messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités au Moyen Orient Lun 4 Juin - 5:51
Rappel du premier message :
Kursad2 a écrit:
La Turquie n'est pas un pays musulman en soit. C'est pas parce qu'Erdogan dit des choses par populisme que l'État Turc est un État musulman. Aucune loi, aucun article de la constitution parle de l'islam. Erdogan est au pouvoir depuis le début des années 2000 mais il n'a jamais introduit un seul mot d'Islam au sein de l'État (constitution et loi). Et puis Musulman ca veut dire quoi? Le petit-fils du Prophète sws est mort au bord de l'Euphratr avant d'atteindre l'Euphrate. La politique étrangère ne doit jamais faire l'objet de sentimentalisme et d'idéologie. C'est pour ça qu'on a de mauvaise relation avec Israël entre autres car même si les intérêts sont communs les idéologies divergent. Les Syriens et les Irakiens sont accueillit en Turquie mais ils devront regagner leur pays une fois la guerre finie. C'est déjà le cas de l'Irak.
Merci pour ta sincèrité et sa profondeur.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 13 Jan - 3:22
Les préparatifs continuent pour l'armée turque..
Le système COBRA (COunter RAdaR) a été transportée à la frontière syrienne par l'armée turque. Détecte et identifie les sources des tirs de balles, de mortiers et de roquettes avec une portée de 40km. Les sources des tirs sont détruites par les batteries d'artillerie.
La Turquie transfère des chars M-48. Si la Turquie transfère des vieux chars M-48 en fin de vie, c'est que l'opération sera de très grande envergure. L'utilisation du M-48 sert dans les combats défensifs uniquement, sûrement pour sécurisé les lignes arrières.
M-60..
M-113..
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 13 Jan - 3:28
Les généraux Turcs et du renseignement visitent les troupes à la frontière syrienne et affirment que l'armée turque sera enfin prête pour toute opération militaire... Les généraux Turcs promettent qu'ils vont enterré vivant dans leurs propres tranchées ceux qui attaqueront l'armée turque en Syrie... Message au YPG, régime syrien et à la pseudo force arabe..
YASSINE Capitaine
messages : 899 Inscrit le : 21/12/2008 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 13 Jan - 4:30
Kursad2 a écrit:
Les généraux Turcs et du renseignement visitent les troupes à la frontière syrienne et affirment que l'armée turque sera enfin prête pour toute opération militaire... Les généraux Turcs promettent qu'ils vont enterré vivant dans leurs propres tranchées ceux qui attaqueront l'armée turque en Syrie... Message au YPG, régime syrien et à la pseudo force arabe..
Bonjour,
je ne doute pas de la puissance militaire turque, mais en Syrie il n'y a pas de des kurde ou syriens.... Russes, iraniens américains, Français et autre sont de la partie... et si une force arabe il y a ça n'arrangera pas les choses, pense tu que ton président sera prêt à tout perdre? je ne parle pas que des dégâts matériels mais aussi économique et image de votre patrie... bien évidemment le tourisme, l'industrie seront anéanties, sans parler des infra structures, car si grande guerre il y a vos site seront ciblés de l’intérieur comme de l’extérieur
YASSINE Capitaine
messages : 899 Inscrit le : 21/12/2008 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 13 Jan - 5:34
Raid aérien des Forces armées turques dans le nord de l’Irak
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 13 Jan - 5:37
En cas de querre les touristes du monde entier boycotront la destination turquie.
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 13 Jan - 5:54
Fox-One a écrit:
En cas de querre les touristes du monde entier boycotront la destination turquie.
cette guerre doit être une leçon (ou un rappel) pour beaucoup ici.
Je parle de la situation de conflit dans laquelle l'algérie tente de nous mener...et ses conséquence...même dans une postion victorieuse.
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Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 13/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 13 Jan - 6:11
En fait, Barbaros, qu'en est-il de la mise à l'écart des généraux, Ismail Metin Temel, précédemment commandant de l'opération Rameau d'olivier, et Mustafa Barut, qui commandait la 4ème brigade de commandos, est-ce vrai que c'est parce qu'ils considèrent l'invasion du nord-est de la Syrie comme une connerie ?
BOUBOU a écrit:
cette guerre doit être une leçon (ou un rappel) pour beaucoup ici. Je parle de la situation de conflit dans laquelle l'algérie tente de nous mener...et ses conséquence...même dans une postion victorieuse.
La Turquie n'a aucun droit d'envoyer des troupes au nord-est de la Syrie, Etat indépendant aux frontières internationalement reconnues. Le dératisation par les FAR de la zone de démarcation, dans laquelle les miliciens du polisario n'ont pas le droit de camper ou manoeuvrer selon les termes de l'accord de cessez-le-feu de 1991, relève d'une tout autre logique.
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 13 Jan - 6:44
Kursad, le problème n est pas de bomber le torse mais la réalité du terrain est parfois toute autre, les forces turques ont piétiné à Al-Bab face a une poignée de combattant de l'EI, avec pas mal de char Léopard laissés sur le carreau.
Je rejoins Samy sur la politique de gros bras de RTE, qui n'a amené que des problème à la Turquie
Si on fait le bilan de la situation et des crise
Crises avec
USA Russie France Allemagne Pays-Bas Suède ?! Autriche Syrie Iran AS Émirats Égypte Irak Grèce Chypre Israël Coup d'état Purge massives y compris dans l' armée (décapité ?) Guerre dans le Sud-Est Kurdes plus puissants militairement et diplomatiquement aux frontières sud Suspicions de collusion avec des groupuscules terroristes Crise économique Crise des migrants Sanction économiques américaines Menace d'embargo militaire US (F-35) Interventions sur le terrain, non sans risques en Irak et en Syrie
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 13 Jan - 7:36
Samyadams a écrit:
En fait, Barbaros, qu'en est-il de la mise à l'écart des généraux, Ismail Metin Temel, précédemment commandant de l'opération Rameau d'olivier, et Mustafa Barut, qui commandait la 4ème brigade de commandos, est-ce vrai que c'est parce qu'ils considèrent l'invasion du nord-est de la Syrie comme une connerie ?
BOUBOU a écrit:
cette guerre doit être une leçon (ou un rappel) pour beaucoup ici. Je parle de la situation de conflit dans laquelle l'algérie tente de nous mener...et ses conséquence...même dans une postion victorieuse.
La Turquie n'a aucun droit d'envoyer des troupes au nord-est de la Syrie, Etat indépendant aux frontières internationalement reconnues. Le dératisation par les FAR de la zone de démarcation, dans laquelle les miliciens du polisario n'ont pas le droit de camper ou manoeuvrer selon les termes de l'accord de cessez-le-feu de 1991, relève d'une tout autre logique.
Je ne transpose pas les situations sur le terrain "territorial". Il est clair et sans appel qu'à notre sujet nous sommes légitime. Mais c'e sont les impactes qui seront similaire voir plus important pour la cas du Maroc. Ne pas le prendre en compte ou l'ignorer volotairement s'asimile à du suicide.
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feu Hassan II.
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 13 Jan - 9:45
Fox-One a écrit:
En cas de querre les touristes du monde entier boycotront la destination turquie.
En 2016, la pire période pour la Turquie (attentats en répétition, guerre en Syrie et Irak, coup d'Etat), le tourisme n'a jamais tarit. D'ailleurs, pendant les opérations de l'armée turque en Syrie, le tourisme se portait bien.
YASSINE a écrit:
Bonjour,
je ne doute pas de la puissance militaire turque, mais en Syrie il n'y a pas de des kurde ou syriens.... Russes, iraniens américains, Français et autre sont de la partie... et si une force arabe il y a ça n'arrangera pas les choses, pense tu que ton président sera prêt à tout perdre? je ne parle pas que des dégâts matériels mais aussi économique et image de votre patrie... bien évidemment le tourisme, l'industrie seront anéanties, sans parler des infra structures, car si grande guerre il y a vos site seront ciblés de l’intérieur comme de l’extérieur
Les Américains partent, la France ne restera pas car elle ne résistera pas à une offensive de l'armée turque sur le terrain, l'Iran ne fera jamais la guerre à la Turquie, pareil pour la Russie car les intérêts entre eux et la Turquie sont très grands, l'Iran n'a pas les moyens de faire la guerre à la Turquie et c'est le seul pays qu'il craint dans la région.
A voir pour le régime Syrien, la Turquie n'hésitera pas à utilisé la force si nécessaire comme à Afrin qui a coûté la vie à 92 soldats Syriens.
Samyadams a écrit:
En fait, Barbaros, qu'en est-il de la mise à l'écart des généraux, Ismail Metin Temel, précédemment commandant de l'opération Rameau d'olivier, et Mustafa Barut, qui commandait la 4ème brigade de commandos, est-ce vrai que c'est parce qu'ils considèrent l'invasion du nord-est de la Syrie comme une connerie ?
La Turquie n'a aucun droit d'envoyer des troupes au nord-est de la Syrie, Etat indépendant aux frontières internationalement reconnues. Le dératisation par les FAR de la zone de démarcation, dans laquelle les miliciens du polisario n'ont pas le droit de camper ou manoeuvrer selon les termes de l'accord de cessez-le-feu de 1991, relève d'une tout autre logique.
Le général Temel Metin ne s'entend pas avec le ministre de la défense sur plusieurs questions, le général Metin voulant être le prochain chef de l'armée de terre, il a eu des déclarations pro-intervention auprès d'Erdogan et de l'Etat-Major. Mustafa Barut à déjà participé aux combats en Syrie.
Alloudi a écrit:
Kursad, le problème n est pas de bomber le torse mais la réalité du terrain est parfois toute autre, les forces turques ont piétiné à Al-Bab face a une poignée de combattant de l'EI, avec pas mal de char Léopard laissés sur le carreau.
Je rejoins Samy sur la politique de gros bras de RTE, qui n'a amené que des problème à la Turquie
Si on fait le bilan de la situation et des crise
Crises avec
USA Russie France Allemagne Pays-Bas Suède ?! Autriche Syrie Iran AS Émirats Égypte Irak Grèce Chypre Israël Coup d'état Purge massives y compris dans l' armée (décapité ?) Guerre dans le Sud-Est Kurdes plus puissants militairement et diplomatiquement aux frontières sud Suspicions de collusion avec des groupuscules terroristes Crise économique Crise des migrants Sanction économiques américaines Menace d'embargo militaire US (F-35) Interventions sur le terrain, non sans risques en Irak et en Syrie
A Al-Bab, la défense de la ville par l'EI fut très intelligente, 5 000 combattants de l'EI ont défendu Al-Bab contre l'armée turque. Plus de 1 348 combattants de l'EI furent tué par l'armée turque rien que pendant la bataille d'Al-Bab contre 59 morts du coté turc. L'armée turque a beaucoup apprise pour la future bataille d'Afrin, fut un bon retex qui a permit la conquête d'Afrin.
L'infanterie de l'armée turque arrive à la frontière syrienne..
Transfert des chars et blindés toujours en cours..
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 13/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 13 Jan - 13:53
Kursad2 a écrit:
Le général Temel Metin ne s'entend pas avec le ministre de la défense sur plusieurs questions, le général Metin voulant être le prochain chef de l'armée de terre, il a eu des déclarations pro-intervention auprès d'Erdogan et de l'Etat-Major. Mustafa Barut à déjà participé aux combats en Syrie.
Merci pour les explications, Barbaros, comme je tiens l'information d'un site israélien, ça ne m'étonne pas qu'il ait essayé de faire croire que les deux généraux en question ne voulait pas d'une intervention turque contre les Kurdes. Quand à l'armée syrienne, elle n'a pas de son côté la force, mais la légitimité, que les Turcs reconnaissent celle-ci ou pas, le droit international prime sur l'avis des Turcs. Et ne croit surtout pas qu'une invasion du nord-est de la Syrie va se passer comme l'opération à Afrin, non seulement le relief du terrain est différent, mais en outre, à Afrin, les Kurdes étaient déjà presque encerclés par vos mercenaires. Dans la province de Hasaké, le terrain est plus dégagé et les ennemis de la Turquie nombreux et les seuls présents sur le terrain. Une opération qui se limiterait aux confins des frontières est réalisable, c'est une poussée en profondeur dans le nord-est de la Syrie qui serait risquée. La Russie ne fera pas la guerre contre la Turquie, mais elle ne va pas se gêner pour lui mettre des bâtons dans les roues et les Russes en ont les moyens. La Turquie a également des intérêts avec la Russie qu'elle n'est pas prête à sacrifier, surtout maintenant que les relations avec les Etats-Unis ne sont pas très bonnes.
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 9 Fév - 4:56
Le roi Abdullah de Jordanie s'est rendu en Turquie pour renforcer ses relations. Les deux pays ont renforcé les relations diplomatiques, économiques et militaires. Pas au goût des Saoudiens et Emiriens.
MBS, tu vas regretté très cher ton attaque contre la Turquie. Tu vas te retrouver tout seul avec ton ami MBZ.
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 9 Fév - 5:10
L'Arabie Saoudite a voulu faire le forcing sur le Roi de la Jordanie pour accepter le Plan Trump pour le réglement de l'affaire palestinienne ... allant même à lancer des rumeurs sur l'Etat de Santé du Roi, et pousser des gens à manifester dans les rues avec des slogans anti-système ..
Peu à peu .. ces ingrats vont se trouver touts seuls dans la région .. Trump n'est pas un Président à vie ...
_________________
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 9 Fév - 8:03
Zid le roi de Jordanie MBS, ou comment mettre en pièce en 2 ans, la diplomatie patiemment bâtie pendant un demi siècle. A part l'egypte, y a plus personne.
Citation :
Affaire Khashoggi : s'en prendre à MBS est "une ligne rouge", prévient Jubeir
ARABIE SAOUDITE
Selon le New York Times, le prince héritier avait dit en 2017 à un proche conseiller, Turki al-Dakhil, qu'il utiliserait "une balle" contre le journaliste saoudien s'il ne rentrait pas en Arabie saoudite et ne mettait pas en sourdine ses critiques à l'égard du régime.
OLJ/AFP
08/02/2019
Donald Trump semblait vendredi vouloir ignorer l'appel du Congrès américain à se prononcer sur le rôle du prince héritier d'Arabie saoudite dans l'assassinat de Jamal Khashoggi, une "ligne rouge" pour le royaume soumis à la pression de nouvelles révélations.
Le président des Etats-Unis a théoriquement jusqu'à ce vendredi pour désigner et punir les responsables du meurtre du journaliste saoudien, tué et démembré début octobre dans le consulat de son pays à Istanbul par un commando venu de Riyad. Il s'agit d'une échéance imposée par des sénateurs démocrates et républicains, qui ont activé le 10 octobre une loi donnant 120 jours au locataire de la Maison Blanche pour trancher.
Mais son administration, qui fait tout depuis que cette affaire a profondément terni l'image des dirigeants saoudiens pour préserver une alliance jugée incontournable, n'a pas l'intention de s'y plier.
Les Etats-Unis ont déjà sanctionné mi-novembre 17 responsables saoudiens, a répondu jeudi le porte-parole de la diplomatie Robert Palladino, assurant n'avoir "rien à ajouter" à cela.
Seulement, les sénateurs à l'origine de cette démarche avaient ultérieurement précisé leur demande au président Trump, réclamant qu'il se prononce "spécifiquement" et toujours ce vendredi au plus tard sur la responsabilité du prince héritier Mohammad ben Salmane. "L'excuse des 17 sanctions ne suffira pas", a dit à l'AFP le conseiller d'un sénateur démocrate.
Le Sénat américain, pourtant contrôlé par le camp républicain du président, a déjà unanimement adopté une résolution jugeant le prince "responsable" du meurtre. L'administration Trump affirme ne pas disposer de preuve irréfutable de l'implication directe du jeune et puissant dirigeant saoudien, bien que les sénateurs, après avoir été informés à huis clos à l'automne des conclusions de la CIA, aient assuré avoir été confortés dans leur mise en cause de celui que l'on surnomme "MBS".
Le prince "n'est pas impliqué dans le meurtre" et s'en prendre à lui "est une ligne rouge", a mis en garde vendredi le ministre d'Etat saoudien aux Affaires étrangères Adel al-Jubeir, lors d'une visite à Washington. "Que quiconque puisse penser qu'il peut dicter ce que nous devons faire, ce que nos dirigeants doivent faire, est ridicule", a-t-il insisté.
(Lire aussi : Erdogan dit ne pas comprendre le « silence » américain)
Dialogue de sourds
Sa visite coïncide avec de nouveaux développements embarrassants pour le prince. Riyad a toujours nié son implication dans le meurtre, mettant en cause des responsables moins haut placés, présentés comme des éléments "incontrôlés" et actuellement devant la justice saoudienne.
Selon le New York Times, Mohammad ben Salmane avait dit un an avant l'assassinat à un proche conseiller, Turki Al-Dakhil, qu'il utiliserait "une balle" contre le journaliste s'il ne rentrait pas en Arabie saoudite et ne mettait pas en sourdine ses critiques à l'égard du régime.
Adel al-Jubeir a refusé de commenter les informations sur cette conversation interceptée, d'après le quotidien, par le renseignement américain qui passe au peigne fin plusieurs années de communications téléphoniques du prince.
Parallèlement, la rapporteure spéciale de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires a affirmé jeudi détenir des "preuves" montrant que le meurtre du journaliste, dont le corps n'a toujours pas été retrouvé plus de quatre mois après les faits, avait été "planifié et perpétré par des représentants de l'Etat d'Arabie saoudite".
A la lumière de ces nouvelles révélations, la fiancée turque de Jamal Khashoggi s'est dite prête à rencontrer le président Trump, peut-être en mars, mais à condition qu'il change d'"attitude".
Lors de la présentation à Istanbul d'un livre sur la vie du journaliste, Hatice Cengiz, la voix entrecoupée de sanglots, a toutefois expliqué compter davantage sur le Congrès américain pour "suivre cette affaire de plus près".
Au Congrès, justement, des sénateurs des deux bords politiques ont choisi de ne pas attendre une hypothétique décision de la Maison Blanche pour présenter une proposition de loi. Ce texte vise à interdire notamment certaines ventes d'armes à l'Arabie saoudite, en raison du meurtre du journaliste mais aussi du rôle controversé de Riyad dans "le conflit dévastateur au Yémen".
Pour "éviter que le président Trump ne mette sous le tapis le meurtre de M. Khashoggi", "le Congrès doit désormais prendre ses responsabilités", a déclaré le sénateur démocrate Bob Menendez. Son collègue républicain Lindsey Graham, souvent proche des positions de Donald Trump, a une nouvelle fois accusé le prince héritier d'être "plus que toxique".
"Ce genre de mesures ne sont pas nécessaires car nous faisons ce qu'il faut", a répliqué le ministre saoudien, appelant le Congrès à "prendre du recul, regarder l'ensemble de la relation" américano-saoudienne
L'orient le jour
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mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 9 Fév - 9:17
il faut qu le Maroc maintienne la pression si les choses doivent revenir a la normale il faut que ces bedouins apporte quelque chose
il y aurait une ouverture au maghreb on aurait aujourd'hui un poids politique de taille face l'egypte de sissi et le golf de trump mais malheureusement c est pas le cas
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Fox-One General de Division
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 9 Fév - 10:51
mourad27 a écrit:
il faut qu le Maroc maintienne la pression si les choses doivent revenir a la normale il faut que ces bedouins apporte quelque chose
il y aurait une ouverture au maghreb on aurait aujourd'hui un poids politique de taille face l'egypte de sissi et le golf de trump mais malheureusement c est pas le cas
ni ouverture ni apporte, ce qui est cassé ne peut être recollé. c'est le départ du MBS qui peut seul détendre les atmosphères
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Dans le Golfe, entre MBS et MBZ, un prince héritier peut en cacher un autre
Dans le Golfe, entre MBS et MBZ, un prince héritier peut en cacher un autre:
Derrière le Saoudien Mohammed ben Salmane, il y a un mentor, Mohammed ben Zayed, l’homme fort des Émirats. Mais ce binôme, qui veut remodeler toute la région, commence à souffrir de désaccords : l’assassinat de Khashoggi et la guerre du Yémen.
De Mohammed ben Salmane, le prince héritier du royaume saoudien, on connaît le surnom : « le Féroce », un qualificatif acquis depuis longtemps, bien avant l’assassinat de Jamal Khashoggi et la séquestration musclée des princes saoudiens à l’hôtel Ritz-Carlton de Riyad. En revanche, Mohammed ben Zayed al-Nahyane, le prince héritier d’Abou Dhabi, n’a pas de sobriquet. Un signe parmi d’autres que l’homme fort des Émirats arabes unis est une personnalité de l’ombre, dont la capacité d’influence est inversement proportionnelle à sa visibilité. S’il devait avoir un surnom, cela pourrait être celui de « marionnettiste », tant les spécialistes de la péninsule Arabique voient en lui le « mentor » ou le « coach » du dirigeant saoudien.
L’un et l’autre sont des « faucons » engagés dans le conflit yéménite, dans la guerre économique contre le Qatar et dans la répression de toute opposition dans leur pays. Pourtant les deux hommes, qui ne sont pas de la même génération (MBZ a 57 ans, MBS seulement 34 ans), ont des personnalités très différentes. Autant Mohammed ben Salmane, connu sous ses initiales MBS, est irascible, incontrôlable et sans cesse à la recherche d’une exposition médiatique, autant Mohammed ben Zayed, alias MBZ, fuit la publicité. Peu d’images, peu de discours, assez peu d’apparitions publiques. Un chercheur le décrit comme « la face cachée de la lune ».
« MBS le Saoudien » est désormais connu du monde entier pour la gestion brouillonne de son pays et une succession de déboires retentissants : embourbement dans la guerre du Yémen, échec de l’embargo mis en place pour asphyxier le Qatar, perte de toute réelle influence sur les conflits aux portes de son pays, en Syrie et en Irak. On peut y ajouter les lourdes incertitudes qui pèsent sur son ambitieux programme de réformes économiques, « Arabie Vision 2030 », annoncé pourtant avec le maximum de publicité. Celui-ci est d’ailleurs décalqué sur « Abou Dhabi vision 2030 », que MBZ a commencé à mettre en place dès 2007 et qui, à la différence du plan saoudien, n’est pas enlisé dans les sables.
Contrairement à son « disciple », « MBZ l’émirati » est un grand calculateur et un stratège. Sa prise de contrôle d’Abou Dhabi, le plus riche et puissant État de la fédération des Émirats arabes unis (EAU), s’est faite en douceur. Il a peu à peu préempté la plupart des activités de l’Émirat et détient désormais l’essentiel du pouvoir sans être le souverain en titre, en particulier depuis que son demi-frère Khalifa, le président officiel des EAU et souverain d’Abou Dhabi, a été victime d’un accident cérébral en 2014 et ne joue plus de rôle politique.
C’est son côté homme d’action qui semble fasciner le dirigeant saoudien. Vice-commandant en chef de l’armée la plus efficace du Golfe, MBZ est diplômé de l’Académie royale de Sandhurst, et un pilote d’hélicoptère et parachutiste qui a servi en Afghanistan. Le Saoudien, pourtant ministre de la défense, n’a de son côté aucune expérience militaire. C’est pourtant lui que MBZ veut voir accéder au plus vite à la tête du Royaume – vieux, malade et fatigué, le roi Salmane n’assume plus vraiment la direction du pays.
Le prince héritier d’Abou Dhabi est de ceux qui estiment nécessaire l’arrivée au pouvoir d’une jeune génération de princes saoudiens. En octobre 2009, un télégramme signé par Richard Olson, l’ambassadeur américain dans les Émirats, révélé plus tard par WikiLeaks, montre bien sa méfiance à l’égard de la vieille garde saoudienne : « Le leadership à Abou Dhabi ne rate jamais une occasion de faire savoir aux officiels américains de passage qu’il considère que le Royaume est dirigé par de vieux revêches entourés par des conseillers qui croient que la terre est plate. »
Mais l’accession au pouvoir de MBS n’est pas une évidence. Il n’est alors que le deuxième dans l’ordre de succession derrière son cousin, le prince héritier en titre Mohammed ben Nayef, alias MBN. Dans cette course au sommet, ce dernier semble bien parti : il a la préférence des pays occidentaux, en particulier des États-Unis, qui ont salué sa capacité à lutter contre le terrorisme et à vaincre Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA). Il apparaît dès lors comme le partenaire le plus fiable par rapport à un MBS totalement inexpérimenté.
Sauf que ben Zayed ne supporte pas ben Nayef. Selon un autre télégramme américain, il a même suggéré, au vu des manières maladroites de MBN, que « Darwin avait raison ». Il voit en lui la perpétuation du vieil ordre saoudien, qu’il estime périmé au regard de l’ampleur des défis régionaux. Et il lui reproche, à tort ou à raison, une supposée proximité avec cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, l’émir du Qatar (jusqu’à son abdication en 2013 au profit de son fils), qui est l’un de ses ennemis notoires en raison de sa trop grande proximité avec les Frères musulmans.
MBZ va donc rejoindre le camp de ceux qui, dans le Royaume saoudien, poussent ben Nayef vers la sortie. Avec une belle réussite : le décret royal du 21 juin 2017 bouleverse l’ordre de succession et lui ôte toutes ses fonctions. Selon des proches de la famille, il est à présent en résidence surveillée dans son grand palais de Djeddah. Reste à imposer le nouveau prince héritier à l’Amérique.
« MBZ a beaucoup fait pour la promotion de MBS à Washington, où il dispose de solides relais, souligne David Rigoulet-Roze, enseignant spécialiste du Golfe et directeur de la revue Orients stratégiques. En contrepartie, il l’aurait poussé à satisfaire deux conditions indispensables sur le plan intérieur : la première, de montrer aux dirigeants américains qu’il est bien l’homme de la situation en incarnant une politique de réformes structurelles économiques et sociales, sinon sociétales. La seconde, qui n’est pas sans lien avec la première, de brider le poids du wahhabisme susceptible de constituer une hypothèque pour le succès desdites réformes, quand bien même de tels ajustements politiques internes dans le Royaume ne seraient pas aisés à réaliser. »
Surtout, explique le chercheur, le duo va « effectuer sur le plan extérieur un rapprochement avec Israël, ce qui expliquerait notamment la relation que MBS aurait nouée avec Jared Kushner, le gendre du président américain, un trentenaire comme lui ».
Un enjeu diplomatique pour la Chine L’attaque conjointe du Yémen, en mars 2015, consacre l’alliance entre MBZ et MBS. Mais leur entente ne va pas aller sans problème. « Sur le dossier yéménite se font jour des divergences non négligeables, relève David Rigoulet-Roze. D’abord parce qu’ils n’ont pas les mêmes ennemis prioritaires. Pour MBZ, ce sont avant tout – au Yémen comme ailleurs – les Frères musulmans accusés des pires turpitudes, peut-être davantage encore que ce qui est perçu régionalement comme la menace iranienne. Mais pour MBS, ce sont les rebelles houthis, pour le soutien supposé qu’ils recevraient de son ennemi juré, à savoir l’Iran. »
Le même chercheur ajoute : « Ils n’ont pas non plus le même agenda au Yémen : le prince héritier d’Abou Dhabi a l’ambition de s’assurer le contrôle du sud du pays – anciennement Yémen du Sud – ainsi que le détroit de Bab al-Mandeb afin de poursuivre et développer une stratégie de projection pour établir une présence directe sur les voies maritimes du Golfe jusqu’en mer Rouge via le littoral yéménite. » Une véritable stratégie à long terme des Émirats, engagée par MBZ, et « bien différente de ce que fait l’Arabie saoudite sur le théâtre yéménite, dont la stratégie est sans doute plus confuse ».
Pour Marc Lavergne, directeur de recherche au CNRS et spécialiste du Golfe et de la Corne de l’Afrique, « cette maritimisation des Émirats est à rattacher aux ambitions chinoises ». Une stratégie d’alliance « dont le but est de déblayer le terrain en Afrique, avec comme buts recherchés des investissements et la sécurité alimentaire », pour des Émirats à la fois « en quête de terres et de matières premières ». « C’est une nouvelle colonisation dont on ne peut pas encore saisir tous les contours, dit Lavergne. Cette stratégie s’inscrit aussi dans le cadre de la fin programmée du pétrole et du lâchage de la région par les Américains. »
Les Émirats arabes unis, en particulier Dubaï, Charjah et Ras al-Khaïmah, apparaissent dès lors comme le relais de la politique expansionniste chinoise dite des « nouvelles routes de la soie ». Ils sont au bord de l’océan Indien et font face au port pakistanais de Gwadar, le principal débouché dans le Golfe de ces « nouvelles routes » chinoises. En violation de toutes les règles internationales, l’armée émirienne s’est déployée en 2018 sur l’île yéménite de Socotra, comme elle a débarqué dans le détroit de Bab el-Mandeb, le verrou de la mer Rouge. En même temps, Abou Dhabi grignote la façade maritime africaine, s’installant dans les ports du Somaliland (à Berbera), d’Érythrée (à Assab, Massawa) et jusqu’au Soudan.
« Les Émirats peuvent se projeter à l’extérieur alors que l’Arabie saoudite n’a pas réglé ses problèmes intérieurs, qu’ils soient budgétaires, sociaux, culturels… », explique Marc Lavergne. Il ajoute : « Le pouvoir saoudien a marginalisé son intelligentsia, c’est-à-dire l’élite technocratique, l’élite chiite et les grandes familles commerçantes du Hedjaz, dont l’espace naturel est la mer Rouge – elles ont des réseaux mais ne disposent d’aucun pouvoir politique. On voit que MBS n’a pas la vitalité de son mentor, son dynamisme pour définir une stratégie. »
Cette question yéménite est à présent source de tensions entre l’Arabie saoudite et les Émirats. « Dans sa lutte contre les Houthis, Riyad a pris langue avec le mouvement Islah (la déclinaison yéménite des Frères musulmans), ce qui est franchir une ligne rouge pour Abou Dhabi, indique un chercheur qui ne veut pas être cité. À l’inverse, toujours à cause de cette hantise “anti-Frèristes”, l’armée émirienne a conclu au Yémen des alliances ponctuelles avec des formations autrement plus extrémistes, des groupes salafistes, voire djihadistes, ce qui n’est pas acceptable pour le régime saoudien. »
Deux autres motifs de mécontentement ont aussi créé de la distance entre MBZ et MBS. L’affaire Hariri, où c’est l’homme fort d’Abou Dhabi qui a poussé Emmanuel Macron à intervenir au profit du premier ministre libanais et à se rendre à Riyad en novembre 2017, pour le « délivrer ». Et l’assassinat de Jamal Khashoggi dont la sanglante élimination l’éclabousse en tant que mentor du prince héritier saoudien.
« Lors de l’arrivée, le 10 novembre 2018, à Riyad de MBZ, MBS était absent à la cérémonie d’accueil, ce qui apparaît comme une anomalie, remarque David Rigoulet-Roze. Car lors des précédentes visites du prince héritier d’Abou Dhabi, MBS se trouvait ostensiblement en tête du cortège. »
« Il est notable que dans le contexte délétère de l’“affaire Khashoggi”, MBZ s’est efforcé de se tenir autant que possible éloigné de la tempête internationale qu’elle a provoquée en surexposant MBS, poursuit le même chercheur. D’aucuns se seraient donc attendus à un soutien plus marqué de sa part. Or MBZ, conscient des enjeux et manifestement contrarié par la gestion désastreuse de cette affaire, a fait en quelque sorte le service minimum et s’est contenté – si l’on peut dire – de manifester sa solidarité et un simple soutien verbal à MBS, peut-être jugé trop modeste par l’intéressé. De fait, soit le prince héritier saoudien n’a pas daigné accueillir en personne MBZ pour manifester son mécontentement, soit c’est ce dernier qui n’a pas souhaité être accueilli par MBS, avant de rencontrer en tête-à-tête le roi Salmane. »
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Ven 15 Fév - 6:23
C'est à vomir ! Que Dieu les maudisses, ils ne réussiront pas ! Je souhaite de tout cœur que le Maroc reste bien à l'écart de ces fous....Que Dieu rabaisse les arabes !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Ven 15 Fév - 6:38
Ils on rien appris de l' histoire, Sykes-Picot, Laurence, les promesses des occidentaux...
Ils méritent une occupation turco-iranienne
Ils n'ont pas les compétences pour la diplomatie internationale
Qu'ils retournent s'occuper de leur courses de chameaux
Fox-One General de Division
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Ven 15 Fév - 6:57
Bientôt ils ne possedront même pas les chameaux, et ce eux et leurs peuple qui deviebdraient les coureurs de spectacle.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Ven 15 Fév - 7:40
Erdogan cite un poète persan Chirazi pour le Président Iranien afin de rappeler que la Turquie aide l'Iran depuis l'embargo en commerçant toujours avec malgré les sanctions: "Un vrai ami n'est pas présent pendant le bonheur mais c'est celui donne un coup main pendant la détresse"
Les Présidents de la Biélorussie, Iran, Russie et Turquie sont réunis pour parler de cooperation euroasiatique.
Le Premier ministre Israélien Netanyahu après une réunion avec le ministre des Affaires étrangères d’Oman, souhaiterai rencontrer une délégation saoudienne conduite par Adel al-Jubair en marge de la Conférence de Varsovie.
La police turque soupçonne les espions Saoudiens d'avoir faire une grillade façon beef steak au consulat Saoudien d'Istanbul avec le corps de Jamal Khashoggi et ils auraient aussi commander de la viande pour leur propre consommation.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 21 Fév - 6:54
The Carnegie Endowment for International Peace a écrit:
The Middle East Strategic Alliance Has a Long Way To Go
While the Middle East needs a collective security architecture, the U.S. proposal must be changed if it is actually going to exist—let alone succeed.
The Arab world needs a collective security architecture. The U.S. project of a Middle East Strategic Alliance (MESA) could in theory be a step forward, especially as it links military security to political and economic security. But so far, MESA has been conceived to meet U.S. needs—to target Iran and to reduce U.S. regional presence without allowing China or Russia to gain influence—while disregarding the priorities, and constraints of prospective Arab member states.
U.S. and Arab officials acknowledge that MESA is a collective work in progress. Another working group meeting on MESA is expected to take place later this month. Certain elements will be crucial to address if it is to happen, and even more so if MESA is to succeed in building regional security rather than merely fueling the regional arms race.
WHAT IS MESA AND WHY DID THE UNITED STATES PROPOSE IT?
MESA was first announced during U.S. President Donald Trump’s visit to Saudi Arabia in May 2017; the Riyadh Declaration described the alliance as contributing “to peace and security in the region and the world.” It will include all Gulf Cooperation Council (GCC) states—Bahrain, Kuwait, Oman, Qatar, Saudi Arabia, and the UAE—as well as Egypt, Jordan, and the United States. The idea revolves primarily around security, but more recently, it has adopted economic and political aspects as well. It joins a rather crowded field of regional alliances that exist in practice or on paper, or are still under consideration.
Such an alliance fits squarely within the thinking of not only the Trump administration (see, for example, the December 2017 National Security Strategy and 2018 National Defense Strategy) but also the preceding administration of Barack Obama; both articulated a desire to scale back the U.S. security posture in the Middle East. The defense strategy promotes “expanding regional consultative mechanisms” and “deepen[ing] interoperability” to share the burden of protecting U.S. allies and interests across the world. In the Middle East, this strategy is compatible with Trump’s determination to reduce the U.S. contribution to regional security, and make U.S. support strictly equivalent to what Gulf countries pay. From now on, Gulf countries will have to pay more to secure themselves and to “reimburse,” in Trump’s word, the United States for previous decades of protection. The Trump administration expects Arab countries, led by Saudi Arabia, to continue controlling oil prices and to back U.S. policies against Russia and China.
MESA was initially conceived to build Gulf states’ capabilities to counter Iran without intervention by the United States, or Russian or Chinese intervention. Recently, however, State Department officials have been trying to reshape it to reflect larger strategic objectives. Tim Lenderking, U.S. deputy assistant secretary of state for Arabian Gulf affairs, indicated that the alliance would focus on “Iran, cyber concerns, attacks on infrastructure, and coordinating conflict management from Syria to Yemen” along with counterproliferation and counterterrorism. And the foreign minister of Bahrain, Sheikh Khalid bin Ahmed Al Khalifa, has stated that “MESA is not against anyone.”
HOW DOES THE UNITED STATES ENVISION MESA?
As time has passed, U.S. officials have developed the MESA concept in a variety of ways that would allow the United States to reduce its military presence without losing clout in the region. In addition to getting Arab states to invest more in their own (and each other’s) defenses, U.S. officials will be trying to use MESA to push back against growing Chinese and Russian influence in the region, including their support to Iran.
THE SECURITY PILLAR
MESA seeks enhanced interoperability of member states’ defense systems, probably through “regional capabilities centers” that would cover “the maritime, cyber, air, and missile domains” as well as border security, asymmetric warfare, and command and control. So far, joint troops and an agreement like NATO’s Article 5 are off the table. According to the latest National Defense Strategy, interoperability between allies entails “operational concepts, modular force elements, communications, information sharing, and equipment that accelerate foreign partner modernization and ability to integrate with U.S. forces.” With U.S. training and systems, MESA would allow members to rely on each other to fill national defense gaps.
The intended interoperability would certainly impose limits on the region’s increasing arms purchases from European countries and, most importantly, Russia and China. This issue has become prominent in recent years. Saudi Arabia and the UAE have collaborated to fund non-U.S. arms purchases for other Arab armies. China has sold ballistic missiles as well as armed drones to Gulf countries, and has established its first overseas military base in Djibouti, adjacent to U.S. military presence on strategic waterways.
Arab states’ defense and security cooperation with Russia comes at a time when Russia’s military and political presence in the Middle East is encompassing Washington’s traditional allies. Egypt has always purchased Russian arms, but Qatar, the UAE, and Saudi Arabia may have exploited their potential purchase of Russia’s S-400 defense systems to extract advanced arms purchases from the United States. The potential expansion of those systems beyond Syria threatens U.S. access to and domination of airspace in the region.
In the words of General Joseph Votel, commander of U.S. Central Command, Russia and China, along with Iran, “are increasingly competing to be the partner of choice—militarily, politically, and economically—with U.S. allies.” MESA would also allow U.S. control of end-use violations of its arms, especially violations that involve revealing U.S. technology to Russia, China, North Korea, or those linked to the use of U.S.-made arms against civilians.
THE POLITICAL PILLAR
The MESA framework incorporates governance mechanisms and member states’ commitments to each other. It would also provide member states with a mechanism for dispute resolution and a much-needed platform to coordinate action during regional crises. It would prevent the resulting vacuum that terrorists, China, or Russia could otherwise fill. The United States also counts on MESA’s coordinated action to support its “deal of the century” in the Israeli-Palestinian conflict, and to implement a rapprochement with Israel that could join MESA.
MESA countries have different assessments of how the intra-GCC crisis (Qatar against the quartet of Bahrain, Egypt, Saudi Arabia, and the UAE) affects MESA. The Qatari foreign minister stated that “the real challenge facing the U.S.-led alliance is to solve the Gulf crisis.” The recent resignation of General Anthony Zinni, the U.S. envoy tasked with resolving the Gulf crisis and establishing MESA, as well as U.S. Secretary of State Mike Pompeo’s recent statements, seem to confirm the Qatari view. Nevertheless, the U.S. administration continues to pursue MESA.
THE ECONOMIC AND ENERGY PILLARS
MESA’s economic and energy pillars are far less noticed than the defense pillar. MESA would “boost trade and foreign direct investment between its members,” according to the foreign minister of Bahrain. In fact, these pillars helped dilute MESA’s political and military identity, encouraging less wealthy and skeptical Arab states to join. Through the economic pillar, MESA becomes a venue to plan and coordinate regional economic development and energy sector integration with assistance from U.S. agencies such as the Overseas Private Investment Corporation (OPIC), the U.S. Agency for International Development (USAID), and the office of the U.S. Trade Representative (USTR).
Projects to reform, connect, and insulate energy markets in the region are a priority. MESA would therefore challenge the rapidly growing Chinese and Russian investments and infrastructure projects in the region, especially in the oil, gas, and nuclear energy sectors. At the same time, it would coordinate Arab replacements of U.S. financial contributions to regional stabilization and assistance programs.
OBSTACLES TO MESA’S SUCCESS
The alliance has gotten off to a slow start because prospective Arab member states have varying levels of enthusiasm. Some widely shared reservations and challenges are listed below.
MESA LACKS A CONVINCING SECURITY FRAMEWORK BEYOND CONFRONTING IRAN Some Arab members do not agree that Iran is an imminent danger, nor do they agree on the best way to deal with it. While U.S., Saudi, UAE, and Bahraini statements express a need for MESA to confront Iran, Egyptian, Jordanian, and even Qatari officials have publicly expressed reluctance. Kuwait and Oman have not shown fervent support for MESA. Aside from Saudi Arabia, Bahrain, and the UAE, no other country involved supports military action against Iran. Kuwait, Qatar, and Oman preach and practice engagement with Tehran instead of confrontation. Egypt and Jordan tend not to oppose the U.S. and Saudi discourse on MESA, at least publicly, in order to guarantee support for their regimes, as well as access to benefits that may otherwise be out of reach.
ARAB STATES SEE MESA AS PRIMARILY SERVING U.S. AND SAUDI INTERESTS
Some regional partners are wary of establishing a new alliance instead of building the capacities of existing Arab and GCC security mechanisms. Those mechanisms embrace a wider and more consensual vision on collective security that includes but goes beyond defense against Iran. MESA, so far, is U.S. made and is perceived by skeptical partners as an attempt to transform them into economic, political, and military tools, rather than “allies,” in the U.S. strategy against Iran. Table 1 shows current collective security structures that reflect Arab visions of collective security. It also shows that Gulf states have already made progress on the levels of interoperability and unified command within the GCC framework, with support from the United States. Those endogenous collective mechanisms are largely ineffective yet representative of how far the GCC plus Egypt and Jordan are willing to go on collective defense.
As it stands today, MESA embodies all the obstacles that continue to make those mechanisms ineffective. Chief among those obstacles is Saudi domination of Gulf security and defense policies, something that Gulf countries have been resisting for years—yet with MESA, this domination would henceforth have U.S. support.
MESA IGNORES DOMESTIC POLITICAL DRIVERS OF INSTABILITY
The alliance does not incorporate threats inherent to the domestic and regional policies of the Arab states involved. This challenge makes MESA inconsistent with the U.S. goal of “a Middle East that is not a safe haven or breeding ground for jihadist terrorists.” According to the Global Terrorism Index, armed conflicts and high levels of political terror are the two main incubators of terrorism. MESA members are involved in both. According to the index, “Political terror is defined as extra-judicial killings, torture, or imprisonment without trial.” Political terror, sometimes carried out in the name of fighting terrorism, is transforming some Arab prisons into what professor Hamed el-Said dubbed “universities of terrorism” where, instead of being rehabilitated, oppressed youth become radicalized. Meanwhile, some MESA members support radical Islamist actors against other members, and across the region. The Trump administration’s underestimation of the threats posed by such policies leads to a mistaken belief that more arms will bring more security and collective action that supports U.S. policies in the region. This rationale was illustrated in Pompeo’s speech in Cairo during his January 2019 tour of Arab countries, where no reference was made to such harmful Arab policies.
Within this context, MESA comes as another example of U.S. support to Arab regimes that makes the United States, as well as its regional interests and allies, a target of popular anger and terrorism. Al-Qaeda and the self-proclaimed Islamic State have shown that terrorist ideologies cannot be easily contained to small, local pockets. Today, terrorist networks have spread throughout the region into Syria, Libya, Yemen, Egypt, the Horn of Africa, and all the way to the Sahel. Ignoring the roots of political terror limits MESA’s capacity to target Iran’s “malign activities” as Pompeo described them. Tehran’s destabilizing activities in Bahrain and Saudi Arabia find fertile ground in the political, religious, and socioeconomic grievances of their Shia communities.
U.S. lenience toward authoritarian regimes does not guarantee that Arab states will return the favor by aligning with U.S. policies in the region, especially if the United States is in retreat. Syria’s restored relations with Bahrain, the UAE, and Jordan illustrates this. Also, this U.S. lenience is incompatible with other U.S. policies that threaten to inflame Arab public opinions against any new alliance with the United States. This is clearly the case in regards to the administration’s Israeli-Palestinian policy, which is hardly supported by its Arab allies. Articles in official Arab press outlets about MESA are already negatively hinting that it is another U.S. project to push Arab states into an alliance with Israel. Recent Saudi and Egyptian actions to mitigate the domestic impact of warming relations with Israel are proof that Arab regimes are still wary of domestic public opinion on this issue. This pushback hinders U.S. plans for Israeli involvement with MESA.
Joining MESA would also be hard to explain to the publics of the countries involved in the GCC rift, where media campaigns have created profound popular hostility between the two sides. Arab states operating in regional conflicts under the banner of a U.S.-led alliance also threatens to mobilize Arab public opinions, which are particularly sensitive to intra-Arab and intra-Muslim military interactions. Similar mobilizations occurred during the 1960s and current wars in Yemen, the 1991 Gulf war, the twenty-nine years of Syrian military presence in Lebanon, and Arab countries’ contributions in 2003 to the U.S.-led intervention in Iraq. Most of those incidents spurred public hostility to the United States and Israel, and eventually turned into demonstrations against some incumbent Arab regimes.
MESA SUFFERS FROM EXPECTATION AND CONFIDENCE GAPS
All members have different expectations for the alliance, in addition to confidence gaps with both each other and the United States. Arab states see MESA as primarily a military alliance and have responded accordingly. Skeptics see Saudi Arabia and the UAE as more prone to addressing regional threats with military power, risking escalation that could engage other MESA members. Egypt, Kuwait, and Jordan’s limited military involvement in Yemen is representative of this skepticism. Oman was never part of it. In contrast, Saudi Arabia intervened in Yemen and Bahrain, threatened to intervene in Qatar, encouraged a military intervention in Syria, and has supported military action against Iran. The UAE has joined the Yemen intervention and is increasing its military presence in the Horn of Africa. Both Saudi Arabia and the UAE are focused on enhancing their strategic autonomy, which means less foreign control on the end-use of their arms.
It is unclear why MESA would achieve a higher level of trust between its Arab members and, therefore, a higher level of commitment beyond the current selective and verbal-only engagement to Gulf defense. This issue is crucial given that the United States is leaving the region and thus cannot guarantee the outcome of new engagements. MESA doesn’t address the question of joint command and control, even though this deficiency is the main reason all regional attempts at collective defense have been ineffective thus far. Arab members of MESA do not share the level of trust needed for information sharing that would make their maritime, cyber, air, and missile defenses more interoperable than they already are. Specifically, Egypt, Saudi Arabia, and the UAE are currently the three main contenders that do not trust each other for either command or control.
In fact, various MESA members prevent their domestic national security institutions from working together to lower the chances of a coup. Until January 2018, the Egyptian military establishment still judged that U.S. interoperability would infringe on Egyptian national sovereignty. The politicization of the Egyptian military establishment, the Gulf’s reservoir for ground troops, is a constant source of distress to Gulf countries. Inter-Arab military exercises and membership in international military coalitions still failed to establish the level of confidence needed for “true operational interoperability” and the standardization needed for real time collective defense that doesn’t require U.S. command. The region also has a long history of failed and bitter experiences. The most relevant endogenous experience to MESA was the 1991 Damascus Declaration that capitalized on the momentum of the liberation of Kuwait. The project integrated economic and political pillars, was coordinated with both the United States and Iran, and included Syria but not Jordan. Yet this promising structure was thwarted by Arab Gulf countries’ preference for U.S. over Arab military protection, leaving behind a sentiment of deception that is still present today.
On the economic level, Arab states also seem to be hesitant. Oman hosted a meeting on January 9, hailed by U.S. National Security Adviser John Bolton, about “Economic Development and Energy Cooperation Among the United States and Middle East Partners.” Omani and other Arab statements, except for Bahrain, linked that meeting to the GCC rather than to MESA. Thus, it is doubtful that MESA would produce any promising outcomes on the economic level. The Arab world remains unattractive to private investors because of its state-organized economies, corruption, legal and regulatory constraints, political instability, socioeconomic deficiencies, sanctions, and the omnipresent threat of military conflicts. Those structural impediments require a vision for economic development that goes beyond regional economic growth built on optimizing rents.
All economic reports cite political decisions as the major impediment to regional economic cooperation. Moreover, recent World Bank reports indicate that Gulf countries continue to use their sovereign wealth funds to secure domestic stability and to invest in emerging economies. Therefore, those funds should not be considered as MESA resources.
In the energy sector, U.S. projects are facing major challenges. First, the quartet boycotting Qatar is determined to limit the consumption of Qatari gas and to compete with it in the energy market. Second, the U.S. Congress is already preemptively blocking U.S.-Saudi cooperation on nuclear energy. Third, the current crisis of confidence between U.S. and Arab members does not encourage them to interrupt their politically and economically promising partnerships with fellow authoritarians Russia and China. Fourth, MESA will need to catch up with the evolving strategic dynamics in the eastern Mediterranean’s gas sector.
Finally, the United States will likely fail to include the control of oil prices in the transactional strategic bargain behind MESA. The expectation that Saudi Arabia will control oil prices according to Trump’s demands has already proven to be wrong. The kingdom’s decision last month to lead an OPEC Plus production cut to provide funds that sustain state spending on public acquiescence is a case in point. In addition, market dynamics and divisions within OPEC and GCC states will hinder any lasting commitment to low oil prices. OPEC countries and Russia are already concerned that U.S. oil production has surpassed their own, with Riyadh and Moscow doubling down on their cooperation. Kuwait’s reported position on Chevron’s role in the neutral fields and the UAE’s recent FDI legislation are yet more reminders that Gulf countries will continue to consider oil as their lifeline and a matter of national sovereignty.
SUGGESTED CHANGES FOR SUCCESS
Changes could be made to MESA that would increase the alliance’s chances of coming into existence, and increase its ability to actually contribute to regional security, instead of merely driving more arms purchases.
BUILD ON PAST OR CURRENT EFFORTS
The United States should start by supporting existing efforts to build collective security mechanisms and a GCC interoperable ballistic missile defense architecture before advocating a new military alliance for collective defense.
On the military side, the United States should dig into the lessons learned from CENTCOM’s combined maritime task forces and joint inter-Arab military exercises. The importance of those experiences stems from increased Arab interest in Red Sea security and the rotating command that allowed Arab countries to lead joint operations. The lessons learned can provide a good reference for U.S. expectations from any Arab strategic alliance that the United States would not command.
ADDRESS IMMEDIATE SOURCES OF ARAB INSECURITY
The resolution of the GCC rift must precede any talks about the establishment of a regional alliance. The basis for this resolution must be a commitment from all countries to halt their meddling in the domestic affairs of each other and of all other Arab states.
To uproot terrorism, the Trump administration must reverse its policy of lifting conditionality on arms purchases and link the benefits of MESA to what it dubs “gradual reforms.” Political, education, and socioeconomic reforms are the only way to achieve the administration’s objective of “security through stability” in the Middle East. The United States must also guarantee that Arab states will not use MESA-related technology and weapons to silence opponents at home and abroad.
All Arab MESA members must contribute to developing MESA’s founding principles, scope of action, and objectives instead of just reacting to U.S. proposals. If they do not contribute, MESA will not gain momentum.
IMPROVE CONFIDENCE BETWEEN ARAB STATES AND THE UNITED STATES
The Trump administration needs a more consistent Middle East policy with consistent public statements, as well as fewer abrupt decisions and changes in personnel. U.S. decisions, like withdrawing from Syria and waiving Iran oil sanctions, are leading to a similar crisis of confidence that spoiled the Obama administration’s U.S.-GCC Strategic Cooperation Forum.
The United States has already shown its commitment to pursue MESA by holding technical meetings on its different pillars, despite recent tensions in U.S.-Saudi relations. In addition to the February 13 meeting in Warsaw on the future of peace and security in the Middle East, the United States is also convening a meeting on MESA’s political and security pillars the same month. Both meetings clearly overlap, and the United States and its Arab partners may discuss MESA on the sidelines of the Warsaw meeting. Both meetings will provide indicators on whether the United States will work through these regional challenges to a robust security architecture or, instead, continue to overlook these obstacles.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Ven 22 Fév - 3:46
Bonjour,
Selon une source "bla bla bla", des avions de combat israéliens F-35I auraient détruit le 20 janvier 2019 un radar du type JY-27 (fabrication chinoise) installé près de l'aéroport de Damas en Syrie d'autres pensent que ce radar a pu être détruit par un drone kamikaze. Pas de commentaire du côté des autorités israéliennes...
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 24 Fév - 12:03
je ne sais pas si c est une coincidence mais le choix d'un femme de la famille reignante saoudienne a la tete de sa diplomatie a washington ressemble a notre choix de joumala elalaoui a la tete de notre diplomatie dans ce meme pays peut etre qu ils copient sur nous finalement
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996