messages : 3183 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 27 Jan 2017 - 20:44
Rappel du premier message :
Citation :
L’étrange courrier apocryphe ougandais qui laisse perplexe la diplomatie marocaine
Yoweri Museveni, président dictateur de l'Ouganda depuis 30 ans a été guérillero marxiste. AFPYoweri Museveni, président dictateur de l’Ouganda depuis 30 ans a été guérillero marxiste. AFP
Une lettre non authentifiée attribuée au président Yoweri Museveni a atterri sur le bureau de Nasser Bourita, ministre délégué aux Affaires étrangères. Elle fait part d’une invitation adressée au roi Mohammed VI à se rendre à Kampala et annonce une visite imminente « d’émissaires spéciaux » ougandais à Rabat. Intermédiation secrète ou tentative d'escroquerie ?
A 1:30 ils remercient la population marocaine et le Roi et remercient le Maroc de les avoir former
Citation :
0:55 Les migrants remercient Mohammed VI
ils remercient le Maroc car leurs frères sont toujours coincés au Maroc j ai vue un documentaire ou il est dit que sur les 300 passés le double est resté bloqué de l'autre coté de la barrière
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
A 1:30 ils remercient la population marocaine et le Roi et remercient le Maroc de les avoir former
Citation :
0:55 Les migrants remercient Mohammed VI
ils remercient le Maroc car leurs frères sont toujours coincés au Maroc j ai vue un documentaire ou il est dit que sur les 300 passés le double est resté bloqué de l'autre coté de la barrière
Le plus important à savoir c'est pourquoi en ce moment exactement que le Maroc ferme l'oeil sur le passage des immigrants à Sebta?
Rien n'est laissé au hasard. Le passage de lundi a eu lieu quelques heures avant l'ouverture d'un sommet bilatéral franco-espagnol à Malaga, dans le sud de l'Espagne, présidé par François Hollande et Mariano Rajoy.
On a donc offert à nous amis européens un sujet de discussion qui risque de prendre la place à ce qui a été prévu dans le sommet. Les réponses ne vont pas tarder à venir.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Pourquoi ? On veut la reconnaissance du Sahara à dans nos accords commerciaux...
Pas de Sahara pas de coopération. Le Maroc joue à l'âge gardien de l'Europe (Immigration, lutte Anti terroriste, combien d'attentat déjoué grâce à nos services ?) et en retour nous avons la politique du "ni, ni"... Il est l'heure pour les européens de faire un choix !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Madrid – Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a qualifié, lundi à Malaga (Sud), d’”excellente” la coopération du Maroc avec l’Espagne dans le domaine de la lutte contre l’immigration illégale.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Madrid – Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a qualifié, lundi à Malaga (Sud), d’”excellente” la coopération du Maroc avec l’Espagne dans le domaine de la lutte contre l’immigration illégale.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Ouf ! J'ai retrouvé les 4 milliards de dollars perdus par l'Algérie dans les opérations de change
Hier, un article intitulé "Morocco just joined the African Union. Here’s why that matters" a été publié sur le Washington Post". L'article reprend mot à mot les thèses algériens sur la réintgration du Maroc à l'UA. L'auteur a même cité le chiffre de 150 000 refugiés au lieu de 90 000, retenu par le HCR sous l'actuel secrétaire de l'ONU, Antonio Guterres.
Pour voir le lien entre l'article et l'Algérie, il n' y a qu'à chercher celui qui est derrière. L'auteur de l'article n'est qu'une consultante pour "l’International Crisis Group (ICG)", Hannah Armstrong, l’un des rédacteurs de son dernier rapport sur la politique étrangère de l’Algérie.
Je poste l'article de Washington Post d'abord. Ensuite, une interview avec Hannah Armstrong dans le média algérien TSA. Elle parle du rôle de l'Algérie comme pays stabilisateur dans la région
Citation :
Morocco just joined the African Union. Here’s why that matters. By Hannah Armstrong February 20
The king of Morocco, Mohammed VI, center, is welcomed by Rwandan President Paul Kagame, left, in Kigali, Rwanda, during the king’s tour of East Africa last year. Mohammed also traveled to Tanzania and Ethiopia to seek support for his country’s bid to join the African Union. (Stephanie Aglietti/Agence France-Presse via Getty Images) Is Morocco’s African Union membership a Trojan horse?
Morocco recently joined the organization, which is likely to pose some navigational challenges for the African Union. Its peace and security architecture over the past 14 years has helped reduce armed conflicts in Africa and advanced an “African solutions for African problems” agenda.
But the vote to bring Morocco into the African Union also puts the Western Sahara dispute back in the spotlight — a deeply divisive issue within the organization. Morocco considers the Colorado-sized territory historically its own and has controlled two-thirds of the land since 1975, when colonial Spain withdrew from Africa.
The A.U., like the United Nations, recognizes the right to self-determination for the Sahrawi people. More than half of the African Union’s member states have at some point recognized the independence movement Sahrawi Arab Democratic Republic (SADR — also known as the Polisario movement), which claims the territory.
[Donald Trump’s team has questions about China in Africa. Here are answers.]
Since the 1970s, the SADR has fought for full recognition as a state, and for full control of the Western Sahara — labeled by United Nations a “non-self-governing territory.” Polisario led Sahrawis in a guerrilla war against the Moroccan occupation that lasted until 1991. That year, the United Nations brokered a cease-fire pegged to the promise of a referendum for the Sahrawi people.
Morocco has stonewalled on this referendum for the past 26 years. More than 150,000 Sahrawis still live in SADR-run refugee camps in southern Algeria. Some of them, stuck there for four decades, have children and grandchildren who have never seen their homeland.
The African Union has pressured Morocco to back off on its claims
Outgoing A.U. Chair Nkosazana Dlamini-Zuma of South Africa was proactive on Western Sahara. Over the past four years, she applied steady pressure for a peaceful resolution to the conflict, lobbying the U.N. Security Council to jump-start the stalled peace process and pave the way for self-determination. She also appointed the first A.U. special envoy for the Western Sahara. Special envoy Joachim Chissano, a former president of Mozambique, requested that the Security Council set a date for the referendum, include a human rights protection mandate in its peacekeeping mission, and denounce the illegal exploitation by Morocco of the natural resources of the Western Sahara, which include phosphates, fish reserves and oil.
New A.U. Chair Moussa Faki Mahamat of Chad, which has close ties to Morocco, is less openly partisan than either his predecessor or the front-runners he beat for the post (Senegal’s Abdoulaye Bathily is pro-Rabat, while Kenya’s Amina Muhamad is pro-SADR). That means the new A.U. chair is well situated to moderate new divisions within the African Union concerning the conflict.
[The opposite of Brexit: African Union launches an all-Africa passport]
The Moroccan side sees A.U. membership as an opportunity to neutralize Sahrawi influence within the bloc.
“The A.U. was our adversaries’ last battle horse,” a high-ranking Moroccan diplomat told Le Monde. It was an interesting choice of words — SADR officials have described Morocco’s candidacy as a Trojan horse sent to destroy an increasingly adversarial African Union. “The Moroccans merely want to sow mistrust — to drive a wedge,” a SADR official told me over the phone in December. Their goal is “to neutralize an A.U. in the hands of anti-Moroccans,” as one Moroccan diplomat put it.
The vote on Morocco’s membership reflected a post-Arab Spring African Union
West Africa’s Francophone states, with close economic and geographic ties to Morocco, supported its quest for membership — although there are no details on the actual vote. The countries of southern Africa, favoring Sahrawi self-determination, which the African National Congress and the late Nelson Mandela had long supported, remained wary of Morocco’s motives for joining the union.
[The Islamists are back in Morocco. How did they do it?]
North Africa’s influence was less pronounced than it might have been had this debate taken place before the Arab Spring. Missing from the discussion was SADR support from the late Moammar Gaddafi. Egypt’s traditional support for Morocco sputtered out in the face of internal and regional crises. Algeria’s longtime tough advocacy for the SADR did not change and is not likely to do so anytime soon.
That left East Africa as the key battleground on whether Morocco could join the African Union. Ethiopia, Kenya and Tanzania traditionally favored Western Saharan self-determination. However, Morocco broke the consensus by forging new deals with Rwanda and Ethiopia. In October, Moroccan King Mohammed VI paid a state visit to Kigali, Rwanda’s capital, where he concluded 19 agreements on areas that included foreign relations, finance and private-sector development. In November, he signed a $3.7 billion investment deal in Addis Ababa, Ethiopia, along with seven bilateral conventions and agreements.
But Morocco prevailed, becoming the African Union’s 55th member
In the final tally, 39 of the African Union’s 54 members voted to admit Morocco. A.U. membership should strengthen Morocco’s economic interests, including banking, mining, construction and insurance investments on the continent. The 39 votes in favor of admitting Morocco gives the country a strong mandate to pursue its objectives.
A number of African diplomats and A.U. observers say the desire for inclusivity and economic integration on the continent were what drove states to vote in Morocco. The vote was not a referendum on Moroccan control of Western Sahara, however. Many African states, including all three of the biggest A.U. heavyweights — Algeria, Nigeria and South Africa — still support Sahrawi self-determination.
A.U. membership gives Morocco a regional platform that increases its reach and influence as an international actor. And membership offers Morocco an opportunity to make a good-faith effort to resolve the Western Sahara crisis. The African Union already has seen Moroccan maneuvering to downgrade or expel the SADR from the organization, pitting union members and regional blocs against one another. That means it is up to the African Union to prove its potential for forging homegrown solutions to homegrown problems.
African states have the most at stake in what unresolved colonialism and shifting borders mean for states and institutions. If African states, whose collective voice is now enriched by Morocco’s for the first time in 30 years, cannot build a consensus on resolving the dispute, then who can?
Hannah Armstrong is a writer and independent analyst of North Africa and the Sahel.
« Aujourd’hui, les menaces contre l’Algérie viennent de l’extérieur »
Consultante pour l’International Crisis Group (ICG), Hannah Armstrong est l’un des rédacteurs de son dernier rapport sur la politique étrangère de l’Algérie.
L’Algérie est présentée comme étant un pays stabilisateur dans la région. Est-ce que ce rôle est réel ou exagéré ?
D’abord, c’est le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a axé sur le rôle stabilisateur de l’Algérie depuis près de deux ans en se basant sur le soutien apporté par le pays au processus du dialogue inclusif dans les conflits en Libye, au Mali et durant les négociations entre les différentes parties en Tunisie. Ensuite, on estime que la stratégie algérienne est cohérente dans une période où des pays étrangers soutiennent une faction contre une autre par exemple, donnent des armes à des groupes contre d’autres ou mènent des frappes aériennes comme on l’a vu en Libye. Oui, l’Algérie a joué un rôle stabilisateur dans la région à travers sa politique étrangère en soutenant un processus axé sur le dialogue et la solution politique.
Quels sont les résultats obtenus ?
Des élections démocratiques ont eu lieu en Tunisie, un gouvernement d’union a vu le jour en Libye et un accord de paix entre les acteurs maliens a été signé en juin 2015. L’Algérie a joué un rôle constructif dans chacun de ses processus. Évidemment, beaucoup reste encore à faire (pour la stabilisation de la région).
Comment peut-on compter sur un pays qui est lui-même en proie à des tensions internes qui risquent de le déstabiliser ?
En Algérie, on constate une continuité dans les institutions et au sein du pouvoir et une certaine stabilité qui règne. On a l’impression que tout est contrôlé. Rien ne laisse présager le grand chaos. Cela étant dit, il y a des questions que se posent les pays voisins concernant la succession et la restructuration du DRS. Dans quel contexte cela va se faire ? Ces questions internes liées à la succession, la nouvelle constitution, les réformes politiques et économiques risquent d’avoir un grand impact sur toute la zone, y compris la Méditerranée, et pas seulement sur l’Algérie. Nous sommes dans une période où tout le monde souhaite que ce pays reste stable car il a beaucoup d’importance au niveau stratégique et joue un rôle dans la stabilisation de la région.
Officiellement, l’Algérie refuse catégoriquement d’intervenir au-delà de ses frontières et de jouer le gendarme de la région. Peut-elle continuer à le faire ?
Je pense que les observateurs étrangers se demandent de plus en plus à quel point l’Algérie tient à ce principe constitutionnel et fondamental. Durant cette période de lutte contre le terrorisme, il devient de plus en plus difficile de se limiter à des actions à l’intérieur du pays. Aujourd’hui, les menaces contre l’Algérie viennent de l’extérieur, du Mali, de la Libye, de la Tunisie contrairement aux années 1990 quand les menaces venaient de l’intérieur. L’Algérie a fait une transition dans ses dispositions sécuritaires pour mieux protéger ses frontières mais elle demeure attachée à ce principe de non-ingérence. Je pense que l’Algérie peut et doit continuer à adopter la même politique de soutien au processus de dialogue pour se protéger.
À-t-elle le choix à long terme ?
Pourquoi elle n’aurait pas le choix ? Je ne vois pas qui va lui imposer à changer (de politique). On a toujours le choix.
Pourquoi les tensions entre l’Algérie et le Maroc constituent un obstacle pour la stabilisation du Sahel ?
L’Algérie et le Maroc ont tous les deux beaucoup d’influence dans la zone du Sahel et de l’Afrique occidentale. L’influence du Maroc est plutôt économique alors que celle de l’Algérie est plutôt politique en raison de ses frontières sahariennes avec plusieurs acteurs clés de la zone. Chose qui permet à ses renseignements et à sa diplomatie d’être beaucoup plus puissants. L’Algérie perçoit le Maroc comme étant un acteur qui cherche saboter ses efforts diplomatiques dans la zone. Au moment où l’Algérie invitait tous les acteurs pour les négociations par exemple, le Maroc invitait le chef de la rébellion touareg à Rabat pour saboter les négociations menées à Alger. Pour sa part, le Maroc perçoit l’Algérie comme un acteur qui veut le saboter. Sans doute, toute la région profitera si le Maroc et l’Algérie pouvaient coopérer au lieu de travailler l’un contre l’autre dans cette zone.
Est-ce que l’Algérie a des appréhensions concernant la présence française en Afrique dans le cadre de l’opération Barkhane ?
L’opération Barkhane signifie la présence des troupes françaises sur les territoires de plusieurs pays africains. Cette présence risque de continuer à s’élargir et devenir déstabilisatrice à long terme. Étant contre toute ingérence étrangère, l’Algérie opte pour une autre stratégie. Celle-ci consiste à encourager la construction d’une architecture de renseignement coopérative entre les pays de la région. Certes, c’est un processus qui prend beaucoup de temps mais il enrichit les acteurs de la région.
Dans le cadre de la tournée africaine, la visite de SM le Roi au Mali prévue entre 21 et 22 février est reportée. Quelqu'un peut nous décortiquer l'état de nos relations avec ce pays dernièrement!!
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Le Maroc envisagerait-il des mesures plus radicales pour lutter contre les assauts répétés de migrants sur la frontière de Sebta? C'est dans cette optique que l'Inspecteur général des forces armées royales se serait déplacé cet après-midi dans les régions du nord du royaume.
La multiplication des assauts de migrants subsahariens sur la frontière de Sebta aurait-elle poussé le général de division Abdelfettah Louarak, Inspecteur général des forces armées royales, à se déplacer à Tétouan?
Le360 vient en effet d’apprendre que Abdelfettah Louarak aurait atterri ce lundi après-midi à l’aéroport de Tanger avant de prendre la route vers Tétouan. Nos sources expliquent que l’inspecteur général des FAR devrait tenir des réunions avec de hauts responsables sécuritaires dans la région, en vue de mettre un terme à ces assauts qui, pour rappel, ont permis lors de ces trois derniers jours, à plusieurs centaines de migrants de franchir les clôtures séparant la ville occupée de Sebta du reste du territoire national.
Les mêmes sources ajoutent que ce déplacement d’Abdelfettah Louarak devrait se traduire par la mise en place d’une nouvelle stratégie pour lutter contre ce phénomène, n’excluant pas une campagne pour éviter que les migrants continuent à occuper les forêts avoisinantes qui leur servent de base arrière pour préparer les assauts.
Rappelons que les services de sécurité tentent toujours de s’interposer à ces mouvements qui génèrent souvent des blessés plus ou moins graves au sein de leurs rangs. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé ce lundi matin lorsqu’un millier de migrants ont tenté de franchir la clôture qui entoure la ville occupée de Sebta.
Le Maroc envisagerait-il des mesures plus radicales pour lutter contre les assauts répétés de migrants sur la frontière de Sebta? C'est dans cette optique que l'Inspecteur général des forces armées royales se serait déplacé cet après-midi dans les régions du nord du royaume.
La multiplication des assauts de migrants subsahariens sur la frontière de Sebta aurait-elle poussé le général de division Abdelfettah Louarak, Inspecteur général des forces armées royales, à se déplacer à Tétouan?
Le360 vient en effet d’apprendre que Abdelfettah Louarak aurait atterri ce lundi après-midi à l’aéroport de Tanger avant de prendre la route vers Tétouan. Nos sources expliquent que l’inspecteur général des FAR devrait tenir des réunions avec de hauts responsables sécuritaires dans la région, en vue de mettre un terme à ces assauts qui, pour rappel, ont permis lors de ces trois derniers jours, à plusieurs centaines de migrants de franchir les clôtures séparant la ville occupée de Sebta du reste du territoire national.
Les mêmes sources ajoutent que ce déplacement d’Abdelfettah Louarak devrait se traduire par la mise en place d’une nouvelle stratégie pour lutter contre ce phénomène, n’excluant pas une campagne pour éviter que les migrants continuent à occuper les forêts avoisinantes qui leur servent de base arrière pour préparer les assauts.
Rappelons que les services de sécurité tentent toujours de s’interposer à ces mouvements qui génèrent souvent des blessés plus ou moins graves au sein de leurs rangs. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé ce lundi matin lorsqu’un millier de migrants ont tenté de franchir la clôture qui entoure la ville occupée de Sebta.
La visite de Mohammed VI au Mali "reportée à une date ultérieure"
La présidence malienne annonce le 21 février que la visite de Mohammed VI au Mali est "reportée à une date ultérieure".
C’est par un tweet publié en fin de matinée le 21 février, que la présidence malienne a annoncé que "la visite de Sa Majesté le roi Mohammed VI du Maroc au Mali est reportée à une date ultérieure". La présidence malienne précise que ce report s’est fait "à la demande de la partie marocaine".
Notons que la visite de Mohammed VI au Mali n’avait pas été officialisée par les autorités marocaines, mais annoncée par la presse malienne, puis confirmée par une source proche côté marocain. Cette dernière avait confié que le Mali faisait partie des cinq pays de l’actuelle tournée africaine du roi.
Contactée par Telquel.ma, la diplomatie marocaine n’a pour l’heure émis aucun commentaire sur ce report.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Le Maroc envisagerait-il des mesures plus radicales pour lutter contre les assauts répétés de migrants sur la frontière de Sebta? C'est dans cette optique que l'Inspecteur général des forces armées royales se serait déplacé cet après-midi dans les régions du nord du royaume.
La multiplication des assauts de migrants subsahariens sur la frontière de Sebta aurait-elle poussé le général de division Abdelfettah Louarak, Inspecteur général des forces armées royales, à se déplacer à Tétouan?
Le360 vient en effet d’apprendre que Abdelfettah Louarak aurait atterri ce lundi après-midi à l’aéroport de Tanger avant de prendre la route vers Tétouan. Nos sources expliquent que l’inspecteur général des FAR devrait tenir des réunions avec de hauts responsables sécuritaires dans la région, en vue de mettre un terme à ces assauts qui, pour rappel, ont permis lors de ces trois derniers jours, à plusieurs centaines de migrants de franchir les clôtures séparant la ville occupée de Sebta du reste du territoire national.
Les mêmes sources ajoutent que ce déplacement d’Abdelfettah Louarak devrait se traduire par la mise en place d’une nouvelle stratégie pour lutter contre ce phénomène, n’excluant pas une campagne pour éviter que les migrants continuent à occuper les forêts avoisinantes qui leur servent de base arrière pour préparer les assauts.
Rappelons que les services de sécurité tentent toujours de s’interposer à ces mouvements qui génèrent souvent des blessés plus ou moins graves au sein de leurs rangs. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé ce lundi matin lorsqu’un millier de migrants ont tenté de franchir la clôture qui entoure la ville occupée de Sebta.
Au contraire, les notre commencent à faire bien les choses car ils ont commencé à maitriser le jeu européen. On te pique à un moment et on te caresse à un autre. On te poignarde dans le dos, et on te soigne la tête. On te pousse dans la falaise avec un coup de pieds, et on essaye de t'attraper avec la main. Il nous a fallait plusieurs années avant de comprendre ce jeu qui demande beaucoup de camouflage. D'un côté on envoie le Général des Forces Armées sur place, et de l'autre on fait bouger les associations qui accusent les forces de l'ordre de répression et d'usage de la force. Si on continue comme ça, on amènera doucement les européens à l'auto-projection, ou l'effet miroir dont parlent les psychologues.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Les messages de M. Omar HILALE sont adressés directement au voisin de l'Est ou les enfants des camps de Tindouf sont expatriés chaque année à Cuba. Hilale parle aussi des enfants qui sont empêchés par le Polisario de rejoindre leur famille en Espagne ou ailleurs.
Citation :
Le Maroc plaide à Paris pour une approche visant à prévenir les conséquences des conflits sur les enfants
"Il faut préconiser une approche doublement préventive visant d'abord à prévenir les conflits et, quand ils éclatent, leur conséquences sur les enfants", a souligné l'Ambassadeur Représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale qui s'exprimait lors d'une conférence internationale sur le thème "Protégeons les enfants de la guerre", organisée conjointement par le ministère français des Affaires étrangères et l'UNICEF.
Intervenant dans le cadre d'un panel sous le thème: "prévenir le recrutement et l'utilisation des enfants et soutenir la libération et la réintégration des enfants utilisés dans les conflits armés", le diplomate marocain a relevé que cette prévention passe par la sensibilisation des communautés à travers la télévision, la radio, les campagnes publicitaires et à l'école, insistant sur la nécessité de prévenir les conflits par l'enracinement de la démocratie, le renforcement de la bonne gouvernance, la promotion du développement durable et le respect de l'Etat de droit et des droits de l'Homme.
Pour leur part, les gouvernements devraient ratifier et appliquer les traités internationaux pertinents et les intégrer dans leur législation nationale, a ajouté M. Hilale, rappelant que le Maroc a été parmi les premiers pays à signer et ratifier le protocole facultatif additionnel de la convention des droits de l'enfant, relatif à la participation des enfants dans les conflits armés et aux principes et engagements de Paris.
Il a aussi noté que les gouvernements doivent endosser les principes et les engagements de Paris, appelant à entreprendre des mesures juridiques, politiques et institutionnelles en faveur de la prévention et de l'élimination de la violence contre les enfants.
Dans les programmes destinés aux enfants, il faudrait accorder une attention particulière à ceux qui courent le plus grand risque d'être enrôlés dans les forces armées, en particulier les enfants séparés de leurs familles ou sans familles, les enfants placés dans des institutions, les enfants qui vivent ou travaillent dans la rue, certaines minorités, les réfugiés et les personnes déplacées à l'intérieur de leurs pays, ainsi que les enfants démunis sur le plan économique et social, a-t-il fait valoir, plaidant pour des mécanismes efficaces de détermination de l'âge afin de prévenir tout recrutement de mineurs, ce qui implique la nécessité de tenir des registres de naissance rigoureux, condition indispensable pour éliminer le phénomène des enfants soldats en permettant de le préciser et de le cerner.
Le diplomate a insisté également sur l'importance de rassembler des données sur les enfants enlevés lors des conflits, notant que leur enregistrement est important pour faciliter la localisation de leurs parents et permettre le regroupement familial.
M. Hilale a en outre évoqué la nécessité de garantir l'accès à l'éducation et la formation professionnelle de tous les enfants, en particulier les réfugiés et les enfants déplacés à l'intérieur de leurs pays, en tant que mesure de protection spéciale pour éviter leur recrutement, notamment ceux vivant dans des camps de réfugiés ou déplacés à l'intérieur de leur pays, estimant que les parties étatiques et non étatiques à un conflit devraient conclure des accords écrits dans lesquels elles s'engageraient à respecter un âge minimum de recrutement dans les forces armées.
Il a sur un autre registre appelé à dénoncer les attaques sur des écoles et des hôpitaux qui font des morts parmi les enfants, faisant observer que les écoles sont de plus en plus la cible d'attaques armées.
Elles sont brûlées, détruites, prises au cœur des tirs croisés, a-t-il fait remarquer, expliquant que lorsque les écoles ferment, les enfants n'ont plus beaucoup de choix et peuvent alors se laisser plus facilement convaincre de s'enrôler.
Institut des études sécuritaires sud-africain: Le retour du Maroc au sein de l’UA renforcera le dynamisme continental
Johannesburg – Le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA) devra encourager le dynamisme dans le continent africain appelé à relever des défis complexes dans les années qui viennent, estime l’institut des études sécuritaires (ISS, basé à Pretoria, Afrique du Sud).
Dans une analyse consacrée à l’impact du retour du Maroc au sein de l’UA sur le continent, le think-tank observe, d’emblée, que pour la première fois depuis 33 ans le drapeau marocain a été hissé au siège de l’organisation africaine, qui a scellé ce retour du Royaume lors de son 28è sommet, tenu les 30 et 31 janvier dernier à Addis-Abeba (Ethiopie).
«Les Maroc a enfin recouvrer son siège» au sein de sa famille institutionnelle africaine, poursuit l’institut, soulignant que ce retour aura un impact positif sur le fonctionnement de l’UA et sur ses missions notamment dans le domaine sécuritaire.
Ce retour se justifie aussi par la présence économique importante du Maroc sur le continent, indique l’ISS, rappelant les importants accords de coopération économique conclus par le Maroc avec les principaux acteurs et partenaires africains.
Il s’agit d’un retour scellé sur fond de succès économiques et diplomatiques remportés par le Maroc, note le think-tank, soulignant que la présence du Maroc, en tant que véritable poids-lourd économique et puissance militaire, marque un changement important au niveau de la balance des pouvoirs dans le continent.
Le centre de recherche a, d’autre, estimé que le retour du Maroc est de nature renforcer la place de l’Afrique du nord au sein de l’UA.
Toutefois, le think-tank a déploré, dans ce contexte, le manque de cohésion dans cette région, qui demeure la moins intégrée dans le continent.
Jakkie Cilliers, chercheur à l’ISS, impute ce manque de cohésion dans la région d’Afrique à la position de l’Algérie concernant la question du Sahara.
S’agissant du règlement de cette question, l’ISS souligne que le retour du Maroc au sein de l’UA devra encourager d’autres pays membres de l’organisation continentale à retirer leur reconnaissance de l’entité chimérique auto-proclamée par les séparatistes du Polisario.
selon le journal Alquds, Chris Coleman commence à révéler de nouveaux documents sur le travail de notre diplomatie après un arrêt d'un an.
source : http://www.alquds.co.uk/?p=678469
site : http://www.arso.org/ColemanPaper.htm
le journal se demande si c'est l'Espagne, la France ou l'Algerie qui est derrière ces fuites sachant qu'on ne connait pas les résultats des investigations qui ont été mené par le Maroc.
selon le journal Alquds, Chris Coleman commence à révéler de nouveaux documents sur le travail de notre diplomatie après un arrêt d'un an.
source : http://www.alquds.co.uk/?p=678469 site : http://www.arso.org/ColemanPaper.htm
le journal se demande si c'est l'Espagne, la France ou l'Algerie qui est derrière ces fuites sachant qu'on ne connait pas les résultats des investigations qui ont été mené par le Maroc.
Il parle d'un certain ambassadeur américain qui travaille comme espion pour le Maroc Également un diplomate Allemand est cité Le Maroc fera la une des journaux internationaux encore une fois
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Dernière édition par sagittarius le Jeu 23 Fév 2017 - 18:05, édité 1 fois
Fox-One General de Division
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
selon le journal Alquds, Chris Coleman commence à révéler de nouveaux documents sur le travail de notre diplomatie après un arrêt d'un an.
source : http://www.alquds.co.uk/?p=678469 site : http://www.arso.org/ColemanPaper.htm
le journal se demande si c'est l'Espagne, la France ou l'Algerie qui est derrière ces fuites sachant qu'on ne connait pas les résultats des investigations qui ont été mené par le Maroc.
Il parle parle d'un certain ambassadeur américain qui travaille comme espion pour le Maroc Également un diplomate Allemand est cité Le Maroc fera la une des journaux internationaux encore une fois
l'Europe commande une double portion d'immigrés
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
L’adhésion du Maroc à l’UA aura des conséquences et la «RASD» doit l’admettre, selon d'ex-cadres du Polisario
Avant l’adhésion du Maroc à l’Union Africaine et encore plus après, le Polisario a tenté de présenter cette nouvelle comme une victoire. Néanmoins, les ex-leaders du front indépendantistes ne le voient pas du même œil : l’adhésion du Maroc à l’institution continentale et les tournées royales intensifiées affaiblissent la position de la «RASD» et ses alliés africains. Témoignages.
L’affaire du Sahara est revenue sur le devant de la scène avec l'activisme diplomatique du Maroc pour son adhésion à l'Union africaine. Encore aujourd'hui, les multiples visites du roi Mohammed VI dans les pays africains contribuent à maintenir l’attention sur ce conflit vieux de près de 45 ans. Si le Polisario et son parrain algérien tente de présenter cette entrée du Maroc au sein de l'UA comme une victoire, les autres soutiens du mouvement séparatistes (Afrique du Sud, Zimbabwe,...) n'hésitent pas à parler de défaite et de menace pour la cause qu'ils défendent.
Mahjoub Salek : l’adhésion du Maroc à l’UA aura des conséquences
Mais quel est l'avis des anciens cadres du Polisario ? Comment ont-ils vécu les derniers évènements ? Contacté par Yabiladi, le chef du mouvement Khat Achahid, Mahjoub Salek, opposant du front Polisario a affirmé que l’adhésion du Maroc à l’UA aura des retombées sur le conflit du Sahara Occidental. «Les leaders du Polisario peuvent tirer profit du fait que le roi marocain et le président sahraoui se retrouvent dans la même pièce et sous le même toit, à 100 mètres, ainsi que les drapeaux des deux entités soient côte à côte, dans la salle et dehors (…). Le changement se trouve dans la présence marocaine et de la fin de la politique du siège vide. Le Polisario et ses alliés ne pourront plus jouir de la même liberté et l’atmosphère qui régnaient pendant l’absence du Maroc et qui leur permettaient de passer des décisions contraires à la position marocaine.»
Sur les déplacements du roi Mohammed VI dans des pays reconnaissants la «RASD», Mahjoub Salek explique qu’ils auront des suites, en assurant que «les visites et les intérêts économiques communs entre le Maroc et les pays africains n’impacteront les positions de ces derniers sur le conflit du Sahara occidental, que s’ils retirent leur reconnaissance à la ‘République Sahraouie’, du moins, à court terme».
Malgré cet impact attendu, Salek ajoute que l’Algérie est le premier bénéficiaire de l’adhésion marocaine à l’entité continentale, considérée comme une acceptation de la charte de l’Union Africaine et donc une reconnaissance des frontières héritées de l’occupation et que le Maroc n’a pas approuvée depuis 1972. Ces frontières tracées représentaient l’un des points de désaccord les plus dangereux entre les états voisins depuis quatre décennies, ajoute Mahjoub Salek.
Au sujet du discours victoirieux qu’adopte le Polisario à propos de l’adhésion marocaine, l’ex leader renchérit que : «chacun voit midi à sa porte, la victoire est élue de tous alors que la défaite reste orpheline». Il poursuit qu’il est trop tôt pour juger les retombées immédiates de l’événement et que les prochains mois sauront répondre à cette interrogation. Moustapha Salma Ould Sidi Mouloud : Le Polisario doit avouer son échec
L'ancien responsable au sein du Front Polisario, Moustapha Salma Ould Sidi Mouloud qui se trouve actuellement en Mauritanie après avoir été écarté des camps de Tindouf a déclaré à Yabiladi un avis similaire. Il rattache l’adhésion du Maroc à l’UA à deux facteurs principaux : «Le premier qui est stratégique, se rapporte au marché continental porteur d’opportunités d’investissement et soutient la complémentarité entre les pays africains prônée par l’Union africaine à l'image de l’Union Européenne. Le second facteur est tactique et concerne essentiellement l’affaire du Sahara : l’absence du Maroc de l’UA a été une arme retournée contre lui. Sur ce point, les alliés du Maroc ne pouvaient pas le soutenir en son absence à l’encontre des alliés de l’Algérie qui utilisaient l'adhésion de la "RASD", comme celle d’un pays qui subissait l’injustice du Maroc absent.» L’ex-leader voit donc en l’adhésion marocaine, une opportunité pour changer la donne : «Ce sera un début avec deux parties adverses ayant les mêmes droits et pouvant se défendre dans les institutions de l’Union, ce qui changera un certain unanimisme sur l’affaire du Sahara du point de vue de l’Algérie et du Polisario.» L’adhésion marocaine résultera pour Moustapha Salma Ould Sidi Mouloud sur une division au sein de l’UA, car le Maroc et sa récente offensive diplomatique réussiront à retourner des d’alliés du Front. Il constate que «depuis deux décennies aucune nouvelle reconnaissance n’a bénéficié à la "RASD" et qu’au contraire certains pays ont même retiré cette reconnaissance malgré l'absence du Maroc de l’UA». Le leader poursuit en ajoutant que le seul bénéfice que le Polisario détenait avant était l’appui indéfectible de l’UA où il siège. Il développe la nouvelle configuration au sein de l'Union : «Le Maroc pourrait parvenir à faire oublier l'image d'occupant des territoires sahraouis que l’Algérie a ensemencé dans les mentalités africaines, au profit de la définition des Nations Unies considérant le Sahara comme un territoire non autonome et revendiqué. Une affaire jouable, puisque le Maroc adhère aux négociations onusiennes auxquelles il réagit positivement et rendra la reconnaissance de l’"Etat Sahraoui" injustifiée». Selon Moustapha Salma, la diplomatie marocaine a grignoter du terrain sur le continent au détriment de la diplomatie algérienne. «L’intelligence marocaine s’est manifestée lorsque le royaume a choisi de faire le dos rond alors que ses adversaires étaient à l'apogée de leur puissance. Il (le Maroc, ndlr) a attendu que l’Algérie faiblisse économiquement et politiquement pour mener sa mener sa campagne diplomatique dans un continent en manque de soutien et incapable d’en fournir. Nous sommes dans une période où les Etats africains ont besoin d'investissements en réponse aux peuples qui privilégient le développement avant la politique.»
Pour Moustapha Salma, l’adhésion du Maroc à l’UA et la reconnaissance du Sahara n’ont aucun lien. La preuve, poursuit-il, que cet état des choses est présent dans tous les rassemblements continentaux, y compris l’UA, le Maroc n’étant pas le seul à ne pas reconnaître la «RASD», et son adhésion n’étant pas conditionnée par cette reconnaissance. Moustapha Salma Ould Sidi Mouloud conclut que le mouvement indépendantiste aurait dû avouer son échec. Il rappelle que désormais les règles ont changé : «Aujourd’hui, le Maroc gagne au sein de l’Afrique alors l’Algérie et le Polisario sont en retrait, la meilleure preuve étant l’adhésion du Maroc à l’Union avec l’aval de 38 pays, malgré les efforts de ses rivaux de bloquer cette adhésion.»
Le Polisario tente de réagir à l’offensive du Maroc en Afrique australe
Le chef du Polisario est au Mozambique. Le parti au pouvoir à Maputo est un vieil allié du Front, une relation qui remonte à la Guerre froide. Le mouvement séparatiste tente par tous les moyens de préserver ses liens avec le petit groupe des pays d'Afrique australe ayant voté contre l’adhésion du royaume à l’Union africaine. Néanmoins, le Maroc compte déjà des alliés au sein même de cette zone.
Brahim Ghali a atterri mardi soir à l’aéroport de Maputo pour une visite de trois jours. Il a été reçu le lendemain au palais présidentiel par le chef de l’Etat Filipe Nyusi.
Au Mozambique, le Polisarien a été accompagné notamment de son «ministre aux Affaires étrangères», Mohamed Salem Ould Salek, et de la secrétaire générale de l’«Union nationale des femmes sahraouies», Mme Fatima Al Mahdi. Une visite hautement politique qui intervient seulement 48 heures après la fin du déplacement du roi Mohammed VI en Zambie, qui s’est soldé par la signature de 19 accords et mémorandums d'entente. L’Afrique australe, le fort Alamo pro-Polisario
Le Mozambique s’était opposé à l’adhésion du Maroc à l’Union africaine lors du 28e sommet d’Addis-Abeba tenu les 30 et 31 janvier. Le Front essaie ainsi de préserver ses relations privilégiées, héritées de l'époque de la Guerre froide, avec ce petit groupe de pays à l’abri de l’influence du royaume.
La majorité de ces Etats se situent en Afrique australe et font naturellement partie de la South Africa Development Community (SADC), un groupement régional considéré par certains médias du continent et ailleurs comme étant le pré-carré de Pretoria.
Mais cela ne signifie pas pour autant que les portes de la zone sont fermées au Maroc. Contrairement à ce que répandent les médias, le royaume compte déjà des alliés non négligeables dans le tour de table de la SADC. A commencer par la Tanzanie, Madagascar, le Swaziland, la RDC et dans une moindre mesure la Zambie, la dernière étape de la tournée royale en Afrique. A l’exception du Swaziland, tous ces Etats ont signé des accords de coopérations économiques avec le royaume et convenu de mettre en place des forums d'affaires. Des régimes en déclin
Certes ces Etats ne font pas le poids face à l’Afrique du Sud mais la stratégie du royaume compte un atout capital : le temps. Les régimes qui apportent aujourd'hui un soutien sans concession au Polisario sont en déclin. Le Zimbabwe, avec un Robert Mugabe de 93 ans qui marche vers l’inconnu ; il en est de même pour l’Uganda de Yoweri Museveni, en poste depuis 1986. Quant au Congrès national africain (ANC) de Jacob Zuma, il vit des moments difficiles et pourrait perdre la présidence aux législatives sud-africaines de 2019 après la perte des grandes mairies du pays lors des communales de l'été 2016.
Le Mozambique, qui accueille en grande pompe le chef du Polisario, n’est guère mieux loti, avec un mouvement d’opposition armée (Résistance nationale mozambicaine - RENAMO) au Front de libération du Mozambique du président Filipe Nyusi. A cette instabilité politique s’ajoutent des indicateurs économiques dans le rouge. Pour financer sa guerre contre la RENAMO, le pouvoir a dû emprunter secrètement en 2014 2 milliards d’euros.
Mali: pourquoi le roi du Maroc Mohammed VI a-t-il annulé son déplacement?
Le roi du Maroc devait effectuer à compter de mercredi 22 février l’étape malienne de son périple africain. Mais Mohammed VI a annulé sa visite. Aucune raison officielle, mais des éléments d’analyses.
Le président malien IBK malade et indisponible pour recevoir le roi du Maroc comme le disent certains ? Faux. Le chef de l’Etat malien a dirigé lui-même mercredi le Conseil des ministres, sans oublier que la veille, il recevait un diplomate américain au palais présidentiel. Alors, problème de sécurité ? Très peu de personnes avancent cette raison.
Si le roi plutôt très populaire à Bamako n’est plus arrivé, c’est peut-être à cause « de l’activisme » de l’Algérie au Mali à la veille de l’arrivée de Mohammed VI, affirment plusieurs certaines sources. Le grand voisin du Mali travaille à occulter la visite du souverain marocain, ajoutent les mêmes sources.
Le dossier du Polisario revient également sur la table dans certains milieux pour expliquer l’annulation de cette visite tant attendue. Officiellement, le Mali fait partie des pays qui reconnaissent ce mouvement indépendantiste soutenue par l’Algérie. Mais Rabat espérait voir concrètement se réaliser le rééquilibrage annoncé des relations du Mali avec deux pays, l’Algérie et le Maroc.
Mais au Mali on tient à dédramatiser. « Nos relations avec Rabat sont très bonnes et nous voulons les renforcer », explique un diplomate malien qui rappelle que « le Maroc vient d’offrir au Mali l’une des cliniques les plus modernes de la sous-région ». Il était prévu que Mohammed VI inaugure l’ouvrage. http://maliactu.net/mali-mali-pourquoi-le-roi-du-maroc-mohammed-vi-a-t-il-annule-son-deplacement/
De plus une entreprise algérienne a remporté un contrat pour 2 centrales électriques de 40MW pour 70M$
_________________ لك الله ياوطني
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Il a juste répondu de manière diplomatique sans trop s'avancer dans le sujet, et surtout il n'a pas répondu à la question posée par le journaliste (est ce que la Mauritanie va enfin nommer un ambassadeur à Rabat). Rien de bien nouveau donc.
_________________ «Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable», Nikita Khrouchtchev
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Il a juste répondu de manière diplomatique sans trop s'avancer dans le sujet, et surtout il n'a pas répondu à la question posée par le journaliste (est ce que la Mauritanie va enfin nommer un ambassadeur à Rabat). Rien de bien nouveau donc.
Tu l'as dis le ton est diplomatique et évite l’affrontement.
Il doit attendre la contre partie marocaine avant d'agir.
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Mali: pourquoi le roi du Maroc Mohammed VI a-t-il annulé son déplacement?
Le roi du Maroc devait effectuer à compter de mercredi 22 février l’étape malienne de son périple africain. Mais Mohammed VI a annulé sa visite. Aucune raison officielle, mais des éléments d’analyses.
Le président malien IBK malade et indisponible pour recevoir le roi du Maroc comme le disent certains ? Faux. Le chef de l’Etat malien a dirigé lui-même mercredi le Conseil des ministres, sans oublier que la veille, il recevait un diplomate américain au palais présidentiel. Alors, problème de sécurité ? Très peu de personnes avancent cette raison.
Si le roi plutôt très populaire à Bamako n’est plus arrivé, c’est peut-être à cause « de l’activisme » de l’Algérie au Mali à la veille de l’arrivée de Mohammed VI, affirment plusieurs certaines sources. Le grand voisin du Mali travaille à occulter la visite du souverain marocain, ajoutent les mêmes sources.
Le dossier du Polisario revient également sur la table dans certains milieux pour expliquer l’annulation de cette visite tant attendue. Officiellement, le Mali fait partie des pays qui reconnaissent ce mouvement indépendantiste soutenue par l’Algérie. Mais Rabat espérait voir concrètement se réaliser le rééquilibrage annoncé des relations du Mali avec deux pays, l’Algérie et le Maroc.
Mais au Mali on tient à dédramatiser. « Nos relations avec Rabat sont très bonnes et nous voulons les renforcer », explique un diplomate malien qui rappelle que « le Maroc vient d’offrir au Mali l’une des cliniques les plus modernes de la sous-région ». Il était prévu que Mohammed VI inaugure l’ouvrage. http://maliactu.net/mali-mali-pourquoi-le-roi-du-maroc-mohammed-vi-a-t-il-annule-son-deplacement/
De plus une entreprise algérienne a remporté un contrat pour 2 centrales électriques de 40MW pour 70M$
Citation :
A cause d’Alger, Mounir Majidi en doublure de Mohammed VI au Mali
Arrivée du Roi à Conakry. Un moment qui a particulierement retenu mon attention, cette discution entre Alpha Condé, Mezouar et le Roi à 10:05 je me demande ce qui à pu se dire lors de cette conversation
adminPC Caporal
messages : 128 Inscrit le : 23/12/2016 Localisation : France Nationalité :
Arrivée du Roi à Conakry. Un moment qui a particulierement retenu mon attention, cette discution entre Alpha Condé, Mezouar et le Roi à 10:05 je me demande ce qui à pu se dire lors de cette conversation
Oui je l'ai vu aussi en direct, j'ai l'impression qu'il y a eu du cafouillage au niveau protocolaire, le roi a beaucoup discuté avec son garde du corps
Ven 27 Jan 2017 - 20:44
