messages : 8024 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités Algeriennes Lun 28 Mar - 15:04
Rappel du premier message :
Fulcrum a écrit:
ils ne restent pas a bechar pour entrer au maroc, il reste a bechar pour y trouver du travaille dans la construction, les violence ont commencé suite au l'agresson d'une petite fille, il y a d'apres la police aucune trace de ce crime mais le bouche a oreille fait son chemin et la population s'est retourné contre des migrant accusé de ce crime. etant tres nombreux les affrontement on pris une ampleur importante. il faut arreter de tout lié au maroc comme si tout votre malheur venez de l'exterieure
c'est surement un de nos espions Marocains qui est à l'origine de cette fausse info qui passe de bouche à l'oreille. désolé!!!
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Message
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Avr - 9:11
fighter-jet a écrit:
Tebboune coincé dans l'ascenseur de la grande mosqué http://www.tsa-algerie.com/20160424/video-grande-mosquee-dalger-tebboune-coince-lascenseur/
Darouha ZaZayria, tout un ""SYMBOL""
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Avr - 9:17
Bravo sidi WRANGEL,
Pas de comptabilité analytique donc on est en train de vendre la richesse des générations futures à l'aveuglette.
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Avr - 9:30
Ameqran a écrit:
Bravo sidi WRANGEL,
Pas de comptabilité analytique donc on est en train de vendre la richesse des générations futures à l'aveuglette.
ALLAH ybarek fik a Moulay. Ce bled est vraiment géré comme une épicerie. Le peuple algerien se paie de mots!!! Ils sont tres fiers de rabacher qu'eux au moins n'ont pas de dettes mais ils ne savent pas que si leurs dirigeants ont fait ce choix, c'est que parce que quand tu t'endettes tu dois donner tes comptes a ceux a qui tu empruntes, et ca, les prevaricateurs qui les tondent depuis des decennies ne le veulent absolument pas pour les raisons que l'on devine aisement.
Comme le disait serge lama, '' j'suis cocu j'suis cocu MAIIIS content...''
_________________
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Fahed64 Administrateur
messages : 25540 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Avr - 10:19
simplet a écrit:
Fahed64 a écrit:
Après l'article de TSA, en voyant cette vidéo on ne peut que sourire
A 1 min 55 ils m'ont achevé Galik artisant algériens
j’espère que le Maroc interdira aux sociétés Marocaines de travailler sur ce chantier
.
Tu sais malhonnêtes et aigri comme ils sont, ils sont capable de faire venir des artisants marocains aux black et les faire passer pour algériens pour vanter et mettre en avant la Zazaïrité de l'œuvre....
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
mbarki_49 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Avr - 10:28
Boutef a été transporté d'urgence en suisse
Citation :
http://www.hespress.com/international/303667.html
http://www.algeriatimes.net/algerianews34383.html
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messages : 6770 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Avr - 10:32
Fahed64 a écrit:
simplet a écrit:
Fahed64 a écrit:
Après l'article de TSA, en voyant cette vidéo on ne peut que sourire
A 1 min 55 ils m'ont achevé Galik artisant algériens
j’espère que le Maroc interdira aux sociétés Marocaines de travailler sur ce chantier
.
Tu sais malhonnêtes et aigri comme ils sont, ils sont capable de faire venir des artisants marocains aux black et les faire passer pour algériens pour vanter et mettre en avant la Zazaïrité de l'œuvre....
Ils n'ont pas besoin de nos artisans :
- Rappel toi du temps qu'il a fallut pour finir la mosquée de Casa. Des milliers d'artisans de tout le Maroc. Le temps le régime ne l'a pas et la fermeture de la frontière n'aide pas.
- Je comprends mieux le choix des chinois, car ils sont spécialiste du copiage. Chez eux ils ont fait des copies des villes européenne. -
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Avr - 12:15
Citation :
Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, effectue à partir de dimanche une visite de travail en Syrie, où il conduira la délégation algérienne à la réunion du Comité de suivi algéro-syrien, a indiqué samedi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Avr - 12:24
Fulcrum a écrit:
Citation :
Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, effectue à partir de dimanche une visite de travail en Syrie, où il conduira la délégation algérienne à la réunion du Comité de suivi algéro-syrien, a indiqué samedi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
C'est juste l'orgueil algérien qui fait une réaction envers l'appui GCC à la marocanité du Sahara, on veux rendre l'affront au GCC, avec MAE-MAGHREB de L'algérie en visite à Bashar.
Qu'est ce qu'il va apporter L'Algerie à Bashar.? Une intervention de l'ANP? de L'argent !?
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Avr - 12:56
Ameqran a écrit:
Fox-One a écrit:
Selon un communiqué de la présidence, Bouteflika a été transporté en Suisse pour des raisons médicales
Si c'était vrai, ils auraient garder ça en secret, mais j'imagine qu'il cherche un scénario de sorti après ("Fersha") que Valls à déshabiller ce régime en montrant la vrai santé de la momie Bouteflika 4.
L'accélération du Marketing político religieux de Chakib Khelil, est un signe de l'urgence de la situation. Peut être on envisage une élection ou on dira que chakib khlil l'américain à battu les religieux avec l'aide des zaouia non wahabite.:-B
Bien vu Ameqran.tout ce PR c'est pour preparer le lit pour chekib c'est tout .la mort de botef serait imminente,desole de le dire .
Socket-error General de Division
messages : 6770 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Avr - 12:58
Fulcrum a écrit:
Citation :
Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, effectue à partir de dimanche une visite de travail en Syrie, où il conduira la délégation algérienne à la réunion du Comité de suivi algéro-syrien, a indiqué samedi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Il n'y a pas de quoi être fière, dire que c'est un régime virulent sur les questions de l'autodétermination des peuples !!!
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juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Avr - 13:02
F-35 a écrit:
Ameqran a écrit:
Fox-One a écrit:
Selon un communiqué de la présidence, Bouteflika a été transporté en Suisse pour des raisons médicales
Si c'était vrai, ils auraient garder ça en secret, mais j'imagine qu'il cherche un scénario de sorti après ("Fersha") que Valls à déshabiller ce régime en montrant la vrai santé de la momie Bouteflika 4.
L'accélération du Marketing político religieux de Chakib Khelil, est un signe de l'urgence de la situation. Peut être on envisage une élection ou on dira que chakib khlil l'américain à battu les religieux avec l'aide des zaouia non wahabite.:-B
Chekib khelil (le marocain aussi !!) est le souhait britanniquo-americain s'est montré fidèle à ses messieurs (BP & EXON MOBILE) et ne défends pas les intérêts de la France d'où les coups sous la ceinture avec les services français dernierment ... Le clan FLN (saidani et co) ne voit d'une bonne œil ses développements, et essaye de se repositionner ... Pour pousser à des élections nationales pour faire monter un des leurs ... La France devrait hausser le ton une fois une vacance du poste à Alger se précise pour défendre ses intérêts ... Une féroce bataille s'annonce entre le clan ANP et FLN et ex DRS ( Tartag et co) qui finira dans le sang si la France ne prends pas le dessus pour garder l'Algérie dans son giron...
celui qui t'a dit que chekib est le choix des Americains et bien il t'a menti,car ils viennent de se debarsser de lui en ;'envoyant chez lui les americains ont appris leu lecon ils ne veulent pas supporter un type qui traine derriere lui des cloches.Cette fois ci les occidentaux et les USA et specialement la france veulent tout le fln qui disparaissent c'est une hrira.
mox Capitaine
messages : 949 Inscrit le : 26/07/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Avr - 13:07
Bein rien de neuf l'Algérie a toujours soutenue les Dictatures Sanguinaire, Lybie, Corée du Nord, Cuba et j'en passe....... Fidèle a elle même le droit des peuples a se faire massacrée, sauf pour les Sahraoui ils ont le droit à plus de clémence.
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Avr - 14:07
http://www.tsa-algerie.com/20160424/faillite-morale-de-certains-medias-algeriens/ a écrit:
La faillite morale de certains médias algériens
Le rôle d’un journal est avant tout d’informer le citoyen, de lui donner tous les éléments et faits qui lui permettront de se forger sa propre opinion. C’est en tout cas l’objectif que nous nous donnons chaque jour à TSA, et c’est avec cet objectif en tête que nous avons traité le dossier de la Grande Mosquée d’Alger.
Nous avons d’abord donné la parole en mars dernier à la partie algérienne. Deux de nos journalistes se sont déplacés sur le chantier de la Grande Mosquée où ils se sont notamment entretenus avec le directeur de l’Anargema, Mohamed Guechi, qui a tenu le groupement d’études Allemand responsable de l’énorme retard qu’a connu le projet. Nous avons par la suite donné la parole au groupement allemand lui-même. Notre journaliste s’est déplacé en Allemagne à la rencontre de Jürgen Engel, chef de file du Groupement « Moschee Algier », et Eric Fischer, directeur technique. L’article, publié ce jeudi, représente un événement de taille puisqu’il s’agit de la première fois que les Allemands s’expriment publiquement sur le dossier de la Grande Mosquée.
La couverture médiatique aurait dû être à la hauteur d’un tel événement, compte tenu de l’importance du projet de la Grande Mosquée aux yeux de l’opinion publique algérienne. Pourtant, ce samedi (premier jour de publication pour les journaux papier), aucun journal n’a repris les déclarations du groupement d’études allemand, ni même évoqué le sujet. Un choix éditorial surprenant mais qui dans l’absolu peut être respecté. Après tout, chacun fait son journal comme il l’entend.
Néanmoins, l’incompréhension devient totale lorsqu’on constate ce dimanche que les nombreux articles dans les journaux ont repris les déclarations du ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, effectuées lors d’une visite d’inspection du chantier de la Grande Mosquée. Ce dernier réagissait directement à l’article publié sur TSA. Les journaux se sont donc empressés de reprendre les propos du ministre où il affirme qu’il s’agit d’une campagne menée par des parties qui tentent de saper les efforts de l’Algérie, que l’article ne contient « aucune empreinte des Allemands », une accusation grave que le ministre n’étaye d’aucune preuve.
L’écrasante majorité des journaux algériens ont repris les déclarations du ministre telle quelles, sans même juger nécessaire de partager à leur lectorat la version du groupement d’études allemand. L’agence officielle APS, censée représenter la référence, s’est limitée à rapporter exclusivement les déclarations du ministre, sans offrir aucun contexte. Parce que l’APS est une agence de presse, sa dépêche a été reprise par de nombreux médias, répandant ainsi une information tronquée et sans substance aux citoyens.
À notre connaissance, seuls trois journaux ont rempli leur devoir en donnant à leurs lecteurs une information contextualisée qui reprend les déclarations du groupement allemand : L’Expression, Liberté et El Watan. Le reste des journaux ont failli à leur mission la plus basique. Pour certains médias, le constat est encore plus lamentable. El Moudjahid, journal public qui encore récemment se permettait de donner des leçons au quotidien français Le Monde, est allé, dans son article reprenant les déclarations de Tebboune, jusqu’à évoquer des « critiques émanant d’un prétendu bureau d’études allemand ». Le Soir d’Algérie évoque quant à lui « un article publié dans un site électronique qui a donné la parole à deux architectes présentés comme les représentants du bureau allemand ayant réalisé la conception du projet ». Le métier de journaliste est-il devenu si pénible et difficile qu’il en coûte d’effectuer les vérifications les plus simples ? Il suffit de lire l’article sur TSA pour constater que les Allemands parlent à visage découvert et leurs noms clairement cités.
Dans n’importe quel pays du monde où la déontologie journalistique représente autre chose qu’un mot creux, un article de l’ampleur de l’entretien accordé par le groupement allemand aurait été immédiatement repris par tous les médias. Ces derniers se seraient servis des informations contenues comme rampe de lancement à leur propre enquête sur la Grande Mosquée d’Alger, afin de mettre à la disposition de leurs lecteurs un maximum d’éléments et de faits permettant au public de se forger sa propre opinion. Mais c’est peut-être trop leur demander.
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Avr - 14:16
Ameqran a écrit:
Fulcrum a écrit:
Citation :
Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, effectue à partir de dimanche une visite de travail en Syrie, où il conduira la délégation algérienne à la réunion du Comité de suivi algéro-syrien, a indiqué samedi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
C'est juste l'orgueil algérien qui fait une réaction envers l'appui GCC à la marocanité du Sahara, on veux rendre l'affront au GCC, avec MAE-MAGHREB de L'algérie en visite à Bashar.
Qu'est ce qu'il va apporter L'Algerie à Bashar.? Une intervention de l'ANP? de L'argent !?
et c'est pour leur opinion publique. La pression du CCG ne nous fait pas peur etc etc. Car le ton de leurs journaux a propos du sommet Maroc CCG montre bien que la rue commence a s'inquieter devant l'isolement de l'algerie dans le monde en general et arabe en particulier ainsi que devant les dangers potentiels structurels et conjoncturels
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Shugan188 Modérateur
messages : 5665 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Avr - 15:19
Ce qu’il faut retenir du nouvel avant-projet de loi sur l’investissement
TSA a obtenu une copie de la version finale de l’avant-projet de loi relative à la promotion de l’investissement, validée par le gouvernement et transmis à l’APN.
Suppression ou relèvement des seuils soumis à l’accord du CNI
Le Conseil national de l’investissement (CNI), chapeauté par le Premier ministre, devait donner son aval pour tout projet d’investissement à partir de 2 milliards de dinars. Ce seuil, jugé trop bas par les acteurs économiques, contribuait à un ralentissement de la prise de décision et un blocage de plusieurs projets d’investissements.
Le nouvel avant-projet de loi propose désormais de supprimer le recours préalable au CNI. Dans le cas contraire, il plaide pour un relèvement de ce seuil pour les investissements de 5 milliards de dinars et plus, afin que les projets de « moindre importance ne remontent pas » systématiquement au Premier ministre. Ainsi, l’investisseur pourra investir librement, sans atteindre un feu vert du CNI. Un pas vers une plus grande libéralisation de l’investissement et une plus grande attractivité envers les investisseurs, étrangers notamment.
La règle 51/49% et le droit de préemption déplacés, mais renforcés
Le cantonnement au Code de l’investissement de la règle 51/49% sur l’investissement étranger « a permis (…) à 5 141 étrangers de s’infiltrer » et d’investir dans des « activités de commerce, dont 711 au titre de l’import », relève le document. Or, l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), « n’a enregistré que 110 déclarations d’investissements étrangers (…) approuvés ». Cette loi est donc facile à contourner, selon les initiateurs du texte. C’est le sens de l’inscription « dans une mesure proposée au titre de la loi de Finances pour 2016 ».
Le droit de préemption fait également l’objet d’une suppression et ne figure plus sur le texte régissant l’investissement. Seulement, ce droit de préemption figurera toujours dans le Code de procédures fiscales et a été élargi, depuis l’entrée en vigueur de la Loi de finances complémentaire pour 2015, à la cession d’actions et parts sociales.
De plus, l’avant-projet de loi tente de rassurer suite à la polémique autour d’un « renoncement » à ce droit de l’Etat,, à travers le recours à la Bourse d’Alger. L’obligation d’information sur les mouvements de titres et les actionnaires des sociétés de droit algérien comportant une participation étrangère est toujours proposée à l’abrogation, en raison du caractère instantané « à un rythme effréné » des échanges en bourse.
Seulement, le document rappelle que la cession « d’actions par des étrangers au profit d’étrangers » reste soumise « à une autorisation du ministère chargé de l’investissement. » Par ailleurs, cette autorisation est « requise pour toutes les cessions d’actifs, d’actions ou de parts sociales par ou au profit d’étrangers », stipule l’article 30 de l’avant-projet de loi.
Par ailleurs, l’article suivant indique que « la cession à hauteur de 10% et plus des actions ou parts sociales » constitue une cession indirecte d’une société de droit algérien. Dans un tel cas, pour une entreprise ayant bénéficié d’avantages octroyés par l’État, le Conseil de participations de l’État (CPE) peut formuler une objection. Auquel cas, l’État dispose d’un « droit de préemption portant sur un nombre d’actions out de parts sociales de la société de droit algérien correspondant à celui des titres objets de cession », détaille le document. Cette disposition se limite tout de même aux opérations réalisées « hors bourse », selon la même source.
Automaticité des avantages, simplification des procédures
L’avant-projet de loi sur l’investissement instaure, en outre d’une « égalité de traitement » entre investisseurs étrangers et nationaux, un accès automatique aux avantages (exemptions de taxes, impôts, rabais, aides et soutient de l’État…). En effet, le texte affirme que ces avantages sont inscrits dans la loi, et ne saurait donc être soumis à une autorisation préalable de l’Andi, comme c’est le cas aujourd’hui. Un simple enregistrement auprès de l’Andi suffira désormais, selon le texte.
Par ailleurs, un des axes de la future loi vise à simplifier les procédures, notamment à travers la réorganisation de l’Andi et la redéfinition de son rôle vers une structure d’accompagnement des investisseurs, indique le document.
Des avantages resserrés et des spécificités sectorielles dont l’industrie
De plus, le texte propose de resserrer les avantages, à travers une « modulation » de ceux-ci, « en fonction de la politique économique du pays ». Ainsi, le secteur de l’industrie sera doté d’avantages propres, afin de coller à la volonté de relancer le secteur en Algérie.
Dans le même temps, la loi compte instaurer un premier niveau d’avantages « constitué par des dispositions communes s’adressant à tous les investissements ». Ensuite, des dispositions « spéciales à caractère sectoriel » prévoyant des avantages supplémentaires sont également prévues, selon le document. Plus encore, une autre « couche » de facilitations ira, « par voie de convention, aux projets présentant un intérêt particulier pour l’économie nationale », indique la même source.
Ces dispositions seront accompagnées par une « liste négative », fixée par voie réglementaire, des secteurs d’activité et biens, qui feront l’objet d’une exclusion des avantages, selon l’article 5 de l’avant-projet de loi. Une manière, selon les auteurs, d’orienter et de contrôler l’arrivée des investisseurs et s’assurer que les avantages vont à des secteurs « éligibles ».
Mettre fin aux transferts sans contrepartie
Autre point, la future loi sur l’investissement entend corriger ce qui est perçu comme une anomalie dans la législation algérienne. En effet, les investisseurs étrangers ont un droit de garantie de transferts des revenus (capital, investi, bénéfices, dividendes…), à la seule condition d’un apport « d’un dinar pour une SARL et à moins de cinq mille euros [équivalent en dinar, NDLR] pour une SPA » (société par action).
Dans le même temps, la loi interdit le recours au financement à l’étranger (apport en nature en capital/fonds propres). Le nouveau texte veut donc « faire obstacle à la minoration du capital (…), pour l’accès à ce droit [de transfert, NDLR] », en instaurant une obligation d’un « apport minimum fonds propres. »
La situation actuelle, visait initialement à limiter l’impact de l’IDE sur la balance des paiements. Seulement, de l’aveu des initiateurs de la loi, cela a abouti à « une aggravation du déséquilibre entre flux entrants et flux sortant », à travers la limitation des flux entrants (financement à l’étranger) et la permissivité vis-à-vis des flux sortants (transferts de dividendes, capital etc.).
Consulter le document complet ici www.tsa-algerie.com/wp-content/uploads/2016/04/img20160424_13473057.pdf
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Avr - 17:56
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Russian, Algerian PM to Discuss Joint Energy Projects on Wednesday
Sputnik World 12:01 25.04.2016(updated 12:43 25.04.2016)
MOSCOW (Sputnik) — Russian Prime Minister Dmitry Medvedev and his Algerian counterpart Abdelmalek Sellal will discuss joint projects in the energy sector on April 27 in Moscow, the Russian Cabinet press service said in a statement Monday.
"During the meeting, the Russian and Algerian prime ministers will consider the whole range of topical issues in Russian-Algerian trade-economic, scientific-technical, cultural and humanitarian cooperation," the statement reads.
In particular, current and future joint projects in the areas of energy, industry, transport infrastructure, advanced technology and agriculture are planned to be discussed.
The Algerian prime minister's visit to Russia is at Medvedev's invitation.
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5228160 a écrit:
*
Par-delà la participation du Maroc au Sommet des pays du CCG, quels messages en direction de l'Algérie ?
La participation du Maroc au Sommet des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) véhicule-t-elle des messages en direction de l'Algérie?
A mon sens, un premier message a été adressé par l'Arabie Saoudite à l'Algérie suite à celui porté au Roi par l'envoyé spécial du président de la République. Ce message avait pour finalité de tempérer le mécontentement de l'Arabie Saoudite au sujet des positions adoptées par l'Algérie sur le Yémen, la Syrie et le Hezbollah libanais. Je pense que la suite réservée à ce message présidentiel est venue au travers la participation du Maroc à ce sommet du CCG.
L'Arabie Saoudite qui a tendance à regarder des pays comme l'Algérie comme pays satellites lui devant une solidarité aveugle dans le cadre de ses règlements de compte politiques et militaires, hier en Irak, aujourd'hui en Syrie et au Yémen, et dans le cadre de la lutte d'influence qui l'oppose à l'Iran, s'est élevée contre la position algérienne. Or, toutes les aventures politico-militaires saoudiennes sont désastreuses pour le «monde arabe» et ne font qu'aviver le terrorisme. Les intérêts de nos deux pays sont objectivement divergents. La position exprimée par l'Algérie est fidèle à ses intérêts et à son analyse des conflits géopolitiques au Moyen-Orient et dans le Golfe. Si, par exemple, l'Arabie Saoudite avait engagé un bras de fer avec Israël pour sauver la mosquée d'El Aqsa de la mainmise israélienne, nul doute que le soutien de l'Algérie aurait été parmi les premiers. Malheureusement, il faut croire que les premiers ennemis de la famille régnante sont des Arabes et des musulmans. Le Maroc, en revanche, s'est solidarisé avec l'Arabie Saoudite, considérant que c'était là son intérêt national, et il en attendait un retour. Ce retour s'est soldé à ce sommet par un triple bénéfice pour lui: une «alliance stratégique», comme cela a été qualifié, qui a été tissée de longue date avec ces puissances financières; un camouflet pour l'Algérie, au passage, en réponse au message porté par l'envoyé spécial, peu avant le sommet du CCG; l'appui franc apporté par le CCG au Maroc sur la question du Sahara Occidental au moment où celui-ci a engagé un bras de fer avec le SG/ONU. Enfin, il faut y ajouter les capacités de lobbying de certains de ces pays du Golfe qui vont servir le Maroc auprès de certains membres permanents du Conseil de sécurité pour son projet d'autonomie régionale.
A ce propos, posons-nous la question du timing du message qui a été porté par l'envoyé spécial du président de la République. Si le gouvernement algérien était au courant de la participation du Maroc au sommet du CCG, alors ce message était voué à n'être qu'un coup d'épée dans l'eau parce qu'il était vain de vouloir amadouer l'Arabie Saoudite sur des questions aussi primordiales pour elle. Les positions exprimées par l'Algérie ne souffraient quant à elles d'aucune ambiguïté et ne pouvaient être source d'aucune incompréhension comme on a pu le faire accroire. Il n'y avait pas lieu à mon sens de tenter cette opération de récupération; s'en tenir fermement à la position exprimée sans devoir se justifier eût été plus approprié. La presse publique a eu beau répéter qu'une invitation a été adressée au roi d'Arabie Saoudite, ce n'était là qu'une instrumentalisation très primaire visant à camoufler une opération de «réconciliation» à blanc avec l'Arabie Saoudite. A travers l'accueil réservé par le CCG au roi du Maroc, l'Arabie Saoudite, comme chef de file, a rendu la monnaie de la pièce à l'Algérie pour son manque de soutien à la politique saoudienne au Moyen-Orient et dans le Golfe et plus précisément suite aux déclarations de notre ministre des Affaires étrangères et de la position adoptée à Tunis sur la décision de la Ligue arabe de déclarer le Hezbollah libanais «organisation terroriste».
Le problème que cela pose est relatif à notre capacité de réaction ou d'anticipation à des évènements annoncés. Il ne suffit pas de constater ces jeux d'alliances géopolitiques, ou de s'indigner des «complots fomentés de l'étranger», cela est monnaie courante dans les relations internationales. Il s'agit surtout de savoir s'il y a une réponse diplomatique en préparation sous quelque forme que ce soit, ou s'il y a eu anticipation, à partir du moment où l'on a eu vent de cette jonction Maroc-CCG. C'est en effet une pratique diplomatique courante que de demander des clarifications par des voies appropriées sans pour autant mettre en cause le droit souverain de quelque pays que ce soit d'agir comme il l'entend. Je crains néanmoins que dans le contexte national d'aujourd'hui, notre pays ne doive encaisser en silence des revers à répétition. Ce dernier contrecoup sur notre pays est symptomatique d'une érosion de nos capacités de dissuasion et de réaction, car en d'autres temps l'Algérie se serait fait fort de prévenir ou de défaire toute manoeuvre de contournement d'où qu'elle vienne.
Autre message: le CCG reconnaît en la personne du roi du Maroc un interlocuteur dans le Maghreb avec qui on peut négocier, personnellement.. C'est malheureusement devenu une tendance générale depuis le retrait de notre président de la scène internationale pour raison de santé. De nos jours, les chefs d'Etat sont les premiers acteurs diplomatiques. Ils sont tout le temps en première ligne, sur tous les fronts, où que ce soit. J'ai comme le sentiment que nombre de pays sont en train d'exploiter ce retrait involontaire du chef de l'Etat de la scène internationale pour «avancer leurs pions» ou marquer des points.
Nombre de situations ne se seraient pas produites du temps où le président de la République avait toute sa santé parce qu'il avait l'oeil à tout. Le cauchemardesque épisode politico-médiatique algéro-français mais surtout algéro-algérien qui a rabaissé l'honneur du pays à un niveau jamais atteind, a été un symptôme dévastateur. N'eût été cet état de faiblesse, il n'y aurait pas eu ce tweet du Premier ministre français. L'instrumentalisation en interne de l'image du Président s'est retournée cette fois-ci contre le pays tout entier lorsqu'il s'est agi de s'en servir en présence d'un hôte étranger qui, je pense, semble s'être vengé, à sa manière, sans doute pour raison d'Etat. Il n'y a pas eu de réaction «d'indignation» sur ce fait précis. Mais pouvait-il y en avoir lorsque le Premier ministre français sait par le détail les intérêts personnels détenus en France par nombre de nos hauts responsables ou ex-responsables, ou leur dépendance du système de santé français. Comment réagir lorsqu'on apprend par des voies détournées que des Etats étrangers auraient leurs hommes dans le système, sinon dans le gouvernement? La simple insinuation de cette nature, jamais démentie par des faits, est gravissime. Pareille atteinte à la dignité de la Nation aurait dû déclencher enquête en interne et des sanctions. Avec cet épisode, on a une idée de l'estime dans laquelle est réellement tenu notre pays, et de quoi sont à présent capables les partenaires étrangers d'une manière générale du Nord, du Sud, de l'Est.
En effet, on évoque ce sommet du CCG, mais on semble perdre de vue que dans le Sahel une «alliance» au sommet de cinq pays, le G5, dont quatre pays frontaliers, s'est constituée au mois de novembre 2015. Cela a été passé sous silence. Pourtant, cette autre alliance a constitué un revers grave qui entre une série de contrecoups pour notre politique étrangère, africaine en particulier. Qui plus est, cela s'est déroulé devant notre porte, dans notre voisinage de sécurité le plus immédiat. Cet autre axe sahélo-sahélien ostensiblement défiant envers l'Algérie est aussi préoccupant que l'axe Maroc-CCG. Ce regroupement emporté par la Mauritanie, membre de la soi-disant UMA, veut mettre l'Algérie hors jeu dans le Sahel.
Cette autre «alliance» dans le Sahel au niveau des chefs d'Etat intègre le Mali pour qui l'Algérie a tout fait pour l'aider à conclure un accord de paix. Dans le contexte de voisinage, ne perdons pas de vue une autre donnée: les décisions importantes concernant la Libye sont toujours prises au Maroc et en Tunisie, et aucune ne l'a été en Algérie. Pareilles options sont prises au plus haut niveau des Etats, ce qui a pour effet direct d'évincer l'Algérie au moment des prises de décisions capitales pour le devenir de la Libye. Le reste en ce qui nous concerne n'est que gesticulation diplomatique dans le sillage de la «communauté internationale». Dernière donnée: la question du Sahara Occidental. Limitons-nous à relever que le roi Mohamed VI mène en personne une campagne offensive, et tisse des alliances tous azimuts pour renverser une tendance qui était défavorable pour le Maroc il y a quelques années. Résultat: le gel du processus de référendum par le Conseil de sécurité.
L'addition de tous ces contrecoups n'est-elle pas à mettre en rapport avec la fatigue du leadership national ?
Ils essaient encore de se rassurer en mettant leur eclipse diplomatique sur un plan conjonturel (elle ne serait dûe qu'a l'abscende de bouteflika) alors qu'elle est structurelle ( le monde a changé, les prises de positions qui obeissaient a des scenarios tiers mondistes rodés pendant des decennies et ou il suffisait de rameuter l'internationale progressiste et s'en faire un porte parole grace a son chequier pour passer pour un leader ou un prescripteur de position, sont caduques!!!
Il ne reste plus que 3 pelés et 2 tondus miséreux dans leur club de jadis, mais les algeriens en ont encore les clefs faute de repreneur et ils continuent a se comporter comme si quelqu'un accordait encore de l'importance a leur boui-boui has been.)
DEMAIN NOUS APPARTIENT°
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L’Algérie restera déficitaire jusqu’en 2020, avertit le FMI qui appelle à faire des réformes
Le Fonds monétaire international a publié, ce lundi 25 avril, son rapport périodique sur les perspectives économiques régionales. Abordant la situation des pays pétroliers, le document analyse la situation de l’Algérie, confrontée au recul des prix du pétrole et ses conséquences sur l’économie et le budget du pays.
Fonte des recettes : la violence du contre-choc pétrolier
Depuis 2014, les prix du pétrole ont baissé de 70% selon les données du FMI. Actuellement autour de 40 dollars le baril, les cours du pétrole ne devraient que légèrement remonter d’ici la fin de la décennie (2020), pour atteindre un prix de 50 dollars le baril, indique le rapport. Cette « nouvelle réalité du marché pétrolier », selon les termes du FMI, devrait donc être intégrée par les pays exportateurs d’hydrocarbures pour leurs projections à moyen terme.
Les conséquences sur les situations budgétaires des pays concernés sont évidentes. En plus d’un effondrement des recettes pétrolières, « le solde des transactions courantes », qui constitue l’essentiel de la balance des paiements, « est passé des chiffres d’un excédent confortable à un déficit », indique le FMI. Les chiffres concernant l’Algérie sont combinés avec ceux des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) : le déficit en question devrait donc atteindre « environ 8% du PIB en 2016 », note le rapport.
Les efforts consentis sont encore insuffisants
Les soldes budgétaires de ces pays devraient également fortement se creuser, avec un déficit moyen de 12,75% du pays durant l’année en cours, avant de se réduire à une moyenne de 7% à moyens termes, selon les chiffres du FMI. Bien que les éléments spécifiques à l’Algérie ne soient pas fournis, les calculs du FMI tablaient sur un taux de 16% pour l’Algérie, soit près de 20 milliards de dollars de déficit en 2016.
Dans ces conditions, l’ensemble des pays concernés, dont l’Algérie, ont entamé un effort budgétaire, notamment en termes de « réduction des dépenses », relève le FMI. L’Algérie a, selon la même source, privilégié la baisse des dépenses « en capital » (dépenses d’équipement). Globalement, le pays a réduit ses dépenses de près de 6% en 2016, contre moins de 2% en 2015, indique un graphique du FMI. Le rapport relève également un « fait significatif » : beaucoup de pays, dont l’Algérie « ont engagé des réformes importantes des prix de l’énergie » (gaz naturel, électricité et carburant).
Dépréciation du dinar
Par ailleurs, à l’image de l’Iran, l’Algérie à laisser le dinar « se déprécier parallèlement à l’ajustement budgétaire », rappelle la même source. Une manière de « gonfler les recettes budgétaires en monnaie locale tirées des exportations pétrolières », poursuit le document. Mais le FMI met en garde contre les résultats potentiellement éphémères de cet outil de dépréciation monétaire : « les gains budgétaires ne seront durables qu’à condition que les dépenses, notamment la masse salariale publique n’augmentent pas sous l’effet de la dépréciation ». En d’autres termes, il ne faut pas augmenter les dépenses, notamment les dépenses de salaires, ce qui implique un gel, voire une baisse des salaires et des recrutements dans la fonction publique.
Malgré ces efforts, « de nouvelles mesures budgétaires s’imposent », selon le FMI. Avec des « besoins de financements » qui dépasseront « les réserves liquides dont ils [l’Algérie et Le Golfe] disposent actuellement », prévient le rapport. Par ailleurs, « tous les pays non-membre du CCG [dont l’Algérie] seront toujours déficitaires à la fin de la présente décennie », estiment les experts du FMI.
Le FMI met cependant en garde les pays du CCG et l’Algérie contre un maintien du statu quo, signalant que « la riposte des pays exportateurs de pétrole doit correspondre à l’ampleur et à la durée des chocs » et « qu’au vu des budgets de cet exercice, l’ajustement est appelé à s’intensifier ».
Perspectives négatives pour la croissance économique
Seulement, l’effondrement des recettes, conjugué au « durcissement des politiques budgétaires » poussent le FMI à « revoir sensiblement en baisse les perspectives de croissance ». C’est le cas pour l’Algérie où « un ralentissement plus marqué », à cause des éléments suscités, ainsi qu’une « perte de confiance du secteur privé et d’une moindre liquidité bancaire », estime le document.
Il est vrai que la Banque d’Algérie, face à la chute des liquidités bancaires, a réactivé « les facilités de prêt », pour réinjecter des liquidités dans le secteur, indique la même source. En effet, la croissance des dépôts en 2016 est quasi nulle en Algérie et dans les pays du CCG, en comparaison à des hausses de plus de 10% durant les deux dernières années, relève un graphique du rapport.
Des réformes nécessaires
Pour les pays pétroliers, il est indispensable et « urgent de réduire la dépendance au pétrole », estime le FMI. Le modèle économique actuel n’est plus viable en raison du « désengagement budgétaire » des États, qui ne créent pas assez d’emplois pour absorber « l’accroissement rapide des populations actives », prévient le document.
Le FMI préconise donc des réformes structurelles à même de diversifier l’économie et stimuler la croissance hors hydrocarbure, y compris à travers le recours à la privatisation d’entreprises. En effet, comme exemples, le rapport relève que ces « réformes doivent notamment viser en priorité à améliorer encore l’environnement des entreprises, réduire l’écart entre les salaires du secteur public et du secteur privé et mieux adapter l’éducation et les qualifications aux besoins du marché. La privatisation des entreprises publiques aurait des effets positifs sur la productivité et l’efficience ».
FMI : Le PIB s’établirait à 166 milliards de dollars en 2016
Le Produit intérieur brut nominal de l’Algérie (PIB) devrait s’établir à 166 milliards de dollars (mds usd) en 2016 contre 172,3 mds usd en 2015, selon les prévisions du FMI publiées hier dans son rapport sur les perspectives de croissance dans la région Moyen-Orient-Afrique du Nord-Afghanistan-Pakistan (MOANAP).
Le Produit intérieur brut nominal de l’Algérie (PIB) devrait s’établir à 166 milliards de dollars (mds usd) en 2016 contre 172,3 mds usd en 2015, selon les prévisions du FMI publiées hier dans son rapport sur les perspectives de croissance dans la région Moyen-Orient-Afrique du Nord-Afghanistan-Pakistan (MOANAP).
En 2017, le PIB nominal de l’Algérie devrait rebondir à 173,9 mds usd, selon les projections du Fonds. Sur le plan budgétaire, l’Algérie aura besoin, en 2016, d’un prix de pétrole de 87,6 dollars/baril pour atteindre son équilibre budgétaire, contre 109,8 dollars/baril en 2015, estime cette institution financière.
Le déficit budgétaire s’élèvera à 15% du PIB en 2016 (contre 15,9% en 2015) et se réduira à 11,8% en 2017. L’inflation restera stable à 4,3% en 2016 contre 4,8% en 2015 avant de baisser davantage à 4% en 2017. En 2016, les exportations devraient enregistrer une baisse à 27,7 mds usd contre 38,4 mds usd en 2015, mais devraient progresser en 2017 à 32,3 mds usd. Les importations vont s’inscrire légèrement à la baisse en 2016 en se chiffrant à 57,5 mds usd contre 63,7 mds usd en 2015, avant de reprendre une tendance haussière en 2017 à 61,3 mds usd, selon les prévisions du FMI.
Le déficit de la balance des comptes courants atteindra -28,3 mds usd en 2016 contre -27 mds usd en 2015. Ce déficit se chiffrera à -28,2 mds usd en 2017. Les réserves officielles de l’Algérie devraient reculer sous l’effet de la chute des prix de pétrole à 113,3 mds usd en 2016 en couvrant 22,2 mois d’importations, contre 142,6 mds usd en 2015 et poursuivront leur contraction à 92,3 mds usd en 2017.
Evoquant la région MOANAP en général, le Fonds relève que la faiblesse des cours de pétrole et l’aggravation des conflits continuent de peser sur l’activité économique dans cette zone. Les perspectives de croissance de la plupart des pays exportateurs de pétrole de la région ont été revues nettement à la baisse depuis le mois d’octobre, la débâcle se poursuivant sur le marché mondial du pétrole, note le rapport. Si les projections continuent d’anticiper que le taux de croissance des pays exportateurs de pétrole passera de 2% en 2015 à 3% cette année, c’est surtout en raison de l’accroissement de la production pétrolière en Irak, et en Iran suite à la levée des sanctions dont ce pays faisait l’objet, précise-t-il.
L’activité économique devrait encore ralentir dans les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), d’après les projections. Malgré les mesures ambitieuses d’assainissement budgétaire mises en œuvre cette année, les soldes budgétaires se détérioreront sous l’effet de la chute marquée des cours du pétrole. En dépit des mesures budgétaires annoncées dans les pays de la région, qui ont notamment concerné la réduction des dépenses budgétaires, les situations budgétaires restent difficiles à moyen terme étant donné la faiblesse persistante attendue des cours du pétrole, souligne le FMI dans son rapport.
Les déficits budgétaires cumulés des pays du CCG et de l’Algérie devraient, d’après les projections, atteindre près de 900 milliards de dollars sur la période 2016-2021, ajoutant que leurs besoins de financement devraient dépasser les réserves liquides dont ils disposent actuellement. «De nouvelles mesures d’économie sont nécessaires à moyen terme pour rétablir la viabilité budgétaire, reconstituer les réserves et épargner suffisamment pour les générations futures», préconisé le FMI. Pour les pays importateurs de pétrole de la MOANAP, l’activité économique commence à s’intensifier après quatre années de stagnation mais de façon progressive et inégale. Le taux de croissance, qui est passé de 3% sur la période 2011û2014 à 3,75% en 2015, devrait se maintenir aux alentours de ce niveau en 2016 et en 2017, selon le FMI.
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PGM Administrateur
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