Turquie : 28 maires relevés de leurs fonctions pour des liens présumés avec le PKK ou les gülenistes
AFP 11/09/2016
La Turquie a relevé dimanche de leurs fonctions 28 maires soupçonnés d'être liés aux militants kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ou à l'ex-prédicateur Gülen, accusé d'être à l'origine du putsch avorté de mi-juillet, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Suleyman Soylu.
Les 28 élus démis de leurs fonctions ont été remplacés par des administrateurs proches du parti au pouvoir, a précisé le ministre dont les propos ont été reproduits par l'agence de presse Dogan. Les mairies ne peuvent être contrôlées plus longtemps par "les terroristes ou leurs chefs qui donnent des instructions de Qandil (bastion du PKK en Irak)", a estimé M. Soylu. L'organisation du PKK - considérée par Ankara et ses alliés occidentaux comme un groupe "terroriste" - et l'armée turque ont rompu il y a un an un fragile cessez-le-feu et repris les hostilités, entamées en 1984.
Les mairies concernées sont situées en grande partie dans des régions du sud-est de la Turquie et peuplées en majorité de Kurdes. Certaines d'entre elles, telles Sur et Silvan dans la région de Diyarbakir, Nusaybin dans celle de Mardin, sont connues pour abriter des centres de la rébellion kurde du PKK. 24 des 28 maires sont accusés d'avoir des liens avec la milice kurde et les quatre autres avec la confrérie güleniste, a dit le ministre de l'Intérieur, précisant que 12 d'entre eux étaient déjà emprisonnés.
Cette réorganisation a été mise en oeuvre dans le cadre de l'état d'urgence décrété après la tentative de coup d'Etat du 15 juillet. "C'est une violation des droits de l'homme" et des "traités internationaux", a réagi le parti HDP (Parti démocratique du peuple, prokurde) dans un communiqué. "Il n'y a pas de différences entre bombarder un Parlement élu par le peuple et déloger des élus municipaux" désignés en 2014, a-t-il estimé.
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, au moment de la tentative de putsch en Turquie, le Parlement turc avait été bombardé à Ankara. Le HDP a invité le gouvernement à cesser de "profiter" de la situation qui prévaut depuis le 15 juillet, avertissant que ces évictions de maires élus pourraient "amplifier les tensions dans la région".
Des échauffourées ont éclaté entre manifestants, rassemblés devant les mairies d'Hakkari et de Suruç, dans la région de Sanliurfa, et policiers peu après l'annonce de la décision des autorités turques. A Diyarbakir, les forces de l'ordre ont fait usage de canons à eau pour déloger les contestataires, selon un journaliste de l'AFP. "Etre élu ne donne pas le droit de commettre un crime", a répondu sur le réseau social Twitter le ministre de la Justice Bekir Bozdag, balayant les critiques sur une carence démocratique.
Dans un communiqué, l'ambassade des Etats-Unis s'est dite "préoccupée par les affrontements dans le sud-est de la Turquie", tout en affirmant que "la Turquie a le droit de se défendre" face au "terrorisme" et en espérant l'organisation de nouvelles élections municipales dans ces villes.
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 17 Mar - 20:46
BOUBOU a écrit:
J'aime la Turquie, mais quand je voit ces annonces "premier temple au monde, première ville au monde, naissance de la civilisation...etc". je ne peut m'empêcher de faire le lien avec les dictatures qui pour regonfler les troupe (et la population!) avec de supposées découvertes historique les concernant et faisant d'eux "the first and the best people".
Ca ne change pas la vérité historique, la Turquie abrite le plus ancien temple du monde ainsi que la plus ancienne ville du monde. N'oublions pas que la civilisation est née au Moyen-Orient. La dictature n'a rien à voir avec cette vérité et cela changera rien.
La Turquie est un pays qui a une richesse historique assez intéressante et dense.
AIT Victime
messages : 612 Inscrit le : 02/02/2019 Localisation : Ait Hdiddou Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 17 Mar - 21:53
Kursad2 a écrit:
BOUBOU a écrit:
J'aime la Turquie, mais quand je voit ces annonces "premier temple au monde, première ville au monde, naissance de la civilisation...etc". je ne peut m'empêcher de faire le lien avec les dictatures qui pour regonfler les troupe (et la population!) avec de supposées découvertes historique les concernant et faisant d'eux "the first and the best people".
Ca ne change pas la vérité historique, la Turquie abrite le plus ancien temple du monde ainsi que la plus ancienne ville du monde. N'oublions pas que la civilisation est née au Moyen-Orient. La dictature n'a rien à voir avec cette vérité et cela changera rien.
La Turquie est un pays qui a une richesse historique assez intéressante et dense.
Il faut pas se la pèter ici (sans aucune méchanceté)
C'est une réécriture de l'histoire. Mais c'est vrai que les européens ont déjà aussi réécrit l'histoire du monde à leurs façon (exemple naissance des sciences et de la philosophie en Grèce, qu'ils sont des héritiers de la civilisation gréque...). C'est ce qu'on appelle un ego centrisme européen, ou western centric view of the world.
En Mésopotamie 4° millénaires avant notre ère (les plus anciennes découvertes de civilisations du monde), émergent les cités-Etats (+/-130cité-Etats, la Mésopotamie est unifié culturellement mais pas politiquement), chaqu'une à un Dieu et un Roi représente Dieu sur terre (Ur, Uruk, Kish, Lagash, Nippur...empire Sargon d'Akkad...Roi Hammurabi (1eres lois écrites du monde)), la bâ émerge la 1ére école de l'histoire (maison de l'écriture).
NB: la cité-État est 1er na naissance de l'État dans l'histoire, avec administration, fonctionnaires, impôts, organisation des cérémonies, irrigation, justice...
Épopées et légendes : (ex Gilgamesh, dieu Marduk, " théodicée babylonienne...) ce sont les 1er mythologies écrites, la 1er littérature mondiale.
Je vais pas en finir c'est je dis les 1éres créations de l'humanité en Mésopotamie, c'est une langue liste, ex division en 365 jours, naissance de la communauté des savants, les maths, l'écriture, astronomie, médecine, l'oligarchie,...
Cependant, en Ionie (Turquie actuelle) a existé la première école de philosophie, " école de Milet" avec Thalès, Anaximandre, Anaximène qui s'est propagé vers la Grèce. Mais le savoir de Milet est venue de Mésopotamie aussi (exemple le théorème de Thalès était déjà d'usage en Mésopotamie.
NB: J'espère pas qu'après avoir dépouiller les syriens et iraquiens de leurs argents dans ces temps de guerres, vous aller leurs voler leurs histoires aussi ?! ne me dit pas que vous leurs avez acheter des statuettes volé aux contrebandiers de l'archéologie !?
Dernière édition par AIT le Dim 17 Mar - 22:21, édité 2 fois
FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 17 Mar - 22:08
quand on étudiait l'économie en université en s'amusait à comparer les agrégats économiques marocains à ceux turques qui étaient une référence ou un idéal à atteindre pour un pays maghrebin tel que le notre, avec le temps on a réduit nos objectifs et on a commencé à se mesurer à la Tunisie du temps de Benali qui était malgré la dictature relativement beaucoup mieux gérée économiquement et socialement que le Maroc, ces gens là sont à des années de lumière de nous économiquement et militairement, alors la critique pour la critique à la sauce Talbi Alamy du Rni je ne vois pas en quoi ça avance le débat....
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
AIT Victime
messages : 612 Inscrit le : 02/02/2019 Localisation : Ait Hdiddou Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 17 Mar - 22:30
FAMAS a écrit:
quand on étudiait l'économie en université en s'amusait à comparer les agrégats économiques marocains à ceux turques qui étaient une référence ou un idéal à atteindre pour un pays maghrebin tel que le notre, avec le temps on a réduit nos objectifs et on a commencé à se mesurer à la Tunisie du temps de Benali qui était malgré la dictature relativement beaucoup mieux gérée économiquement et socialement que le Maroc, ces gens là sont à des années de lumière de nous économiquement et militairement, alors la critique pour la critique à la sauce Talbi Alamy du Rni je ne vois pas en quoi ça avance le débat....
La messe est dite. Amen
FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 17 Mar - 22:54
je donne un avis comme tout le monde ici il n'y a pas de clergé ici t'inquiète chacun est libre d'exprimer sa pensé, cependant je ne vois aucune logique derrière votre acharnement anti-turque on a toutes les raisons du monde de les envier voire même les copier et je n'en rougis pas...
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
AIT Victime
messages : 612 Inscrit le : 02/02/2019 Localisation : Ait Hdiddou Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 17 Mar - 23:25
FAMAS a écrit:
je donne un avis comme tout le monde ici il n'y a pas de clergé ici t'inquiète chacun est libre d'exprimer sa pensé, cependant je ne vois aucune logique derrière votre acharnement anti-turque on a toutes les raisons du monde de les envier voire même les copier et je n'en rougis pas...
J'ai dit Amen parce que vous avez tout dît. Rien à ajouter après. C'est vrai que Kursad fanfaronne un peu , mais il peut d'une certaine façon se le permettre. D'ailleurs ici même la Turquie a été critiqué sur les penchants dictatoriaux d'Erdogan par un désir de voir la Turquie réussir encore plus et ne pas se pervertir, mais tout le monde ici a toujours dit qu'ils veulent du bien à la Turquie.
D'ailleurs on peut pas les critiquer pour la qualité de leurs système politique Erdoganien, on peu pas dire du nôtre qu'il peut se permettre de donner des leçons en ce sens. Ni en en économie d'ailleurs comme vous l'avez bien signaler, même si comme tout le monde le sait, c'est jamais le RNI qui a géré notre économie ni depuis L'Indépendance, ni maintenant !! Même les éléments de languages sont pas à Monsieur "Maroc SA". Le RNI n'est que le partie politique unique du Maroc qui a été voulu être mis en oeuvre avant 20 Février. Ceux qui ont géré l'économie du pays sont des fonctionnaires du ministères et les orientations stratégiques royales+ quelques dons du Golf!
Ce qui fait mal au coeur, c'est que même la Tunisie ou l'Égypte... Maintenant commence à récupérer a notre niveau voir mieux dans certains domaines, alors qu'on a pas connu leurs événements!
L'économie marocaine a besoin d'être secouée, avec des réformes courageuses et sociales, on est encore au stade de mendier des impôts à des entreprises qui payent pas leurs impôts comme il faut?! C'est digne des États bananiers.
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 30 Mar - 10:22
Les États-unis vont sûrement interdire la livraison du F-35 à la Turquie à cause de l'achat de la Turquie des S-400 de la Russie. La Russie vient d'annoncer qu'elle émettra bientôt une licence d'exportation pour le Su-57.
Si exportations vers la Turquie. La logiciel sera de conception nationale ainsi qu'une intégration de pod de laser. Et adaptation des munitions Otaniennes pour le Su-57.
C'est compliqué à plusieurs niveaux. Les codes sources (si les Russes décident de donner pour le logiciel turc), les munitions qui vont avec, le Link 16 (protocole d'émission entre les appareils de l'Otan), le système IFF (Friend or foe), pod de viseur..
Il y a l'Eurofighter mais je pense pas aussi. Ne correspond pas aux attentes de la Turquie.
Je suis d'avis que la Turquie ne devrait pas acheter d'avions de chasse, le budget consacré pour l'achat d'avions de guerre (10 milliards $) doit être consacré aux drones militaires et à la robotisation de l'armée.
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 30 Mar - 18:53
Une centaines d avions furtifs de 5é Gen parti en fumée, Sa serait une grosse perte pour la TURAF
le Su27 n est pas tout à fait prés et pas sur qu il fasse le poid face au F35 en terme d electronique, de furtivité, les russes ont bien 10 ans de retard dans de segment
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 31 Mar - 11:51
Les exportations turques vers l'Afrique augmente de 24%, une augmentation de 48% vers l'Inde et vers l'Amérique du Sud une augmentation de 35.6%.
Les pays Africains ont augmenté considérablement leurs importations d'aciers depuis la Turquie. https://www.aa.com.tr/tr/ekonomi/celik-ihracatinda-hedef-bati-afrika-/1432938
Les entreprises turques recrutent des jeunes Africains pour rentrer dans le marché Africain. Les jeunes Africains sont formés en Turquie. https://www.haberler.com/ihracat-hedefi-icin-afrikali-ogrenci-istihdam-edin-11887990-haberi/
Multiplication des foires et séminraires économiques de la Turquie en Afrique, surtout au Sénégal et Afrique de l'Ouest.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Dimanche 31 mars 2019, les supporters du Parti républicain du peuple (CHP), social-démocrate laïc, opposé à l'AKP (Parti de la justice et du développement) islamo-conservateur d'Erdogan, manifestent leur joie à l'annonce des résultats de l'élection dans la ville d'Ankara, la plus grande de Turquie. (Crédits : Reuters)
Ankara est la plus grande ville du pays et le scrutin de dimanche était le premier depuis qu'Erdogan a été investi de pouvoirs étendus en juillet dernier. Selon Kemal Kilicdaroglu, chef du CHP, parti d'opposition à l'AKP d'Erdogan, sa formation l'aurait emporté à Ankara et Istanbul, ainsi qu'à Izmir, la troisième ville du pays. Mais l'AKP contesterait les résultats dans certains quartiers de la capitale.
Le Parti de la justice et du développement (AKP) de Recep Tayyip Erdogan a perdu le contrôle d'Ankara lors des élections municipales de dimanche, alors que le président a semblé reconnaître sa défaite à Istanbul, la plus grande ville du pays.
Selon les chaînes de télévision turques, le principal candidat du Parti populaire républicain (CHP, opposition), Mansur Yavas, l'a emporté à Ankara. A Istanbul, le décompte des voix était si serré que les deux partis ont revendiqué la victoire.
Des contestations de l'AKP dans certains quartiers
"Le peuple a voté en faveur de la démocratie, ils ont choisi la démocratie", a déclaré le chef du CHP, Kemal Kilicdaroglu, ajoutant que sa formation l'avait emporté à Ankara et Istanbul, ainsi qu'à Izmir, la troisième ville du pays.
L'agence officielle Anadolu a rapporté que l'AKP contesterait les résultats dans certains districts de la capitale.
A Istanbul, l'AKP a indiqué que son candidat, l'ancien Premier ministre Binali Yildirim, était arrivé en tête, devançant de 4.000 voix son adversaire du CHP, Ekrem Imamoglu - avec plus de 4 millions de voix chacun. Ce dernier a quant à lui revendiqué la victoire avec une avance de 28.000 votes.
Dans un discours devant des sympathisants à Ankara, Erdogan a semblé concéder la défaite de l'AKP à Istanbul, malgré le fait que sa formation gardait le contrôle de certains districts de la ville.
"Même si notre peuple a renoncé à la mairie, il a confié les districts à l'AKP", a-t-il déclaré, ajoutant que son parti ferait appel des résultats si besoin.
A Istanbul, la fin d'un règne d'un quart de siècle de l'AKP?
Une défaite marquerait la fin du règne de l'AKP et de ses devanciers à Istanbul, qu'ils dirigent depuis près d'un quart de siècle.
Un revers d'Erdogan à Istanbul serait d'autant plus symbolique puisque c'est dans cette ville qu'il a lancé sa carrière politique en tant que maire dans les années 1990.
Quelque 57 millions d'électeurs étaient appelés à se prononcer à l'occasion de ce scrutin incertain, puisque les sondages donnaient l'AKP à la seconde place des intentions de vote dans plusieurs grandes villes dont Istanbul et Ankara. Le scrutin de dimanche était le premier depuis qu'Erdogan a été investi de pouvoirs étendus en juillet dernier.
Le président du bureau d'Istanbul du Parti pour la Justice et le Développement, (AK Parti), Bayram Senocak, a indiqué avoir déposé toutes les objections de son parti concernant le scrutin locale du 31 mars auprès des Conseils électoraux dans 39 districts.
Senocak a organisé une conférence de presse, mardi, au siège de son parti à Istanbul.
Il a affirmé que de nombreuses fraudes flagrantes, de nature à modifier l'issue du scrutin à Istanbul, ont été constatées dans près de l'ensemble des bureaux de vote de la métropole.
"Aujourd'hui à 15h, toutes nos objections ont été déposées auprès des Conseils électoraux dans 39 districts", a-t-il annoncé.
Le Conseil électoral a jusqu'au 13 avril pour étudier les recours et annoncer les résultats définitifs de l'élection.
Turkish Airlines ne va plus assurer de vol pendant 2 jours, en cause le grand déménagement de l'aéroport Atatürk au nouveau aéroport d'Istanbul.
Capacité phase 1: 90 millions de voyageurs Capacité en phase finale pour 2029: 200 millions de voyageurs.
L'aéroport d'Atatürk été devenu trop petit et n'assuré plus la croissance de touristes vers la Turquie. Et bien sûr les vols de transit de Turkish Airlines. L'aéroport se retrouvé trop proche du centre ville.
Ce matin à l'aéroport d'Istanbul. 700 camions transportent 50 000 tonnes de matériels, 1800 personnes sont impliquées dans cette logistique. Déplacement de 280 avions de l'ancien aéroport Atatürk vers l'aéroport d'Istanbul.
L'aéroport d'Atatürk ferme après le dernier vol entre Istanbul et Singapour. Il sera transformé en petit aéroport pour VIP et un Central Park pour les Stambouliotes.
La population la Turquie au 1er janvier 2019 est de 82 003 882 (82 millions d'habitants) soit une augmentation de 1 193 357 (1.2 millions habitants) en 1 an. Les naissances ont augmenté. Ce chiffre ne comprends pas les 4 millions de réfugiés irako-syriens en Turquie. Les Turcs de l'étranger ne sont pas comptés. Il y a 6 millions de Turcs qui vivent à l'étranger. S'ils retounaient en Turquie. La population de la Turquie avoisine les 93 millions d'habitants.
Selon les estimations, la Turquie compte entre 2 et 5 millions de gitans, une des plus grandes populations de gitans après l'Inde. Sur tout le territoire turc, principalement à Istanbul, en Thrace, Adana, Izmir, en fait un peu partout. Le gouvernement turc décida en 2016 l'octroi de carte d'identité aux Gitans. Plusieurs acteurs et musiciens turcs sont issus de cette minorité.
Selon les estimations, la Turquie compte entre 2 et 5 millions de citoyens turcs d'ethnie Arabes, sans les Irako-Syriens. La femme d'Erdogan est d'origine Arabe, Erdogan est d'origine Laz (Ethnie géorgienne). La Turquie est un carrefour des civilisations depuis les premiers temps de l'humanité, personne ne peut le nier.
La Turquie compte 15 millions de Kurdes, première minorité, suivi par les Arabes et les Gitans. Bon nombre de membres des minorités sont assimilées par la culture turque.
Le nombre de la communauté des Afro-Turcs est estimé à quelques dizaines de milliers de personnes, ils étaient aux alentours de 100 000, avec le métissage, leur nombre a diminué. Ils vivent dans la région égéenne principalement.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Le tour cycliste de Turquie 2019 est retransmis en direct tous les jours de 15h à 17h30 sur la chaine l’Équipe TV. De bien belles images du pays à ne pas manquer.
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Abi kursad ... Les soudanais viennent de lancer un ultimatum appelant les forces Turques de quitter leur territoire ... Comment compte réagir Ankara ?
Al Bachir a avec lui des milices tribales ex Janjaouid (la force la plus deterimente sur n'importe quel rapport de force au Soudan) , et plein d'autres groupes...
A mon avis, la Turquie et le Qatar vont pas se taire, jusqu'à maintenant ce pseudo gouvernement militaire n'a aucune légitimité juridique ni internationale. La Turquie peut simplement refuser d'exécuter leurs ultimatum. Militairement le Soudan n'a pas même pas une armée ni Police (ils vivent de la corruption sans aucun salaires !). Le Qatar et la Turquie peuvent mobiliser les déçus de cette pseudos transitions(inclus les tranches éduqués contraires à l'ingérence KSA ou dictature militaire type Sissi), plus les gros sympathisants FM, En plus des dollars qatariens qui peuvent arrosée une multitude de gens prêts au mercenariat pour 50€/j!
Les EAU et KSA peuvent même pas pacifié leurs backyard yéménite, voir l'immense Soudan! Sachant que le base en question est sur une position isolée loin des conglomérats urbains. Reste l'Égypte, mais son intervention publique va provoqué le ralliement de la majorité des soudanais avec Erdogan et Aljazeera.
Conclusion : la Turquie peut laisser tomber la tempête tout en travaillant le rapport de force sur le terrain. Le Soudan va vers une Somalisation. Mais je crois que la capacité de mobilisation des foules par la Turquie/Qatar sera déterminente, sauf si les militaires pro KSA tirent, alors là Somalisation sûre ! KSA et UAE jouent des gros plans géostratégiques sans aucun rapport avec leurs épaules. Ces grosbplans sont de simples bulles. L'argent fait pas tout, y'a les peuples, surtout que Qatar aussi à des Dollars.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Les autorités turques ont arrêté 115 membres des forces armées vendredi et en recherchaient encore 95 autres à la mi-journée pour des liens présumés avec le prédicateur Fethullah Gülen accusé par Ankara d'avoir fomenté le putsch manqué de 2016, a rapporté l'agence étatique Anadolu.
Parmi les suspects recherchés par le parquet d'Istanbul, 112 relèvent de l'armée de terre, 29 de l'armée de l'Air, 50 de la Marine, 14 de la gendarmerie et 5 de la direction des gardes-côtes, a précisé Anadolu.
Fethullah Gülen, l'ennemi N°1 Ils sont soupçonnés d'être des sympathisants du mouvement du prédicateur Fethullah Gülen, bête noire d'Ankara qualifié de "groupe terroriste". M. Gülen, installé aux Etats-Unis depuis une vingtaine d'années, est accusé par le président Recep Tayyip Erdogan d'être le cerveau de la tentative de coup d'Etat de juillet 2016. Mais M. Gülen rejette ces accusations.
Le bureau du procureur d'Ankara a par ailleurs annoncé vendredi avoir émis des mandats d'arrêt contre 41 gulénistes présumés.
Traque sans relâche Depuis le putsch manqué, les autorités traquent sans relâche ses partisans et ont lancé des purges d'une ampleur sans précédent dans l'histoire moderne du pays. Quelque 55.000 personnes ont été arrêtées et plus de 140.000 limogées ou suspendues. Près de trois ans après le coup de force, les arrestations se poursuivent quasiment chaque semaine.
Cité par Anadolu, le parquet d'Istanbul a affirmé vendredi que le mouvement guléniste "est l'organisation terroriste qui présente le plus grand danger pour l'ordre constitutionnel" du pays.
Un des deux espions présumés des Émirats s’est suicidé dans une prison turque.
Élie SAÏKALI | OLJ
Il aura tenu une dizaine de jours derrière les barreaux turcs. Dans un communiqué publié hier, le parquet d’Istanbul a affirmé que l’un des deux suspects incarcérés, il y a une dizaine de jours, pour espionnage au profit des Émirats arabes unis, s’était suicidé dans sa cellule de la prison de haute sécurité de Silivri, près d’Istanbul.Zaki Y. M. Hassan, un ancien commandant de brigade à la retraite de 55 ans, a été retrouvé pendu dimanche matin à la porte de sa salle de bains vers 10h22. Le bureau du procureur général d’Istanbul a ouvert hier une enquête sur l’incident. Celle-ci sera peut-être en mesure de révéler les conditions de ce suicide. Une autopsie a également été pratiquée par les services médico-légaux. L’autre suspect devrait quant à lui faire l’objet d’une observation plus importante de la part des autorités turques.
Un lien avec l’affaire Khashoggi ? Les deux hommes avaient été arrêtés lors d’une opération des services de renseignements turcs, le MIT (Millî İstihbarat Teşkilatı) et le Service de la lutte contre le terrorisme, le 15 avril dernier, et inculpés d’« espionnage politique et militaire » puis d’« espionnage international » quatre jours plus tard. L’enquête ouverte après cette double arrestation et inculpation évoque deux versions quant à la raison de la présence de ces deux hommes sur le territoire turc. La première évoque un lien avec l’affaire Khashoggi, journaliste saoudien critique du régime wahhabite, assassiné en octobre dernier dans le consulat saoudien d’Istanbul et dont le corps n’a toujours pas été retrouvé. Cette affaire a fait couler beaucoup d’encre dans la presse internationale et la Turquie impute ce meurtre au prince héritier saoudien Mohammad ben Salmane (MBS). Selon les médias turcs, les deux espions présumés s’étaient rendus en Turquie quelques jours après l’homicide. Le quotidien prorégime Yeni Safak affirme que les deux hommes avaient récemment multiplié les contacts avec un individu placé sous surveillance par le MIT dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Khashoggi.
Espionnage d’opposants politiques arabes ? La deuxième version, mise en avant dans la presse locale et par un haut responsable turc contacté par Reuters, porterait sur l’espionnage, pour le compte des EAU, d’opposants politiques arabes réfugiés en Turquie. Cette information aurait été récoltée durant l’interrogatoire des deux hommes par les autorités compétentes. Aucun commentaire n’a pu être encore obtenu auprès des autorités émiraties. La Turquie, quant à elle, n’a pas divulgué la nationalité de ces deux hommes. Mais selon le service en langue arabe de la radiotélévision publique turque TRT, il s’agirait de Palestiniens et non d’Émiratis.
Quel impact diplomatique ? Dans l’attente des résultats de l’enquête, difficile de dire avec certitude si cette affaire d’espionnage pourrait refroidir davantage les relations diplomatiques entre la Turquie et les pays du Golfe, déjà au plus bas. Ankara reproche entre autres à Riyad et Abou Dhabi leur blocus commercial et diplomatique du Qatar, l’un de ses plus proches alliés dans la région. Doha est accusé par Riyad de financer le terrorisme et d’entretenir des liens avec l’Iran, rival du royaume wahhabite. Les EAU et l’Arabie saoudite condamnent par ailleurs le soutien de la Turquie, et en particulier du parti au pouvoir l’AKP (Parti de la justice et du développement), à la confrérie des Frères musulmans, honnie dans le Golfe.
Ankara pourrait être tenté d’instrumentaliser cette affaire d’espionnage à son profit, comme il l’avait fait pour l’affaire Khashoggi. Le gouvernement turc avait, à cette période, distillé des informations tendant à pointer la responsabilité du prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, dans l’assassinat de Khashoggi afin d’accroître la pression sur lui. La Turquie pourrait reproduire un scénario similaire. Affaire à suivre
Emirats et Turquie auraient pu faire d excellents partenaires
Les Emirats un temps passé pour puissance tranquille montante ont fini par révéler un comportement toutes aussi trouble que les autres pays du coins.
Dommage que les nations de cette région gaspillent leurs enormes potentiels en querelles inutiles et fratricides
Dernière édition par Alloudi le Mer 1 Mai - 0:53, édité 1 fois
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 1 Mai - 0:12
Citation :
Erdogan : « Le projet des F-35 est voué à l’échec sans la Turquie »
Selon le président Erdogan, le projet d’avions de combat F-35 sera voué à l’échec s’il exclue la Turquie
30.04.2019 ~ 01.05.2019
Lors du 14e salon international d’industrie de défense IDEF’19 organisé à Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan a affirmé que la Turquie approchait au fur et à mesure de son objectif pour devenir un pays éminent en termes d’industrie de défense.
« Tout comme pour les domaines politique, diplomatique et économique, la Turquie a refusé tout diktat dans le domaine de la défense. Le projet de F-35 qui exclurait la Turquie sera voué à l’échec » a-t-il estimé.
« La Turquie a dorénavant son mot à dire au sujet des drones armés et non armés. D’autre part, nous avons accéléré les démarches pour fabriquer notre propre avion de combat » a fait savoir Erdogan.
Il s’est dit déterminé à constituer une infrastructure capable de répondre aux besoins de la Turquie et de ses alliés dans tous les domaines, y compris le blindage, l’optique, les logiciels, les moteurs, la simulation et les technologies d’explosifs.
« Ceux qui ne voulaient pas donner les munitions que la Turquie demandait pour ses avions, n’arrivent à dissimuler leur surprise concernant le niveau atteint en production locale » a souligné Erdogan.
Selon le président, la Turquie est toujours restée fidèle aux alliances auxquelles elle a pris part.
« Nous nous sommes adressés premièrement à nos alliés quand nous avons eu besoin de systèmes de défense aérienne en raison des harcèlements dont nous sommes victimes à nos frontières. Malheureusement, nos demandes dans ce sens sont restées sans réponse ou bien des conditions ont été apportées pour compliquer les choses » a déploré Erdogan.
Dr Mehmet Yegin - German Institute for International and Security Affairs a écrit:
Turkey between NATO and Russia: The Failed Balance
Turkey’s S-400 Purchase and Implications for Turkish Relations with NATO
Turkey’s purchase of a Russian S-400 air defense missile system has raised questions concerning Turkey’s alliance with the North Atlantic Treaty Organization (NATO) and the country’s future intentions. Nonetheless, a break with NATO is unlikely, as alliance dependence is still applicable for both Turkey and other members. Turkish government circles have cast the recent purchase as a means to gain more autonomy from and/or better bargaining power with Western allies. However, the purchase of S‑400s will not bring about the desired outcomes. Instead, it will generate a dual dependency characterized by vulnerability to Russia and an increased need for assurances from NATO. Turkey also seems to have reached the limits of its bargaining power, as the United States is placing more weight on punitive measures. The only explanation left for the purchase is the possibility that President Tayyip Erdoğan may be seeking a domestic rally effect via a confrontation with the United States to prevent possible challengers to his leadership from gaining momentum.
Russia is scheduled to deliver S-400s to Turkey in July 2019. Turkey and the United States are engaged in a high-level debate concerning the ramifications of the deal on the NATO alliance. Chairmen and ranking members of both the Armed Services and Foreign Relations committees of the US Senate delivered a bipartisan message via op-ed to assert their objection to Turkey’s acquisition of both a Russian S‑400 missile system and American F‑35 advanced fighter aircraft, as well as to state their determination to activate sanctions against Ankara if Russia delivers the missiles. In response, the Turkish minister of defense voiced Turkey’s disagreement over the severity of risks of using S‑400s and F‑35s together and added that the US sanctions should target its enemies rather than an ally such as Turkey. The Turkish minister of foreign affairs also reiterated that the S-400 issue is a “done deal” and may not be annulled. Another confrontation took place between US Vice-President Mike Pence and his Turkish counterpart, Fuat Oktay. The two accused each other of risking the alliance via developing an affinity with each other’s adversaries, Russia and the Syrian Kurdish YPG (People’s Protection Units), respectively.
This tension between the governments has refueled the debate on “Turkey breaking up with NATO.” Indeed, analysts and journalists in the United States have been questioning Turkey’s ties with the alliance for a long time.
Alliance Dependence Prevails
The question is whether these confrontations are a prelude to the end of Turkey’s NATO membership. Alliances are sustained not with perfect policy harmony, but instead are based on alliance dependence among the parties. Unless alliance dependence ceases, the tensions between Turkey and other NATO members serve to advance inter-alliance bargaining and do not necessarily signify alliance termination. Thus, a break between Turkey and NATO would be the extreme of all possible outcomes of the S-400s imbroglio.
Alliance endurance is determined by alliance dependence, which is based on indispensable security benefits. Thus, other than the termination of the need for these indispensable security benefits or the existence of a better alternative, a divergence in policy preferences among allies – even a major divergence – may not be a sufficient reason to end an alliance. Every strongly worded statements in the media made by high-level officials or diplomatic confrontations do not necessarily signal the end of an alliance. Media and analysts tend to overestimate the severity of crises in alliances without clear criteria for defining them.
In terms of alliance dependence, Turkey would not put the peace and deterrence provided by NATO at risk in a volatile neighborhood. This approach includes Russia-originated threats. Despite conjunctural cooperation between Turkey and Russia, the chances for a new strategic axis centered on the two countries is improbable. Rather, NATO is an important asset for Turkey, even in developing its relations with Russia, as membership eases the threat of domination by Moscow. As a NATO member, Turkey can rely on deterrence that discourages regional adversaries from engaging in a full-scale military campaign against Turkey. This deterrence is no less important than having particular weapons, such as S-400s. NATO also supports inter-alliance peace between Turkey and Greece, thereby sustaining a delicate balance to prevent the Aegean dispute from turning into a military confrontation. Turkey has a long-term policy of participating in the international organizations that Greece joins in order to maintain parity. Leaving the most crucial one – NATO – would put Turkey in the difficult position of confronting the alliance alone. Lastly, Turkey would not want to give up the NATO nuclear umbrella, given that some of its neighbors possess (Russia) or are striving for the capability of developing (Iran) nuclear weapons.
From NATO’s perspective, Turkey’s departure from the alliance and the possibility of Ankara becoming an adversary would be a significant setback. A Turkey that acts in unison with Russia in the Black Sea and the Mediterranean would be strategically disadvantageous for NATO. Besides, in addition to the ethnic and religious background of Turkey’s population, it has a broad geographic reach that could not be replaced by another NATO ally. As a country with a Muslim-majority population, Turkey provides political legitimacy to NATO missions in Muslim countries, as seen in Afghanistan and Libya. Turkey still contributes to the Resolute Support Mission in Afghanistan and NATO’s peacekeeping operation in Kosovo.
S-400s for Autonomy and Domestic Concerns
In Turkey, government circles primarily cite political reasons in justifying the purchase of S‑400 air defense missiles from Russia when they could have purchased alternatives from NATO members. All the arguments share three intersections: having closer relations with Russia, thereby making Turkey more autonomous vis-à-vis NATO; using this as a bargaining chip; and/or making the purchase for domestic purposes.
Government circles point at US reluctance to supply necessary high-tech weapons to Turkey (e.g., US Congress restrictions) and to the strict control over their use and transfer of technology. Bringing in Russia as an alternative supplier breaks the Western monopoly over arms sales and enables Turkey to negotiate a better deal with reluctant allies.
Domestic concerns related to foreign policy are also voiced by analysts close to the government. NATO allies are regarded as unreliable due to their perceived support of the July 15, 2016, coup attempt that targeted President Erdoğan, whereas Russia swiftly declared its support for Erdoğan. Thus, Russia is expected to back Erdoğan in the case of another coup attempt and, more importantly, S‑400s would be a useful instrument in protecting Erdoğan from a domestic attack, particularly from the air forces. Besides, confrontation with the West delivers a rallying effect for President Erdoğan and provides an excuse for economic downturn in domestic politics. Seeking more autonomy in the international arena and making sovereign decisions concerning weapon purchases unite people behind Erdoğan. This is especially true during a time in which nationalism is on rise in Turkey.
Not More Autonomy but “Dual Dependency”
The purchase that was intended to bring more autonomy to Turkey could paradoxically lead to a “dual dependence” on both Russia and NATO, defined by a vulnerability vis-à-vis Russia and an increasing need for assurances from NATO. This would be the exact opposite of the intended outcome.
Turkey–Russia relations are currently fragile and transactional. After a Turkish Air Force fighter jet shot down a Russian Su-24 aircraft violating Turkish airspace near the Syria–Turkey border in November 2015, trust became a casualty of their bilateral relations. Even after Turkey apologized, contentious and confrontational developments in bilateral relations continued. Russia did not reverse all sanctions after the apology, as a reminder of their displeasure. Moscow, furthermore, did not reinstate visa-free travel for Turkish citizens and still upholds some punitive measures, such as blocking the import of some Turkish agricultural goods. On this shaky ground, Turkey may not be able to maximize its interests through its relations with Russia.
Turkey’s purchase of the S-400s is not the right path to pursue the intended outcome of strategic autonomy. It is wrong to believe that when Turkey receives the S‑400s it will simultaneously receive total control over them. These weapons are not like Bolshevik rifles used in Turkey’s Independence War after World War One. As a sophisticated weapon system, the producer reserves the possibility to meddle with and hinder the use of the system. In practice, the use of this system will be open to Russian influence and manipulation.
Turkey is solely focused on US concerns about the risk of Russian radars spying on F‑35 aircraft. However, Russia may manipulate the weapon system in a manner that is counter to Turkey’s intentions. The weapon system may stop providing security in a time of dire need or target aircraft without Ankara’s authorization. Turkey may need further assurances from NATO to avoid vulnerabilities and limit possibly hostile Russian actions. Worse, the presence of S‑400s on Turkish soil would make NATO assistance costlier.
Limited Space for Negotiation with the United States
The Turkish administration expected to make a grand bargain with President Donald Trump when he was elected into office; however, the prospects of using S‑400s as a bargaining chip to bring about meaningful results are limited. Turkish government circles expected that – given his business background – President Trump would be open to negotiations concerning the following disputes inherited from the Obama administration: the YPG’s role in Syria, Fethullah Gülen’s presence in the United States, and the violation of Iran sanctions by Turkish banker Mehmet Hakan Attila. S-400s could be an important bargaining chip to reach concessions on these three major disagreements, especially considering the strong reactions of the United States to Turkey’s previous deal attempt for Chinese missiles.
From Trump’s inauguration to the present, however, the United States has shown itself ready to levy punitive measures in negotiations with Turkey. In October 2017, the United States suspended the issuance of visas to Turkish citizens due to a dispute over the incarceration of US diplomatic personnel in Turkey. As the fragility of Turkey’s economy has become more apparent, the United States has relied on more severe measures.
As a reaction to the incarceration of American pastor Andrew Brunson in Turkey, the United States applied individual sanctions to two Turkish cabinet members and doubled tariffs on steel and aluminum imports from Turkey. At present, the two countries seem to be running toward an even more damaging confrontation over the S-400s.
The punitive measures that the United States announced in response to Turkey’s S‑400 deal are unprecedented in post–Cold War bilateral relations. The United States has not only threatened Turkey with the introduction of CAATSA (Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act) sanctions, which aim to halt Russian defense sales, but also to terminate Turkey’s participation in the F‑35 advanced fighter aircraft program. The former brings considerable risks to Turkey’s already fragile economy, whereas the latter not only deprives Turkey of F‑35s, it would also be detrimental to Turkish defense firms. Additionally, the Eastern Mediterranean Security and Energy Partnership Act, a piece of bipartisan legislation, was introduced and advanced in the US Congress. This act would extensively favor the Greek side within the Turkey–Greece balance in the Mediterranean, as it suggests lifting the arms embargo on Cyprus and deepening security cooperation with Greece.
Domestic Concerns May Encourage Risky Moves
Results of recent local elections and the rerun of the Istanbul mayoral elections have turned attention to domestic politics in Turkey. Ekrem İmamoğlu, the mayor-elect in Istanbul, has emerged as a national political figure and is now regarded as a possible alternative to President Erdoğan. Additionally, intra-party opposition within the ruling Justice and Development Party (AKP) has become more apparent with the emergence of other potential challengers such as Ali Babacan and Ahmet Davutoğlu. President Erdoğan may risk the detrimental effects of US sanctions to create a rallying effect and thereby attempt to prevent possible adversaries from gaining momentum.
Unless there is a sudden change in Turkey’s position, the negotiations seem likely to move forward on the delivery of the S-400s in July by Russia and the implementation of sanctions by the United States. The latter may create a path dependency for Turkey, which may become more reliant on the Russian defense industry. Having no access to NATO’s supply of crucial weapons, Turkey may be forced to buy more Russian-produced arms. Currently, there are also debates in Turkey about buying Russian Su‑35s or Su‑57s in case of the cancellation of F‑35 deliveries.
US sanctions will not only affect Turkey’s economy negatively but also provide a scapegoat (United States and NATO) for the Turkish economic crisis. Such a situation may cause an irreparable rise in anti-Western sentiment among the Turkish people. Public opposition in Turkey may bring limitations to future collaboration – even those based on mutual interest – between Ankara and other NATO allies.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
bradli23 Colonel
messages : 1860 Inscrit le : 27/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
selon des sources militaires la Turquie est entrain de stocker des pièces de rechanges pour ces armes (F-16 .....etc) , La Turquie est au courant d'une loi qui en cours de préparation au congres la privant de pièces de rechange en représailles sur la reception du système s-400 prévu dans 7 à 10 jours.
La Turquie a déjà subi un embargo américain sur la vente des armes en 1974 suite à l'invasion de Chypre.
la liste d'embargo de pieces concerne le CH-47F chinook et UH-60 blackhawk et le F-16 Falcon.
Malgré le ton réconciliant de Trump envers Erdogan au sommet d'Osaka les turques s'attendent au pire.
Bonjour à tous .... Je n'ai pas pu me retenir de venir vous rappelez que ce forum fut le premier endroit à avoir été mis au courant de l'achat par les forces turques du système antiaérien S400 ...
Je viens donc vous en donnez une autre... Les pilotes ayant commencé leur formation sur le F35 et qui sont rentré vont allé tester le SU57 les prochains jours...
Par ailleurs, pour un certain membre qui en a pas dormi des nuits il y a quelques mois... La Turquie rentre en Syrie à l' Est de l'Euphrate cette nuit ou la nuit de demain ...
Bonne continuation à tous ...
RecepIvedik Commandant
messages : 1147 Inscrit le : 25/10/2014 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 11 Oct - 22:48