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| TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... | |
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 11 Sep 2016 - 21:25 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
- Turquie : 28 maires relevés de leurs fonctions pour des liens présumés avec le PKK ou les gülenistes
AFP 11/09/2016
La Turquie a relevé dimanche de leurs fonctions 28 maires soupçonnés d'être liés aux militants kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ou à l'ex-prédicateur Gülen, accusé d'être à l'origine du putsch avorté de mi-juillet, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Suleyman Soylu.
Les 28 élus démis de leurs fonctions ont été remplacés par des administrateurs proches du parti au pouvoir, a précisé le ministre dont les propos ont été reproduits par l'agence de presse Dogan. Les mairies ne peuvent être contrôlées plus longtemps par "les terroristes ou leurs chefs qui donnent des instructions de Qandil (bastion du PKK en Irak)", a estimé M. Soylu. L'organisation du PKK - considérée par Ankara et ses alliés occidentaux comme un groupe "terroriste" - et l'armée turque ont rompu il y a un an un fragile cessez-le-feu et repris les hostilités, entamées en 1984. Les mairies concernées sont situées en grande partie dans des régions du sud-est de la Turquie et peuplées en majorité de Kurdes. Certaines d'entre elles, telles Sur et Silvan dans la région de Diyarbakir, Nusaybin dans celle de Mardin, sont connues pour abriter des centres de la rébellion kurde du PKK. 24 des 28 maires sont accusés d'avoir des liens avec la milice kurde et les quatre autres avec la confrérie güleniste, a dit le ministre de l'Intérieur, précisant que 12 d'entre eux étaient déjà emprisonnés.
Cette réorganisation a été mise en oeuvre dans le cadre de l'état d'urgence décrété après la tentative de coup d'Etat du 15 juillet. "C'est une violation des droits de l'homme" et des "traités internationaux", a réagi le parti HDP (Parti démocratique du peuple, prokurde) dans un communiqué. "Il n'y a pas de différences entre bombarder un Parlement élu par le peuple et déloger des élus municipaux" désignés en 2014, a-t-il estimé.
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, au moment de la tentative de putsch en Turquie, le Parlement turc avait été bombardé à Ankara. Le HDP a invité le gouvernement à cesser de "profiter" de la situation qui prévaut depuis le 15 juillet, avertissant que ces évictions de maires élus pourraient "amplifier les tensions dans la région".
Des échauffourées ont éclaté entre manifestants, rassemblés devant les mairies d'Hakkari et de Suruç, dans la région de Sanliurfa, et policiers peu après l'annonce de la décision des autorités turques. A Diyarbakir, les forces de l'ordre ont fait usage de canons à eau pour déloger les contestataires, selon un journaliste de l'AFP. "Etre élu ne donne pas le droit de commettre un crime", a répondu sur le réseau social Twitter le ministre de la Justice Bekir Bozdag, balayant les critiques sur une carence démocratique.
Dans un communiqué, l'ambassade des Etats-Unis s'est dite "préoccupée par les affrontements dans le sud-est de la Turquie", tout en affirmant que "la Turquie a le droit de se défendre" face au "terrorisme" et en espérant l'organisation de nouvelles élections municipales dans ces villes.
http://www.lorientlejour.com/article/1006757/turquie-28-maires-releves-de-leurs-fonctions-pour-des-liens-presumes-avec-le-pkk-ou-les-gulenistes.html | |
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Auteur | Message |
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 13 Juin 2017 - 18:58 | |
| - Citation :
- Erdogan fustige le projet de référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien
AFP 13/06/2017
Le référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien est une "erreur" et une "menace" pour l'intégrité territoriale de l'Irak, a déclaré mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan.
"Faire un pas vers l'indépendance du nord de l'Irak est une erreur et une menace pour l'intégrité territoriale de l'Irak", a déclaré M. Erdogan, lors d'un discours retransmis à la télévision. La présidence du Kurdistan irakien a annoncé la semaine dernière la tenue le 25 septembre d'un référendum sur son indépendance, malgré l'opposition de Bagdad. Mais la Turquie, elle-même en proie sur son territoire à un conflit avec des séparatistes kurdes qui a fait plus de 40.000 morts depuis 1984, est fermement opposée à toute constitution d'un Etat kurde à sa frontière, malgré de bonnes relations entretenues avec le dirigeant kurde irakien Massoud Barzani.
Elle a déclenché en août dernier une opération militaire dans le nord de la Syrie pour en chasser les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), mais également pour empêcher aux Kurdes syriens de faire la jonction entre les cantons qu'ils contrôlent dans cette région en proie à une guerre civile.
"Nous avons toujours défendu l'intégrité de l'Irak et nous continuerons à la défendre", a poursuivi M. Erdogan, ajoutant qu'un tel référendum "n'est dans l'intérêt de personne".
https://www.lorientlejour.com/article/1056913/erdogan-fustige-le-projet-de-referendum-sur-lindependance-du-kurdistan-irakien.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 14 Juin 2017 - 23:57 | |
| - Citation :
- La Grèce terre d'asile pour les Turcs pourchassés par le régime
"Il n'y a plus aucune justice en Turquie": comme Cevheri Güven, journaliste de 38 ans, des centaines de Turcs ont pris le chemin de l'exil en Grèce, redevenue porte de sortie pour les dissidents du pays voisin. Photo AFP / SAKIS MITROLIDIS
Diplomatie "Nous avons peur que le président turc Erdogan envoie des gens pour nous enlever", confie un journaliste.
OLJ/Catherine BOITARD avec Vassilis KYRIAKOULIS/AFP
14/06/2017
"Il n'y a plus aucune justice en Turquie": comme Cevheri Güven, des centaines de Turcs ont pris le chemin de l'exil en Grèce, redevenue porte de sortie pour les dissidents du pays voisin.
"C'est le seul pays frontalier démocratique, la Bulgarie, elle, renvoie en Turquie tous les réfugiés politiques", justifie M. Güven, 38 ans, poursuivi pour appartenance à la mouvance güléniste, accusée d'avoir mené le putsch manqué du 15 juillet. Interdit de sortie du territoire turc, privé de passeport, ce journaliste, cadre du magazine Nokta, a franchi clandestinement le fleuve frontalier d'Evros en septembre avec sa femme, également journaliste, et leurs enfants, 5 et 8 ans. A temps, après avoir été arrêté plusieurs fois et faire l'objet de nouvelles recherches, pour échapper à sa condamnation par contumace à 22 ans et six mois de prison prononcée en mai. Lui dément toute implication dans la tentative de renversement du régime. Redoutant "la torture", le couple avait auparavant vécu caché pendant près de deux mois.
D'autres passent par les îles grecques, suivant la même route que celle du grand exode de 2015. Au total, près de 400 Turcs ont demandé l'asile en Grèce depuis juillet. Leur arrivée rappelle l'afflux des militants de gauche ou kurdes dans les années 80-90. Pour certains, ils ne font que passer, visant le nord ou l'ouest de l'UE. "L'Europe doit se préparer dans les années à venir à accueillir des réfugiés turcs", indique à l'AFP un autre exilé, sous couvert d'anonymat.
La peur des 'espions' turcs En onze mois, le régime turc a emprisonné plus de 50.000 juges, policiers, fonctionnaires, journalistes... et plus de 100.000 ont été limogés ou suspendus. Les passeurs spéculent sur cette clientèle aux abois.
"Une famille syrienne aurait payé moins de 1.000 euros, nous avons payé 15.000 euros", note M. Güven. S'il se réjouit que ses enfants, inscrits à l'école grecque, puissent entamer une nouvelle vie, il reste taraudé par l'inquiétude. "Nous avons peur que (le président turc) Erdogan envoie des gens pour nous enlever". Des soupçons de refoulements, près de la frontière, de deux groupes de réfugiés, dont des enfants, fin mai, ont encore ravivé ces craintes.
Selon ces allégations, relayées par la Fédération internationale des droits de l'homme, ils ont été remis par des policiers grecs à des hommes masqués et renvoyés de force. Parmi eux, le rédacteur en chef de Nokta, condamné à la même peine que M. Güven. Les médias turcs ont annoncé pour leur part qu'il avait été arrêté le 24 mai alors qu'il s'apprêtait à fuir en Grèce. "Il a été renvoyé", insiste M. Güven, sans pouvoir dire par qui.
Les autorités grecques affirment enquêter, et démentent toute implication officielle. "Ce serait illogique", alors que le pays a pris le risque cet hiver de défier Ankara en refusant d'extrader huit officiers turcs ayant fui en hélicoptère au lendemain du putsch, commente une source policière.
Mais les demandes d'asile traînent. M. Güven attend toujours la réponse à la sienne. A l'isolement - "nous nous méfions les uns des autres" - s'ajoutent les difficultés financières, avec les "biens saisis et les comptes gelés" en Turquie, relève-t-il.
Le boom de l'exil doré En pleine crise économique, la Grèce offre de fait peu d'opportunités. En contrepartie, "la proximité géographique et culturelle fait que nous nous sentons chez nous ici", relève-t-on parmi un tout autre groupe d'arrivants turcs, celui des nouveaux immigrants. Ceux-ci, "en demande d'Europe et de sécularisme, ne se reconnaissent plus dans une Turquie en voie de réislamisation", explique cet immigré, sous couvert d'anonymat. Appartenant souvent à l'ancienne élite, ils profitent de l'offre grecque d'un permis de séjour renouvelable contre un achat immobilier d'au moins 250.000 euros.
"Il y a un boom de ce marché", relève Michalis Katsaros, agent immobilier dans le nord de la Grèce. Athènes a délivré depuis le début de l'année 1.684 de ces permis, contre 1.550 pour tout 2016. Les bénéficiaires vivent souvent encore entre les deux pays, mais veulent s'assurer une base arrière au cas où. Ironie de l'histoire, à Athènes ils élisent surtout la banlieue balnéaire cossue du Phalère. C'est là où se sont installés beaucoup des quelque 50.000 Grecs d'Istanbul chassés en mars 1964 de l'ex-capitale ottomane, sur fond de querelle chypriote. "Ils nous accueillent, nous aident, ce sont des retrouvailles", s'amuse un des nouveaux venus.
https://www.lorientlejour.com/article/1056894/la-grece-terre-dasile-pour-les-turcs-pourchasses-par-le-regime.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 15 Juin 2017 - 10:08 | |
| 1$ = 3.48£ en Turquie. Le $ au plus bas niveau depuis plus d'un an face à la Livre turque. |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 22 Juin 2017 - 17:06 | |
| - Citation :
- Turquie: explosion près d'une installation de l'Otan
AFP 22/06/2017
Une explosion provoquée par une grenade assourdissante s'est produite jeudi matin près d'une installation de l'Otan à Izmir, dans l'ouest de la Turquie, sans faire de victimes, ont rapporté les médias turcs.
L'explosion a eu lieu un peu avant 08H00 (05H00 GMT), a précisé l'agence progouvernementale Anadolu, selon laquelle un mur séparant le terrain de l'Otan d'un cimetière ainsi que les vitres de bâtiments avoisinants ont été endommagés.
Les premiers éléments de l'enquête indiquent que l'explosion a été provoquée par une grenade assourdissante, a ajouté Anadolu. Un témoin cité par l'agence a affirmé que l'explosion a eu lieu juste après le passage d'un véhicule militaire. La Turquie a été frappée ces deux dernières années par une vague d'attentats meurtriers, liés aux jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ou à la rébellion kurde. A Izmir justement un commando lourdement armé avait fait exploser le 5 janvier une voiture piégée devant le palais de justice, faisant deux morts.
Cette attaque avait été revendiquée par les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), un groupe radical kurde proche du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
https://www.lorientlejour.com/article/1058655/turquie-explosion-pres-dune-installation-de-lotan.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 22 Juin 2017 - 23:39 | |
| En Turquie, selon un décret gouvernemental, les condamnés pour terrorisme seront obligés à effectuer leur service militaire en Turquie. Le décret publié dans le journal officiel concerne les combattants du PKK et de l'EI qui sont capturés et d'autres organisations terroristes. Le décret alourdi aussi la peine de prison pour les déserteurs enfuient à l'étranger de l'armée turque d'une peine de prison de 1-5 ans. Après leur peine de prison, les déserteurs seront envoyés dans les casernes pour effectuer leur service militaire.
Le service militaire est de 15 mois pour les hommes et devient obligatoire pour les femmes lors d'un conflit armé. Les Turcs vivant à l'étranger sont dans l'obligation de verser 1000$ pour être acquitter du service national mais sont susceptible d'être appeler à l'armée si conflit. La relève militaire d'une mobilisation militaire concerne chaque citoyen de 16-65 ans.
L'armée turque compte 700 000 - 800 000 hommes. 18 millions d'hommes et 17 millions de femmes sont potentiellement mobilisable. L'armée turque compte 5 millions de fusils d'assaut dans les stocks. 2 millions d'hommes sont mobilisable en 48h. |
| | | QuickShark Lt-colonel
messages : 1206 Inscrit le : 28/06/2012 Localisation : Rabat Nationalité :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 23 Juin 2017 - 1:16 | |
| - Kursad2 a écrit:
- En Turquie, selon un décret gouvernemental, les condamnés pour terrorisme seront obligés à effectuer leur service militaire en Turquie. Le décret publié dans le journal officiel concerne les combattants du PKK et de l'EI qui sont capturés et d'autres organisations terroristes. Le décret alourdi aussi la peine de prison pour les déserteurs enfuient à l'étranger de l'armée turque d'une peine de prison de 1-5 ans. Après leur peine de prison, les déserteurs seront envoyés dans les casernes pour effectuer leur service militaire.
Le service militaire est de 15 mois pour les hommes et devient obligatoire pour les femmes lors d'un conflit armé. Les Turcs vivant à l'étranger sont dans l'obligation de verser 1000$ pour être acquitter du service national mais sont susceptible d'être appeler à l'armée si conflit. La relève militaire d'une mobilisation militaire concerne chaque citoyen de 16-65 ans.
L'armée turque compte 700 000 - 800 000 hommes. 18 millions d'hommes et 17 millions de femmes sont potentiellement mobilisable. L'armée turque compte 5 millions de fusils d'assaut dans les stocks. 2 millions d'hommes sont mobilisable en 48h. N'est-il pas risqué de laisser des condamnés pour terrorisme dans les casernes à manier des armes pour effectuer leur service militaire?! Qu'est ce qui garanti qu'à la première occasion ces condamnés ne retournent pas les armes contre les soldats turcs dans des opérations suicide? Franchement je ne comprends pas le but d'une telle décision si tu pouvais mieux m'éclairer la dessus kursad je t'en serais reconnaissant. _________________ «Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable», Nikita Khrouchtchev
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 25 Juin 2017 - 21:19 | |
| - Citation :
- Erdogan dénonce la fourniture d'armes américaines aux Kurdes
Reuters 25/06/2017
Le président turc a estimé dimanche que les armes fournies par des puissances étrangères aux miliciens kurdes YPG, combattant l'organisation Etat islamique (EI) en Syrie, ne pourront jamais être récupérées par les pays donateurs.
Les autorités d'Ankara ont exprimé leur colère après la décision le mois dernier de l'administration américaine de fournir des armes aux Unités de protection du peuple, groupes de combattants kurdes engagés dans l'offensive contre Rakka, la capitale autoproclamée de Daech dans le nord de la Syrie.
Les Etats-Unis auraient fait la promesse que ces armes seraient récupérées dès que les djihadistes seraient vaincus, indiquaient jeudi des sources au sein du ministère turc de la Défense.
S'exprimant devant les membres de l'AKP, le parti au pouvoir, Recep Tayyip Erdogan a dénoncé cette promesse, estimant que les amis et alliés de son pays coopéraient avec les terroristes.
Le gouvernement turc considère que les milices YPG sont des émanations du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), formation considérée comme terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et la Turquie.
"Ceux qui pensent tromper la Turquie en affirmant qu'ils vont récupérer les armes fournies à une organisation terroriste vont se rendre compte qu'ils ont commis une erreur", a affirmé Erdogan dans un discours à l'occasion de l'Aïd el Fitr, fête marquant la fin du ramadan.
"Mais cela sera trop tard. Nous ferons payer aux véritables propriétaires de ces armes chaque balle qui a été tirée dans notre pays, chaque goutte de sang qui a été versée", a-t-il ajouté.
L'administration américaine considère les YPG comme un atout essentiel dans le combat contre l'EI, les miliciens kurdes ayant démontré leur efficacité militaire au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants arabes et kurdes qui mène l'offensive contre Rakka.
Erdogan craint que les Kurdes opérant dans le nord de la Syrie transforment leurs gains militaires contre Daech en une occupation territoriale le long de la frontière turque.
"Je veux que tout le monde sache que nous n'accepterons jamais l'établissement d'un Etat terroriste dans le nord de la Syrie, le long de notre frontière", a dit le président turc.
https://www.lorientlejour.com/article/1059207/erdogan-denonce-la-fourniture-darmes-americaines-aux-kurdes.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 27 Juin 2017 - 10:09 | |
| - QuickShark a écrit:
- Kursad2 a écrit:
- En Turquie, selon un décret gouvernemental, les condamnés pour terrorisme seront obligés à effectuer leur service militaire en Turquie. Le décret publié dans le journal officiel concerne les combattants du PKK et de l'EI qui sont capturés et d'autres organisations terroristes. Le décret alourdi aussi la peine de prison pour les déserteurs enfuient à l'étranger de l'armée turque d'une peine de prison de 1-5 ans. Après leur peine de prison, les déserteurs seront envoyés dans les casernes pour effectuer leur service militaire.
Le service militaire est de 15 mois pour les hommes et devient obligatoire pour les femmes lors d'un conflit armé. Les Turcs vivant à l'étranger sont dans l'obligation de verser 1000$ pour être acquitter du service national mais sont susceptible d'être appeler à l'armée si conflit. La relève militaire d'une mobilisation militaire concerne chaque citoyen de 16-65 ans.
L'armée turque compte 700 000 - 800 000 hommes. 18 millions d'hommes et 17 millions de femmes sont potentiellement mobilisable. L'armée turque compte 5 millions de fusils d'assaut dans les stocks. 2 millions d'hommes sont mobilisable en 48h. N'est-il pas risqué de laisser des condamnés pour terrorisme dans les casernes à manier des armes pour effectuer leur service militaire?! Qu'est ce qui garanti qu'à la première occasion ces condamnés ne retournent pas les armes contre les soldats turcs dans des opérations suicide? Franchement je ne comprends pas le but d'une telle décision si tu pouvais mieux m'éclairer la dessus kursad je t'en serais reconnaissant. L'armée turque ne leur fournira sûrement pas d'arme, mais s'occuperont des tâches ménagères voir administrative pour les plus dangereux, ils seront envoyés dans les casernes après leur peine, donc ils seront comme des citoyens lambda (ils retrouveront leur droit de citoyen) ou pendant leur peine s'ils ont eu une peine de prison à vie. |
| | | QuickShark Lt-colonel
messages : 1206 Inscrit le : 28/06/2012 Localisation : Rabat Nationalité :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 28 Juin 2017 - 0:51 | |
| Oui mais même sans armes ils peuvent se révéler dangereux (sabotage, collecte de renseignements voir espionnage, ....).
Dans la logique actuelle de purge de l'armée turque (et des autres institutions de l'état) de tout élément pouvant lui nuire franchement je ne comprends toujours pas cette décision très risquée à mon humble avis. _________________ «Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable», Nikita Khrouchtchev
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 28 Juin 2017 - 10:50 | |
| - QuickShark a écrit:
- Oui mais même sans armes ils peuvent se révéler dangereux (sabotage, collecte de renseignements voir espionnage, ....).
Dans la logique actuelle de purge de l'armée turque (et des autres institutions de l'état) de tout élément pouvant lui nuire franchement je ne comprends toujours pas cette décision très risquée à mon humble avis. C'est vrai que c'est assez risqué comme situation, je pense que leurs tâches ne dépasseront pas les WC ou l'administration, en Turquie. Faut voir. |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 29 Juin 2017 - 19:00 | |
| - Citation :
- Chypre: la Turquie dément tout retrait de ses troupes
AFP 29/06/2017
La Turquie a nié jeudi tout projet de retrait de ses militaires de Chypre, alors que se déroule en Suisse un nouveau round de négociations sur la réunification de l'île divisée depuis plus de 40 ans.
Chypre est divisée depuis 1974 entre la République de Chypre, où réside la communauté chypriote grecque dans le sud de l'île, et la République turque de Chypre du Nord (RTCN), reconnue uniquement par Ankara. La Turquie y stationne quelque 35.000 soldats, dont Nicosie, soutenue par Athènes, réclame le retrait total. Une source diplomatique avait affirmé à l'AFP en Suisse que la Turquie serait prête à réduire de 80% sa présence militaire.
Mais le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères a fermement démenti un tel projet dans un communiqué diffusé jeudi matin: "Les informations selon lesquelles notre pays va retirer ses soldats de l'île dans le cadre d'un plan en quatre étapes et les pourcentages évoqués sont faux."
"Zéro soldat, zéro garantie, pour nous cela ne peut pas être le point de départ d'une réunion", a déclaré plus tard dans la journée le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu. "Nous ne pouvons accepter une telle chose", a-t-il poursuivi, s'adressant à des journalistes dans la station alpine de Crans-Montana, qui accueille les pourparlers de paix. Il a qualifié cette requête de "rêve", appelant Athènes et Nicosie à "se réveiller": "Il faut qu'ils se réveillent de ce rêve, qu'ils y renoncent."
Le précédent round de pourparlers organisé en janvier en Suisse avait enregistré quelques avancées, mais s'était globalement soldé par un échec.
Après une interruption de cinq mois, les négociations ont repris mercredi dans le cadre d'une conférence élargie, avec le président chypriote Nicos Anastasiades et le dirigeant chypriote turc Mustafa Akinci, rejoints par les ministres des Affaires étrangères et représentants de la Turquie, de la Grèce et de la Grande-Bretagne, pays "garants".
M. Cavusoglu a affirmé qu'il s'agit des "négociations finales" et qu'il est "nécessaire" de les faire aboutir. "Nous n'allons pas négocier éternellement de cette façon", a-t-il affirmé. Si cela n'aboutit pas, il faudra un autre format de négociations, a poursuivi M. Cavusoglu.
https://www.lorientlejour.com/article/1059788/chypre-la-turquie-dement-tout-retrait-de-ses-troupes.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 30 Juin 2017 - 11:28 | |
| Le gouvernement turc décide de baisser les dépenses militaires à 1,5% du PIB pour 2017 aux alentours de 12,5 milliards $. Le reste sera consacré aux investissements publics.
C'est le plus bas niveau depuis la proclamation de la République en 1923. |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 30 Juin 2017 - 18:28 | |
| - Citation :
- Erdogan est un "invité important" du G20, souligne Berlin
Reuters 30/06/2017
L'Allemagne considère le président turc Recep Tayyip Erdogan comme un "invité important" du prochain sommet du G20 à Hambourg, les 7 et 8 juillet, a déclaré vendredi le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert, dans le but d'apaiser une nouvelle controverse avec Ankara.
Berlin a refusé au chef de l'Etat turc l'autorisation de tenir un meeting en Allemagne devant ses compatriotes en marge du G20, expliquant ne pas souhaiter importer sur son territoire les conflits de politique intérieure turque. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, a également souligné les importantes divergences de vues entre les deux pays sur un certain nombre de questions, en particulier la détention d'un journaliste germano-turc.
Il a toutefois souligné que l'Allemagne restait déterminée à améliorer ses liens avec Ankara.
https://www.lorientlejour.com/article/1059975/erdogan-est-un-invite-important-du-g20-souligne-berlin.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 2 Juil 2017 - 21:53 | |
| - Citation :
- Erdogan reçoit le ministre russe de la Défense
AFP 02/07/2017
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a reçu dimanche le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, au moment où la tension monte à la frontière syrienne entre la Turquie et les milices kurdes. L'entretien s'est déroulé au palais de Tarabya sur le Bosphore à Istanbul, a annoncé la présidence, sans autres précisions. Le chef d'état-major turc, le général Hulusi Akar, et le chef du renseignement turc, Hakan Fidan, assistaient à l'entretien, selon les images de la réunion. La Turquie et la Russie ont longtemps été en désaccord sur le conflit syrien, Ankara appelant à l'éviction du président Bachar Al-Assad que Moscou soutient. Mais un rapprochement a été amorcé l'an dernier entre les deux pays, qui parrainent aux côtés de l'Iran les pourparlers de paix sur la Syrie d'Astana (Kazakhstan). Une nouvelle session de ces pourparlers est prévue les 4 et 5 juillet. Au cours des derniers jours, l'armée turque et les Unités de protection du peuple kurde (YPG) ont échangé des tirs à plusieurs reprises dans la zone frontalière, alors que les spéculations vont bon train sur la préparation par Ankara d'une attaque contre ces milices kurdes syriennes dans la région de la ville d'Afrin. Ankara considère les YPG comme une émanation en Syrie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), organisation séparatiste kurde classée "terroriste" par la Turquie et ses alliés occidentaux. Mais Washington considère ces milices kurdes comme les seules forces locales capables de lutter au sol contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et leur fournit des armes, au grand dam de la Turquie. Le quotidien turc Sabah a affirmé dimanche que les rebelles syriens soutenus par la Turquie étaient en état d'alerte et que la Turquie pourrait déclencher une opération contre les YPG, la Russie assurant pour sa part une couverture aérienne. Interrogé sur la possibilité d'une opération autour d'Afrin, le porte-parole présidentiel Ibrahim Kalin s'est contenté samedi de répondre: "Nous prenons toutes les mesures pour protéger nos frontières et notre sécurité nationale". Il a ajouté que la Turquie réagirait "immédiatement" à toute menace provenant de Syrie, qu'il s'agisse du groupe EI, du PKK ou des YPG. La Turquie redoute la création d'une zone contrôlée par les Kurdes dans le nord de la Syrie, à la frontière turque. Elle a ainsi lancé une offensive terrestre dans le nord de la Syrie en août afin de repousser l'EI de sa frontière, mais également pour empêcher la jonction des différentes zones contrôlées par les YPG.
https://www.lorientlejour.com/article/1060213/erdogan-recoit-le-ministre-russe-de-la-defense.html | |
| | | Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Lun 3 Juil 2017 - 17:36 | |
| J viens de lire sur RT que les gardes de cote greques ont tiré sur un bateau turc. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 5 Juil 2017 - 11:48 | |
| La Turquie s'attend à 5% de croissance pour 2017.
La Turquie incitera l'installation de panneaux solaire électrique sur les toits d'appartement et maisons. Les Turxs utilisent déjà les panneaux solaire mais pour chauffer l'eau. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 7 Juil 2017 - 12:38 | |
| Après le Qatar, la Turquie envoie un premier contingent militaire au Somalie après la finalisation d'une base militaire. |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 7 Juil 2017 - 21:28 | |
| - Citation :
How Erdoganism Is Killing Turkish Democracy
The End of Political Opposition
Turkey was undeniably transformed by last July’s failed coup. President Recep Tayyip Erdogan, having barely survived an attempt on this life, has become a Turkish Muslim messiah in the eyes of his supporters: he is the unchallenged leader of the nation, charged with reinvigorating the Muslim umma, the global Muslim community. Opposition has become blasphemous. Those who refuse to support him are anti-Turkish and anti-Muslim and therefore enemies of the state. This is terrible news for Turkey’s democracy, which requires a healthy opposition to survive.
Erdogan, a right-wing leader, first came to power as prime minister in 2003 through his Justice and Development Party (AKP). He became president in 2014. In that time, especially during the last decade, he has delivered economic growth, which has helped him increase the AKP’s vote share. More insidiously, he also demonized electorates unlikely to vote for him, including seculars, liberals, social democrats, leftists, and Kurds. This strategy built Erdogan a large base made up of conservatives and political Islamists.
After 2014, Erdogan strove to transform the Turkish political system into an executive style presidency in which he, as president, would consolidate the powers of head of state, head of government, and head of the ruling party. This seemed a tall order; Erdogan needed to win a popular referendum to change the constitution before he could become omnipotent, but his AKP had never received more than 50 percent of the vote.
Almost two years later, Erdogan’s presidential ambitions were reanimated through a crisis that threatened to destroy him entirely: the July 15 coup attempt. Before that, Erdogan had already been one of Turkey’s most powerful leaders. By surviving an attempt on his life and subsequently defeating his enemies, especially the Gulen movement—a former ally that seems to have played a key role in the coup—he only gained in stature, which he then leveraged in a snap constitutional referendum to achieve his political ambitions.
Following the coup, Erdogan was faced with the options of reconciliation or further polarization. He made what the writer Busra Erkara described in the New York Times as the “unmistakable choice to blow up, rebrand and capitalize on the collective anxiety instead of soothing it.” And anxiety there was: the country’s capital city of Ankara, which had not come under attack since Tamerlane raided it in 1402, was repeatedly bombed by coup plotters, who directly struck the parliament. Erdogan’s attempts to use that fear have unleashed forces unprecedented in the history of the Turkish republic.
FEAR AND ANGER
The coup attempt, by directly targeting the Turkish state, stirred existential fear and anger among the government and its supporters. Although the coup was averted within hours, the ensuing purge of alleged Gulenist plotters morphed into a witch hunt that continues today and has been broadened to include all Erdogan opponents: liberals, leftists, Kurdish nationalists, and anyone else who defied Erdogan.
As far as Erdogan’s right-wing and Islamist supporters are concerned, the coup attempt was not only a domestic attack but also a plot by scheming “foreign allies” to overthrow Erdogan through their Gulenist proxies. His supporters insist that it was simply the latest in a series of historical attacks the West has launched against the Turkish nation and the umma, stretching back to the Crusades. According to this line of thinking, by targeting Erdogan and the Turkish state simultaneously, these nefarious foreign interests inextricably linked the future of the country to the fate of the leader: without Erdogan, Turkey cannot become a great nation again or fulfill its historical mission of restoring the dignity of the umma.
Consequently, in the eyes of his supporters, Erdogan’s response to the coup—becoming more authoritarian and locking up dissident journalists—is well justified. Turkey cannot be a great power without him, and Muslims’ grievances cannot be addressed in his absence; those who do not support Erdogan can be neither good Turks nor good Muslims. Their oppression is therefore well-deserved. Political Islam, authoritarianism, and Turkish nationalism are now integral pieces of Erdoganism.
Although Erdogan’s AKP has always attracted political Islamists, the coup of July 2016 propelled them to the center of Erdogan’s constellation of allies. As the plot unfolded, Erdogan stoked religious zeal in the country to mobilize his supporters into launching a counter-coup. On his orders, calls for prayer were issued from Turkey’s over 80,000 mosques at 1:15 a.m.—not a time when people normally pray. The strategy worked, the call to prayer rallied supporters to action, and religious Turks took to the streets to shed their blood for Erdogan and thwart the coup.
Nearly 250 civilians died that night, mostly killed by the coup plotters. The Erdogan supporters who went out on the streets that night continued to rally across the country for days after the coup. They are not the garden-variety conservative AKP supporters. Many are Islamists, and some are even jihadists.
Erdogan is well aware that Islamists saved his life. He has accordingly elevated their profile in the country and throughout the government. For instance, following the coup, the president made Adnan Tanriverdi, a former general forcibly retired from the Turkish military in the 1990s for his political Islamist views, his chief advisor. Tanriverdi’s mission is apparently to restructure the secular Turkish military.
Meanwhile, the government has arrested many of Turkey’s most liberal journalists, such as renowned columnist Kadri Gursel, on the Kafkaesque grounds that they are connected to the conservative Gulen movement. Most recently, Erdogan has denounced as illegitimate the ongoing protest march from Ankara to Istanbul, organized to oppose Erdogan’s media crackdown and led by Turkey’s main opposition Republican People’s Party (CHP). He has even threatened to detain Kemal Kilicdaroglu, head of the CHP, and he has already arrested Selahattin Demirtas, the head of Kurdish nationalist Peoples’ Democracy Party (HDP), the third largest faction in the Turkish parliament after the AKP and CHP. It is clear, too, that he isn’t finished.
THE PEOPLE'S WILL
Erdoganism blends post-colonialist theory with anti-Westernism. According to Erdoganists, after World War I, Ataturk’s cohort of secular republican founders struck a deal with the Allies to subjugate Turkey under Western interests. The tradition of subjugating the people’s will to the West continued under various secular parties that governed Turkey until the AKP took over almost a century later.
The coup attempt of July 15 threatened the people’s will once more, according to this story, but this time, the people fought back. The state-owned Anadolu Agency reported, “In twenty-first-century Turkey, where coup attempts against governments elected through the free will of the Turkish people are a vestige of the past, the biggest consolation was that the armed coup attempt on July 15 was suppressed before it could succeed.” July 15 was proof that the people’s will needed a resurrection, or Dirilis.
The revolutionary language of Dirilis gave Erdogan the opportunity to renew his fight for an executive presidency with fresh fervor. In the months following the coup attempt, pro-Erdogan civil society organizations held numerous panels and conferences about the failed putsch across the country with titles like “July 15: From Resistance to Resurrection.” When the AKP organized a constitutional referendum on April 16 to elevate Erdogan’s powers, its ad campaign capitalized on this language, declaring, “July 15 Resurrection, April 16 Risorgimento [Resurgence].”
Gearing up for the referendum, Erdoganists denounced all opposition with sweeping accusations of promoting Western interests or allying with terrorists. The conservative daily Yeni Safak presented the resulting tension between Turkey and the West as a civilizational struggle. The decision by Germany and other countries to ban certain pro-Erdogan rallies among the Turkish diaspora, they argued, only proved the point of political scientist Samuel Huntington’s Clash of Civilizations.
The West and the Islamic world are thus pitted against each other, and Muslims require a leader for victory. Since the July 15 coup attempt, Erdogan has positioned himself as that leader—all the more so after the victory in the referendum on April 16, 2017. This date constituted an unmistakable break in Turkish history—one in which a new ideology, Erdoganism, came to dominate the political landscape.
The problem with Erdoganism, as I wrote in The New Sultan, is that although half of Turkey adores Erdogan, the other half loathes him. Since Erdoganism delegitimizes all opposition, 40 million of Turkey’s 80 million inhabitants are left on the outside. This is a recipe for social upheaval in Turkey not seen since the late 1970s, when hard-left and hard-right groups fought a civil war-like battle on the streets. In short, Erdoganism has set Turkish democracy on a path to self-destruction, and there seems to be no exit.
#FA _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 13 Juil 2017 - 11:17 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 13 Juil 2017 - 16:50 | |
| - Citation :
- Prospection : Ankara prendra des mesures contre les Chypriotes grecs
Reuters 13/07/2017
Les autorités turques vont prendre des mesures contre les activités de prospection gazières et pétrolières des Chypriotes grecs aux abords de l'île de Chypre, a déclaré jeudi le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, ajoutant que les Chypriotes turcs avaient des droits sur les gisements en question.
Les ministères turcs de l'Energie et des Affaires étrangères coopèrent pour prendre des mesures contre les décisions "unilatérales" des Chypriotes grecs, a dit le ministre en estimant que l'envoi d'un navire de forage montrait que les Chypriotes grecs n'avaient pas fait preuve de sincérité aux négociations sur une réunification, qui ont pris fin la semaine dernière sans résultat. Le navire de forage "West Capella", affrété par Total et par l'italien Eni se sont positionnés mercredi pour entamer une prospection gazière au large de Chypre, a déclaré le ministère de l'Energie de la République de Chypre.
https://www.lorientlejour.com/article/1062132/prospection-ankara-prendra-des-mesures-contre-les-chypriotes-grecs.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 13 Juil 2017 - 22:54 | |
| La Russie et la Turquie sont tombées d’accord sur la vente de 4 systèmes S-400 pour 2,5 milliards $. 2 seront livrés en 2018 et 2 fabriqués en Turquie selon l'accord. La Turquie voulant intégrer des technologies nationales. Pour rappel, le S-400 est un système anti-aérien de longue portée (centaine de km de portée selon le type de missile et la cible). |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 14 Juil 2017 - 21:19 | |
| - Citation :
- Turquie: plus de 7.000 policiers, soldats, et membres de ministères limogés (médias)
AFP 14/07/2017
Plus de 7.000 officiers de police, soldats et membres de ministères ont été limogés en Turquie, selon un nouveau décret publié vendredi dans le cadre de l'état d'urgence imposé après le putsch manqué de juillet dernier, rapporte l'agence de presse officielle Anadolu.
Au total, 7.563 personnes ont été limogées dans cette nouvelle purge, selon Anadolu, qui ajoute que les autorités ont également dégradé 342 militaires à la retraite. Plus tôt, le journal Hurriyet avait fait état de 7.348 personnes limogées, dont 2.303 policiers. Ce décret survient à la veille des commémorations du premier anniversaire de la tentative de coup d'Etat, le 15 juillet 2016.
Accusant le prédicateur Fethullah Gülen d'être derrière le putsch, ce que nie l'intéressé, Ankara traque inlassablement ses sympathisants depuis un an : 50.000 personnes ont été arrêtées, plus de 100.000 limogées.
https://www.lorientlejour.com/article/1062384/turquie-plus-de-7000-policiers-soldats-et-membres-de-ministeres-limoges-medias.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 15 Juil 2017 - 8:00 | |
| - Kursad2 a écrit:
- La Russie et la Turquie sont tombées d’accord sur la vente de 4 systèmes S-400 pour 2,5 milliards $. 2 seront livrés en 2018 et 2 fabriqués en Turquie selon l'accord. La Turquie voulant intégrer des technologies nationales. Pour rappel, le S-400 est un système anti-aérien de longue portée (centaine de km de portée selon le type de missile et la cible).
Lez choses bougent en ce moment. La Turquie signe un accord avec la France et l'Italie pour le développement d'un système anti-aérien national. Il s'agit d'une aide Know-how. Le montant du contrat sera sûrement dévoilé plus tard. C'est sur le missile SAMP-T NT (en développement) que sera basé le système de missile national turc. La Turquie disposera à terme de 4 systèmes S-400 et 4 autres systèmes Hisar-U (SAMP-T NT) avec une capacite de moyenne portée (HISAR-O) et courte portée (HISAR-A). |
| | | PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 15 Juil 2017 - 10:14 | |
| Ils ont coupé la poire en 2. L'EM voulait le SAMP/T. Le choix est secure en cas d'embrouilles avec les russes.
Tres bon choix. _________________ | |
| | | ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 15 Juil 2017 - 12:45 | |
| - Citation :
PUTSCH MANQUÉ CONTRE ERDOGAN: ANKARA EXPRIME SA GRATITUDE AU MAROC
Kiosque360. Lors d’une réunion avec une délégation de parlementaires turcs, le ministre d’Etat a affirmé, en substance, que si le coup d’Etat de juillet avait réussi, cela aurait encouragé "certaines parties" à fermer la parenthèse du PJD.
Le ministre d’Etat, chargé des droits de l’Homme, n’a pas hésité à lier le sort du gouvernement El Othmani aux «succès futurs» du président turc, Recep tayyip Erdogan. Mustapha Ramid a fait cette déclaration devant une délégation de parlementaires turcs en visite au Maroc, affirme le quotidien Assabah dans son édition de ce week-end des 15 et 16 juillet. Le ministre d’Etat qui recevait cette délégation dans les locaux de la Primature, a ajouté, précise la même source, que la réussite du coup d’Etat de juillet dernier aurait pu encourager d’autres traitres et aventuriers» à fermer la parenthèse du PJD. Le ministre, explique le journal, faisait sans doute allusion à une hypothétique tentative de contourner les résultats des élections législatives du 7 octobre dernier. Selon des sources citées par le journal, Mustapha Ramid n’a pas manqué, non plus, de confier aux députés turcs combien ses «frères» du PJD appréhendaient cette tentative de putsch à Ankara. "Paniqués", a notamment ajouté Ramid, ses «frères» membres et dirigeants du PJD ont vécu des moment difficiles au cours de ces quelques heures qu’a duré cette tentative de coup d’Etat. En ce sens, le ministre ne s’est pas empêché de comparer la situation que ses «frères» ont traversé à celle qu’ont vécu, à des milliers de kilomètres, leurs homologues de l’AKP turc. Le ministre qui a salué les réalisations du pouvoir turc depuis cet événement, a, par ailleurs, rappelé à ses invités que le Maroc était parmi les premiers pays à avoir condamné cette tentative avortée de putsch. Il a également rappelé que le Maroc a aussitôt entrepris de fermer les écoles relevant du Mouvement de Fethullah Gülen, après que cette organisation, impliquée dans la tentative du coup d’Etat, eut essayé de s’infiltrer au sein de la société marocaine. Pour sa part, le chef de la délégation turque a précisé que l’objectif du Mouvement Gülen, en tentant de renverser le régime turc était de faire de la Turquie un exemple à suivre dans le cadre d’un grand projet de reconfiguration et de réorganisation du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, abordant également ce sujet dans son édition du week-end, a rapporté des propos de l’ambassadeur turc à rabat dans lesquels le diplomate qualifie la réaction du Maroc, à la suite de cette tentative de putsch, d’«exemplaire». Une réaction exemplaire, à-t-il précisé, dans le sens où le Maroc n’a pas seulement dénoncé ce coup d’Etat avorté, mais il a également procédé à la fermeture et à l’interdiction des écoles Al Fatih. Le diplomate turc est revenu sur les circonstances de cet événement dans une conférence de presse qu’il a tenue à l’ambassade. Il a rappelé que le procès des putschistes est toujours en cours. De même que les enquêtes et les procédures administratives et légales sont, également, toujours en cours. L’ambassadeur a, par ailleurs, rappelé que la tentative de coup d’Etat a fait 250 morts dont un ressortissant marocain.
http://fr.le360.ma/politique/putsch-manque-contre-erdogan-ankara-exprime-sa-gratitude-au-maroc-127367 _________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
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