Actualités du Sahara Marocain

Rappel du premier message :

Socket-error a écrit:

Le Maroc a une bonne cause mais de mauvais avocats  

C'était Giulio Andreotti, l'ancien président du conseil italien qui avait dit ça: Le Maroc a une cause juste et un très mauvais avocat.

un coup de maitre qui a été très soigneusement préparé

BOUBOU a écrit:

l'Algérie n'est jamais faible quand il faut sortir le chèquier pour contre-carrer le Maroc.

l’Algérie est orpheline de Kadhafi, c'est Khadafi qui nous emmerder en Afrique

Sans Kadhafi l'algerie ne fait pas le poids

,

kurahee a écrit:

un coup de maitre qui a été très soigneusement préparé  

 Comme je l'ai dit precedemment à ce sujet et pour d'autres, le Makhzen ne fait jamais dans la précipitation et ne s'engage jamais sans avoir les assurances necessaires et du biscuit dans sa besace.

Meme si l'expulsion de la raZd n'a pas lieu cette fois ci elle aura lieu sous la prochaine cession.
A alger ils ont sentis le vent du boulet et je me demande si ca ne les poussera pas a obliger leur créature à changer de position avant l'humiliation que constituerait poue tous les 2 une expulsion de l'UA. ( ils sont tellement psychorigide que j'en doute quand meme).


En outre le report de l'election du president de la commission (suite au depart avant la fin de son mandat de la zuma ce qui pour moi est une manoeuvre pour elire un de ses clones avant la prochaine session) a ete obtenu grace aux manoeuvres des pays de l'afrique de l'ouest ce qui permettra de présenter et de faire élire inch'ALLAH un candidat qui nous sera favorable a ce poste strategique

Ca sent bon tout ca

il ne faut pas s'emporter j'ai lit des articles de juristes ou il n'est mentionné nul part une loi sur le gel ou la l'expulsion d'un état au sein de l'UA il y a gel lorsqu'un nouveau gouvernement est issu d'un coup d'état, donc le plan de match du Maroc avec ses alliés est de voter une loi menant a l’expulsion de la RASD par majorité des deux tiers. il ne faut pas croire ce que disent les journaux si quelqu'un a cette loi de 2 tiers qu'il nous le présente. l’Algérie et l’Afrique du sud ont verrouillé cette possibilité lorsqu'ils ont changé la constitution de l'UA.
voici un article qui explique comment on doit procéder pour y arriver malgré que nos adverssaires au sein de l'UA vont tout essyer pour saboter nos démarches :

Citation :

DIPLOMATIE - Le Maroc se lance dans une bataille diplomatique qui s'annonce longue et semée d'embûches. Ce lundi 18 juillet, 28 pays membres de l'Union africaine (UA) ont adressé à Driss Déby Itno, président de la république du Tchad et président en exercice de l’Union africaine (UA), une motion en vue de la suspension de la RASD des activités de l’UA et de tous ses organes.

Signée par Ali Bongo Ondimba, président de la république Gabonaise, au nom du Benin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cap Vert, du Comores, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de Djibouti, de l’Erythrée, du Gabon, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de la Guinée-Equatoriale, du Libéria, de la Libye, de la République Centrafricaine, de la République Démocratique du Congo, de Sao Tomé, du Sénégal, du Seychelles, de Sierra Leone, de la Somalie, du Soudan, de Swaziland, du Togo, de la Zambie, la motion doit, pour être approuvée, obtenir le vote de la majorité des deux tiers des Etats membres de l’UA, soit l'approbation de 36 Etats sur 54. Citant des sources diplomatiques, le journal en ligne Medias24.com rapporte que 10 à 12 autres pays africains apporteront leur appui à la motion, ce qui remplit largement le quorum fixé à la majorité des deux tiers. La motion sera vraisemblablement examinée et soumise au vote lors du prochain sommet ordinaire de l'UA, prévu en janvier 2017.

Les statuts de l'UA permettent-ils de suspendre un pays?

Non, pas directement. Avec un Acte constitutif simpliste dans sa forme comme dans son fond, souffrant d'insuffisances et de lacunes substantielles dans son système normatif, et n'évoquant certaines questions déterminantes qu'en des termes très vagues, très généraux, souvent holistiques, l'Union africaine vit avec un handicap majeur. Tout désir de prise d'initiative y est condamné à une recherche préalable de consensus. C'est ce consensus que cherche à réaliser le Maroc.

Afin d'obtenir l'expulsion de la RASD, le Maroc ne peut procéder que de manière indirecte. L'Acte constitutif de l'Union africaine ne prévoit de suspendre que les pays membres dont les gouvernements ont accédé "au pouvoir par des moyens anticonstitutionnels", et qui, ainsi, "ne sont pas admis à participer aux activités de l’Union", selon l'article 30 de l'Acte constitutif de l'UA.

Voter la motion: La méthode forte

Pour contourner ce vide, ou plutôt, cette imprécision dans les statuts de l'UA, deux possibilités s'offrent au Maroc: la première consiste en le vote de la motion visant à suspendre la RASD de l'organisation. La seconde sera, carrément, l'amendement de l'Acte constitutif de l'UA, afin d'inclure des dispositions portant sur la suspension des membres de l'organisation dès que ceux-ci ne remplissent pas un certain nombre de conditions, dont, par exemple, être soutenus par au moins la majorité des pays-membres, ou être reconnu comme Etat par la communauté internationale, ce qui n'est pas le cas pour l'entité créée par le Polisario.

Pour que le Maroc puisse mener à bien l'une ou l'autre action, l'obtention de la majorité des deux tiers est nécessaire. Tandis que, du côté de certains journaux marocains, on annonce d'ores et déjà que le Maroc obtiendra sans aucun doute victoire, le royaume est, en réalité, assez loin du compte. Car en l'absence de précédents, le Maroc s'apprête à en créer un. Idriss Déby, chef de l'Etat tchadien et président en exercice de l'UA, a coupé la poire en deux, en affirmant, d'un côté, que si un pays comme le Maroc veux "revenir dans la grande famille, personne n’a le droit de le refuser", et de l'autre, qu"’il y a des textes. Aucun pays membre de l’UA, n’a le droit de suspendre un autre pays sauf à une seule condition, à savoir la prise du pouvoir par les voies illégales". En d'autres termes, nulle place pour une résolution visant à suspendre le Polisario.

Mais la politique étant aussi l'art de faire pencher l'équilibre des forces, des négociations accrues peuvent pousser l'UA à accepter le vote de cette motion. D'autant que, d'un côté, l'Acte constitutif de l'UA ne fixe aucune limitation et aucune barrière concernant les sujets sur lesquelles peuvent porter les motions soumises par les Etats-membres, ce qui signifie qu'elles peuvent concerner n'importe quelle décision, aussi importante soit-elle que celle consistant en la suspension d'un membre de l'UA. De l'autre, parce que l'approbation d'une décision par les deux tiers des Etats-membres de l'UA lui conférera une légitimité certaine, la recherche du consensus n'étant pas qu'un préalable au sein de l'UA, mais un mode de prise de décision à part entière, l'UA restant fortement chevillée à l’unanimisme et au consensus.

L'amendement des statuts, l'approche "légaliste"

La deuxième option est que le Maroc et ses alliés amendent l'article 30 de l'Acte constitutif de l'UA, voire proposent une ou des dispositions supplémentaires portant sur la suspension des membres de l'organisation panafricaine. Espérons que ce sera aussi, et c'est une demande récurrente de plusieurs personnalités politiques, l'occasion de revoir cette bien lacunaire disposition qui ne prévoit que la suspension des pays dont les gouvernements ont accédé "au pouvoir par des moyens anticonstitutionnels", mais pas ceux qui s'y maintiennent en usant de moyens anticonstitutionnels, ni les entités politiques qui se voient retirer la reconnaissance de la majorité des Etats-membres de l'UA.

Si, en son temps, l'article 30 qui suspend les pays membres dont les gouvernements ont accédé "au pouvoir par des moyens anticonstitutionnels", fut salué comme une grande avancée démocratique, il ne suffit pas pour endiguer les coups d'Etat civils ou les coups d'Etat constitutionnels, et représente une sorte d'approbation du status quo, sinon de blanc-seing accordé aux dirigeants autoritaires, dans un continent où les Constitutions sont marquées par la quasi-absence de dispositions portant sur la destitution du chef de l'Etat "dans le cas où sa capacité à exercer ses responsabilités est fortement diminuée par un handicap physique ou mental. En déshérence, le pays se trouve face à un dilemme. Soit un coup d’Etat met fin au cauchemar avec la perspective de sanctions internationales, soit la déliquescence du pays le mène à une guerre civile et aux malheurs qui s’ensuivent", comme l'a très bien relevé l'ancien ministre des affaires étrangères de la Mauritanie Ahmedou Ould-Abdallah dans un article paru dans Le Monde.

L'autre amendement que pourrait proposer le Maroc est celui de l'article 4 des statuts de l'UA, qui dispose que l'organisation fonctionne conformément au principe du "respect des frontières existant au moment de l’accession à l’indépendance".

Cette disposition, héritée de l'article 3 de la Charte de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) ancêtre de l'UA, n'a pas été signée par le Maroc lors de son adhésion à l'OUA, en 1963. Et pour cause, l'article 3 de la charte de l'OUA disposait que l'organisation fonctionne dans "le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de chaque Etat et son droit inaliénable à une existence indépendante", qui se traduit par le principe de l'uti possidetis juris c'est-à-dire celui de l'intangibilité des frontières, impliquant le respect des frontières héritées de la décolonisation.

À l'époque, le Maroc avait expliqué aux Etats africains que malgré son adhésion à l'OUA, il "n'entend renoncer d'aucune façon à ses droits légitimes dans la réalisation pacifique de l'intégrité territoriale du royaume dans ses frontières authentiques".

L'amendement de l'article 4 des statuts de l'UA, appelant au "respect des frontières existant au moment de l’accession à l’indépendance", a néanmoins peu de chances de passer, les pays-membres de l'UA craindront vraisemblablement de réveiller d'autres conflits territoriaux en Afrique. La possibilité qui s'offre au Maroc est donc d'adhérer à l'UA sans pour autant ratifier l'Acte constitutif de l'organisation.

Quant à l'amendement de l'article 30, il présente deux inconvénients majeurs. Un amendement de l'Acte constitutif de l'UA, dans l'objectif de placer plus de garde-fous à l'entrée est, certes, chose positive, voire nécessaire dans un continent marqué par l'instabilité politique. Mais la crainte serait celle de voir des expulsions d'Etats-membres se succéder et s'enchaîner, dès que ceux-ci seraient isolés, mis en minorité, ou entretiendraient des rapports négatifs ou belliqueux avec un grand nombre de pays membres de l'UA, risquant ainsi de transformer l'UA en petit club fermé, ou en un "club de dictateurs", comme le fut l'OUA.

L'autre inconvénient de l'approche consistant en l'amendement des statuts est la longueur et la complexité de la procédure. Car si le Maroc opte pour cette deuxième possibilité, il devra donc, une fois devenu membre de l'UA, soumettre sa proposition d’amendement ou de révision au président de la Commission, qui en communique copies aux Etats membres dans les trente jours suivant la date de réception.

La Conférence de l’Union, sur avis du Conseil exécutif, examinera cette proposition dans un délai d’un an suivant la notification des Etats membres. L'amendement sera adopté par la Conférence de l’Union par consensus ou, à défaut, à la majorité des deux tiers, et soumis à la ratification de tous les Etats membres, conformément à leurs procédures constitutionnelles respectives, et, enfin, n'entre en vigueur que trente jours après le dépôt, auprès du président de la Commission exécutive, des instruments de ratification par les deux tiers des Etats membres. La décision pourrait donc se retrouver bloquée, à une étape ou une autre du processus, au cas où un Etat membre refuserait de la ratifier, sauf compromis. C'est dire si l'offensive diplomatique du royaume en Afrique ne fait que commencer.

source : http://www.huffpostmaghreb.com/2016/07/19/union-africaine-maroc-suspension-polisario_n_11064080.html

bradli23 a écrit:

il ne faut pas s'emporter j'ai lit des articles de juristes ou il n'est mentionné nul part une loi sur le gel ou la l'expulsion d'un état au sein de l'UA il y a gel lorsqu'un nouveau gouvernement est issu d'un coup d'état, donc le plan de match du Maroc avec ses alliés est de voter une loi menant a l’expulsion de la RASD par majorité des deux tiers. il ne faut pas croire ce que disent les journaux si quelqu'un a cette loi de 2 tiers qu'il nous le présente. l’Algérie et l’Afrique du sud ont verrouillé cette possibilité lorsqu'ils ont changé la constitution de l'UA.

On violera (s'il le faut) le reglement comme eux quand en payant le president de l'oua a l'epoque ils avaient reussit a mettre a l'ordre du jour un vote pour integrer la raZd alors que suivants les statuts un mouvement sans territoire ne pouvait pas avoir de siege a l'oua. Ce sera a eux de se lancer dans une guerre procedurale.

Dernier exemple en date de ce genre d'entourloupes, le polz qui intervient contrairement au reglemnt dans une commission de l'onu malgré les protestations de la delegation marocaine grace au fait que le president de ladite commission etait venezuelien et l'a imposé.

WRANGEL a écrit:

kurahee a écrit:

un coup de maitre qui a été très soigneusement préparé  

 Comme je l'ai dit precedemment à ce sujet et pour d'autres, le Makhzen ne fait jamais dans la précipitation et ne s'engage jamais sans avoir les assurances necessaires et du biscuit dans sa besace.

Meme si l'expulsion de la raZd n'a pas lieu cette fois ci elle aura lieu sous la prochaine cession.
A alger ils ont sentis le vent du boulet et je me demande si ca ne les poussera pas a obliger leur créature à changer de position avant l'humiliation que constituerait poue tous les 2 une expulsion de l'UA. ( ils sont tellement psychorigide que j'en doute quand meme).


En outre le report de l'election du president de la commission (suite au depart avant la fin de son mandat de la zuma ce qui pour moi est une manoeuvre pour elire un de ses clones avant la prochaine session) a ete obtenu grace aux manoeuvres des pays de l'afrique de l'ouest ce qui permettra de présenter et de faire élire inch'ALLAH un candidat qui nous sera favorable a ce poste strategique

Ca sent bon tout ca

Confirmation

http://www.elwatan.com/international/le-maroc-a-perdu-beaucoup-de-positions-diplomatiques-en-afrique-20-07-2016-325352_112.php a écrit:

Abdelaziz Rahabi. Ancien ministre

«Le Maroc a perdu beaucoup de positions diplomatiques en Afrique»

Quelle pourrait être aujourd’hui l’attitude de l’UA face à la demande marocaine ?

Une très grosse pression s’exerce en ce moment sur la commission pour qu’un candidat d’Afrique de l’Ouest très proche du Maroc prenne la présidence de la commission et succède à Mme Zuma. Il y a déjà eu un report de l’élection du président de l’UA après des pressions exercées par les Etats d’Afrique de l’Ouest. C’est pour cela que lors du dernier vote, il y a eu plus d’abstentions que de voix en faveur des candidats. La demande du retour du Maroc est donc accompagnée par une très grande pression des amis du royaume, pour avoir la présidence de la Commission africaine. L’UA a constamment fonctionné de la sorte, il y a toujours eu deux groupes avec des intérêts diplomatiques différents.

D’une part, l’Afrique de l’Ouest qui fait jonction avec le Maroc et la diplomatie française, d’autre part le reste de l’Afrique qui a une diplomatie plus ou moins autonome. Donc l’enjeu, maintenant, est d’avoir la présidence de la commission. Même si cette présidence échoit aux amis du Maroc, cela ne lui donne pas le pouvoir absolu pour suspendre la RASD ou inverser le rapport de force au sein de l’UA. Ce dernier n’est pas favorable aux amis du Maroc en ce moment.

Quand on lit bien l'article on voit bien que sa teneur est a contrario du titre.

On va les B****** en jouant avec le reglement interieur vous allez voir

Plus personne ne veut de l'UA "tam-tam" promu par Alger. Celle ci s'est encore exprimée avant hier par la remise d'un prix dit "prix des prix" (???) au Pdt Bouteflika par Zuma....remise de prix, reunionite aiguë, colloque creux, séminaire bidon et zéro action concrète sur le terrain. Du paternalisme à 2 sous.
au jeu institutionnel, il n'y a pas de grands pays. 1 pays =1 voix et si grand que soit l'algerie, elle ne pèse guère plus que Sao Tomé
noter qu'ils introduisent encore la France de manière subliminal pour discréditer l'Afrique de l'ouest. Dans la sementique algerienne, c'est que l'heure est grave....

quand le Ghana est parmi les 28 c'est que plus rien ne peut stopper cette dynamique

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le360 a écrit:

Dès qu’il a eu vent de la volonté du Maroc de regagner sa place au sein de l’UA, le Polisario est monté au créneau en menaçant de reprendre les armes.

Enième gesticulation: le Polisario menace de reprendre les armes en raison de la volonté de Rabat de retourner dans l’enceinte de l’Union Africaine, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans sa livraison de ce jeudi 21 juillet 2016.

Une lettre royale remise à la présidence de l'Union a, en effet, exprimé cette volonté du royaume. Trois jours après cet événement qui marqué le sommet de Kigali, l’Algérie et le Polisario sont sortis de leur mutisme pour, cependant, réagir différemment. Ainsi, affirme le journal, si Alger estime qu’il s’agit d’une victoire de la «cause sahraouie»,  
le Polisario, comme à l’accoutumée, est monté au créneau en menaçant de reprendre les armes.

Ainsi, le représentant du Polisario en Amérique Latine a légitimé le retour aux armes en arguant de «l’entêtement du Maroc» et de «la faiblesse des Nations Unies».

Côté algérien, des sources diplomatiques, citées par le journal, estiment que, jusqu'ici, les positions d’Alger au sujet de la «cause Sahraouie» ont contribué à l’isolement du Maroc à l’échelle africaine et internationale, soulignant qu’il s’agit là d’une victoire de la diplomatie algérienne et d'une preuve tangible de la crédibilité des revendications sahraouies.

Les tambours de guerre ont été également résonné sous la verve d'un ancien conseiller auprès du gouvernement russe, Said Gavrov, qui a de même évoqué l’éventualité d'un retour aux armes en invoquant les conditions sociales lamentables dans lesquelles vivent les sahraouis, rapporte le quotidien arabophone.

Et pour boucler la boucle, la rencontre avec le président rwandais, sur laquelle misaient Ghali et ses éléments qui baignent encore dans une choquante hystérie, suite à la percée africaine réalisée par le Maroc, s’est soldée par une défaite cuisante, notamment après la déclaration de la ministre rwandaise des Affaires étrangères.

«Le Rwanda tient à réaffirmer son soutien au retour du Maroc à l’UA, ce retour étant sans nul doute positif, dans la mesure où l’unité africaine perd en consistance sans l’apport du Maroc, pays qui a connu une avancée exceptionnelle», a en effet déclaré Louise Moshikiwabo, ministre rwandaise des AE, lors d’un point de presse tenu au siège du ministère.
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http://fr.le360.ma/politique/maroc-et-ua-mauvais-perdant-le-polisario-menace-de-reprendre-les-armes-80338

Billet intéressant de Fahd Yaata

Citation :

MAROC-UA : LA LISTE DE KIGALI…

C’est un fin connaisseur des relations internationales, M. Pascal Lamy, ancien Commissaire européen et ancien Directeur général de l’OMC, qui confiait récemment à La Nouvelle Tribune que désormais, dans un cadre mondial globalisé, on ne parlait plus de « puissance des Etats » au sens classique du terme, (militaire notamment), mais de leur « influence ».
Et M. Lamy d’ajouter à propos du Maroc que le Royaume « était très influent aujourd’hui en Afrique ».
La force d’un Etat-Nation comme le nôtre, constitué depuis plus de douze siècles, ne repose donc pas forcément sur son armée, l’étendue de son territoire ou la présence dans son sous-sol de richesses minières.

La longue marche

L’exemplarité de son modèle de développement, ses vertus de solidarité envers son environnement, proche ou lointain, sa stratégie d’ouverture, ses aptitudes à combattre efficacement les nouveaux dangers qui l’entourent, (terrorisme, criminalité transfrontalière, etc.), sa pratique de tolérance religieuse et son acception aussi éclairée que littérale de l’Islam sunnite de rite malékite, voilà plusieurs des composantes de cette influence dont on mesure aujourd’hui le poids et la valeur au lendemain du Sommet de l’Union Africaine à Kigali.
Mais elles ne sont pas les seules, puisqu’il convient d’y ajouter sa politique sage de rapprochement avec les pays qui constituent son hinterland naturel, l’aide précieuse multiforme dispensée et les accords de coopération nombreux signés avec plusieurs pays africains, l’externalisation de plus en plus conséquente d’entreprises marocaines vers l’Afrique Occidentale, Centrale et même Orientale, l’engagement des contingents des FAR dans des missions de l’ONU en plusieurs zones sensibles africaines,
(République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Centrafrique, etc), la création d’instances religieuses africaines dédiées à un enseignement de l’Islam tel qu’il est professé chez nous, l’accueil généreux de milliers de boursiers africains, la régularisation de dizaines de milliers de réfugiés, et beaucoup d’autres choses encore .
Toutes ces avancées, actions, réalisations, ne sont ni le fruit du hasard, ni l’expression d’une démarche précipitée, mais la face visible d’une stratégie longuement mûrie, savamment et patiemment conduite, à partir d’une vision, quasiment prophétique et, en tout cas parfaitement assumée et pensée depuis plus de quinze années, par SM Mohammed VI.
Aujourd’hui, à la faveur d’un Sommet annuel interétatique africain qui ne concernait plus le Royaume depuis 1984, on s’aperçoit que sitôt lecture faite d’une Lettre royale adressée collectivement aux chefs des États membres de l’UA, 28 d’entre eux réclament tout à la fois la réintégration du Royaume au sein de l’organisation continentale panafricaine et l’exclusion d’un Etat fantoche et usurpateur, créé de toutes pièces par l’Algérie et dont il est le jouet servile depuis 1976 !
Un tel coup de maître, littéralement royal, ne saurait se faire à la faveur d’une « petite » tournée régionale de quelques missi dominici, soient-ils les plus compétents.
Le formidable abattage des cartes marocaines au soir de la clôture du Sommet africain de Kigali est le résultat magistral de la stratégie patiente, minutieuse, détaillée, pesée et mise en œuvre depuis des lustres et qui produit enfin son effet, c’est-à-dire le ralliement de 28 Etats africains à la Cause du Maroc, lorsqu’il faut tout juste 36 Etats pour prononcer une adhésion et décider d’une exclusion.

Échec et bientôt Mat !

Désormais, quoi qu’en diront les commentateurs algériens, mozambicains ou sud-africains dépités, les jours de la fumeuse RASD au sein de l’UA sont comptés. Car il est certain que la « liste de Kigali » n’est pas limitative et il y a fort à parier qu’à la veille de la prochaine rencontre panafricaine en janvier 2017, elle se sera significativement rallongée !
Dans cette partie où l’échiquier prend la forme d’un continent, le Royaume a avancé ses pièces une à une, utilisant savamment ses atouts pour circonvenir la partie adverse.
L’Algérie est aujourd’hui mise en échec et le mat n’est plus loin parce qu’une influence durable et vraie ne se construit pas à coups de pétrodollars, de rodomontades ou d’alliances douteuses. Elle se bâtit sur la durée, sur la continuité, à partir de fondamentaux que le Royaume possède en propre et proclame urbi et orbi, de façon exemplaire et positivement contagieuse pour ceux qui le voient avancer, prospérer en sécurité, porté à la fois par une volonté royale et l’adhésion consensuelle de tout un peuple.
Douze siècles d’Etat-Nation marocain contemplent aujourd’hui la misérable création d’une Algérie figée dans ses obsessions et ses obstinations anti-marocaines.
Que vaut et que pèse en vérité la RASD en Afrique lorsqu’elle est mise en face du Maroc ?
Bouteflika et le touargi algérien Ibrahim Ghali connaissent, comme nous, la réponse ! Le chemin a été dur et long, mais l’arrivée est proche.
Patience et longueur de temps…

http://lnt.ma/blog/fahd-yata/maroc-ua-la-liste-de-kigali/

ils croient que le Maroc va simplement rejoindre l'UA a côté de la Polisario.
Mais je sais pas pourquoi ils ont ignoré la demande des 28 pays Africains de suspendre la Poliz du UA.

Soit qu'ils sont encore choqué, soit qu'ils ont une grande confiance.

réaction officielle ou officieuse algérienne à la visite diplomatique à Alger et à notre volonté a intégré l"UA, une chose est sur il y a vent de panique qui les a poussé a faire cette sortie médiatique :

la vidéo :

http://www.hibapress.com/details-76492.html

Had les algériens tal3ou lia f karéé ! cependant, ne pas encore couper le contact avec nos ennemis est pour une très bonne raison

La junte d'Alger veut imposer sa dictature à toute l'Afrique,

Dans l'ancienne OUA, pour qu'un état adhère à l'organisation, il fallait être "indépendant" et souverain" malgré ça, la junte et quelques autres dictatures ont imposé l'état polisarien en toute illégalité des lois l'OUA. Cette condition de "indépendant" et "souverain" a été enlevé de l'acte constitutive de l'UA pour garder le polisario. Ce qui a rendu L'UA, la seule organisation dans le monde qui n'impose aucune condition pour l'adhésion d'un état, d’où le terme organisation "Tam Tam", ce qui est vrai, avouant le.

Maintenant ce 7alouf qui s'appelle de Mesahel Pseudo ministre de la junte d'alger veut nous imposer sa dictature, en disant que le polisario ne peut être suspendu de l'UA, parce que rien ne prévoit ça dans l'ACTE constitutive.

Mais ce qui l'a oublié ce 7alouf, ce qu'à tout moment, un état peut proposer un Amendement et Révision de l'acte constitutive, au moins pour le rendre au niveau des organisations mondiale cette UA.

Acte constitutive de l'UA:

Citation :

Article 6
La Conférence
1. La Conférence est composée des Chefs d’Etat et de Gouvernement ou de leurs représentants dûment accrédités.
2.La Conférence est l’organe suprême de l’Union.
3.La Conférence se réunit au moins une fois par an en session ordinaire. A la demande d’un Etat membre et sur approbation des deux tiers des Etats membres, elle se réunit en session extraordinaire.
4.La présidence de la Conférence est assurée pendant un an par un chef d’Etat et de Gouvernement élu, après consultations entre les Etats membres.

Article 7
Décisions de la Conférence
1. La Conférence prend ses décisions par consensus ou, à défaut, à la majorité des deux tiers des Etats membres de l’Union. Toutefois, les décisions de procédure, y compris pour déterminer si une question est de procédure ou non, sont prises à la majorité simple.

2. Le quorum est constitué des deux tiers des Etats membres de l’Union pour toute session de la Conférence.

Citation :

Article 32
Amendement et révision
1. Tout Etat membre peut soumettre des propositions d’amendement ou de révision du présent Acte.
2. Les propositions d’amendement ou de révision sont soumises au Président de la Commission qui en communique copies aux Etats membres dans les trente (30) jours suivant la date de réception.
3. La Conférence de l’Union, sur avis du Conseil exécutif, examine ces propositions dans un délai d’un an suivant la notification des Etats membres, conformément aux dispositions du paragraphe (2) du présent article.
4. Les amendements ou révisions sont adoptés par la Conférence de l’Union par consensus ou, à défaut, à la majorité des deux tiers, et soumis à la ratification de tous les Etats membres, conformément à leurs procédures constitutionnelles respectives. Les amendements ou révisions entrent en vigueur trente ( 30) jours après le dépôt, auprès du Président de la Commission exécutive, des instruments de ratification par les deux tiers des Etats membres.

Encore un autre problème a géré par l'Algérie après l'UA.

Les algériens font la grimace à cause de la demande du Congrès des États-Unis de compter le nombre exacte des séquestrés sahraouies.

D'après eux c'est une question entre le Maroc et les Sahraouies. Ils ne comprennent pas pourquoi on veut les intégrés dans ce conflit

Msaken, ils prennent vraiment les gens pour des imbéciles

La presse algérienne commence à sentir la douleur du coup reçu lors du dernier sommet de l'UA

Citation :

دبلوماسيتهم وخيباتنا!

ماذا بقي لنا من دور في إفريقيا، بعد هذه الصفعة التي وجهها لنا المغرب أمس، وكنا نعتقد أنه يترجى دعم الجزائر له للعودة إلى الاتحاد الإفريقي؟  أما الصفعة فهي أن 28 بلدا إفريقيا راسلوا رئيس الاتحاد وطالبوا بتعليق عضوية الجمهورية الصحراوية في المجلس تلبية لمطلب المملكة المغربية المدعوم من السعودية، مقابل عودة الرباط إلى هذه المنظمة التي غادرتها سنة 1984 احتجاجا على قبول الجمهورية الصحراوية المحتلة من قبل المغرب، كعضو في المنظمة.  حتى ادعاء المملكة أنها رفضت لفرحات مهني الانفصالي تأشيرة الدخول، يبدو أنه مجرد ذر للرماد في العيون، وهي مجرد فقاعة إعلامية للتمويه لا غير.  ثم هل حقا المغرب في حاجة إلى صوت الجزائر وموافقتها لكي يعود؟ وهو الحاضر بقوة اقتصاديا في دول غرب إفريقيا؟  ولو كان صوت الجزائر مهما، لماذا كانت المحطة ما قبل الأخيرة للدبلوماسية المغربية التي أرسلت ممثلا من الدرجة العاشرة لإبلاغ الجزائر بعودة الرباط إلى الاتحاد الإفريقي، بينما أرسلت تمثيلا من مستويات عليا إلى باقي البلدان؟  أين الخلل؟ ليس في المغرب طبعا، الذي يسهر على مصالحه في إفريقيا وفي غير إفريقيا، وإنما في بلادنا، وفي دبلوماسيتنا النائمة التي تضيع كل يوم الفرص علينا. والمصيبة أننا الدولة الوحيدة التي تسير خارجيتها بوزيرين لا صنعة لهما غير التنافس على من يمثل الجزائر، فكانت النتيجة غيابنا كليا على الساحة الدولية، وها نحن كل يوم نخسر مساحة جديدة للفضاء الذي كنا نشغله بقوة. وهو وضع لم نعرفه حتى في عز الأزمة الأمنية التي عزلت الجزائر عن العالم، لصالح المغرب وغير المغرب.  ومع ذلك مازلنا نسمي أنفسنا بوابة إفريقيا، ونعتقد أننا ما زال لدينا دور نلعبه في القضايا الإقليمية، وقد نستفيق أننا لا نتحكم في شيء على بعد أمتار من حدودنا الجغرافية. أما حدودنا المعنوية فقد خسرناها منذ خسرنا لسانا يذود عن مصالحنا.  حتى إرث بوتفليقة، الذي اجتهد لاستعادة مكانة الجزائر الدولية سنوات حكمه الأولى بعد العزلة القهرية التي فرضت علينا بسبب الإرهاب، قد تآكل في السنوات الأخيرة ونحن نقف عديمي التأثير في أي من الملفات التي تعنينا مباشرة، مثل الملف الليبي والمالي.  وها هو المغرب يزحف على إفريقيا ويحصد العشب من تحت أقدامنا، ورأسا دبلوماسيتنا يتفرجان على خيباتنا.  سيعود المغرب إلى الاتحاد وسيسوق قاطرته بالمال السعودي، وبفضل دبلوماسيته التي لم تعد تهمها الشعارات، بل العمل الميداني، وتأخذ منا ما كان سابقا مناطق نفوذنا، ونحن في استقالة جماعية، شعبا وسلطة!  
http://www.al-fadjr.com/ar/assatir/338998.html

Il ne faut pas avoir peur , on dépassera largement les 36 voix requises pour le gel ou l'expulsion complétement de la RASD de l'UA .
Plusieurs pays se sont abstenu de signer la motion pour éviter les pressions mais signeront au moment venu.
Je ne pense pas que le Rwanda après toutes ses visites n'apportera pas sa voix , et comme il a accueillit le sommet il n'a pas voulu prendre partie il rejoindra la troupe et apportera avec lui quelque pays de l'afrique de l'est .
Le Tshad aussi puisque son président est président du 27eme sommet ( je pense qu'il ne peut recevoir et être signataire de cette même motion ...)
Pour ce qui est du Mali et la Tunisie il faut voir les représailles d'Algérie ...
Dans une vue un peu globale on remarquera que 28 est la simple majorité 27+1 et qu'on a éviter de dévoiler toutes nos cartes , quand la motion sera présentée malheurs aux absents qui ne pourront justifier leur position au vue du droit international

L'Égypte ne fait pas partie des 28 pays...et c'est complètement logique... ils sont fâché contre le gouvernement benkirane , le maroc et le qatar sont les premiers a condamné le putsh en Turquie/ennemi juré de el sissy .
Nous avons un pouvoir a deux têtes...le palais est proche des saoudiens et donc de l'egypte et un benkirane proche des turcs et donc des clans des frères musulmans et des qataris ... c'est a la fois un avantage et un inconvénient. On doit garder les liens avec les deux clans et subir les dégâts et récolter les fruits en meme temps.. le caire pourra changer d'avis avec un simple cou de fil de salmane qui se bronze a tanger pour le moment.
Pour tunis ... allah yssame7 .. son cas est délicat.. c'est une veuve qui cohabite avec un malade mentale dans une petite chambre ..
Le cas de la Mauritanie pas contre est intéressant... c'est un général qui veut changer son pays .. une Mauritanie souveraine et indépendante et une puissance régionale.. tous ça avec un âne et 23 chèvres et quelques poulets..1 ambitieu le mec..c'est son droit ... moi je dis qu' un putsh en 2017 est fort possible.

La liste des 28 est juste une démonstration de force du maroc. C'est une motion à l'initiative de pays membre de l'UA. Les résolutions de l'UA peuvent être mise au vote avec bulletin secret. Ce sera le choix pour lequel optera le maroc une fois membre, pour ne pas indisposer ses amis et à ce moment là, ceux qui ont le cul entre 2 chaises, se détermineront sans crainte de rétorsion.
L'objectif premier est d'être dans la place, en janvier 2017.

Socket-error a écrit:

Encore un autre problème a géré par l'Algérie après l'UA.

Les algériens font la grimace à cause de la demande du Congrès des États-Unis de compter le nombre exacte des séquestrés sahraouies.

D'après eux c'est une question entre le Maroc et les Sahraouies. Ils ne comprennent pas pourquoi on veut les intégrés dans ce conflit

Msaken, ils prennent vraiment les gens pour des imbéciles

Déni de realité, ils font comme si les camps raZdeux n'étaient pas en algérie....
Comme ce taré de Ghali qui annonce que sont 1er voyage a """"l'étranger"""" se fera en algérie

PGM a écrit:

La liste des 28 est juste une démonstration de force du maroc. C'est une motion à l'initiative de pays membre de l'UA.  Les résolutions de l'UA peuvent être mise au vote avec bulletin secret. Ce sera le choix pour lequel optera le maroc une fois membre, pour ne pas indisposer ses amis et à ce moment là, ceux qui ont le cul entre 2 chaises, se détermineront sans crainte de rétorsion.  
L'objectif premier est d'être dans la place, en janvier 2017.

Effectivement, encore 4 mois de boulot..d'ailleurs hier , on a signé un accord de coopération dans le champ religieux avec la Somalie .. notre diplomatie avance un peu partout en Afrique.

les 28 pays signataires c'est juste l'entrée

les pays qui vont suivre:

Pays qui n'ont jamais reconnu la RASD

le Cameroun
Maroc
Tunisie
Egypte
Niger

pays qui ont retiré leur reconnaissance

Malawi
Rwanda
Tchad

Citation :

le caire pourra changer d'avis avec un simple cou de fil de salmane

Sissi se moque des saouds et de leur avis. il les utilise comme vache à lait sans retour de sa part, car il sait que c est eux qui sont demandeurs, et qu ils ne peuvent se permettre de permettre la puissante Egypte.

Alloudi a écrit:

Citation :

le caire pourra changer d'avis avec un simple cou de fil de salmane

Sissi se moque des saouds et de leur avis. il les utilise comme vache à lait sans retour de sa part, car il sait que c est eux qui sont demandeurs, et qu ils ne peuvent se permettre de permettre la puissante Egypte.

mais sans l'argent des Saoudiena Sissi n'aurait pas tenu six mois au pouvoir

Citation :

Le président égyptien sous le feu des critiques pour avoir cédé deux îles à l'Arabie saoudite

Le maréchal Abdel Fattah al-Sissi a signé hier un accord avec ses homologues saoudiens, leur cédant les îles de Tiran et de Sanafir, situées dans une région stratégique à l’extrémité du golfe d'Aqaba, contrôlée depuis 1950 par le Caire.

Ce renoncement de l'Egypte à des îles importantes situées dans une région stratégique à l'extrémité du golfe d'Aqaba, qui donne sur la mer Rouge, a soulevé une vague de critiques dans le pays.

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Remises à l'Arabie saoudite en vertu d'un accord de délimitation des frontières maritimes, ces îles représentaient la pomme de discorde entre ces deux pays depuis plusieurs décennies. Les négociations sur la délimitation de la frontière ont duré six ans et onze réunions de la commission ad hoc ont été organisées durant cette période.

Selon les hommes politiques égyptiens, la délimitation précise des frontières permettra aux deux pays de mieux utiliser leurs eaux territoriales. Mais dans la rue, la décision ne passe pas auprès de la population. Le journal égyptien Al-Ahram décrit ainsi une «vague colossale de controverse et de confusion», après que cinq personnes, qui protestaient contre l'accord, ont été arrêtées ce weekend et détenues jusqu'à lundi.