Sujet: Investissements et projets Marocains en Afrique Mar 6 Déc - 1:02
Rappel du premier message :
Voila je lance le sujet pour traiter le sujet de notre avenir économique en Afrique, qui a mon avis sera primordial pour batir le Maroc de demain .
A vous les amis !
D'ailleurs je commence en traitant ce projet très important du Maroc en Cote d'Ivoire , la réhabilitation de la baie de Cocody a Abidjan , un peu sur le modèle de Marchica .
Citation :
Rabat s’allie à Abidjan pour réhabiliter la baie de Cocody
Le Maroc, premier investisseur étranger en Côte d’Ivoire, conduit le chantier titanesque sur la lagune. Et affirme son modèle de coopération Sud-Sud.
Par Morgane Le Cam (contributrice Le Monde Afrique, Ouagadougou)
LE MONDE Le 24.03.2016 à 16h27 • Mis à jour le 24.03.2016 à 17h45
Une affiche publicitaire à Abidjan, en 2013, vantant la coopération de la Côte d'Ivoire et du Maroc. « L’Afrique doit faire confiance à l’Afrique. » La petite phrase, glissée par le roi marocain Mohammed VI lors d’une visite à Abidjan en février 2014, n’avait rien d’anodin. Elle souligne l’une des ambitions économiques du Maroc : mettre le cap sur l’Afrique et y investir à tour de bras.
A commencer par la Côte d’Ivoire. En 2015, près d’un quart des investissements internationaux réalisés chez le premier producteur mondial de cacao venait du Maroc, faisant du royaume chérifien le premier investisseur étranger du pays. Depuis 2015, un chantier titanesque, symbole du renforcement de cette coopération économique ivoiro-marocaine, fait parler de lui. Le projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody, dans la capitale économique, Abidjan.
Un chantier de plus de 100 milliards de francs CFA
Une série d’aménagements sur quatre ans, au cœur de la capitale économique ivoirienne, coûtant plus de 100 milliards de francs CFA (152 millions d’euros). « L’objectif principal est de restaurer l’écosystème de la baie de Cocody, et plus largement de la lagune Ebrié », précise Ibrahim Touré, conseiller technique du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), l’organisme ivoirien chargé, avec le Conseil ingénierie et développement (CID) marocain, de superviser la partie technique des travaux.
La quartier d'affaires du Plateau, au bord de la lagune Ebrié et en face de Cocody. Depuis l’ouverture du canal de Vridi pour relier le port d’Abidjan au golfe de Guinée, au début des années 1950, les courants de la lagune abidjanaise ont ralenti et ses eaux ont stagné. Avec l’urbanisation galopante de ces dix dernières années, la baie de Cocody, symbole de la capitale économique bordant le quartier des affaires, a vu les déchets s’amonceler et les baigneurs sortir de l’eau.
Une pollution visible et gênante pour le président ivoirien Alassane Ouattara, qui entend profiter de l’attrait croissant des grands groupes pour Abidjan afin de réaliser son objectif de longue date : faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. « C’est la concrétisation d’un projet de grande importance économique et stratégique pour la ville d’Abidjan », avait souligné le premier ministre, Daniel Kablan Duncan, lors du lancement officiel de la première phase des travaux, le 18 janvier.
Environnement et retombées économiques
La première étape, d’une durée de neuf mois et d’un coût de 10 milliards de francs CFA, consiste à réaménager les berges afin de protéger la lagune contre les inondations. « Maintenant que le nettoyage des eaux est terminé, nous allons créer une corniche pour les endiguer, mais aussi élargir les boulevards lagunaires », précise Saïd Zarrou, directeur général de Marchica Med, société d’Etat marocaine chargée de conduire le projet en collaboration avec le gouvernement ivoirien. Un aménagement aux ambitions de protection de l’environnement qui a aussi un objectif purement pratique : fluidifier la circulation sur les routes bordant la baie de Cocody, souvent embouteillées.
D’ici à 2019, date de livraison prévue du projet, le carrefour de l’Indénié, réputé pour ses inondations, sera transformé. Ouvrage emblématique du projet de valorisation de la baie, un imposant viaduc, reliant le quartier de Cocody (est) à l’autre rive, côté Plateau (ouest), sera également construit. Sans oublier des barrages, un port de plaisance, des espaces de loisir et des installations commerciales.
Afin de boiser ce nouvel environnement présenté sur les plans comme une succession de constructions modernes bordées par une large promenade longeant des eaux turquoise, le gouvernement ivoirien entend créer ce qu’il appelle une « coulée verte ». Un parc d’une centaine d’hectares aménagé le long de la lagune.
Ce projet multifacettes, original dans la sous-région de par sa gestion intégrée, le gouvernement ivoirien entend en tirer des avantages économiques et ainsi renforcer le tourisme et l’attractivité économique d’Abidjan. « C’est un des projets phares du second mandat d’Alassane Ouattara », ajoute Ibrahim Touré, du BNETD.
Exporter le modèle de coopération Sud-Sud
Car les travaux de la baie de Cocody ne sont que la partie visible d’une plus vaste entreprise destinée à revaloriser l’intégralité de la lagune d’Ebrié, qui s’étend sur près de 500 km2. « Nous allons bientôt lancer les consultations pour nous étendre jusqu’à Grand-Bassam, et nous avons encore d’autres grands projets en perspective », s’enthousiasme Saïd Zarrou. Le montage financier est réalisé par Attijariwafa Bank, une société marocaine qui, d’acquisition en acquisition, poursuit son expansion sur le continent africain.
Preuve du tropisme africain grandissant du Maroc, Marchica Med a ouvert, le 22 mars, une première succursale sur le continent… à Abidjan. Et ce n’est qu’un début. « Abidjan est la capitale de l’Afrique de l’Ouest. L’émergence ivoirienne va profiter aux pays voisins, assure Saïd Zarrou. Si demain d’autres gouvernements souhaitent collaborer avec nous, nous irons. » Premier investisseur en Côte d’Ivoire et plus largement dans les zones économiques de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, le Maroc a lancé le coup d’envoi de la propagation de son modèle de coopération Sud-Sud en Afrique.
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Jeu 11 Mai - 15:30
L'Ethiopie est vraiment LE pays d'avenir en Afrique. J'ai vu dernièrement sur M6 un Enquête Exclusive sur le pays, tous les hommes d'affaires vont investir la bas, le pays est en plein boom dans tous les domaines. Donc le Maroc doit miser a fond sur le pays. Et les Éthiopiennes qu'elles sont belles de belles africaines
hamza44 2eme classe
messages : 38 Inscrit le : 08/04/2013 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Ven 12 Mai - 0:07
sur la carte il y a 2 Centrafrique, celle de gauche est la vrai...celle de droite c'est le Mozambique et le Mozambique de la carte c'est l'Ouganda.
Bref je sais pas si c'est fait exprès mais si c'est le contraire....sa craint.
Invité Invité
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Ven 12 Mai - 10:17
Cette carte est tres incomplete et montre, une fois encore, le manque de professionalisme des "journalistes" au Maroc.
La RD Congo a des investissements de Managem, de Bank of Africa, de Kitea... En Guinée sont presents de nombreuses entreprises du BTP ainsi que BOA. Ils ne parlent pas de Stokvis, M2M, Outsourcia... qui ont toutes des filliales en Afrique. Ils ne mentionnent pas Sanam (poisson).
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Dim 14 Mai - 21:13
Demain au palais royal de Rabat, Sa majesté va présider une cérémonie de signature des accords cadres entre le Maroc et des hommes d'affaires nigérians pour la construction du gazoduc Maroc-Nigeria. On ne perd pas de temps j'adore. On ne rigole pas . Et les algériens demain ça sera jour de deuil , on est en train de les étouffer au niveau de la géostratégie du gaz, avec le gazoduc et l'énorme abondance du gaz nigérian ils vont avoir un énorme concurrent pour leur exportation gazière
dan Capitaine
messages : 936 Inscrit le : 02/11/2010 Localisation : FRANCE Nationalité :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Dim 14 Mai - 21:17
Ca depend aussi quel sera la quantité de gaz qui pourra etre livre par ce gazoduc car si c est juste un prolonhement du gaeoduc existant c est faible. Par contre si ce gazoduc permetrema d ecporter plus de 20 milliards de m3 la ca fera mal a l algerie
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Dim 14 Mai - 22:03
pourquoi signer avec des hommes d'affaire et non l'Etat nigérian??
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Lun 15 Mai - 6:35
sûrement que l'Etat nigérian est en crise financière, et que v'est le privé qui va investire et construire.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Lun 15 Mai - 18:00
SM le Roi préside à Rabat la cérémonie de signature d'accords relatifs au projet du Gazoduc Nigéria-Maroc et à la coopération maroco-nigériane dans le domaine des engrais
| lundi, 15 mai, 2017 à 18:47
Rabat – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé, lundi au Palais Royal à Rabat, la cérémonie de signature d’accords relatifs au projet du Gazoduc Nigéria-Maroc et à la coopération maroco-nigériane dans le domaine des engrais.
Au début de cette cérémonie, le ministre nigérian des Affaires étrangères, M. Geoffrey Onyeama, a prononcé une allocution devant le Souverain dans laquelle il a exprimé les salutations de SEM. Muhammadu Buhari à SM le Roi Mohammed VI, rappelant la dernière visite du Souverain à Abuja lors de laquelle les deux Chefs d’Etat avaient décidé d’aller de l’avant dans la coopération entre les deux pays pour qu’elle englobe différents domaines.
La conclusion aujourd’hui de ces accords, après seulement quelques mois de la visite de SM le Roi au Nigéria, est une preuve de la réussite du partenariat Rabat – Abuja, une réussite à attribuer à la volonté des dirigeants des deux pays à assurer l’implémentation des projets bilatéraux, a ajouté M. Onyeama.
Par la suite, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita a présenté les grandes lignes du projet du Gazoduc devant relier le Nigéria et le Maroc qui n’est autre que l’expression de la vision commune des dirigeants des deux pays, SM le Roi Mohammed VI et SEM. Muhammadu Buhari, en faveur d’un co-développement durable, agissant et solidaire du Continent africain, basé sur une coopération Sud-Sud.
Ce mégaprojet, conçu par les Africains pour les Africains, est l’illustration parfaite de la diplomatie de la parole et de l’action, et une nouvelle concrétisation de la vision de SM le Roi d’une Afrique maitresse de son destin, confiante en son avenir, a poursuivi M. Bourita.
Le pipeline Nigéria-Maroc aura un impact positif direct sur plus de 300 millions d’habitants, a-t-il dit, notant qu’il permettra d’accélérer les projets d’électrification dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest, servant ainsi de base pour la création d’un marché régional compétitif de l’électricité.
Rappelant les progrès enregistrés et l’expertise accumulée par le Royaume en matière de transports, de logistique, d’infrastructures et des énergies renouvelables, M. Bourita a assuré que le Gazoduc Nigeria-Maroc, outil privilégié d’intégration et instrument de développement régional, est un projet viable qui vient répondre au besoin croissant de l’Europe de diversifier ses sources d’énergie.
Le directeur de la compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC), M. Farouq Said Garba, a présenté, pour sa part, les grandes lignes de l’accord de coopération sur le pipeline, signé à cette occasion, entre l’Office national des hydrocarbures et des mines (Maroc) et la compagnie pétrolière nationale nigériane (Nigéria).
M. Said Garba a ainsi évoqué les modalités de gouvernance du projet du gazoduc Nigéria-Maroc, le planning des études de faisabilité et d’ingénierie, ainsi que les droits et obligations des parties à ce partenariat gagnant-gagnant.
Intervenant au sujet de la coopération maroco-nigériane dans le domaine des engrais, le président de l’association nigériane des producteurs et fournisseurs d’engrais (FEPSAN), M. Thomas Ethu, a mis en exergue le renforcement de la coopération entre le groupe OCP et la FESPAN, notant que ce partenariat a permis, dans une première phase, un réel transfert du savoir-faire en matière de développement de structures de blending, de stockage et de transport.
Cette coopération participera également à la modernisation du secteur de l’agriculture, à travers notamment le développement d’une plateforme de produits chimiques basics, l’utilisation d’engrais de qualité, adaptés aux sols et aux cultures nigérians.
Le directeur général de l’Autorité souveraine d’investissement nigériane, M. Uche Orji, a, de son côté, traité de la valorisation des ressources naturelles pour la production d’engrais au Nigéria. Il a, dans ce sens, indiqué que la collaboration entre l’autorité souveraine d’investissement nigériane et le Groupe OCP portera sur la prospection et la valorisation des réserves de phosphates existant dans les Etats du Nigéria (Sokoto, Ogun, Edo, Imo).
Le Nigéria bénéficiera ainsi de l’expérience et de l’expertise marocaine pour développer le secteur des phosphates au Nigéria, a-t-il ajouté.
Le président-directeur général du groupe OCP, M. Mostafa Terrab, a souligné que le partenariat conclu entre le Maroc et le Nigéria est un modèle de coopération Sud-Sud.
Il porte sur l’ensemble de la chaine de valeur agricole, partant de la mise en place de solutions fertilisantes adaptées à la nature des sols et des cultures nigérians, à la disponibilité des engrais sur le marché nigérian et à la mise en place de mesures d’accompagnement auprès des agriculteurs locaux (Mobile school labs, Agribooster), a relevé M. Terrab.
Cette collaboration, qui entre dans sa seconde phase, permettra aussi de maximiser la production locale des engrais à travers la création d’une plateforme de produits chimiques basics, et de là, sécuriser l’approvisionnement du marché nigérian en engrais à des prix compétitifs et renforcer les circuits de distribution locaux.
SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a ensuite, présidé la cérémonie de signature d’un accord de coopération sur le pipeline entre le Maroc et le Nigéria. Il a été signé par la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines, Mme Amina Benkhadra, et le Président Directeur Général de la compagnie pétrolière nationale nigériane, Maikanti Kacalla Baru.
Le second instrument signé sous la présidence du Souverain est un accord entre le groupe OCP et la FESPAN pour le renforcement des capacités de production et de distribution d’engrais au Nigeria. Il a été signé par MM. Mostafa Terrab et Thomas Etuh.
Cette cérémonie, marquée par la projection de deux films institutionnels sur les retombées socio-économiques des deux projets et leur portée tant régionale qu’internationale, s’est déroulée en présence notamment du Chef du gouvernement, du président de la Chambre des Représentants, de Conseillers de SM le Roi, de membres du gouvernement, d’une importante délégation nigériane, de représentants de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de membres du Corps diplomatique accrédité à Rabat, et de plusieurs hautes personnalités.
Au terme de cette cérémonie, SM le Roi a offert une réception en l’honneur des personnalités présentes.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Lun 15 Mai - 19:50
SM le Roi préside à Rabat la cérémonie de signature d'accords relatifs au projet du Gazoduc Nigéria-Maroc et à la coopération maroco-nigériane dans le domaine des engrais
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lundi, 15 mai, 2017 à 18:47
Rabat – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé, lundi au Palais Royal à Rabat, la cérémonie de signature d’accords relatifs au projet du Gazoduc Nigéria-Maroc et à la coopération maroco-nigériane dans le domaine des engrais.
Au début de cette cérémonie, le ministre nigérian des Affaires étrangères, M. Geoffrey Onyeama, a prononcé une allocution devant le Souverain dans laquelle il a exprimé les salutations de SEM. Muhammadu Buhari à SM le Roi Mohammed VI, rappelant la dernière visite du Souverain à Abuja lors de laquelle les deux Chefs d’Etat avaient décidé d’aller de l’avant dans la coopération entre les deux pays pour qu’elle englobe différents domaines.
La conclusion aujourd’hui de ces accords, après seulement quelques mois de la visite de SM le Roi au Nigéria, est une preuve de la réussite du partenariat Rabat – Abuja, une réussite à attribuer à la volonté des dirigeants des deux pays à assurer l’implémentation des projets bilatéraux, a ajouté M. Onyeama.
Par la suite, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita a présenté les grandes lignes du projet du Gazoduc devant relier le Nigéria et le Maroc qui n’est autre que l’expression de la vision commune des dirigeants des deux pays, SM le Roi Mohammed VI et SEM. Muhammadu Buhari, en faveur d’un co-développement durable, agissant et solidaire du Continent africain, basé sur une coopération Sud-Sud.
Ce mégaprojet, conçu par les Africains pour les Africains, est l’illustration parfaite de la diplomatie de la parole et de l’action, et une nouvelle concrétisation de la vision de SM le Roi d’une Afrique maitresse de son destin, confiante en son avenir, a poursuivi M. Bourita.
Le pipeline Nigéria-Maroc aura un impact positif direct sur plus de 300 millions d’habitants, a-t-il dit, notant qu’il permettra d’accélérer les projets d’électrification dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest, servant ainsi de base pour la création d’un marché régional compétitif de l’électricité.
Rappelant les progrès enregistrés et l’expertise accumulée par le Royaume en matière de transports, de logistique, d’infrastructures et des énergies renouvelables, M. Bourita a assuré que le Gazoduc Nigeria-Maroc, outil privilégié d’intégration et instrument de développement régional, est un projet viable qui vient répondre au besoin croissant de l’Europe de diversifier ses sources d’énergie.
Le directeur de la compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC), M. Farouq Said Garba, a présenté, pour sa part, les grandes lignes de l’accord de coopération sur le pipeline, signé à cette occasion, entre l’Office national des hydrocarbures et des mines (Maroc) et la compagnie pétrolière nationale nigériane (Nigéria).
M. Said Garba a ainsi évoqué les modalités de gouvernance du projet du gazoduc Nigéria-Maroc, le planning des études de faisabilité et d’ingénierie, ainsi que les droits et obligations des parties à ce partenariat gagnant-gagnant.
Intervenant au sujet de la coopération maroco-nigériane dans le domaine des engrais, le président de l’association nigériane des producteurs et fournisseurs d’engrais (FEPSAN), M. Thomas Ethu, a mis en exergue le renforcement de la coopération entre le groupe OCP et la FESPAN, notant que ce partenariat a permis, dans une première phase, un réel transfert du savoir-faire en matière de développement de structures de blending, de stockage et de transport.
Cette coopération participera également à la modernisation du secteur de l’agriculture, à travers notamment le développement d’une plateforme de produits chimiques basics, l’utilisation d’engrais de qualité, adaptés aux sols et aux cultures nigérians.
Le directeur général de l’Autorité souveraine d’investissement nigériane, M. Uche Orji, a, de son côté, traité de la valorisation des ressources naturelles pour la production d’engrais au Nigéria. Il a, dans ce sens, indiqué que la collaboration entre l’autorité souveraine d’investissement nigériane et le Groupe OCP portera sur la prospection et la valorisation des réserves de phosphates existant dans les Etats du Nigéria (Sokoto, Ogun, Edo, Imo).
Le Nigéria bénéficiera ainsi de l’expérience et de l’expertise marocaine pour développer le secteur des phosphates au Nigéria, a-t-il ajouté.
Le président-directeur général du groupe OCP, M. Mostafa Terrab, a souligné que le partenariat conclu entre le Maroc et le Nigéria est un modèle de coopération Sud-Sud.
Il porte sur l’ensemble de la chaine de valeur agricole, partant de la mise en place de solutions fertilisantes adaptées à la nature des sols et des cultures nigérians, à la disponibilité des engrais sur le marché nigérian et à la mise en place de mesures d’accompagnement auprès des agriculteurs locaux (Mobile school labs, Agribooster), a relevé M. Terrab.
Cette collaboration, qui entre dans sa seconde phase, permettra aussi de maximiser la production locale des engrais à travers la création d’une plateforme de produits chimiques basics, et de là, sécuriser l’approvisionnement du marché nigérian en engrais à des prix compétitifs et renforcer les circuits de distribution locaux.
SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a ensuite, présidé la cérémonie de signature d’un accord de coopération sur le pipeline entre le Maroc et le Nigéria. Il a été signé par la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines, Mme Amina Benkhadra, et le Président Directeur Général de la compagnie pétrolière nationale nigériane, Maikanti Kacalla Baru.
Le second instrument signé sous la présidence du Souverain est un accord entre le groupe OCP et la FESPAN pour le renforcement des capacités de production et de distribution d’engrais au Nigeria. Il a été signé par MM. Mostafa Terrab et Thomas Etuh.
Cette cérémonie, marquée par la projection de deux films institutionnels sur les retombées socio-économiques des deux projets et leur portée tant régionale qu’internationale, s’est déroulée en présence notamment du Chef du gouvernement, du président de la Chambre des Représentants, de Conseillers de SM le Roi, de membres du gouvernement, d’une importante délégation nigériane, de représentants de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de membres du Corps diplomatique accrédité à Rabat, et de plusieurs hautes personnalités.
Au terme de cette cérémonie, SM le Roi a offert une réception en l’honneur des personnalités présentes.
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mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Lun 15 Mai - 21:39
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mar 16 Mai - 22:19
Citation :
Les filiales africaines des banques marocaines font courir un risque à ces dernières, selon Fitch Ratings
La politique d'expansion des banques marocaines en Afrique fait peser un risque sur leur profil de crédit à court terme, selon un rapport publié jeudi 11 mai par l'agence de notation Fitch Ratings.
Les groupes bancaires marocains ouvrant ou achetant des banques dans des pays aux notes souveraines inférieures à celle du royaume chérifien s’exposent aux risques de défaut sur les obligations des gouvernements locaux, que leurs filiales détiennent souvent. C’est ce que révèle un rapport de l’agence de notation Fitch Ratings, publié jeudi 11 mai.
Sur la plupart des marchés africains, les obligations souveraines ont des notes largement inférieures aux obligations souveraines marocaines, notées BBB-. Les contextes opérationnels portent également un risque plus élevé et exposent les banques à un risque sur les actifs plus grand. Quant aux normes réglementaires, elles y sont souvent moins contraignantes qu’au Maroc.
Risques plus faibles à long terme
À long terme, les risques de défaut sur les devises étrangères de Attijariwafa et BMCE – les deux banques marocaines évaluées par Fitch – sont moins élevés, avec une note BB+. De fait, l’agence de notation estime que l’État marocain interviendrait en cas de problème.
Le rapport souligne que ces filiales africaines ont contribué à compenser la faible croissance du crédit et la réduction des marges au Maroc. Elles génèrent une part croissante des revenus globaux de ces banques. En 2016, elles ont contribué à 32% du bénéfice net de BMCE, 29% de celui de Attijariwafa et 12% de celui de GBPC.
Forts relais de croissance
Cependant, ces relais de croissance ne sont pas sans risques : fin 2016, les prêts africains, qui connaissent une croissance soutenue, représentaient 20% des prêts octroyés par le groupe Attijariwafa, 15% de ceux de BMCE et 12% de ceux de GBPC, selon Fitch.
BMCE, Attijariwafa et GBPC possèdent respectivement des filières dans 19, 13 et 8 pays du continent, situés majoritairement en Afrique subsaharienne. Ces filières ont des profils variés : celles de BMCE au Bénin, au Burundi et à Djibouti sont leader sur le marché, contrôlant prêt du quart des dépôts du secteur bancaire, alors que celles du Ghana, du Kenya et de la Tanzanie ne détiennent que 2% des parts de marché.
Il y a deux semaines, Attijariwafa a finalisé son acquisition de Barclays Egypt, franchissant une nouvelle étape dans son plan d’expansion sur le continent. Au deuxième trimestre, plus d’un tiers des profits du groupe sera généré par son réseau africain, après consolidation des résultats, selon Fitch Ratings.
#Lien
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mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Sam 20 Mai - 11:11
Citation :
Télécommunications : Maroc Telecom récolte les fruits de son offensive subsaharienne
Pionnier parmi les entreprises chérifiennes à s’être implantées au sud du Sahara, l’opérateur de téléphonie mobile tire désormais une bonne partie de sa croissance de ses nouveaux marchés. La réussite de l’offensive africaine de Maroc Telecom est à présent tangible dans les comptes, y compris pour ses dernières acquisitions de 2015. « Les nouvelles filiales Moov [au Bénin, au Togo, au Niger, en Côte d’Ivoire et en Centrafrique] génèrent désormais un résultat net positif », a fait savoir le groupe marocain lors de la publication de ses derniers résultats trimestriels, le 24 avril. Dirigé par Abdeslam Ahizoune depuis sa création, en 1999
après la réorganisation de l’ancien monopole des PTT –, il a été un pionnier du mouvement des grandes entreprises marocaines vers le Sud impulsé par le roi Mohammed VI. Aujourd’hui, avec un déploiement dans neuf pays, un parc mobile de 33 millions d’utilisateurs et un chiffre d’affaires de plus 15 milliards de dirhams (1,375 milliard d’euros), l’opérateur historique du royaume est devenu l’une des sociétés de télécommunications les plus dynamiques d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale. « Pré carré »
Dès 2001, quand elle était encore filiale du français Vivendi, elle a fait ses premiers pas en Afrique à travers la privatisation de Mauritel : la majorité du capital de l’opérateur historique mauritanien passe ainsi dans le giron de Maroc Telecom pour près de 38 millions de dollars (43 millions d’euros). « À l’époque, on ne donnait pas cher de la peau de Maroc Telecom, qui misait assez gros pour une société déficitaire, se remémore un ancien banquier d’affaires. Mais cette entreprise a, contre toute attente, démontré sa capacité à redresser des opérateurs et à en faire des entreprises rentables. » En effet, cinq ans après Mauritel, la société marocaine s’adjuge Onatel, mise en vente par l’État burkinabè, puis aligne deux autres succès dans des opérations de privatisation : Gabon Telecom en 2007, puis Sotelma, au Mali, en 2009. Des deals qui font grincer des dents les mastodontes européens – France Télécom, Telefónica et Portugal Telecom à l’époque –, peu habitués à voir des entreprises africaines venir les concurrencer dans leur « pré carré ». Ces quatre acquisitions, pour lesquelles Maroc Telecom a déboursé quelque 600 millions de dollars (427 millions d’euros environ), ont constitué un investissement fructueux : fin 2014 déjà, ces quatre filiales africaines brassaient un chiffre d’affaires de près de 9 milliards de dirhams (817 millions d’euros). « Au moment de leur acquisition, ces sociétés souffraient des imperfections dues à leur statut d’anciens monopoles publics. Nous avons pu les redresser et en faire des leaders sur leurs marchés respectifs », explique Brahim Boudaoud, membre du directoire de Maroc Telecom. Une expertise qui va pousser le nouvel actionnaire de référence, l’émirati Etisalat, aux manettes à partir de 2014, à confier en 2015 au groupe marocain le sort de ses autres filiales implantées en Afrique francophone, elles aussi en mauvaise posture à l’époque. Pour 474 millions d’euros payés en quatre tranches, Maroc Telecom prend ainsi pied au Bénin, au Togo, au Niger, en Côte d’Ivoire et en Centrafrique. Et, là encore, son savoirfaire semble opérer. « Ces sociétés sont en voie d’assainissement, et nous gagnons chaque année des parts sur tous ces nouveaux marchés. Et ce malgré la rude concurrence d’opérateurs déjà bien implantés », confie Abdeslam Ahizoune, qui fait face notamment au français Orange et au sudafricain MTN. Moyens Aujourd’hui, la croissance de Maroc Telecom est largement tirée de ce développement sur le continent : pas moins de 43 % du chiffre d’affaires et 36 % de l’excédent brut d’exploitation (Ebitda, 5,9 milliards de dirhams) du groupe proviennent des filiales africaines. Pour réussir, Maroc Telecom n’a pas lésiné sur les moyens, avec 20 milliards de dirhams d’investissements. Dans six des neuf pays d’implantation, son taux de couverture de la population dépasse désormais les 90 %, et le parc clients connaît partout une progression soutenue (voir infographie). « À travers l’amélioration de la connectivité, le désenclavement des zones reculées et la généralisation de l’accès des populations aux TIC, nos investissements contribuent au développement économique de ces pays et au renforcement de leur attractivité », soutient Abdeslam Ahizoune, qui annonce une hausse des investissements dans les années à venir. Ceuxci devraient passer à 5 milliards de dirhams par an à partir de 2017, soit 25 % de plus que le montant réalisé en 2016. Cela dit, l’investissement au sud du Sahara n’est jamais un long fleuve tranquille. En Mauritanie, la filiale de Maroc Telecom a eu par exemple maille à partir avec les autorités en raison d’un dépassement du quota d’expatriés marocains. À Nouakchott, le groupe a du mal à obtenir les autorisations nécessaires au passage du câble transafricain qui relie par voie terrestre, sur 5 300 km, le Maroc au Niger en passant par la Mauritanie et le Mali. « Notre plus grande difficulté sur le continent, souligne le dirigeant, reste la problématique de taxation du secteur des télécommunications, qui risque de constituer dans certains pays une entrave à l’investissement. » Ces embûches ne découragent pas Maroc Telecom dans sa politique d’extension africaine. D’autant plus que, selon un expert financier, son faible endettement – de seulement 4 milliards de dirhams – lui permettrait de saisir de nouvelles opportunités sur le continent. http://www.jeuneafrique.com/mag/433821/economie/telecommunications-maroc-telecom-recolte-fruits-de-offensive-subsaharienne/
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"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
mourad27 Modérateur
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Sam 20 Mai - 12:52
VO
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"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Adam Modérateur
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mer 24 Mai - 17:46
Citation :
Nigeria : l’explosion d’un gazoduc marque la fin de l’accalmie dans le delta du Niger
Un gazoduc a explosé samedi dans le sud-est du Nigeria, région volatile qui a été frappée l'année dernière par de nombreuses attaques menées par des groupes armés, a annoncé mardi Violin Antaih, le porte-parole de la compagnie nationale des hydrocarbures. Pour lui, il s'agit à n'en pas douter d'un sabotage.
L’explosion, la première enregistrée depuis des mois, s’est produite samedi sur un gazoduc de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) près de Sanomi, dans les environs de Warri, capitale de l’État du Delta. « Cela nous a été confirmé, même par les riverains, qu’il s’agit d’un sabotage », a expliqué à l’AFP Violin Antaih. « Sur les photos de l’incident, on voit bien que le gazoduc a été coupé en deux. Si cela avait été une simple rupture, cela n’aurait pas eu cet effet », a-t-il ajouté.
Fin de l’accalmie
Les attaques sur les installations d’hydrocarbures ont été particulièrement fréquentes au cours de l’année 2016, mais le Delta avait connu une accalmie à la suite des négociations engagées entre Abuja et les représentants des communautés de la région, cœur pétrolier du Nigeria.
Mardi matin, les Vengeurs du Delta du Niger (NDA), très actifs en 2016 mais qui n’avaient pas fait parler d’eux depuis des mois, ont posté un message sur leur compte Twitter en italien: « La vittoria è nostra » (la victoire est à nous). L’armée nigériane a assuré qu’elle enquêtait. « Je suis informé de cet incident et nous travaillons à ce sujet. Une commission a été mise en place pour tenter d’en déterminer les circonstances », a expliqué le commandant Apochi Suleiman.
Chute de la production
Dolapo Oni, analyste en énergie pour Ecobank à Lagos, se dit « inquiet » de cette nouvelle attaque présumée, à une période où le Nigeria tente de sortir de la récession économique. « Ce message est sûrement pour faire savoir qu’ils sont de retour », ajoute le spécialiste. « Cela ressemble à une menace. »
Le Nigeria traverse actuellement une grave crise économique, due en partie à la chute des cours du baril, et aux attaques constantes de rebelles sur ses installations pétrolières, qui ont fait tomber la production à 1,4 million de barils par jour en 2016 (contre 2,5 millions il y a dix ans).
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BOUBOU General de Division
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mer 24 Mai - 18:58
d'ou l'importance de sécuriser les sites de production... autre chose, la connection des production/exportations mauritaniennes et sénégalaises permettra aussi d'assurer une livraison en amont du parcours! si un problème arrive à l'un, les autres pourront augmenter leur fourniture.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Sam 3 Juin - 3:21
Citation :
INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE: EURAPHARMA PREND LE CONTRÔLE DE MAPHAR
Eurapharma a conclu avec Sanofi un accord pour une entrée à hauteur de 51% dans le capital de sa filiale Maphar. Cette opération devrait découler sur la mise en place d'un important plan de développement au Maroc et en Afrique.
Sanofi et Eurapharma, filiale du groupe CFAO spécialisée dans la production et la distribution de médicaments en Afrique, viennent de conclure un accord de partenariat qui vise à accélérer le développement des activités de Maphar sur les marchés marocain et africain.
L’accord, qui devient opérationnel dès ce mois de juin 2017, prévoit une entrée majoritaire d’Eurapharma dans le capital de Maphar à hauteur de 51%, une coopération renforcée entre Eurapharma, Sanofi Maroc et Maphar ainsi qu’un important plan de développement sur les marchés marocain et africain.
Sanofi restera un actionnaire de référence de Maphar à hauteur de 49% et renforcera sa position sur le marché pharmaceutique marocain au travers de sa filiale Sanofi-Aventis Maroc.
Maphar est, pour rappel, depuis près de 65 ans un prestataire intégral (de l’enregistrement à la production et la distribution des spécialités pharmaceutiques) qui opère avec pas moins de 25 laboratoires internationaux dont les produits sont disponibles sur le marché marocain.
Aprés ce deal, Sanofi-Aventis Maroc devrait poursuivre son développement au Maroc, renforcé par le partenariat signé entre Maphar et Eurapharma. Il devrait se focaliser sur les axes thérapeutiques que sont le diabète, le cardiovasculaire, la médecine générale, les maladies rares, les vaccins et la santé grand public.
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Adam Modérateur
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mer 14 Juin - 23:22
Soupçon de corruption marocaine au Cameroun !!
Citation :
L’Office marocain de l’eau potable (ONEP) défend le bilan de ses 10 ans à tête de la Société Camerounaise des Eaux
Alors que le consortium marocain conduit par l’Office national de l’eau potable (Onep) est quasiment assurée de perdre, cette année 2017, son contrat d’affermage dans le secteur de l’eau, Brahim Ramdane, le directeur général de la Camerounaise des eaux (CDE) a accordé, ce 13 juin, une interview-bilan au journal Le Quotidien de l’économie.
Dans l’entretien, le marocain déclare : « Le contrat d’affermage est de 10 ans, le renouvellement n’est pas une obligation (…) C’est une décision de l’Etat du Cameroun, elle est une décision souveraine, que nous respectons. Nous aurons 10 ans l’année prochaine, nous laissons un bilan très positif ». Toujours selon Brahim Ramdane, les points de livraison en 2008, année du début des activités de l’Onep au Cameroun, étaient de 335 000 points repartis sur l’ensemble du périmètre. A la fin de l’année 2016, la CDE est passée à 500 000 points de livraison, une évolution de 48%.
« Le périmètre en lui-même a connu une augmentation. Il était de 105 centres urbains et péri urbains au début de l’affermage. Actuellement, il est de 114 puisse qu’on l’a étendu à des localités qui n’étaient pas dans le périmètre au début de l’affermage », se félicite le DG. M. Ramdane conclut que, pour résoudre le problème de l’eau au Cameroun, il faut plus d’investissements et pas des reformes. « Si vous voulez que la desserte soit bonne, il faudrait avoir des installations qui produisent de l’eau », insiste-t-il.
C’est depuis mars 2016 que Paul Biya, le chef de l’Etat camerounais, a instruit le gouvernement de ne pas renouveler le contrat d’affermage de la CDE dirigée par les Marocains. En plus de l’aggravation des difficultés observées dans la distribution de l’eau potable dans les grandes métropoles, des observateurs soupçonnent une collusion d’intérêts entre des membres du gouvernement camerounais et les actionnaires marocains de la CDE.
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Jeu 22 Juin - 17:05
Citation :
Afrique centrale : le Maroc entre dans le capital de la BDEAC
Le Maroc et la BDEAC viennent de signer une convention relative à la prise de participation du Royaume dans le tour de table de la banque centrale des pays de la CEMAC. Pour une mise de 4millions de dollars, le Maroc s’adjuge 3% du capital de la BDEAC, ce qui lui permettra d’intégrer le conseil d’administration de l’institution monétaire communautaire des Etats de l’Afrique centrale. Les détails.
Le Maroc est désormais actionnaire de la Banque centrale des Etats de l'Afrique centrale (BDEAC). Les deux parties viennent en effet de signer, mercredi 21 janvier à Rabat, une convention de prise de participation du Maroc dans le capital de BDEAC. Le document a été paraphé par le ministre marocain de l'Economie et des finances Mohammed Boussaid, et le vice-président de la BDEAC Sokambi Armand Guy.
Ainsi, aux termes des dispositions de la convention, « le Royaume du Maroc devient actionnaire de la Banque à hauteur de quatre millions de dollars et conformément aux statuts de la BDEAC en vigueur, le Maroc siègera désormais à son Conseil d'Administration » précise le communiqué publié à l'issue de la cérémonie de signature du document.
« La signature de cette convention de participation est l'une des illustrations des efforts inlassables de la direction de BDEAC à mettre en œuvre les résolutions de l'assemblée générale de la Banque tendant à ouvrir le capital de la BDEAC aux actionnaires non régionaux. Elle traduit également leur détermination à la mobilisation de ressources permettant d'accomplir pleinement la mission de Banque de développement ; celle de mieux répondre aux attentes de financement du secteur public et privé de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC) et contribuer au bien-être de la population ». Sokambi Armand Guy, vice-président de la BDEAC Selon les deux responsables, la participation du Maroc au capital de la BDEAC contribuera à renforcer la coopération au financement du développement entre le Royaume du Maroc et la BDEAC et promouvoir ainsi la coopération Sud-Sud.
« La signature de convention s'inscrit dans le cadre de la vision stratégique du roi Mohammed VI visant à participer aux instances financières et économiques africaines. Elle met également en valeur tout l'intérêt que porte Maroc dans le cadre du renforcement de ses relations avec les pays de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC)». Mohammed Boussaid, ministre marocain de l'Economie et des finances. Intégration africaine
C'est en début 2016 que la BDEAC a sollicité le Maroc pour entrer dans son capital et quelques mois après, le pays a donné son accord de principe dans le cadre du renforcement des relations économiques et des échanges entre le Maroc et la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEMAC).
A travers cette opération, le Maroc qui a paraphé depuis des années des accords de coopération avec les deux banques centrales des pays africains de la Zone Franc (BDEAC pour la CEAMC et BCEAO pour l'UEMOA) poursuit sa stratégie africaine. Après son retour dans l'Union africaine en début d'année, il a reçu dernièrement un accord de principe pour son adhésion à la CEDEAO. Les pays d'Afrique centrale et de l'ouest ont été les premières zones d'intégration régionale à partir desquelles le Maroc a entamé son offensive africaine au tournant des années 2000. Le Maroc est un des premiers investisseurs dans ces deux communautés d'intégration économique où on dénombre des dizaines d'entreprises marocaines notamment dans le secteur bancaire.
La BDEAC, créée en 1975, est l'institution de financement du développement de la CEMAC. Bien que majoritairement détenu par les Etats de l'organisation communautaire, le capital de la BDEAC est également ouvert aux Etats non membres de la CEMAC, ainsi qu'aux investisseurs, institutionnels régionaux et internationaux.
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Adam Modérateur
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mer 28 Juin - 17:26
Citation :
Le groupe marocain Cimaf va investir 150 millions d’euros pour une usine de klinker au Gabon
Le ministre des Mines, Christian Magnagna, accompagné de sa collègue en charge du Commerce et de l’industrie, Madeleine Berre, ont reçu le 22 juin à Libreville, le président directeur général du Groupe Cimaf Gabon, Anas Sefrioui (photo) et sa délégation.
L’objet de cette séance de travail portait sur l’examen de l’état d’avancement du nouveau programme d’investissements de ladite société au Gabon, après la construction de la plus importante cimenterie du pays dans la commune d’Owendo (avec une capacité de production de 600 000 tonnes de ciment par an), inaugurée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, il y a de cela un an.
Le Groupe marocain Ciments de l’Afrique vise plus grand au Gabon, a affirmé Anas Sefrioui. Ce dernier a indiqué le gouvernement gabonais et le cimentier travaillent actuellement en collaboration sur le projet de création d’une usine de Klinker. Cette usine a pour vocation ultime d’augmenter la capacité de production de ciment au Gabon, pour passer de 600 000 à 1 200 000 tonnes par an, afin de couvrir la demande nationale, mais également celle des pays de la Cemac tels que le Congo Brazzaville et le Cameroun.
Ce projet d’investissement du Groupe Cimaf, d’un coût estimé à près de 150 millions d’euros, devrait avoir un important impact sur le développement économique et social de notre pays. Après quelques échanges entre les deux parties, il ressort que les zones d’exploitation des carrières de calcaire nécessaires à la réalisation de ce projet ont déjà été identifiées aux alentours de Ntoum et de Nkoltang, et qu’un protocole d’accord entre l’Etat gabonais et le Groupe est en cours d’élaboration pour la matérialisation de ce projet minier et industriel.
C’est dans ce sens, que les deux membres du gouvernement d’une même voix ont rassuré leurs hôtes sur la totale disponibilité de l’administration gabonaise à les accompagner et à faciliter la réalisation de ce projet d’investissements jugé prometteur pour l'économie locale.
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simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mer 28 Juin - 17:50
Adam a écrit:
Citation :
Le groupe marocain Cimaf va investir 150 millions d’euros pour une usine de klinker au Gabon
ce gars est une vraie menace des relations Morocco africaine
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Ven 30 Juin - 20:31
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DOCUMENT. AGROALIMENTAIRE: POURQUOI LE MAROC NE PROFITE PAS DU POTENTIEL DE L'AFRIQUE
Le Maroc a beau faire preuve de dynamisme sur les marchés africains, il reste aujourd'hui encore des secteurs qui ne parviennent pas à tirer un profit optimal des potentialités offertes par le continent. L'agroalimentaire, un des piliers de l'export marocain, en fait partie. Analyse.
Avec la forte progression démographique de sa population, son urbanisation croissante et les changements en cours des habitudes alimentaires conjugués à l’élargissement accéléré de sa classe moyenne, l’Afrique est un marché qui recèle d’importantes opportunités pour le secteur agroalimentaire. Pourtant, malgré son fort dynamisme dans le continent, le Maroc ne semble pas encore en profiter comme il le faut.
La dernière note de la Direction des études et prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie et des finances sur la question souligne que la dynamique des exportations marocaines recouvre une offre peu diversifiée et concentrée sur quelques marchés seulement.
Globalement, la même source relève que les exportations agroalimentaires marocaines vers l’Afrique ont connu une croissance annuelle de 13% en moyenne sur la période 2000-2015. Les produits transformés sont prépondérants et une montée récente des produits frais est constatée. «Ces exportations marocaines vers l’Afrique ont été également concentrées sur les produits de base (farines, gruaux, semoules et agglomérés de céréales, extraits et essences de café ou de thé et fromage), mais avec une tendance haussière de la demande africaine d’autres produits alimentaires (légumes frais, congelés ou en saumure, agrumes, tomates fraîches et fruits frais) », peut-on lire dans le rapport de la DEPF.
Près de 84% des exportations de produits agroalimentaires vers l’Afrique touchent une douzaine de pays, avec une prédominance de la Mauritanie (16%), la Guinée (15%), suivie de l’Algérie (11%), le Sénégal (9%) et la Tunisie (9%). Cependant, l’analyse du positionnement du Maroc sur les marchés africains pour les principaux produits agroalimentaires montre que notre pays est, soit absent, soit très peu présent sur les principaux pays importateurs au niveau du continent. C’est le cas pour les agrumes, les tomates, les jus de fruits et légumes ou encore l’huile d’olive dont les principaux importateurs ne sont pas touchés par les opérateurs nationaux.
Par ailleurs, le document de la DEPF recense les principales problématiques qui entravent le développement des exportations de ce secteur vers l’Afrique. On y retrouve par exemple la multiplicité des frontières nationales qui font obstacle au commerce intra-continental. En outre, l’obligation de traverser plusieurs frontières et de se conformer à des régimes commerciaux différents entraîne une faible intégration des marchés. Les coûts de transaction (transport et assurance) sont également très élevés en Afrique et entravent la croissance du commerce intra-continental. Ces coûts sont en moyenne plus élevés pour le commerce intra-africain que pour les échanges avec le reste du monde.
La faiblesse des infrastructures et de la logistique, ainsi que la faible exploitation du transport maritime sont également citées comme des entraves majeures.
Pour y remédier et pouvoir tirer profit du potentiel des marchés africains, la DEPF a dressé une liste de recommandations qui incluent le ciblage des partenaires commerciaux prioritaires en fonction des potentialités de leurs marchés et l’amélioration du cadre juridique et réglementaire des accords de commerce et d'investissement conclus avec les pays de cette région.
Le rapport insiste en outre sur la nécessité d'adapter l'offre agroalimentaire marocaine aux spécificités de ces pays, le renforcement de la logistique commerciale liant le Maroc à ses partenaires africains ainsi que la coordination des stratégies des pouvoirs publics avec les opérateurs privés.
Voici par ailleurs l'intégralité du rapport de la DEPF.
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mar 4 Juil - 22:03
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Le groupe Saham entre “par effraction” dans le groupe Sunu Finances
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Le PDG du groupe Saham, Moulay Hafid Elalamy, a battu son empire sur des acquisitions où l’audace du trader se le dispute au cynisme de l’homme d’affaires. Sa tentative de rentrer dans Sunu par effraction soulève beaucoup de questions.
‘Le Groupe SAHAM a en effet choisi de s’introduire “par effraction” dans le Groupe SUNU sans l’accord préalable de la majorité des actionnaires de ce dernier. Selon un communiqué publié par le groupe fondé par Pathé Dione, les responsables de la compagnie d’assurance marocaine sont passés par le biais de Mamadou Talata Doula, ancien collaborateur et actionnaire minoritaire pour réaliser à ce qui s’apparente comme une intrusion.
Mamadou TALATA DOULA a exercé des fonctions au sein des filiales du Groupe SUNU au Niger jusqu’en 2011, date à laquelle il a fait prévaloir ses droits à la retraite. Il a aussitôt été recruté par SAHAM Assurances qui l’a nommé Directeur Général de sa filiale nouvellement créée au Niger en 2013.
Mamadou TALATA DOULA détenait une participation historique de 4.3% dans le Groupe SUNU. Après avoir demandé à plusieurs reprises au Conseil d’Administration de SUNU Finances l’autorisation de céder sa participation, autorisation qui lui a été donnée et qui fut même l’objet d’un projet de cession, il changea d’avis à la dernière minute pour décider finalement, le 08 mars 2016, avec l’accord du Conseil d’Administration de SUNU Finances, de loger ses actions dans une société holding qu’il a reprise à l’Ile Maurice :First Engineering Management Consultants Ltd(FEMC).
Grande fut la surprise des actionnaires du Groupe SUNU de recevoir le 06 juin 2017 un mail les informant que M. Mamadou TALATA DOULA avait transféré la totalité des actions (2 actions de 10 US Dollars chacune) qu’il détient dans FEMC (société écran) à SAHAM Finances, société de tête du Groupe SAHAM.
Il est bien évident, précise le Groupe Sunu dans son communiqué “qu’un tel procédé n’a pu se réaliser sans l’aval de M. Moulay HAFID ELALAMY. Ses collaborateurs seuls n’auraient pas osé prendre une pareille initiative qui ne s’inscrit pas dans l’esprit de coopération et de partenariat respectueux que Sa Majesté Mohamed VI a défini entre les entreprises marocaines et celles du Sud du Sahara”.
Les actionnaires du Groupe SUNU entendent préciser qu’il s’agit là d’une mauvaise manière et ce à deux égards : tout d’abord les dirigeants de SAHAM ont-ils soudainement oublié que leur filiale COLINA Assurances en Côte d’Ivoire, que SAHAM a reprise, a été fondée et développée par M. DIONE ? Les dirigeants du Groupe SAHAM ne manquent pourtant jamais de l’en remercier. Il ne faut pas avoir de double langage et le respect ne peut être seulement de façade.
En deuxième lieu, les actionnaires du Groupe SUNU, dans leur grande majorité déplorent ces méthodes et entendent ici préciser que le Groupe SAHAM Finances n’est pas le bienvenu dans leur groupe. Si l’on choisit de rentrer “par effraction” chez un concurrent, il ne faut pas s’attendre à y être bien accueilli !
En effet, SAHAM Assurances, Filiale de SAHAM Finances, est un concurrent direct du Groupe SUNU sur près de 14 marchés africains.
Dans la conception des dirigeants marocains du Groupe SAHAM Finances, les africains du Sud du Sahara ne sont pas dignes de posséder ou de diriger des groupes dans le secteur privé sans partenariat avec des groupes marocains. C’est cette vision des choses que nous combattons.
Et le communiqué signé du Conseil d’Administration de SUNU Finances Holding SAS de finir par ces mots : “Nous disons à M. Moulay HAFID ELALAMY :La « KARAMA» (respect) = OUI !La « HOGRA » (mépris, arrogance) = NON”.
Pour rappel, le Groupe SUNU fêtera l’année prochaine son 20ème anniversaire. Il a été fondé en 1998 par M. Pathé DIONE, ancien Directeur Afrique d’AXA, avec l’accord de M. Claude BEBEAR, alors Président d’AXA.
Le Groupe SUNU est aujourd’hui l’un des leaders dans le secteur de l’assurance (Vie et Non vie) en Afrique Subsaharienne et est désormais présent dans 15 pays africains avec 24 compagnies d’assurance.
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Jeu 6 Juil - 14:47
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CMA CGM : Lancement d'une nouvelle ligne maritime reliant le Maroc à l'Afrique de l'Ouest
Une nouvelle ligne maritime reliant le Maroc à l'Afrique de l'Ouest a été lancée officiellement, mercredi à Casablanca, par le groupe CMA CGM, un leader mondial du transport maritime.
Ce nouveau service hebdomadaire, le Wazzan II, offrira aux exportateurs marocains une offre inégalée de solutions de transport vers les pays d'Afrique de l'Ouest, dont la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Bénin et le Liberia et permettra indirectement de connecter d'autres pays africains plus enclavés comme le Mali et Burkina Faso, selon les responsables de cette nouvelle ligne maritime.
L'ouverture d'une nouvelle ligne dédiée à l'Afrique à partir du Maroc confirme le rôle capital que joue le Maroc dans le développement du continent, a souligné à cette occasion le vice-président du groupe CMA/CGM, Jean-Philippe Thenoz, faisant savoir que trois millions de tonnes sont expédiées vers l'Afrique à partir du Maroc par voies maritimes et terrestres. Ces échanges commerciaux sont passés de 3,4 du total des exportations du Maroc à 6,6 % au cours des dernières années avec une évolution annuelle moyenne de 12 %, a-t-il indiqué, notant que ces échanges concernent principalement les pays tels que le Sénégal, la Mauritanie, la Côte d'Ivoire, le Nigeria, le Ghana et le Cameroun.
"Conscient de l'importance d'un service Maroc-Côte Ouest Afrique et dans la droite ligne de l'impulsion donnée par SM le Roi Mohammed VI à ce développement, nous avons mis en place en juillet 2015 une nouvelle ligne hebdomadaire dédiée à l'Afrique depuis Tanger et Casablanca, le service Wazzan I afin d'accompagner les flux commerciaux inter-régionaux de et vers l'Afrique de l'Ouest, a relevé M. Thenoz.
Après le succès de ce premier service, il a été décidé de poursuivre le développement de ces échanges avec l'Afrique à partir du Maroc en lançant cette deuxième ligne, Wazzan II, qui touchera les ports de Tanger, Casablanca, Monrovia, Abidjan, Tema, Cotonou, Takoradi, s'est réjouit ce responsable de CMA/CGM.
Du nom de l'explorateur Hassan Al-Wazzan, ce nouveau service permet une connexion directe hebdomadaire entre le Maroc et les pays de l'Afrique de l'Ouest, sans aucune escale, avec des temps de transit réduit de 4 jours: Tema (Ghana), est desservi au départ de Casablanca en 10 jours, Monrovia (Liberia) en 6 jours, Abidjan (Côte d’Ivoire) en 9 jours et Cotonou (Bénin) en 12 jours, précise-t-on.
Le groupe CMA-CGM, abréviation de Compagnie maritime d'affrètement – Compagnie générale maritime, est le 3e armateur mondial de transport maritime en conteneurs et le premier français. L’installation de ce leader mondial du transport maritime par conteneurs au Maroc remonte à 1983. A partir de Tanger Med notamment, les services maritimes du groupe permettent de relier le Maroc à plus de 400 destinations dans le monde, en profitant de sa position stratégique et la performance de sa logistique portuaire.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Dim 9 Juil - 11:16
Je me demandes si l'Etat marocain devrai pas intervenir, officieusement, pour faire implanter des TPE (trés petite Entreprise) Dans les grandes villes africaine.
Par exemple former un comité constitué d'attijariwafa bank, puis du ministère de l'intérieur et DST (camouflé sous une autre étiquette)... afin de débauché des artisants pour aller s'installer en afrique, avec un accompagnant bancaire. En fait, nous avons une armada d'artisants dans diverses activités, mais ils prendront jamais l'initiative pour barriéres psychologiques et linguistiques, alors que le désir de travailler et d'explorer l'ont prouver en sillonant l'UMA et le MO.
Ces TPE peuvent être encadrer ou gérer par un manager qui chapeautera plusieurs TPE, et ainsi les artisants peuvent faire des séjours de 6 mois plus au moins, afin de revenir voir leur familles et ainsi faire tomber cette barriéres psychologique. Des locaux commercials seront constitué et la jeunesse africaine y trouvera son compte, même les Etats africains y trouveront leur compte, car on formera leur main d'oeuvre.
Nous pouvoir ainsi crée une sorte de coopérative des artisants marocains qui peuvent aller du mobilier à la maçonnerie, artisanats du bois, du tissues..
Il faut profiter de cette armada d'artisants avec des solutions inconventionnelles.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Dim 9 Juil - 19:38
Citation :
CBI s'implante en Côte d'Ivoire
Le groupe marocain CBI, intégrateur de solutions IT, a officiellement lancé ses activités jeudi 6 juillet en Côte d’Ivoire.
Avec le démarrage officiel de ses activités, le groupe offre aux entreprises ivoiriennes des solutions et services informatiques, à travers la mise en place de toute l’infrastructure informatique (physique, hybride, virtualisée) ou encore convergée à l’intégration de progiciels et briques métiers.
L’objectif, selon les responsables du groupe, est de gérer de manière efficiente les activités, d’optimiser les opérations, et de générer de la valeur ajoutée, tout en passant par plusieurs autres prestations et services.
Et de poursuivre que les solutions de CBI ont pour but commun d’optimiser le système d’information des entreprises, d’accroître leurs rendements, leur compétitivité et leurs performances, de créer de la valeur ajoutée, et d’innover.
Avec ses implantations au Sénégal et en Côte d’Ivoire, le groupe couvrira toute l’Afrique de l’ouest ainsi que l’Afrique Centrale.
A travers cette installation en Côte d’Ivoire, le groupe étendra ses activités au Burkina Faso, Ghana, Togo, et Bénin.
CBI est également présent depuis de nombreuses années au Gabon, pays où il installera prochainement une implantation et depuis lequel, il couvrira le Cameroun, le Congo Brazzaville et la Centrafrique, précise-t-on.