Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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MessageSujet: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeVen 3 Fév - 19:13

Rappel du premier message :

http://www.jeuneafrique.com/400016/politique/tchad-idriss-deby-reporte-tenue-elections-legislatives-manque-de-moyens/ a écrit:


Tchad : Idriss Déby Itno reporte la tenue des élections législatives « par manque de moyens »





Le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé ce jeudi lors d'une conférence de presse le report des élections législatives à une date inconnue. Le chef d'Etat a justifié cette décision par un manque de moyens pour les organiser.

« Quand je dis que nous ne pouvons pas faire des législatives, c’est par manque des moyens. En période de vache maigre, on ne peut rien faire. Quand nous aurons des ressources, on pourra organiser des élections législatives », a-t-il précisé jeudi 02 février devant la presse.

Les élections législatives devaient se dérouler courant 2016 rappelle la FIDH. Aucune nouvelle date n’a été fixée. C’est donc le statu quo pour l’instant à l’Assemblée nationale, où le Mouvement patriotique du Salut (MPS), le parti du président Déby, occupe 133 des 188 sièges depuis les dernières législatives en février 2011.


Appel au dialogue avec l’opposition




De retour du sommet d’Addis Abeba où il a fait élire son ministre des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, à la tête de la commission de l’Union africaine (UA), Idriss Déby Into a lancé un appel au dialogue en direction de l’opposition.

« Qu’elle n’ait pas peur de dialoguer avec moi, je suis Tchadien comme eux », a-t-il insisté, ajoutant que « l’opposition doit cesser de cultiver la haine qui a pour conséquence la déchirure du pays. Le Tchad n’a pas besoin de cela ».

L’opposition, emmené par l’ancien ministre Saleh Kebzabo, a contesté la réélection d’Idriss Déby pour un cinquième mandat en avril dernier avec près de 60%. L’opposition n’a recueilli que 12, 80 % des voix. Une réélection dès le premier tour donc qui marquait néanmoins un recul de presque 30 points par rapport à la présidentielle de 2011 (88%).


« Boko Haram est terminé »




Idriss Déby Itno a également profité de cette conférence de presse pour témoigner de son optimisme sur l’issue de la lutte contre les terroristes de Boko Haram, très dans la région du Lac Tchad. Le Tchad est un allié majeur de l’Occident en Afrique sub-saharienne contre les jihadistes dans la région. « Boko Haram est terminé, dans le cas contraire il est très affaibli. En plus des efforts faits par notre armée, la force mixte (composée du Tchad, du Niger, Nigeria et du Cameroun) a réduit la capacité de nuisance de Boko Haram », a-t-il assuré, avant d’ajouter « nous parviendrons à endiguer totalement Boko Haram ».


Pour rappel, Idriss Déby Itno avait déjà déclaré que Boko Haram était « décapité » en août 2015. L’organisation jihadiste continue de semer la terreur dans le nord Cameroun et du Nigéria où elle a pris d’assaut un convoi sous escorte militaire, faisant au passage 15 morts.

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeVen 11 Jan - 15:29

Ça pue pour l'Afrique tout ça...
le continent va être le théâtre des conflits d'intérêts entre la Chine, les USA, l'UE et la Russie...

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L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.

feu Hassan II.

https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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Adam
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeLun 28 Jan - 1:38

Foreign Policy a écrit:

U.S. Developing Supply Route Along Dangerous Stretch From Djibouti to Somalia



The project is part of a broader military entrenchment in Africa.



The U.S. Defense Department is in the early stages of a project to develop land-based supply routes from the main American military base in Africa, Camp Lemonnier in Djibouti, to other U.S. camps across the eastern part of the continent, according to contractors involved with the project and officials familiar with the deliberations.

The first part of the trail is intended to link Lemonnier to Baledogle, the U.S. camp in Somalia. The passage traverses areas controlled by the al Qaeda-affiliated group al-Shabab; swaths of land controlled by warlords with private militias; and a tense border region with Ethiopia.

This project will further entrench the U.S. military presence in Africa. It might also be part of a broader American approach to countering China in places across the continent where the U.S. has vital interests, including the strategic Horn of Africa, though one former official said the plan is more likely driven by logistical considerations.

Sending U.S.-affiliated convoys through these territories is generally considered highly dangerous. Foreigners tend to move in Mogadishu in armored cars with private security. If they leave the Somali capital, even to go short distances, they generally travel by air. U.S. military personnel usually make the 60-mile trip from the Mogadishu International Airport complex—which acts as the base for most internationals—to Baledogle in a helicopter.

As such, a plan to create a passable route that runs through about three-quarters of the country is a hugely ambitious and expensive undertaking. The sources told Foreign Policy that carving out the routes in Somalia alone would cost at least $75 million.

The project falls under the purview of the Virginia-based defense contractor Pacific Architects and Engineers, one of a few companies that support the United States African Command (the body also known as Africom that oversees U.S. military operations in Africa) in Somalia. Neither Africom nor the defense contractor would confirm the project, citing security concerns.

Pacific Architects and Engineers is so invested in Africom’s work in Somalia that last January it opened up a new subsidiary, the Mogadishu-based Africa Expeditionary Services. At least one other company the subsidiary sought to hire for help with the project turned down the job, saying it would be too difficult.

Some Somali and American stakeholders also questioned the viability of investing in this treacherous route.

Hussein Sheikh-Ali, who served as a counterterrorism and security advisor to the current and former Somali presidents and is the founder of the security think tank, the Hiraal Institute, suggested that given the immense security and logistical challenges posed, building a ground route between two U.S. bases might not be the best use of American money and time. “They should focus [on] capacitating local forces on counterinsurgency tactics and help local authorities on good governance,” he told FP.

One Somali security official called the project “adventuristic” but said with a grin that any U.S. investment was welcome.

But the security official also commented that part of the point of building out the route is to create a “mental shift.” The Somali government wants to demonstrate that it is possible for foreign governments and companies to work across the country. He also said that maintaining supply chains was a tenet of the Security Pact that Somalia developed with the support of international partners and the United Nations in May 2017.

American angst about Chinese infringement has been recently brewing. In 2017, China built its first naval base in Djibouti, a development that Thomas Waldhauser, the top U.S. general for Africa, said would have a “significant” impact on U.S. interests. Waldhauser was speaking at a congressional hearing last year that focused on China’s increasingly robust presence on the continent. He also reportedly told the Senate Armed Services Committee, “We are carefully monitoring Chinese encroachment and emergent military presence.”

In October 2018, with broad bipartisan support, the U.S. Senate allocated $60 billion in loans to governments in Africa, Asia, and the Middle East to fund infrastructure projects. The fund, overseen by a new government agency—the U.S. International Development Finance Corporation—is viewed as a soft power move to counter China’s trillion-dollar Belt and Road Initiative, which aims to build a network of railroads and shipping lanes that will span over than 70 countries across Africa, Asia, and the Middle East.

When U.S. President Donald Trump’s administration rolled out its new strategy for Africa this past December, National Security Advisor John Bolton made plain that the plan is centered on countering China. “Great power competitors, namely China and Russia, are rapidly expanding their financial and political influence across Africa,” he said, early into his comments. “They are deliberately and aggressively targeting their investments in the region to gain a competitive advantage over the United States.”

Besides operating as the home to China’s first overseas military base, Djibouti is also the recipient of a largely Chinese-supported railway that connects the country to Ethiopia. The line is a small segment of the Belt and Road Initiative.

But a former senior White House official who worked on Africa policy commented that given the nature and timing of the new American route, “it is much more likely that this project is driven by logistical considerations related to long-standing U.S. military engagement in the region rather than a reaction to China.”

Robert Schrire, an emeritus political science professor at the University of Cape Town, said that despite Washington’s growing concern about Beijing, U.S. infrastructure projects in Africa will always be centered around counterterrorism operations and security concerns. “There is no way that America can really compete with China,” he told Bloomberg after Bolton’s speech. “No real resources are going to flow.”

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeSam 2 Fév - 15:14

Citation :
Cap-Vert: saisie record de cocaïne sur un bateau, l'équipage russe arrêté


Praia (Cap-Vert), 1 fév 2019 (AFP) -


La police cap-verdienne a saisi jeudi soir une quantité record de 9,5 tonnes de cocaïne au port de Praia sur un navire battant pavillon panaméen, dont les 11 membres d'équipage, tous russes, ont été arrêtés, a annoncé vendredi la police dans un communiqué.

Il s'agit de la plus importante saisie de drogue officiellement réalisée dans l'archipel, où la police avait découvert en octobre 2011 près d'1,5 tonne de cocaïne dans un immeuble de Praia, la capitale, lors d'une opération baptisée "Lancha Voadora" ("Hydravion").

Les 11 membres d'équipage du bateau ESER, tous de nationalité russe, ont été arrêtés et remis aux autorités judiciaires, selon le communiqué de la police, soulignant que la drogue était dissimulée dans 260 colis à l'intérieur du navire.

"Le cargo venant d'Amérique du Sud avait pour port de destination Tanger (Maroc) mais s'est arrêté au port de Praia pour se conformer aux procédures judiciaires liées au décès à bord d'un membre de l'équipage", a précisé la police.

"Mais avant l'arrivée du bateau au port de Praia, la police était déjà en possession d'informations indiquant qu'il s'agissait d'un navire soupçonné de transporter une quantité indéterminée de stupéfiants", selon le texte.

La saisie a été réalisée grâce à un échange d'informations entre la police cap-verdienne et le Centre maritime d'opérations antidrogue MAOC (MAOC-N, Maritime analysis and operation center - narcotics), à Lisbonne, selon la même source.

Dans ses opérations de perquisition, de déchargement, d'emballage, de transport et de garde du produit saisi, la police a indiqué avoir bénéficié de la coopération et de l'aide technique des polices portugaise et française, ainsi que d'autres institutions cap-verdiennes, comme l'armée et la police maritime.

Archipel constitué de dix îles, le Cap-Vert fait partie des pays ouest-africains utilisés par les trafiquants comme points de transit de la drogue en provenance d'Amérique du Sud à destination de l'Europe.

Mais une certaine partie de cette drogue reste dans le pays, pour la consommation d'une partie de la population, confrontée à des phénomènes d'addiction, notamment dans la jeunesse.

Les policiers travaillant sur des affaires de drogue au Cap-Vert évitent de parler directement à la presse en raison des menaces qui pèsent sur les enquêteurs, voire leurs familles. En septembre 2014, des narcotrafiquants avaient mis leurs menaces à exécution et assassiné la mère d'un inspecteur de police.

Le Cap-Vert est considéré comme un modèle de stabilité, de démocratie et de bonne gouvernance en Afrique.

https://www.marine-oceans.com/actualites/17625-cap-vert-saisie-record-de-cocaine-sur-un-bateau-l-equipage-russe-arrete
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeSam 9 Fév - 18:30

Citation :
Droits de l'homme au Cameroun: les Etats-Unis suppriment de l'aide militaire

Par RFI   Publié le 09-02-2019   • Modifié le 09-02-2019 à 02:18  

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(Photo d'illustration) Des soldats de l'armée de terre camerounaise déployés sur le poste avancé de Mabass. Une colline sur la frontière avec le Nigeria, en bas des villages
occupés par Boko Haram. © RFI/OR

RFI/OR



Washington met fin à plusieurs programmes d’assistance militaire pour Yaoundé. Les Etats-Unis entendent ainsi protester contre « de graves violations des droits humains » de la part du régime camerounais, notamment dans le nord du pays.


Avec notre correspondant à San Francisco,  Eric de Salve

Les programmes d’aide au Cameroun supprimés par Washington concernent la formation militaire et les armements pour un total de 17 millions d’euros.

Des pièces détachées de rechange pour les avions de transport C 130 ne sont pas livrés comme prévu à l’armée camerounaise par les Etats-Unis. De même que quatre navires de patrouilles de type « Defender », neuf véhicules blindés et un système radar. Supprimés également un programme de formations au pilotage d’hélicoptère.

Pour autant, d’autres programmes continuent pour le moment mais « nous n’hésiterons pas à les réduire davantage si la situation l’exige » prévient un officiel du département d’Etat. Ces mesures de protestation ont été muries après une évaluation approfondie de la situation sécuritaire au Cameroun précise cet officiel américain.


Washington entend ainsi protester contre la politique sécuritaire de Yaoundé en particulier au nord-ouest, sud-ouest et extrême nord du pays. « Il est dans l’intérêt du Cameroun, explique le département d’Etat, de faire preuve de plus de transparence dans les enquêtes sur les allégations crédibles de violations flagrantes des droits de l’homme par les forces de sécurité. »

Washington hausse le ton, tout en saluant la bonne coopération avec Yaoundé en matière de lutte contre le terrorisme.

Dans le même temps ce jeudi, une quinzaine d’ONG ont demandé à l’ONU d’enquêter sur de graves violations des droits de l’homme dans les régions anglophones du Cameroun.

http://www.rfi.fr/ameriques/20190209-droits-homme-etats-unis-cameroun-militaire
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeSam 9 Fév - 18:40

Bonne nouvelles pour l'industrie militaire chinoise et russe

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeMer 27 Fév - 10:03

Notre Ami Bango se porte mieux :
https://information.tv5monde.com/video/gabon-le-president-ali-bongo-fait-un-retour-discret-libreville

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeMer 6 Mar - 16:11

Citation :
Différend frontalier: le Kenya et la Somalie prêts à oeuvrer pour la paix


Nairobi, 6 mars 2019 (AFP) -


Le Kenya et la Somalie ont convenu "d'oeuvrer en faveur de la paix" afin de mettre un terme au différend qui les oppose autour d'une zone maritime disputée de l'océan Indien, a indiqué mercredi l'Ethiopie, qui est médiatrice pour ce différend.

Les présidents somalien Mohamed Abdullahi Mohamed et kényan Uhuru Kenyatta se sont rencontrés à Nairobi sous la médiation du Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed. Le but était de trouver une solution à la récente crise qui a mené le Kenya à rappeler son ambassadeur en Somalie pour protester contre la décision de Mogadiscio de mettre aux enchères des gisements pétrolifères et gaziers dans une zone maritime disputée.

Les présidents kényan et somalien "se sont rencontrés ce matin pour discuter en détail de la source de la dispute entre les deux pays. Les deux parties ont convenu d'oeuvrer en faveur de la paix et de prendre des mesures pour régler les litiges qui ont mené à l'escalade", ont indiqué dans un tweet les services du chef du gouvernement éthiopien.

Le 16 février, le Kenya avait annoncé le rappel de son ambassadeur pour "consultations urgentes" expliquant qu'il s'agissait de "la conséquence de la décision fort regrettable et choquante par le gouvernement de Somalie de mettre aux enchères des gisements de pétrole et de gaz situés dans la zone maritime kényane qui borde la Somalie".

Selon le ministère kényan des Affaires étrangères, cette vente aux enchères a eu lieu le 7 février à Londres, où se tenait une conférence sur le pétrole et le gaz en Somalie.

La Somalie a rejeté ces accusations, affirmant qu'elle n'entreprendrait "aucune action unilatérale concernant la zone disputée tant que la CIJ (Cour internationale de justice) n'aurait pas rendu son jugement".

La CIJ, plus haute instance judiciaire des Nations unies, a commencé en septembre 2016 à La Haye à entendre les arguments des deux parties.

La Somalie et le Kenya se disputent un vaste secteur maritime de plus de 100.000 km2, au sein duquel Nairobi a déjà accordé trois permis d'exploitation pétrolière à la compagnie italienne Eni SpA qui sont contestés par Mogadiscio.

Selon la Somalie, située au nord-est du Kenya, la frontière maritime devrait s'étirer en direction du sud-est, selon une ligne médiane entre les deux pays.

A l'opposé, Nairobi revendique pour délimitation une ligne droite partant de la frontière terrestre entre les deux pays vers l'Est.

https://www.marine-oceans.com/actualites/17789-differend-frontalier-le-kenya-et-la-somalie-prets-a-oeuvrer-pour-la-paix
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeMar 12 Mar - 2:14


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و كان حقا علينا نصر المؤمنين - حب الأوطان من الإيمان

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeJeu 4 Avr - 14:26

Citation :
Crash du 737 MAX d'Ethiopian Airlines: les pilotes ont suivi la procédure

AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 _7c16  
Les morceaux de l'avion d'Ethiopian Airlines jonchent les champs situés non loin de la ville de Bishoftu, au sud-ouest d'Addis-Abeba, le 10 mars 2019.
© REUTERS/Tiksa Negeri

Par RFI  Publié le 04-04-2019  • Modifié le 04-04-2019 à 15:29



Le rapport préliminaire sur l'accident du vol Ethiopian Airlines a été rendu public ce jeudi 4 avril. Le crash de l’avion qui devait relier Addis-Abeba à Nairobi avait fait 157 morts le 10 mars dernier. D'après l'enquête, les pilotes ont suivi toutes les procédures d'urgence recommandées par Boeing.

C'est la ministre éthiopienne des Transports qui s'est chargée de l'annonce. Selon Dagmawit Moges, l'appareil était qualifié pour voler et les pilotes également. Ce dimanche 10 mars, à 8h38 du matin, le décollage s'est passé dans des conditions normales. C'est ensuite que les choses se sont compliquées.

Les données du site spécialiséFlightradar24 montraient un avion qui gagne et perd de l'altitude à une vitesse importante. Selon la compagnie Ethiopian Airlines, le pilote avait demandé à rentrer, car il ne contrôlait pas l'avion. Et d'après les toutes premières analyses des boîtes noires, le capitaine Yared Getachew a bien suivi toutes les recommandations de Boeing pour tenter de reprendre le contrôle. C’est l’information principale qui ressort de ce rapport préliminaire.

Dans le document, il n’y a aucune précision quant au logiciel que Boeing a ajouté sur son avion. Un logiciel dit « MCAS », pointé du doigt dans ce crash mais aussi dans celui du 737 MAX de Lion Air en Indonésie en octobre 2018. Les pilotes d'Ethiopian Airlines l'ont-ils désactivé ? S'est-il remis en route tout seul ? De nombreuses questions demeurent. Le rapport final de cette enquête pourrait prendre encore une année.

http://www.rfi.fr/afrique/20190404-ethiopian-airlines-pilotes-qualifies-voler-selon-le-rapport-preliminaire  
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeLun 8 Avr - 0:12

Citation :
Au Soudan, les manifestants demandent à l’armée de « choisir entre son peuple et le dictateur Bachir »

La contestation lancée en décembre connaît un important regain de mobilisation depuis samedi.


AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 6869f1f_5596973-01-06

Plusieurs dizaines de milliers de Soudanais manifestent pour le deuxième jour consécutif, dimanche 7 avril, pour réclamer la démission du président Omar Al-Bachir, au pouvoir depuis trente ans. Un porte-parole de l’Association des professionnels du Soudan, organisateur des manifestants, faisait état, dimanche midi, de quatre manifestants tués depuis 24 heures autour du quartier général de l’armée, où se concentre la mobilisation.

Les protestataires ont scandé « Liberté, paix, justice » – le principal slogan de la contestation qui secoue le Soudan depuis quatre mois – à l’extérieur du complexe abritant le siège de l’armée, le ministère de la défense et la résidence du président Bachir, ont rapporté des témoins, selon lesquels de nombreux manifestants ont passé la nuit sur place.

« Après ce que nous avons fait hier [samedi], nous ne partirons pas tant que notre mission n’est pas accomplie », a déclaré Osama Ahmed, un protestataire ayant passé la nuit à l’extérieur du quartier général. « Nous ne partirons pas d’ici tant qu’il ne démissionne pas », a-t-il ajouté en référence au président Bachir, 75 ans et au pouvoir depuis un coup d’Etat en 1989.

Appel à l’armée

Des protestataires ont bloqué à l’aide de pierres un pont se trouvant à proximité du quartier général et reliant Khartoum au secteur de Bahari, plus au nord, provoquant d’importants embouteillages, d’après des témoins.

Lors de précédents rassemblements, les protestataires avaient tenté à plusieurs reprises de marcher vers des lieux symboliques du pouvoir, comme le palais présidentiel, mais en avaient souvent été empêchés par les gaz lacrymogènes tirés par les forces de sécurité. Les organisateurs du mouvement ont affirmé cette semaine que le rassemblement était destiné à demander à l’armée de « choisir entre son peuple et le dictateur ».

« Le peuple soudanais a montré une résilience remarquable face aux obstacles extraordinaires auxquels il a été confronté ces dernières années », a affirmé dimanche soir un porte-parole de l’Union européenne dans un communiqué, qualifiant les rassemblements des deux derniers jours de « sans précédent ». L’UE attend que le Soudan réponde à « l’appel au changement » par un engagement à mener des « réformes essentielles », a-t-il ajouté.

Le plus grand rassemblement de contestation

Samedi, des milliers d’hommes et de femmes ont tenu le plus grand rassemblement jamais organisé depuis le début de la contestation, certains parvenant à atteindre le quartier général de l’armée pour la première fois. L’armée n’est pas intervenue, mais la police antiémeute a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, tandis que des contestataires ont lancé des pierres en direction des forces de sécurité, selon des témoins.

Dans le même temps, un manifestant est mort lors d’une autre manifestation à Omdourman, ville voisine de Khartoum. Sa mort porte à trente-deux le nombre de personnes décédées depuis le début du mouvement, selon les autorités. Dans un précédent bilan, l’ONG Human Rights Watch (HRW) évoquait le chiffre d’au moins cinquante et un morts. Un rapport diffusé vendredi par l’organisation Physician for Human Rights (PHR), qui a travaillé avec des médecins soudanais, fait de son côté état de soixante morts depuis quatre mois.

Déclenchées le 19 décembre par la décision du gouvernement de tripler le prix du pain, les manifestations se sont rapidement transformées à travers le pays en mouvement de contestation contre M. Al-Bachir, à la tête d’un pays en proie à une grave crise économique. Le chef de l’Etat a décrété le 22 février l’état d’urgence à travers le pays pour tenter de juguler la contestation. L’ampleur du mouvement avait fortement baissé avant le regain de mobilisation samedi

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/04/07/deuxieme-jour-d-une-manifestation-inedite-au-soudan-pour-demander-le-depart-du-president-al-bachir_5446926_3212.html
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeLun 8 Avr - 17:47

l'armée ouvre le feu sur la police pour proteger les manifestants

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeMar 9 Avr - 11:50

Max Gallien - Stiftung Wissenschaft und Politik a écrit:

Stability in North Africa does not require stronger governments, but stronger opposition


As it seeks to support “stability” in North Africa, the international community needs to think less about strong states, and more about strong opposition, says Max Gallien.


“Investing in Stability” is the title of the final declaration of this week’s summit between the Arab League and the European Union. For years, stability in North Africa has been a dominant policy goal of the international community, driven by concerns about migration, terror, and weakened states on Europe’s doorstep. Efforts to buttress stability have been at the heart of development assistance, security programs, and widespread diplomatic silence over deteriorating human rights. However, foreign policy approaches on North Africa often suffer from a misunderstanding of what stability means in the region – and risk actively undermining it.

The common assumption is that stability in North Africa means a region of governments that are capable of maintaining the status quo. The region, however, is undergoing huge demographic and economic transitions. The social contracts of the post-independence era are slowly collapsing, and the support base provided by the traditional elites is shrinking. Change is coming, one way or the other – expanding protest movements across the region provide ample evidence of broader pressures. In these times, a stable North Africa cannot mean retaining the status quo at all costs; instead, it should mean that the region is institutionally capable of managing change. To accomplish this, the primary deficit that must be addressed in most North African states is not stronger governments, but stronger opposition.

State strategies have changed oppositions

Morocco provides a prime example. For years, the monarchy has marketed itself internationally as a strong partner and an island of stability in a troubled region. Domestically, it has successfully co-opted or repressed any opposition movements that have emerged to challenge the palace’s authority. But squelching the opposition has not weakened the drivers of resistance – uneven development, police violence, crony capitalism, and corruption have alienated many Moroccans from their government. In the last 12 months, protests have flared in economically marginalized regions such as the Rif and Jerada. Campaigns for women’s rights and against rising costs of living have percolated on social media, and slogans against inequality and repression can be heard from football stadiums to the country’s beaches.

However, as protest movements have evolved to become harder to subdue, they have also become more diffuse, leaderless, and, as a result, are harder to negotiate with. An example of this is the nation-wide boycott – organized through social media – against three companies that are seen as engaging in corruption and price gouging. Although its lack of an identifiable leadership structure has allowed the boycott movement to mobilize widely – as it has been impossible to arrest its leadership – it has also made it impossible to elaborate its demands and negotiate its end. Here lies the real danger to the country’s stability: Even as Morocco’s current social contract is in serious need of renegotiation, there is no player left in the country’s political system who can credibly represent those alienated from the current system and help sell a negotiated change.


In Tunisia – the region’s only democracy – an emphasis on consensus and strong governments has also led to the weakening of an effective opposition. Until the most recent divisions, the government had been comprised of a grand coalition of almost every party, few of which evinced significant differences on the policies necessary to confront severe economic and social problems. Support for the government has eroded among Tunisians, leading to growing cynicism about a democratic process that seemed to prefer upholding the status quo rather than adjudicating options for managed change. As the economic crisis has deepened, protests have mainly taken place outside of parliament, through general strikes, roadblocks, sit-ins, and, most heartbreakingly, an increasing number of public suicides through self-immolation. As the country heads into an election year, its political and democratic future looks as uncertain as it has at any time since the 2011 revolution. As a growing number of Tunisians become increasingly unhappy with the government’s course, Tunisia, too, has found itself with a scarcity of credible political actors within its party system that are able to negotiate change. As its neighbors, Tunisia desperately needs an opposition that can function as a “government in waiting.”

Protest movements as indications of an increasingly untenable status quo

Heading into the new year, there are good reasons to believe that this issue will become more pressing across the region. That the elections in Tunisia and Algeria carry significant potential for mobilization can already be observed. Elsewhere, Egypt may see a referendum on Abdel Fattah Sisi’s presidency, and the economic outlook is volatile across the whole of North Africa. If the international community is genuinely interested in stability for the region, it should focus less on how to create strong governments and more on how to protect spaces in which strong representative opposition can emerge.

First, this means that social protests should not be perceived as threats to a stable status quo, but rather as indications of the pressures that make it increasingly untenable. As a consequence, state crackdowns on opposition movements should not be seen as a necessary cost of stability, but rather as the elimination of crucial partners for negotiating change, thereby directly and dramatically destabilizing. Remaining silent about human rights abuses and restrictions on freedom of expression in the region is neither ethical nor pragmatic. Second, the ongoing support for “stability” – especially in the digital and security sectors – needs to be critically evaluated for its effect on opposition movements. Finally, the international community should aim to foster broader dialogues and more diverse voices, without getting so close that it risks co-opting or delegitimizing them. Crucially, this implies remaining skeptical of the language with which regimes in the region at times characterize their opposition as being unruly, violent, or terrorists.

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeJeu 11 Avr - 12:20

Soudan: le président Omar el-Béchir a été destitué par l’armée

Le Figaro a écrit:
Au pouvoir depuis 1989, le président soudanais a quitté le pouvoir. Des milliers de manifestants sont rassemblés depuis six jours devant le siège de l’armée, qui abrite également la résidence officielle du chef de l’État.

Omar el-Béchir est tombé. Le président âgé de 75 ans, au pouvoir depuis 1989, a été destitué par l’armée après plus de trois mois de manifestations contre son pouvoir, a annoncé ce jeudi le ministre de la Défense. Omar el-Béchir est actuellement détenu par les militaires. Le ministre a également indiqué que la Constitution était suspendue pour le moment et que des élections seraient organisées après une période de transition de deux ans. Durant cette période, c’est un conseil militaire qui administrera le Soudan. Des centaines de manifestants avaient attaqué jeudi les bureaux des services de renseignement et de sécurité (NISS) dans deux villes de l’est du pays, Port-Soudan et Kassala, rapporte Reuters. Le NISS a lui fait état de la libération de tous les prisonniers politiques du pays, selon l’agence officielle Suna.

Jeudi matin, c’était l’effervescence devant le quartier général de l’armée soudanaise. Les milliers de manifestants rassemblés attendaient impatiemment les annonces de l’armée. La télévision nationale avait en effet déclaré tôt dans la matinée que l’armée s’apprêtait à faire une «annonce importante». Des unités militaires ont également pris position à des points stratégiques de la capitale. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue, notamment à l’endroit où se tient depuis le week-end dernier un sit-in de protestation devant le siège de l’armée et la résidence du président Béchir. Ils appelaient les militaires à rejoindre leur mouvement.

«Les gens arrivent en masse», a indiqué jeudi matin un témoin présent sur les lieux à l’AFP. «Nous attendons de grandes nouvelles. Nous ne partirons pas d’ici tant que nous ne saurons pas ce que c’est», avait ajouté jeudi matin un manifestant à l’AFP. «Mais nous savons que Béchir doit partir. Nous avons eu assez de ce régime. Trente ans de répression, de corruption, d’abus de droits. C’est assez», a-t-il poursuivi.

49 morts dans les manifestations
Depuis trois mois maintenant, les Soudanais se révoltent contre le régime du président Béchir. La contestation a démarré après la décision du gouvernement de tripler le prix du pain le 19 décembre. La mobilisation s’est ensuite muée en mouvement de protestation contre le régime lui-même, des milliers de Soudanais réclament le départ du président. Omar el-Béchir a tenté de réprimer la contestation par la force, puis instauré le 22 février l’état d’urgence à l’échelle nationale. 49 personnes sont mortes dans des violences liées aux manifestations, de sources officielles.

Depuis samedi et l’organisation du sit-in devant le siège de l’armée, les manifestants ont essuyé à plusieurs reprises les assauts du puissant service de renseignement NISS, qui a tenté en vain de les disperser à coups de gaz lacrymogène, selon les organisateurs du rassemblement. Mardi, 11 personnes dont six membres des forces de sécurité ont été tuées lors de manifestations à Khartoum, a rapporté mercredi le porte-parole du gouvernement Hassan Ismail, sans préciser les circonstances de leur mort, selon l’agence officielle Suna.

Mardi, des capitales occidentales ont appelé les autorités à répondre aux revendications «d’une façon sérieuse». Le pouvoir doit proposer «un plan de transition politique crédible», ont écrit les ambassades des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Norvège dans un communiqué conjoint à Khartoum. Mercredi, Washington a exhorté le pouvoir à respecter le droit de manifester.

Omar el-Béchir, militaire de formation, s’est auto-proclamé président de la République en 1993, après avoir renversé le pouvoir en place en 1989. Il s’est fait réélire en 1996 et en 2010. Il est visé par deux mandats d’arrêt internationaux émis par la CPI en 2009 et 2010 pour génocide, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis au Darfour, province de l’ouest du Soudan en proie à une guerre civile depuis 2003.

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeJeu 11 Avr - 12:32

Eurasia Future a écrit:

The Consequences Of The Sudanese Coup


What just happened in Sudan was likely a military coup despite the “official” explanation being that President Bashir simply stepped down, and while this might appear on the surface to be a huge development, its immediate consequences will probably be quite limited even though certain “dark scenarios” still can’t be ruled out.


The news just broke that Sudanese President Bashir was deposed of in a military coup, though the “official” explanation is that he simply stepped down in response to increasingly violent protests against his thirty-year-long rule. This is an important distinction to make since the African Union and the US would be compelled to condemn the latest developments and possibly suspend their cooperation with the country if the armed forces admitted that they seized power, though it’s “conventional knowledge” that the long-serving leader probably didn’t resign out of his own free will. In any case, this latest non-electoral regime change proves that the decade-long “African Spring” is alive and well, having now succeeded in Sudan immediately after Algeria despite an earlier attempt having failed in Gabon, with three cases therefore being seen since the beginning of 2019 alone. This latest event will certainly have geopolitical consequences that deserve to be discussed,

As a brief review, while it’s indeed possible that the incipient Color Revolution that broke out in the country in late-2018 could be exploited by outside forces for geopolitical ends such as catalyzing the diverse state’s further “Balkanization”, the unrest itself appeared to be a mostly spontaneous reaction by a desperate population already fed up with their deteriorating socio-economic conditions following a surprise increase in the price of bread and fuel, albeit one that domestic political activists probably prepared in advance to organize in response to a “trigger” event such as that one. This ended up putting enormous pressure on the government and led to President Bashir implementing a state of emergency that portended the beginning of a “phased leadership transition” by his permanent military, intelligence, and diplomatic bureaucracies (“deep state”). That plan recently went awry, however, when divisions began to emerge in his “deep state” following the military’s active intervention earlier this week to prevent riot police from clearing out a camp of protesters outside the Ministry of Defense.



Looking forward, here are the most important takeaways from the coup and the most likely path that Sudan is headed in its aftermath:

* The “African Spring” of non-electoral regime changes might suddenly spread to other countries on the continent such as Cameroon and Uganda after surprisingly succeeding in two of its most security-prone and rigid states that many observers had previously thought would never respond to “grassroots”-initiated pressure.

* The “phased leadership transition” evidently failed in Sudan for reasons that can only be speculated upon at this time but probably has to do with behind-the-scenes politicking that ultimately divided its “deep state” and reached a climax when the military intervened to prevent the riot police from breaking up the protesters’ camp.

* Unlike in Algeria, the odds of a “second round” of protester-driven unrest agitating for the dismantlement of the entire “deep state” are low in Sudan for reasons pertaining to this Northeast African country’s specific domestic political and military situations.



* The military will steer the country towards forthcoming elections in which it will probably field its preferred candidate or attempt to co-opt one of the opposition‘s like Kabila recently did in the Congo with Tshisekedi, doing whatever is needed to keep its “deep state” in power with only minimal but necessary reforms.

* It’s unclear at this moment whether the military will politicize the issue of Russian private military companies (PMCs) in the country, which pro-Western factions could seek to do in order to curry favor with the West, while patriotic ones would probably prefer to keep quiet about this issue in order to retain Moscow’s support.



* Another Russia-related issue is whether Sudan will continue to closely cooperate with Moscow in stabilizing the neighboring Central African Republic (CAR) and facilitating Russia’s access to this land-locked war-torn state, though it should be assumed that there won’t be any changes in this respect for now.

* On the topic of continuity, Sudan will continue to occupy an ultra-strategic position in China’s Africa policy by acting as one of its Silk Road gateways to the continent, though this could change in the unlikely event that a pro-American military faction ascends to power behind the scenes.





* If anything, however, Sudan is more inclined to fall further under Saudi Arabia and the UAE’s influence, and even though these two essentially function as the US’ “Lead From Behind” partners, Khartoum will likely continue its “balancing” act between them, Turkey & Qatar, Russia & China, and the US.

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeJeu 11 Avr - 12:42

coup d'etat sans changement de regime
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeMer 24 Avr - 10:35

Une grosse enquête de Reuters sur l'importation d'or d'Afrique afrique par les UAE, mais sans le déclarer.
En 2006 les EAU ont importé 1,3Milliards€ d'or de l'Afrique. En 2016 c'était d'une valeur de 15,1Milliards, la majorité en contrebande. L'oncle SAM va pas être content, beaucoup de cette est sûrement revendu à la Chine, Russie, Iran(contourner les sanctions), l'Inde...Y'a un grand enjeu du dollar vs Gold là

https://www.reuters.com/investigates/special-report/gold-africa-smuggling/
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeLun 29 Avr - 19:54

REUTERS a écrit:

Exclusive: EBRD's Africa expansion plans facing resistance - sources


By Reuters• 29/04/2019 
By Marc Jones

LONDON (Reuters) - The European Bank for Reconstruction and Development's plan to expand its operations into sub-Saharan Africa is facing resistance from some of its top shareholders, several sources at the London-based development bank told Reuters.

Set up in 1991, originally to help ex-communist countries of eastern Europe shift to market economies, and majority owned by G7 top economic powers, the EBRD has spread rapidly over the last decade to more than 35 countries from Morocco to Mongolia.

Ambitions to continue that into sub-Saharan Africa were laid out last year but governments including the United States, Germany and France as well as many in its eastern European heartland have reservations, sources say.

The struggle isn't the only issue shaping the bank's future. Europe is looking to streamline its development financing this year, the bank is due a new president next May, a move to new London headquarters is bogged down by Brexit and the Africa push is part of a broader identity shift.

EBRD management had hoped to overcome some of the scepticism after internal analysis showed only a fraction of a 3 billion euros-a-year ($3.34 billion) proposed increase to its near 10 billion annual lending could be done in its existing bloc.

Two national sources who spoke on condition of anonymity said management had proposed an "Africa full-speed ahead" agenda for the bank's annual meeting in Bosnia next week, only to see government representatives who sit on the bank's board of directors intervene.

"It was almost unprecedented," one of the sources, involved in the discussions, said. "It was a rare example of where the board comes together and said 'no this is not what we want' and changed it."

Sixty-seven countries are EBRD shareholders. Previous expansions have required unanimous backing but changes since mean a 'qualified majority' might now be enough. That would give the United States, which holds 10 percent of EBRD shares, and Britain, Germany, France, Italy and Japan with 8.5 percent each, by far the most clout.

The EBRD declined to comment on the discussions, but sources said months of toing and froing over the Bosnia agenda resulted in a drastically reworked final version with five key 'work streams' tied to the bank's 'Medium-Term Directions' - its priorities for the next five years.
Feasibility work on African countries with "strong links" to the existing EBRD region may get approved, but emphasis will now be on expansion into Algeria, Libya, Iraq and Syria, as well as doing more in its existing bloc.

IDENTITY ISSUES
Potentially eye-catching too is a still-to-be-quantified increase to the EBRD's financial buffers to give it additional protection in case the slowdown in the European and global economy worsens and causes losses on its loans.

Though not directly linked, one source added a "significant" chunk of the bank's Turkish investments were now on an internal "watch" list after the country's slump into recession.

Turkey’s Treasury and Finance Minister Berat Albayrak is due at the Bosnia meeting and will give a public presentation and Q&A session on May 8.

The agenda shows governments will also discuss disbursing some of the bank's identified surplus capital to governments for the first time. The bank had promised to review the possibility after it received a 10-billion-euro capital increase in 2011.

The United States also floated the idea of dividends in 2008 when there was talk of winding down the bank or merging it with the European Investment Bank (EIB).
"It is just one of the options," one of the sources said.
The idea of a broader overhaul of the bank is back on the radar. A European Commission group is looking at how to streamline the region's development financing efforts, which could lead to calls for some radical changes to the EBRD and EIB.

The work is expected to be finalised around October but some initial findings could emerge by the end of May, people who have followed the work say.

The EBRD's heavy investments in Turkey and Egypt - and now its Africa ambitions - reflect the tilt away from the former Eastern Europe bloc, where there is little prospect of restarting lending in Russia and mainstay markets like Hungary, Romania and even Poland have seen relations turn with the European Union.
"This is going to be a very political meeting," said a third EBRD source. "There are a lot of difficult issues."
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeVen 24 Mai - 14:49

Citation :
Le déminage en Casamance ne fait pas l’unanimité

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Six jours sur sept, la petite équipe d'Humanité et inclusion, ex-Handicap international, démine la Casamance.
© RFI/William De Lesseux

Par William de Lesseux Publié le 24-05-2019 • Modifié le 24-05-2019 à 15:04



Au sud du Sénégal, les opérations de déminage de la Casamance ont repris depuis le 27 février 2019. Tout s’est arrêté après l’enlèvement de cinq démineurs mardi 14 mai. La perspective d’une reprise des activités reste incertaine. Les équipes doivent également faire face aux réticences d’une partie des habitants sur le terrain.

Ce mardi 14 mai, les démineurs prennent leur service comme chaque matin. Ils se sont levés tôt : autour de cinq heures du matin, afin d’éviter les fortes chaleurs. Tous sont salariés de l’ONG Humanité et Inclusion, le nouveau nom de Handicap International, opérateur historique en Casamance. L’équipe se dirige vers la zone à déminer, entre Bafata et Bindaba. Dans cette forêt, dense et peu habitée, il s’agit de dépolluer l’intégralité d’une ancienne piste qui reliait les deux villages.

Après le traditionnel « briefing » de sécurité au camp de base, les hommes et les femmes en bleu empruntent le début de la piste jusqu’aux terrains à déminer. A l’avant, au front, les démineurs démarrent la machine qui leur permet de retourner la terre, afin de trouver d’éventuelles mines, posées des années plus tôt aussi bien par l’armée sénégalaise que par les membres des branches armées du MFDC, le mouvement - indépendantiste - des forces démocratiques de la Casamance. Une partie de l’équipe, comme le veut la procédure, reste à l’arrière de la zone avec l’infirmière de l’ONG, présente comme chaque jour pour remédier à un éventuel accident grave.

Le précédent 2013

Deux hommes étrangers aux opérations de déminage sortent alors du bois. « Ils étaient armés », raconte un des démineurs présent ce jour-là. « Les deux ont demandé les téléphones portables et certains effets personnels des salariés. La moto d’urgence a également été volée, sans violence ». Cinq démineurs sont enlevés, réquisitionnés par le duo dans le but de porter le butin. Ils sont emmenés à la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau, puis rapidement relâchés. Un événement qui rappelle de mauvais souvenirs aux équipes, avec l’incident de 2013, survenu lui aussi sur un terrain présumé miné. Les otages avaient été libérés au bout de 79 jours. Ce mardi 14 mai encore, il s’agit bien d’un acte mené par une des branches du MFDC, d’après les informations de RFI. Le centre national d’action antimines (Cnams) décide dans la journée de suspendre les opérations jusqu’à nouvel ordre. « Il va falloir mener des investigations, et se parler afin d’avoir la certitude que toutes les parties sont d’accord pour reprendre le déminage. Il en va de la sécurité des équipes », souligne Bahram Thiam, le directeur du Cnams.

« Dialogue communautaire » : quand les opérations dépendent du processus de paix

Sur le terrain, il arrive que le déminage se heurte aux réticences des habitants. « Certains villages refusent d’être déminés. C’est un fait mais ce n’est jamais dit clairement », explique un des proches du dossier. « Parfois, c’est une affiche, une inscription qu’il faut décoder. Un simple papier laissé sur les zones à traiter », évoque Bahram Thiam. « Il faut faire très attention à ces indications, elles nous obligent à ne pas procéder à la dépollution du sol. Elles indiquent la présence de groupes armés ou de villageois hostiles au déminage », poursuit le directeur.

« Pourtant, nos opérations n’ont rien de militaire, elles sont humanitaires », dénonce Faly Keïta, coordonnateur régional chargé de superviser les travaux d’Humanité et Inclusion. De l’avancée des chantiers de déminage, dépend en grande partie le processus de paix.

Certains villages comme Singuère Joola pourraient être rendus sûrs et accessibles, ils ne le seront pas en raison de la proximité avec des zones contrôlées par les rebelles, d’après un des artisans du « dialogue communautaire » que doivent mettre en place les opérateurs afin de convaincre les habitants réticents. Certaines forces ont enfin beaucoup d’influence auprès des chefs de village, qui donnent leur feu vert aux ONG pour déminer ou pas. À Singuère, jamais les habitants n’ont explicitement donné leur accord. « En l’état, nous attendrons donc avant de nous y rendre. Nous avons besoin d’une demande de la part des villageois », souligne Faly Keïta.

L’enlèvement du 14 mai a freiné les opérations. « Mais le déminage devrait bientôt reprendre », assure Bahram Thiam. Pour l’instant aucune mesure des autorités visant à garantir la sécurité des démineurs n’a été prise.



■ Le déminage souffre surtout du manque de moyens financiers

Où sont les bailleurs de fonds et les financements ? Lors d’une réunion en octobre 2018, nombre de bailleurs avaient promis de s’engager pour le déminage. Tous attendent le déblocage de l’enveloppe de l’État sénégalais, qui a promis plus d’un milliard de franc CFA pour les opérations, soit près de deux millions d’euros. Pour l’instant le déminage dépend uniquement des fonds du département d’Etat américain. Un financement limité : si rien n’est fait, l’intégralité des démineurs se retrouvera au chômage technique dès le mois de juillet.

http://www.rfi.fr/afrique/20190523-senegal-casamance-mines-conflit-armee-mfdc-deminage
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeMer 5 Juin - 15:45

Citation :
L’État islamique revendique une première attaque au Mozambique

par Laurent Lagneau · 5 juin 2019


AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 _12a120

Depuis la fin de l’année 2017, la province de Cabo Delgado, située dans le nord du Mozambique, vit au rythme d’attaques attribuées au groupe jihadiste Ahlu Sunnah wal Jamaa [les « adeptes de la tradition du prophète »], aussi surnommé « al-shabab » par la population locale.

Le mode opératoire de cette organisation n’est pas sans rappeler celui de la faction du groupe jihadiste Boko Haram, dirigée par Abubakar Shekau. En effet, ses combattants arrivent dans un village, pillent ce qu’ils peuvent, incendient les maisons, décapitent les hommes et kidnappent les femmes. Des milliers ont été contraintes à l’exode et, en février dernier, on comptait plus de 200 victimes.

« Ces attaques visent autant les personnes publiques [bâtiments publics, forces de sécurité] que les populations civiles [décapitations, kidnapping] et les expatriés [attaque du convoi de l’entreprise américaine Anadarko le 21 février sur la route entre Mocimboa et Palma] », résume une note du ministère français des Affaires étrangères.

Le président du Mozambique, Filipe Nyusi, a ordonné le déploiement de renforts militaires et policiers dans la province de Cabo Delgado. Mais sans résultat pour le moment. Même le passage du cyclone Kenneth, fin avril, n’a pas fait baisser le rythme des attaques, lesquelles perturbent les opérations humanitaires dans la région.

L’origine d’Ahlu Sunnah wal Jamaa remonterait aux années 2000, avec la création d’Ansaru Sunnu, une sous-organisation du Conseil islamique de Cabo Delgado. Prêchant une application stricte des préceptes de l’islam, cette structure a fait construire de nouvelles mosquées dans la région. Puis est apparue une « secte » encore plus radicale, qui a vraisemblablement fourni les cadres à ce groupe jihadiste.

Quoi qu’il en soit, l’État islamique [EI] semble s’intéresser de près à la situation du Mozambique, pays qui compte environ 18% de musulmans et 56% de chrétiens parmi sa population. En effet, via un communiqué repéré par SITE Intelligence Group, qui surveille les activités jihadistes sur Internet, l’organisation a affirmé que ses combattants ont récemment affronté l’armée mozambicaine dans la province de Cabo Delgado.

« Les soldats du Califat ont pu repousser une attaque de l’armée mozambicaine des croisés dans le village de Metubi, dans la région de Mocimboa », a affirmé l’EI. « Ils les ont affrontés avec une variété d’armes, tuant et blessant un certain nombre d’entre eux […]. Les moujahidines ont saisi des armes, des munitions et des roquettes comme butin », a-t-il ajouté.

Les autorités du Mozambique n’ont ni infirmé, ni confirmé les allégations de l’EI. Cela étant, elles ne font pratiquement jamais de commentaires sur la situation dans le nord du pays.

Selon un expert sollicité par l’AFP, cette affirmation de l’EI relèverait d’une opération de propagande.

« L’Etat islamique n’est pas au Mozambique, c’est simplement de la propagande, mais ils ont peut-être des liens au Mozambique », a-t-il dit. En effet, dans son communiqué, l’organisation jihadiste a fait une erreur dans la localisation du village de Metubi, assurant que ce dernier se trouvait dans la région de Mocimboa, alors que, en réalité, il en est éloigné d’une centaine de kilomètres.

Cela étant, la défaite qu’il a subie à Baghouz, face aux Forces démocratiques syriennes [FDS], appuyées par la coalition dirigée par les États-Unis, ayant marqué la fin de son califat, l’EI a revendiqué les attentats de Pâques au Sri Lanka, affirmé avoir établi une « province » au Cachemire et assuré que sa filiale « Afrique centrale » a mené ses premières opérations en République démocratique du Congo.

C’est d’ailleurs la branche « EI – Afrique centrale » qui a revendiqué l’attaque de Metubi. En outre, et comme le rappelle le journaliste Wassim Nasr via Twitter, l’EI a déjà publié une photographie affirmant montrer des hommes armés prendre la pose devant son drapeau au Mozambique.

Reste que, étant donné le mystère qui l’entoure, on ignore si « Ahlu Sunnah wal Jamaa » a fait allégeance à l’EI ou si l’organisation d’Abu Bakr al-Bagdhadi dispose d’une cellule indépendante dans ce pays.

En attendant, l’instabilité dans le nord du Mozambique inquiète les groupes pétroliers implantés dans ce pays afin d’exploiter des gisements de gaz prometteurs [9e réserves au monde], à la condition d’y réaliser des investissements massifs [50 milliards de dollars].

En février, Washington a proposé aux autorités mozambicaines une assistance militaire. « Nous sommes disponibles pour aider le Mozambique a combattre ces groupes d’insurgés. […] Nous souhaitons accroître notre coopération bilatéral », a en effet assuré Bryan Hunt, le numéro deux de l’ambassade des États-Unis à Maputo.

http://www.opex360.com/2019/06/05/letat-islamique-revendique-une-premiere-attaque-au-mozambique/
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeVen 7 Juin - 19:04

Citation :
Tchad: 11 Tchadiens condamnés pour une tentative de coup d’État en Guinée équatoriale

AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 _12c45
Soldats tchadiens devant le tribunal de Ndjamena (image d’archive 2007).
© Thomas SAMSON/Gamma-Rapho via Getty Images

Par RFI Publié le 07-06-2019 • Modifié le 07-06-2019 à 15:38



Le verdict est tombé dans le volet tchadien de la tentative de coup d’État contre le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, fin 2017. Ce jeudi, la cour d'appel de Ndjamena, réunie en session criminelle spéciale, a condamné à 20 ans de prison onze Tchadiens impliqués dans cette affaire.

Ce procès a duré deux jours et au final, les onze prévenus ont été condamnés à 20 ans de prison pour « mercenariat ». Seuls quatre étaient dans le box des accusés ce jeudi. Officiellement, les sept autres se sont évadés de leur prison il y a plusieurs mois, mais des sources judiciaires assurent qu’ils auraient tous bénéficié par erreur d’une amnistie accordée par le président Idriss Deby à ses opposants armés en mai de l’année dernière.

Seuls les quatre ayant été repris, les sept autres ont donc été condamnés par contumace et des mandats d’arrêt ont été lancés contre eux.

Sur le fond, les quatre présents sur place ont plaidé non coupable avant d’accuser les autorités tchadiennes de les avoir arrêtés entre décembre 2017 et janvier 2018 alors qu’ils allaient chercher des cartes d’identité à la Direction générale de la police, d’après des témoins sur place.

Le procureur tchadien a assuré de son côté qu’ils avaient été interpellés alors qu’ils s’apprêtaient à traverser la frontière équato-guinéenne pour participer à la tentative de coup d’État contre le président Teodoro Obiang Nguema, il y a près de deux ans.

Dans le volet équato-guinéen, d’autres Tchadiens ont été condamnés à de lourdes peines de prison samedi, à Bata. Dans cette tentaculaire affaire, il a également un volet camerounais.

http://www.rfi.fr/afrique/20190607-tchad-11-tchadiens-condamnes-une-tentative-coup-etat-guinee-equatoriale
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeJeu 13 Juin - 10:48

Eurasia Future a écrit:

Daesh Is Spreading All Throughout Africa And Only Russia Can Stop It



Most people are ignorant of the fact that the world’s worst terrorist organization is pivoting to Africa after claiming attacks in the Western, Central, and now Southern parts of the continent, which is a surefire sign that the organization is far from being defeated but is instead morphing into an altogether different beast than before, though Russia might be able to proactively thwart this threat before its too late if more countries request its “Democratic Security” services.



The “Caliphate’s” African Comeback

The average person is under the false impression that Daesh has been defeated after both Russia and the US claimed victory over the world’s worst terrorist organization, yet the fact is that the group is pivoting to Africa nowadays after claiming attacks in the Western, Central, and now Southern parts of the continent. Daesh first popped up in war-torn Libya and Somalia, but now reportedly has a presence in the Mali-Burkina Faso-Niger border triangle in West Africa, says that it carried out an attack in the Ebola-plagued conflict-wreaked eastern region of the Democratic Republic of the Congo (DRC, or simply the Congo), and now purports to have been behind a recent assault in northern Mozambique, showing that it’s spread all throughout Africa while the rest of the world failed to take notice. It’s true that local allies (whether alleged or self-declared) might have actually been the ones responsible for the latest incidents in the Congo and Mozambique, but even if that’s the case, then it still speaks to Daesh’s intent to expand into those largely lawless countries that it would claim to have been behind those terrorist attacks there.

Cynicism & Stakes



This disturbing development could act as the ultimate black swan event that might catalyze a chain reaction of chaos across the fragile West-Central-South African interconnected space, especially bearing in mind the preexisting conflict potential in each of them and the risk of the potentially unleashed instability spreading throughout the rest of the continent. Apart from the obvious humanitarian consequences that it could immediately have, this scenario might also trigger another Migrant Crisis into Europe, to say nothing of furthering the ongoing “African Spring” that’s already resulted in a handful of non-electoral regime changes all across Africa over the past decade. As cynical as it may sound, most non-African countries would probably prefer to contain these threats instead of proactively prevent them from materializing if it wasn’t for the continent’s economic importance to the rest of the world. Some of the most important minerals used in today’s high-tech society are sourced from the Congo, which is smack dab in the center of this simmering cauldron of instability, and Africa’s other resources and growing marketplace make it indispensable to China’s rise as the next superpower.

The Russian Solution

For these reasons and more, a new “Scramble for Africa” has been taking place over the past couple of years, during which time many countries have developed a strategic stake in its stability. This means that Africa’s possible Daesh-catalyzed collapse could negatively affect some of their main interests, which is why this scenario is so globally disruptive if it ultimately transpires. As it stands, the only actor credibly capable of halting Daesh’s expansion all throughout Africa is Russia as a result of its surprising “Democratic Security” successes that the author recently elaborated upon in his piece about the completion of its “African Transversal” following a new military deal with the Congo Republic (Congo-Brazzaville, which is adjacent to the DRC) that gives Moscow a sphere of military-strategic influence cutting across the continent from coast to coast. The US and France’s periodic bombing of terrorist elements isn’t a sufficient solution because it requires on-the-ground training and advisory support to sustain those short-term aerial-inflicted gains, which is where Russia’s “Democratic Security” model comes in by doing so in a cost-effective and low-commitment way through mercenaries in exchange for lucrative extraction deals.



The Anti-Terrorist Scramble For Africa

Nevertheless, Daesh has turned into an emotive buzzword capable of rallying publics all across the world to support whatever measures their governments suggest for eliminating it (again), so it can’t be discounted that the group’s expansion throughout Africa will be abused by some actors for geopolitical gain, particularly because of the resource and future market stakes involved. Russia’s already ahead of the game and is expanding its own influence there through its “military diplomacy” — both in the conventional arms-selling sense and the new cutting-edge one of “Democratic Security” — but it’ll need to scale up its partnerships and attendant anti-terrorist operations if it’s secure its position in this forthcoming competitive environment. Daesh is therefore both an obvious danger to African stability but paradoxically also an “opportunity” if looked at as a pretext for Russia to assume an irreplaceable anti-terrorist role there in stabilizing the continent, provided of course that it beats its many rivals to it. If none of them succeeds, however, then Africa will probably be doomed to more decades of conflict and never be able to reach its full developmental potential.

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeMar 25 Juin - 11:50

Ecofin a écrit:

Les pays africains ne devraient pas s’attendre à une nouvelle initiative d’allègement de la dette, avertit un haut responsable américain

AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 2406-67223-les-pays-africains-ne-devraient-pas-s-attendre-a-une-nouvelle-initiative-d-allegement-de-la-dette-avertit-un-haut-responsable-americain_M

Les pays africains qui s’endettent au-delà de leurs capacités de remboursement, y compris auprès de la Chine, ne devraient pas s’attendre à une nouvelle opération de sauvetage financée par l’Occident sous forme d’un allègement de la dette, a averti le sous-secrétaire d'Etat américain chargé des Affaires africaines, Tibor Nagy (photo), le 23 juin.

« Au cours des 20 dernières années, nous avons subi une opération d’annulation des dettes d’un grand nombre de pays africains. Allons-nous connaître un autre épisode similaire ? Je ne serais certainement pas cordial et je ne pense pas que mon administration sera bienveillante avec ce genre de situation.», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse tenue dans la capitale sud-africaine Pretoria.

Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale avaient lancé en 1996 l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), qui a conduit à l’allégement de la dette de 40 pays très endettés, dont 33 se situent en Afrique en contrepartie de programmes d’ajustement et de réformes.

L’Afrique est cependant à nouveau confrontée à une nouvelle crise potentielle de la dette. Environ 40% des pays à faible revenu du continent sont actuellement surendettés ou sur le point d’atteindre le seuil du surendettement, selon un récent rapport du FMI.

Depuis l’accession de Donald Trump à la présidence, les Etats-Unis reprochent régulièrement à la Chine de mettre en danger la stabilité économique et politique de l’Afrique à travers le décaissement massif de prêts destinés à financer des grands projets d’infrastructures.

Selon les données de l’Initiative de recherche Chine-Afrique relevant de l’Université américaine Johns Hopkins, l’Empire du Milieu a prêté environ 125 milliards de dollars à des pays africains entre 2000 et 2016.

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeMar 25 Juin - 16:47

Citation :
La CIJ va examiner une dispute frontalière entre le Kenya et la Somalie


La Haye, 25 juin 2019 (AFP) -


La Cour internationale de justice (CIJ) a annoncé mardi qu'elle tiendrait des audiences en septembre sur un différend frontalier entre le Kenya et la Somalie, qui se disputent une zone riche en réserves de pétrole et de gaz dans l'océan Indien.

La Cour, principal organe judiciaire de l'ONU, avait annoncé en février 2017 qu'elle était compétente pour juger le désaccord.

La CIJ indique dans un communiqué qu'elle "tiendra des audiences publiques en l'affaire" du 9 au 13 septembre au Palais de la paix, son siège à La Haye. Les représentants des deux pays auront l'occasion de s'exprimer.

La Somalie et le Kenya se disputent de vastes secteurs maritimes de plus de 100.000 km2 au sein desquels Nairobi a déjà accordé trois permis d'exploitation pétrolière à la compagnie italienne ENI SpA qui sont contestés par Mogadiscio.

Selon la Somalie, située au nord-est du Kenya, la frontière maritime devrait s'étirer en direction du sud-est, selon une ligne médiane entre les deux pays.

A l'opposé, Nairobi revendique pour délimitation une ligne droite partant de la frontière terrestre entre les deux pays vers l'Est et rappelle qu'il exerce sa souveraineté sur la zone contestée depuis 1979, lorsqu'il a proclamé les limites de sa zone économique exclusive.

La Somalie s'était tournée vers La Haye en 2014, assurant que des négociations diplomatiques n'avaient pas permis de résoudre le désaccord entre les deux pays.

Une décision des juges de la CIJ, créée en 1946 pour régler les différends entre Etats membres, pourrait prendre plusieurs années

https://www.marine-oceans.com/actualites/18564-la-cij-va-examiner-une-dispute-frontaliere-entre-le-kenya-et-la-somalie
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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeLun 1 Juil - 12:07

RT a écrit:

Huit pays d'Afrique de l'Ouest en passe d'abandonner le franc CFA pour adopter l'«Eco»


Les 15 pays de la Cédéao ont annoncé la création d'une monnaie commune, l'«Eco», qu'ils ambitionnent de mettre en circulation à l'horizon 2020. Pour huit d'entre eux, cela signifie abandonner le franc CFA, qu'ils utilisent depuis des décennies.

S'agit-il du début de la fin pour le franc CFA ? Réunis à Abuja, au Nigeria, le 29 juin, les chefs d'Etats et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), ont pris une décision majeure en ce sens, adoptant formellement le nom d'«Eco» pour le projet de monnaie unique en Afrique de l'Ouest dont ils souhaitent la création dès 2020.

Cette nouvelle monnaie entend donc remplacer le franc CFA dans les huit pays de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) qui l'utilisent, et les devises de sept autres pays de l'organisation. Si le projet est en discussion depuis de nombreuses années, il a pu être finalisé suite au revirement du Nigeria, qui à lui seul représente 60% de la population et 70% du PIB de la Cédéao.

La disparition totale du franc CFA, actuellement utilisé dans 15 pays, n'est toutefois pas encore d'actualité, puisqu'il demeurera la monnaie des sept pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), qui disposent d'une banque centrale indépendante.

Approche graduée pour l'adoption

Le communiqué final adopté à Abuja «réaffirme l'approche graduée [pour l'adoption] de la monnaie unique en commençant par les pays qui atteignent les critères de convergence», notamment concernant l'inflation et le déficit budgétaire, déjà évoqués lors de rencontres préparatoires. La Cédéao a également opté pour un «régime de change flexible» par rapport aux monnaies internationales, assorti d'une politique monétaire centrée sur la maîtrise de l'inflation.

Si l'objectif est résolument ambitieux, la feuille de route paraît difficile à suivre pour une implantation dès 2020. Comme le soulignent les conclusions de travaux préparatoires adoptées le 18 juin dernier à Abidjan, les pays de la Cédéao devront redoubler d'efforts s'ils veulent tenir ces délais, aucun des 15 Etats membres ne respectant à l'heure actuelle les «critères de convergence» retenus, proches de ceux qui avaient présidé à la création de l'euro il y a une vingtaine d'années. Or le respect de ces critères est une «condition sine qua non pour la création d'une union monétaire crédible», ont insisté les experts et ministres réunis il y a dizaine de jours dans la capitale économique ivoirienne.

En tout état de cause, avant d'être une révolution économique, cette décision est un symbole politique fort, le franc CFA – arrimé à l'euro selon une parité fixe garantie par la France – étant considéré par ses détracteurs comme une réminiscence de l'empire colonial français.

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MessageSujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités   AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 Icon_minitimeMer 3 Juil - 21:40

Citation :
Pour l’ONU, la situation des droits de l’homme en Érythrée est toujours alarmante

AFRIQUE - toutes l'actualités - Page 9 _12c241
Entrée du Palais des nations de l'ONU à Genève, Suisse.
© RFI/Paulina Zidi

Par RFI Publié le 03-07-2019 • Modifié le 03-07-2019 à 12:47



La situation en Érythrée était à l'ordre du jour du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, ce mardi 2 juillet à Genève. La nouvelle rapporteure spéciale, la Chilienne Daniela Kravetz, nommée l'année dernière, a présenté son rapport annuel devant les ambassadeurs.

Les libertés civiles et politiques continuent d'être bafouées en Érythrée, malgré les promesses de l'accord de paix signé en juillet dernier avec l'Éthiopie. Incarcérations au secret, disparitions forcées, encasernement de la jeunesse, rien n'a changé dans ce pays fermé de la Corne de l'Afrique, selon Daniela Kravetz, la nouvelle rapporteure spéciale sur les droits de l'homme de l'ONU en Érythrée.

« Malheureusement, au cours de cette dernière année, on n’a pas vraiment vu de changement en interne, au niveau domestique, en Érythrée. Vraiment, la situation des droits de l’homme reste la même. Le service national continue à être l’un des facteurs principaux de migration des Érythréens, commente la Chilienne. La deuxième question prioritaire en ce moment pour moi, c’est la question des libertés de religion. On a vu pas mal d’arrestations de chrétiens, de membres de l’Église orthodoxe et aussi des gens de la communauté musulmane qui restent en détention. Il y a toujours des personnes qui sont détenues arbitrairement de manière indéfinie, sans avoir accès à des droits minimaux comme le droit d’avoir un avocat, d’avoir un recours en justice, pouvoir avoir droit à des visites de leur famille. Il y a eu de nouveaux cas d’arrestations arbitraires. Les autorités continuent d’utiliser la détention arbitraire et à durée indéfinie comme une façon de supprimer l’opposition. »

« Un manque d’objectivité » pour les responsables érythréens

En réponse, l'ambassadeur érythréen Tesfamichael Gerhatu a dénoncé des conclusions à visées politiques : « Contrairement aux développements positifs qui ont pourtant été reconnus, le rapport en question continue de nier la réalité du terrain et les réussites de l'Érythrée dans la situation difficile dans laquelle elle se trouve depuis 20 ans, et sa disponibilité pour transformer la réalité socio-économique afin de réaliser les aspirations de son peuple. Ce rapport manque d'objectivité et recycle la plupart des allégations proférées par les rapporteurs spéciaux précédents. L'Érythrée trouve inacceptables les justifications mal conseillées qui sont destinées à préparer le terrain pour le renouvellement de son mandat. Il existe une tentative en cours pour utiliser la situation de paix retrouvée afin de mettre la pression sur l'Érythrée, en utilisant le prétexte des droits de l'homme. C'est un comportement connu. »

Le déni du gouvernement

Daniela Kravetz regrette l'obstruction des autorités érythréennes. Selon elle, il n'existe qu'un seul obstacle à l'amélioration de la situation des droits de l'homme en Érythrée, et c'est le déni du gouvernement d'Asmara : « À mon avis, pour vraiment pouvoir avancer en matière de droits de l’homme en Érythrée, il faut avoir de la part du gouvernement de la volonté politique. Malheureusement, jusqu’à présent, on voit que le gouvernement continue à nier, carrément nier, toutes les questions que moi j’ai soulevées, mais aussi que d’autres interlocuteurs soulèvent de manière réitérée. Évidemment, avec cette attitude-là, c’est difficile d’avancer. C’est difficile de vraiment entamer un dialogue constructif. Je pense qu’un premier pas pour pouvoir mettre en œuvre les recommandations que j’inclus dans mon rapport, ce que de la part du gouvernement, il doit avoir un changement d’attitude et une vraie volonté politique de changer la situation. »

Dirigée d'une main de fer par le président Issaias Afeworki depuis son indépendance en 1993, l'Érythrée figure systématiquement dans les dernières places des classements internationaux en matière de libertés politiques, d'expression ou de respect des droits de l'homme.

http://www.rfi.fr/afrique/20190703-erythree-onu-situation-droits-homme-est-toujours-alarmante
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