Turquie : 28 maires relevés de leurs fonctions pour des liens présumés avec le PKK ou les gülenistes
AFP 11/09/2016
La Turquie a relevé dimanche de leurs fonctions 28 maires soupçonnés d'être liés aux militants kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ou à l'ex-prédicateur Gülen, accusé d'être à l'origine du putsch avorté de mi-juillet, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Suleyman Soylu.
Les 28 élus démis de leurs fonctions ont été remplacés par des administrateurs proches du parti au pouvoir, a précisé le ministre dont les propos ont été reproduits par l'agence de presse Dogan. Les mairies ne peuvent être contrôlées plus longtemps par "les terroristes ou leurs chefs qui donnent des instructions de Qandil (bastion du PKK en Irak)", a estimé M. Soylu. L'organisation du PKK - considérée par Ankara et ses alliés occidentaux comme un groupe "terroriste" - et l'armée turque ont rompu il y a un an un fragile cessez-le-feu et repris les hostilités, entamées en 1984.
Les mairies concernées sont situées en grande partie dans des régions du sud-est de la Turquie et peuplées en majorité de Kurdes. Certaines d'entre elles, telles Sur et Silvan dans la région de Diyarbakir, Nusaybin dans celle de Mardin, sont connues pour abriter des centres de la rébellion kurde du PKK. 24 des 28 maires sont accusés d'avoir des liens avec la milice kurde et les quatre autres avec la confrérie güleniste, a dit le ministre de l'Intérieur, précisant que 12 d'entre eux étaient déjà emprisonnés.
Cette réorganisation a été mise en oeuvre dans le cadre de l'état d'urgence décrété après la tentative de coup d'Etat du 15 juillet. "C'est une violation des droits de l'homme" et des "traités internationaux", a réagi le parti HDP (Parti démocratique du peuple, prokurde) dans un communiqué. "Il n'y a pas de différences entre bombarder un Parlement élu par le peuple et déloger des élus municipaux" désignés en 2014, a-t-il estimé.
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, au moment de la tentative de putsch en Turquie, le Parlement turc avait été bombardé à Ankara. Le HDP a invité le gouvernement à cesser de "profiter" de la situation qui prévaut depuis le 15 juillet, avertissant que ces évictions de maires élus pourraient "amplifier les tensions dans la région".
Des échauffourées ont éclaté entre manifestants, rassemblés devant les mairies d'Hakkari et de Suruç, dans la région de Sanliurfa, et policiers peu après l'annonce de la décision des autorités turques. A Diyarbakir, les forces de l'ordre ont fait usage de canons à eau pour déloger les contestataires, selon un journaliste de l'AFP. "Etre élu ne donne pas le droit de commettre un crime", a répondu sur le réseau social Twitter le ministre de la Justice Bekir Bozdag, balayant les critiques sur une carence démocratique.
Dans un communiqué, l'ambassade des Etats-Unis s'est dite "préoccupée par les affrontements dans le sud-est de la Turquie", tout en affirmant que "la Turquie a le droit de se défendre" face au "terrorisme" et en espérant l'organisation de nouvelles élections municipales dans ces villes.
Why Turkey’s Erdogan must remain eternally vigilant
Turkey observes a poignant anniversary today. Exactly one year ago, there was a coup attempt by sections of the Turkish military to depose President Recep Erdogan – and possibly eliminate him physically. The Turkish people rallied to Erdogan’s call to resist the coup. The nearest analogy in modern history would be the historic defeat of the coup attempt against Mikhail Gorbachev in August 1991, which Boris Yeltsin countered by mobilising ‘people’s power’ on the Red Square in Moscow.
A coup is bad enough but a failed coup attempt is worse. A backlash becomes almost inevitable when a coup fails, and it is bound to be ugly, since baser instincts surge uncontrollably and ‘nature, red in tooth and claw’ becomes the judge, jury and executioner. Yeltsin seized the moment to grab the levers of power from Gorbachev’s hands in that twilight zone when the daring win and the winner takes it all. Yeltsin went on to disband the Soviet Union in order to consolidate his grip on the Russian Federation.
As for Erdogan, he too resorted to a massive crackdown on perceived supporters or sympathizers of the failed coup while centralizing constitutional power in his hands. There is overwhelming evidence that the coup attempt in Turkey had wider ramifications insofar as it drew heavily on the supporters of the Islamist preacher Fetullah Gulen (living in exile in the United States) who had infiltrated the state organs – especially the officer corps of the armed forces, police and the judiciary – in very large numbers through recent decades. Then, there was the ‘hidden hand’ of foreign powers who were fed up with Erdogan’s regional policies – the US, UAE and Egypt have been openly mentioned.
Yeltsin, of course, became the darling of the West, but in Turkey, exactly the opposite happened. The Western powers are pillorying Erdogan for the crackdown while the attempted coup itself has become the small print one year later. Yeltsin too aggrandized power, but that was overlooked because he was, after all, ‘pro-West’. On the contrary, Erdogan is being vilified by the West for his ‘authoritarian’ streak largely because of his independent foreign policies and his advocacy of political Islam as the flag carrier of empowerment of the Muslim Middle East.
No doubt, Erdogan has shown the middle finger at the West by announcing this week Turkey’s purchase of the S-400 Triumf ABM system from Russia. US officials, including air force chief of staff General David L. Goldfein, met Turkish counterparts this week in a last-ditch attempt to lobby against the potential purchase of the S400 (and to ensure a Turkish commitment to buy 100 F35A fighter jets from US manufacturers remained on track.) But Erdogan stuck to his plan. The Russians have offered to assemble in Turkey two of the four batteries in the $2.5 billion deal as part of a ‘technology transfer’ agreement.
Erdogan owes nothing to the West. He commands an impressive democratic mandate (over 50 percent of votes) that will be the envy of Theresa May or Angela Merkel. He knows that if he lowers his guard, his fate will be no different from that of Brazil’s former president Lula da Silva, who is being ex-communicated from active politics for two decades through a court order – although (or because) he leads all his opponents by at least 20 points in any free and fair presidential election in his country. In reality, Brazil faces a silent coup by global capitalism. Read a brilliant essay by Shobhan Saxena in the Wire, here, on the background to what is unfolding in Brazil.
By the way, one of the latest revelations has been that the Foundation for Defense of Democracies, a US-based think-tank primarily financed by the pro-Israel businessman Sheldon Adelson, is suspected to be among the coup plotters in Turkey last year! Indeed, Erdogan’s support for Hamas and his rupture with Israel didn’t play well in the US. Simply put, the coup attempt last year in Turkey has far from yielded all its hidden secrets. Some things may never get known. Even today, so much lies hidden in the CIA’s archives on the coup against Mohammad Mosaeddeq in Iran in 1953 — 64 years after the tragic event. To be sure, Lula’s fate awaits Erdogan if he ever lowers guard.
Le taux de chômage diminue. De 11,7% en mars 2017à 10,5 en avril 2017, chiffre qui compte les 3-4 millions de réfugiés Irako-syriens qui sont dans le marché du travail en Turquie.
Le taux de chômage diminue. De 11,7% en mars 2017à 10,5 en avril 2017, chiffre qui compte les 3-4 millions de réfugiés Irako-syriens qui sont dans le marché du travail en Turquie.
Je crois que c'est gonflé ce nombre de réfugié, beaucoup sont parti et ceux qui restent sont des riches, biensûr il y'a quelques dizaines de milliers de migrants économiques. Cependant, le racisme anti syriens augmentent en Turquie.
Le taux de chômage diminue. De 11,7% en mars 2017à 10,5 en avril 2017, chiffre qui compte les 3-4 millions de réfugiés Irako-syriens qui sont dans le marché du travail en Turquie.
Je crois que c'est gonflé ce nombre de réfugié, beaucoup sont parti et ceux qui restent sont des riches, biensûr il y'a quelques dizaines de milliers de migrants économiques. Cependant, le racisme anti syriens augmentent en Turquie.
Ce sont des chiffres de l'ONU. Je suis en Turquie. Il y a pratiquement des Syriens dans toutes les villes. Ils ont installé 4 familles dans le village côtier de ma mère. Aujourd'hui ce rajoute les Somaliens et les Soudanais. Ils sont proches des Turcs culturellement et s'intègrent bien.
Le taux de chômage diminue. De 11,7% en mars 2017à 10,5 en avril 2017, chiffre qui compte les 3-4 millions de réfugiés Irako-syriens qui sont dans le marché du travail en Turquie.
Je crois que c'est gonflé ce nombre de réfugié, beaucoup sont parti et ceux qui restent sont des riches, biensûr il y'a quelques dizaines de milliers de migrants économiques. Cependant, le racisme anti syriens augmentent en Turquie.
Ce sont des chiffres de l'ONU. Je suis en Turquie. Il y a pratiquement des Syriens dans toutes les villes. Ils ont installé 4 familles dans le village côtier de ma mère. Aujourd'hui ce rajoute les Somaliens et les Soudanais. Ils sont proches des Turcs culturellement et s'intègrent bien.
En tant que marocain, je me réjouie, et j'apprécie les gens ambitieux et compétants. Et j'apprécie le goût du risque et de l'aventure chez les Turques. Je crois que dans les intérêts de notre Nation de voir l'émergence d'une Turquie forte (même si un concurrent économique) pas pour l'islam ou pour une idéologie. Je jaloux pas les gens de nature, ça me réjouie de voir des modéles de réussite, surtout SOUS CONTRAINTE.
La Russie et la Turquie sont tombées d’accord sur la vente de 4 systèmes S-400 pour 2,5 milliards $. 2 seront livrés en 2018 et 2 fabriqués en Turquie selon l'accord. La Turquie voulant intégrer des technologies nationales. Pour rappel, le S-400 est un système anti-aérien de longue portée (centaine de km de portée selon le type de missile et la cible).
La Russie et la Turquie ont signé hier le contrat de ventre avec une production des S-400 en Turquie. @RT_Erdogan vient de confirmer les signatures entre les deux pays pays. Un ToT partiel avec production en Turquie avec intégration du IFF turc.
La Turquie lance un marché public pour la construction d'un site de production d'énergie éolienne pour 1 milliard $, il est demandé aux entreprises étrangères qui participent a ce marché une participation de 80% d'ingénieurs turcs et de production en Turquie avec un ToT. La Turquie est le premier pays producteur d'énergie renouvelable du MENA et 3eme en Europe.
La Turquie veut aussi profiter l'abondance de l'énergie géothermale.
La vision ambitieuse de la Turquie, dont on espère une concrétisation pour le centenaire de la République en 2023, prévoit des objectifs grandioses pour le secteur énergétique du pays. Parmi ces objectifs figurent :
L’augmentation de la capacité totale installée de l’énergie électrique à 120 GW L’augmentation de la part des énergies renouvelables à 30 % L’optimisation de l’hydroélectricité L’augmentation de la capacité installée de l’énergie éolienne à 20 000 MW L’installation des centrales électriques, qui seront capables de produire 1 000 MW d’énergie géothermique et 5000 MW d’énergie solaire La construction de 60 717 km de lignes de transport d’énergie supplémentaires L’amélioration des capacités de l'unité de distribution d'énergie à 158 460 MVA L’extension de l'utilisation des réseaux intelligents L’augmentation de la capacité de stockage du gaz naturel à plus de 5 milliards de m3 La création d’une bourse de l’énergie La mise en service des centrales nucléaires (deux centrales nucléaires opérationnelles, avec une troisième en construction) L’augmentation de la capacité installée d’une centrale au charbon de 15,9 GW à 30 GW
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Si ces projets aboutissent, vous n'aurez plus besoin de l’énergie nucléaire. Ou bien ce projet reste toujours d'actualité ? la brouille avec Moscou a t-elle impacté le projet ? de mémoire cela devait vous coûter près de 20 mds $
Si ces projets aboutissent, vous n'aurez plus besoin de l’énergie nucléaire. Ou bien ce projet reste toujours d'actualité ? la brouille avec Moscou a t-elle impacté le projet ? de mémoire cela devait vous coûter près de 20 mds $
Les trois projets nucléaires dont un avec les Russes est toujours en cours de construction. Suite a la brouille, la Turquie a achetée tous les parts dans la société de la centrale nucléaire d'Akkuyu. Une autre centrale nucléaire sera construite a Sinop dans le nord de la Turquie avec un consortium franco-japonais. Et le troisième projet devrait être donner à une société US avec à la clé pour ces trois projets une demande de ToT. Une 4eme centrale nucléaire sera construite mais à 100% turque. C'est donc un investissement de plus de 80 milliards $ d'ici 2030 que pour l'énergie nucléaire.
Il y a une très forte demande en énergie en Turquie surtout avec la croissance économique.
Istanbul a subit hier une autre tempête subtropicale, 2, en 2 en semaines, Il y a de très fortes chaleurs, ça fait beaucoup.. Il a fait nuit en plein jour. Une journaliste a été sous la tempête..
Une journaliste turque prise sous la tempête..
C'est encore les jeux olympiques dans les rues d'Istanbul. Saut en longeur et natation.
Pour ceux qui n'ont pas entendu. C'est une tempête subtropicale, il y a un climat caractéristique dans le nord de la Turquie. C'est un climat chaud-humide en été et doux en hiver. C'est un climat cousin du climat qu'on peut retrouver en Chine ou en Louisiane au USA. Ce climat permet la culture de plusieurs plantes tropicales comme le thé, la Stevia et autres plantes. Le reste de la Turquie est plus sec
Shugan188 Modérateur
messages : 5662 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
La Turquie lance un marché public pour la construction d'un site de production d'énergie éolienne pour 1 milliard $, il est demandé aux entreprises étrangères qui participent a ce marché une participation de 80% d'ingénieurs turcs et de production en Turquie avec un ToT. La Turquie est le premier pays producteur d'énergie renouvelable du MENA et 3eme en Europe.
La Turquie veut aussi profiter l'abondance de l'énergie géothermale.
La vision ambitieuse de la Turquie, dont on espère une concrétisation pour le centenaire de la République en 2023, prévoit des objectifs grandioses pour le secteur énergétique du pays. Parmi ces objectifs figurent :
L’augmentation de la capacité totale installée de l’énergie électrique à 120 GW L’augmentation de la part des énergies renouvelables à 30 % L’optimisation de l’hydroélectricité L’augmentation de la capacité installée de l’énergie éolienne à 20 000 MW L’installation des centrales électriques, qui seront capables de produire 1 000 MW d’énergie géothermique et 5000 MW d’énergie solaire La construction de 60 717 km de lignes de transport d’énergie supplémentaires L’amélioration des capacités de l'unité de distribution d'énergie à 158 460 MVA L’extension de l'utilisation des réseaux intelligents L’augmentation de la capacité de stockage du gaz naturel à plus de 5 milliards de m3 La création d’une bourse de l’énergie La mise en service des centrales nucléaires (deux centrales nucléaires opérationnelles, avec une troisième en construction) L’augmentation de la capacité installée d’une centrale au charbon de 15,9 GW à 30 GW
L'appel d'offre a été lancé an Avril , hier été le deadline pour les prestataires http://aaenergyterminal.com/newsMain.php?newsid=11647490
La Turquie lance un marché public pour la construction d'un site de production d'énergie éolienne pour 1 milliard $, il est demandé aux entreprises étrangères qui participent a ce marché une participation de 80% d'ingénieurs turcs et de production en Turquie avec un ToT. La Turquie est le premier pays producteur d'énergie renouvelable du MENA et 3eme en Europe.
La Turquie veut aussi profiter l'abondance de l'énergie géothermale.
La vision ambitieuse de la Turquie, dont on espère une concrétisation pour le centenaire de la République en 2023, prévoit des objectifs grandioses pour le secteur énergétique du pays. Parmi ces objectifs figurent :
L’augmentation de la capacité totale installée de l’énergie électrique à 120 GW L’augmentation de la part des énergies renouvelables à 30 % L’optimisation de l’hydroélectricité L’augmentation de la capacité installée de l’énergie éolienne à 20 000 MW L’installation des centrales électriques, qui seront capables de produire 1 000 MW d’énergie géothermique et 5000 MW d’énergie solaire La construction de 60 717 km de lignes de transport d’énergie supplémentaires L’amélioration des capacités de l'unité de distribution d'énergie à 158 460 MVA L’extension de l'utilisation des réseaux intelligents L’augmentation de la capacité de stockage du gaz naturel à plus de 5 milliards de m3 La création d’une bourse de l’énergie La mise en service des centrales nucléaires (deux centrales nucléaires opérationnelles, avec une troisième en construction) L’augmentation de la capacité installée d’une centrale au charbon de 15,9 GW à 30 GW
L'appel d'offre a été lancé an Avril , hier été le deadline pour les prestataires http://aaenergyterminal.com/newsMain.php?newsid=11647490
Effectivement, 10 entreprises ont répondu dont 6 allemandes..
Sinon.. La Turquie veut officialiser le mariage religieux islamique. Le mariage religieux n'était pas reconnu par l'État Turc. Avec la nouvelle loi. Les Muftis et les imams pourront marier les couples selon les règles de l'islam, mariage qui sera reconnu par l'État. Donc plus besoin d'un mariage séparé (civil et religieux). Le mariage religieux sera égal au mariage civil. La polygamie ne sera pas reconnu mais la polygamie est largement tolérée en Turquie, beaucoup de Turcs pratiquent ce genre de mariage.
Merve Kavakçi, première femme voilée à être députée de l'histoire de la Turquie, dont la nationalité lui a était retirée avant l'AKP (elle avait la nationalité turco-US) et expulsée de l'assemblée nationale par la frange laïque, obtient la nationalité turque, députée et devient même ambassadrice de la Turquie en Malaisie. Elle est diplômée en relations internationales au USA (universités Havard et Howard), elle continuera a donnée des cours dans les universités turcs.
La Turquie introduit le "Djihad" dans les programmes scolaires à partir de septembre qui exaltera l’amour de la patrie selon le gouvernement. Les principes et les règles du Djihad seront enseigné aux étudiants turcs pour renforcer le sentiment islamo-nationaliste de la nouvelle génération, les cours d'éducations islamiques seront renforcés aussi La théorie de Darwin est abandonnée.
Citation :
Le gouvernement islamo-conservateur a dévoilé, mi-juillet, le nouveau programme scolaire. Exit Darwin ou Atatürk et sa laïcité, remplacés par le putsch raté de juillet 2016 et des cours de religion.
Atatürk, le fondateur de la Turquie moderne et laïque, n’en reviendrait pas. À partir de la rentrée scolaire, en septembre, le concept de « djihad » sera enseigné dans la plupart des écoles du pays, selon le nouveau programme conçu par le gouvernement islamo-conservateur et rendu public mardi 18 juillet. Il n’est pas question d’apprendre la guerre sainte mais plutôt « le bon djihad », celui qui exalte « l’amour de la patrie », s’est empressé de préciser Ismet Yilmaz, le ministre de l’éducation nationale. « Le djihad existe dans notre religion et il est du devoir du ministère de l’éducation de veiller à ce que ce concept soit enseigné de façon juste et appropriée », a-t-il insisté.
La fin de « l’eurocentrisme » Une révolution copernicienne à l’envers que ce nouveau cursus. Exit ainsi la théorie de l’évolution de Charles Darwin. Elle disparaît des manuels, faute de « pertinence », et parce qu’elle dépasse « le niveau de compréhension des élèves », a souligné M. Yilmaz, soucieux de « corriger ce qui a été mal perçu ». Pour le reste, Atatürk perd son leadership dans les manuels au profit du putsch raté du 15 juillet 2016, qui, dorénavant, sera enseigné aux lycéens. La responsabilité des gülenistes (les adeptes du prédicateur Fethullah Gülen, accusé par Ankara d’avoir ourdi le coup d’État) et des « forces obscures » (les Occidentaux, sans les nommer) y sera soulignée. C’est la fin de la « vision eurocentrée dispensée, par exemple, dans les cours d’histoire », a déclaré Alpaslan Durmus, le chef du Conseil de l’éducation, le 18 juillet.
Depuis l’accession au pouvoir de son Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) en 2002, Recep Tayyip Erdogan s’est efforcé de jeter aux oubliettes les principes de Mustafa Kemal, dit Atatürk, qui défendait un encadrement de la religion tout en privilégiant l’orientation pro-occidentale du pays. Dorénavant,...
Aujourd'hui, j"étais à Istanbul, c'est un vrai merdier l'aéroport d'Atatürk, des avions qui attendent presque une heure avant d'atterrir, le nombre impressionnants de passagers, c'est ingérable. Sans parler que l'aéroport se trouve en pleine ville aujourd'hui.
J'espère qu'ils ouvriront au plus vite le 3ème aéroport d'Istanbul.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
La Turquie remplace les chefs des armées de terre, air et mer
AFP 02/08/2017
Les plus hautes autorités militaires et gouvernementales turques ont décidé mercredi de remplacer les chefs des armées de terre, de l'air et de mer, un an après un putsch manqué, ont rapporté les chaînes d'information NTV et CNN-Türk.
Cette décision a été prise lors d'une réunion du Conseil militaire suprême (YAS) présidée par le Premier ministre Binali Yildirim, en présence des dirigeants de l'armée et de plusieurs ministres. Elle doit être formellement approuvée par le président Recep Tayyip Erdogan.
Malgré l'embrouille entre l'Allemagne et la Turquie, la Turquie choisit une entreprise allemande pour la construction d'énorme champs éolien, il s'agit de Siemens, Siemens (avec les partenaires turcs) est choisit selon les autorités pour la technologie et l'entreprise partagera tout le ToT avec la Turquie (production en Turquie), 80% des ingénieurs qui travailleront seront Turcs. Le Kilowatt-heure sera vendu à 3.48 cent $ (34.8$ le Mwh) par Siemens aux fournisseurs électriques d'une capacité totale de 1000 MW pour un coût d'1 milliard $.
Principaux sites de production de l'industrie automobile en Turquie. La Turquie réfléchit à l'achat d'une partie de Saab, le ministère de la technologie avait acheter tous les droits du Saab 9-3. Prochainement, une voiture de conception nationale sera produite.
Malgré la crise entre l'Allemagne et la Turquie, les exportations turques bondissent de +28.2% en direction de l'Allemagne (l'Euro joue aussi)
Les exportations ont bondi de 31.2% en juillet 2017. Dont plus de 45% de croissance pour le secteur automobile.
Les premiers clients de la Turquie, croissance des exportations parmi les 5 premiers clients de la Turquie:.
1- Allemagne: +28.2% 2- Royaume-Uni: +37% (accord de libre échange en cours de négociation) 3- Italie: +27.9% 4- Irak: +55.7% 5- USA: +48.3%
La plus grande croissance des exportations turques furent avec la Russie: +95.7% (profitant de l'embargo UE et réchauffement des relations diplomatiques). Le seul bémol sont les importations et le déficit commercial qui est tenace, dû en grande partie à 50 milliards $ d'importations de ressources énergétiques..
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Syrie : la Turquie "n'autorisera jamais" la création d'un Etat kurde, dit Erdogan
AFP 22/08/2017
La Turquie "n'autorisera jamais" des milices kurdes qu'elle considère comme "terroristes" à créer un Etat kurde dans le nord de la Syrie, a déclaré mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan.
"Nous n'autorisons pas et n'autoriserons jamais la création d'un soi-disant Etat par les PYD, YPG dans le nord de la Syrie", a affirmé M. Erdogan, s'exprimant à Ankara devant des élus de quartiers. La Turquie considère le Parti de l'union démocratique kurde (PYD) et sa branche armée, les Unités de protection du peuple kurde (YPG), comme une émanation en Syrie du Parti des travailleurs du Kurdistan turc (PKK), classé "organisation terroriste" par Ankara et ses alliés occidentaux.
Le PYD a proclamé en mars 2016 une administration semi-autonome dans le nord de la Syrie. Les Etats-Unis sont alliés des YPG dans leur lutte contre le groupe Etat islamique (EI) et leur fournissent des armes, au grand dam de la Turquie qui craint la création d'une zone contrôlée par les Kurdes à sa frontière. Elle a ainsi menacé à plusieurs reprises ces dernières semaines d'intervenir militairement, notamment dans le "canton" kurde d'Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie.
La Turquie a déjà lancé une offensive terrestre dans le nord de la Syrie en août 2016 afin de repousser l'EI de sa frontière et empêcher la jonction des différentes zones contrôlées par les YPG. "Quel est leur objectif ? Créer un corridor terroriste dans le nord de la Syrie qui rejoigne la mer Méditerranée", a poursuivi M. Erdogan, assurant que la Turquie combattra ces "organisations terroristes" "partout où nous les trouverons".
Ces déclarations surviennent après une visite à Ankara la semaine dernière du chef d'Etat major iranien, Mohammad Bagheri, qui a notamment porté sur la lutte contre les rebelles kurdes. Interrogé après cette visite sur une possible opération turco-iranienne contre les rebelles kurdes dans le nord de l'Irak, M. Erdogan a affirmé qu'une telle éventualité était "toujours à l'ordre du jour".
La Turquie est par ailleurs vigoureusement opposée au référendum qui doit se tenir le 25 septembre sur l'indépendance du Kurdistan irakien, malgré les bonnes relations qu'elle entretient avec le leader kurde irakien Massoud Barzani. Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu doit se rendre en Irak mercredi. Il y rencontrera le président irakien Fouad Masoum, le Premier ministre Haider al-Abadi, mais aussi M. Barzani.
La Turquie d'Erdogan ne pourra pas entrer dans l'UE, dit Gabriel
Reuters 25/08/2017
La Turquie ne sera jamais membre de l'Union européenne tant qu'elle sera gouvernée par Recep Tayyip Erdogan, a déclaré jeudi le ministre allemand des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, accusant le président turc de ne pas prendre au sérieux les discussions sur l'accession au bloc communautaire.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de relations très dégradées entre Ankara et Berlin.
"Il est clair que dans cette situation, la Turquie ne deviendra jamais membre de l'UE", explique Gabriel au journal Bild. "Ce n'est pas parce que nous ne les voulons pas, c'est parce que le gouvernement turc et Erdogan s'éloignent rapidement de ce que l'Europe défend", ajoute-t-il.
Les Européens ont plusieurs fois critiqué ce qu'ils estiment être une dérive autoritaire du président turc qui n'a pas hésité à comparer l'attitude du gouvernement allemand à celle des nazis.
L'UE suit avec attention les mesures de répression menées en Turquie depuis le coup d'Etat manqué en juillet 2016. Les négociations sur une accession de la Turquie sont virtuellement au point mort.
Les gardiens de rues (police auxiliaire de proximité de la police turque) sont de retour après une longue absence, ils patrouilleront de nuit à pied dans les quartiers d'Istanbul et de Turquie (au moins 2 gardiens par quartier). Ils travailleront de nuit de 22h00 à 06h00 pour le maintien de la sécurité. La police turque recrute 20 000 policiers et 10 000 gardiens de quartiers. Ils seront aidés par la police et les drones.
Le gouvernement turc s'attend à 7% de croissance pour le 3ème trimestre, annoncé pour le 11 septembre. Croissance à deux chiffres dans le commerce avec les pays d'Asie Centrale.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Juncker: "La Turquie s'éloigne à pas de géant de l'Europe"
AFP 29/08/2017
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a affirmé mardi que la Turquie, qui suscite de fortes inquiétudes sur les droits de l'homme et l'Etat de droit, s'éloignait "à pas de géant de l'Europe". La chancelière allemande Angela Merkel a en parallèle rejeté l'idée d'une union douanière élargie avec la Turquie, les relations avec ce pays, y compris dans le domaine commercial, ne pouvant s'améliorer sans progrès en matière d'Etat de droit.
Tout en soulignant qu'il entretenait de "bonnes relations" avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, M. Juncker a déclaré qu'il le "soupçonnait" de vouloir pousser l'Europe "à dire qu'elle veut mettre un terme aux négociations pour pouvoir charger de la responsabilité la seule Union européenne et non pas la Turquie". "La Turquie s'éloigne à pas de géant de l'Europe", a-t-il ajouté lors d'un discours devant les ambassadeurs de l'Union européenne.
Les négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE, lancées en 2005, sont aujourd'hui au point mort. Mais une majorité de pays européens ne souhaitent pas pour l'heure franchir le pas d'une suspension formelle, craignant de provoquer une rupture définitive avec un partenaire clé sur le dossier migratoire et dans la lutte antiterroriste.
"La question est de savoir si nous devons mettre un terme aux négociations avec la Turquie. C'est une question de pure théorie, puisque de toute façon il n'y a pas de négociation pour l'instant", a poursuivi M. Juncker. "Moi, je voudrais que nous nous conduisions de façon à ce que les Turcs remarquent que c'est eux, c'est-à-dire le +système Erdogan+, qui rend impossible l'adhésion de la Turquie à l'UE, au lieu de tomber dans le panneau", a-t-il ajouté. Avant d'insister: "La responsabilité entière est du côté turc."
De son côté Angela Merkel a indiqué qu'elle était opposée à l'ouverture de pourparlers sur une amélioration de l'union douanière avec la Turquie, une idée proposée en fin d'année dernière par la Commission européenne afin d'intégrer les services et la plupart des produits agricoles, en plus des biens industriels.
"Dans les conditions actuelles, je ne vois pas de mandat (pour négocier) un élargissement de l'Union douanière", a-t-elle dit en conférence de presse à Berlin, précisant qu'elle insisterait mercredi sur ce point lors d'un déjeuner avec M. Juncker. "Je dis au trois millions de personnes d'origine turque vivant en Allemagne que nous aimerions de meilleures relations mais celles-ci sont liées à la question de l'Etat de droit et celui-ci n'est pas garanti actuellement en Turquie", a-t-elle ajouté.
Les relations diplomatiques entre Ankara et Bruxelles se sont fortement dégradées depuis le coup d'Etat avorté de juillet 2016 en Turquie. Elles se sont encore tendues après le référendum d'avril qui a renforcé les pouvoirs du président Erdogan.
La Turquie a lancé des purges d'une ampleur sans précédent contre les partisans présumés du mouvement Gülen, accusé d'être l'instigateur de la tentative de coup d'Etat: plus de 50.000 personnes ont été arrêtées, plus de 100.000 limogées par vagues successives.