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 TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...

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MessageSujet: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeDim 11 Sep 2016 - 21:25

Rappel du premier message :

Citation :
Turquie : 28 maires relevés de leurs fonctions pour des liens présumés avec le PKK ou les gülenistes


AFP 11/09/2016


La Turquie a relevé dimanche de leurs fonctions 28 maires soupçonnés d'être liés aux militants kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ou à l'ex-prédicateur Gülen, accusé d'être à l'origine du putsch avorté de mi-juillet, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Suleyman Soylu.

Les 28 élus démis de leurs fonctions ont été remplacés par des administrateurs proches du parti au pouvoir, a précisé le ministre dont les propos ont été reproduits par l'agence de presse Dogan. Les mairies ne peuvent être contrôlées plus longtemps par "les terroristes ou leurs chefs qui donnent des instructions de Qandil (bastion du PKK en Irak)", a estimé M. Soylu.
L'organisation du PKK - considérée par Ankara et ses alliés occidentaux comme un groupe "terroriste" - et l'armée turque ont rompu il y a un an un fragile cessez-le-feu et repris les hostilités, entamées en 1984.

Les mairies concernées sont situées en grande partie dans des régions du sud-est de la Turquie et peuplées en majorité de Kurdes. Certaines d'entre elles, telles Sur et Silvan dans la région de Diyarbakir, Nusaybin dans celle de Mardin, sont connues pour abriter des centres de la rébellion kurde du PKK. 24 des 28 maires sont accusés d'avoir des liens avec la milice kurde et les quatre autres avec la confrérie güleniste, a dit le ministre de l'Intérieur, précisant que 12 d'entre eux étaient déjà emprisonnés.

Cette réorganisation a été mise en oeuvre dans le cadre de l'état d'urgence décrété après la tentative de coup d'Etat du 15 juillet. "C'est une violation des droits de l'homme" et des "traités internationaux", a réagi le parti HDP (Parti démocratique du peuple, prokurde) dans un communiqué. "Il n'y a pas de différences entre bombarder un Parlement élu par le peuple et déloger des élus municipaux" désignés en 2014, a-t-il estimé.

Dans la nuit du 15 au 16 juillet, au moment de la tentative de putsch en Turquie, le Parlement turc avait été bombardé à Ankara. Le HDP a invité le gouvernement à cesser de "profiter" de la situation qui prévaut depuis le 15 juillet, avertissant que ces évictions de maires élus pourraient "amplifier les tensions dans la région".

Des échauffourées ont éclaté entre manifestants, rassemblés devant les mairies d'Hakkari et de Suruç, dans la région de Sanliurfa, et policiers peu après l'annonce de la décision des autorités turques. A Diyarbakir, les forces de l'ordre ont fait usage de canons à eau pour déloger les contestataires, selon un journaliste de l'AFP.
"Etre élu ne donne pas le droit de commettre un crime", a répondu sur le réseau social Twitter le ministre de la Justice Bekir Bozdag, balayant les critiques sur une carence démocratique.

Dans un communiqué, l'ambassade des Etats-Unis s'est dite "préoccupée par les affrontements dans le sud-est de la Turquie", tout en affirmant que "la Turquie a le droit de se défendre" face au "terrorisme" et en espérant l'organisation de nouvelles élections municipales dans ces villes.

http://www.lorientlejour.com/article/1006757/turquie-28-maires-releves-de-leurs-fonctions-pour-des-liens-presumes-avec-le-pkk-ou-les-gulenistes.html
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RecepIvedik
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeVen 4 Nov 2016 - 21:45

L'envoi de renforts à la frontière continue.

Au départ de Ankara et Cankiri ce jour, vers l' Irak


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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeSam 5 Nov 2016 - 21:31

http://orientxxi.info/magazine/un-appetit-turc-pas-si-soudain-pour-l-irak,1547 a écrit:


Un appétit turc pas si soudain pour l’Irak

(Ankara face aux ambitions iraniennes)


Alors que la bataille à l’intérieur de Mossoul vient de commencer, la question de la gouvernance de la seconde ville d’Irak se pose. La voix turque, arrivée tard dans le conflit irakien, se fait de plus en plus forte, au détriment de l’autre puissance régionale, l’Iran.

Dans un avertissement à Téhéran et à Washington, un homme politique turc avait revendiqué la ville de Mossoul. Ce n’était pas Recep Tayyip Erdogan. Nous n’étions pas en 2016. C’était en 1983, en pleine guerre entre l’Iran et l’Irak et le premier ministre Turgut Ozal était alors l’homme fort du pays. Pourtant d’origine kurde, il avait une vision nationaliste, voire expansionniste. Des revendications du même ordre ont été émises en 1995 et en 2003, cette fois par l’ancien président Suleyman Demirel. En ce sens, Erdogan s’aligne donc sur la politique régionale de ses prédécesseurs, « même s’il crie plus fort qu’eux », sourit Has Avras, analyste turque basée à Ankara. Selon elle, s’il existe clairement une différence, elle réside dans le contexte national. « Erdogan a ses propres raisons pour parler haut et fort comme il le fait de Mossoul. Il veut d’abord rassembler la population turque, mettre en garde les pays voisins et distraire l’opinion internationale. Pour qu’elle ferme les yeux sur la liberté de la presse en danger, sur l’indépendance de la justice et sur la persécution des mouvements indépendantistes kurdes », explique-t-elle. La politique d’Erdogan relèverait plutôt d’un storytelling à usage interne que d’une vraie politique régionale, même si cette dernière est bien réelle.

Car Mossoul a toujours existé dans l’inconscient collectif turc. « Mais c’est uniquement quand les politiques en parlent que la population se remémore l’histoire de Mossoul. Les Turcs sont loin d’être obsédés par cette question. Les fantasmes et la mémoire collective sont alors ravivés par les discours d’Erdogan. Depuis qu’il en parle, je me remémore souvent les histoires racontées par mon arrière-grand-mère à l’époque de la guerre pour l’indépendance », raconte Has Avras, « des histoires de conquêtes oubliées, mais surtout inutiles, tant la terre du nord de l’Irak semblait vaste ».

Occuper Mossoul ?

Sur le plan stratégique, la ville de Mossoul a toujours été très importante pour Ankara en termes de sécurité, de par sa position géographique à deux pas du sud de la Turquie. Quid de sa dimension historique ? « La seconde ville d’Irak est indissociable de la vision régionaliste turque », selon Abdulla Hawez, chercheur irakien basé à Erbil. « L’ouverture d’un consulat turc à Mossoul avant Erbil était un message clair dès les premières années de la guerre en Irak ». Pour Hawez, c’est une certitude, Recep Tayyip Erdogan souhaiterait plus qu’une part du gâteau à Mossoul. Il voudrait à terme l’occuper. « Pas forcément au sens propre avec une armée sur place. Si la wilaya de Mossoul ne rejoint pas la Turquie, la ville deviendra au moins une zone d’influence turque », certifie-t-il. La seule limite pour Erdogan, selon le chercheur, est sa crédibilité au sein de la communauté internationale. « Si la Turquie n’était pas membre de l’OTAN, elle aurait déjà envoyé ses troupes aux yeux et au nez de tous. Aujourd’hui, elle doit se montrer respectable, contrairement à l’Iran qui n’a aucun compte à rendre à personne et qui envoie ouvertement son général Qassem Soleimani sur le terrain. Des photos de lui circulent sur les réseaux sociaux, où on peut l’apercevoir au sud de Mossoul », poursuit-il.

Ainsi, les Turcs font-ils face non seulement au gouvernement irakien, mais surtout à l’Iran. Et ils utilisent leurs meilleurs alliés, les Arabes sunnites et les peshmergas kurdes. « Certains Arabes sunnites et certains peshmergas », nuance Hawez. Si la milice de Atheel Nujaifi, ancien gouverneur de Mossoul, et ses 2 000 hommes est sur le terrain, d’autres membres de tribus très proches de la Turquie auraient également prêté allégeance. Selon Hawez, ils seraient près de 15 000 miliciens, disposés à accroître l’influence de la Turquie à Mossoul. L’analyste affirme en avoir rencontré à Makhmour, dans la périphérie de Mossoul. « Avec et autour d’eux, quelques centaines d’officiers turcs, très discrets et soucieux de le rester », conclut Hawez.

Le PKK, un adversaire prioritaire

Nombre d’observateurs en Turquie le soulignent, la vraie crainte d’Erdogan n’est pas de voir ses voisins, la Syrie et l’Irak, divisés, mais de voir les Kurdes unifiés. Ajouté à cette éventualité, l’axe chiite Téhéran-Bagdad-Damas se serait renforcé et prolongé grâce à son ennemi de toujours : le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Cet axe a évolué durant ces dernières années de guerre en Syrie et en Irak. L’influence iranienne s’étend désormais de Téhéran à Bagdad, de Dyala à Shargat au sud de Mossoul, jusqu’à Sinjar où le PKK tient plus ou moins l’est de la ville. Et de s’étendre en Syrie via Hassaka, Qamishli, Kobané, Alep, Afrin et enfin Lattaquié. Avec la bataille de Mossoul, l’Iran serait sur le point de clouter ce corridor qui lui permettrait de faire circuler armes, hommes et matériels de Téhéran à la Méditerranée. Voilà — entre autres raisons — pourquoi Erdogan se fait soudainement le porte-parole des sunnites. Son objectif serait de casser cet axe en « oblitérant » le PKK au passage. Pour cela, il doit consolider son influence à Mossoul, carrefour inévitable de cette nouvelle dynamique.

Rasha Al-Aqeedi est native de Mossoul. Fraichement installée à Dubaï, elle est spécialiste de l’histoire de sa ville natale et de sa région. Selon elle, les États-Unis, de plus en plus dépassés par les subtilités du conflit, ont réalisé bien tard les liens historiques de l’empire ottoman avec Mossoul. Ils auraient fini par comprendre que le président turc ne se reposerait pas uniquement sur les tribus. « À Ninive, les tribus coopèrent avec les Turcs selon leurs propres intérêts, à l’instar de la Sahwa à Fallouja ou Ramadi. Erdogan le sait très bien et il ne leur fait pas totalement confiance. En revanche, il mise sur la haute société de Mossoul, les commerçants, l’élite et les grandes familles qui ont souvent des origines turques », précise Al-Aqeedi. Atheel Al-Nujaifi est de ceux-là. « N’est-il pas ironique de noter que l’ancien gouverneur de Mossoul a des ancêtres qui travaillaient directement pour l’empire ottoman à Mossoul ? » s’interroge Al-Aqeedi. La réalité est que, malgré sa diversité de courants nationalistes ou islamistes, la population de Mossoul dans son ensemble a toujours été plus proche des Turcs que de Bagdad. Aujourd’hui, si les Maslaouis avaient le choix, ils n’opteraient ni pour l’armée irakienne ni — encore moins — pour les milices populaires à quasi-majorité chiite selon la native de Mossoul. Car la nature de cette ville joue également un rôle très important dans la région depuis l’invasion de l’Irak en 2003. Ancien bastion de plusieurs mouvements révolutionnaires, Mossoul s’est toujours démarquée de Bagdad avec une identité très forte, son dialecte particulier, et une [histoire mouvementée>1516] au fil des époques.

L’avenir se joue à Tel Afar

« Le gouvernement irakien a donc tout intérêt à ne pas aggraver la situation. Il cherchera à restaurer un nationalisme à Mossoul, ce qui semble presque impossible aujourd’hui. Mais est-ce utile de préciser que plus la population de Mossoul sentira l’influence iranienne, plus elle se rapprochera d’Erdogan ? En comparaison, que ce soit au niveau confessionnel, ethnique et historique, les Maslaouis ne partagent rien avec l’Iran », conclut-elle. Et si l’armée turque est d’une certaine manière contrainte par la communauté internationale à ne pas intervenir militairement à Mossoul, ce n’est pas le cas à Tel Afar, où la population à majorité turkmène, sunnite et chiite est installée depuis des générations. Les milices chiites, principalement les groupes Hached Chaabi, Badr et Kataeb Al-Imam Ali ont émis le souhait de s’y rendre. En réponse, Erdogan a littéralement déclaré qu’il ne laisserait jamais faire cela. « Des troupes turques sont déjà massées à Silopi à 15 km de la frontière avec l’Irak », affirme Abdulla Hawez. Et d’ajouter : « la Turquie revendique une légitimité historique pour intervenir et protéger les Turkmènes à Tel Afar. Je rappelle que Tel Afar est très proche de Sinjar où Erdogan essaie de contrer ce qu’il appelle le nouveau Qandil, fief du PKK. » Tel Afar, ville stratégique à la fois pour les Turcs et pour les Iraniens, qui sera le lieu d’affrontement presque direct entre les deux puissances voisines de l’Irak, la Turquie et l’Iran. Sur l’échiquier politique irakien déjà complexe vient se superposer un conflit historique entre empires. Comme toujours, la première victime de ce jeu d’échecs est la population irakienne.

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeDim 6 Nov 2016 - 0:40

L'envoi de troupes et matériels lourds à la frontière irakienne se poursuit cette nuit ..

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Des milliers de soldats sont acheminés par train à Silopi...

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeDim 6 Nov 2016 - 0:52

Tu penses que la Turquie va rentrer en guerre xontee l'Irak  ?

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeDim 6 Nov 2016 - 1:04

Je pense que tu veux une vrai réponse..

L'attaque que la Turquie a subit le 15 Juillet 2016, fût la fin du cessez le feu décrété par le traité de Lausanne le 24 Juillet 1923.

Ce jour là, la Turquie a été victime d'une tentative d'invasion de la part de ceux qui s'était engagé à respecter l'intégrité territoriale et la souveraineté de l' Etat turc sur ses frontières actuels. En contrepartie, l' Etat Turc s'était engagé à ne pas combattre les troupes des pays signataires, sur ces géographies en particulier.

L'Irak en tant que tel n'existe pas. C'est une création des Anglais. C'est les Anglais qui ont signés le traité de Lausanne. Ce sont encore eux qui ont rompu ce traité.

J'ai dis plus haut que nous les Turcs étions en pleine 3° GM. En faite je me suis mal exprimé. Nous sommes plutôt en pleine Première Guerre Mondiale.

Sauf que à la place de l' Allemagne, c'est la Russie notre allié.

Ceci répond-t-il à ta question ?
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeDim 6 Nov 2016 - 1:36

Merci pour ton point de vue.  Je suis sceptique Erdogan aboie beaucoup mais peu de chose se passe.  Les USA et GB ne laisseront pas faire la Turquie . . .  

Quand au rapprochement avec poutine c'est juste un allié de circonstance  ! Je vois mal comment Erdogan peu sur le long terme continuer de s'allier avec celui qui soutient indirectement les chiite + bachar  ! 

Si Erdogan passe au cap militaire les occidentaux seront sans pitié via leur proxy kurde  ! Et je serai vous je ne ferai pas confiance à Barzani qui ne cherchent que l'indépendance avec en prime Erbil  + la province de Ninive . . . 

En gros soit vous vous engagé à 200% à la tsahal soit vous rester chez vous car pas assez déterminé à jouer votre partition qui est légitime au vue de la fin de l'empire ottoman  ! 

Ma peur c'est que vous tombiez dans un piège des occidentaux énorme qui va finir par vous couper en deux  !  !  !

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeDim 6 Nov 2016 - 1:56

En tout cas, dans un premier temps il parait clair qu'il va y avoir une opération en Irak.

Vu l' ampleur des troupes massés à la frontière, il me parait inévitable que l'opération soit prévue.

Attention . Ne rentrez pas dans les conclusions simplistes de croire que ceci est une opération de comm de Erdogan pour l' opinion intérieur. Erdogan est plus que populaire à cet heure ci en Turquie. Il n'a absolument pas besoin de déplacer des dizaines de milliers d' hommes et des centaines et centaines de blindés et chars pour sa côte de popularité.

Ce sujet dépasse largement le cadre de la personne de Erdogan. C'est un sujet d'orde de sécurité national pour l' Etat Turc.

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeDim 6 Nov 2016 - 14:55

Citation :
DIYARBAKIR (TURQUIE) : DEUX REVENDICATIONS POUR UN MÊME ATTENTAT
06/11/2016

L’organisation indépendantiste kurde Taq (Faucons de la Liberté du Kurdistan), branche dissidente et radicale du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a revendiqué dimanche l’attentat à la voiture piégée de Diyarbakir, annoncent le site d’information kurde Rudaw et l’agence kurde ANF, citant un communiqué dénonçant “l’Etat turc fasciste et génocidaire”, selon une phraséologie classique de ce groupe.

Vendredi, un véhicule a explosé devant un poste de la police turque à Diyarbakir, ville à majorité kurde située dans le sud-est du pays, faisant neuf morts et plus d’une centaine de blessés. Vendredi, dans la foulée de l’attentat, le groupe Etat islamique (EI) avait affirmé en être le responsable.

http://fr.euronews.com/2016/11/06/diyarbakir-turquie-deux-revendications-pour-un-meme-attentat

ALLAH Yerham les victimes TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_sal
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeVen 11 Nov 2016 - 6:47

Erdogan a eu une conversation téléphonique avec Donald Trump avant-hier à 23h.

Il l'a félicité pour son élection... L'élection de Trump est une bonne chose pour la Turquie qui était contre Clinton, dont l'équipe est un soutien manifeste de FETO.


Concernant les opération militaires turcs en cours, il a été pris les décision d' intensifier la participation en Syrie et d:élargir la zone de sécurité de facto crée par les turcs.

Le CEM Turk Hulusi Akar à Silopi, frontière Irakienne hier :

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeVen 11 Nov 2016 - 11:37

L'objectif des turcs dans ce conflit consiste à briser la continuité territoriale des Kurdes.
Le kurdistan irakien est déjà une réalité. Le kurdistan syrien est en cours de constitution. Si cela abouti, il y aura une continuité territoriale entre les 2 et cela formera un kurdistan solide auquel ne manquera que l'adjonction du sud de la turquie pour former le kurdistan "historique". Du point de vue turc, il ne faut absolument pas que le territoire kurde atteigne une masse critique qui ouvrirait la voie à une revendication d'une partie du territoire turque.
si vous observer les cartes vous constaterez que l'axe de pénétration turc va couper la continuité territoriale des Kurdes.

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeVen 11 Nov 2016 - 12:39

PGM a écrit:
L'objectif des turcs dans ce conflit consiste à briser la continuité territoriale des Kurdes.
Le kurdistan irakien est déjà une réalité. Le kurdistan syrien est en cours de constitution. Si cela abouti, il y aura une continuité territoriale entre les 2 et cela formera un kurdistan solide auquel ne manquera que l'adjonction du sud de la turquie pour former le kurdistan "historique". Du point de vue turc, il ne faut absolument pas que le territoire kurde atteigne  une masse critique qui ouvrirait la voie à une revendication d'une partie du territoire turque.
si vous observer les cartes vous constaterez  que l'axe de pénétration turc va couper la continuité territoriale des Kurdes.

c'est exactement ça
moi je crois que ce nouveau kurdistan n'aura jamais la partie turque mais peut vraiment embeter ankara en finançant les groupe terroristiques en turquie et en créant des tensions (déja existant) dans le société turc
c est pour çA que la turquie doit absolument arreter tout ça
les occidentaux n attendent que ça
ce nouveaux kurdistan c'est vraiment un pur état satélite de l occident et ils vont le rendre puissant pour bloquer les intérets des pays muslims à coté

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeVen 11 Nov 2016 - 13:44

Citation :
ce nouveaux kurdistan c'est vraiment un pur état satélite de l occident et ils vont le rendre puissant pour bloquer les intérets des pays muslims à coté

parce que les pays à coté ne sont pas pro occidentale, pas satellite ??

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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeMer 16 Nov 2016 - 18:17

Citation :
Après les purges, la Turquie cherche à recruter 30.000 nouveaux soldats


AFP 16/11/2016


La Turquie cherche à recruter plus de 30.000 soldats pour remplacer les militaires limogés dans le cadre des purges menées après le coup d'Etat avorté de la mi-juillet, ont rapporté mercredi les médias officiels.

Des dizaines de milliers de personnes ont été arrêtées ou limogées à tous les échelons de l'Etat dans la foulée du putsch manqué, imputé à des éléments de l'armée agissant sous les ordres du prédicateur Fethullah Gülen exilé aux Etats-Unis.


L'armée a été particulièrement touchée par les purges avec quelque 9.000 de ses personnels, dont 118 généraux et amiraux, arrêtés, et des milliers d'autres limogés.
Les purges au sein de l'armée sont survenues à un moment critique pour Ankara, dont les troupes mènent des opérations d'envergure contre les jihadistes du groupe Etat islamique dans le nord de la Syrie et contre les rebelles kurdes dans le sud-est de la Turquie.

Selon l'agence progouvernementale Anadolu, Ankara cherche à présent à recruter 30.159 personnels pour remplacer les militaires visés par les purges.
Parmi les nouvelles recrues, en partie issues des académies militaires, quelque 5.000 auront des grades d'officiers ou sous-officiers, selon les médias officiels.

http://www.lorientlejour.com/article/1018678/apres-les-purges-la-turquie-cherche-a-recruter-30000-nouveaux-soldats.html
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeMer 16 Nov 2016 - 18:35

Citation :
La Turquie nomme à son tour un ambassadeur en Israël


AFP 16/11/2016


La Turquie a annoncé mercredi la nomination d'un conseiller du Premier ministre comme ambassadeur en Israël, emboîtant le pas à l'Etat hébreu et scellant la normalisation entre les deux pays après une brouille de six ans.

"Nous avons nommé Kemal Okem, conseiller des Affaires étrangères de notre Premier ministre (Binali Yildirim), au poste d'ambassadeur" en Israël, a déclaré le président Recep Tayyip Erdogan à la presse.
Israël avait annoncé mardi avoir nommé l'actuel chef de mission adjoint de son ambassade à Londres, Eitan Naeh, comme nouvel ambassadeur en Turquie.

L'échange d'ambassadeurs scelle la réconciliation entre les deux pays après une brouille née de l'assaut mené en 2010 par les forces spéciales israéliennes contre le Mavi Marmara, un bateau turc faisant partie d'une flottille humanitaire qui se dirigeait vers la bande de Gaza. Dix militants turcs qui se trouvaient à bord ont été tués.

Après six années de froid durant lesquelles les ambassadeurs ont été rappelés, les deux parties ont accepté en juin de mettre un terme à leur différend à la suite de discussions secrètes dans plusieurs pays tiers.
Aux termes de l'accord, Israël a accepté de verser 20 millions de dollars de compensation, à présenter ses excuses pour le raid et a permis à l'aide turque de parvenir à Gaza via le port israélien d'Ashdod.
Cette normalisation a été vivement encouragée par les Etats-Unis, soucieux de voir la Turquie, son allié dans l'Otan, renouer de bonnes relations avec Israël.

http://www.lorientlejour.com/article/1018649/la-turquie-nomme-a-son-tour-un-ambassadeur-en-israel.html
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeJeu 17 Nov 2016 - 1:22

Basketball clown


http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2016/11/15/cavusoglu-a-l-ue-nous-en-avons-assez-de-cette-attitude-condescendante-611166 a écrit:
Cavusoglu à l’UE : “Nous en avons assez de cette attitude condescendante"

Chaque jour, un ministre des Affaires étrangères se lève dans son coin et dit: “Il faut jeter la Turquie dehors”

15.11.2016 ~ 17.11.2016

Cavusoglu à l’UE : “Nous en avons assez de cette attitude condescendante"

“Nous en avons assez de cette attitude condescendante des autorités européennes” a dit le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu en réaction aux propos qui ciblent ces derniers jours la République de Turquie.

Mevlut Cavusoglu et son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier en visite officielle à Ankara ont tenu une conférence de presse conjointe.

“Les points de vue des ministres européens des Affaires étrangères voulant arrêter les relations entre la Turquie et l’UE causent d’importantes réactions chez les Turcs et en Turquie” a dit M. Cavusoglu.

“Il s’agit des procès contre 4.500 membres de l’organisation terroriste PKK en Allemagne. Cela indique qu’il y a 4.500 terroristes dans ce pays. Seuls 3 d’entre eux sont extradés vers la Turquie” a-t-il noté.

Les critères pour les négociations d’adhésion sont connus mais il s’agit d’hypocrisie et de deux poids deux mesures. Chaque jour, un ministre des Affaires étrangères se lève dans son coin et dit: “Il faut jeter la Turquie dehors”. Qui es-tu? Comment peux-tu jeter la Turquie?” a-t-il souligné.

Par ailleurs, M. Cavusoglu a critiqué la décision sur assertions arméniennes concernant les incidents de 1915, prise en juin dernier par le Bundestag.
Quant au ministre allemand des Affaires étrangères, M. Steinmeier a pour sa part affirmé que l’UE avait sévèrement condamné la tentative de coup d’Etat du 15 juillet, menée par l'organisation terroriste guléniste/structure d'Etat parallèle (FETO/PDY).

“Nous soutenons la Turquie non seulement lors de sa lutte antiterroriste contre Daesh mais aussi contre le PKK. L’Allemagne cherche à rétablir ses relations avec la Turquie. Je suis contre l’arrêt du processus d’adhésion de la Turquie à l’UE. Une telle décision ne doit pas être prise par les capitales européennes mais par la Turquie” a-t-il ajouté.
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeMer 23 Nov 2016 - 23:56

http://www.hurriyetdailynews.com/turkey-to-assume-shanghai-cooperation-organizations-energy-club-term-presidency-.aspx?pageID=238&nid=106493&NewsCatID=345 a écrit:
Turkey to assume Shanghai Cooperation Organization’s Energy Club term presidency
Sevil Erkuş - ANKARA


Turkey will chair the Energy Club of the Shanghai Cooperation Organization (SCO) in 2017, becoming the first non-SCO country to hold its term presidency, according to officials from the Energy Ministry.

In a meeting on Nov. 22, a proposal from Ankara to pave the way for non-SCO member countries to assume the term presidency of the Energy Club was accepted, officials said.

Earlier, the term presidency of the Energy Club had only been assumed by members of the SCO using the Russian Cyrillic script alphabet.

The move comes after President Recep Tayyip Erdoğan suggested the possibility of SCO membership as an alternative to EU membership for Turkey.

Turkey is currently a “dialogue partner” of the SCO, and is a member of the SCO Energy Club along with Kazakhstan, Kyrgyzstan, Russia, Tajikistan, Afghanistan, India, Iran, Mongolia, Pakistan, Belarus and Sri Lanka.

The Energy Ministry will be the general secretary of the Energy Club for one year of time.

The Energy Club seeks to resolve issues as:

• Coordinating energy strategies and long-term programs for development of SCO member states, observers and their partners.

• Drafting and implementing collective energy security measures.

• Developing a system of transport energy communications.

• Developing a joint economic mechanism for implementing member states’ energy policies.

• Coordinating member states’ investment plans.

• Coordinating information.

• Mutually informing about activities on the global energy market.
November/23/2016
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeDim 27 Nov 2016 - 11:26

Citation :
Turquie : changement majeur de politique étrangère


La Turquie abandonne l’UE pour l’Organisation de coopération de Shanghai

Le président turc Tayyip Erdogan a déclaré le 20 novembre, que la Turquie n’avait pas besoin de rejoindre l’Union Européenne «à tout prix». Au lieu de cela, elle pourrait faire partie de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), ou Pacte de Shanghai. Le leader turc a déclaré qu’il avait déjà discuté de l’idée avec le président russe Vladimir Poutine et son homologue kazakh Nursultan Nazarbayev.

L’OCS est une organisation politique, économique et militaire eurasienne, fondée en 2001 à Shanghai. Ses membres sont la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. Le Kazakhstan, le Kirghizistan et l’Ouzbékistan parlent le turc.

L’Inde et le Pakistan deviendront des membres à part entière lors de la prochaine réunion à Astana, en 2017. La Mongolie, l’Inde, l’Iran, le Pakistan et l’Afghanistan sont des observateurs de l’OCS. En 2013, la Turquie a obtenu le statut de «partenaire de dialogue» de l’OCS. L’autre pays ayant le même statut est le Bélarus. Les partenaires de dialogue ont le droit de participer à des réunions au niveau ministériel et à d’autres réunions de l’OCS, mais n’ont pas le droit de vote.

La Turquie a formellement demandé à devenir membre de l’Union Européenne en 1987 et les négociations d’adhésion ont débuté en 2005. Son ambition de faire partie du bloc remonte aux années 1960. Ses perspectives d’adhésion semblent sombres, après onze ans de négociations. Les droits de l’homme sont une pierre d’achoppement.

L’UE a intensifié ses critiques à l’encontre d’Ankara depuis le coup d’État du 15 juillet dernier, affirmant que les lois antiterroristes du pays étaient appliquées trop largement. Le Luxembourg et l’Autriche, ainsi que certains législateurs du Parlement européen, ont appelé le bloc à arrêter les pourparlers d’adhésion avec la Turquie ou à la punir d’autres sanctions.

Pour sa part, la Turquie est frustrée par la longue impasse de l’adhésion à l’UE. Ankara a accusé l’UE de traiter le pays différemment dans le processus d’accession et de ne pas débloquer tout l’argent qui avait été promis à la Turquie après l’accord sur les réfugiés. Elle envisage de rétablir la peine de mort. Cette décision rendra l’adhésion à l’UE impossible. Le président Erdogan envisage d’organiser un référendum sur l’avenir de l’adhésion de la Turquie à l’UE.

L’adhésion de la Turquie à l’OCS constituerait une étape importante, en réunissant le Conseil de coopération des pays turcophones (CCTS) – une organisation internationale de pays turcs comprenant l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Kirghizistan et la Turquie. Le Secrétariat général se trouve à Istanbul, en Turquie. Le Turkménistan et l’Ouzbékistan sont de futurs membres potentiels du Conseil.

Cette organisation internationale fonctionne également comme un organe de coordination pour tous les autres mécanismes de collaboration autonomes, tels que l’Assemblée parlementaire des pays turcophones (TURKPA), l’Organisation internationale de la culture turque (TURKSOY) et l’Académie turque.

Depuis sa création en 2009, le CCTS a fait des progrès significatifs en matière d’institutionnalisation des échanges. Le 6e Sommet des chefs d’État du Conseil turc devrait avoir lieu avant la fin de l’année à Cholpon-Ata (Kirghizistan).

La déclaration du président Erdogan est un autre signe de l’abandon de l’Ouest par Ankara, au profit d’autres partenaires. Par exemple, la Turquie vient d’annoncer qu’elle est en pourparlers avec la Russie pour l’achat des systèmes avancés de défense aérienne à longue portée S-400, afin de protéger son espace aérien. Elle cherche également à obtenir des contrats dans les systèmes électroniques, les munitions et la technologie des missiles. Le général Hulusi Akar, chef d’état-major des forces armées turques, s’est rendu en Russie ce mois-ci, pour discuter de la coopération militaire.

Lors de la visite de deux jours d’Erdogan au Pakistan le 16 novembre, le rédacteur en chef d’un journal pro-gouvernemental en Turquie a déclaré que le pays devait développer sa propre force de dissuasion nucléaire. Il a peut-être exprimé son opinion personnelle, mais il confirme la tendance générale à la remise en cause, par la Turquie, du concept de sécurité coopérative de l’OTAN sous l’égide des États-Unis.

Lors du sommet du 9 août à Saint-Pétersbourg, la Russie et la Turquie ont signé une déclaration pour un partenariat sans précédent dans l’industrie de la défense. Les parties sont également convenues de former un mécanisme militaire et de renseignement commun, pour coordonner leurs activités au Moyen-Orient. La coopération économique russo-turque devrait progresser encore avec la relance du projet gazier Turkish-Stream.

Il convient de noter que la Russie, et non pas les États-Unis ou tout autre membre de l’OTAN, a été le premier pays visité par le président turc après le coup d’État.

Fin octobre, la Turquie et la Chine ont également tenu un symposium commercial à Istanbul, signant un total de 36 nouveaux contrats d’une valeur de 300 millions de dollars. En raison de sa géographie, la Turquie a un rôle crucial à jouer dans la mise en œuvre du projet chinois Une Ceinture, une Route (Route de la soie). La Turquie prend de nouveau l’attitude d’un partenaire majeur pour les investissements et la coopération, ce qui aidera à combler le fossé entre l’Est et l’Ouest.

Elle est devenue la 17e économie mondiale et une destination de plus en plus importante pour les entreprises chinoises qui veulent commercer et investir. Actuellement, la Chine est le troisième partenaire commercial d’Ankara, avec des échanges de 28 milliards de dollars. La Turquie est populaire auprès des touristes chinois, et les relations culturelles entre les deux pays se développent.

Le ministre turc des Douanes, Bulent Tüfenkci, a annoncé en janvier que le pays entend maintenant tripler son commerce avec l’Iran – un observateur de l’OCS – jusqu’à 30 milliards de dollars «dès que possible».

Le glissement progressif de la Turquie vers l’Eurasie et d’autres partenaires, fait partie d’un processus plus large, à mesure que l’Occident s’affaiblit et se divise. La notion même d ‘«unité occidentale» s’efface. Sans surprise, comme ses relations avec l’Occident s’aigrissent, la Turquie se rapproche d’autres pôles de pouvoir. D’autres progrès d’Ankara sur la voie de l’intégration avec l’OCS faciliteront la mise en œuvre d’une politique étrangère multidimensionnelle, qui renforcera la position d’Ankara dans le monde.

Peter Korzun

Traduit et édité par jj, relu par nadine pour le Saker Francophone

source: http://lesakerfrancophone.fr/turquie-changement-majeur-de-politique-etrangere




En savoir plus sur http://reseauinternational.net/turquie-changement-majeur-de-politique-etrangere/#r5lQFIJsWOr1icsP.99
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeDim 27 Nov 2016 - 15:40

C'est surement fichu pour Alep, depuis le revirement diplomatique de la Turquie.

rapprochement avec la Russie/Syrie
objectif principale qui devient Al Bab au detriment d Alep, pour casser la jonction kurde sur le terrain.

les ressources et rebelles employés pour Euphrate-shield auraient pu etres decisifs lors des dernieres offensives pour briser Alep.
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeDim 27 Nov 2016 - 15:58

Objectif principal Membic.

La Turquie n'apporte pas de soutient a la bataille de Halep. Certainement un arrangement entre Etats.

La Russie s'occupe de Halep et la Turquie de l'ouest de l'Euphrate.
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeLun 28 Nov 2016 - 13:21

Citation :
Vladimir Poutine évite une guerre entre la Syrie et la Turquie © Sputnik. Alexei Druzhinin


Le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu deux fois par téléphone avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à la demande de ce dernier. Officiellement, leur conversation constituait un "échange de points de vue sur la situation en Syrie" mais des sources militaro-diplomatiques rapportent que les appels d'Erdogan concernaient les raids menés du 23 au 25 novembre par des avions militaires inconnus contre les positions de l'armée turque près d'Al-Bab (au nord de la province syrienne d'Alep), ayant entraîné d'importantes pertes militaires pour Ankara. Initialement, l'état-major turc accusait l'aviation syrienne mais le commandement de l'armée de l'air syrienne a démenti.
Le conflit a pris de l'ampleur et on a pu lire dans la revue turque Hurriyet que le premier ministre turc Binali Yildirim avait déclaré que la mort des soldats turcs ne resterait pas impunie. Le premier ministre confirmait ainsi l'avis du chef d'état-major des forces armées turques Hulusi Akar, qui estimait que les militaires turcs avaient été tués par l'armée gouvernementale syrienne. Certains médias turcs annonçaient déjà une grande guerre imminente entre la Turquie et la Syrie. Dans le même temps, des sources indiquent que Vladimir Poutine aurait réussi à convaincre Recep Tayyip Erdogan que ni Moscou ni Damas n'étaient impliqués dans les raids sur Al-Bab.

Il pourrait en effet s'agir d'une provocation des forces de la coalition menée par les États-Unis, liée à l'anniversaire de la tragédie du Su-24 russe abattu dans les montagnes à la frontière syrienne par un avion turc.

Quelques heures après l'entretien téléphonique entre Poutine et Erdogan samedi soir, des explosions puissantes ont retenti à la base militaire d'entraînement de Tel-Temir contrôlée par le Pentagone dans la province syrienne de Hassaké, à proximité de la frontière turque.

Depuis plusieurs années, des instructeurs américains et britanniques y forment des rebelles des forces d'autodéfense kurdes (PYD) qu'Ankara considère comme une force terroriste associée au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) interdit en Turquie. Les médias rapportent que les explosions à la base étaient très puissantes et ont fait de nombreuses victimes parmi les instructeurs britanniques et américains ainsi que leurs subordonnés. Les médias et les réseaux sociaux turcs diffusent une version selon laquelle l'attaque contre la base américaine de Hassaké serait une vengeance d'Ankara pour les attaques kurdes contre les positions de l'armée turque à Alep.

Difficile à dire. Par contre, il est déjà évident qu'en dépit de leurs différends Moscou et Ankara coopéreront plus étroitement en Syrie pour combattre les terroristes et réconcilier les belligérants. A cela contribuent également les succès de l'armée syrienne qui combat activement à Alep ces derniers mois et mène actuellement des opérations couronnées de succès dans l'Est de la ville.

En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/presse/201611281028908634-russie-vladimir-poutine-syrie-turquie-guerre/
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeMar 29 Nov 2016 - 9:04

Citation :
Turquie: les menaces de l’UE n’impressionnent pas

Mikhail Gamandiy-Egorov


Mardi 22 novembre 2016

Source: Sputnik

Pourquoi l’Europe dans sa version bruxelloise rappelle l’héroïne de l’œuvre Le Revizor de l’écrivain russe Nicolas Gogol, qui s’était fouettée soi-même ? Car elle n’est toujours pas en capacité d’analyser ses propres erreurs et de faire les bonnes conclusions.

Au contraire et au vu de la rhétorique toujours en vigueur, la situation pour l'UE ne peut que s'empirer.

Erdogan: «les terroristes en Syrie et en Irak se servent des armes de l'Otan»

Dans un article récent du journaliste allemand Jürgen Gottschlich pour le quotidien berlinois Die Tageszeitung, l'auteur parle du fait que l'Union européenne devrait suivre l'exemple russe (lorsque la Russie a adopté des mesures de rétorsion après que le bombardier russe Su-24 ait été abattu dans le ciel syrien par un chasseur turc, en novembre de l'année dernière) à l'encontre de la Turquie. Tout en sachant que l'auteur allemand n'est aucunement un sympathisant de la Russie, tout au contraire. Comme l'un des arguments il avance le fait que c'est le seul langage que comprend le président turc Erdogan et que c'est la raison pour laquelle la Turquie après une demi-année de relations fortement difficiles avec la Russie, a tout fait pour ensuite les normaliser. Toujours selon lui, Bruxelles devrait adopter la même « fermeté » envers la Turquie pour la forcer à être plus conciliante, en indiquant par ailleurs que la « Turquie dépend plus économiquement de l'UE que de la Russie ». Le reste de l'article garde le même style habituel des journalistes du mainstream occidental, à savoir des leçons de « démocratie » habituelles, une habitude que les élites occidentales ne sont toujours pas prêts à oublier comme méfait du passé, y compris même aujourd'hui — face aux nouvelles réalités du monde multipolaire. Maintenant il serait intéressant de répondre à cet article car je dois avouer que cette arrogance occidentale bien connue a reconfirmé une fois encore une chose évidente : l'Occident politico-médiatique se croit toujours en capacité de donner des leçons au monde entier, particulièrement aux peuples non-occidentaux qu'il considère clairement inférieurs. Cette approche est la même que ce soit envers la Russie, la Chine, la Syrie, l'Iran, la Turquie, les pays d'Afrique ou d'Amérique latine. Absolument la même. Et mêmes les humiliations subies plusieurs fois ces temps-ci semblent ne pas stopper nos « braves bien-pensants » occidentaux.

Stoltenberg: la Turquie, allié important mais vulnérable de l'Occident

Donc répondons-y. Tout d'abord et dans le cas des relations russo-turques, la Russie n'était nullement intéressée par des mesures de rétorsion à l'encontre de la Turquie. Cette dernière étant un partenaire stratégique au niveau des relations économico-commerciales, surtout au vu de la dynamique observée depuis les 5-10 dernières années. Mais la Russie n'avait tout simplement pas le choix car ce qui est arrivé en novembre 2015 dans le ciel syrien était réellement considéré comme un coup de poignard dans le dos. Et vu que la Turquie n'a pas voulu au départ de cette situation fortement désagréable adopter l'approche qui aurait pu éviter de geler ou limiter plusieurs secteurs du partenariat bilatéral, la Russie avait alors adopté une série de mesures de rétorsion. Une demi-année a passé. Le leadership turc a présenté les excuses officielles et faut le dire a tout fait pour que cette normalisation ait lieu. Une normalisation que la Russie souhaitait aussi. Depuis les deux pays reparlent partenariat stratégique et tout semble suivre le cours logique des choses. Dans le cas de l'UE, elle n'a aucune raison digne de ce nom pour sanctionner la Turquie, si ce n'est le désir toujours aussi ardent de donner des leçons de vie aux autres.

Deuxièmement pour répondre au fait que la Turquie dépendrait économiquement parlant soi-disant plus de l'UE que de la Russie. Tout d'abord et dans le cas des relations turco-russes, il ne s'agit pas de dépendance : ce sont des relations véritablement issues du concept gagnant-gagnant. Et les représentants du leadership turc ont raison de rappeler que les deux pays se complètent parfaitement. Maintenant parlons de la prétendue « dépendance turque » vis-à-vis de l'UE, et de notamment de l'Allemagne, pays de citoyenneté de l'auteur dudit article. Si l'Allemagne est effectivement la première destination des exportations turques qui s'élèvent à plus de 12 milliards de dollars, néanmoins l'Allemagne exporte en Turquie pour plus de 19 milliards. Par ailleurs et si on regarde le TOP 6 des principales destinations de l'export turc, on retrouve en plus de l'Allemagne l'Irak, l'Iran, le Royaume-Uni, les Emirats arabes unis et la Russie. Sur les 6 pays donc de ce classement, seuls 2 sont ouest-européens. Plus généralement il est admis que les trois principaux partenaires économiques de la Turquie sont l'Allemagne, la Russie et l'Iran. S'ajoute à cela la Chine qui est aujourd'hui également un partenaire économique de premier choix.

Erdogan: la Turquie peut rejoindre l’Organisation de Shanghai
au lieu de l’UE


Quant aux importations qui arrivent en Turquie, c'est sûr que les pays de l'UE ne devraient pas se plaindre puisque en plus de l'Allemagne citée plus haut, des pays comme l'Italie ou la France en profitent bien eux aussi. Il faut à ce titre savoir que la Turquie est le 5ème plus grand marché d'exportation pour l'Union européenne et 6ème client hors UE des exportations françaises. A se demander alors qui gagneraient et qui perdraient le plus en cas de sanctions.

Par ailleurs, l'auteur allemand oublie également d'indiquer que depuis la signature à Istanbul le 10 octobre dernier de l'accord russo-turc sur le projet de gazoduc x pays sont passés alors à un niveau encore plus important de leur partenariat bilatéral. Ce projet renforce non seulement le rôle déjà très important de la Russie sur le marché gazier mais également celui de la Turquie. Et l'UE, grande consommatrice de gaz, ne peut se permettre de ne pas en tenir compte. Ajoutez à cela le fait que le marché russe est le plus important pour les entreprises turques du BTP, autre secteur fortement important pour l'économie de la Turquie. Tout comme le principal marché étranger d'écoulement des fruits et légumes frais, autre orientation commerciale turque importante. Et l'un des plus importants dans le domaine du textile et du prêt-à-porter. Enfin la Turquie qui est de loin la première destination de vacances à l'étranger pour les touristes russes. Des touristes russes qui sont deuxièmes en termes de nombre (de très peu derrière les Allemands) mais 3 fois plus dépensiers que les mêmes Allemands, faisant donc de la Russie de loin le marché touristique émetteur prioritaire pour la Turquie. Sans oublier que les leaders des deux pays se sont fixés l'objectif d'atteindre 100 milliards de dollars d'échanges d'ici 2020. Tout cela pour dire que le journaliste allemand peut clairement revoir son enthousiasme à la baisse : le partenariat économique de la Turquie avec la Russie, et plus généralement avec l'espace eurasiatique, est sur beaucoup de points plus important pour la première que ses relations avec l'UE.

Et même si en perspective l'Europe bruxelloise allait à imposer des sanctions économiques à la Turquie, l'UE serait la première à en payer les frais. Vraisemblablement la leçon des contre-sanctions russes n'a rien appris aux donneurs de leçons occidentaux. Soyons clairs : si l'UE imposait des sanctions contre la Turquie (7ème puissance économique européenne et 1ère du Moyen-Orient), c'est en premier lieu tout le business ouest-européen présent en Turquie (un marché de plus de 75 millions de consommateurs) qui criera sa révolte, comme ce fut le cas (et l'est toujours) en Russie. D'autre part, la Turquie pourra prendre exemple sur la Russie et imposer des contre-sanctions à l'Union européenne là où cela fera le plus mal aux intérêts de l'UE. Avec comme résultats des milliards de pertes pour l'économie bruxelloise, déjà pas au mieux ces temps-ci. Enfin, une telle approche exacerbera les sentiments anti-occidentaux au sein de la société turque et convaincra les indécis à suivre définitivement ceux qui en Turquie soutiennent l'idée de rejoindre l'axe Moscou-Téhéran. Et ils sont nombreux.

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Publié le 27 novembre 2016 avec l'aimable autorisation de l'auteur

Je vous l'annonce ici ... Fin janvier, voire début février, soit la Turquie aura déjà rejoint l'OCS, soit elle sera en pleine adhésion...

La Chine, La Russie, l'Özbekistan, le Kirghizistan, ont dores et déjà proposé leur invitation pour l' adhésion. En effet, pour pouvoir adhérer à l' OCS un des pays membres doit vous inviter.
La Turquie en a déjà 4 ....

Tout ça pour dire que le sommet UE de mi-décembre n'a aucune espèce d'importance pour la Turquie...

Au passage, Erdogan et poutine se sont parler 2 fois en 26h lors de l'attentat contre nos soldats en Syrie. Lavrov sera en Turquie la semaine prochaine. Le PM turc sera en russie la semaine d' après. Et un sommet Erdogan Poutine est prévue la première quinzaine de janvier.

Je l'apprends, le gouvernement chinois vient de décider, suite à la demande de Erdogan de rejoindre l' OCS, d'attribuer une bourse complète d' étude à 300 citoyens d'origines turks. Les Uyghurs. Elle a également fait savoir que dorénavant, elle ferait beaucoup plus attention à ses citoyens turk et leur ouvrirait de nouveaux horizons en Chine.



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RecepIvedik
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeMar 29 Nov 2016 - 9:48

8,5 millions de citoyens turcs se sont présentés ces derniers jours pour régler 78 milliards TL au trésor turc... 22 milliards dollars en 3 ou 4 jours. voilà ce qui est rentré dans les caisses de l' Etat pour soutenir notre patrie face à l'assaut économique dont nous sommes victimes ...


Quel dirigeant peut mobiliser des millions d'hommes par un simple appel téléphonique ??

Quel dirigeant peut mobiliser plus de 20 milliard de dollars sur un simple appel à sa population à soutenir l' Etat..???


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BOUBOU
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeMar 29 Nov 2016 - 11:40

Bah la mafia...

Non sans plaisanter, ce sont des impôts impayés ou des dons?

_________________
L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.

feu Hassan II.

https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeMar 29 Nov 2016 - 11:58

Remboursement de dettes fiscales.

par ailleurs 1,6 millions se sont présenter pour échelonner 34 milliards TL de dettes fiscales.

Comme dans tous les pays du monde, il y une part de l'impôt qui n'est jamais payé. La les gens ont été rembourser leur dette au trésor.

L'Etat à pris la décision de ne payer et être payer plus qu'en TL dans toutes ses transactions.

Droits de douane, impôts, amendes, taxes diverses ...

Le TL reprend des couleurs depuis hier.
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RecepIvedik
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitimeSam 3 Déc 2016 - 18:08

Erdogan appelle tous les ressortissants turcs patriotes à changer tous leurs euros et dollars en TL ou en Or.

Il appelle les turcs à défendre leur monnaie face à l'attaque des impérialistes.

Le mouvement est très suivi...

Certains commerce propose des promotions liés au change. En effet par exemple certains boulanger offre autant de pain que veux le client à celui qui présente un ticket de change de 250 $ en TL..
Des coiffeurs propose une coupe et une barbe gratuite à qui présente un ticket de change de 300$ en TL...

Le peuple turc soutient sa monnaie...
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MessageSujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...   TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... - Page 3 Icon_minitime

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