Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Économie marocaine

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MessageSujet: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeLun 12 Sep 2016 - 11:41

Rappel du premier message :

Citation :

Le groupe chinois Haite sur le site du futur complexe industriel et résidentiel près de Tanger




French.xinhuanet.com   2016-09-11 09:41:24  
RABAT, 10 septembre (Xinhua) -- Une délégation de la société aéronautique chinoise Haite se trouve au Maroc pour les premières étapes logistiques du futur complexe industriel et résidentiel de Tanger (nord), a-t-on appris samedi auprès de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.

Le dossier a rempli toutes les conditions juridiques et administratives, précise-t-on. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d'accord signé entre le Maroc et Haite le 12 mai dernier à Beijing, rappelle un communiqué du Conseil de la région.

Selon le ministre marocain de l'Industrie, Moulay Hafid Elalamy, ce projet de 10 milliards de dollars s'étendra sur une superficie oscillant entre 1.000 et 2.000 hectares. Il pourra accueillir, outre de nombreuses entreprises, quelque 300.000 résidents.

La délégation chinoise a tenu vendredi plusieurs réunions techniques avec les acteurs concernés par le projet et visité les sites industriels de Tanger, notamment le complexe portuaire de Tanger Med et la zone d'Aïn Dalia, qui abritera le chantier de la cité industrielle.

Selon le communiqué du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, les parties concernées par ce projet d'envergure ont réitéré leur engagement à respecter les délais de réalisation prévus.

La délégation chinoise a salué les efforts déployés par les parties concernées par le projet. Celui-ci constitue un jalon important pour conforter davantage les relations économiques bilatérales, ainsi qu'un stimulateur d'investissement et de croissance économique pour le Maroc, d'autant plus que ce chantier s'érige en un nouveau modèle qui assure l'équilibre entre les dimensions économiques et sociales.

http://french.xinhuanet.com/2016-09/11/c_135679015.htm
En attendant des détails du département de MHE, je ne fais pas trop confiance à El omari surtout à l'approche des élections.

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“Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMar 15 Jan 2019 - 4:04

Même si la volonté d'élargir l'assiette fiscale est plus que légitime, au lieu de continuer à pressuriser les grandes entreprises (IS) et les salariés (IGR), la Direction des impôts a toutefois faillie dans sa démarche. Il aurait quand même fallu mener campagne médiatique tambour battant une année avant la mise en oeuvre de la généralisation de la facturation numérisée. Les responsables ont agi comme s'ils n'étaient pas marocains et qu'ils ne savaient pas qui sont les grossistes et grands commerçants à qui ils veulent imposer la transparence. Il est vrai qu'une partie d'entre eux n'est pas instruite, mais tous sont des petits malins. Ils ont profité de la faille dans la communication de la Direction des impôts pour crier au scandale. En fin de compte, l'année prochaine, ils vont tous passer à la caisse, étant maintenant prévenus, mais le gouvernement a laissé la désagréable impression de ne pas savoir ce qu'il fait et de céder aux pressions.
Quand à Akhenouch, il sait très bien que sa réputation et celle du RNI est très mauvaise auprès de l'opinion publique nationale. Il a tenté de profiter de cette opportunité pour faire d'une pierre deux coups, améliorer son image de marque et celle du RNI, dans la perspective des prochaines élections législatives, et maintenir les possibilités d'évasion fiscale. J'ai eu, une fois, l'occasion de côtoyer l'élite du RNI lors d'une conférence organisée par ce parti, une vraie bande d'opportunistes dénudés de tous sens moral et ils ne s'en cachent même pas ! Sauf qu'ils sont loin d'être des imbéciles, au contraire, ils sont machiavéliques. Les anciens barons du RNI n'étaient déjà pas des saints, mais ils avaient quand même un peu de retenue, les actuels pas du tout, ils sont pires, d'ailleurs ils ont relégué les anciens aux oubliettes. Le cachet caractéristique de la nouvelle génération des ténors du RNI, c'est la franc-maçonnerie. Akhenouch est un "enfant de la veuve" à visage découvert, et je sais de sources sûres que pas mal d'autres dirigeants de ce parti le sont également.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMar 15 Jan 2019 - 8:29

Le problème est qu'une campagne médiatique aurait sans doute permis aux fraudeurs de préparer de nouveaux types de fraudes.

Il fallait les prendre par surprise.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeSam 19 Jan 2019 - 16:34

C'est toujours vrai à ce jour :


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeSam 19 Jan 2019 - 16:51

https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-01-17/morocco-is-said-to-pause-its-shift-toward-more-flexible-currency
Citation :


Morocco Is Said to Pause Shift Toward More Flexible Dirham

By Souhail Karam
4-5 minutes

Morocco will take a break this year from its gradual push for a more flexible exchange rate as it struggles to patch up deteriorating finances and as lifelines from Gulf donors dry up.

After widening the dirham’s trading band a year ago, authorities are now likely to wait until at least 2020 before considering further easing their hold on the currency, said two officials familiar with the matter. They spoke on condition of anonymity because they weren’t authorized to talk to the media.

An unpredictable global trade environment and no expected pick-up in commerce with major partners in Europe mean moving towards greater flexibility this year could hurt foreign-currency reserves, one of the two officials said. The other said Morocco will focus on reducing its fiscal deficit and boosting tax revenues this year and next.

Rabat hasn’t committed to a timetable for liberalizing the currency, but its shift to a slower gear lays bare the vulnerabilities of the country’s finances. In 2018, the central bank widened the band within which the dirham fluctuates as part of a broader plan to open up the economy.

The central bank, also known as Bank Al Maghrib, said the scope and timing of the next move is decided in conjunction with the government. The Finance and Economy Ministry didn’t reply to requests for comment.

Indicating a heightened sense of caution, Morocco last month renewed a precautionary liquidity line with the International Monetary Fund.

Growth in Africa’s second-biggest oil and gas importer is expected to slow for a second straight year in 2019 to 2.9 percent. The current-account deficit is projected at 4.3 percent of GDP, up slightly from 4.5 percent last year, planning agency HCP said Wednesday.

Remittances from expatriates and receipts from tourism, key lifelines for the country’s foreign balance sheet, flat-lined in 2018, and rival tourist sectors in Tunisia and Egypt are likely to continue to recover from damaging militant attacks in recent years.

Ahmed Lahlimi, who heads the HCP, said growth continues to be driven by domestic consumption based on imported goods while exports aren’t being diversified fast enough.

Moroccan officials have been quietly complaining about delays in the disbursement of an aid package arranged by Gulf Cooperation Council member states to contain the threat posed by revolts in 2011. Only about a seventh of the 7 billion dirhams ($733 million) in assistance budgeted for last year had been paid out by November.

Morocco’s decision to remain neutral in the Saudi Arabia-led boycott of Qatar and Riyadh’s overt lobbying against Morocco’s bid to host the soccer world cup in 2026 triggered speculation that something was awry between the traditional allies.

The growth slowdown complicates efforts by North Africa’s largest energy importer to juggle sometimes conflicting priorities. While falling food costs and a decline in oil prices are bringing relief, the government is trying to boost output and investments at a time when it’s cutting costs and leery of antagonizing citizens fed up with limited job opportunities and the high cost of living.

Zouhair Ait Benhammou, a Morocco economist teaching at Paris Nanterre University, said liberalizing the currency “is sensible policy but bad politics.”

“Morocco is using some of its reserves to prop up the dirham, which is not a good use of FX reserves. But at the same time, that’s what makes essential imports affordable,” he said.

(Recasts with details, exporter and analyst quotes.)
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeSam 19 Jan 2019 - 20:00

C'est une bonne décision
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeDim 20 Jan 2019 - 13:03

Citation :
Potasse : Emmerson Plc optimiste pour le gisement de Khemisset

La société britannique Emmerson Plc confirme les potentialités du gisement de potasse de Khemisset. L’entreprise se dit optimiste quant à la viabilité technique et économique du projet "Khemisset Potash Project".

"Le projet pourrait potentiellement figurer parmi les projets d’exploration de potasse les moins coûteux au monde, tout en dégageant des marges d’EBITDA supérieures à 60% sur une durée de vie minimale de 20 ans", indique la société.

La phase exploration devrait démarrer prochainement et les premiers résultats de forage sont attendus au cours des prochains mois, a-t-elle indiqué.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMer 23 Jan 2019 - 17:14

Je crois c'est l'offre de l'Etat Irakien avec ses 2 partenaires :

Citation :
Affaire Samir: BB Energy en tractations avancées avec l’Etat

Le trader BB Energy, basé à Dubaï, a mené ces dernières semaines, avec l'appui de l'avocat Hicham Naciri, d’intenses et discrets contacts auprès des Finances et de l'Intérieur pour présenter et peaufiner son offre de sauvetage de la Samir fondée sur un ambitieux schéma de transfert des dettes de la raffinerie dans une structure de défaisance. Un modèle soumis pour « stress test » à deux banques d’affaires chargées de conseiller l’Etat.

...
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMer 23 Jan 2019 - 17:54

Hicham Naciri.. ce n'est pas l'avocat du Roi qui avait piégé Eric Laurent avec son portable???

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMer 23 Jan 2019 - 18:50

Ce n'est pas l'offre de l'etat Irakien. BB Energy est une boite de trading de produits petroliers. Ce sont des libanais.


BB Energy has long been a major player in North African markets, where the company’s appetite was undimmed by the Moroccan government’s liquidation of the Samir refinery in 2015. This left oil traders, including BB Energy, being owed hundreds of millions of dollars. Elsewhere in the Maghreb, the company buys oil cargoes from Libya’s National Oil Corporation.

http://www.bbenergy.com

Ce genre de boite ne sont pas transparente, donc nous ne pouvons pas savoir si ils ont les reins solide. Ils n'ont que 250 employés... La SAMIR multiplierait par 10 leur nombre d'employés
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeVen 1 Fév 2019 - 7:42

https://www.medias24.com/MAROC/ECONOMIE/ECONOMIE/189564-L-industrie-metallurgique-se-dote-de-quatre-ecosystemes-a-fort-potentiel.html

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeVen 8 Fév 2019 - 13:15

Infomediaire a écrit:

Exportations : Le Maroc clôture 2018 à plus de 404 milliards ($43 milliards)


Selon l’Office des changes, qui vient de publier une note sur les indicateurs es échanges extérieurs au titre de l’exercice 2018, les exportations marocaines ont progressé de 7,6% à 404,5 milliards de dirhams (MMDH).

Cette dynamique s’explique par la hausse des exportations de l’ensemble des secteurs, notamment des ventes de phosphates et dérivés (+7,5 MMDH), des secteurs automobile (+6,3 MMDH), des produits de l’agriculture et agroalimentaire (+3,7 MMDH), de l’aéronautique (+1,7 MMDH) et du textile et cuir (+1,5 MMDH), souligne l’Office des changes.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeVen 8 Fév 2019 - 13:34

Les allemand veulent stopper les migrants par l’inattentivement dans des projets au Maroc.

J'espère une installation d'une usine automobile Allemande s'ils veulent vraiment aider Économie marocaine - Page 32 687127

Citation :
Angela Merkel annonce un plan de développement pour le Maroc

Réunie aux côtés du groupe de Visegrád, qui comprend la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie, la chancelière allemande, Angela Merkel, a annoncé «un projet de développement au Maroc pour aider à stopper la migration de l’Afrique du Nord vers l’Europe», rapporte l’agence de presse espagnole EFE.

Lors de la conférence de presse qui a suivi le sommet entre la chancelière et les chefs de gouvernement des pays du groupe, tenu ce jeudi à Bratislava, Angela Merkel a affirmé que «le Maroc est un pays d’où partent de nombreux réfugiés, c’est pourquoi nous voulons travailler ici de manière très spécifique».

De plus, la chancelière a souligné l’importance de ce projet, affirmant que «[nous] devons agir sur les causes de la migration et de l’exil». Néanmoins, aucun détail précis sur le nature de ce projet n’a été exposé, précise l’agence espagnole, qui évoque un fonds monétaire et une structure administrative, que le groupe espère concrétiser dans un avenir proche, a déclaré pour sa part le chef du gouvernement slovaque, Peter Pellegrini.

Source

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMar 12 Fév 2019 - 15:07

Le gouvernement aurait commandé un 'Plan Maroc Vert 2.0' au cabinet américain Boston Consulting Group.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMer 13 Fév 2019 - 16:47

Citation :
Le Parlement européen valide le nouvel accord de pêche UE-Maroc


Strasbourg, 12 fév 2019 (AFP) -


Le Parlement européen a validé mardi le nouvel accord de pêche entre l'UE et le Maroc, renégocié après le rejet du précédent par la justice européenne au motif qu'il ne prenait pas en compte le Sahara occidental.

Cet accord de partenariat, qui inclura le Sahara occidental, a été voté à une large majorité (415 voix pour, 189 contre) après le rejet d'une résolution qui demandait à l'appel d'eurodéputés Verts et sociaux-démocrates de soumettre ce nouveau texte à l'évaluation de la Cour de justice de l'Union européenne (189 voix pour, 410 contre).

En février 2018, cette Cour avait considéré que l'UE et le Maroc devaient renégocier certaines dispositions du nouvel accord, jugées contraires à plusieurs règles du droit international car violant le principe de l'autodétermination du Sahara occidental.

Le rapport voté par le Parlement réuni en session plénière à Strasbourg rappelle les deux conditions évoquées par la justice européenne pour aboutir à un accord valide, "à savoir la mention explicite du Sahara occidental ainsi que l'obtention du consentement de la population", de même que le critère ajouté par les Etats membres, "à savoir que l'accord doit profiter à la population locale".

Il est expliqué dans ce rapport de l'eurodéputé français Alain Cadec que la Commission a suivi un "processus de consultation des populations locales (...) et des parties intéressées", recueillant l'aval d'une "majorité d'interlocuteurs" en faveur du nouvel accord.

Toutefois, il y est souligné que le Front Polisario notamment, "considéré comme le représentant du peuple du Sahara occidental par les Nations unies et partie au processus de paix, n'a pas souhaité participer à la consultation" et a fait part de son "opposition de principe" au cours de discussions techniques.

L'accord de pêche UE-Maroc permet aux navires de l'UE (11 Etats membres) pêchant des espèces pélagiques et démersales d'accéder à la "zone de pêche marocaine" en échange d'une contribution économique

Plus de 90% des captures de la flotte européenne dans le cadre de l'accord de pêche se font dans les eaux adjacentes du Sahara occidental. Ce territoire, le seul du continent africain dont le statut post-colonial n'est pas réglé, est en grande partie sous le contrôle du Maroc, après le départ des Espagnols dans les années 1970.

Le texte approuvé, est-il souligné dans un communiqué du Parlement, "ne préjuge pas du résultat du processus politique sur le statut final du Sahara occidental et soutient pleinement les efforts de l'ONU pour aboutir à une solution politique permettant l'autodétermination du peuple du Sahara occidental".

Cette adoption "confirme" que le Maroc est "le seul habilité juridiquement, dans le cadre de l'exercice de sa souveraineté, à négocier et signer des accords incluant le Sahara Marocain", a réagi dans un communiqué le ministère marocain des Affaires étrangères.

Ce vote "vient confirmer l'attachement du Maroc et de l'Union européenne au renforcement de leur partenariat stratégique, ainsi qu'à sa préservation des manoeuvres politiques et juridiques désespérées menées par l'Algérie et le 'Polisario'", a-t-il ajouté.

https://www.marine-oceans.com/actualites/17679-le-parlement-europeen-valide-le-nouvel-accord-de-peche-ue-maroc
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeVen 15 Fév 2019 - 13:57

https://www.medias24.com/carburants-le-conseil-de-la-concurrence-desapprouve-le-plafonnement-206.html
Citation :

Conseil de la concurrence désapprouve le plafonnement (carburants)

5-6 minutes

Le Conseil de la concurrence considère que le plafonnement des prix et des marges n'est pas judicieux du point de vue économique et concurrentiel.

Le Conseil de la concurrence a désapprouvé à l’unanimité l’idée du plafonnement des marges qui lui a été soumise pour avis par Lahcen Daoudi.

D’un point de vue légale, le Conseil estime que les conditions de « hausses ou des baisses excessives de prix, motivées par des circonstances exceptionnelles, une calamité publique ou une situation manifestement anormale du marché dans un secteur déterminé », ne sont pas toutes remplies dans ce cas de figure.

Mais vue que la demande d’avis du Conseil de la concurrence est consultative, comme nous l’avons précédemment expliqué, le gouvernement garde toute la latitude de plafonner ou non les marges.

Si le gouvernement opte pour le plafonnement des marges, le conseil de la concurrence considère que ce choix « ne sera pas suffisant, ni judicieux du point de vue économique, concurrentiel et en terme de justice sociale », assure Driss Guerraoui, président du conseil de la concurrence, lors de la conférence de presse tenue ce vendredi 15 février.

Il justifie sa décision par le fait que le marché souffre de plusieurs dysfonctionnements de nature structurelle auxquels les réponses conjoncturelles ne peuvent pas avoir que des effets limités.

Le conseil rappelle que la mesure du plafonnement est temporaire. Sa durée d’application est fixée à 6 mois, prorogeable une seule fois.

« De plus, cette durée, bien que limitée, est appelée à connaître, comme c’est toujours le cas sur le marché des hydrocarbures, des changements fréquents du fait des fluctuations imprévisibles et non maitrisées des cours mondiaux sur lesquels le gouvernement n’a aucune prise », insiste Driss Guerraoui.

Le conseil va plus loin en estimant qu’agir sur « les marges des distributeurs de gros et de détail ne vas pas changer la réalité des prix, et corrélativement ne conduira pas à protéger le consommateur et à préserver son pouvoir d’achat ».

Driss Guerraoui n’a pas hésité à dire que les études qui ont été soumises par le gouvernement au conseil du gouvernement n’étaient pas suffisamment détaillées et précises et par conséquent ne pouvaient en aucun cas être considérées pour la prise d’une telle décision.

En ce qui concerne le marché en lui même, le conseil estime que le plafonnement :

- Est une mesure discriminatoire qui comporte un risque réel de pénaliser les opérateurs de petites et moyennes tailles dont la vulnérabilité risque de s’accroitre.

- Donne un mauvais signe au marché et perturbe la visibilité de tous les opérateurs du secteur.

- A déjà été expérimenté entre 2014 et 2015 et n’a pas donné les résultats escomptés, puisque les opérateurs s’alignent généralement sur les prix maximum fixés sans fournir d’efforts en termes de baisses des prix.

Au regard de ce qui précède, les membres du Conseil de la concurrence estiment que le secteur souffre de dysfonctionnements structurels liés à une libéralisation mal préparée, sur lesquels il convient d’agir en priorité.

« Plusieurs éléments renseignent sur le fait que la libéralisation de ce secteur s’est opérée sans qu’il y ait une bonne préparation », explique Driss Guerraoui.

Les éléments présentés par le conseil de la concurrence sont les suivants :

- Les prix ont été libéralisés totalement tout en sachant que le marché allait être privé du seul raffineur national qui avait un rôle important dans les équilibres du marché.

- La libéralisation s’est opérée en l’absence du conseil de la concurrence.

- Le gouvernement n’a rien fait pour lever les fortes barrières à l’entrée en amont et en aval et ainsi favoriser la concurrence.

- Le gouvernement n’a pas mis en place les mesures d’accompagnement pour protéger le consommateur et les segments les plus vulnérables du marché.

Le Conseil de la concurrence recommande au gouvernement ce qui suit :

- Développer la concurrence sur le segment amont du marché à travers une réappropriation nationale de l’activité du raffinage car elle revêt un réel intérêt et qu’elle contribue à établir les équilibres concurrentiels.

- Renforcer les capacités nationales de stockage. Cet objectif peut être atteint par d’autres moyens plus concurrentiels en développant le métier de stockiste indépendant.

- Stimuler la concurrence sur le marché de la distribution au détail en substituant le régime des agréments par un système déclaratif, supprimant l’obligation de disposer de 30 stations et la règle de chainage entre les stations.

- Soumettre le marché à un dispositif innovant de régulation sectorielle.

Par ailleurs, Driss Guerraoui a précisé au début de la conférence que dans le cadre de cet avis, le Conseil de la concurrence n’a pas statué sur l’existence d’éventuelle pratiques anticoncurrentielles dans ce marché. Car cette question fait l’objet d’une autre instruction en cours d’examen par le conseil et sur laquelle il statuera lors de sa prochaine session.

https://www.medias24.com/images/fils/Avis_conseil_concurrence.pdf
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeSam 16 Fév 2019 - 14:05

Citation :


Maroc : Atos est-il un acteur de la fuite des cerveaux ?


L’entreprise de services technologiques Atos se défend d’organiser la fuite des cerveaux marocains après qu’une annonce pour des CDI en France a été publié sur un site d’offres d’emploi.

La polémique a eu le mérite de mettre en avant la qualité de la main d’œuvre marocaine. Mais elle a révolté les milieux économiques du royaume chérifien. Le 30 janvier dernier, l’entreprise de services informatiques, Atos, a publié une annonce sur le site d’offres d’emploi marocain, Rekrute.com, concernant un événement de recrutement de 200 profils expérimentés pour des CDI en France.

Celui-ci devait se dérouler samedi 16 février dans un hôtel de Casablanca mais a très vite été annulé après que le site d’information Medias24 a relayé la nouvelle suite à des tweets outrés de certaines personnalités du monde des affaires, comme Ismail Douiri, PDG d’Attijariwafa Bank.

Twitter

Est-ce comme cela que le co-développement appelé des voeux des dirigeants de part et d'autre de la Méditerranée va se réaliser? Pour ma part, j'en doute et je déplore cette approche court-termiste de la part d'un grand acteur de l'IT au Maroc.@ThierryBreton @Atos


Dans la foulée, Atos s’est fendu d’un communiqué assurant que cette « initiative locale et isolée » allait « à l’encontre de la politique de recrutement du groupe ». Contacté par Jeune Afrique, un porte-parole d’Atos précise que le mail figurant dans le tweet d’Ismail Douiri était « un gabarit de mail disponible » et utilisable par des prestataires.

Après avoir elle aussi exprimé son mécontentement, l’Association marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (Apebi), a reçu des explications de la part des équipes locales d’Atos, qui fait partie de ses membres : « Ils étaient eux-mêmes étonnés et nous ont affirmé que l’initiative relevait d’une erreur d’appréciation de la part du management », rapporte Saloua Karkri-Belkeziz, présidente de l’Apebi.

« ON A TOUJOURS CONSTATÉ CES PRATIQUES, MAIS VENANT D’ATOS C’ÉTAIT ÉTONNANT »

Contacté par Jeune Afrique, Francis Meston, directeur général en charge de la région Afrique Moyen-Orient et Turquie, confirme que la stratégie d’Atos est de « recruter en Afrique pour l’Afrique et de relocaliser les diasporas » et qu’il prendra soin de rappeler aux équipes cette stratégie.

Pratiques connues

L’affaire a d’autant plus choqué qu’Atos a été l’une des premières entreprises à profiter du programme de contrat de performance mis en place en 2016. Celui-ci prévoit des mesures incitatives pour l’installation d’entreprises du secteur de l’offshoring en contrepartie de recrutements (60 000 entre 2016 et 2020) et d’investissements.

« On a toujours constaté ces pratiques, mais venant d’Atos c’était étonnant », explique Saloua Karkri-Belkeziz, qui est également présidente Afrique de GFI, un concurrent canadien d’Atos. Il y a deux ans, j’étais parmi les premiers à tirer la sonnette d’alarme concernant la chasse de tête de marocains pour l’Europe », poursuit-elle.

ENTRE 400 ET 500 RECRUTEMENTS SONT PRÉVUS CHEZ ATOS AU MAROC EN 2019.

Selon la dirigeante, le Maroc souffre aussi du programme « Visa French Tech » lancé en juin 2017 par la France et qui accorde sous conditions des visas de quatre ans aux talents étrangers ainsi qu’à leur conjoints et enfants. Pour parer le phénomène, l’association planche actuellement sur un projet de formation et de reconversion dans les métiers informatiques en partenariat avec l’Anapec et sur le recrutement de candidats subsahariens.

Mobilités inévitables

Quant à Atos, entre 400 et 500 recrutements sont prévus au Maroc en 2019. Parmi eux : « 70 à 80 % de jeunes diplômés au profil ingénieur pour des postes en cybersécurité, dans le digital, en intelligence artificielle, en big data et pour du conseil en solution Microsoft ou SAP », précise Francis Meston.

Le groupe Atos, qui est d’envergure internationale et compte 100 000 collaborateurs à travers le monde, emploie effectivement des marocains. Ce que confirme son patron Afrique sans pour autant être en mesure de préciser leur nombre. En Afrique, Atos emploie plus de 2 500 personnes dans 11 implantations et pratique comme partout ailleurs une politique de mobilité professionnelle qui amène ses collaborateurs à partir travailler en dehors de leur pays d’origine. Plus ou moins temporairement.


https://www.jeuneafrique.com/emploi-formation/735945/maroc-atos-est-il-un-acteur-de-la-fuite-des-cerveaux/

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMar 26 Fév 2019 - 13:17

Ecofin a écrit:

Maroc: en perte de vitesse sur le marché américain, les exportateurs veulent une révision de l'accord de libre-échange avec les USA


Les exportateurs marocains veulent une révision de l’accord de libre-échange (ALE) conclu avec les Etats-Unis d’Amérique. C’est ce qu’a indiqué, cette semaine, Hassan Sentissi El Idrissi (photo), président de l'Association marocaine des Exportateurs (ASMEX).

Dans un communiqué, le responsable a indiqué que l’accord de libre-échange signé en 2004 s’est révélé assez peu bénéfique pour le pays d’Afrique du Nord. Ceci, en raison de « la taille du marché américain et les procédures complexes encore inconnues des entreprises marocaines ».

En 2017, les exportations marocaines vers le pays de l’oncle Sam se sont chiffrées à seulement 1 milliard $ contre 3,1 milliards $ pour les entreprises américaines.

En 2016, le département américain en charge du Commerce international révélait que l’ALE avait permis de tripler les exportations américaines en direction du pays maghrébin en dix ans. A l’inverse, lors de la campagne 2016-2017, les exportations d’huile d’olive marocaine à destination des USA enregistraient une chute de 67%, sur un an.

« Cet accord devrait être revu de manière à tenir compte de la réalité des petites et moyennes entreprises marocaines », a également déclaré Hassan El Idrissi..

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeJeu 28 Fév 2019 - 16:04

Citation :
ANTIDUMPING : APRÈS LA TURQUIE, LA TUNISIE TRAÎNE LE MAROC DEVANT L’OMC

L’Organisation mondiale du commerce, particulièrement l’Organe de règlement des différends, vient de rendre publique une communication datée du 21 février 2019 et adressée par la délégation de la Tunisie à la délégation du Maroc, concernant les mesures antidumping définitives visant les importations des cahiers scolaires originaires de Tunisie.
Le Maroc se serait bien passé de cette nouvelle affaire ! Déjà que le Royaume a une affaire contre la Turquie en appel devant l’Organe de règlement des différends de l’OMC. Sa première du genre au sujet des droits antidumping appliqués aux produits d’acier laminés à chaud. Et voilà que l’OMC vient de diffuser aujourd’hui, une correspondance en date du 21 février par laquelle la République Tunisienne demande l’ouverture de consultations avec le Royaume du Maroc « conformément à l’article XXIII: 1 de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce de 1994 (« GATT de 1994 »), à l’article 17.3 de l’Accord sur la mise en œuvre de l’article VI du GATT de 1994 (« Accord antidumping ») et à l’article 4 du Mémorandum d’accord sur les règles et procédures régissant le règlement des différends (« Mémorandum d’accord ») concernant l’imposition par le Royaume du Maroc des mesures antidumping définitives visant les importations des cahiers scolaires originaires de Tunisie ».

Des mesures entrées en vigueur suite à la publication, le 3 janvier 2019 au Bulletin officiel, l’arrêté conjoint du ministre de l’Industrie, de l’investissement et de l’économie numérique et du ministre de l’Economie et des Finances portant application du droit antidumping définitif sur les importations de cahiers originaires de Tunisie.

La Tunisie estime que les mesures susmentionnées semblent être incompatibles avec les obligations du Royaume du Maroc au titre de plusieurs dispositions, entre autres, de l’Accord antidumping et du GATT de 1994. La Tunisie se réserve le droit de soulever d’autres points de fait ou de droit liés aux mesures susmentionnées au cours des consultations et dans toute demande d’établissement d’un groupe spécial. Elle espère que « le Royaume du Maroc répondra en temps opportun à la présente demande. Elle est prête à examiner avec le Royaume du Maroc des dates mutuellement acceptables pour engager les consultations ».

Après une première tentative devant l’OMC en juin dernier, et bien que l’on soit encore à la phase de consultation, la Tunisie semble cette fois-ci déterminée à aller jusqu’au bout, les mesures étant devenues définitives.

Le Maroc dans une mauvaise posture… face à la Turquie

Le Maroc est en train de revivre exactement le même scénario qui s’est passé avec la Turquie. Comme le rappelle Jamal Machrouh, Senior Fellow de Policy Center for the New South et professeur universitaire des relations internationales à l’Université Ibn Tofaïl à Kénitra, le 3 octobre 2016, la Turquie a demandé l’ouverture de consultations avec le Maroc au sujet des mesures antidumping appliquées contre certains produits en acier laminés à chaud. Au mois de novembre de la même année, deux séries de consultations ont eu lieu entre les deux parties sans qu’aucune solution à l’amiable n’ait pu être trouvée. La Turquie a décidé, alors, d’actionner la phase juridictionnelle du système de règlement des différends de l’Organisation mondiale du commerce, en demandant l’établissement d’un groupe spécial.

Non seulement le Maroc n’a pas pu bloquer la procédure, mais il a été débouté par le rapport de ce groupe, qui a reconnu qu’effectivement, comme l’avançait la Turquie, le Royaume n’a pas respecté la durée maximale prévue dans l’Accord antidumping pour terminer son enquête, à savoir dix-huit mois.

« En deuxième lieu, le Groupe spécial s’est penché sur la question de la légalité du recours par le Maroc aux données de faits disponibles pour calculer les marges de dumping des deux producteurs turcs. Sur ce point, également, le Groupe spécial a constaté que la mesure marocaine était contraire au droit de l’OMC. Il a surtout reproché au Maroc d’avoir rejeté les données communiquées par les deux producteurs turcs, Erdemir Group et Colakoglu, sans avoir réussi à démontrer, de manière objective, leurs caractères insuffisants et/ou erronés », poursuit Jamal Machrouh dans son analyse, publiée par le Policy Center for the New South.

Pour le Groupe spécial, le Maroc n’a jamais informé les exportateurs turcs du fondement précis de sa décision de recourir aux données de fait disponibles et a manqué à son devoir de divulguer les données utilisées pour calculer le taux de dumping.

Enfin, le Groupe spécial a constaté que le Maroc n’a pas corroboré son allégation de non établissement de sa branche de production nationale, représentée en l’espèce par le seul producteur Maghreb Steel, par des éléments de preuve positifs et que son examen de la question n’était pas objectif.

Le Groupe spécial a conclu que le Maroc a agi d’une manière incompatible avec l’Accord antidumping et lui a recommandé de rendre ses mesures conformes à ses obligations au titre de cet Accord. Le Royaume a interjeté appel contre le rapport du Groupe Spécial… une procédure toujours en cours qui pose de grandes interrogations sur la stratégie juridique marocaine en la matière.

https://www.ecoactu.ma/antidumping-apres-la-turquie-la-tunisie-traine-le-maroc-devant-lomc/
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeJeu 28 Fév 2019 - 23:01

Kursad2 a écrit:
Citation :
ANTIDUMPING : APRÈS LA TURQUIE, LA TUNISIE TRAÎNE LE MAROC DEVANT L’OMC

L’Organisation mondiale du commerce, particulièrement l’Organe de règlement des différends, vient de rendre publique une communication datée du 21 février 2019 et adressée par la délégation de la Tunisie à la délégation du Maroc, concernant les mesures antidumping définitives visant les importations des cahiers scolaires originaires de Tunisie.
Le Maroc se serait bien passé de cette nouvelle affaire ! Déjà que le Royaume a une affaire contre la Turquie en appel devant l’Organe de règlement des différends de l’OMC. Sa première du genre au sujet des droits antidumping appliqués aux produits d’acier laminés à chaud. Et voilà que l’OMC vient de diffuser aujourd’hui, une correspondance en date du 21 février par laquelle la République Tunisienne demande l’ouverture de consultations avec le Royaume du Maroc « conformément à l’article XXIII: 1 de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce de 1994 (« GATT de 1994 »), à l’article 17.3 de l’Accord sur la mise en œuvre de l’article VI du GATT de 1994 (« Accord antidumping ») et à l’article 4 du Mémorandum d’accord sur les règles et procédures régissant le règlement des différends (« Mémorandum d’accord ») concernant l’imposition par le Royaume du Maroc des mesures antidumping définitives visant les importations des cahiers scolaires originaires de Tunisie ».

Des mesures entrées en vigueur suite à la publication, le 3 janvier 2019 au Bulletin officiel, l’arrêté conjoint du ministre de l’Industrie, de l’investissement et de l’économie numérique et du ministre de l’Economie et des Finances portant application du droit antidumping définitif sur les importations de cahiers originaires de Tunisie.

La Tunisie estime que les mesures susmentionnées semblent être incompatibles avec les obligations du Royaume du Maroc au titre de plusieurs dispositions, entre autres, de l’Accord antidumping et du GATT de 1994. La Tunisie se réserve le droit de soulever d’autres points de fait ou de droit liés aux mesures susmentionnées au cours des consultations et dans toute demande d’établissement d’un groupe spécial. Elle espère que « le Royaume du Maroc répondra en temps opportun à la présente demande. Elle est prête à examiner avec le Royaume du Maroc des dates mutuellement acceptables pour engager les consultations ».

Après une première tentative devant l’OMC en juin dernier, et bien que l’on soit encore à la phase de consultation, la Tunisie semble cette fois-ci  déterminée à aller jusqu’au bout, les mesures étant devenues définitives.

Le Maroc dans une mauvaise posture… face à la Turquie





https://www.ecoactu.ma/antidumping-apres-la-turquie-la-tunisie-traine-le-maroc-devant-lomc/

tout simplement faut mettre fin a l'accord de libre échange avec la Turquie, je sais pas ce que les responsables qui ont signé cet accord ont dans la cervelle

pour ce qui est de la Tunisie, le Maroc ne doit pas protéger les cancres et les rentiers qui ne veulent pas se restructurer et se moderniser, ceux qui ne sont pas capable de concurrencer les produit Tunisiens ne méritent pas d'exister


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeJeu 28 Fév 2019 - 23:13

l'economie marocaine est prioritaire c est le gagne pain de milliers de familles marocaines si on doit signer des accord de libre echange pour mettre des marocains au chomage pas la peine non merci

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeSam 2 Mar 2019 - 11:25

simplet a écrit:


tout simplement faut mettre fin a l'accord de libre échange avec la Turquie, je sais pas ce que les responsables qui ont signé cet accord ont dans la cervelle

pour ce qui est de la Tunisie, le Maroc ne doit pas protéger les cancres et les rentiers qui ne veulent pas se restructurer et se moderniser, ceux qui ne sont pas capable de concurrencer les produit Tunisiens ne méritent pas d'exister


.

La Maroc peut mettre fin à l'accord de libre échange mais après ça qui fera confiance au Maroc? La Turquie gagne sa bataille commerciale face au Maroc en proposant aux clients des meilleurs produits abordables et de qualité, ce qui est utile serait de proposer des produits mieux que les produits turcs, pour ça faut surtout secouer les producteurs et les hommes d'affaires au Maroc avec une vraie politique d'Etat.

Tout le monde parle des bienfaits de l'OMC, mais être dans l'OMC est un challenge, ce n'est pas un acquis, sinon faites comme les Algériens, à vous de voir en sortant de l'OMC.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeSam 2 Mar 2019 - 20:34

Kursad2 a écrit:
simplet a écrit:


tout simplement faut mettre fin a l'accord de libre échange avec la Turquie, je sais pas ce que les responsables qui ont signé cet accord ont dans la cervelle

pour ce qui est de la Tunisie, le Maroc ne doit pas protéger les cancres et les rentiers qui ne veulent pas se restructurer et se moderniser, ceux qui ne sont pas capable de concurrencer les produit Tunisiens ne méritent pas d'exister


.

La Maroc peut mettre fin à l'accord de libre échangemais après ça qui fera confiance au Maroc? La Turquie gagne sa bataille commerciale face au Maroc en proposant aux clients des meilleurs produits abordables et de qualité, ce qui est utile serait de proposer des produits mieux que les produits turcs, pour ça faut surtout secouer les producteurs et les hommes d'affaires au Maroc avec une vraie politique d'Etat.


dans cette histoire l’état Marocain et  l’économie Marocaine est perdante sur toute la ligne sauf bien sur la mafia des importateurs qui font de milliards sans aucun effort et sans payer les taxes de douane

si les turcs veulent le Marché marocain sans payer aucune taxe douanière, ils n'ont qu'a venir investir et produire une partie de leur marchandise au Maroc, détruire les postes de travail au Maroc ça ne peut pas profiter au Maroc

faut mettre fin a cet accord de libre échange avec la Turquie le plus tôt possible,


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeSam 2 Mar 2019 - 22:39

il y avait un temps ou l'industrie textile Marocaine était très forte et germinatrice de valeur ajoutée, mais l’État a finit par se désengager. maintenant l'industrie existe toujours mais elle est tournée principalement vers la sous traitance, c'est a dire sans valeur ajoutée pour l’économie car les benefices profites au multi nationales qui vendent le produit made in morocco a des prix vertigineux en Euro par rapport au coup de revient en DH.

les employés travaillant dans cette industrie sont payés presque au SMIG, qui est pas suffisant pour favoriser la consommation et l'investissement durable dans l'humain.

il faut couper avec l'opportunisme de la sous traitance, prendre le risque d'investir dans un produit de qualité a prix raisonnable, destiné d'abord pour le marché local et sub saharien. une fois le produit local arrivé a maturité, on s'attaque a d'autres marchés émergents et ... il faut juste ne pas être trop avide pour le benefice des le premier coup. l'état pourrait aider en finançant un consortium de jeunes investisseurs PME-PMI, en contre parti, ils s'engagent dans une politique de recrutement et de formation professionnelle.








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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeSam 2 Mar 2019 - 23:48

Fox-One a écrit:
il y avait un temps ou l'industrie textile Marocaine était très forte et germinatrice de valeur ajoutée, mais l’État a finit par se désengager. maintenant l'industrie existe toujours mais elle est tournée principalement vers la sous traitance, c'est a dire sans valeur ajoutée pour l’économie car les benefices profites au multi nationales qui vendent le produit made in morocco a des prix vertigineux en Euro par rapport au coup de revient en DH.

les employés travaillant dans cette industrie sont payés presque au SMIG, qui est pas suffisant pour favoriser la consommation et l'investissement durable dans l'humain.

il faut couper avec l'opportunisme de la sous traitance, prendre le risque d'investir dans un produit de qualité a prix raisonnable, destiné d'abord pour le marché local et sub saharien. une fois le produit local arrivé a maturité, on s'attaque a d'autres marchés émergents et ... il faut juste ne pas être trop avide pour le benefice des le premier coup. l'état pourrait aider en finançant un consortium de jeunes investisseurs PME-PMI, en contre parti, ils s'engagent dans une politique de recrutement et de formation professionnelle.



faut encourager les industriels et  surtaxer les rentiers et les parasites des importateurs et les promoteur immoblier. enfin l'etat commence a se reveiller j'espere qu'elle ne va pas reculer devant la pression des lobbies et des parasites

Citation :
Fraude fiscale: L’incroyable industrie des fausses factures!


Dans le commerce de gros, l’évasion de l’IR est estimée à 6 milliards de DH
Après les médecins, la direction générale des Impôts (DGI) s’apprête à s’attaquer à d’autres catégories qui ont été étonnement «épargnées» jusqu’à présent. Dans le viseur, le commerce de gros. Dans ce secteur, on compte 5.000 opérateurs dans différentes activités qui vont de l’alimentaire à l’habillement.
Le montant moyen de l’impôt que paient ces professionnels tourne autour de 4.000 DH par an santa
. C’est moins qu’un cadre supérieur supporte par mois sous forme de retenue à la source. Selon les estimations de la DGI, basées sur des données recoupées, l’évasion fiscale (plutôt la fraude) chez ces contribuables se situe autour de 6 milliards de DH.

La prochaine offensive va également se concentrer sur «les entreprises déficitaires chroniques, des déficits qui  tranchent souvent avec le train de vie bling-bling de leurs propriétaires», insiste le directeur général des Impôts (DGI). Près de 200.000 sociétés sont dans cette situation, auxquelles il faut ajouter 170.000 passagers clandestins, des entreprises n’ayant jamais fait de déclaration.

«Avant, nous ne le savions pas, mais aujourd’hui, tous les éléments sont entre nos mains», prévient Omar Faraj. Pour celles-ci, le fisc peut remonter jusqu’à 10 ans car, la non-déclaration neutralise la prescription quadriennale.

L’enjeu est clair: on ne peut pas continuer à faire supporter l’impôt par une petite population des contribuables. «Si nous élargissons l’assiette, l’Etat peut avoir suffisamment de marges pour baisser le niveau de la pression fiscale tout en se permettant de financer les programmes sociaux», explique le numéro 1 du fisc.

Immobilier: Petits promoteurs, grands fraudeurs

Mais le plus grave est ailleurs: sur ces 170.000 entreprises, 47.000 n’étaient pas sur les radars puisqu’elles ne font pas de déclarations d’impôts. Une première vérification a fait ressortir des factures utilisées par d’autres entreprises dans leurs états de déduction ou dans leurs charges. «Nous avons découvert 53 milliards de DH en fausses factures auprès des 47.000 entreprises. Nous les avons trouvées dans les états de déduction des autres entreprises qu’elles intègrent dans les charges. Rien que pour la TVA, le manque à gagner s’élève à près de 8 milliards de DH, sans parler de l’IS.

Attention, prévient le directeur général des Impôts, «ce n’est pas une question d’interprétation. Je devais retrouver ces factures chez les autres entreprises comme chiffre d’affaires. Ce n’est pas le cas». En plus de la ligne rouge qu’est la TVA, les deux parties sont responsables devant la loi: ceux qui utilisent ces fausses factures et ceux qui les ont données, assène-t-il.

L’autre activité dans la ligne de mire de la DGI est la promotion immobilière. L’idée n’est pas de traquer les acteurs institutionnels que sont les sociétés, mais de cibler les personnes physiques qui opèrent dans cette activité. La moitié d’entre elles déclare un chiffre d’affaires nul. «Comment, ces personnes construisent des immeubles et les revendent sans gagner de l’argent. Et cela sur une longue durée?», s’étonne Omar Faraj qui dit que ses services vont passer au peigne fin la situation de tous ces promoteurs.

L’accord passé entre la DGI et les médecins espère ouvrir une nouvelle page. Ainsi, les blouses blanches doivent faire une déclaration rectificative de régularisation des 4 années non prescrites, avec l’engagement de rentrer dans les rangs. La cartographie de l’IR professionnel comme son rendement sont anormaux. En 2017, l’IR professionnel a rapporté au Trésor 1,9 milliard de DH. Cette année, ce montant devra augmenter de 20%.

A la DGI, l’on s’étonne que la contribution moyenne à l’IR des médecins se situe autour de 12.000 DH par an! C’est autant que supporte un salarié qui émarge entre 8.000 et 9.000 DH par mois. Il va sans dire que beaucoup de ces praticiens exercent de fait dans un paradis fiscal.

Les projections de l’administration se basent sur le schéma suivant: un médecin, à partir de la 4e année d’exercice, perçoit un revenu moyen de 25.000 DH par mois. Avec cette hypothèse, l’IR professionnel devrait caracoler à 7 milliards de DH. Du coup, l’évasion s’établirait à 5 milliards de DH, soit presque 70% de la paie mensuelle de la fonction publique de l’Etat.

Contre cette fraude généralisée, l’arme s’appelle la data. «En croisant nos données avec d’autres sources d’informations, nous pouvons avoir une image précise sur un secteur, une catégorie professionnelle ou une personne», relève Omar Faraj.

Plusieurs sources permettent de reconstituer une partie du chiffre d’affaires dissimulée par les contribuables. Avec la Cnops, la CNSS, les assurances et les mutuelles, nous connaissons le bon chiffre d’affaires réalisé par un médecin ou un pharmacien».

Exemple, un médecin qui réalise 3 millions de DH de remboursements avec la Cnops uniquement, en plus d’autres organismes d’assurances, n’a déclaré que 200.000 DH d’honoraires. Ce n’est pas normal, cela attire notre attention, assure le patron des Impôts.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeDim 3 Mar 2019 - 0:16

le Maroc n a pas besoin de la turquie pour qu on lui fasse confiance assi
quant a parler de qualité que les couts ne soient pas les meme ne veut pas forcement dire que la qualité est de votre coté toujours est il que cet ALE ne nous sert a rien a part detruire des postes d'emploi et des famille par conséquent se retrouvent sans ressource
point final
il faut revoir tout ca c est un zero pointé

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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme "
Hassan II 1996
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