il n y a pas de secret, les performances des pays aux jeux olympiques sont liés à leur degré de developpement,
Il suffit de jeter un coup d oeil sur les 20 premiers pays au classement, tous développés sauf :

Kenya : toutes les médailles gagnées en athlétisme. Effet des hauteurs et bien sûr aux durs entraienement des athlètes

Jamaïque: toutes les médailles en athlétisme, effet Usain Bolt.

Cuba: médailles en boxe et en lute, CUBA étant connu pour sa boxe depuis des decennies


Pour l instant le maroc ne peut gagner que dans l athlétisme car exsitence de montagne et aux durs entraînements que devraient fournir les athlètes.

Non, le genisme n'explique rien.

Le Kenya a un programme de sport elite de qalté. Ils font un immense effort de prospection dans les ecoles (ils ont un systeme educatif de qualité eux) et ont maintenu un programme de competitions regionale et scolaire imposant.

La Jamaique pareil. Tout commence à l'ecole avec des programmes de prospections basés sur les competitions scolaires.

Cuba, c'est le meme processus. La diference est qu'ils etaient invisible en lutte mais, en voyant plus de concurrence en boxe, ils ont investis dans de nouveaux sports.

Croire que tel ou tel a un avantage biologique comme Daouda passe son temps à le dire estraciste et une preuve d'incompetence (pour ce qui est de Daouda qui est le fossoyeur de l'athletisme marocain)

Citation :

En 1960, les athlètes français reviennent des JO sans aucune médaille d'or. Le général De Gaulle est colère. C'est le début d'un grand programme de démocratisation du sport, dont les effets se font encore sentir aujourd'hui.

En France, l'exemple le plus frappant reste paradoxalement celui d'un cuisant échec. En 1960, la France rentre bredouille de Rome, seulement cinq médailles et aucune en or. Une humiliation. D'autant que c'est l'armée qui s'était chargée de la formation des athlètes français, les accueillant dans un centre sportif militaire pour une longue préparation. Au lendemain de cette lourde défaite, le député Hervé Laudrin (UNR) déclare à l'Assemblée nationale: "Les Jeux Olympiques de Rome ont humilié notre jeunesse à la face du monde."

L'humiliation de 1960, point de départ du sport français
Alors, l'Etat réagit et décide de s'impliquer davantage dans le domaine sportif. Le général De Gaulle entame un tournant et déclare: "Si la France brille à l'étranger par ses penseurs, ses savants, ses artistes, elle doit aussi rayonner par ses sportifs. Un pays doit être grand par la qualité de sa jeunesse et on ne saurait concevoir cette jeunesse sans un idéal sportif."  

Dès lors, l'Etat lance un grand mouvement pour démocratiser le sport. Maurice Herzog, secrétaire d'Etat aux sports de 1958 à 1965, quadrille le territoire d'équipements sportifs. L'éducation nationale prend en charge les plus jeunes et leur enfile des baskets. Des fonds considérables sont investis. Les MJC et les bases de loisirs en plein air poussent un peu partout.


Quatre ans plus tard, en 1968, la France fait à peine mieux. 15 médailles mais une seule en or.  

C'est que le plan national n'a pas encore porté ses fruits. Les années 70 servent alors à renforcer le maillage. Au final, de 1961 à 1975, trois lois-programmes d'équipements sportifs et socio-éducatifs se succèdent. Les services de l'Etat estiment que 4000 gymnases, 1500 piscines et 8000 terrains de sports ont été construits grâce à ces programmes publics.  

A cela s'ajoute la naissance de l'Insep, fusion, en 1975, de l'École normale supérieure d'éducation physique et sportive (ENSEP) et de l'Institut national des sports (INS). Sur plus de 30 hectares dans le bois de Vincennes s'étale un gigantesque centre sportif. Et tout cela avec les deniers de l'Etat. Encore aujourd'hui, l'Insep est le principal pilier du sport français. A chaque JO, environ la moitié des médailles est remportée par un sportif formé à l'Insep.  

Dans les années 80, la France trouve enfin sa place
Dernière étape de cette construction très politique du sport français, la décentralisation. Dans les années 80, communes, départements et régions gagnent en puissance. Les collectivités locales prennent le relais de l'Etat et subventionnent la construction d'équipements sportifs.  

Voilà la France durablement installée dans le Top 10 des nations. De 1988 à 2008, la France se classe au pire 10e (Pékin, 2008), au mieux 5e (Atlanta, 1996).

De cet argent investi, les politiques espèrent des retombées sous forme de médailles, si bien qu'avant chaque olympiade, la tradition veut que les responsables du pays fixent un objectif de résultats. Cette année, François Hollande a placé la barre à "quarante-et-une médailles", dont "dix en or". Valérie Fourneyron, ministre des Sports, a, elle, choisi de ne pas fixer de manière "péremptoire" d'objectifs. Reste qu'elle souhaite que la France remporte plus de médailles d'or qu'à Pékin (7).

En temps de crise et de réduction des dépenses, les sportifs français seraient bien inspirés de remplir le contrat fixé par l'Etat. Quoiqu'un échec pourrait leur être salutaire: en 2010, un rapport de l'Assemblée nationale pointait les graves manques d'équipements d'envergure en France et le retard pris par rapport aux autres puissances. Peut-être alors qu'un nouveau Rome 1960 pourrait lancer un second plan d'envergure.  

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pour-l-etat-francais-les-jeux-olympiques-sont-aussi-politiques_1143141.html

Oui, tres bon article.

Pour le Maroc, maintenant que l'etat finalise la construction des grand theatres et des musées, on pourra penser à construire des gymnases et des piscines.

N'oublions pas que Casablanca n'a qu'une seule piscine publique couverte (complexe MV) pour 4 ou 6 millions d'habitants. Rabat n'a rien, Fes en a une construite par les Chinois (le batiment ressemble plus à un vieux hammam qu'à une piscine moderne)... Les habitants des autres villes pourrons nous dire ce qu'il y a chez eux.

Le Karaté est bien lotis (malheuresement il ne sera qu'au JO en 2020)

alphatango a écrit:

N'oublions pas que Casablanca n'a qu'une seule piscine publique couverte (complexe MV) pour 4 ou 6 millions d'habitants. Rabat n'a rien, Fes en a une construite par les Chinois (le batiment ressemble plus à un vieux hammam qu'à une piscine moderne)... Les habitants des autres villes pourrons nous dire ce qu'il y a chez eux.

déjà faut des piscines municipale dans toutes les villes côtières avec des moniteurs , des piscines qui se remplissent a marée haute ou le maximum d'enfants apprennent a nager

Casablanca 1950



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quand j'atait petit il était possible de faire une carte de la piscine municipale a une annexe de la mairie tu paie genre 40dh ou quelque chose comme ca et tu as le droit d'apprendre a nager pendant les 3 mois d'été a la piscine municipale mais de 6 ou 7 a plutard la matinée avant l'ouverture au public c est vrai que c "était un peu dure de se baigner tot le matin dans le froid mais il y avait de bon moniteurs et on a au moins appris a nager

cette piscine n est plus municipale a l'époque l'entrée etait de 2dh puis a été loué a des privés qui l'ont monté a 10dh j y ai été l'année dernière en plus de faire piscine elle est aussi un entrepos pour un traiteur local a l'air libre ce traiteur est locataire aussi de la piscine
pas de travaux manque énormement d'équipement voila comment la mairie utilise des services pareil pour se remplir les poches avec ce que ca comporte de dessous table

pour l’anecdote a cette époque y avait une fete nationale trone ou autre et on nous a demandé de venir l'après midi pour defiler
ils nous ont habillé en joueurs de footbal et appris a marcher au pas en une demi heur et nous ont distribué des ballon donc on a defilé devant le prefet comme footballeurs alors qu on avait rien a voir