messages : 248 Inscrit le : 15/10/2008 Localisation : france Nationalité :
Sujet: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 3 Fév 2017 - 19:13
Rappel du premier message :
http://www.jeuneafrique.com/400016/politique/tchad-idriss-deby-reporte-tenue-elections-legislatives-manque-de-moyens/ a écrit:
Tchad : Idriss Déby Itno reporte la tenue des élections législatives « par manque de moyens »
Le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé ce jeudi lors d'une conférence de presse le report des élections législatives à une date inconnue. Le chef d'Etat a justifié cette décision par un manque de moyens pour les organiser.
« Quand je dis que nous ne pouvons pas faire des législatives, c’est par manque des moyens. En période de vache maigre, on ne peut rien faire. Quand nous aurons des ressources, on pourra organiser des élections législatives », a-t-il précisé jeudi 02 février devant la presse.
Les élections législatives devaient se dérouler courant 2016 rappelle la FIDH. Aucune nouvelle date n’a été fixée. C’est donc le statu quo pour l’instant à l’Assemblée nationale, où le Mouvement patriotique du Salut (MPS), le parti du président Déby, occupe 133 des 188 sièges depuis les dernières législatives en février 2011.
Appel au dialogue avec l’opposition
De retour du sommet d’Addis Abeba où il a fait élire son ministre des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, à la tête de la commission de l’Union africaine (UA), Idriss Déby Into a lancé un appel au dialogue en direction de l’opposition.
« Qu’elle n’ait pas peur de dialoguer avec moi, je suis Tchadien comme eux », a-t-il insisté, ajoutant que « l’opposition doit cesser de cultiver la haine qui a pour conséquence la déchirure du pays. Le Tchad n’a pas besoin de cela ».
L’opposition, emmené par l’ancien ministre Saleh Kebzabo, a contesté la réélection d’Idriss Déby pour un cinquième mandat en avril dernier avec près de 60%. L’opposition n’a recueilli que 12, 80 % des voix. Une réélection dès le premier tour donc qui marquait néanmoins un recul de presque 30 points par rapport à la présidentielle de 2011 (88%).
« Boko Haram est terminé »
Idriss Déby Itno a également profité de cette conférence de presse pour témoigner de son optimisme sur l’issue de la lutte contre les terroristes de Boko Haram, très dans la région du Lac Tchad. Le Tchad est un allié majeur de l’Occident en Afrique sub-saharienne contre les jihadistes dans la région. « Boko Haram est terminé, dans le cas contraire il est très affaibli. En plus des efforts faits par notre armée, la force mixte (composée du Tchad, du Niger, Nigeria et du Cameroun) a réduit la capacité de nuisance de Boko Haram », a-t-il assuré, avant d’ajouter « nous parviendrons à endiguer totalement Boko Haram ».
Pour rappel, Idriss Déby Itno avait déjà déclaré que Boko Haram était « décapité » en août 2015. L’organisation jihadiste continue de semer la terreur dans le nord Cameroun et du Nigéria où elle a pris d’assaut un convoi sous escorte militaire, faisant au passage 15 morts.
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jf16 General de Division
messages : 41611 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Sam 3 Oct 2020 - 20:59
Citation :
Soudan: un accord de paix historique signé entre le gouvernement et des rebelles
Publié le : 03/10/2020 - 15:55Modifié le : 03/10/2020 - 18:30
Le général en chef du Conseil souverain du Soudan, Abdel Fattah al-Burhan (g.), et le président du Soudan du Sud Salva Kiir, se tiennent la main alors qu'ils arrivent pour la signature de l'accord de paix, à Juba, le 3 octobre 2020. REUTERS/Jok Solomun
Texte par : RFI Suivre
Le gouvernement soudanais et des chefs rebelles ont signé, ce samedi 3 octobre, à Juba au Soudan du Sud, un accord de paix qui doit mettre fin à 17 ans d'une guerre meurtrière.
De notre correspondant dans la région, Sébastien Németh
Cet accord historique est la suite formelle des avancées réalisées en août dernier. Les deux parties s’étaient déjà mises d’accord sur les principaux points de cet accord historique. Chacune avait mis ses initiales sur le document, puis les négociations s’étaient poursuivies jusqu’à la signature formelle qui a eu lieu à la mi-journée ce samedi.
C'est lors d'une soirée festive et sous les yeux de plusieurs chefs d’États, que pouvoir soudanais et rebelles ont achevé 13 mois de négociations sur un succès. L’accord se compose de 8 protocoles traitant, entre autres, de propriété foncière, de justice transitionnelle, des réparations et compensations ou encore du partage du pouvoir.
« Un moment historique »
Le texte d’août prévoyait une transition de trois ans pour mettre en place un partage du pouvoir. Le Sudan Revolutionary Front (SFR), une coalition de groupes rebelles actifs dans diverses régions du pays, devait d'ailleurs obtenir des postes au niveau national : Conseil souverain, gouvernement, conseil législatif… Une grande conférence sur les divisions administratives et leurs compétences était prévue dans les soixante jours.
Ensuite, chaque mouvement devait obtenir des concessions du pouvoir, dans sa région d’origine. Au Darfour, par exemple, les rebelles devaient décrocher des postes locaux ainsi que former une force conjointe de 12 000 hommes avec l’armée officielle. Pareil pour le Sud Kordofan et le Nil-Bleu, où le SPLM-Nord (Mouvement populaire de libération du Soudan) de Malik Agar avait négocié une autonomie de la zone, l’obtention de postes au gouvernorat et dans les organes administratifs. En échange, les groupes rebelles seront au fil du temps démantelés et intégrés dans les troupes nationales.
« La paix ouvrira de larges horizons pour le développement, le progrès et la prospérité », a déclaré le Premier ministre soudanais. Même si Abdallah Hamdock a reconnu les « défis et obstacles » qu’il faudra surmonter. « Ce jour symbolise la fin des souffrances pour beaucoup de soudanais », a ajouté de son côté Mini Minawi, leader rebelle du SLM.
« C’est un moment historique et un vrai jour d’indépendance au Soudan. Cet accord aborde tous les aspects de la crise soudanaise. On estime que c’est un bon accord car, d’une part, il met fin à la guerre tout en renforçant le principe de la citoyenneté, la justice et la sécurité. D’autre part, les mécanismes du contrôle garantissent son application », explique Ismaël Jallab, secrétaire général du SPLM-Nord au micro de MCD.
Deux groupes rebelles n'ont pas signé
Toutefois, cet accord ne veut pas forcément dire que le Soudan va être entièrement pacifié. En effet, deux groupes rebelles ne l’ont pas signé : Le SPLM, dirigé par Abdelaziz el-Helou, qui est présent dans les Monts Nouba et au Nil-Bleu et le SLM (Armée de libération du Soudan) d’Abdel Wahid Nur, qui lui, opère au Darfour. Un appel a été lancé aux deux groupes par la plupart des officiels, afin que la pacification totale du pays, aujourd'hui incomplète, ne le soit plus.
Ils ont des positions un peu plus radicales et ils contestent souvent la médiation du pouvoir. Il y a quand même un dialogue engagé de façon séparée. Le 3 septembre, Khartoum et la faction el-Helou avait, par exemple, signé un accord prévoyant une cessation des hostilités. Les deux parties se sont même rencontrées aujourd’hui à Juba, là où l’on vient de signer l’accord. Elles ont dit qu’il fallait achever le processus de paix et reprendre le dialogue.
L'absence de ces signatures pourrait fragiliser l'accord signé car ce sont deux groupes puissants qui sont les seuls à contrôler certaines parties du territoire soudanais. El-Helou, par exemple, veut un État séculaire qui ne fasse pas les lois sur la religion, mais aussi un droit à l’autodétermination du Sud.
Abdel Wahid Nur, lui, ne veut pas négocier tant que la sécurité et la stabilité du Darfour ne sont pas restaurées. D’ailleurs, le groupe continue d’affronter régulièrement les forces de sécurité.
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 23 Oct 2020 - 12:42
Un secteur où le mot Maroc n'y est pas prononcé..
Africa Intelligence a écrit:
Google and Facebook's submarine rivalry to cable Africa
The big guns of Silicon Valley, Google and Facebook, are in the race to bring high-speed broadband to Africa via submarine cables.
Although Google and Facebook abandoned in late September their joint project for a submarine communications cable between the United States and Hong Kong, the titans of Californian tech may well step up their efforts to install cables in Africa. Both are seeking to bring high-speed broadband to the continent, but this time as rivals.
This strategically important and highly lucrative sector has been attracting numerous investors, and even more so in the wake of coronavirus: the major donors see the internet industry as a lever for economic recovery. On 5 October, the French public agency Proparco lent $60m to the Mauritius-based telecommunications firm West Indian Ocean Cable Co (WIOCC), which is a shareholder in several of Africa's main submarine cables including EASSy along the eastern coast from Sudan to South Africa, and WACS along the western coast.
Equiano versus 2Africa
Google is seeking to build a network that can transmit data much faster than these cables. In late 2018, the world's leading search engine embarked on the construction of a new cable running along the west African coastline from Portugal to South Africa. The company has baptised this project Equiano and it is ultimately owned by Alphabet, the Google holding company that is still controlled by its founders Larry Page and Sergey Brin. Facebook upped the ante in May of the following year with an even more ambitious project called 2Africa, which will run around the entire continent.
Whereas Google is the sole owner of Equiano, Facebook is working with several major operators which are also shareholders in 2Africa, among them China Mobile International (CMI, a subsidiary of the state-owned China Mobile), Saudi Arabia's Saudi Telecom, France's Orange and South Africa's MTN. But the big winner on these two projects is the French firm Alcatel, which will be responsible for constructing both cables through its subsidiary Alcatel Submarine Networks (ASN).
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
jf16 General de Division
messages : 41611 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Mer 4 Nov 2020 - 17:50
Citation :
L’Éthiopie au bord de la guerre civile
Publié le : 04/11/2020 - 14:42
Le Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé une offensive des troupes fédérales contre les autorités provinciales du Tigré, à 700 kilomètres au nord de la capitale Addis-Abeba. L’escalade durait depuis des semaines maintenant avec la région qui menaçait de faire sécession. Depuis cette nuit, les combats ont lieu dans la province, mais peu d’informations filtrent à cause de la coupure de toutes les télécommunications.
Avec nos correspondant à Addis-Abeba et Nairobi, Noé Hochet-Bodin et Sébastien Nemeth
Depuis ce mercredi matin, des combats ont lieu près de Mekele, la capitale régionale et à Dansha, à proximité de la frontière soudanaise. Le Premier ministre Abiy Ahmed parle déjà de nombreux martyrs mort au Tigré. Cependant il est difficile d’avoir plus de détails, car toutes les communications sont coupées.
L’espace aérien est lui aussi fermé dans le nord de l’Éthiopie, les vols sont annulés. Impossible même de vérifier si les forces tigréennes ont réellement attaqué une garnison militaire mardi soir, comme l’a déclaré Abiy Ahmed lors d’une conférence de presse inattendue au beau milieu de la nuit.
« La ligne rouge a été franchie » a=t-il dit pour signifier que l’option militaire était son dernier recours pour « sauver le pays ». Envoyer l’armée pour contrôler le Tigré, Abiy Ahmed se l’était toujours interdit jusqu’à aujourd’hui, mais les récents développements l’y ont forcé assure-t-il.
En cause, l’escalade entre le gouvernement et la province qui dure depuis des mois, depuis ces élections tenues au Tigré en septembre et considérées comme illégales par Addis-Abeba. Ce mardi, le Parlement a d’ailleurs proposé d’ajouter le parti tigréen, le TPFL, à la liste des organisations terroristes.
Quelques heures après le début de l’offensive, Abiy Ahmed a instauré l’état d’urgence dans la province. Un état d’urgence qui durera six mois annonce le Premier ministre.
Un conflit aux racines profondes
Ces tensions entre les autorités fédérales éthiopiennes et la région du tigré ont des racines profondes. C’est finalement un peu une valse à trois temps tragique qui s’est jouée.
Premier temps : avril 2018. Le Premier ministre Abiy Ahmed, d’ethnie Oromo, arrive au pouvoir. C’est la fin de presque 20 ans de domination de la minorité tigréenne et de son parti TPLF. Le chef du gouvernement fait le ménage. Écarte beaucoup de responsables tigréens. Il transforme la coalition au pouvoir pour en faire le Parti de la prospérité, auquel le TPLF refuse de se joindre.
Deuxième temps : mars 2020. La Commission électorale annule les élections générales prévues en août à cause du Covid-19. Les parlementaires étendent alors la durée de mandat du gouvernement pour qu’il maîtrise l’épidémie et maintienne une continuité jusqu’au scrutin. La région du Tigré se rebelle. Selon elle, c’est un viol de la Constitution et le Premier ministre n’est plus légitime. Elle défie le pouvoir central en organisant ses propres élections le 9 septembre. Addis-Abeba déclare ce scrutin illégal, et ne reconnaît pas le pouvoir du Tigré.
Dernier temps : la crise budgétaire. Début octobre, le Parlement a demandé au Trésor de ne pas envoyer son enveloppe annuelle au pouvoir tigréen mais de transmettre l’argent aux administrations locales. Le TPLF parle d’une « déclaration de guerre ».
En toile de fond il y a un lourd ressentiment après les 20 ans de domination des Tigréens. Le Premier ministre estime qu’ils n’ont pas digéré la perte de leur pouvoir en 2018. Abiy Ahmed voit le pouvoir régional comme un perturbateur et les traite de criminels. Le TPLF accuse lui le chef du gouvernement de vouloir affaiblir la région du Tigré et de se transformer en dictateur.
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 6 Nov 2020 - 8:46
Citation :
L'Éthiopie se dit officiellement en guerre contre les forces du Tigré
Publié le : 05/11/2020 Avec notre correspondant à Addis-Abeba, Noé Hochet-Bodin
La province du Tigré est située au nord de l'Ethiopie, à la frontière avec l’Érythrée. L’offensive a été lancée par le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 novembre, pour reprendre le contrôle de la province qui souhaite faire sécession. Une offensive qu’il entend bien continuer. Toutes les communications sont toujours coupées avec le Tigré. Difficile, pour l'heure, d'établir un bilan des combats.
La guerre des mots s’est rapidement transformée en une guerre ouverte au Tigré, à 700km au nord de la capitale Addis Abeba. Les deux camps estiment être pleinement entrés en guerre. Du côté tigréen, les autorités provinciales assurent que la survie du Tigré dépend de ce conflit. Du côté du Premier ministre, Abiy Ahmed, l’intention est clairement d’en découdre une bonne fois pour toute avec le TPLF, le parti tigréen. Pas de négociations pour l’instant selon l’armée, même si des sources diplomatiques assurent que les deux camps communiquent en coulisses.
Pour l'heure, il est difficile de connaître l’étendue des pertes des deux côtés. Difficile aussi d’y voir clair sur le déroulé exact des combats, à cause de la coupure des communications.
Ce que l’on sait, quand même, c’est que les affrontements ont principalement lieu le long de la frontière entre les provinces du Tigré et de l’Amhara, longue de 400 kilomètres, avec de violents combats, en particulier près de la frontière soudanaise.
Des généraux sortis de leur retraite, des machines de guerre capturées par le gouvernement tigréen
Dans l'après-midi du jeudi 5 novembre, des avions ont été entendus dans le ciel tigréen. Différentes sources font état de bombardements, sans connaître la cible exacte. Certains parlent de Mekele, la capitale provinciale, d’autres parlent de positions militaires du parti TPLF (Front de libération du peuple du Tigré), aux abords de Mekele.
Des mouvements de troupes ont aussi été observés en provenance des différentes régions éthiopiennes pour renforcer le contingent fédéral aux abords du Tigré. Par ailleurs, trois anciens généraux ont été priés de sortir de leur retraite mercredi pour venir aider l’armée nationale.
À Mekele, le gouvernement tigréen a assuré s’être emparé des pièces d’artillerie et des tanks appartenant à la division stationnée dans la ville. « Nous allons détruire quiconque tente de nous attaquer », affirme le président de la province. « Nous ne sommes pas inférieurs à eux, nous sommes peut-être même meilleurs », déclare le président de la province, une province réputée pour être la plus militarisée d’Éthiopie.
Une communauté internationale peu alarmée
Malgré la gravité de la situation, les réactions internationales sont pour l’instant plutôt modérées et plutôt rares. La plupart des pays et institutions publient des communiqués courts à la rhétorique similaire.
James Duddridge, le monsieur Afrique du gouvernement britannique, s’est dit « profondément inquiet ». Il a appelé à « une désescalade et à la fin des violences ». Stéphane Dujarric, porte-parole de l’ONU, demande lui des mesures immédiates pour une « désescalade et une résolution pacifique du conflit ». L’Union européenne utilise quasiment les mêmes mots en déclarant que « l’escalade militaire ouvrait une voie dangereuse pour la stabilité du pays »…
Il faut dire que le manque criant d’informations en provenance du Tigré, où internet et liaisons téléphoniques ont été coupés, rendent difficiles la diffusion de réactions circonstanciées.
Kjetil Tronvoll estime aussi que « les yeux sont braqués sur les élections américaines ». Mais ce chercheur spécialiste de l’Éthiopie estime qu’il n’est « pas trop tard pour éviter une guerre totale, si la communauté internationale » se mobilise.
En tout cas, les partenaires d’Addis Abeba se gardent bien de critiquer l’engagement militaire du pouvoir central. Hier, Mike Pompeo s’est même dit « profondément inquiet par l’attaque du TPLF contre une base de l’armée éthiopienne ». Or c’est l’assaut qui avait entraîné l’envoi de l’armée par Addis Abéba. Certains voient là un soutien du secrétaire d’État américain à l’offensive du pouvoir fédéral.
Au passage, plusieurs acteurs de poids, notamment ONU et Union européenne, ont renouvelé leur soutien au gouvernement central et à ses réformes de la société éthiopienne.
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 6 Nov 2020 - 10:19
Une main égyptienne dans ce conflit si soudain du Tigré?
_________________ «Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable», Nikita Khrouchtchev
Anzarane Lt-colonel
messages : 1465 Inscrit le : 14/03/2019 Localisation : Fes Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 6 Nov 2020 - 12:38
QuickShark a écrit:
Une main égyptienne dans ce conflit si soudain du Tigré?
Si c'est vrai alors les services égyptiens n'ont pas perdu la main.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 6 Nov 2020 - 13:03
Et qu'en est il des nôtres qui laissent, sous menace, un investissement marocain de 3 milliards de dollars...
Normalement l'Ethiopie devrait être une de nos plus grandes priorités, vu qu'elle abrite notre plus gros IDE dans le monde.....
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 6 Nov 2020 - 13:22
Notre investissement se situe au sud du pays rien à craindre.
De plus les travaux on a peine commencé (4 ans de retard) a cause des chinois qui ont un droit de regard sur se qui se passe en Éthiopie.
Il a fallu collaborer avec eux pour rendre viable le projet puisque c’est eux qui construisent les infrastructures du pays.
Le pays montre une nouvelle fois sa fragilité malgré sa réussite économique. Avec ce conflit on cherche à retarder son envole et son émergence en tant que puissance africaine.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Invité Invité
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 6 Nov 2020 - 14:20
de ce que j ai compris,
reglement de compte polique, le president actuel qui veut affaiblir l ethnie des ancien tenant du pouvoir, ancien tenant qui essaient de faire sécession avec leur region...
Socket-error General de Division
messages : 6762 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 6 Nov 2020 - 18:55
Adam a écrit:
Et qu'en est il des nôtres qui laissent, sous menace, un investissement marocain de 3 milliards de dollars...
Normalement l'Ethiopie devrait être une de nos plus grandes priorités, vu qu'elle abrite notre plus gros IDE dans le monde.....
Au contraire bien fait pour leur G..., cette même Éthiopie a défendu l'auto détermination du Sahara à l'ONU il une 2 semaines
l'arroseur arrosé et bravo l’Égypte pour rendre coup pour coup
_________________ لك الله ياوطني
Stinger aime ce message
jf16 General de Division
messages : 41611 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Sam 7 Nov 2020 - 19:28
Citation :
Éthiopie: Abiy Ahmed scelle la guerre avec les sécessionnistes
Publié le : 06/11/2020 - 23:18
La situation se détériore rapidement dans la province du Tigré, au nord de l'Éthiopie. Les troupes du gouvernement ont lancé une offensive mercredi 4 novembre pour reprendre le contrôle de la province sécessionniste. Depuis, toutes les communications sont coupées dans le nord. Difficile d’évaluer l’ampleur des combats. Le Premier Ministre, Abiy Ahmed, parle officiellement d'une guerre menée contre les autorités tigréennes. Vendredi 6 novembre, lors d’une allocution télévisée, il a franchi une nouvelle étape et a assuré bombarder la capitale provinciale, Mekele.
Avec notre correspondant à Addis-Abeba, Noé Hochet-Bodin
Des frappes aériennes ont été menées à Mekele et dans ses environs jeudi 5 et vendredi 6 novembre, et elles continueront, a assuré le Premier ministre Abiy Ahmed. Des attaques préventives, précise-t-il, pour éviter que les forces tigréennes puissent utiliser des pièces d’artillerie qu’elles ont subtilisées à l’armée fédérale.
Le Premier Ministre l’assure : les populations civiles ne sont pas visées. Pour échapper aux bombardements, il demande aux habitants d’éviter les rassemblements de masse. Il n'est pas certain que son appel soit entendu. Les télécommunications sont toujours bloquées au Tigré.
Aucune médiation possible entre les deux camps
Ces raids aériens montrent que le conflit est entré dans une nouvelle dimension. Des observateurs estiment que cette guerre peut être longue et sanglante. Le Tigré est la province la plus militarisée du pays, avec 250 000 hommes prêts à combattre.
Les deux camps ont ignoré tous les appels au calme jusqu’à présent, y compris ceux provenant des Nations unies. Avec cette allocution, Abiy Ahmed balaie pour de bon les efforts de médiation et indique que le second pays du continent est officiellement entré en guerre contre lui-même.
messages : 41611 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Lun 9 Nov 2020 - 21:55
Citation :
Conflit en Éthiopie: les appels à la désescalade restent sans effet
Publié le : 09/11/2020 - 16:03
Les combats continuent pour le sixième jour d’affilée dans le nord de l’Éthiopie. L’armée fédérale affronte les troupes du Tigré, une région en rupture avec le pouvoir central d’Addis-Abeba. Routes et communications sont coupées avec la zone et il reste difficile de se rendre compte de l’ampleur des violences. Les appels à la désescalade continuent, mais l’État fédéral n’a pas l’air de vouloir calmer le jeu.
Avec notre correspondant régional à Nairobi, Sébastien Németh
Abiy Ahmed continue sur le même ton. Ce lundi matin, le Premier ministre éthiopien a défini l’offensive fédérale comme une « opération d’application de l’État de droit », pour « traîner en justice ceux qui provoquent l’instabilité ». Le chef du gouvernement refuse pour l’instant toute médiation. Dimanche, le pape François avait appelé « au respect fraternel et à une réconciliation pacifique ». Le souverain pontife n’a donc pas été entendu.
D’ailleurs le dialogue de sourd continue, même si dimanche, le président du Tigré a semblé ouvrir une porte. Debretsion Gebremichael a annoncé que « la région continuerait à se défendre jusqu’à ce que le gouvernement fédéral accepte de négocier ».
Sur le terrain, difficile d’y voir clair. Routes et communications sont coupées. En fin de semaine, la Banque centrale a même ordonné la fermeture de plus de 600 agences de banques commerciales au Tigré. Officiellement à cause de pillages. De quoi asphyxier un peu plus la région.
Militairement, chaque camp met en avant ses succès. Le chef d’état-major parle de conquête de villes, de destruction des armes lourdes. Côté tigréen, on nie la moindre prise fédérale. Hier un conseiller a expliqué qu’un avion de l’armée avait même été abattu.
Plus les combats durent, plus on craint un durcissement. Ce matin, le commissaire d’Addis-Abeba a annoncé la saisie de 355 armes et l’arrestation de 162 suspects. Les autorités soudanaises ont de leur côté mis la main sur 95 000 munitions chargées sur des charrettes tirées par des ânes. Le convoi s’apprêtait à passer la frontière.
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Lun 9 Nov 2020 - 21:58
Attendez vous à des articles de ce genre et plus encore en cas d'action militaire du Maroc dans le sud. Il faut apprendre à ne plus lire la presse courompue
jf16 General de Division
messages : 41611 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Dim 15 Nov 2020 - 20:06
Citation :
Vers une régionalisation du conflit au Tigré
Publié le : 14/11/2020 - 18:28Modifié le : 15/11/2020
Un membre des forces armées d'Amhara patrouille les rues du village de Soroka, près de la frontière régionale avec le Tigré, le 9 novembre 2020. REUTERS/Tiksa Negeri
Texte par : RFI Suivre
En Éthiopie, la guerre au Tigré dure depuis maintenant onze jours. Le bilan des combats est toujours très difficile à estimer à cause de la coupure de toutes les télécommunications dans la province. Le gouvernement a repris une petite partie de l’ouest de la province mais les affrontements continuent et débordent chez le voisin érythréen. Les civils éthiopiens continuent de fuir vers le Soudan. Certains d'entre eux, rescapés du massacre de Mai-Kadra, témoignent.
Avec notre correspondant à Addis-Abeba, Noé Hochet-Bodin
La communauté internationale craint des exactions au Tigré. L’ONU parle d'un risque très élevé de crimes de guerre... Depuis ce samedi 14 novembre matin, le conflit semble s’être exporté hors du Tigré, en l'occurrence dans la province voisine Amhara où deux villes ont été attaquées par des tirs de roquettes.
La province Amhara touchée
Les explosions ont été entendues à Gondar et Baher Dar, deux villes de la province Amhara qui se trouvent respectivement à 100 et 220 kilomètres au sud de la ligne de front.
Dans les deux cas, ce sont les aéroports qui ont été visés, assure le gouvernement qui précise que des roquettes ont été envoyées par l’armée tigréenne, laquelle l'a en effet revendiqué le 15 novembre.
L’attaque a effectivement été revendiquée par le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), un peu plus tard dans la journée. Le dernier bilan fait état d’au moins 2 morts et 15 blessés. Le leader tigréen, Debretsion Gebremichael, assure que tout aéroport utilisé pour attaquer le Tigré sera une cible potentielle.
En effet, depuis le début des combats, les aéroports des deux villes sont des points logistiques importants pour le gouvernement. Des avions et hélicoptères de l’armée de l’air y sont présents.
Une source à Baher Dar fait aussi part d’une fusillade au milieu de la nuit autour du camp militaire de la ville. Le TPLF a annoncé qu’il y aura d’autres représailles et d’autres tirs de missiles.
L'Érythrée impliquée
Autre certitude : le conflit déborde maintenant sur les pays alentours. Le Soudan a reçu plus de 14 000 refugiés éthiopiens. L’enjeu, c’est aussi et surtout l’Érythrée, le frère ennemi historique du Tigré, accusé d’avoir pris part aux combats.
Dans la nuit de samedi à dimanche, deux diplomates basés à Addis Abeba cités par l'AFP indiquait que la capitale Asmara a été touchée samedi par des roquettes tirées depuis la région éthiopienne dissidente du Tigré. Selon ces diplomates, plusieurs roquettes sont tombés à proximité de l'aéroport d'Asmara. La radio érythréenne d'opposition Erena, basée à Paris, citant des habitants, indique que quatre « missiles » ont touché la capitale de l'Érythrée. L'agence Reuters évoque pour sa part trois missiles.
De son côté, l’artillerie érythréenne a touché la ville d’Humera, selon le TPLF et selon des réfugiés passés au Soudan. L'armée érythréenne serait également intervenue dans cette ville via ses forces spéciales, assure une source indépendante. Mais l'intervention est démentie par Asmara.
Humera, au carrefour du Tigré, du Soudan et de l’Érythrée a été la bataille la plus longue et probablement la plus stratégique de ce début du conflit. Avec la chute d’Humera, le TPLF a perdu par la même occasion tout accès au Soudan, seul point d’approvisionnement possible.
Le gouvernement éthiopien a confirmé que certains de ses soldats s’étaient retirés en territoire érythréen avant de contre-attaquer, sans préciser s’ils avaient reçu de soutien logistique de l’autre côté de la frontière. Mais la proximité entre Abiy Ahmed et Issayas Afewerki ne fait pas de doutes depuis l’accord de paix de 2018, les deux hommes ayant même organisé une visite d’État longue de trois jours le mois dernier où ils ont notamment visité une usine d’armement.
Dans une interview hier, le TPLF assurait qu’une attaque sur l’Érythrée était à prévoir. Le parti indique que des mesures de représailles seront menées contre Asmara et le port de Massaoua. On apprend alors ce tir de missiles sur Asmara, qui n'a pas encore réagi...
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Dim 15 Nov 2020 - 20:32
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Éthiopie: les forces du Tigré revendiquent des tirs de roquette sur Asmara
Publié le : 15/11/2020 - 12:48Modifié le : 15/11/2020
Vue d'Asmara, capitale de l'Érythrée. REUTERS/Thomas Mukoya
Texte par : RFI Suivre
C’est peut-être une étape majeure dans le conflit qui oppose depuis maintenant douze jours l’Éthiopie à la province dissidente du Tigré, dans le nord du pays. Le Front de libération des peuples du Tigré, le TPLF, a revendiqué ce dimanche 15 novembre des tirs de roquette qui ont visé samedi la capitale de l’Érythrée voisine. En l’accusant de collaborer avec les forces éthiopiennes.
Plusieurs roquettes ont visé l’aéroport d’Asmara, la capitale érythréenne. Il y en aurait eu quatre, selon la radio érythréenne d'opposition Erena, basée à Paris. Si les explosions ont été confirmées à RFI par un diplomate en poste à Asmara, aucun bilan n’est disponible à ce stade. Des habitants ont-ils été tués ou blessés ? Ces frappes ont-elles atteint et endommagé l’aéroport visé ? Pour le moment, on l’ignore. L’Érythrée n'a toujours pas communiqué officiellement sur ces frappes
« Cible légitime »
Le président de la région éthiopienne dissidente du Tigré, Debretsion Gebremichael, a officiellement revendiqué ces tirs. Il affirme que « les forces éthiopiennes utilisent l’aéroport d’Asmara » pour faire décoller des avions qui bombardent le Tigré. Ce qui en fait, selon lui, « une cible légitime ».
« Sur plusieurs fronts »
Ce dirigeant du TPLF affirme également que les forces érythréennes sont présentes au Tigré « sur plusieurs fronts » et « depuis plusieurs jours ». Des accusations démenties par Asmara, mais confirmées au correspondant de RFI en Éthiopie par plusieurs sources.
Cela aurait notamment été le cas dans la ville d’Humera, théâtre d’une longue bataille finalement perdue par les combattants du TPLF, qui les prive ainsi d’un accès au Soudan, très important en termes d’approvisionnement.
Le Président éthiopien Abiy Ahmed a quant à lui déclaré, ce dimanche 15 novembre, qu’Addis-Abeba était « plus que capable » d’atteindre ses objectifs « par elle-même » et que les opérations militaires « progressaient bien ». Des médias d’État éthiopiens ont d’ailleurs affirmé que les troupes nationales s’étaient emparé de la localité d’Alamata, dans le sud-est du Tigré.
Le rôle de l’Erythrée dans le conflit éthiopien
Dans quelle mesure l’armée érythréenne pourrait-elle peser sur le conflit ? Quelles sont les risques de déstabilisation pour le reste de la sous-région ?
« S’il est avéré », le rôle de l’Erythrée dans le conflit éthiopien constituerait « un tournant majeur ». Sonia le Gouriellec, chercheuse spécialiste des questions sécuritaires dans la corne de l’Afrique, rappelle que peu d’informations sont disponibles au sujet de l’un des derniers Etats totalitaires du monde mais qu’avec « un service militaire obligatoire qui peut durer des décennies, l’armée érythréenne est la plus nombreuse du continent, avec plus de 200 000 soldats ».
Pour autant, la cohérence et l’efficacité de cette armée posent question, avec « beaucoup de matériel obsolète datant de l’époque soviétique ».
L’embargo onusien n’a pas permis à cette armée de se moderniser mais la chercheuse évoque cependant le soutien que les Emirats arabes unis pourraient apporter à Asmara.
Un cadre du Front de libération des peuples du Tigré affirme que les drones émiratis basés dans le port érythréen d’Assab, qui a été récemment réhabilité par les Emirats, sont utilisés par l’Ethiopie, ce que Sonia le Gouriellec juge « crédible mais non vérifié ».
Sur les risques de régionalisation du conflit, la chercheuse ne cache pas ses craintes : « Il faudra surtout attendre le positionnement du Soudan et de l’Egypte. Ce qui est aussi inquiétant, c’est que l’Ethiopie retire ses troupes déployées en Somalie, au risque de créer un vide sécuritaire », explique-t-elle.
► L’Érythrée et le TPLF sont de vieux ennemis
L’Érythrée et le TPLF se sont affrontés notamment à la fin des années 1990, pendant une guerre meurtrière qui a duré deux ans. A l’époque, le TPLF contrôlait l’appareil d’État éthiopien, mais depuis l’arrivée au pouvoir d’Abiy Ahmed à Addis-Abeba, il y a deux ans, les Tigréens ont progressivement été écartés du pouvoir.
L’Éthiopie et l’Érythrée se sont réconciliées, un tournant historique qui a valu au Premier ministre éthiopien le prix Nobel de la paix, l’année dernière. Mais aujourd’hui, c’est donc la province du Tigré, entrée en dissidence, qui se retrouve isolée, dans un conflit dont beaucoup craignent qu’il ne vire au désastre humanitaire et qu’il ne fasse basculer toute la sous-région dans l’instabilité.
Pour le moment, l’accès aux zones de combat pour les journalistes est bloqué par les autorités éthiopiennes, et les télécommunications sont coupées. Les réfugiés, partis dans les pays voisins, décrivent des scènes de massacres mais aucun bilan fiable des combats n’est disponible.
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Dim 15 Nov 2020 - 20:34
Voilà comment on fou en l'air un pays promis de devenir une puissance africaine de premier plan. Tout ça parce que "le clan ou l'ethnie" en place n'a pas supporter perdre le pouvoir...
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Dim 15 Nov 2020 - 21:05
Fahed64 a écrit:
Voilà comment on fou en l'air un pays promis de devenir une puissance africaine de premier plan. Tout ça parce que "le clan ou l'ethnie" en place n'a pas supporter perdre le pouvoir...
Bien fait pour eux ! Il ne faut pas hésiter à reconnaitre l'indépendance de cette région; Œil pour Œil, dent pour dent, Ils ont toujours été ingrats avec nous.
les Ethiopiens sont comme les chinois, dés qu'ils récupèrent un peu de puissance ils se comportent avec arrogance et hégémonie.
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Dim 15 Nov 2020 - 21:16
TAHA a écrit:
Fahed64 a écrit:
Voilà comment on fou en l'air un pays promis de devenir une puissance africaine de premier plan. Tout ça parce que "le clan ou l'ethnie" en place n'a pas supporter perdre le pouvoir...
Bien fait pour eux ! Il ne faut pas hésiter à reconnaitre l'indépendance de cette région; Œil pour Œil, dent pour dent, Ils ont toujours été ingrats avec nous.
les Ethiopiens sont comme les chinois, dés qu'ils récupèrent un peu de puissance ils se comportent avec arrogance et hégémonie.
Tu es au courant que l'on a notre plus investissement à l'étranger d'engagé dans ce pays ?
Ce n'est pas en faisant ça que l'on retourne un pays hostile en pays friendly. Bien au contraire il faut les aider comme nous le pouvons et leur faire comprendre que votre combat c'est comme notre combat...
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Dim 15 Nov 2020 - 21:22
Fahed64 a écrit:
TAHA a écrit:
Fahed64 a écrit:
Voilà comment on fou en l'air un pays promis de devenir une puissance africaine de premier plan. Tout ça parce que "le clan ou l'ethnie" en place n'a pas supporter perdre le pouvoir...
Bien fait pour eux ! Il ne faut pas hésiter à reconnaitre l'indépendance de cette région; Œil pour Œil, dent pour dent, Ils ont toujours été ingrats avec nous.
les Ethiopiens sont comme les chinois, dés qu'ils récupèrent un peu de puissance ils se comportent avec arrogance et hégémonie.
Tu es au courant que l'on a notre plus investissement à l'étranger d'engagé dans ce pays ?
Ce n'est pas en faisant ça que l'on retourne un pays hostile en pays friendly. Bien au contraire il faut les aider comme nous le pouvons et leur faire comprendre que votre combat c'est comme notre combat...
Je suis bien au courant, et d'ailleurs je n'ai jamais compris le sens de cet investissement dans un pays concurrent comme l'Ethiopie. On n'arrivera jamais à les faire converger dans notre sens, ils se voient comme un empire, et ne veulent pas de concurrence sur le continent.
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Dim 15 Nov 2020 - 21:34
Ça s'appelle faire du business puis du soft power et enfin le retourner à notre cause.
L'Éthiopie c'est 100 millions d'habitants le pays avec le plus de terre arable du continent et du gaz....
Qui contrôle l'Afrique en terme d'engrais contrôlera le continent dans le future.... Ça l'OCP l'a bien compris
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Dim 15 Nov 2020 - 21:56
Fahed64 a écrit:
Ça s'appelle faire du business puis du soft power et enfin le retourner à notre cause.
L'Éthiopie c'est 100 millions d'habitants le pays avec le plus de terre arable du continent et du gaz....
Qui contrôle l'Afrique en terme d'engrais contrôlera le continent dans le future.... Ça l'OCP l'a bien compris
Pour l'instant, ça n'a pas l'air de fonctionner au Nigéria. Le soft Power ça fonctionne avec des pays classiques. L'Ethiopie c'est une civilisation, difficile de leur faire changer d'avis aussi facilement.
Depuis l'indépendance ils n'ont cessé de s'opposer à nous, même quand M5 a pris le lead pour mouvements de libérations , ils sont intervenu, et c'est l'école d'Addis-Abeba qui l'a emporté sur la notre.
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Dim 15 Nov 2020 - 22:13
L'ethiopie et le nigéria ne pourront jamais être de notre coté, ils sont tous des rivaux sur le terrain des puissances montantes africaines, bref il faut investir chez nous et ne pas trop dépendre des soutient extérieur.
romh General de Division
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Dim 15 Nov 2020 - 23:48
On a rien à foutre de leur soutien politique juste affaiblir l'intensité de leurs hostilité, rappeler vous un certain moment le Nigeria a voulu même financer le Polisario et poussait pour un conflit armé, autre chose c'est du business, c'est question d'un positionnement stratégique de OCP sur le Marché à Long terme. En suite concrétiser le projet de gazoduc avec le Nigeria c'est tout ce que je souhaite et qu'ils gardent leur soutien politique pour eux rien à foutre, nous ce qu'on veut c'est du $$$,
QuickShark et Socket-error aiment ce message
jf16 General de Division
messages : 41611 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Lun 16 Nov 2020 - 17:05
Citation :
Éthiopie: nouveaux massacres ethniques dans la région de Benishangul-Gumuz
Publié le : 15/11/2020 - 21:40
Un marché de la ville d'Asosa, chef-lieu de l'État régional de Benishangul-Gumuz (image d'illustration). EDUARDO SOTERAS / AFP
Texte par : RFI Suivre
L’Éthiopie est elle capable de s’extraire de la spirale de violence dans laquelle elle se trouve ? Les affrontements continuent toujours dans la province du Tigré, treize jours après le lancement d’une offensive de l’armée fédérale contre le parti tigréen TPLF, qualifié de mafia par le gouvernement. Plus inquiétant, de nouveaux massacres ethniques ont eu lieu dans le reste de l’Éthiopie, faisant au moins 34 morts dans la nuit de samedi à dimanche. Ils ont eu lieu dans la province du Benishangul-Gumuz, théâtre d’exactions contre des civils depuis de nombreux mois maintenant.
Avec notre correspondant Addis Abeba, Noé Hochet-Bodin
Un bus attaqué, au moins 34 civils tués et trois attaques simultanées. La nuit a été sanglante dans la province du Benishangul-Gumuz, lieu de nombreux raids ces derniers mois, assure Aaron Masho, le porte-parole de la commission éthiopienne des droits de l’homme. « C’est seulement la dernière attaque d’une longue série. Le mois dernier des hommes armés ont tué 15 individus. Quelques semaines plus tôt de nombreuses personnes ont perdu la vie et plus de 300 ont dû être déplacées. »
On recense plus de 100 morts depuis septembre dans la région. Les causes varient selon les interlocuteurs, certains parlent de revendications territoriales, d’autres de la proximité avec le barrage de la Renaissance, autre raison avancée : l’épuration ethnique contre les communautés Amharas.
« Quelques-uns des précédents incidents ces derniers mois ciblaient en particulier les membres de certaines ethnies. Ces attaques entrent parfois dans un schéma de violences ethniques, avec femmes et enfants faisant partie des victimes. »
Alors, l’incident est-il lié à la guerre en cours au Tigré ? Pas directement, selon Aaron Masho : « Il y en effet eu des attaques ces derniers mois durant lesquels des hommes armés ont profité du retrait des soldats pour perpétrer leur crime. »
Ces derniers jours, de nombreux soldats fédéraux stationnés dans des zones de guérilla ont été transférés vers le Nord du pays pour combattre les forces tigréennes.
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Lun 16 Nov 2020 - 17:16
jf16 a écrit:
Citation :
Éthiopie: nouveaux massacres ethniques dans la région de Benishangul-Gumuz
Publié le : 15/11/2020 - 21:40
Un marché de la ville d'Asosa, chef-lieu de l'État régional de Benishangul-Gumuz (image d'illustration). EDUARDO SOTERAS / AFP
Texte par : RFI Suivre
L’Éthiopie est elle capable de s’extraire de la spirale de violence dans laquelle elle se trouve ? Les affrontements continuent toujours dans la province du Tigré, treize jours après le lancement d’une offensive de l’armée fédérale contre le parti tigréen TPLF, qualifié de mafia par le gouvernement. Plus inquiétant, de nouveaux massacres ethniques ont eu lieu dans le reste de l’Éthiopie, faisant au moins 34 morts dans la nuit de samedi à dimanche. Ils ont eu lieu dans la province du Benishangul-Gumuz, théâtre d’exactions contre des civils depuis de nombreux mois maintenant.
Avec notre correspondant Addis Abeba, Noé Hochet-Bodin
Un bus attaqué, au moins 34 civils tués et trois attaques simultanées. La nuit a été sanglante dans la province du Benishangul-Gumuz, lieu de nombreux raids ces derniers mois, assure Aaron Masho, le porte-parole de la commission éthiopienne des droits de l’homme. « C’est seulement la dernière attaque d’une longue série. Le mois dernier des hommes armés ont tué 15 individus. Quelques semaines plus tôt de nombreuses personnes ont perdu la vie et plus de 300 ont dû être déplacées. »
On recense plus de 100 morts depuis septembre dans la région. Les causes varient selon les interlocuteurs, certains parlent de revendications territoriales, d’autres de la proximité avec le barrage de la Renaissance, autre raison avancée : l’épuration ethnique contre les communautés Amharas.
« Quelques-uns des précédents incidents ces derniers mois ciblaient en particulier les membres de certaines ethnies. Ces attaques entrent parfois dans un schéma de violences ethniques, avec femmes et enfants faisant partie des victimes. »
Alors, l’incident est-il lié à la guerre en cours au Tigré ? Pas directement, selon Aaron Masho : « Il y en effet eu des attaques ces derniers mois durant lesquels des hommes armés ont profité du retrait des soldats pour perpétrer leur crime. »
Ces derniers jours, de nombreux soldats fédéraux stationnés dans des zones de guérilla ont été transférés vers le Nord du pays pour combattre les forces tigréennes.
ca tombe pil à poil mauvais pour les polzdz, les africains sont beaucoup plus préocuupés par ce qui se passe en Ethiopie que par leurs gamineries, ils vont dire que le Maroc nous a fait fuir, ils vont répondre, estimez vous heureux, l'Ethiopie elle extermine la racaille