Sujet: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Ven 6 Mai 2016 - 18:15
Rappel du premier message :
Rapport des combats au Sud d'Alep .
Les rebelles ciblent BMP du régime au TOW dans la province de Hama .
Une quinzaine de pro-régime capturer par les rebelles au sud d'Alep ,pas vraiment une tête qui répond au stéréotype du soldat de la grande Armée Arabe Syrienne !
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mer 24 Aoû 2016 - 10:24
L'armée turque rentre en Syrie combats violent avec l'EI à Jarablous. 77 chars turcs et plus de 200 forces speciales de l'armée turque engagés. Et des milliers de rebelles de m'ASL.
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mer 24 Aoû 2016 - 13:49
L'opération est baptisée 'Bouclier de l'Euphrate' ,plus de 2000 Syriens de l'ASL accompagnés de 8 Tanks & une 50c de FS sont engager pour reprendre la localité de Jarablus et empêcher la jonction des deux conton du YPG , Un des leaders du YPG 'Adar Khalil' declare "que c'est une de guerre contre le peuple Kurde",
Même le régime condamne l' opération en la qualifiant d'intrusion , La question maintenant est que va faire les mentors du YPG c'est à dire la coalition menée par les US ? .......
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mer 24 Aoû 2016 - 15:40
La création d'une entité kurde au nord de la Syrie en parallèle d'une future indépendance du Kurdistan irakien est un grand danger pour l'intégrité turque. Enfin RTE se décide de bouger avec grande intelligence, on s'assure bien que poutine ne va pas se mêler d'ou la visite a saint petersbourg, on neutralise l'hypocrisie occidental en prétendant une opération anti EI, pour aboutir à une pierre deux coups : on endigue la progression kurde et on soulage l'ASL pris en tenaille entre le YPG, EI et le régime.
Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mer 24 Aoû 2016 - 17:01
Biden vient d'annoncer que les USA vont arrêter leur support aux kurdes s'ils ne se replient pas vers l'est de l’Euphrate
#Biden: we don't support #Kurd corridor along Turkey border, told Kurds we won't support them if they don't return to east of Euphrates
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mer 24 Aoû 2016 - 17:39
La dernière carte de la situation dans le secteur de Jarablous et l'offensive de l'armée turque et des rebelles syriens continuent vers le sud:
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mer 24 Aoû 2016 - 17:43
Le plus étonnant, le 22 août, Le chef militaire du YPG des opérations de Jarablous (le commandant Sattar) est mort pendant une embuscade tendu à Ayn Al-Arab. Les Kurdes ont accusé le MIT et 2 jours plus tard, une opération terrestre turque.
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mer 24 Aoû 2016 - 19:13
L'armée turque et les rebelles avancent tellement vite vers le sud de Jarablous, ils sont sur le point de rencontré le YPG. L''armée turque et les rebelles prennent les localités d'Ayn Al-Bayda & Amarinah après le retrait de l'EI de la zone. L'armée turque et les rebelles atteignent les régions du YPG ce soir, tensions dans le secteur.
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mer 24 Aoû 2016 - 20:23
On dirait que la stratégie des SDF est de "court-circuiter" les turques et les FSA on les empechant d'avancer a l'interieur de la syrie ...Baybars, a ce qui parait, ceux qui combattent dans les rangs des SDF sont les combattant locaux de Jurabulus et les FSA sont des Allepins et d'Idlib?
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 25 Aoû 2016 - 4:42
Kurssad a écrit:
L'armée turque et les rebelles avancent tellement vite vers le sud de Jarablous, ils sont sur le point de rencontré le YPG. L''armée turque et les rebelles prennent les localités d'Ayn Al-Bayda & Amarinah après le retrait de l'EI de la zone. L'armée turque et les rebelles atteignent les régions du YPG ce soir, tensions dans le secteur.
La première partie de l'Opération Firat Kalkani est terminé. En 16h, les objectifs ont été atteint.
Les daesh ont pris leurs jambes à leur coup et se sont sauvés ..
La deuxième partie démarre aujourd'hui. Pousser les kurdes à l' Est du Firat.
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 25 Aoû 2016 - 21:16
Citation :
Syrie : accord sur l’évacuation de rebelles et de civils de Daraya, assiégée depuis 2012 Le Monde.fr avec AFP | 25.08.2016 à 20h54
Un accord a été conclu, jeudi 25 août, pour l’évacuation de milliers d’insurgés et de civils de Daraya, fief rebelle très symbolique assiégé depuis 2012, a rapporté l’agence officielle syrienne SANA : « Selon un accord, 700 hommes armés avec leurs armes individuelles vont sortir de Daraya pour se rendre dans la ville d’Idleb et 4 000 hommes, femmes et leurs familles seront dirigés vers des centres d’hébergement. »
Les rebelles devront rendre armes lourdes, moyennes et légères à l’armée. « L’étape suivante sera l’entrée de l’armée dans la ville », a dit une source militaire à l’AFP. Un responsable rebelle dans la ville a confirmé qu’il y avait un accord « pour vider la ville en faisant sortir les civils et les combattants dès vendredi », ajoutant que « les civils iront dans des régions sous contrôle du régime autour de Damas alors que les rebelles devront se rendre à Idleb ou régler leur situation avec le régime ».
Convoi alimentaire bombardé
Daraya a été l’une des premières villes à se soulever contre le régime en 2012, et l’une des premières aussi à être assiégées. Le régime tente depuis quatre ans de reprendre la localité, très proche de la base aérienne de Mazzé, siège des services de renseignement de l’armée de l’air et de leur prison.
Le 1er juin, un convoi d’aide humanitaire était entré dans la ville pour la première fois, mais sans nourriture, au grand désespoir de la population affamée. D’intenses raids aériens du régime avaient ensuite empêché, le 10 juin, la distribution des vivres contenus dans le tout premier convoi de nourriture à entrer dans la ville.
L’ONU considère qu’il y a 4 000 habitants à Daraya, quand le conseil local assure que c’est le double qui réside dans ce bastion de la rébellion, qui comptait 100 000 habitants avant la guerre.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/08/25/syrie-accord-sur-l-evacuation-de-rebelles-et-de-civils-de-daraya-assiegee-depuis-2012_4988172_3218.html#Db2p4hY4vgJZ2uHo.99
jf16 General de Division
messages : 41443 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 25 Aoû 2016 - 23:39
Citation :
La Turquie avait planifié une opération en Syrie depuis deux ans (responsable)
AFP 25/08/2016
La Turquie avait planifié une opération militaire en Syrie deux ans avant le lancement d'une offensive cette semaine mais elle a été freinée par plusieurs facteurs, notamment des divergences avec Washington, a déclaré jeudi un responsable turc.
Des chars turcs et des centaines de combattants rebelles sont entrés mercredi sur le territoire syrien pour reprendre la localité de Jarablos au groupe jihadiste Etat islamique (EI) et en tenir éloignées les milices kurdes.
Le moment choisi pour cette opération a soulevé plusieurs questions, Jarablos ayant été sous le contrôle de l'EI depuis trois ans sans qu'Ankara ne réagisse. Jeudi, un responsable turc s'exprimant sous le couvert de l'anonymat a déclaré que le gouvernement avait "travaillé sur une incursion terrestre depuis plus de deux ans", mais avait été "retardé" par plusieurs facteurs. Selon lui, les Etats-Unis ont remis en question la faisabilité des plans de la Turquie pour libérer Jarablos. "D'après leur argument de base, le nombre de rebelles modérés n'était tout simplement pas suffisant pour libérer Jarablos et d'autres parties du nord de la Syrie", a-t-il déclaré.
Le responsable a ajouté qu'Ankara avait fourni en mars à la Maison Blanche une liste des "combattants modérés" - au nombre de 1.800, avec l'assurance de 600 supplémentaires - pouvant effectuer l'opération. Le responsable a également assuré que des membres de l'armée turque qui avaient pris part le 15 juillet à la tentative de coup d'Etat contre le président Recep Tayyip Erdogan avaient également bloqué l'intervention militaire en Syrie. Selon lui, certains cadres supérieurs "influents" au sein de l'armée liés au coup ont bloqué la procédure en faisant usage de prétextes fallacieux. Il a notamment identifié le général Semih Terzi, l'un des putschistes présumés abattu par un jeune officier la nuit du 15 juillet, comme la cause d'une obstruction majeure.
Enfin, le responsable a cité la crise diplomatique entre Ankara et Moscou, qui a mis un terme à toute opération aérienne turque dans le ciel syrien, essentielle pour une opération au sol. "Il était devenu pratiquement impossible de mettre en oeuvre nos plans en raison du manque de couverture aérienne", a-t-il déclaré. La Turquie et la Russie ont normalisé leurs relations en juin.
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Sam 27 Aoû 2016 - 21:55
Citation :
Syrie : combats entre chars turcs et forces soutenues par les Kurdes dans le nord
AFP 27/08/2016
Des affrontements ont éclaté samedi entre des chars turcs et des combattants locaux soutenus par les forces kurdes dans le nord de la Syrie, pour la première fois depuis l'envoi par Ankara de blindés dans ce pays cette semaine, rapportent une ONG et une source kurde.
"Les chars turcs ont avancé aujourd'hui aux abords de la localité d'al-Amarné dans la province d'Alep, au sud de la frontière et des combats ont alors éclaté entre eux et des combattants appuyés par les forces kurdes", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Un responsable au sein de l'administration semi-autonome kurde en Syrie a indiqué à l'AFP que des groupes de combattants locaux "sont engagés en ce moment dans des combats aux abord d'al-Amarné contre des chars turcs".
"C'est une première depuis l'entrée des chars turcs en territoire syrien mercredi", a indiqué M. Abdel Rahmane. Selon lui, les combattants locaux engagés dans ces combats sont des Arabes et des Turcomans, alliés aux Kurdes.
L'armée turque a envoyé de nouveaux chars samedi dans le nord de la Syrie dans le cadre de l'opération "Bouclier de l'Euphrate", offensive militaire sans précédent qui a permis aux rebelles soutenus par Ankara de reprendre la ville de Jarablos aux jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
Al-Amarné se situe à 8km au sud de Jarablos, sur la frontière turque.
L'opération turque vise à chasser l'EI de la zone mais aussi à contrer l'avancée des milices kurdes, une nouvelle étape dans ce conflit déjà complexe.
Sous le nom des "Forces démocratiques syriennes" (FDS), les forces autonomistes kurdes sont alliées depuis octobre 2015 avec des combattants arabes locaux dans les provinces d'Alep, de Raqqa (nord) et de Hassaké (nord-est).
Cette alliance, appuyée par les Etats-Unis, a pu chasser l'EI de plusieurs localités et villes, dont Manbij (nord) début août, mais sa progression a suscité l'inquiétude d'Ankara, qui considère les milices kurdes comme "terroristes".
Le conflit en Syrie qui a fait plus de 290.000 morts depuis son déclenchement en 2011.
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Lun 29 Aoû 2016 - 22:02
Citation :
Syrie: les milices kurdes revenues à l'est de l'Euphrate, pour apaiser Ankara (responsable américain)
AFP 29/08/2016
Les milices kurdes YPG soutenues par les Etats-Unis sont revenues à l'est de l'Euphrate en Syrie, conformément à ce que demande le gouvernement turc, a indiqué lundi un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat. La Turquie a prévenu qu'elle continuerait de frapper les combattants kurdes syriens dans le nord de la Syrie tant qu'ils ne seraient pas revenus à l'est de l'Euphrate. Ankara veut éviter que les Kurdes syriens ne forment une frontière continue le long de sa frontière avec la Syrie, en s'étendant vers l'ouest. Les milices kurdes YPG soutenues par les Etats-Unis sont revenues à l'est de l'Euphrate en Syrie, conformément à ce que demande le gouvernement turc, a indiqué lundi un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat.
La Turquie a prévenu qu'elle continuerait de frapper les combattants kurdes syriens dans le nord de la Syrie tant qu'ils ne seraient pas revenus à l'est du fleuve.
Ankara veut éviter que les Kurdes syriens ne forment une frontière continue le long de sa frontière avec la Syrie, en s'étendant vers l'ouest.
"Tous les YPG sont repassés à l'est de l'Euphrate", a déclaré le responsable américain, tout en reconnaissant qu'il pouvait toujours y avoir d'autres Kurdes à l'ouest du fleuve.
"Tous les gens avec qui nous travaillons" sont repassés à l'est de l'Euphrate, a assuré un autre responsable américain sous couvert de l'anonymat.
La Turquie a lancé mercredi dans le nord de la Syrie l'opération "Bouclier de l'Euphrate", visant à la fois les combattants kurdes et les jihadistes du groupe Etat islamique.
Le président Recep Tayyip Erdogan a confirmé que l'offensive se poursuivrait jusqu'à "la fin de la menace de l'EI, du PKK et des YPG".
Ankara considère les YPG et le parti auquel ils sont rattachés, le PYD, comme des organisations "terroristes", bien qu'ils soient épaulés, en tant que forces combattant efficacement les jihadistes, par Washington, allié traditionnel de la Turquie.
Mais l'émissaire présidentiel américain auprès de la coalition internationale antijihadiste, Brett McGurk, a qualifié les affrontements entre la Turquie et les forces arabo-kurdes soutenues par les Etats-Unis d'"inacceptables", appelant toutes les parties à "cesser" les combats.
En visite à Ankara la semaine dernière, le vice-président américain Joe Biden avait "dit très clairement" que les forces kurdes devaient "retraverser" l'Euphrate vers l'est, faute de quoi elles perdraient le soutien des Etats-Unis. Mais Ankara assure n'avoir depuis pas vu de changement.
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mer 31 Aoû 2016 - 19:00
Citation :
Avancée des rebelles syriens dans la province de Hama par Suleiman Al-Khalidi par Suleiman Al-Khalidi30 août 2016
AMMAN (Reuters) - Les rebelles syriens ont pris Halfaya, une ville clé de la province centrale de Hama, en Syrie, au cours d'une large offensive contre les forces du régime, ont annoncé mardi des responsables rebelles et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
La ville a été prise d'assaut lundi. Les djihadistes du groupe Jund al-Aqsa ainsi que les brigades de l'Armée syrienne libre (ASL) avaient déjà repris la veille des postes de contrôle des forces affiliées au régime dans le nord de la province.
Les villages au nord de Hama sont essentiellement peuplés par des membres de la minorité chrétienne et des communautés alaouites.
Proche d'une route reliant la côte à l'axe Alep-Damas, Halfaya n'est qu'à quelques kilomètres à l'est de la ville chrétienne historique de Mahrada.
"Nous nettoyons maintenant la ville après l'avoir libérée du régime et nous avons des surprises en réserve" a prévenu Abu Kinan, un commandant du groupe rebelle Jaish al-Ezza, présent à Halfaya.
L'effondrement rapide des forces du régime a permis aux rebelles de s'emparer également d'une série de villages alentours, notamment Buwaydah, Zalin et Masassnah. A l'est de Halfaya, les rebelles menaçaient également Taybat al-Imam.
Ces victoires rapprochent les insurgés du fief septentrional de l'armée dans la région, Soran, qui garde l'accès nord de la capitale de province Hama, située à 200 km de Damas.
Une source militaire du régime a annoncé des frappes aériennes menées par l'armée de Bachar al-Assad, tuant des dizaines de rebelles. Elle n'a pas confirmé la prise de Halfaya mais des sites pro-régime rapportent que des renforts sont envoyés pour reprendre les villes.
L'OSDH a confirmé la prise de Halfaya, ajoutant que des avions de combats soupçonnés d'appartenir au régime ont bombardé des avant-postes rebelles, tuant au moins 20 insurgés.
Les combattants islamistes du groupe Jund al-Aqsa ont mené des attentats suicide sur les postes de contrôle tenus par l'armée. Le groupe Jaish al-Ezza a menacé dans un communiqué de frapper la centrale électrique de Mahrada, l'une des plus grandes de Syrie, si le régime s'en prenait en représailles aux zones civiles tenues par les rebelles.
Il y a quelques semaines, des frappes répétées de la Russie et du régime ont touché les zones rebelles de Hama et les campagnes de la province d'Idlib, au sud, tuant selon les rebelles des dizaines de civils.
Les offensives de l'armée du régime, appuyée par des frappes russes, connaissent un succès limité dans la province où elles peinent à gagner du terrain sur les rebelles.
Les dernières avancées devraient permettre une consolidation des positions des milices, après la reconquête en novembre de Morek, au nord de Hama, avant-poste crucial pour accéder à l'ouest du pays.
L'EI annonce la mort de son porte-parole Abou Mohammed al-Adnani
Beyrouth - Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a annoncé mardi la mort de son porte-parole, le Syrien Abou Mohammed al-Adnani, tué dans la province d'Alep, dans le nord de la Syrie, ravagée par les combats.
Abou Mohammed al-Adnani s'était illustré en exhortant les partisans de l'EI à passer à l'action dans leur pays d'origine en utilisant n'importe quelle arme disponible, couteau, pierre ou véhicule, contre les citoyens des pays membres de la coalition antijihadistes, un appel qui aurait inspiré des attaques en Europe notamment.
Après un long voyage couronné de sacrifices, cheikh Abou Mohammed al-Adnani a rejoint les martyrs et les héros ayant défendu l'islam et combattu les ennemis de Dieu, selon un message de l'EI relayé par son agence de propagande Amaq.
Le dirigeant jihadiste et mort dans la province d'Alep en inspectant les opérations militaires, a dit Amaq sans préciser la date de sa mort.
La province septentrionale d'Alep, du nom de la grande ville éponyme, est le théâtre de violents combats entre différents acteurs de la guerre en Syrie, régime appuyé par les Russes, rebelles, alliance kurdo-arabe des Forces démocratiques syriennes, jihadistes, coalition internationale antijihadistes emmenée par les Etats-Unis et plus récemment forces turques.
messages : 41443 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mer 31 Aoû 2016 - 21:50
Citation :
L’Iran demande à la Turquie de mettre un terme à son intervention militaire dans le nord de la Syrie
Posté dans Moyen-Orient, Opérations par Laurent Lagneau Le 31-08-2016
Les États-Unis, et plus largement les Occidentaux, seraient soulagés de voir la Turquie cesser son intervention militaire dans le nord de la Syrie. Lancée avec le concours de groupes rebelles syriens soutenus par Ankara, l’opération « Bouclier de l’Euphrate », si elle a d’abord consisté à chasser les jihadistes de l’État islamique (EI ou Daesh) de Jarabulus (ville qu’ils avaient déjà en grande partie évacué), vise désormais les milices kurdes syriennes (YPG), liées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) turc.
Comme ces milices kurdes sont à la pointe du combat contre l’EI en Syrie et que, à ce titre, elles bénéficient de l’appui de la coalition anti-jihadiste dirigées par les États-Unis, les responsables américains cherchent à ménager la chèvre et le chou, c’est à dire ménager l’allié turc tout en soutenant les YPG.
Après avoir appelé à la fin des combats, qualifiés d’inacceptables par le Pentagone, un porte-parole de l’US Centcom, le commandement américain pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, a assuré, le 30 août, que la Turquie et les milices kurdes avaient accepté un cessez-le-feu provisoire.
« Nous avons reçu l’assurance que toutes les parties impliquées vont arrêter de tirer les unes sur les autres et se concentrer sur la menace de l’EI », a en effet affirmé le colonel John Thomas.
Seulement, Ankara a catégoriquement démenti l’existence d’un tel accord. « Nous n’acceptons sous aucune circonstance », contrairement à ce que « certains porte-parole de pays étrangers disent, un compromis ou un cessez-le-feu entre la Turquie et les éléments kurdes », a fait valoir Ömer Çelik, le ministre turc des Affaires européennes. « La république turque est un État souverain et légitime » qui ne peut être mis sur le même plan qu’ »une organisation terroriste », a-t-il ajouté.
Une trêve est « hors de question », a, de son côté, assuré Ibrahim Kalin, le porte-parole de la présidence turque. Quant au Premier ministre turc, Binali Binali Yildirim, il a réaffirmé la « détermination » d’Ankara à « poursuivre l’offensive jusqu’à ce que les [...] terroristes soient totalement partis [...] et aient retraversé l’Euphrate vers l’Est. » Et de rappeler à nouveau que les « États-Unis se sont engagés en ce sens auprès de notre pays à plusieurs reprises. »
Cela étant, et si les autorités russes sont plutôt discrètes au sujet de l’intervention turque, l’Iran a demandé à Ankara de cesser « rapidement » ses opérations militaires en Syrie afin d’éviter de compliquer davantage une situation déjà fort embrouillée.
« La poursuite de la présence militaire de la Turquie en Syrie complique encore davantage la situation », a en effet déclaré Bahman Ghassemi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. Selon lui, l’opération « Bouclier de l’Euphrate » provoque « la mort d’innocents et il nécessaire que l’armée turque cesse rapidement ses actions militaires. »
L’Iran, qui est un allié proche du régime syrien, a, du moins dans années 2000, entretenu de bonnes relations avec la Turquie, en dépit de quelques tensions liées à l’installation d’un radar de la défense antimissile de l’Otan sur le territoire turc. Les deux pays ont accru leurs échanges économiques au cours de cette période. D’autant plus que Téhéran devait alors faire face au Parti pour une vie libre au Kurdistan, un mouvement kurde iranien, lié au PKK turc.
Puis, ces relations ont commencé à se refroidir avec le conflit syrien, les autorités turques étant résolues à faire tomber Bachal el-Assad, ce que cherche à empêcher Téhéran, qui s’est impliqué militairement dans le conflit.
messages : 5656 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Ven 2 Sep 2016 - 13:08
http://warontherocks.com/2016/08/the-decay-of-the-syrian-regime-is-much-worse-than-you-think/ PS:Ca serait mieu de lire sur le site, parceque le texte contient beaucoup d Hypérlien vers des articles qui prouvent les dires de l auteur.
Citation :
T
he Decay of the Syrian Regime is Much Worse Than You Think
Tobias Schneider In a recent interview conducted by Aaron David Miller for Foreign Policy, Robert Malley, one of the president’s most trusted advisors on the Middle East, once again enumerated the competing priorities of U.S. Syria policy: the need to balance humanitarian concerns with the desire to “preserve state institutions” and avoid a power vacuum so that the country does not slide into total anarchy.
Over the past three years in particular, this line of argument has not only been a mainstay those supporting a carefully calibrated, limited U.S. Syria policy in line with the current administration but also by a number of commentators writing both implicitly and explicitly in defense of Damascus. In two revisionist articles published recently at War on the Rocks, an author writing under a pseudonym presents the Assad regime as ruthless, but at least secular, pluralistic and — most importantly — as the final basion of civic, central authority in a tumultuous Middle East. Whereas the indefatigable Emile Hokayem already formulated an eloquent response regarding sectarian dynamics in the Levant, there is an equally important question raised in the piece warrants answering: What’s really left of the Syrian central state?
State of Denial
Following the swift collapse of its forces in the Battle for Idlib last year, President Bashar al-Assad had given a much publicized speech admitting the regime’s armed forces were suffering tremendous manpower shortages and would have to withdraw from certain fronts. Newspapers had been reporting for many months before of desperate conscription and recruitment efforts around the country. By late July, Assad appeared to crumble under the cumulative weight of years of slow attrition and defection, triggering a combined Russian and Iranian intervention seeking to reverse the regime’s fortunes. By February of this year, analysts inside as well as outside government agreed — they had largely succeeded in their attempt.
Having spent years researching and tracking the regime’s armed forces, I disagree. As far as attempts of estimating regime strengths go, observers suffer from analytical shortcomings. They overemphasize absolute number of soldiers fielded as well as square miles of territory held (less black, more red — less ISIL, more Syria Arab Army!) in favor of softer measures of government reach and control, from economic and governance issues to qualitative differentiation of forces. As the regime deteriorates, so does its force structure. Yet, if our state-building adventures in Iraq and Afghanistan taught us anything, it was not to fall for the formal trappings of weak state institutions and to ignore color-coded maps informed by faulty metrics. At its heart, a civil war is almost always a dispute over the basic premises of communal life and the institutions that structure it. As such, internal government dynamics are at least as important as battlefield successes and the movement of frontlines. So unless Syria is soon going to run out of fighting-age males, small arms, or pick-up trucks, we better start paying attention to structural dynamics underpinning a conflict that has now raged for more than five years.
Indeed, after five years of war, the regime’s force structure today is not entirely different from that of opposition militias. While much better supplied by the Syria Arab Army’s still-standing logistics skeleton, the government’s fighting force today consists of a dizzying array of hyper-local militias aligned with various factions, domestic and foreign sponsors, and local warlords. Aymenn al-Tamimi’s profiles of loyalist militias provide some insight into their diverse backgrounds. Among these groups, only a handful are still capable of anything close to offensive action. Much more so than sectarian or demographic limitations, this fragmentation is the direct result of the interaction between national and local economic and governance pressures. As the once totalitarian Syrian central state atrophies, its constituent parts — be they sectarian, rentierist, or simple brutes — have gained a stunning degree of political and economic independence from Damascus. Contrary to what others have claimed, Assad’s regime has not struck some grand bargain with a large section the Syria’s urban Sunni population. Instead, he has elevated to power the most brutish elements of the country and doubled down on the sectarian, tribal, and thuggish inclinations of its base.
Today, where briefing maps now show solid red across Syria’s western governorates, they ought to distinguish dozens and perhaps even hundreds of small fiefdoms only nominally loyal to Assad. Indeed, in much of the country, loyalist security forces function like a grand racketeering scheme: simultaneously a cause and consequence of state collapse at the local level.
Crime and Punishment: The Tiger Forces in Hama
Those following the Syrian Civil War closely will be familiar with two mobile formations responsible for most of the regime’s heavy lifting. They are the so-called “Tiger Forces” and the “Desert Hawks” (tracking regime militias has really become an exercise in taxonomy — mostly birds and big cats), currently operating in Aleppo and Latakia respectively. These units function as a kind of armed fire brigade: rushing across the country, putting out local conflagrations and rebel offensives, while on occasion leading their own offensives. In those cases, and much like the opposition, they assemble a curious collection of local warlords, regime remnants, and foreign support into temporary alliances and operations rooms.
As an introduction to the Tiger Forces, we can turn to Robert Fisk’s fawning account of his “audience with […] Bashar al-Assad’s favorite soldier,” Suheil Hassan, who leads the Tiger Forces. Hassan is an officer of the regime’s feared Air Force Intelligence Directorate. Besides leading what is said to be the government’s most elite fighting force, he is also thought to be one of the architects of Assad’s scorched earth and barrel-bombing campaign. Hassan enjoys almost cult-like popularity among regime supporters.
The real story of the Tiger Forces is far less glamourous, yet far more instructive to those trying to understand the regime. During the early days of the uprising against Assad, Hassan coordinated the suppression of protests in Hama, an effort that relied on a collection of ordinary thugs, air force officers, and area tribal leaders. His effectiveness was found in his ability to rally local support rather than depending on the already crumbling state institutions. In due time, this early network of enforcers would evolve into the so-called Tiger Forces. While the unit has since developed a more stable core of permanent quasi-soldiers, Tiger loyalists today still hail from a vast web of militias, criminals, and smugglers stretching across Syria’s central and arguably most strategic province of Hama. Many of his direct subordinates have become notorious throughout the country for brigandage, smuggling activity, and general lawlessness. Earlier this year, Ali Shelly, a powerful thug from the town of Tell Salhab who is directly responsible to Hassan, pushed his abuses to the point where the regime finally had him arrested and thrown in jail. However, within days, Shelly was released and returned to the frontline.
Such incidents should be seen as more than mere bureaucratic infighting over corruption. According to interviews I’ve conducted, Hassan loyalist warlords are widely known to smuggle guns, people, and oil to ISIL and opposition territory, directly undermining the regime’s war effort. But the central government has little choice but to look on helplessly. A report in my possession by the Syrian Arab Army’s provincial security council from last month details a recent instance where Shelly’s forces were caught with truckloads of smuggled weapons hidden underneath bags of wheat. They engaged in a prolonged gun-battle with state security forces. And they suffered no consequences. You might wonder why. The answer is fairly simple: There is no force loyal to Damascus today that is strong enough bring these brigands in line. A few days later, five military intelligence soldiers were killed in an ambush laid against them on the Shelly gang’s turf in the southern al-Ghab plain. A number of state institutions have been desperately trying to contain the Tiger Forces. There have been persistent rumors that at least one of the multiple assassination attempts against Hassan himself originated in the Military Intelligence headquarters.
The Oil Factor
Besides some residual agriculture, trafficking in fuel, guns, and people has become the dominant form of economic activity throughout much of Syria. And loyalist militias are cashing in. Armed groups purportedly under Assad’s banner have quickly learned to exploit bottlenecks in the local economy to emancipate themselves from Damascus’ tutelage — particularly when it comes to one of the most fungible of commodities: fuel. In another incident in Hama this summer, Syrian military forces discovered multiple tanker trucks of smuggled petroleum on their way to Islamic State territory. Fearing retaliation from Talal Dakkak, instead of confiscating and distributing the looted goods as proscribed, the officers quickly handed over the fuel to the local air force intelligence directorate. At that point, according to a local source in Hama, it disappeared once again.
While never a petro state, the sale of oil had accounted for more than 25 percent of pre-war government revenue and was responsible for a significant portion of the country’s foreign exchange reserves. After years of war, the regime’s formal command economy, especially its hydrocarbon sector, has all but collapsed. This summer, Islamic State militants blew up the last major gas facility still operating in the country, exacerbating the already tenuous situation in the country. Syria’s ever accelerating economic and fiscal tailspin has not only wiped out savings, diminished wages, and thus thrown millions into poverty, but also precipitated a dramatic currency collapse as I have seen from my own collection of black market exchange rates across Syria. Whereas the effect of inflation on military recruitment has been widely documented, currency depreciation has other secondary effects: At current rates, imports of basic goods have become prohibitively expensive. Meanwhile, the government price controls and producer monopolies have driven local producers into idleness and raised the incentive for smugglers to traffic what few goods enter the country right back across the border. The resulting price hikes, shortages, and rationing had a debilitating effect across the country, while making some men with the necessary know-how and muscle tremendously wealthy.
Consider for example the Desert Hawks, the regime’s second most important offensive formation and bitter rivals of the Tiger Forces. This unit was founded by the brothers Mohamed and Aymen Jaber, who personify the rise of smugglers to power. The two had made their first big money as ordinary criminals in the Iraqi oil-for-food smuggling bonanza of the late 1990s and then prudently invested their newfound wealth into state-granted monopolies on the Syrian coast during Bashar’s first privatization wave. In August 2013, under pressure from outside sanctions and rebel advances, Assad signed a decree allowing private businessmen to raise their own militias in defense of their capital assets. With the stroke of a pen, the regime thus armed its own kleptocrats. Over the next three years, the brothers would run oil convoys and money laundering operations through Iraq and Lebanon, protect oil facilities, and, in the process, build one of the regime’s most formidable fighting formations. While vowing loyalty to Damascus, they are, in practice, independent of Syria’s chain of command, financing, recruitment, and even procurement process. The Hawks pay up to three times regular army wages, operate private training facilities, and produce their own fighting vehicles. This much independence can lead to friction on the battlefield. During the much publicized Palmyra offensive in March, tensions between the Hawks and other loyalists came to a head, after Jaber accused the Tiger Forces of deliberately firing onto one of his positions, killing nine and wounding two dozen more. According to multiple sources, including since deleted social media accounts, the militiamen were said to have drawn their guns at Hassan’s men and threatened to depart. In the end, Damascus dispatched a high-ranking delegation to reconcile the warlords and bring the offensive back on track. The units have not shared a frontline since.
Siege economics
Rather than attempt to capture resource monopolies, certain armed groups have taken to making a profit by exploiting the suffering population directly. Consider the town of al-Tall, just north of the capital Damascus. Technically under a truce agreement with the regime, this small opposition community now houses hundreds of thousands of internally displaced people who have fled there from around the capital. Despite guarantees by the government, local loyalist militias tasked with manning the checkpoints in the area have recently begun leveraging a tax of 100 Syrian Pounds per kilogram on all incoming food products. Even a conservative estimate would put the monthly revenue of such a levy into the millions of U.S. dollars. This is enough to feed and supply the thousands of fighters manning the cordon, as well as their families. The watchdog group “Siege Watch” has put the number of civilians encircled by regime forces at an additional 850,000 across Syria. In these stricken areas, the cost of living has multiplied, with the difference syphoned off by those manning the bottlenecks. Put differently, with Damascus nowhere near able to finance and feed the families of loyalist militiamen, the encircling and taxation of civilians has an economic necessity for the regime to keep many of its most important frontline troops supplied and happy.
This is not merely to illustrate the moral evil of the Syrian regime, but to drive home a more important point: With public wages barely enough to feed the conscripts themselves, Assad’s men have long begun feeding off the land and the civilian population. Today, the larger part of loyalist fighting formations no longer rely on the regime for the majority of their income, equipment, or recruits. While strategically valuable to Assad, it is by no means certain that the regime is fully in control of upholding a number sieges, especially in rural Damascus, Homs, and the Qalamoun mountains. A local source who moves regularly between Damascus and Ghouta by way of smuggling tunnels, told me of local rebel battalions run by Syrian Arab Army officers. As the country’s economy and governance institutions continue to falter, these “ghosts,” as Syrians colloquially refer to regime-aligned criminals, have come back to haunt those in power. Despite what color-coded “control” maps show, Bashar al-Assad retains very little meaningful authority over much of the territory he is said to rule. As the war progresses, these dynamics will inevitably lead to divergence of interests among local fighters and the regime, as well as Damascus and its foreign backers.
The Cornered Regime
An incident that occurred in February of this year may serve as an example of what lies ahead. Engaged in heavy clashes with rebel forces near the town of Harbinafsah, militia leader Ahmed Ismail called on his fellow warlord in the neighboring town of Baarin for desperately needed reinforcements. Fadi Qaribish, head of the Baarins armed men, rudely refused the request. The following day, feeling betrayed and with a local ceasefire having taken effect, Ismail turned his guns against Qaribish. Before long, he was joined by detachments from Hama’s air force intelligence, looking to support their preferred client and squash the insubordinate militant. But Qaribish successfully fought off the combined attack and subsequently established his own checkpoints along the roads in the area, cutting into Ismail’s smuggling routes to the rebel pocket. The regime has not dared bother Baarin since.
Apparently too weak to coerce and too broke to bribe those who fight under its banner, Assad has made efforts to tie his subordinates closer to his Damascus by political means instead. This April’s parliamentary “elections” further indicated the structural transformation of the regime from a centralized state to a loose hodgepodge of warlord. A number of long-serving Ba’athist rubberstamp bureaucrats and local dignitaries, pillars of the regime’s traditional rentier system, lost their seats in favor of upstart smugglers, militia leaders, and tribal chiefs. The old guard took note: After results were announced, the supplanted agents of the regime in Hama dispatched an urgent delegation to the capital to warn Assad’s inner circle of the character and disposition of the men they had chosen to elevate. But for lack of alternative, Assad needs to keep these men close by.
Some of these may prove more problematic than others. Assad’s kleptocratic maternal cousins, the brothers Makhlouf, have built a militia network of their own through their Al-Bustan Association, a private foundation, created before the war that funds both humanitarian relief efforts as well as armed groups. This spans the width and breadth of regime-held territory and is carefully kept outside of state control. At the same time, the Ba’ath party’s earliest political nemesis, the Syrian Social Nationalist Party (SSNP), has reemerged on the scene and already made tremendous inroads among the country’s Orthodox Christian and Druze communities, recruiting for their own growing military wing. Considering the historical role the Makhlouf family played in the SSNP, many in Damascus have cause to worry about centrifugal forces tearing the regime apart even further.
Assad’s foreign sponsors are not much help either. Iran appears perfectly content with the muddled situation on the ground, having put great resources into developing its own client network across the country. Russia meanwhile, the country arguably most concerned with regime stability, appears to be oblivious to the entire situation. Its officers and soldiers are regularly photographed fighting and fraternizing alongside a wide range of tribal and sectarian militias. In one instance, photos surfaced of Russian soldiers fighting alongside members of the so-called Mountain Battalion, a small Alawite outfit that had made headlines last year when they announced the first ever loyalist suicide squad.
Conclusions
Over the past three years, despite foreign military aid and support, the regime under Assad has continued to atrophy at an ever increasing pace. If these trends continue, the Syrian president will soon find himself little more than a primus inter pares, a symbolic common denominator around which a loose coalition of thieves and fiefdoms can rally. Thus, with the slow decay of the once powerful state, military, and party establishment, the person of Bashar al-Assad himself has increasingly come to embody the last remaining pillar not of a state but of “the regime” and its brutal war against its own citizens.
The great majority of forces in Syria today, particularly among the regime’s minority supporters, fight an increasingly localized war for the protection of their particular communities. It is only through the continued existence of the regime — personified in Assad — that these defensive goals have been tied to an aggressive, national vision which we know to be unacceptable to a great majority of Syrians, disastrous to its supporters, and militarily unrealistic. While removing the tyrant may spark in-fighting among the surviving warlords, it would likely not mean a collapse of their forces and the slaughter of their villages. Latakia is being protected not by Assad’s largely imaginary “4th Corps” of the Syrian Arab Army, but by Mohamed Jaber and his merry men of the Desert Hawks. If indeed there is no strong bureaucratic and military class left that could salvage and revive the state and if loyalist militants have developed an increasing degree of self-reliance, then the situation is not as Western policymakers assume. Syria’s president has become not only perfectly expendable as guarantor of the state, but ought to be considered the last remaining obstacle to a peace process based on local ceasefires and return to displaced peoples to their home communities.
This makes those calls heard in Western capitals, as well as Moscow, that Syria’s state institutions must be preserved ring hollow. All this suffering — to preserve what precisely?
It is the fiction of a national regime upheld by Assad that drives the worst abuses of this war, that obliges Alawite kids from the coastal mountains and the plains of Hama to fight their own countrymen in distant corners of a country long fractured into smaller fiefdoms beyond the reach of the state. The United States should not be complicit in this pretension. The Syrian state is gone for good. At this point, a quick decapitation might be preferable to a drawn-out implosion.
When Syrians first rose up, they demanded not just the downfall of Bashar al-Assad, but of the “nizam.” Commonly translated as “regime”, it more closely means “system”. Humanitarian suffering, state failure and — yes — terrorism in Syria are not competing concerns that need to be balanced, but symptoms of a singular disease: The mis-rule of Bashar al-Assad and his clients, cronies, and the petty criminals it has elevated to power.
rmaf Administrateur
messages : 15594 Inscrit le : 18/03/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Sam 3 Sep 2016 - 3:05
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و كان حقا علينا نصر المؤمنين - حب الأوطان من الإيمان
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Sam 3 Sep 2016 - 3:58
C'est pas plutot une gazelle de l'aviation syrienne
Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Dim 4 Sep 2016 - 18:18
L'EI n'est plus le voisin de la Turquie.
jf16 General de Division
messages : 41443 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Dim 4 Sep 2016 - 20:05
Citation :
Syrie: le groupe Etat islamique perd sa dernière position sur la frontière syro-turque
AFP 04/09/2016
Les forces turques et les rebelles syriens ont chassé dimanche les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) de leur dernière position sur la frontière syro-turque, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"L'EI a perdu tout contact avec le monde extérieur après avoir perdu les derniers villages frontaliers entre la rivière Sajour et (la localité d') Al-Raï", a indiqué l'Observatoire.
"Les rebelles et les factions islamistes soutenus par les tanks et l'aviation turcs" se sont emparés de plusieurs villages frontaliers "après que l'EI se soit retiré, mettant fin à sa présence (...) sur la frontière", a précisé l'OSDH.
La Turquie a lancé le 24 août une opération militaire en Syrie, surnommée Bouclier de l'Euphrate, affirmant viser tant l'EI que les forces kurdes qui ont joué un rôle majeur pour chasser les jihadistes d'une grande partie de la frontière.
Les YPG (Unités de protection du peuple kurde, branche armée du PYD) sont les partenaires de la coalition antijihadistes conduite par les États-Unis.
Mais Ankara considère les YPG comme une "organisation terroriste" et s'est alarmée de son expansion le long de sa frontière craignant la création d'une zone autonome kurde dans le nord de la Syrie.
La perte de cette zone frontalière prive l'EI de points de passage pour les recrues et l'approvisionnement depuis la Turquie même si cette organisation contrôle encore de larges pans de territoires en Syrie et en Irak.
Syrie: succès du régime à Alep, négociations russo-américaines dans l'impasse
AFP 04/09/2016
Le régime syrien a remporté une victoire dimanche en assiégeant de nouveau les quartiers rebelles d'Alep au moment où Américains et Russes, qui soutiennent des camps opposés, ne parvenaient pas à trouver un terrain d'entente sur une coopération en Syrie.
Dans le nord de la Syrie, les forces turques et des rebelles syriens ont chassé les jihadistes du groupe Etat Islamique (EI) de leur dernière position sur la frontière syro-turque, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Selon l'Observatoire, la perte de ses derniers villages frontaliers avec la Turquie, entre la rivière Sajour et la localité d'Al-Raï, signifie que l'EI a désormais "perdu tout contact avec le monde extérieur".
La Turquie a lancé fin août une opération militaire dans le nord syrien à la fois contre l'EI et les milices liées au parti kurde syrien PYD, qui combattent les jihadistes et sont soutenues par les Etats-Unis.
Au sud d'Alep, "les forces armées (syriennes), en coopération avec leurs alliés, ont pris (dimanche) le contrôle total de la zone des académies militaires et nettoient les dernières poches de terroristes dans le secteur", a affirmé une source militaire citée par la télévision officielle.
Le régime syrien désigne comme "terroristes" tous les groupes qui luttent contre lui, qu'ils soient classés comme modérés, islamistes ou jihadistes.
Selon cette même source, cette prise de contrôle a permis de couper la route d'approvisionnement entre le sud de la province d'Alep et les quartiers de la ville contrôlés par les rebelles, ouverte il y a un mois par les insurgés après leur prise du quartier de Ramoussa.
Il s'agissait de l'unique route d'approvisionnement de ces quartiers où vivent quelque 250.000 personnes.
"L'armée s'est emparée de l'académie d'artillerie et contrôle désormais les trois écoles militaires (avec l'école de l'armement et l'école technique de l'armée de l'air, NDLR). Par conséquent, les quartiers est d'Alep sont de nouveau complètement assiégés", a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
Ce succès été rendu possible grâce à des raids massifs de l'aviation russe sur les positions rebelles, selon l'Observatoire.
Ancienne capitale économique et deuxième ville du pays, Alep est divisée depuis quatre ans entre quartiers rebelles à l'est et pro-régime à l'ouest et constitue un enjeu majeur du conflit complexe qui déchire la Syrie depuis 2011, dans lequel s'entrechoquent désormais acteurs locaux, régionaux et grandes puissances.
A Alep, le régime a ainsi effacé sa défaite du 6 août. Ce jour-là, les rebelles aidés du Front Fateh al-Cham (ex-Front al-Nosra ayant renoncé à son rattachement à Al-Qaïda) avaient chassé les forces loyalistes du sud de la ville et brisé le siège imposé depuis le 17 juillet à leurs quartiers.
Depuis cette date, l'armée syrienne, appuyés par les supplétifs des Forces de défense nationale (FND), des combattants chiites iraniens et du Hezbollah libanais, ainsi que par des frappes de l'aviation russe, n'ont eu de cesse de reprendre les positions perdues.
- 'Les Russes ont reculé' -
Ce nouvel épisode dans la bataille d'Alep survient alors que les États-Unis, qui appuient les rebelles, et la Russie, alliée du régime, n'ont pu se mettre d'accord pour réduire la violence qui a fait en cinq plus de 290.000 morts et jeté hors de chez elle plus de la moitié de la population.
Washington a accusé Moscou d'avoir "fait marche arrière" sur certains points dans ses négociations sur la Syrie, rendant impossible dans l'immédiat un accord de coopération entre les deux puissances.
"Les Russes ont reculé sur des points où nous pensions pourtant nous être mis d'accord, donc nous nous retournons vers nos capitales respectives pour consultation", a déclaré sous couvert de l'anonymat un haut responsable du Département d'Etat présent au sommet du G20 à Hangzhou (Chine).
Le Secrétaire d'Etat John Kerry américain a expliqué plus tard à la presse qu'il avait certes rencontré "pendant plusieurs heures" dimanche son homologue russe Sergueï Lavrov, mais sans parvenir à dissiper des divergences persistantes.
Les chefs de la diplomatie des deux Etats doivent se rencontrer à nouveau lundi matin en marge du G20 "pour voir s'il est possible ou non de combler nos divergences et d'arriver à une conclusion sur les points (qui divisent)", a détaillé le secrétaire d'Etat.
Ce nouvel entretien a été confirmé à l'AFP par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, qui a suggéré qu'il pourrait même être avancé et intervenir dès dimanche soir.
Des experts militaires et diplomates russes et américains avaient récemment poursuivi des discussions marathon à Genève sur une possibilité de parvenir "à une cessation des hostilités large et importante".
Vendredi, le président russe Vladimir Poutine avait estimé que Moscou et Washington pourraient parvenir "bientôt" à un accord. "Nous avançons petit à petit dans la bonne direction", avait-il déclaré, selon des propos diffusés par le Kremlin.
Barack Obama a averti néanmoins que les Etats-Unis approchaient les discussions sur une nouvelle trêve syrienne avec "une dose de scepticisme", mais que cela "valait le coup d'essayer".
messages : 41443 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Sam 10 Sep 2016 - 20:38
Citation :
Opération aérienne israélienne en territoire syrien
Reuters 10/09/2016
L'aviation israélienne a mené samedi des frappes contre une position de l'armée syrienne près du plateau du Golan, rapporte la télévision publique syrienne citant une source militaire.
La télévision précise que cette opération visait à soutenir une offensive menée par des rebelles islamistes.
Cette source précise que l'opération israélienne visait à soutenir l'ancien Front al-Nosra et d'autres groupes radicaux dans le cadre d'une opération contre les troupes gouvernementales syriennes dans la province de Quneitra frontalière du Golan.
Le régime syrien a, à plusieurs reprises, dénoncé le soutien apporté par Israël à des organisations d'insurgés, y compris une assistance médicale aux combattants blessés.
messages : 41443 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Sam 10 Sep 2016 - 20:45
Citation :
Syrie: le régime accepte une trêve, l'opposition reste prudente
L'accord, qui doit débuter lundi dans le pays, en guerre depuis cinq ans, pourrait déboucher sur une coopération militaire inédite contre les djihadistes.
Source AFP Publié le 10/09/2016 à 19:41 | Le Point.fr
Le régime syrien a approuvé samedi l'accord russo-américain sur une trêve en Syrie, qui doit débuter lundi dans ce pays déchiré par cinq ans de guerre, tandis que l'opposition syrienne l'a accueilli avec circonspection. Les chefs de la diplomatie américaine John Kerry et russe Sergueï Lavrov, dont les pays soutiennent des camps adverses en Syrie, ont annoncé vendredi soir cet accord qui pourrait en outre déboucher sur une coopération militaire inédite contre les djihadistes. Samedi, 24 personnes ont été tuées dans des raids aériens contre un marché et plusieurs quartiers de la ville rebelle d'Idleb (nord-ouest), a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, qui n'était toutefois pas en mesure d'identifier les auteurs des frappes.
Si la trêve négociée par les Américains et les Russes débute bien lundi, elle coïncidera avec l'Aïd el-Adha, la grande fête musulmane du sacrifice. "Le gouvernement syrien a approuvé l'accord russo-américain (...) et une cessation des hostilités va débuter à Alep pour des raisons humanitaires", a indiqué l'agence officielle Sana, citant des "sources informées". "Le gouvernement syrien a eu connaissance de l'ensemble de l'accord et l'a approuvé", ont précisé ces mêmes sources.
Plus tôt dans la journée, le Haut comité des négociations (HCN), qui rassemble les principaux représentants de l'opposition et de la rébellion syriennes, avait indiqué n'avoir pas encore reçu "une copie officielle" du texte. Une membre du HCN, Bassma Kodmani, avait réagi avec circonspection à l'annonce de l'accord dont l'application dépend, selon elle, avant tout de la Russie. "Nous voulons que la Russie persuade le régime d'appliquer l'accord. Nous ne nous attendons pas à ce que le régime le fasse de plein gré", a-t-elle indiqué à l'Agence France-Presse.
Démilitarisation d'un axe clé à Alep
La Russie, un allié du régime de Bachar al-Assad, et les États-Unis, qui soutiennent des rebelles dits modérés, ont tous les deux affirmé que ce plan était la meilleure chance d'en finir avec un conflit qui a fait plus de 290 000 morts et provoqué l'exode de millions de Syriens. Un des points de l'accord concerne Alep, la grande ville du nord divisée entre secteurs tenus par les forces du régime dans l'ouest et quartiers contrôlés par les rebelles dans l'est. Ces derniers ont été le théâtre samedi de bombardements aériens ayant fait quatre morts.
L'accord prévoit la "démilitarisation" de la route du Castello, au nord d'Alep et qui était un axe de ravitaillement pour les rebelles avant que le régime n'en reprenne le contrôle le 17 juillet, les assiégeant de facto. Il stipule que c'est à travers cette route-là que sera acheminée l'aide humanitaire à la cité. L'accord a été salué par la Turquie - qui a lancé fin août une offensive dans le nord de la Syrie contre le groupe djihadiste État islamique (EI) et les Kurdes-, par la Grande-Bretagne, la France et la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini.
Distance avec les groupes radicaux
Alors que Moscou doit faire pression sur le régime, Washington doit convaincre les rebelles de se dissocier des djihadistes avec lesquels ils sont notamment alliés dans les provinces d'Alep et Idleb (nord-ouest). Le principal groupe djihadiste concerné ici est le Front Fateh al-Cham, ex-Front al-Nosra qui a renoncé à son rattachement à Al-Qaïda mais reste considéré comme un groupe "terroriste" par Moscou et Washington. À ce sujet, Sergueï Lavrov a annoncé la création d'un "centre conjoint" russo-américain destiné à coordonner d'éventuelles frappes contre les djihadistes. Selon Bassma Kodmani, les rebelles rompront leurs liens avec les groupes djihadistes si la trêve tient. "Les groupes modérés vont se réorganiser et prendre leur distance avec les groupes radicaux", a-t-elle estimé.
Mais selon Charles Lister, chercheur au Middle East Institute, les principaux combattants de l'opposition n'ont jusque-là pas montré de volonté de rompre leurs alliances avec des groupes jihadistes, considèrées comme "une nécessité militaire". Cette alliance se vérifie dans la province d'Idleb dont la ville éponyme a été la cible samedi de frappes meurtrières ayant fait 24 morts et au moins 90 blessés. Un photographe de l'Agence France-Presse à Idleb a vu des hommes escalader des décombres, en sandales, pour aider à l'évacuation des blessés et des habitants couverts de poussière après l'effondrement de leur immeuble
messages : 41443 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Lun 12 Sep 2016 - 18:35
Citation :
Syrie : La trêve sera très compliquée à faire appliquer
Posté dans Moyen-Orient, Opérations par Laurent Lagneau Le 12-09-2016
Le 9 novembre, les États-Unis et la Russie ont conclu un accord visant à instaurer un cessez-le-feu et à lancer un processus de transition politique en Syrie. Si cette trêve tient plus d’une semaine, alors les forces américaines et russes pourraient coordonner leurs efforts contre les groupes jihadistes et terroristes qui sévissent dans ce pays.
Seulement, il sera très compliqué d’obtenir ce cessez-le-feu, qui doit prendre effet ce 12 septembre, à l’occasion de de l’Aïd el-Adha, l’une des principales fêtes du calendrier musulman. En effet, pour qu’une trêve puisse tenir dans la durée, il faut que les belligérants y soit prêts. Déjà qu’il est difficile de faire taire les armes quand il n’y a que deux camps (il suffit de voir ce qu’il se passe en Ukraine), l’affaire se corse sérieusement quand il y en a plusieurs, comme en Syrie.
Ainsi, s’il a déclaré qu’il respecterait le plan russo-américain, le président syrien, Bachar el-Assad, a affirmé, ce 12 septembre, qu’il reste « déterminé à reprendre aux terroristes toutes les régions et à rétablir la sécurité » avant d’ajouter que « les forces armées vont poursuivre leur travail sans hésitation (…) et indépendamment des facteurs extérieurs et intérieurs. » Et cela alors que les groupes rebelles contrôlent la majeure partie de la province d’Idlib.
Et le président Assad de lancer, à l’adresse de ses opposants, qu’il classe parmi les « terroristes » : « Il y a ceux qui se font des illusions, et cela fait cinq ans qu’ils ne sont pas débarrassés de ces illusions. » Voilà qui augure mal de la trêve annoncée…
D’où d’ailleurs, la demande de « garanties » de la part du du Haut comité des négociations (HCN) de l’opposition syrienne. « Nous essayons de passer complètement en revue (l’accord). C’est vraiment important pour nous de connaître les niveaux d’engagement de toutes les parties à l’accord, notamment des États », partie prenante de l’accord », a fait savoir Salem al-Mouslet, son porte-parole.
« Est-ce que la Russie va l’appliquer? Est-ce que le régime va l’appliquer et cesses ses bombardements et ses crimes? », a-t-il encore demandé.
En outre, ce cessez-le-feu ne concerne pas les organisations jihadistes, comme l’État islamique (EI ou Daesh) et le Front Fateh al-Cham (ex-Front al-Nosra). Or, ce dernier fait partie de l’Armée de la conquête, une coalition qui réunit différents groupes salafistes. L’un d’eux, le très influent Ahrar al-Cham, a été catégorique : il ne respectera pas la trêve car « l’accord russo-américain (…) fait partir en fumée tous les sacrifices et les gains de notre peuple révolté ; il ne contribue qu’à renforcer le régime et à encercler la Révolution militairement. »
Quant aux Kurdes syriens, ils ne sont pas mentionnés dans l’accord russo-américain, même s’ils ont récemment eu maille à partir avec une milice pro-gouvernementale. En pointe dans le combat contre l’EI, les Unités de protection du peuple kurde (YGP), qui font partie des Forces démocratiques syriennes (FDS), font actuellement face aux groupes rebelles syriens soutenus par Ankara, ainsi qu’aux troupes turques déployées dans le nord de la Syrie dans le cadre de l’opération « Bouclier de l’Euphrate ».
Et pour ces milices kurdes, qui ont fait savoir qu’elles respecteraient l’accord, ne sont pas concernées par le cessez-le-feu. « Nous allons continuer le combat jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucun terroriste », a en effet affirmé, ce 12 septembre, le général Hulusi Akar, chef d’état-major des armées turc.
Pour rappel, le terme « terroriste » désigne, aux yeux d’Ankara, aussi bien les jihadistes de l’EI que les combattants kurdes syriens, liés au Parti des travailleurs du Kurdistan turc (PKK).
messages : 41443 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mar 13 Sep 2016 - 14:52
Citation :
La Syrie affirme avoir abattu deux appareils israéliens; Tsahal dément
Posté dans Forces aériennes, Moyen-Orient par Laurent Lagneau Le 13-09-2016
Dès le début du conflit syrien, Israël a fixé au moins deux lignes rouges. La première vise à empêcher tout transfert d’armes à destination du Hezbollah tandis que la seconde consiste à ne tolérer aucune violation de son territoire. Aussi, Tsahal dispose d’une certaine liberté d’action en Syrie, même avec la présence de l’aviation russe dans la région.
Jusqu’à présent, les chasseurs-bombardiers israéliens n’ont pas (ou peu) été inquiétés par les forces aériennes syriennes, que ce soit lors de l’opération Orchard contre le réacteur nucléaire d’Al-Kibar, menée en septembre 2007, ou encore lors de différents raids aériens ayant visé le Hezbollah en Syrie. Et cela doit certainement agacer Damas, dont la défense aérienne a pourtant été en mesure d’abattre un RF-4E Phantom turc en 2012.
Aussi, et alors que la trêve prévue par le plan russo-américain pour la Syrie venait d’entrer en vigueur, l’aviation israélienne a, selon Tsahal, de nouveau effectué des frappes en territoire syrien, après la chute d’un obus sur le plateau du Golan.
L’état-major syrien a par la suite confirmé ce raid. Mais pas seulement. « Les forces aériennes de l’ennemi israélien a mené à 01H00 locales (22H00 GMT) une agression » contre une position de l’armée syrienne à Qouneitra », non loin de la ligne de démarcation avec Israël, a-t-il affirmé. Et de prétendre que la défense aérienne [syrienne] a riposté en abattant un avion militaire dans le sud-ouest de la province et un drone de reconnaissance à l’ouest de Saassaa [province de Damas]« . Ce qui aurait été une première.
Seulement, Israël n’a pas tardé à démentir les affirmations syriennes. « Il n’y a rien de vrai là-dedans », a réagi le commandant Arye Shalicar, un porte-parole de Tsahal. « Deux missiles sol-air ont été tirés de Syrie après la mission menée (par les avions israéliens) dans la nuit contre des positions de l’artillerie syrienne. La sécurité de l’aviation n’a à aucun moment été compromise », a précisé, via twitter, le colonel Peter Lerner.
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Mar 13 Sep 2016 - 16:15
Citation :
Syrie: le président turc Erdogan espère que le cessez-le-feu "sera permanent"
AFP 13/09/2016
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a salué mardi la trêve en vigueur depuis lundi soir en Syrie et espéré que celle-ci serait "permanente", au cours d'un discours retransmis à la télévision.
"Il y a des problèmes dans deux ou trois villages", a déclaré M. Erdogan, dans une allusion à des violations mineures du cessez-le-feu, également rapportées par la télévision officielle syrienne. Mais, le président turc a estimé que "si tout se passe bien pendant les 48 premières heures", alors le cessez-le-feu pourrait être prolongé. "J'espère que le cessez-le-feu sera permanent", a-t-il fait valoir devant ses sympathisants en liesse à Istanbul. "Si Dieu le veut, chaque camp fera le nécessaire pour que ce cessez-le-feu perdure", a renchéri le ministre turc des Affaires étrangères, Mehmet Cavusoglu.
Un cessez-le-feu, entre rebelles syriens et l'armée de Damas, est entré en vigueur lundi à 19H00 locales (16H00 GMT) en vertu d'un accord entre Russes et Américains, soutiens respectifs du régime et de la rébellion.
Damas a annoncé le gel de ses opérations militaires "sur le territoire jusqu'au 18 septembre à 21H00 GMT". Moscou et Washington cherchent à travers la trêve à favoriser une reprise des négociations entre régime et rebelles pour mettre un terme au conflit, qui a causé la mort de plus de 300.000 personnes en cinq ans, selon un bilan publié mardi par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.