Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Investissements et projets Marocains en Afrique

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MessageSujet: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeMar 6 Déc - 2:02

Rappel du premier message :

Voila je lance le sujet pour traiter le sujet de notre avenir économique en Afrique, qui a mon avis sera primordial pour batir le Maroc de demain .

Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 187320  A vous les amis !

D'ailleurs je commence en traitant ce projet très important du Maroc en Cote d'Ivoire , la réhabilitation de la baie de Cocody a Abidjan , un peu sur le modèle de Marchica .

Citation :
Rabat s’allie à Abidjan pour réhabiliter la baie de Cocody

Le Maroc, premier investisseur étranger en Côte d’Ivoire, conduit le chantier titanesque sur la lagune. Et affirme son modèle de coopération Sud-Sud.


Par Morgane Le Cam (contributrice Le Monde Afrique, Ouagadougou)

LE MONDE Le 24.03.2016 à 16h27 • Mis à jour le 24.03.2016 à 17h45

Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 4889625_7_1c63_une-affiche-publicitaire-a-abidjan-en-2013_a6f0b1dc322cc1f57e12f573cf1f42db

Une affiche publicitaire à Abidjan, en 2013, vantant la coopération de la Côte d'Ivoire et du Maroc.
« L’Afrique doit faire confiance à l’Afrique. » La petite phrase, glissée par le roi marocain Mohammed VI lors d’une visite à Abidjan en février 2014, n’avait rien d’anodin. Elle souligne l’une des ambitions économiques du Maroc : mettre le cap sur l’Afrique et y investir à tour de bras.

A commencer par la Côte d’Ivoire. En 2015, près d’un quart des investissements internationaux réalisés chez le premier producteur mondial de cacao venait du Maroc, faisant du royaume chérifien le premier investisseur étranger du pays. Depuis 2015, un chantier titanesque, symbole du renforcement de cette coopération économique ivoiro-marocaine, fait parler de lui. Le projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody, dans la capitale économique, Abidjan.


Un chantier de plus de 100 milliards de francs CFA

Une série d’aménagements sur quatre ans, au cœur de la capitale économique ivoirienne, coûtant plus de 100 milliards de francs CFA (152 millions d’euros). « L’objectif principal est de restaurer l’écosystème de la baie de Cocody, et plus largement de la lagune Ebrié », précise Ibrahim Touré, conseiller technique du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), l’organisme ivoirien chargé, avec le Conseil ingénierie et développement (CID) marocain, de superviser la partie technique des travaux.

Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 4889624_6_3e71_la-quartier-d-affaires-du-plateau-au-bord-de_ef7a6fc84bcedafaa617ef41bca8310e

La quartier d'affaires du Plateau, au bord de la lagune Ebrié et en face de Cocody.
Depuis l’ouverture du canal de Vridi pour relier le port d’Abidjan au golfe de Guinée, au début des années 1950, les courants de la lagune abidjanaise ont ralenti et ses eaux ont stagné. Avec l’urbanisation galopante de ces dix dernières années, la baie de Cocody, symbole de la capitale économique bordant le quartier des affaires, a vu les déchets s’amonceler et les baigneurs sortir de l’eau.


Une pollution visible et gênante pour le président ivoirien Alassane Ouattara, qui entend profiter de l’attrait croissant des grands groupes pour Abidjan afin de réaliser son objectif de longue date : faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. « C’est la concrétisation d’un projet de grande importance économique et stratégique pour la ville d’Abidjan », avait souligné le premier ministre, Daniel Kablan Duncan, lors du lancement officiel de la première phase des travaux, le 18 janvier.

Environnement et retombées économiques

La première étape, d’une durée de neuf mois et d’un coût de 10 milliards de francs CFA, consiste à réaménager les berges afin de protéger la lagune contre les inondations. « Maintenant que le nettoyage des eaux est terminé, nous allons créer une corniche pour les endiguer, mais aussi élargir les boulevards lagunaires », précise Saïd Zarrou, directeur général de Marchica Med, société d’Etat marocaine chargée de conduire le projet en collaboration avec le gouvernement ivoirien. Un aménagement aux ambitions de protection de l’environnement qui a aussi un objectif purement pratique : fluidifier la circulation sur les routes bordant la baie de Cocody, souvent embouteillées.

D’ici à 2019, date de livraison prévue du projet, le carrefour de l’Indénié, réputé pour ses inondations, sera transformé. Ouvrage emblématique du projet de valorisation de la baie, un imposant viaduc, reliant le quartier de Cocody (est) à l’autre rive, côté Plateau (ouest), sera également construit. Sans oublier des barrages, un port de plaisance, des espaces de loisir et des installations commerciales.


Afin de boiser ce nouvel environnement présenté sur les plans comme une succession de constructions modernes bordées par une large promenade longeant des eaux turquoise, le gouvernement ivoirien entend créer ce qu’il appelle une « coulée verte ». Un parc d’une centaine d’hectares aménagé le long de la lagune.

Ce projet multifacettes, original dans la sous-région de par sa gestion intégrée, le gouvernement ivoirien entend en tirer des avantages économiques et ainsi renforcer le tourisme et l’attractivité économique d’Abidjan. « C’est un des projets phares du second mandat d’Alassane Ouattara », ajoute Ibrahim Touré, du BNETD.

Exporter le modèle de coopération Sud-Sud

Car les travaux de la baie de Cocody ne sont que la partie visible d’une plus vaste entreprise destinée à revaloriser l’intégralité de la lagune d’Ebrié, qui s’étend sur près de 500 km2. « Nous allons bientôt lancer les consultations pour nous étendre jusqu’à Grand-Bassam, et nous avons encore d’autres grands projets en perspective », s’enthousiasme Saïd Zarrou. Le montage financier est réalisé par Attijariwafa Bank, une société marocaine qui, d’acquisition en acquisition, poursuit son expansion sur le continent africain.

Preuve du tropisme africain grandissant du Maroc, Marchica Med a ouvert, le 22 mars, une première succursale sur le continent… à Abidjan. Et ce n’est qu’un début. « Abidjan est la capitale de l’Afrique de l’Ouest. L’émergence ivoirienne va profiter aux pays voisins, assure Saïd Zarrou. Si demain d’autres gouvernements souhaitent collaborer avec nous, nous irons. » Premier investisseur en Côte d’Ivoire et plus largement dans les zones économiques de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, le Maroc a lancé le coup d’envoi de la propagation de son modèle de coopération Sud-Sud en Afrique.


http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/03/24/rabat-s-allie-a-abidjan-pour-rehabiliter-la-baie-de-cocody_4889626_3212.html
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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeMer 14 Déc - 21:15

l 'Ethiopie vient d'inaugurer récemment une ligne ferrovière flambant neuve sensé fait du fret comme du transport de voyageurs entre les deux pays l'infrastructure est la mais au passage les notres auraient pu proposer les services de la scif pour la fabrication de rames pour transport de l'acide phosphorique deja en service a safi

_________________
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme "
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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeJeu 15 Déc - 12:51

Citation :



LA MAURITANIE DÉCLARE LA GUERRE AU GAZODUC MAROC-NIGERIA

Kiosque360. Les relations entre le Maroc et la Mauritanie se sont manifestement dégradées. Aujourd'hui, la Mauritanie s’en prend également au Sénégal. Les deux pays sont au bord de la confrontation armée alors même qu’ils sont amenés à partager les ressources d’un grand gisement de gaz.

La Mauritanie vient d’engager une guerre sur deux fronts. Au Nord, sa complicité, si ce n'est son implication directe, dans les récentes provocations du Polisario à l’encontre du Maroc, n’échappe plus à personne. Au Sud, des escarmouches provoquées aux frontières avec le Sénégal risquent de déboucher sur une guerre frontalière, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 15 décembre.

Selon le journal, la Mauritanie, pour justifier ce comportement hostile envers ses voisins, évoque la nécessité de sécuriser son territoire et de protéger ses ressources terrestres et maritimes contre ce qu’elle appelle «l’axe Paris-Rabat-Dakar». Ainsi, sur le plan économique, la Mauritanie vient de suspendre les activités de pêche des armateurs sénégalais dans les eaux territoriales mauritaniennes. La Mauritanie estime que les compensations versées par le Sénégal au titre d’un accord entre les deux pays, 250.000 euros pour 50.000 tonnes de poisson pêché annuellement, sont dérisoires. De même que ce pays vient de violer un autre accord relatif au pâturage qui le lie à son voisin de sud depuis 1974.

Des sources diplomatiques citées par le journal estiment que le moteur de ce comportement hostile des Mauritaniens n’est autre que le rapprochement entre le Maroc et le Sénégal. La Mauritanie estime ainsi que la cadence et la nature des projets stratégiques initiés par le Maroc, la France et le Sénégal représentent une atteinte à ses intérêts économiques. Entre autres intérêts concernés, ceux liés notamment au gisement gazier off shore découvert par la compagnie américaine Cosmos Energy sur les frontières maritimes entre les deux pays. Les deux pays s’étaient mis d’accord, au début, sur le partage de ces ressources. Mais depuis leur réévaluation à la hausse, nous assistons à une divergence d’opinions sur la question. Les ressources de gisement sont censées être exportées via le gazoduc Maroc-Nigeria. Cela arrive au moment où le Maroc et le Nigeria viennent justement de conclure un accord stratégique portant sur la réalisation de ce pipeline qui devrait bénéficier à tous les pays de la région et changer la structure de leur économie.

Sur le plan humain, les relations entre la Mauritanie et le Sénégal ne sont pas non plus reluisantes. Le Sénégal, suite à la signature d’un accord d’établissement avec son voisin du Nord, traite les ressortissants mauritaniens comme les siens, tandis que la Mauritanie, elle, impose des conditions drastiques aux Sénégalais résidant sur son territoire. En même temps, affirme le journal, des groupes de pression s’activent de part et d’autres des frontières pour envenimer la situation


http://fr.le360.ma/politique/la-mauritanie-declare-la-guerre-au-gazoduc-maroc-nigeria-99699

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeJeu 15 Déc - 13:48

il faudra commencer par les affamés, les exportations agricoles vers la mauritanie doivent être dirigés vers les provinces reculés du moyen atlas et vers le marché local en général. qu'ils aillent faire le souk à tindouf.
ensuite il faut appliquer un tarif special Mauritanie à leurs étudiants sur place. sans parler des fouilles aux frontières.
et à la fin une petite attaque informatique ne fera pas mal à personne.
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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeJeu 15 Déc - 14:40

ralek1 a écrit:
Citation :



LA MAURITANIE DÉCLARE LA GUERRE AU GAZODUC MAROC-NIGERIA

Kiosque360. Les relations entre le Maroc et la Mauritanie se sont manifestement dégradées. Aujourd'hui, la Mauritanie s’en prend également au Sénégal. Les deux pays sont au bord de la confrontation armée alors même qu’ils sont amenés à partager les ressources d’un grand gisement de gaz.

La Mauritanie vient d’engager une guerre sur deux fronts. Au Nord, sa complicité, si ce n'est son implication directe, dans les récentes provocations du Polisario à l’encontre du Maroc, n’échappe plus à personne. Au Sud, des escarmouches provoquées aux frontières avec le Sénégal risquent de déboucher sur une guerre frontalière, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 15 décembre.

Selon le journal, la Mauritanie, pour justifier ce comportement hostile envers ses voisins, évoque la nécessité de sécuriser son territoire et de protéger ses ressources terrestres et maritimes contre ce qu’elle appelle «l’axe Paris-Rabat-Dakar». Ainsi, sur le plan économique, la Mauritanie vient de suspendre les activités de pêche des armateurs sénégalais dans les eaux territoriales mauritaniennes. La Mauritanie estime que les compensations versées par le Sénégal au titre d’un accord entre les deux pays, 250.000 euros pour 50.000 tonnes de poisson pêché annuellement, sont dérisoires. De même que ce pays vient de violer un autre accord relatif au pâturage qui le lie à son voisin de sud depuis 1974.

.


http://fr.le360.ma/politique/la-mauritanie-declare-la-guerre-au-gazoduc-maroc-nigeria-99699

c'est du réchauffé que nous sorte assabah. cet incident remonte au Mois d’août

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeJeu 15 Déc - 14:45

Fox-One a écrit:
il faudra commencer par les affamés, les exportations agricoles vers la mauritanie doivent être dirigés vers les provinces reculés du moyen atlas et vers le marché local en général. qu'ils aillent faire le souk à tindouf.
ensuite il faut appliquer un tarif special Mauritanie à leurs étudiants sur place. sans parler des fouilles aux frontières.
et à la fin une petite attaque informatique ne fera pas mal à personne.

faut être très prudent on va pas perdre le peuple Mauritanien et insulté l'avenir. nos petits peuples des deux cotés composés d'artisans, de camionneurs et de marchands sont entrain de tisser des relation solides

Le caporal lui un jour ou l'autre va dégager et le peuple lui reste

.

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeJeu 15 Déc - 14:50

justement, le peule doit se soulever contre aziz, car c'est lui la cause et non le Maroc, mais tant que ils mangent à leur fin, tout vas bien
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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeJeu 15 Déc - 17:41

Les voisins de l'est non pas d'autre projet que le détricotage de notre politique Africaine Exclamation :

Citation :
L'Algérie ne digère pas le gazoduc panafricain du Maroc (Challenges)

"De plus en plus, le Maroc s'af­firme comme un ac­teur ma­jeur pour concur­ren­cer les an­ciennes puis­sances co­lo­niales et la Chine en Afrique sub­sa­ha­rienne", souligne jeudi le magazine Challenges, indiquant qu'après l'ac­cord passé avec l'Ethio­pie, c'est un ga­zo­duc de 5 000 ki­lo­mètres que le royaume va co­fi­nan­cer avec le Ni­ge­ria, troi­sième pro­duc­teur mon­dial.

"Fu­reur des Al­gé­riens, qui vont cher­cher à blo­quer sa mise en œuvre", note l'hebdomadaire, indiquant que "Ce pro­jet se fera coûte que coûte, nous fait-on va­loir dans l'en­tou­rage de Mo­ham­med VI, qui s'est rendu une qua­ran­taine de fois en Afrique sub­sa­ha­rienne : +Il est la concré­ti­sa­tion d'une vi­sion Sud-Sud, qui est ga­gnante-ga­gnante+".

L'al­liance a été fi­na­li­sée à Mar­ra­kech en marge de la COP22, avant d'être of­fi­cia­li­sée à Lagos il y a quelques jours par le roi Mo­ham­med VI et le pré­sident Mu­ham­madu Bu­hari, rappele l'hebdomdaire.

Selon Challenges, le ga­zo­duc lon­gera toute la côte ouest-afri­caine pour re­joindre le Maroc, puis l'Eu­rope via l'Es­pagne. "Un par­cours plus long de
1 000 ki­lo­mètres que celui du pi­pe­line trans­sa­ha­rien qu'avait pro­posé l'Al­gé­rie en 2002
, pro­jet qui n'a ja­mais abouti faute de fi­nan­ce­ment et en rai­son des risques liés au ter­ro­risme", souligne-t-il.

Le ga­zo­duc ouest-afri­cain des­ser­vira, entre autres, la Côte d'Ivoire, la Gui­née et le Sé­né­gal. http://www.atlasinfo.fr/L-Algerie-ne-digere-pas-le-gazoduc-panafricain-du-Maroc-Challenges_a77795.html

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeJeu 15 Déc - 21:35

ça sens bon pour nos projets africains, on commence à muscler notre bras armée (notre fond souverain) :

Citation :
Le Maroc injecte 1,5 milliard de DH dans son nouveau fonds souverain

Moins d’un mois après avoir initié un partenariat stratégique avec la Banque Mondiale pour le lancement d’une plateforme d’investissement à l’échelle continentale destinée à financer les projets énergétiques et d’infrastructures à faible intensité carbone, le nouveau fonds souverain marocain Ithmar Al Mawarid double sa force de frappe financière. Aussi, l’Etat marocain vient de hisser à trois milliards de dirhams le capital de ce fonds que l’actualité économique et géostratégique du royaume a propulsé récemment sous les feux de rampe.
En effet, Ithmar Al Mawarid est impliqué dans plusieurs projets structurants d’envergure aussi bien à l’échelle domestique que continentale. Outre son rôle de co-fondateur avec la Banque Mondiale de Green Growth Infrastructure Facility for Africa (GGIFA), appelé à devenir le plus grand fonds d’investissement vert en Afrique, l’ex-Fonds Marocain du Développement Touristique (FMDT) est en première ligne dans le projet du gazoduc reliant le Nigeria et le Maroc et dont les premiers contours ont été esquissés lors de la récente visite du roi Mohammed VI à Abuja. Il a aussi pour mission de promouvoir l’investissement dans tous les secteurs productifs du royaume et à encourager les partenariats entre les entreprises privées et les institutions gouvernementales.

C’est dire que d’autres recapitalisations devraient vraisemblablement intervenir en 2017 mais la question qui alimente les débats est celle du financement de la montée en puissance de ce fonds souverain sans que cela ne soit un « fardeau » pour le budget de l’Etat. L’approche qui semble avoir été retenu est celle de l’effet multiplicateur qui consiste à drainer les financements internationaux vers des projets productifs dont Ithmar Al Mawarid n’est « que » sponsor et actionnaire minoritaire mais également à lever de l’argent sous forme de dettes ou fonds propres, voire quasi-fonds propres, auprès de bailleurs de fonds internationaux ou d’autres fonds souverains aux poches profondes (notamment ceux des pays du Golfe).
http://www.challenge.ma/maroc-injecte-15-milliard-de-dh-nouveau-fonds-souverain-74393/

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeJeu 15 Déc - 21:51

Je poste cet article ici même s'il ne s'agit pas d'un investissement marocain direct en Afrique. Je le poste parce que le Maroc est concerné par ce projet qui soulagera les camionneurs marocains qui exportent vers toute l'Afrique de l'ouest. La réalisation de ce pont permettra aux marocains de gagner beaucoup de temps, d'énergie et de sécurité.Pour contourner le fleuve de Sénégal, il faut faire plusieurs kilomètres et passer par des endroits qui ne sont même pas goudronnés (piste). D'ailleurs le financement (le prêt accordé) de ce projet par la BAD est témoigne de son importance. Pour moi, c'est un très beau cadeau offert au Maroc en cette fin d'année 2016  Smile

Citation :


Construction du pont de Rosso sur le fleuve Sénégal : La Bad octroie un prêt de 27 milliards de FCfa au Sénégal et à la Mauritanie


La Banque africaine de développement (Bad) a décidé d’octroyer un prêt de 27 milliards de F Cfa au Sénégal et à la Mauritanie, pour la construction du pont de Rosso, sur le fleuve Sénégal, selon un communiqué reçu de l’Aps hier.

La Banque africaine de développement (Bad) a décidé d’octroyer un prêt de 9, 4 millions d’euros (plus de 6 milliards de FCfa) au Sénégal et un autre de 31, 3 millions d’euros (près de 21 milliards de FCfa) à la Mauritanie, pour la construction du pont de Rosso, sur le fleuve Sénégal. Dans un communiqué parvenu à l’Aps, la Bad précise que son conseil d’administration a approuvé ces deux crédits le 9 décembre 2016.  Le pont de Rosso doit permettre de relier les deux rives du fleuve Sénégal, "frontière naturelle entre ce pays et la Mauritanie".

La Bad rappelle que "l’absence d’un ouvrage de franchissement permanent entre les deux rives du fleuve Sénégal, constitue un handicap majeur à la mise en œuvre des politiques de développement économique et d’intégration régionale et continentale". Elle souligne que le projet aidera à créer les conditions du développement économique de la région, "et plus largement l’essor des activités de transport routier entre l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest".  "Ouvrage de près de 1500 mètres, le pont de Rosso remplacera les services des bacs qui relient actuellement les deux rives du fleuve Sénégal, des embarcations à la capacité limitée et avec lesquelles la traversée pouvait s’avérer périlleuse en période de crue", explique la Banque. Elle rappelle que "l’absence de pont était source de retards, et représentait un coût conséquent pour les voyageurs et les transporteurs".

Le projet comprend également "la construction et l’équipement de postes de contrôle juxtaposés", ce qui permettra "d’effectuer les formalités douanières des deux pays dans un seul et même lieu".

"Le projet va accélérer le développement des activités de transport le long des corridors transafricains Tanger –Lagos et Alger –Dakar, et plus globalement entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne", a expliqué Ali Ismaël Mohamed, économiste des transports de la Bad, en charge du projet. Il a estimé, par ailleurs, que "le trafic de véhicules sur cet axe devrait plus que tripler d’ici à 2025".  L’ensemble de la région devrait connaître une forte croissance d’activités commerciales, d’autant que la construction du pont sera complétée par l’aménagement de plus de 60 kilomètres de pistes rurales, favorisant la desserte des zones agricoles. Pour les deux pays, ces régions sont les principales productrices de riz et les performances de leur secteur agricole constituent un important enjeu de sécurité alimentaire. Le projet favorisera aussi l’amélioration des conditions de vie des populations. Il est, en effet, prévu "une série d’aménagements connexes, telles que la réhabilitation de 7 écoles et de 3 postes de santé, la mise en place d’un réseau d’alimentation en eau potable dans les 2 villes jumelles de Rosso".  La mise en place de réseaux d’assainissement côté mauritanien et la construction et l’équipement d’un complexe social pour les jeunes en réinsertion, les femmes et les handicapés sont les autres actions envisagées. "D’un montant total de 87,6 millions d’euros, le projet est cofinancé par les gouvernements mauritaniens et sénégalais, ainsi que par la Banque européenne d’Investissement et l’Union européenne", poursuit la source.

- See more at: http://www.lesoleil.sn/2016-03-22-23-21-32/item/58959-construction-du-pont-de-rosso-sur-le-fleuve-senegal-la-bad-octroie-un-pret-de-27-milliards-de-fcfa-au-senegal-et-a-la-mauritanie.html#sthash.pLNbOOWk.dpuf


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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeJeu 15 Déc - 23:03

on les travaille!!

Agenceecofin a écrit:

Le groupe sud-africain Sanlam porte à 46,6% sa participation dans le capital du groupe marocain Saham Finance

Le groupe financier sud-africain Sanlam qui possède 30% du capital de Saham Finances, va acquérir des actions supplémentaires, représentant 16,6% du capital du groupe d'assurance marocain. Il déboursera 329 millions $ dans le cadre de cette opération, ce qui valorise Saham Finances à près de 2 milliards $.

Dans un communiqué publié le 14 décembre 2016, Saham Finances s'est dite satisfaite de cette évolution, parlant d'un renforcement du partenariat entre les deux groupes, qui leur permet de couvrir 39 pays en services d'assurances : « Nous sommes heureux de renforcer le partenariat stratégique entre nos deux institutions pour mettre en commun nos compétences et nos réseaux. Cela nous permettra de confirmer le leadership de Saham Finances sur l'ensemble du continent », a fait savoir Raymond Fahrat, directeur général de Saham Finances.

La première acquisition de Sanlam sur le groupe marocain s’est effectué à travers une joint-venture dans laquelle sa branche dédiée aux marchés émergents detenait 75% et Santam, sa filiale assurance de court terme, 25%. Cette dernière devrait contribuer dans ce nouvel investissement à hauteur de 7,35 millions $.

Sanlam Emerging Market apportera le reste, dont 200 millions $ en fonds propres, le reste étant comblé par un financement tiers, dont le mode (prêts ou augmentation de capital) n'a pas été rendu public. Dans ce contexte, SEM détiendra désormais 85%, contre seulement 15% désormais pour Santam.

La transaction est encore soumise à certaines conditions, et devrait être finalisée d'ici la fin du deuxième trimestre 2017.

Saham Finances est une entreprise solide. Elle revendique un chiffre d'affaires de plus de 1 milliard $ en 2015. Sa principale branche assurance, Saham Assurance, cotée sur la bourse de Casablanca au Maroc, affichait au 14 décembre une plus-value de 30% depuis le début de l'année. Son action a particulièrement bondi depuis la mi-novembre 2016.

#Lien

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeVen 16 Déc - 0:47

Je ne vois pas trop ce que tu veux dire par "on LES travaille". SANLAM est un groupe avant tout Afrikaans. En d'autres termes ce sont des Hollandais d'Afrique. Cette boite n'a aucun lien avec l'ANC et peut bouger son enregistrement en Europe en moins de 24 heures.
Le deal, c'est plus tot l'ogre Sud Africain qui mange la proie Marocaine petit à petit pour prendre ses marchés en Afrique de l'ouest.
Les Marocains de Saham pourraient apprendre une ou deux choses de SANLAM qui a des filliales d'Asset management et d'Alternative investment (hedge funds) de premier plan mais nous parlons de deux boites qui jouent dans divisions differentes. SANLAM, c'est une capitalisation boursiere de 10mrds $ et des filliales jusqu'en Malaisie.

Mais bon, ça montre que les vrais maitres en Afrique du Sud ne donnent aucun interet à la politique de Zuma.
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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeVen 16 Déc - 1:05

alphatango a écrit:
xxx

Mais bon, ça montre que les vrais maitres en Afrique du Sud ne donnent aucun interet à la politique de Zuma.

VOUS auriez pu vous en contenter

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeSam 17 Déc - 19:29

Citation :

Coopération Maroc/Côte d'Ivoire : signature à Abidjan d'une convention de 28 milliards FCFA pour la réalisation d’infrastructures associées à la Centrale thermique de Songon

Samedi 17 Décembre 2016 modifié le Samedi 17 Décembre 2016 - 18:59

Une convention relative au premier volet de la réalisation des infrastructures associées à la Centrale thermique de Songon (banlieue nord d’Abidjan), d’un montant de 28 milliards FCFA, a été signée vendredi entre le Consortium Vinci Energies Côte d’Ivoire/ CGELEC Maroc et la société Starenergie 2073, rapporte samedi l'Agence Ivoirienne de Presse (AIP).

atlasinfo.fr

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeSam 17 Déc - 22:15

Citation :
.   Du Nigeria à l’Espagne en passant par le Maroc, un projet de gazoduc offshore pharaonique



C’est sans doute le projet ouest-africain le plus ambitieux jamais annoncé. Le 3 décembre, le roi du Maroc et le président nigérian, Muhammadu Buhari, ont donné le coup d’envoi d’un projet de gazoduc offshore qui devrait relier le Nigeria, troisième producteur de gaz naturel en Afrique, au Maroc, puis à l’Europe. « Ce pipeline va introduire un changement profond dans l’économie des pays qu’il va relier », analyse une source diplomatique marocaine.

Long de 5 000 km, il va prolonger le West African Gas Pipeline, qui depuis 2010 relie le Nigeria au Ghana en passant par le Bénin et le Togo. Le futur tronçon longera la côte ouest-africaine et aura des retombées économiques considérables sur la région. Tout cela en exploitant une énergie propre qui respecte les nouveaux engagements du continent en matière de protection de l’environnement.

« Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère pour l’Afrique, qui façonnera elle-même son avenir. Nous sommes extrêmement fiers de faire partie de cette marche vers la prospérité de notre continent », a déclaré lors de la cérémonie de signature Uche Orji, directeur exécutif du Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), le fonds souverain nigérian qui va cofinancer le projet avec le marocain Ithmar Capital.

Un nouveau départ diplomatique

Côte d’Ivoire, Guinée-Conakry, Sénégal… Mohammed VI a eu l’accord de la plupart des chefs d’État concernés. « Ils ont tous évoqué un vieux rêve qui se réalise », confient des officiels marocains. En 2002, l’Algérie avait proposé un projet similaire, un pipeline transsaharien, qui devait relier sur 4 000 km le Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger, mais qui n’a jamais vu le jour en raison des risques liés à l’insécurité dans la région.

Au lendemain de l’annonce du projet, plusieurs journaux marocains ont estimé que Mohammed VI a « damé le pion » aux Algériens. « Arrêtons les surenchères ! tonne cependant un diplomate marocain. Le Maroc ne cherche pas à démanteler ce que fait l’Algérie. »


Le gazoduc, résultat d’une volonté commune ouest-africaine, transcende les différends politiques, qu’il s’agisse du froid diplomatique entre le Maroc et la Mauritanie, laquelle devrait bénéficier du projet, mais dont les intentions par rapport à celui-ci ne sont pas encore connues, ou même du conflit historique dans le Sahara, où le Polisario cherche à bloquer tout investissement international au prétexte qu’il sera édifié dans une zone au statut encore contesté. « Le gazoduc se fera quoi qu’il arrive. C’est un projet pragmatique et porteur de changements », confient des sources marocaines.

Cap vers les pays subsahariens

Discuté entre Mohammed VI et Muhammadu Buhari en marge de la COP22, qui s’est tenue en novembre à Marrakech, le projet en est encore à ses débuts. Les fonds souverains des deux pays vont lancer les premières études pour déterminer son coût et son montage financiers. Il est considéré comme un exemple type de la vision Sud-Sud chère au roi du Maroc depuis ses premiers déplacements en Afrique et qui vise à créer un espace « Nord-Ouest africain » autonome où les pays membres partagent leurs ressources dans une logique gagnant-gagnant.


La veille de la conclusion de l’accord, le groupe marocain OCP et le milliardaire nigérian Aliko Dangote annonçaient un investissement croisé dans le secteur des engrais : une importante plateforme de production de fertilisants, alimentée par le phosphate marocain et le gaz nigérian, ainsi qu’une unité de fabrication d’acide phosphorique à Jorf Lasfar, au Maroc. Les deux unités nécessiteront un investissement de 2,5 milliards de dollars.

De Dakar à Abuja, en passant par Kigali, Antananarivo, Abidjan…, le roi du Maroc – il a effectué trente-neuf déplacements en Afrique depuis le début de son règne – a pris le temps de connaître ses hôtes et de cerner leurs attentes. Loin d’être un slogan, sa vision d’une « Afrique qui peut se prendre en charge toute seule et sans complexes vis-à-vis de l’Occident » est le fruit d’une véritable connaissance des atouts du continent, qu’il va peaufiner lorsque le royaume réintégrera officiellement l’Union africaine, à la fin de janvier 2017.

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeLun 19 Déc - 15:21

Aussitôt dit

http://telquel.ma/2016/12/19/les-3-opportunites-economiques-africaines-maroc-selon-mckinsey_1527786 a écrit:

Afrique: Les trois opportunités économiques pour le Maroc selon McKinsey

Accroître le nombre de débouchés commerciaux à l’exportation, regarder vers l’Afrique de l’Est et le Nigeria et diffuser le modèle marocain. Telles sont les trois opportunités économiques que le Maroc doit saisir en Afrique, selon le think tank McKinsey Global Institute.

Le think tank McKinsey Global Institute est très optimiste pour le continent africain. Le 15 septembre, son rapport « Les Lions en mouvement II » expliquait pourquoi l’Afrique avait un grand potentiel économique. Elle pourrait devenir la deuxième région du monde avec la plus forte croissance d’ici 2020, grâce à la dépense des ménages et des entreprises, qui devrait progresser de 1 600 milliards de dollars d’ici 2025. Le cabinet de conseil McKinsey Maroc a, dans un rapport publié le 19 décembre, estimé que le royaume « était particulièrement bien positionné pour tirer profit de cet essor ». Il donne trois conseils pour pouvoir transformer l’essai.

1 – Accroître les débouchés commerciaux à l’export

Le cabinet de conseil estime que le Maroc doit s’appuyer sur les exportations vers de le marché africain. McKinsey estime que le royaume est capable d’augmenter l’exportation automobile vers l’Afrique de 1,6 à 7 milliards de dirhams d’ici dix ans. Le secteur de l’automobile poursuit ses investissements. Le 24 novembre, neuf contrats d’investissement dans l’industrie automobile avaient été conclus entre le ministère de l’Industrie et des entreprises opérant dans le secteur, pour un montant total de 441 millions de dirhams.

L’export agroalimentaire pourrait, aussi, évoluer de 1,4 à 5,9 milliards de dirhams et celui du matériel électrique de 1,5 à 4,5 milliards de dirhams, selon le rapport de McKinsey. Dans le domaine des services, « le Maroc dispose d’un avantage concurrentiel dans les activités financières et services professionnels, notamment à travers la plate-forme Casablanca Finance City » souligne l’étude. Elle conseille, aussi, de mettre à profit l’essor des produits d’assurance-vie, qui promettent de réaliser plus de 20 milliards de dirhams d’ici 2025, ainsi que les besoins de financement de projets estimé à 150 milliards de dollars par an dans les infrastructures.

2 – Densifier ses liens économiques avec l’Afrique de l’est et le Nigeria

Alors que les liens économiques sont historiquement forts avec l’Afrique de l’ouest francophone, le cabinet de conseil explique que le Maroc a tout intérêt de tourner son regard vers le Nigeria et l’Afrique de l’Est, donc vers l’Éthiopie, le Rwanda, le Kenya et la Tanzanie.

Le roi est effectivement déplacé dans le cadre de sa tournée africaine à nombre de ces pays afin de signer des accords et partenariats. Accompagné d’une grande délégation d’hommes d’affaires, les visites royales ont aussi été l’occasion de signer des contrats pour les grosses entreprises marocaines.

Le rapport conseille particulièrement de se tourner vers le Nigeria, pays avec lequel le Maroc vient de signer un accord pour la construction d’un gazoduc. McKinsey note que le pays de Muhammadu Buhari génèrera 15 % de la croissance des dépenses de consommation du continent d’ici 2025 et 23% de la croissance des dépenses des entreprises en Afrique.

« Il s’agit des champions nationaux devenus champions africains, en particulier dans les secteurs bancaire et de l’assurance, des télécoms et de l’industrie, mais également dans les domaines de l’agriculture et les fertilisants, critiques dans la transformation agricole de l’Afrique de l’Est », indique Yassir Zouaoui, directeur associé de McKinsey au bureau de Casa et co-auteur de l’étude.

Le rapport recommande aussi de renforcer les liaisons aériennes avec les principales métropoles d’Afrique de l’Est comme Nairobi, Kigali et Adis Adeba. « Il conviendrait d’envisager l’établissement de plates-formes logistiques régionales, à même de favoriser le commerce interrégional », ajoute-t-il.

3 – Renforcement de la coopération technique

Le rapport conseille ensuite au Maroc de diffuser les « bonnes pratiques » de son modèle en s’appuyant sur son expérience réussie en matière d’attraction des investissements industriels. Il mentionne la politique d’électrification rurale lancée en 1995. En 2014, le taux d’électrification des zones rurales avait atteint 98,73 % selon l’ONEE. D’ici 2017, l’objectif est d’atteindre 99,7 %. Une autre politique mentionnée, celle de la formation professionnelle, alors que le gouvernement a lancé des mesures en mars afin de développer les filières professionnelles. Le plan à 65 milliards de dirhams prévoit la formation de 10 millions de professionnels d’ici 2021.

Parmi les politiques mentionnées par McKinsey figure également la mise en place de logements sociaux à 250 000 dirhams. 25 % des logements urbains marocains sont des logements sociaux. Le document mentionne également la politique d’attraction des investissements étrangers, qui devrait inspirer d’autres pays d’Afrique.

Enfin, le rapport de McKinsey conseille au Maroc de développer des programmes de coopération technique et d’expertise afin qu’il diffuse son expérience et la mette à profit pour l’ensemble du continent africain.

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeLun 19 Déc - 15:28

Aussitôt fait

https://www.today.ng/news/nigeria/233815/partners-morocco-renewable-energy a écrit:

FG partners Morocco on renewable energy

Nigeria is pursuing international partnership with Morocco to create collaborative platform for increased deployment of solar energy technologies to enhance security and sustainable development.

The Minister of Environment, Amina Mohammed, who disclosed this, while giving account of one-year stewardship, said investments in the power sector is to encourage the implementation of renewable energy solution in the country.

She added that Nigeria has begun to explore and invest in a variety of alternative energy components, not only to address its carbon emissions, but to embrace cleaner alternatives to cooking such as liquefied petroleum gas and ethanol cook stoves.

According to the minister, Nigeria is promoting investment in solar power projects in several rural villages to improve education, water supply, health, agriculture, commerce, security and all these would offer opportunities to women.

https://ledesk.ma/2016/12/19/maroc-cote-divoire-le-projet-dune-centrale-thermique-abidjan-lance/ a écrit:

maroc-cote-divoire-le-projet-dune-centrale-thermique-abidjan-lancé


Le Makhzen n'a pas attendu McKinsey et consorts pour definir sa stratégie africaine Laughing

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeMar 20 Déc - 15:11

Citation :

Le Maroc mise sur la diplomatie du phosphate pour étendre son influence en Afrique

Le groupe marocain OCP a ouvert d’un coup des filiales dans quatorze pays africains, pour mieux exporter ses engrais ou, comme au Nigeria, en produire localement.




Tarik Choho a du vent dans les voiles. Le personnage, 51 ans, est porté à la fois par la plus grande richesse de la terre marocaine, le phosphate, et par l’ambition de son pays de se déployer sur tout le continent. « L’Afrique pourrait nourrir la terre entière mais ne se nourrit pas elle-même », lance-t-il au premier étage du bâtiment de verre et de béton qui sert de siège de l’Office chérifien des phosphates (OCP), à Casablanca.


Après avoir vendu des réacteurs nucléaires d’Areva dans le monde entier, ce manageur de calibre international, originaire du Rif, est rentré au pays pour intégrer la direction du groupe et lancer OCP Africa. Créée en février 2016, la société s’est implantée d’un coup, à en croire la publication en rafale d’annonces dans le journal officiel marocain de juillet 2016, dans quatorze pays africains « au fort potentiel agricole », dont le Nigeria ou la Côte d’Ivoire. Dans ce cadre, le phosphatier marocain a annoncé le 19 novembre la construction d’un gigantesque complexe de production d’engrais en Ethiopie. Avec 2,4 milliards de dollars injectés sur cinq ans, soit le plus gros investissement jamais réalisé en dehors du Maroc, l’OCP vise une production de 2,5 millions de tonnes d’engrais par an d’ici 2022. De quoi couvrir les besoins des agriculteurs en engrais dans ce pays de 100 millions d’habitants où l’agriculture est le pilier de l’économie.


Deuxième producteur mondial d’engrais


Plus récemment encore, un accord a été signé le 2 décembre à Abuja, la capitale du Nigeria, entre le Groupe OCP et le Groupe Dangote, du nom de l’homme le plus riche d’Afrique, en présence du roi du Maroc Mohammed VI et du président nigérian Muhammadu Buhari. Les deux groupes ont engagé 2,5 milliards de dollars pour produire des engrais à Lekki, dans la banlieue de Lagos, avec une capacité d’un million de tonnes d’ici 2018.


Le Nigeria, pays le plus peuplé du continent, est un enjeu majeur pour le Maroc qui détient les plus grandes réserves de phosphate de la planète et en est le troisième producteur mondial avec 30 millions de tonnes par an, derrière la Chine et les Etats-Unis. Le groupe OCP représente 30 % des importations globales de cette matière première et ses produits dérivés, notamment les engrais phosphatés, dont il est aussi le deuxième producteur dans le monde. Entre un pays qui vise la position de leader mondial avec un objectif de production de 12 millions de tonnes d’engrais par an d’ici 2017, et un continent qui a un besoin vital d’engrais pour assurer sa sécurité alimentaire, l’affaire est en train de se nouer et c’est Tarik Choho qui est à la manœuvre. D’où enthousiasme. « L’agriculture en Afrique doit passer du monde de l’assistance vers le monde du business », estime M. Choho.


Quand ? Comment ? C’est tout l’enjeu de la stratégie que l’OCP, géant industriel avec 21 000 employés et 4,9 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2015, est en train de mettre en place. L’entreprise, détenue à 95 % par l’Etat marocain, réalise pour l’instant 12 % de son chiffre d’affaires sur le continent. Elle sera désormais représentée par une structure de distribution locale dans certains des quatorze pays. Dans d’autres, un processus industriel léger, telles que les usines de mélange, aura lieu sur place. Des unités de production sont prévues dans une troisième catégorie de pays, ceux disposant de ressources naturelles. Ainsi, en Ethiopie, le groupe OCP va construire deux unités d’ammoniac et quatre unités de production d’engrais, approvisionnées avec du gaz et de la potasse éthiopiens. « Nous sommes en discussion avec quatre ou cinq pays qui ont du gaz naturel pour construire des usines sur place », confirme M. Choho. Le gaz, transformé en ammoniac et combiné à l’acide phosphorique importé du Maroc, permet de fabriquer des engrais phosphatés.

Longtemps considérée comme un tiroir-caisse servant à colmater les brèches financières du royaume, l’OCP a été assaini et transformé en fleuron de l’économie marocaine par l’arrivée en 2006 d’un nouveau PDG, Mostafa Terrab. Lequel a également accéléré la stratégie de diversification. Fin mai, le géant marocain a implanté sa propre entité de trading à Genève, afin de maîtriser l’intégralité de sa chaîne d’approvisionnement. Le groupe s’est également lancé dans de grands projets industriels y compris en Afrique à travers sa filiale Jesa, née d’une joint-venture avec la société américaine Jacobs Engineering Group. En 2016, la société a décroché un contrat de maîtrise d’ouvrage pour la construction d’un complexe résidentiel à Dakar, un des plus gros projets immobiliers jamais entrepris au Sénégal.


Au Gabon, un projet en suspens


Par ailleurs, un partenariat signé avec le Gabon en 2014 est aujourd’hui « en suspens », d’après M. Choho. Dans ce pays riche en gaz, qui ne fait pourtant pas partie de la liste des quatorze filiales, le projet était plus ambitieux : trois unités de production sur place pour répondre à 30 % des besoins en engrais du continent.
Selon l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 64 % des terres disponibles pour l’agriculture se trouvent en Afrique, où la population va doubler d’ici 2050. « Mais les rendements agricoles sont encore très faibles, explique Lamourdia Thiombiano, coordinateur de la FAO pour l’Afrique du Nord. Pour l’instant, ils sont estimés à 1 à 2 tonnes par hectare alors qu’ils pourraient atteindre 5 à 15 pour certaines cultures ». Des rendements qui s’expliquent par des facteurs climatiques, mais aussi par le fait que les petits exploitants, majoritaires dans le secteur agricole africain, recourent peu aux engrais. En moyenne, 17,5 kg d’engrais par an sont utilisés par hectare de terre cultivée en Afrique subsaharienne, quand la quantité recommandée par la FAO est de 50 à 100 kg par hectare, selon les cultures.


Même lorsqu’ils sont disponibles, les engrais restent très coûteux et n’arrivent pas toujours au bon moment. « En Angola, le fermier paye l’engrais dix fois plus cher qu’aux Etats-Unis, où le fermier est beaucoup plus riche », explique Tarik Choho. Les exploitants africains sont pénalisés par les marges importantes réalisées par les intermédiaires et par les coûts de transport des engrais.
Lire aussi :   La Tunisie malade de son phosphate
Les responsables du groupe marocain n’hésitent pas à parler de « révolution verte » pour leurs projets en Afrique. « L’exportation ne suffit plus. Nous travaillons au plus près du terrain avec des acteurs locaux pour trouver des solutions globales au profit des agriculteurs africains, incluant des solutions de financement et de formation », affirme M. Choho. OCP Africa, qui entend couvrir l’ensemble de la chaîne de valeur agricole des quatorze pays, s’est notamment lancé dans les cartes de fertilité des sols pour concevoir des engrais adaptés. Une démarche déjà entreprise par le Maroc dans le cadre du « Plan Maroc Vert » (PMV), un programme sur douze ans pour doper sa propre production agricole.

« Un modèle agricole pour l’Afrique »



« La stratégie mise en place dans le secteur agricole a placé le royaume comme un modèle pour le développement agricole de l’Afrique », estime Yacine Fal, représentante de la Banque africaine de développement (BAD) au Maroc. La banque panafricaine, qui a investi 132 millions de dollars dans le PMV, a été sollicitée par l’OCP pour accompagner sa stratégie au sud du Sahara. Lors d’un déplacement au Maroc en juillet, le président nigérian de la BAD, Akinwumi Adesina, s’est en effet « engagé » à soutenir la stratégie de l’OCP. Déjà, en 2012, la BAD avait prêté 250 millions de dollars au phosphatier marocain qui a servi entre autres à la construction de l’African Fertilizer Center, une usine de production d’engrais destinée à l’Afrique d’une capacité d’un million de tonnes par an, inaugurée en février 2016 sur la gigantesque plateforme industrielle de l’OCP à Jorf Lasfar, près de Casablanca.

Les experts soulignent néanmoins que les engrais chimiques ne sont pas la seule solution pour améliorer la productivité des sols africains. « Il y a aussi des engrais naturels à base de compost ou de fumure organique, souligne Lamourdia Thiombiano, de la FAO. On peut également utiliser les plantes légumineuses, qui produisent de l’azote, pour remplacer les engrais, comme dans l’agroforesterie. Il y a enfin l’agriculture de conservation, qui consiste à couvrir le sol pour éviter l’érosion. » L’agronome estime que ces techniques sont tout aussi efficaces et souligne que les engrais chimiques peuvent présenter des dangers pour l’environnement s’ils sont mal dosés.
De fait, au-delà du discours de « développement de l’Afrique » et de « nourrir la planète », OCP Africa a aussi pour objectif de multiplier par cinq les ventes de la maison mère en Afrique d’ici 2025. « Mais je pense que ça viendra avant, sourit Tarik Choho. Nous pensons pouvoir écouler plus qu’un million de tonnes, mais il faut créer cette demande latente qui n’attend qu’à s’exprimer ».

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeVen 23 Déc - 10:59

Citation :


Avec l’Égypte, Attijariwafa Bank lance son nouveau plan stratégique

Publié le 23 décembre 2016 à 09h11


En rachetant la filiale locale de Barclays Bank, qu’il veut transformer en banque universelle, le groupe marocain réalise la plus grande acquisition de son histoire. Et pose la première brique de son programme Énergies 2020.


«L’Égypte a toujours été prioritaire. » Assis dans le hall d’un grand hôtel de Tunis, à la veille de la conférence Tunisia 2020 (les 29 et 30 novembre), Mohamed El Kettani savoure ce qui est la plus importante acquisition d’Attijariwafa Bank : la reprise de 100 % du capital de Barclays Bank Egypt (BBE). Réglementation britannique oblige (la maison mère de BBE est située à Londres), le PDG du groupe bancaire marocain refuse de s’attarder sur le prix payé ; celui-ci est estimé par les analystes entre 400 millions et 500 millions de dollars (entre 375 millions et 470 millions d’euros). Mais il ne tarit pas d’éloges sur ce qui sera dans quelques semaines la nouvelle filiale du groupe. « C’est une excellente affaire, avec un niveau de risque très limité, une solide capitalisation et une bonne rentabilité. La qualité des ressources humaines nous a impressionnés, et la gouvernance est aux normes internationales. »

Cinq dossiers égyptiens passés au crible

En Égypte, Attijariwafa Bank admet avoir étudié au cours des dernières années pas moins de cinq dossiers, dont les rachats de l’ex-filiale du français BNP Paribas et de celle du grec Piraeus Bank. La reprise de BBE, avec son produit net bancaire de 1 517 millions de livres égyptiennes en 2015 (environ 177 millions d’euros), son total de bilan de 20,2 milliards de livres et ses 1 500 employés, est donc le couronnement d’un long travail. C’est aussi un vrai marqueur dans l’histoire internationale du groupe, moins d’une décennie après le rachat des filiales subsahariennes du français Crédit agricole : une fois les autorisations des banques centrales obtenues, BBE sera en effet la plus grosse filiale du groupe hors Maroc, représentant 7,5 % des actifs d’Attijariwafa Bank, 8,7 % de ses revenus et 14,5 % de ses profits, selon le cabinet de recherche AlphaMena. « L’Égypte déclasse notre filiale tunisienne », semble s’amuser Mohamed El Kettani, qui ajoute aussitôt : « Mais les équipes à Tunis se battent déjà pour reprendre leur place. »

Au Caire, le potentiel est grand : l’économie égyptienne se redresse, et, malgré les difficultés passées, le secteur bancaire est toujours resté solide, s’affichant à la fois comme extrêmement liquide (les crédits ne représentent que 40 % des dépôts en moyenne) et rentable. « Le taux de bancarisation est très bas », précise Mohamed El Kettani, pour qui l’estimation de 30 % est nettement au-dessus de la réalité. « Les PME et la classe moyenne n’ont pas de comptes, poursuit-il. Nous voulons développer notre modèle de banque universelle, en capitalisant bien entendu sur les activités historiques de banque des grandes entreprises et de banque privée, et en nous déployant dans la banque de détail, les services financiers spécialisés et la bancassurance. » Avec ses 56 agences, BBE se situe dans la moyenne des banques égyptiennes, mais loin derrière les quatre grands leaders du secteur, notamment la National Bank of Egypt (entre 400 et 500 agences). Attijariwafa Bank, qui compte 2 550 agences au Maroc et plus de 1 000 dans le reste de l’Afrique, sait comment multiplier les points de vente tout en maîtrisant les coûts.

Un délai d’au moins un an pour digérer l’opération

Le plus grand groupe bancaire marocain veut se donner du temps en Égypte, évoquant un délai d’au moins un an pour digérer l’opération, et une phase de dix ans pour transformer en profondeur la banque. Le management du groupe rêve toutefois déjà de faire de l’Égypte un trait d’union entre les pays du Golfe et ses implantations africaines, ainsi qu’une plateforme de développement vers l’Afrique de l’Est, où il travaille à l’acquisition de la Compagnie générale de banque (Cogebanque), au Rwanda. « La future Attijariwafa Egypt pourrait mener le développement dans cette zone », imagine Mohamed El Kettani.

Le PDG, qui, avec ses équipes, a transformé le groupe en moins d’une décennie, n’a guère à craindre financièrement : la cession, pour environ 430 millions d’euros, de la moitié de ses parts dans l’assureur Wafa à la Société nationale d’investissement (SNI, holding royal), par ailleurs son actionnaire de référence, lui permet de financer en grande partie la reprise de BBE et donc de réduire le risque. Sur place, le maintien du management simplifiera également la donne.

Aux aguets sur les questions numériques

Symboliquement, l’aventure égyptienne marque le premier temps fort d’Énergies 2020, la deuxième phase du programme d’expansion du groupe. Un programme qui, en dehors des développements en zone anglophone (dont le Nigeria), cache beaucoup d’autres ambitions. Au Maroc, la création d’une banque dans la finance islamique est en attente d’agrément, mais L’Banka Lik, une offre complète de banque en ligne, est déjà sur les rails. Consciente des ambitions financières des opérateurs de télécoms, la direction du groupe marocain est aux aguets sur les questions numériques, surtout dans les pays subsahariens où le taux de bancarisation reste très bas.

Mais elle table aussi sur des solutions physiques qui ont fait leurs preuves, comme Wafacash. La version africaine de cette filiale dévolue initialement au transfert d’argent grandit très vite. Depuis février 2016, 100 agences Wafacash ont été ouvertes au Sénégal, explique Boubker Jai, directeur général d’Attijariwafa Bank. Prochaines étapes : le Cameroun, puis la Côte d’Ivoire. « Au départ, Wafacash était un réseau pour les transferts de la diaspora, avant qu’on s’aperçoive que cela attirait des clients qui n’osaient pas entrer dans des agences traditionnelles. Nous avons alors demandé l’autorisation de la Banque centrale pour que Wafacash puisse ouvrir des comptes, et le succès ne s’est pas démenti », affirme Mohamed El Kettani, qui rappelle que le Maroc compte 1 530 agences Wafacash, avec 120 ouvertures par an. Un modèle de déploiement industriel et à bas coût qui pourrait fort bien convenir au sud du Sahara, mais aussi en Tunisie et en Égypte en dehors des grandes zones urbaines. Frédéric Maury

http://www.jeuneafrique.com/mag/382628/economie/legypte-attijariwafa-bank-lance-nouveau-plan-strategique/

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeVen 23 Déc - 12:18

Citation :
Cegelec Maroc sélectionné pour une Centrale en Côte d’Ivoire

http://lobservateurdumaroc.info/2016/12/23/cegelec-maroc-selectionne-pour-une-centrale-en-cote-divoire/

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeVen 23 Déc - 17:07

http://lobservateurdumaroc.info/2016/12/23/lavantage-du-maroc-est-tres-grand-par-rapport-a-la-chine/ a écrit:

« L’avantage du Maroc est très grand par rapport à la Chine »

L’Afrique est le nouveau «Safari» des investissement des puissances émergentes qui semblent détrôner les partenaires historiques (USA, France) du continent. La Chine est la plus présente des BRICS en Afrique avec même des partenariats militaires au delà de la coopération économique. Cependant, l’Inde affiche un modèle plus prometteur au vu de ses offres technologiques et de son modèle démocratique. Le grand spécialiste de la Chine, Philippe Hugon, professeur et chercheur à l’IRIS, pense que le Maroc peut aussi se démarquer dans l’offensive économique en Afrique et peut profiter des projets triangulaires avec la Chine. C’est en marge du Colloque International de Géopolitique et de Géo-économie organisé par l’ESCA sur « L’Afrique face aux BRIC, Vers des relations renouvelées » que le professeur est largement revenu sur cette course effrénée des IDE en Afrique avec toutes les différentes approches des uns et des autres.

L’Observateur du Maroc et d’Afrique : Aujourd’hui l’Afrique est conquise par plusieurs puissances notamment les BRICS qui dépassent même les partenaires historiques. Quel est le poids actuel de la Chine en Afrique ? Philippe HUGON : Aujourd’hui le poids de l’Afrique par rapport à ce qu’on appelle les nouvelles puissances émergentes, les 5 BRICS, est très important dans tous les domaines. Dans le commerce de 200 milliards de dollars, à peu près, de relations commerciales, dans le domaine des IDE, dans le financement. Dans les infrastructures, il s’agit de ce qu’on appelle les packages-deals, c’est-à-dire l’accès aux ressources naturelles de l’Afrique moyennant le financement d’infrastructures de la part de la Chine. Il y a également le poids des diasporas chinoises en Afrique, on parle aujourd’hui d’environ 1 million de chinois. La Chine pèse aussi en tant que seconde puissance économique mondiale. Donc, c’est un poids relativement important de la Chine en Afrique.

Comment explique-t-on le succès du modèle chinois comparé à des pays comme l’Inde, la Turquie ?
Il est important d’analyser la Chine par rapport à d’autres puissances, que vous avez citez, notamment l’Inde et la Turquie. L’Inde est dans un modèle plus basé sur l’innovation technologique, sur l’inventivité par la maîtrise des services. De même, l’Inde compte des compétences et des multinationales premières au monde dans le domaine informatique notamment le software contrairement à la Chine qui est dans le hardware (fabrication du matériel). D’autre part, il faut rappeler que l’Inde a un modèle démocratique. L’Inde a un modèle qui s’avère répondre à plusieurs défis. On peut citer comme exemple des pays qui sont liés au modèle indien comme l’ïle Maurice, à l’Afrique du Sud. Il ne faut pas oublier que l’Inde a une dynamique économique beaucoup plus importante maintenant que la Chine. La Chine connaît un ralentissement de sa croissance, officiellement 6%, mais je pense que c’est moins, alors que l’Inde est plutôt dans un taux de croissance des plus élevés au monde. Les diasporas indiennes sont aussi présentes particulièrement en Afrique orientale et sont centrales pour comprendre l’économie de la Tanzanie, de l’Ouganda, du Kenya… Quant à la Turquie elle est très présente mais actuellement la crise du régime politique turc fait que sa présence tend à s’effriter dans certains domaines. Donc, pour la Turquie je serai plus dubitatif. Très nettement elle est en train de développer sa présence en Afrique avec bien évidemment le même problème, on est dans le court terme ou le moyen terme. Est-ce-que ce sera le devenir de l’Afrique avec les BRICS, je ne peux pas le dire.

Alors, pour vous entre ces 3 puissances la Chine, l’Inde et la Turquie, ou une autre puissance comme la France, qui pèsera le plus en Afrique d’ici 2020 ?
Je ne pourrais être catégorique. Tout dépend de la manière dont la Chine va régler son modèle. Elle avait au fond un modèle tiré par l’exportation qui est une politique mercantiliste étant elle même appuyée par les financements gratuits à taux d’intérêt nul des routes et de l’Etat. Aujourd’hui, la Chine a des problèmes liés à la croissance et aux risques de remise en cause de la paix sociale. En effet, elle cherche à se recentrer dans son espace national notamment vers l’intérieur cherchant plus une relance la consommation que par l’exportation. On n’est pas du tout dans cette configuration par rapport à l’Inde qui est beaucoup plus dans une logique moins exportatrice que la Chine mais avec une présence diversifiée. Si je prenais un pari, je dirai que les parts de marché seront croissantes pour les entreprises indiennes. Cela s’explique par le fait qu’elles sont plus autonomes par rapport aux pouvoirs politiques alors que celles chinoises sont liées à l’appareil d’État au niveau central. Je pense donc que les entreprises indiennes auront plus de souplesse pour s’adapter à un certain nombre de mutations et qu’il y a des domaines ou l’Inde a des compétences dans les services, dans les énergies renouvelables, des domaines de frugalité compatibles avec des taux de pauvreté. Je mettrai l’Inde comme futur partenaire croissant. Ça ne veut pas dire que l’Inde sera présente dans tous les pays puisque la Chine enregistre une plus forte présence en Afrique.

Le Maroc aussi se met à l’offensive africaine. Quel peut être l’avantage concurrentiel du Maroc par rapport à la Chine ?
Je pense que l’avantage du Maroc est très grand par rapport à la Chine. Il y a une tradition historique et une proximité géographique. Le Maroc a, très nettement, repris un contrôle qu’il avait avant les caravelles qui ont remplacé les caravanes. Il est très présent notamment avec des secteurs de très grande compétitivité comme le secteur de l’hydraulique, le secteur de la banque, l’architecture, l’urbanisme, les BTP etc. Et puis le Maroc est Africain. C’est quant même quelque chose qui compte.
Le Royaume peut jouer évidemment du fait qu’il a un Islam malékite qui en même temps est un moyen d’influence par rapport à un islam salafiste ou un islam wahabite. Donc, dans le soft-power cet élément religieux compte. Il y a aussi actuellement une réintégration au sein de l’Union Africaine d’ici quelques mois.
En somme je dirai que la possibilité du Maroc de trouver des positionnements est très grande d’autant plus qu’il est un hub. De ce fait le Maroc a une situation subalterne par rapport aux pays européens et sa position dominante en terme de technologies par rapport aux pays du sud. Je considère en plus qu’il faut une politique africaine du Maroc. Dans un premier temps, on note une vraie volonté du Roi de porter cette dynamique d’un Maroc ouvert sur l’Afrique.

Dans un second temps, il ne faut pas toujours considérer qu’on est dans des relations de simple concurrence. Il peut y avoir des complémentarités avec des projets triangulaires comme il y en a entre le Maroc et la Chine pour l’Afrique. C’est une perspective du futur. Globalement cela peut aboutir à une complémentarité riche en termes d’échanges de technologies, de division du travail. Et ces montages triangulaires sont très prometteurs

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeDim 15 Jan - 21:00

http://fr.le360.ma/politique/le-maroc-saffirme-en-tant-que-force-economique-majeure-en-afrique-103803 a écrit:

LE MAROC S’AFFIRME EN TANT QUE “FORCE ÉCONOMIQUE MAJEURE” EN AFRIQUE


Le royaume du Maroc s'affirme en tant que "force économique majeure" en Afrique subsaharienne et “envisage même de réintégrer l’Union Africaine (UA) qu'il a quittée il y a plusieurs décennies”, souligne la revue trimestrielle de l’ONU, Afrique Renouveau, dans son dernier numéro.

La publication met en exergue l’offensive que mène le Maroc tant au niveau économique que diplomatique pour réintégrer l’UA, dont le Sommet est prévu fin janvier à Addis Abeba, en Ethiopie.

“Lentement, progressivement, le Maroc s’affirme comme une force économique majeure en Afrique subsaharienne, et envisage même de réintégrer l’UA qu'il a quittée il y a plusieurs décennies”, écrit la revue dans une analyse intitulée: “Union africaine : l’offensive marocaine” et illustrée d’une photo du roi Mohammed VI accueilli par le président John Pombe Magufuli, durant la visite du souverain en Tanzanie en octobre 2016.

Rappelant que le royaume a développé des liens économiques avec de nombreux pays du continent depuis son départ de l’Union, Franck Kuwonu, l’auteur de l’article, indique que le Maroc œuvre à renforcer ces liens et à régler définitivement la question du Sahara.

Franck Kuwonu souligne qu’entre 2004 et 2014, le commerce du Maroc avec le reste du continent a augmenté en moyenne de 13% par an (3,7 milliards de dollars), dont 42% avec l'Afrique subsaharienne, ce qui représente 6,4% du commerce du pays sur cette période.

“Le changement le plus remarquable a cependant été l'investissement direct du Maroc en Afrique”, où le royaume a investi 600 millions de dollars en 2015, selon un rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), cité par la revue.

Afrique Renouveau note qu’au cours de la décennie qui s'est achevée en 2016, les investissements marocains en Afrique subsaharienne représentaient 85% de l'ensemble de ses stocks d'Investissements étrangers directs (IED).

Elle cite, dans ce contexte, un rapport d’Ernst & Young qui affirme que les investissements du royaume représentent "le plus haut niveau d’investissement du continent en plus d'une décennie".

Les investissements marocains se concentrent principalement dans les secteurs des banques et des télécommunications, “secteurs qui, en 2013, représentaient 88% ses stocks d'IED en Afrique subsaharienne”, rappelle la revue.

Elle fait remarquer aussi la forte présence de la Royal Air Maroc (RAM) en Afrique, qui a “maintenu ses vols réguliers vers l'Afrique de l'Ouest au plus fort de l'épidémie d’Ebola”, et dont les vols vers les destinations africaines sont passés de quatorze en 2007 à trente-deux en 2016.

Le Maroc est présent aussi dans le secteur des assurances où Saham Insurance Group “a commencé à mener des activités dans dix pays africains en 2010 et continue de se développer sur toute l’Afrique”.

A cet égard, Afrique Renouveau cite le roi, qui a souligné dans son message au 27ème Sommet de l’Union Africaine, tenu à Kigali au Rwanda, que “l’importante implication des opérateurs marocains et leur forte présence dans le domaine de la banque, des assurances, du transport aérien, des télécommunications et du logement, font que le royaume est à l’heure actuelle le premier investisseur africain en Afrique de l’Ouest”.

Le roi Mohammed VI avait également souligné que le royaume “est déjà le deuxième investisseur du continent, mais pour peu de temps encore, avec sa volonté affichée de devenir le premier”.

La revue indique que le Maroc est soutenu dans sa demande de rejoindre l'UA par un groupe de pas moins de vingt-huit pays africains, rappelant que ces pays avaient adressé à Idriss Déby Itno, président de la République du Tchad et président en exercice de l’Union africaine une motion en vue de la suspension, prochaine, de la fantomatique "République arabe sahraouie démocratique" des activités de l'UA, et de tous ses organes, afin de permettre à l'organisation panafricaine de jouer un rôle constructif et de contribuer positivement, aux efforts de l'ONU, pour un dénouement définitif au différend régional sur le Sahara.

Article en question
http://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/d%C3%A9cembre-2016-mars-2017/union-africaine-l%E2%80%99offensive-marocaine a écrit:

Union Africaine : l’offensive marocaine


Le royaume cherche à tirer parti de son poids économique en Afrique subsaharienne

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeMar 17 Jan - 19:23

Citation :


Exclusif : la famille Mimran va céder la Compagnie sucrière sénégalaise, les Grands Moulins de Dakar et d’Abidjan


L’information a été révélée par Jeune Afrique Business +, nouvelle plateforme d’informations professionnelles à destination des décideurs et investisseurs en Afrique.


Selon Jeune Afrique Business +, les futurs repreneurs sont la société marocaine Forafric, connu pour ses marques de farine et de semoule MayMouna et Ambre et qui a acquis début 2016 son concurrent local Tria. Soutenu par son actionnaire financier, Ycap, Forafric ne cachait pas ces derniers mois son ambition de se développer rapidement au sud du Sahara.

L’opération (dont le montant frôlerait le milliard d’euros), une fois finalisée, permettra à Forafric de mettre la main sur trois joyaux de l’agroalimentaire en Afrique francophone : la Compagnie sucrière sénégalaise, numéro un du sucre au Sénégal, les Grands Moulins de Dakar et les Grands Moulins d’Abidjan, leaders de la farine au Sénégal et en Côte d’Ivoire.

Fondées par Jacques Mimran entre les années 1950 et les années 1970, et détenues aujourd’hui par Jean-Claude Mimran, ces trois entreprises réalisent entre 300 et 400 millions d’euros de chiffre d’affaires.

http://www.jeuneafrique.com/393397/economie/exclu-famille-mimran-va-ceder-compagnie-sucriere-senegalaise-grands-moulins-de-dakar-dabidjan/

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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeMar 17 Jan - 19:40

1 milliards d'euros affraid c'est énorme waw

On est juste en train de prendre le contrôle de la securité alimentaire en Afrique de l'ouest, sucre et farine étant vitaux dans l'alimentation des africains au coté du riz. Je parle même pas des engrais
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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeMar 17 Jan - 20:30

Je n'irais pas aussi vite en besogne.

Cette transaction, c'est avant tout la famille Mimran qui reorganise son groupe. La societe Senegalaise appartenait à la famille Mimran (des juifs Marocains qui vivent maintenant entre New York, Montreal, et Paris). La famille Mimran regroupe ses actifs sous YCAP qui est gerée par Yariv El Baz (juif Marocain lié à la famille Mimran).
Donc, plutot que de penser que le "Maroc" controle la securité alimentaire en Afrique de l'ouest, je dirais plutot que les Mimran controlent le couscous Marocain (Tria et Maymouna).

Juste pour etre claire, sur base de ce ce que je sais d'eux, les Mimran sont des gens biens (qui ne font affaires que entres eux malheureusement) qui se considerent Marocains meme si ils n'y vivent plus depuis cinquante ans.. et qui pèsent lourds (litterallement et figurativement). A New York, ils controlent l'immobilier bien plus qu'un Trump ou un Bass.
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MessageSujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique   Investissements et projets Marocains en Afrique - Page 3 Icon_minitimeMer 18 Jan - 0:51

''''''Gouverner c'est prévoir"""
http://www.financialafrik.com/2017/01/17/le-senegal-et-la-mauritanie-produiront-conjointement-du-gaz-des-2021/#.WH6gm_nhCM9 a écrit:

Le Sénégal et la Mauritanie produiront conjointement du gaz dès 2021

Le Sénégal et la Mauritanie produiront du gaz en 2021 à partir d’un gisement qui se situe à cheval sur leur frontière maritime, et sur le tracé possible du projet de gazoduc Nigéria-Maroc. L’annonce est du président sénégalais, Macky Sall, au sortir d’un entretien avec Andy Inglis, PDG de la compagnie pétrolière américaine Kosmos Energy, et Bernard Looney, PDG de British Petroleum (BP).

Cette nouvelle pourrait peser en faveur du projet de gazoduc entre le Nigéria et le Maroc.

Pour rappel, Kosmos et BP ont signé le 19 décembre 2016 un partenariat pour l’exploitation de très importantes réserves de gaz découvertes au large du Sénégal et de la Mauritanie.

La capacité de ces gisements est estimée à 450 milliards de mètres cubes, soit l’une des plus larges d’Afrique. Un volume qui permettrait d’exporter du gaz naturel liquéfié (GNL), et ce dès le début de la production, selon Kosmos.

Le Sénégal et la Mauritanie vont devoir collaborer pour la mise en place d’une plateforme commune installée sur leur frontière maritime, à 8 kilomètres de leurs côtes. À terme, les deux pays pourraient avoir intérêt à faire passer un gazoduc à cet endroit, afin d’exporter leur gaz vers l’Europe, via le Maroc , indique la même source .

"""Kosmos Energy et BP ont conclu en décembre dernier un accord pour le développement en eaux profondes du pétrole mais aussi pour la production et la commercialisation du gaz naturel découvert entre le Sénégal et la Mauritanie."""

Si demain la mauritanie depends de nous pour l'exportation de son gaz ca ouvre certaines perspectives et expliquerait aussi la nervosité d'abdou. Tout serait tellement plus simple s'il prenait sa retraite.


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