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Sujet: Armée Française / French Armed Forces Jeu 31 Jan - 14:04
Rappel du premier message :
Citation :
31.01.2019
Une enveloppe de 46 millions pour des Structures Modulaires Balistiques V2 Interarmées
Ce jeudi, lors du point presse hebdomadaire du ministères des Armées, sera présenté le nouveau treillis F3, ainsi que d'autres équipements qui composent l'équipement du combattant 2020. rien de révolutionnaire mais le soldat français, longtemps mal équipé et mal fagoté, dispose désormais de matériels modernes et adaptés à ses missions.
Lignes de défense a déjà eu l'occasion de présenter certains de ses matériels, depuis le fusil HK aux chaussures de combat Haix et Meindel, en passant par le nouveau couteau CAC (combat assistance campagne) et la SMB (structure modulaire balistique).
Sur ce dernier équipement, je signale la parution d'un avis portant sur la "fabrication de structures modulaires balistiques V2 Interarmmées".
Le lot no1 est intitulé: SMB V2 IA et Composants. Sa valeur estimée hors TVA est de 41 660 000 euros.
Le lot no2 est intitulé: accessoires SMB V2 IA. Sa valeur estimée hors TVA est de 5 000 000 euros. Ce lot concerne toutes les poches radio, porte grenades, chargeurs, lampe etc...
Valeur totale de ce marché de 60 mois: 46,66 millions d'euros. Date limite de réception des offres: le 22 février. Le nombre de candidats admis à présenter une offre ne peut être inférieur à trois. Le nombre maximum de candidats est fixé à cinq pour chaque lot.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 29 Mai - 15:56
Citation :
29.05.2019
La gestion du parc de VT4 des armées externalisée
ARQUUS a confié à Force Réseau Gestion de Parc (société SDPV) la gestion d’une flotte estimée à 4 380 véhicules VT4 à terme. Cette gestion globale comprend les services suivants : • Planification et coordination de la maintenance des véhicules • Vérification de 100% des devis de maintenance et réparation • Gestion administrative du parc • Gestion de dépannages 24h/24 et 7j/7 • Mise à disposition d’un reporting
Force Réseau Gestion de Parc s’appuie sur une plateforme nationale basée à Lyon et un réseau de 70 gestionnaires de parc répartis sur 20 plateformes à travers l’ensemble du territoire national. Ce marché est une première pour la société qui gère déjà plus de 17 000 véhicules.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 30 Mai - 20:08
Citation :
BAE Systems Supply MQ-9 Sensor Pods To France
05:58 AM, May 30, 2019
MQ-9 Reaper UAV
BAE Systems has won a $39.5 million Foreign Military Sales (FMS) contract to supply MQ-9 Sensor Pod to France.
This contract provides for the production of sensor pods, which will be utilized on the French Air Force MQ-9 Block 5 aircraft and Block 30 Mobile Ground Control Stations.
Work will be performed in Nashua, New Hampshire, and is expected to be complete by April 30, 2023. This contract involves 100 percent foreign military sales to France. Foreign Military Sales funds in the amount.
The General Atomics MQ-9 Reaper (sometimes called Predator B) is a UAV capable of remotely controlled or autonomous flight operations. It is the first hunter-killer UAV designed for long-endurance, high-altitude surveillance. Predator B has an endurance of over 27 hours, a speed of 240 knots true airspeed, can operate at an altitude of up to 50,000 feet, and has a 3,850 pound (1,746 kg) payload capacity that includes 3,000 pounds (1,361 kg) of external stores.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 31 Mai - 13:40
Citation :
La frégate de surveillance Floréal a effectué sa quatrième saisie de drogues en un mois
par Laurent Lagneau · 31 mai 2019
Début mai, la frégate de surveillance Floréal, déployée dans l’océan Indien au sein de la Combined Task Force 150 [CTF-150], s’était illustrée en interceptant trois boutres suspects qui transportaient, au total, plus de 5 tonnes de drogues [cannabis, héroïne et méthamphétamine] en quatre jours.
« Bravo Zulu. Troisième saisie du Floréal en 96 heures. Les prises françaises de 2019 en océan Indien en bonne voie pour dépasser les records de 2018 [15 t de stupéfiants]. Des vies sauvées, un coup dur porté aux trafiquants [drogue, armes, êtres humains] et au financement du terrorisme », s’était alors félicité l’amiral Christophe Prazuck, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM].
Ce dernier n’a pas encore réagi au dernier succès obtenu le 28 mai par l’équipage du Floréal, lequel a réalisé une quatrième importante saisie de drogue, toujours au sein de la CTF-150.
Ainsi, lors d’une surveillance maritime nocturne, l’hélicoptère Panther de la frégate française a repéré un boutre au comportement d’autant plus suspect qu’il naviguait dans une zone prisée par les trafiquants. Une « route de chasse » a alors été élaborée pour intercepter cette embarcation, suivie par le radar du Floréal.
Plus tard, la frégate a obtenu l’autorisation d’effectuer une « enquête de pavillon », ce qui a permis à son équipe de visite d’inspecter le boutre suspect… qui a finalement été déclaré « sans pavillon » étant donné que sa nationalité n’a pas pu être déterminée après l’examen des documents du bord.
Lors de l’inspection du boutre, les marins français ont trouvé le « gros lot » en découvrant, cachés au milieu d’une cargaison de ciment, 434 ballots [soit 520 kg] d’héroïne.
La ministre des Armées, Florence Parly, a félicité l’équipage du Floréal. Son action « réussie permet de continuer un travail de fond dans une zone stratégique pour la France. Les trafics sont des vecteurs de financement d’activités terroristes, les armées remplissent ainsi leur mission de protection de nos ressortissants et nos intérêts », a-t-elle souligné.
Cela étant, la frégate française n’est pas la seule à s’être illustrée dans la lutte contre les trafics. En mai, également engagée au sein de la CTF-150, la frégate canadienne NCSM Regina a intercepté 4.500 kg de haschisch et 10 kg d’héroïne. Même chose pour le navire australien HMAS Ballarat, qui a saisi 5.600 kg de drogues.
Par ailleurs, au sud du bassin méditerranéen, le patrouilleur de haute-mer [PHM] Commandant Birot ainsi qu’un Falcon 50 et un Atlantique 2 de la Marine nationale ont appuyé une opération des douanes françaises, laquelle a permis la saisie de 7 tonnes de cannabis, le 23 mai.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 31 Mai - 15:42
"Dassault Mirage 2000C"
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 1 Juin - 20:51
Citation :
5e régiment d'hélicoptères de combat
Fin d exploitation du PUMA au sein du 5e RHC.
Des applaudissements et beaucoup d’émotions, au passage dynamique du dernier PUMA du 5e RHC qui quitte ce mercredi 29 mai le Quartier de Rose, et la région du Béarn.
Le commandant d’unité de l’escadrille PUMA, l’EHM2, organisateur de cette cérémonie
est très ému. Pour cette occasion, à ses côtés se trouve la marraine de l’escadrille, la skieuse Tessa Worley venue tout spécialement pour l'occasion.
L’émotion est encore plus intense parmi les anciens « de la PUMA », invités à venir faire un dernier adieu. Ils ont côtoyé le PUMA, il y a plus ou moins longtemps, l’un était pilote, l’autre mécanicien, ou encore mécanicien navigant mais tous en tout cas ne tarissent pas d’éloges sur cette machine inépuisable. Ainsi sont présents pour cet événement inoubliable le 1er mécanicien navigant et le 1er pilote sur PUMA du 5e RHC, membres de l'UNAALAT. Parmi les invités il est aussi possible de reconnaître d’anciens commandants d’unité, venus fermer la page de l’exploitation du PUMA au sein de leur ancienne escadrille et plus généralement du 5e RHC, tout en le faisant entrer dans l’histoire du régiment.
Le PUMA ! C’est un aéronef militaire rustique, simple. On pouvait l’envoyer à l’autre bout
d’un pays, le mécanicien navigant suffisait. Tout était mécanique, les instruments analogiques. »
« Il sait tout faire. On lui a mis des skis, des bidons, un treuil, un canon… ». Il laisse la place au CAÏMAN, hélicoptère de manœuvre de nouvelle génération.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 1 Juin - 21:55
Citation :
Ewan Lebourdais - Photographe Maritime
Série inédite sur SNA, le Sous-marin Nucléaire d'Attaque. Ce bateau est un vrai couteau suisse, quelle expérience d'avoir pu effectuer ma première plongée à bord d'un tel engin !
PHOTOS:
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 1 Juin - 22:27
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 2 Juin - 21:37
Citation :
Le drone Patroller arrive au sein de l'Armée de terre
Par Olivier Hertel le 01.06.2019 à 17h00 Abonnés
Cet aéronef sans pilote entrera en service en 2019 dans l’armée française. Il embarque une impressionnante panoplie d’outils de détection. Cet article est issu du magazine Sciences et Avenir n°868 daté juin 2019.
L'ARMÉE DE TERRE devrait recevoir avant la fin de l'année ses cinq premiers drones Patroller développés par le groupe français Safran et présentés au salon du Bourget du 17 au 23 juin 2019. Neuf autres devraient ensuite être livrés au rythme d'un tous les six mois, pour un budget de plus de 300 millions d'euros. L'avion sans pilote est capable de se déplacer en totale autonomie en suivant un plan de vol prédéfini. Mais pendant la mission, un " pilote " situé dans une station au sol peut prendre les commandes.
Une vision dans le visible mais aussi dans trois modes infrarouges
Si les États-Unis disposent de drones armés de ce type depuis 2001 - comme le MQ-1 Predator, retiré du service en 2018 -, la décision d'en faire autant pour le Patroller n'a pas été prise même si la ministre des Armées Florence Parly l'avait évoquée en 2017. À ce jour, les missions restent cantonnées au renseignement et à la surveillance. Ces opérations s'articulent autour des deux composantes essentielles de l'engin : son radar et surtout sa boule " optronique " (optique et électronique) dont le principe de fonctionnement se joue en trois temps : détection, reconnaissance et identification de la cible. Que celle-ci soit fixe ou mobile, le drone manoeuvre automatiquement pour qu'elle reste au centre de l'image.
La plate-forme qui supporte la boule est en outre " gyrostabilisée " - intégrant un gyroscope servant à mesurer les angles de la rotation à laquelle elle est soumise - afin que l'image soit toujours nette. Ces observations peuvent être menées dans le visible, mais aussi dans trois modes infrarouges, de jour comme de nuit. Le premier permet de voir les émissions de chaleur des corps et des objets ; le deuxième augmente la sensibilité à la lumière pour observer une scène à l'aube ou au crépuscule ; le troisième permet de voir dans la brume. Le Patroller est aussi équipé de quatre lasers, pour désigner une cible, éclairer une scène que seuls des commandos au sol pourront voir, pointer un lieu de rendez-vous ou mesurer les distances.
QUELQUES ELEMENTS
La boule optronique : Véritable " oeil " du Patroller, elle est capable de voir dans le visible comme dans l'infrarouge, de jour comme de nuit, avec une grande précision alors que le drone se trouve à plusieurs kilomètres de son objectif. Elle utilise soit un zoom classique, soit pour les objets les plus éloignés, un télescope dont la focale atteint 1,5 m. Elle peut ainsi reconnaître un humain, voir s'il est armé et suivre ses mouvements. Grâce à l'infrarouge, elle repère les zones chaudes d'un véhicule et peut donc en déduire s'il était ou non récemment en mouvement. Elle embarque aussi 4 lasers, dont un illuminateur qui sert à éclairer une scène en pleine nuit. Un autre sert à guider un missile sur la cible à atteindre.
Le radar : Il détecte tout ce qui est en mouvement autour du drone dans un rayon de 30 km. Il est ainsi capable de repérer et de suivre un objet se déplaçant très lentement - 3,6 km/h - soit la vitesse d'un piéton. Il peut aussi produire une image radar très précise en opération avec une résolution de 15 cm, alors que le drone se trouve à une altitude de 2 ou 3 km.
Stations de contrôle : Deux conteneurs abritent tous les équipements nécessaires au contrôle du drone. L'un est réservé au pilotage de l'appareil, dont le vol peut être plus ou moins autonome selon les besoins de la mission. Il permet aussi de contrôler et d'orienter la boule. L'autre reçoit toutes les données captées par la boule et le radar. Ces données sont analysées en temps réels par les militaires.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 3 Juin - 16:57
Citation :
La frégate française « Languedoc » lancée à la poursuite d’un sous-marin russe surnommé « Septembre rouge »?
par Laurent Lagneau · 3 juin 2019
Malgré la relative discrétion qui entoure les opérations menées en Méditerranée [et même ailleurs], on sait que des sous-marins russes jouent régulièrement à « cache-cache » avec des navires appartenant à des pays de l’Otan.
Ainsi, en décembre 2015, un dossier de presse diffusé par l’Élysée à l’occasion de la venue du président Hollande à bord du porte-avions Charles de Gaulle, alors déployé en Méditerranée orientale, on avait appris que le groupe aéronaval français surveillait « étroitement » un « sous-marin russe doté de missiles de croisière », en collaboration avec une frégate américaine.
Un an plus tard, le site spécialisé « The Aviationnist » révélait qu’au moins un sous-marin russe de type Oscar II avait été repéré près des porte-avions Charles de Gaulle et USS Eisenhower. Et le suivi des avions de patrouille maritime américains P-8A Poseidon, basés à Sigonella, avait déployé une activité assez inhabituelle à l’époque.
Puis, en octobre 2017, le Wall Street Journal publia le récit de la difficile traque du sous-marin russe Krasnodar [classe Kilo] par les moyens de l’US Navy déployés en Méditerranée.
Visiblement, la frégate multimissions [FREMM] « Languedoc » s’est récemment mesurée à un sous-marin russe. En tout cas, c’est ce que suggère un patch, a priori réalisé pour marquer un succès opérationnel.
L’existence de ce patch a été révélée par Jean-Jacques Bridey, le président de la commission de la Défense à l’Assemblée nationale, via sa page Facebook, alors qu’il venait de passer une journée en immersion à bord de la FREMM « Languedoc », le 29 mai.
Ce patch est assez riche en détails. Le nom de la frégate « Languedoc » est encadré par le pavillon français et par celui de la marine russe. Une étoile rouge, en partie dissimulé par l’insigne du navire, est située au milieu de la Méditerranée. Le profil d’un sous-marin, un Oscar II, y figure. De même que la mention « ОХОТА HA KPACHЫЙ СЕНТЯБРЬ ». Ce qui veut dire : « Chasse à Septembre Rouge ». [Si l’on en croit Google Traduction… Mais « Mars Attaque« , qui a regardé dans un dictionnaire, confirme].
Aucune indication ne permet de déterminer la date exacte à laquelle a eu lieu ce pistage présumé d’un sous-marin russe par la FREMM « Languedoc ». On sait que le navire français était en Méditerranée en septembre 2017. Et il y a été de nouveau déployé entre le 18 mai et le 9 août 2018, puis à la mi-septembre, dans le cadre de l’exercice Gabian 18.3, organisé au large de Toulon.
Quoi qu’il en soit, les FREMM disposent de capacités de lutte anti-sous-marines particulièrement performantes. Fourni par Thales, leur sonar remorqué CAPTAS 4, qui tient compte des conditions de pression, de température et de salinité de l’eau, fait des « miracles ».
« Incrédules, nos partenaires américains exigèrent de vérifier nos paramètres », a en effet confié un officier chargé de la lutte ASM à bord de la FREMM « Provence », cité dans un article récemment publié par Mer&Marine, selon qui une frégate multimissions peut « aussi pister un submersible russe depuis l’Atlantique nord jusqu’à Gibraltar pendant 25 jours sans faire relâche. »
« Croyez-moi, quand un commandant se rend compte qu’il est constamment suivi, la pression change de camp », a souligné le pacha de la FREMM « Provence ».
Face à aux menaces dans l’espace, la France pourrait changer de doctrine. Dans un contexte de légitime défense, elle pourrait passer en mode offensif. Ce sera l'un des thèmes abordés lors du Paris Air Forum, organisé par La Tribune et qui se déroulera le 14 juin à la Maison de la Mutualité. Le général Michel Friedling Commandant du Commandement interarmées de l’espace, Caroline Laurent, la directrice de la Stratégie de la DGA, Stéphane Trompille, député de l’Ain et membre de la commission de la défense nationale et des forces armées et, enfin, Riadh Cammoun, VP Public and Regulatory Affairs de Thales Alenia Space débattront sur le thème "Spatial militaire, quelle doctrine pour la France".
Tic-tac, tic-tac, tic-tac... D'ici au 14 juillet, Emmanuel Macron va livrer dans un discours, qui doit faire date, la nouvelle stratégie spatiale de la France. Car le président s'intéresse de très près à ce dossier stratégique. "La France y a toujours été précurseur, y compris dans le domaine de la défense", avait-il rappelé le 13 juillet dernier dans les jardins de l'Hôtel de Brienne. "L'espace est un véritable enjeu de sécurité nationale, avait-il d'ailleurs expliqué. C'est pourquoi je veux que nous définissions, au cours de la prochaine année, une stratégie spatiale de défense". Tout le monde s'est donc mis au travail dans le dernier semestre 2018, a rendu la copie en fin d'année et attend désormais la parole présidentielle.
Un discours était prévu en début d'année puis reporté en raison du mouvement des "Gilets Jaunes" et du Grand débat national. D'une façon générale, cette nouvelle stratégie est censée "dessiner une ambition pour nos forces armées à l'horizon 2040 avec des jalons très clairs et très cadrés de cette montée en puissance qui est proposée au président de la République", avait expliqué en décembre Hervé Grandjean, le conseiller pour les affaires industrielles au cabinet de Florence Parly. Aujourd'hui, on y est presque.
Vers une stratégie offensive
Emmanuel Macron doit répondre à la question brûlante : la France va-t-elle changer de doctrine dans l'espace ? C'est fort possible. "La militarisation [de l'espace, ndlr] n'est pas forcément contradictoire avec les principes édictés par le Traité sur l'espace. (...) Le principe de légitime défense continue à s'appliquer", avait laissé entendre Hervé Grandjean. Faut-il rappeler également que la France a su faire évoluer ces dernières années sa doctrine dans le domaine cyber, un espace où elle ne s'interdit plus d'être offensive... Des indices qui laissent à penser que la France pourrait riposter face à des menaces venues de l'espace ou de la Terre pour détruire ou parasiter ses capacités spatiales. Car, comme l'avait affirmé à l'Assemblée nationale le chef d'état-major de l'armée de l'air (CEMAA), le général Philippe Lavigne, si nous perdons la guerre dans l'espace, nous perdrons la guerre tout court".
Dans l'espace, la menace est aujourd'hui omniprésente. "Les stratégies de contestation ou de déni d'accès prennent des formes nouvelles, avait expliqué en décembre 2017 l'ancien commandant interarmées de l'espace, le général Jean-Pascal Breton. Outre le développement d'armes à effet dirigé, capables de dégrader les performances de nos moyens, la maîtrise de la technique de rendez-vous dans l'espace permet de venir à proximité de capacités spatiales d'autres pays sur l'ensemble des orbites".
Des trous dans la raquette
Dans le domaine spatial, la France a découvert au fil de la montée en puissance de l'arsenalisation de l'espace des trous dans sa raquette. Et de très sérieux. Aujourd'hui, elle ne sait pas assurer l'intégrité physique de ses satellites, y compris de leurs segments sol contre des attaques de nature cyber, de brouillage, de renseignement (espionnage) ou, encore moins, de nature cinétique. Le président du CNES, Jean-Yves Le Gall, a rappelé en avril 2018 à l'Assemblée nationale qu'on "ne sait pas se protéger d'un satellite étranger qui viendrait fureter à proximité des nôtres". La France est aussi relativement démunie dans l'observation de l'orbite géostationnaire.
Pour autant, en dépit de ses lacunes, elle reste une nation leader dans le domaine spatial derrière les États-Unis, la Russie et la Chine. La France dispose de nombreuses compétences dans les armes à effet dirigé (laser pour aveugler, micro-onde pour brouiller). Donc rien d'impossible pour elle. La revue stratégique appelait d'ailleurs déjà en 2017 à "un renforcement substantiel à la fois des moyens défensifs et offensifs de la France". Grâce à l'ONERA, la France a aussi développé depuis plusieurs années un système low cost mais très efficace pour surveiller les orbites basses (jusqu'à 1.000 km d'altitude pour le système GRAVES). Elle peut surveiller les orbites moyennes et géostationnaires grâce aux télescopes du réseau Tarot du CNRS et de GEOTracker d'Ariane Group. Car la capacité de surveiller l'espace et d'identifier des agresseurs est un gage d'autonomie stratégique, mais est loin d'être suffisante pour envisager gagner la bataille de l'espace.
Que va décider l'État face à des armements d'un nouveau type ? Washington et Pékin se sont dotés de programmes d'équipements offensifs. Le Shenlong n'est pas sans rappeler le X-37B américain, qui évolue en orbite basse (moins de 1 000 km). Mis en service en 2010, le X-37B est capable de placer une petite charge utile en orbite et d'inspecter, voire de récupérer, des satellites. La France va-t-elle lancer un X-37B à la française ? Peu probable, trop cher. Mais il lui faut "des moyens d'action vers l'espace depuis le sol (laser, brouilleurs, micro-onde)", estime l'ancien commandant interarmées de l'espace, aujourd'hui PDG d'Observation de la Terre appliquée (OTA), le général de brigade aérienne (2S), Jean-Daniel Testé.
Quelles armes du futur pour la France ?
Le travail du ministère des Armées a permis de creuser les menaces et d'identifier les capacités pour y répondre aussi bien sur les segments sol et spatial mais aussi sur les liaisons de données entre le sol et l'espace, et dans la partie logicielle. Ces segments peuvent faire l'objet de menaces plus ou moins graves, qui vont de l'espionnage et au déni de services jusqu'à la neutralisation du satellite. Ainsi, le ministère a priorisé les menaces pour répondre aux plus graves et aux plus probables. "C'est sur ces menaces-là que le ministère portera un effort particulier", explique Hervé Grandjean. Mais l'innovation est clairement la clé des succès futurs de la France : armes à effet dirigé, intelligence artificielle à bord des satellites, développement de radar basse fréquence longue portée pour la surveillance de l'espace (Thales), miniaturisation des charges utiles des satellites d'observation (Thales et Airbus), imagerie hyperspectrale (ONERA), ballons stratosphériques (Thales)... À Emmanuel Macron d'y mettre les moyens... ou pas.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 4 Juin - 15:10
Citation :
04.06.2019
La DGA commande 10 autres systèmes de lutte anti-drones
La Direction Générale de l'Armement (DGA) a réceptionné huit premiers systèmes de détection, d'identification et de neutralisation de drones dans le cadre du marché MILAD (Moyens Mobiles de Lutte Anti-Drones) notifié à la société CS (1800 employés) fin 2017.
Ce système, dont les performances restent confidentielles, permet d'assurer la détection, l'identification et la neutralisation des drones et d'améliorer la protection de sites sensibles.
Ces moyens équiperont les forces terrestres, aériennes et navales en métropole ou sur les théâtres d'opérations. Dans le cadre de ce marché, la DGA vient de commander 10 nouveaux systèmes.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 4 Juin - 16:07
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CHAMMAL : Opération du C130J au Levant
Mise à jour :04/06/2019
Ce lundi 20 mai 2019, les militaires déployés sur la Base aérienne projetée (BAP) au Levant ont assisté à l’arrivée d’un C130J dans le cadre d’une opération logistique.
Après l’atterrissage, le contrôle
Il est 19h00 quand les roues du C130J se posent sur la piste jordanienne. A son bord, 15 tonnes de fret, soit 38 mètres cube de matériel qui vont être déchargés dans la soirée. Sur les palettes en soute sont entassées des pièces aéronautiques, de l’équipement technique et des produits médicaux destinés à la BAP.
Autour de l’avion, les spécialistes du Détachement de transit interarmées aérien (DéTIA) s’activent pour assurer le déchargement de l’ensemble du matériel. Placée sous l’autorité du Centre de coordination interarmées des transports, transits et mouvements de la BAP, l’équipe du DéTIA déploie ses compétences et son matériel pour maintenir la chaîne logistique opérationnelle.
Chaque rotation aérienne nécessite une préparation minutieuse. Le DéTIA est chargé d’assurer le bon déroulement des opérations logistiques, et travaille en collaboration avec les Etats-majors, les cellules de gestion du personnel et des équipements, et les escales aériennes de l’opération Chammal. Dans le cadre de ce travail, le DéTIA doit vérifier les dossiers de transport et contrôler la conformité entre les besoins exprimés, le volume de passager transporté, et le conditionnement du fret.
La chaîne logistique opérationnelle
Sur le parking avion, commencent alors les allers-retours du matériel spécifique motorisé pour décharger le fret. Un chariot élévateur ainsi qu’une plateforme « Atlas » sont amenés auprès de l’aéronef pour faciliter les mouvements de déchargement.
Sous les yeux de l’équipage du C130J, le matériel défile et sera finalement déposé plus loin dans un espace dédié au fret entrant. L’ensemble du fret est retiré de l’avion. Reste aux militaires logisticiens à réaliser l’attribution du matériel arrivant de métropole aux unités de la base aérienne projetée.
En action 7 jours sur 7, ces militaires spécialistes sont indispensables au bon déroulement des opérations de logistique aérienne. Souvent déployée lors des rotations des avions de transport de l’armée de l’Air, l’équipe du DéTIA est aussi capable d’intervenir sur des avions alliés tels que des C17 de l’US Air Force ou C130J norvégien comme ce fut le cas par le passé.
Lancée depuis le 19 septembre 2014, l'opération Chammal représente le volet français de l'Opération Inherent Resolve (OIR) au sein d’une coalition de 79 pays et organisations. A la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l'opération Chammal vise, à apporter un soutien militaire aux forces locales engagées dans le combat contre Daech sur leur territoire. L'opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier " appui " destiné à appuyer les troupes engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires de Daech ; un pilier " formation" au profit des forces de sécurité irakiennes. A ce jour, le dispositif complet de l'opération Chammal compte près de 1 000 militaires. Il comprend également plus d’une centaine de militaires projetés à Bagdad pour la formation et le conseil des états-majors et unités irakiennes.
Sources : État-major des armées Droits : Ministère de la Défense
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 6 Juin - 15:39
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FAZSOI : Le 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine s’entraîne sur les îles Eparses
Mise à jour :06/06/2019
Vendredi 25 et samedi 26 mai 2019, le 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (2e RPIMa) et l’antenne médicale de Pierrefonds à La Réunion ont conduit un exercice tactique à dominante aérienne sur l’île de Juan de Nova.
L’exercice a bénéficié de l’appui de l’aéronef C160 de l’escadron de transport ET-88 de Djibouti, alors déployé dans le cadre d’une mission logistique entre les îles Éparses et La Réunion. Le groupe commando parachutiste a donc été largué en deux passages vendredi en saut à ouverture basse, puis a mené une mission d’infiltration et de renseignement. Le lendemain, la 1re compagnie a effectué un saut à ouverture automatique suivi d’un exercice tactique sur l’île.
Cet entrainement a permis de tester la capacité de projection et d’intervention des troupes aéroportées à plus de 1500 km de la base de projection et de valider la mise en place aéroportée du soutien médical en cas d’évacuation sanitaire.
La présence permanente du détachement militaire du 2e RPIMa en posture opérationnelle sur les îles Éparses contribue s’inscrit dans le cadre des missions de souveraineté des FAZSOI sur ce territoire et de la préservation de la zone économique exclusive (ZEE) française dans la zone sud de l’océan Indien.
Les 1 700 militaires déployés aux FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Les FAZSOI constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide. Sources : État-major des armées Droits : Ministère de la Défense
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 6 Juin - 20:18
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Enfin un nouveau Caracal pour le COS
Actualités Nathan Gain 6 juin, 2019
C’est désormais officiel, le ministère des Armées a passé commande d’un nouvel hélicoptère Caracal en remplacement d’une des deux machines perdues en OPEX. Longtemps attendue, cette décision a été annoncée ce lundi en commission des Finances de l’Assemblée nationale par le député LR Jean-Jacques Ferrara.
Un hélicoptère Caracal du 4e RHFS (Crédit: Gilles Gesquière/armée de Terre)
« Je me réjouis de la commande d’un hélicoptère Caracal, qui est destiné à remplacer l’un des deux détruits en opération », annonçait le député Ferrara. Voilà qui met fin à une saga longue de deux ans, entre annulations et reprogrammations. Essentielle à l’exécution des missions du COS, la flotte de Caracal avait perdu deux de ses appareils lors d’accidents survenus en opération en 2013 et en 2014. De ces deux machines, « une seule d’entre elles sera réparée au cours d’un chantier qui durera au minimum deux ans, l’autre doit être remplacée », avait déclaré l’ancien CEMAA, le général André Lanata, à l’automne 2017.
Attendu depuis deux ans, ce remplacement avait été reporté une première fois par « le décret d’avance de juillet 2017 », qui avait amputé le ministère des Armées de 850M€ de crédits du programme 146. « Nous nous étions émus de l’annulation de cette opération, qui était lourde de conséquences sur le terrain, notamment pour nos forces spéciales », ajoute le député. Exclu de la loi de finances pour 2018 et de la LPM 2019-2025, ce projet était néanmoins susceptible d’être reprogrammé à l’horizon 2019. « (…) en fonction des marges que nous pourrons éventuellement dégager en gestion en 2018, voire en 2019, nous allons voir s’il est possible de procéder au remplacement nombre pour nombre de ces hélicoptères », avait déclaré Parly en juin 2018.
Il semblerait que le bilan globalement positif de l’exercice financier 2018 ait permis de débloquer les 40M€ estimés nécessaires à l’achat d’une machine neuve. « Le mal a été réparé, (…) même si il faut attendre quelques années pour que cet appareil nous soit livré », conclut Ferrara à ce sujet.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 7 Juin - 17:03
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Les élèves pilotes de l’armée de l’Air ont effectué leurs premiers vols sur Pilatus PC-21
par Laurent Lagneau · 7 juin 2019
Le 9 mai dernier, sur la base aérienne [BA] 705 de Tours, où est implantée l’École de l’aviation de chasse [EAC], 5 élèves pilotes de chasse ont obtenu leur « macaron », après avoir volé sur Grob 120, TB-30 Epsilon et Alphajet. De même que 10 élèves navigateurs officiers systèmes d’armes [NOSA].
Mais quelques jours plus tôt, à l’École de pilotage de l’armée de l’Air [EPAA] de la BA 709 de Cognac, une nouvelle promotion d’élèves pilotes venait de commencer un cursus de formation inédit [appelé FOMEDEC], reposant sur le Pilatus PC-21, un turbopropulseur qui doit remplacer à la fois les TB-30 Epsilon et les Alphajet de l’EAC.
Après avoir terminé le tronc commun sur Grob 120, ces élèves pilotes ont enchaîné sur la phase au sol de la formation PC-21, laquelle aura duré un mois. En effet, le 2 juin, indique la dernière synthèse de l’actualité du ministère des Armées, ces stagiaires ont pris pour la première fois les commandes du nouvel avion école de l’armée de l’Air.
« Si ce premier vol constitue une nouvelle étape dans l’intégration de l’appareil, il représente aussi un événement pour les aviateurs : une illustration concrète du renouvellement des capacités opérationnelles de l’armée de l’Air obtenu par la loi de programmation militaire 2019-2025 », souligne le ministère des Armées.
La formation sur PC-21 se déroule selon deux phases : la première, appelé « Basic », se concentre sur l’apprentissage des fondamentaux [navigation, vol en formation, voltige, gestion des pannes] tandis que la seconde, dite « Advanced », est davantage tournée vers la tactique de base [interception simple, délivrance de l’armement, etc].
Dans ce cursus, les simulateurs de vol prennent une place importante. « L’intégration du PC-21 […] ne concerne pas seulement la mise en service de 17 nouveaux appareils depuis le début de l’année, mais celle de tout un environnement associé comprenant 2 simulateurs de missions, 3 entraîneurs de vol ainsi qu’un ensemble complet d’outils dédiés à la préparation des missions, à leur restitution et à l’enseignement en réseau », rappelle le ministère des Armées.
La fusion des phases de formation sur TB-30 Epsilon et Alphajet permettra un gain de temps de 6 mois et… une économie de 100 millions d’euros par an.
Par rapport à l’Alphajet, le PC-21 est évidemment moins puissant. En revanche, son principal apport se situe au niveau de l’avionique, qui permet à l’aspirant pilote de se familiariser au plus tôt avec celle d’avions de combat modernes, comme le Rafale. Très maniable [-4G/+8G] surtout en dessous de 15.000 pieds, cet appareil affiche des performances largement supérieures à celles du TB-30 Epsilon. Ce qui supposera, d’ailleurs, de réorganiser les secteurs de travail autour de la BA 709.
Cela étant, avant de connaître leur première affectation en unité opérationnelle, les futurs pilotes de chasse auront à dompter l’Alphajet lors de leur passage à l’École de transition opérationnelle [ETO] de Cazaux.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 8 Juin - 13:32
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Quel avenir pour la 11e Brigade Parachutiste à l’horizon 2030?
par Laurent Lagneau · 8 juin 2019
Le 27 septembre 2018, la force Barkhane lança une opération aéroportée [OAP] dans la région de Menaka, au Mali, afin de créer un « effet de surprise » chez les groupes armés terroristes [GAT] et démontrer aux populations qu’elle était en mesure d’intervenir rapidement.
Depuis l’affaire de Kolwezi [1978], les OAP françaises ont été rares. Il aura fallu en effet attendre 2013 et l’assaut donné à Tombouctou dans le cadre de l’opération Serval pour la 11e Brigade Parachutiste [BP] renouer avec ce mode d’action. Plusieurs ont suivi par la suite, dont trois pour surprendre les jihadistes dans la passe de Salvador, dans le nord du Niger.
Cela étant, seule grande unité européenne « dont l’ensemble des fonctions opérationnelles et la totalité des combattants sont équipés et entraînés au standard parachutiste », la 11e BP s’interroge l’avenir des OAP dans un contexte stratégique marqué par un compétition accrue entre les grandes puissances, ce qui se traduit par un retour de la menace dite de la force, doublée par une « guerre informationnelle et cybernétique permanente. »
« La guerre de demain pourrait mêler conflit interétatique et guerre civile ‘au cœur même des populations’ et se rapprocher de nos frontières. Les stratégies d’intimidation, de déni d’accès et d’influence, seraient au cœur de ces combats futurs », estime la 11e BP, dans sa revue « Béret Rouge« , laquelle revient sur une étude prospective visant à imaginer l’avenir de la brigade à l’horizon 2030.
S’ils sont nombreux, les enjeux se résument à une seule question pour la 11e BP : « être ou ne pas être de la partie qui se joue, c’est-à-dire à être prêt à prendre part aux défis de la numérisation et de la transformation capacitaire, à opérer au sein de la ‘bulle’ aéroterrestre, interarmées et/ou interalliées et à maîtriser la guerre de l’influence. »
Évidemment, l’avenir de la 11e BP passe par le programme SCORPION, lequel vise, au niveau matériel, à doter les régiments de l’armée de Terre de Véhicules blindé multirôles [VBMR] Griffon, d’Engins de reconnaissance et de combat [EBRC] Jaguar, de VBMR léger [VMBR-L] Serval et, plus tard, de Véhicules blindés d’aide à l’engagement [VBAE].
Ainsi, en 2030, en version « combat débarqué », la 11e BP devra être capable d’aligner 4 régiments, eux-même « en mesure d’armer chacun un état-major tactique de GTIA [*] et de mettre sur pied cinq S/GTIA en version Griffon ou VBMR-L [plus une compagnie d’appui sur Griffon ou VBMR-L/VBAE].
Pour cela, ces quatre régiments d’infanterie [1er RCP, 2e REP, 3e et 8e RPIMa] disposeront de « deux compagnies sur Griffon [15 Griffon et 2 VBAE par UE], de trois compagnies sur VBMR-L [15 VBMR et 2 VBAE par UE] et d’une compagnie d’appui [1 Griffon EPC et 22 VBMR-L ou VBAE].
S’agissant du combat embarqué, il s’agira de déployer le 1er Régiment de Hussards Parachutistes [RHP], avec cinq sous-groupements tactiques interarmes dotés de Jaguar ou de VBAE. « L’unité se composera de deux escadrons blindés sur Jaguar [32] et de trois escadrons de reconnaissance et d’intervention sur VBAE [128] », précise Béret Rouge.
Dans un cas comme dans l’autre, des modules « artillerie » du 35e Régiment d’artillerie parachutiste [RAP] « s’intègreront aux différents niveaux et appuieront par le renseignement et par le feu les unités de mêlée de la brigade ».
Et Béret Rouge d’ajouter que les artilleurs, déploieront des capacités d’acquisition jour/nuit aérolargable [système Sterna, ballons, capteurs passifs : flash ranging, capteur acoustique], une capacité radar étendue [du type GM 60 pour la détection et l’acquisition au MURIN], de drones, de moyens de lutte anti drones avec des canons antiaériens et un système laser, de modules sol-air [24 VBMR-L et 24 Mistral] et de, comme il va de soi, de « de modules sol/sol [24 VMBR-L et 24 caesar]. »
Enfin, le 17e Régiment du génie parachutiste [RGP] alignera un poste de commandement régimentaire ainsi que « 4 compagnies de combat du génie [à 12 VBMR], une compagnie d’appui équipée de 6 tracto-niveleur aérolargables [TNA] auxquels « s’ajouteront des engins de travaux, les capacités de production d’énergie », 2 ateliers de campagne, 4 équipes EOD [déminage, ndlr] et 1 section de fouille opérationnelle spécialisée.
Cela étant, au regard du contexte stratégique déjà évoqué, une autre question se pose : les opérations aéroportées seront-elles toujours pertinentes? Ainsi, par exemple, l’exercice Noble Jump, conduit actuellement pour évaluer la capacité de réaction du fer de lance de l’Otan, n’a pas eu recours aux troupes aéroportées. Cependant, les unités parachutistes seront bientôt à la manoeuvre, avec Swift Response 2019, qui se déroulera en Roumanie, en Bulgarie et en Croatie.
Plusieurs facteurs sont susceptibles de menacer les OAP : le développement et la diffusion des capacités de déni d’accès et d’interdiction de zone, des défenses sol-air toujours plus performantes [les supprimer pourrait être « très consommateur en temps et en ressources »] et l’artillerie longue distance.
« Face à une capacité à contester le milieu aérien détenue par un nombre croissant d’États, il est donc probable que les TAP [troupes aéroportées], dans un conflit symétrique, doivent être larguées loin des zones les mieux défendues. En termes de capacités, cela impliquerait des moyens pour manœuvrer sur une longue distance et un niveau de protection et de puissance de feu approprié pour, éventuellement, combattre entre la zone de saut et l’objectif de l’opération. Une autonomie logistique accrue doit aussi être envisagée », estime la 11e BP.
Reste que, même si le risque d’un « affrontement d’État à État » persistera à l’horizon 2030, « y compris sur le continent européen », d’autres engagements pour les troupes aéroportées françaises sont envisagés.
« La guerre pourrait mêler conflit interétatique et guerre civile. Les bordures de la Méditerranée pourraient être le terrain d’un affrontement qui se rapprocherait de nos frontières. Dans les zones ouvertes, le combat serait très décentralisé et mobile tandis que les villes seraient les terrains d’affrontement les plus probables », est-il avancé dans les colonnes de Béret Rouge.
En outre, y est-il ajouté, d’ici 2030, « la stabilité des pays riverains au sud et sud-est de la Méditerranée ne sera pas acquise » et le « continent africain sera soumis à une pression démographique entraînant une émigration importante ». Aussi, la « protection des ressortissants français devra être assurée. » Enfin, les « conflits seront soit territoriaux soit des guerres civiles » et « la population sera un enjeu majeur, tout comme le contrôle des matières premières. »
Aussi, l’Afrique devrait rester le « théâtre principal de déploiement de l’armée de Terre ». Et pour ce type d’engagement, la 11e BP a élaboré trois piste d’évolution de ses modes d’action. Le premier combine opérations héliportées et aéroportées ainsi que des raids motorisés, ce qui constituerait une « alternative efficace aux traditionnelles manœuvres de bouclage » face à un « ennemi discret et mobile. »
« Une fois l’ennemi localisé, les hélicoptères de manœuvre viennent mettre à terre des unités pour fermer un itinéraire de fuite. Les troupes aéroportées apportent ensuite un ‘complément de masse’ et établissent un plot logistique au profit des hélicoptères. Le détachement motorisé complète le dispositif en poursuivant l’ennemi et en apportant un soutien logistique et médical », explique la 11e BP.
La deuxième piste s’appuie sur opérations dites « distribuées ». En clair, il s’agirait de « répartir des sections ou des demi-sections autonomes et coordonnées de manière à occuper de plus grandes étendues de terrain ». Ces dernières, « intégrées dans un réseau de renseignement et d’appuis feu », pourraient ensuite « converger vers l’ennemi et se regrouper temporairement si besoin. »
Enfin, le dernier mode envisage vise à créer des « sections mixtes, composées d’une demi-section autonome complétée par des forces locales », ce qui « contribuerait à un engagement sur un front secondaire. » Ainsi, selon la 11e BP, une section française pourrait générer deux sections partenaires [même chose au niveau d’une compagnie]. « Pour ce faire, il est nécessaire d’associer la formation et l’entraînement à l’accompagnement au combat des unités alliées. Ces manœuvres communes permettent un apprentissage collectif et une interopérabilité optimale avec nos partenaires », souligne-t-elle.
[*] Groupement tactique interarmes – équivalent d’un bataillon
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 9 Juin - 13:42
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Le futur porte-avions français devrait être plus imposant et mieux protégé que le Charles-de-Gaulle
par Laurent Lagneau · 9 juin 2019
Lors du dernier salon Euronaval, en octobre 2018, la ministre des Armées, Florence Parly, a donné le coup d’envoi de la phase d’étude relative au futur porte-avions de la Marine nationale, qui succédera aux Charles-de-Gaulle dans les années 2035/40.
« Ne limitons ni notre horizon, ni notre imagination. Nous ne devons pas refaire à l’identique, mais chercher les capacités les plus ingénieuses, les plus utiles et les plus efficaces. Faisons de ce porte-avions, une véritable base avancée de notre marine », avait alors affirmé Mme Parly.
Évidemment, un tel exercice n’est pas simple, dans la mesure où, pour le moment, on n’a qu’une vague idée de ce que sera « l’état de l’art technologique » en 2030. Et il ne suffit pas d’imaginer l’intégration de nouvelles technologiques « révolutionnaires »… Encore faut-il qu’elles aient atteint un certain degré de maturité.
Cependant, et même si on navigue dans le brouillard, il est possible d’avancer quelques certitudes sur ce futur porte-avions. La première est que ce navire devrait être nettement plus imposant que l’actuel Charles-de-Gaulle. Et plusieurs raisons le suggèrent.
Déjà, le New Generation Fighter [NGF], c’est à dire l’avion de combat qui sera au centre du Système de combat aérien futur [SCAF], développé par la France, l’Allemagne et l’Espagne, devrait être plus imposant que le Rafale étant donné qu’il emportera ses munitions en soute. Ce qui suppose donc un pont d’envol et des hangars plus vastes. En outre, le futur porte-avions devrait être en mesure de mettre en oeuvre des drones, ce qui aura également des conséquences sur ses installations aériennes.
Qui plus est, d’après le hors-série de Science&Vie publié à l’occasion du salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, la Marine nationale souhaiterait que son futur porte-avions ait la capacité de « lancer et de ramasser » en même temps ses aéronefs, afin d’avoir davantage de latitudes pour ses opérations aériennes. « Des études sont en cours sur ce point », indique le périodique.
Évidemment, une taille plus importante signifie aussi une masse plus imposante. Ce qui pose la question du mode de propulsion. Étant donné qu’un porte-avions comme le Clemenceau consommait jusqu’à 800 tonnes de carburant par jour [pour un déplacement de 33.000 tonnes], la propulsion nucléaire s’impose.
Grâce à cette dernière, écrit l’amiral [2S] Édouard Guillaud, dans une note de la Fondation pour la recherche stratégique, le porte-avions Charles de Gaulle est ainsi libéré « des contraintes […] du ravitaillement à la mer tous les deux à trois jours. Celles-ci imposaient à chaque fois à ses prédécesseurs conventionnels une interruption de l’activité aérienne pendant plusieurs heures ainsi qu’une route de ravitaillement déterminée par les conditions météo du moment, ce qui était un renseignement de choix pour un adversaire potentiel. » Donc, l’intérêt est à la fois économique, opérationnel et technologique.
Actuellement, le porte-avions Charles de Gaulle compte deux chaufferies nucléaires K-15 développant chacune une puissance de 150 MW [contre 700 MW pour chacun des deux réacteurs A1B des porte-avions américains de la classe Gerald Ford…]. Donc, on peut supposer qu’un effort particulier sera fait dans ce domaine, surtout si le choix de doter ce futur navire de catapultes électromagnétiques, très gourmandes en électricité, est confirmé. Et tout laisse à penser qu’il le sera…
« Nous pourrions développer notre propre filière de catapulte à vapeur. C’est surtout un choix d’investissement et du lien que l’on veut avoir avec les États-Unis », estime cependant Olivier de Saint-Julien, directeur du programme « Porte-avions de nouvelle génération » chez Naval Group, dans les colonnes de Science&Vie.
Car, pour le moment, la France n’a pas les compétences en matière de catapultes à vapeur, celles qu’utilisent le porte-avions Charles de Gaulle, de type C 13-3, étant d’origine américaine.
Le principe des catapultes électromagnétiques [ou EMALS, pour Electromagnetic Aircraft Launch System], qui équiperont les porte-avions de la classe Gerald Ford, repose un moteur à induction linéaire utilisant des courants électriques, lesquels génèrent des champs magnétiques. Et ce système présente plusieurs avantages : il permet de lancer des aéronefs emportant une quantité plus importante de carburant et de munitions, d’augmenter le rythme des opérations aériennes et de limiter les contraintes mécaniques que subissent les structures des appareils à chaque catapultage.
Cependant, la mise au point des EMALS ne se fait pas sans mal outre-Atlantique. D’où une possible réticence à y avoir recours pour le futur porte-avions français. « L’électromagnétique est une voie d’avenir qui ouvre le champ des possibles. La France n’en aura d’ailleurs pas besoin avant une dizaine d’années et d’ici-là, la technologie sera pleinement opérationnelle », note toutefois M. de Saint-Julien.
Enfin, et cela peut aussi jouer sur ses besoins énergétiques, ce futur porte-avions pourrait être beaucoup plus fortement armé que l’actuel Charles-de-Gaulle, qui dispose, pour parer aux menaces, de 32 missiles surface-air Aster 15, de 12 missiles MISTRAL [à courte-portée], de 8 canons F2 de 20 mm et de 4 mitrailleuses de 12,7 mm. En réalité, sa protection dépend surtout de son escorte. D’après Science&Vie, des réflexions sont en cours sur ce point, en « tirant parti de l’expérience du porte-avions tricolore, avec ses bons et ses mauvais points. »
Quoi qu’il en soit, l’étude lancée par Mme Parly au sujet de ce futur porte-avions devant durer 18 mois, on aura donc une idée plus précise de l’allure qu’il aura d’ici la fin du premier semestre 2020.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 9 Juin - 14:33
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6e régiment du génie (Officiel)
Démonstration dynamique des sapeurs de Marine. Crédits photos : Cellule communication/6RG
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 9 Juin - 14:46
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École de l'air - Page officielle.
L'École de l'air a accueilli cette semaine le CPA 20 pour différents exercices terrain.
O. Fabre / Armée de l'air / Armées
PHOTOS:
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 9 Juin - 14:56
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CPA 20
Et maintenant les photos de la démonstration dynamique Une patrouille du CPA 20 a intercepté un véhicule ennemi qui tentait de poser un IED, appuyée par un Tireur d'Elite Appui Feu Air Sol (TEAFAS) embarqué à bord d'un Fennec de l'Escadron d'hélicoptères 5/67 Alpilles.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 10 Juin - 13:42
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La France songe à se doter d’une arme antisatellite basée sur la technologie dite « d’optique adaptative »
par Laurent Lagneau · 10 juin 2019
Le président Macron devrait bientôt dévoiler la stratégie qu’entend suivre la France en matière de politique spatiale, dans un contexte marqué par plusieurs enjeux, dont l’avènement du « New Space », le retour de la concurrence entre les grandes puissances concernant la lune et l’arsenalisation de l’espace, avec son cortège de menaces.
En mai, et après avoir souligné la nécessité de mieux protéger les satellites exploités par la France, la ministre des Armées, Florence Parly, avait levé un coin du voile en affirmant que cette stratégie comprendrait un volet « plus offensif ».
« Nous allons continuer à avoir une stratégie défensive [dans l’espace] mais nous ne nous interdisons pas d’avoir une stratégie plus offensive », avait en effet affirmé Mme Parly, lors d’un entretien accordé à Radio Classique.
Or, cela suppose de développer des capacités permettant à la France de protéger ses satellites des engins dits manoeuvrants [comme le russe LUCH-OLYMP, qui s’est récemment intéressé de très près du satellite franco-italien de communications militaires Athena-Fidus], d’exercer son droit à la légitime défense dans l’espace et d’y envisager, donc, des actions « offensives ».
Même si la norme internationale ISO 24113, qui vise à empêcher la production de débris en orbite, n’est pas respectée par tout le monde, il n’est pas question pour la France de développer une arme « cinétique » comme l’a récemment fait l’Inde. Mais d’autres moyens existent : cyberattaques, laser, armes à micro-ondes, objets manoeuvrants, etc.
Cela étant, la France ne part pas d’une feuille blanche. Ainsi, l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA] a récemment rappelé qu’il « bénéficie d’une expérience significative des armes antisatellites à énergie dirigée, en particulier celles utilisant des lasers. » Et d’ajouter : « Dans le sillage de l’initiative de défense stratégique [IDS, lancée par les États-Unis du président Reagan, ndlr], dans les années 1990, des essais grandeur nature de neutralisation de satellites en fin contractuelle de vie opérationnelle, ont ainsi été menés : de précieuses données ont été recueillies, notamment sur les niveaux d’énergie nécessaires. »
Et, pour la première fois, l’ONERA a communiqué d’une matière très précise sur ce sujet. En effet, Franck Lefèvre, le directeur de l’activité « Défense » de cet organisme de recherche, a confié à Challenges, qu’un projet d’arme anti-satellite est actuellement envisagé.
« Nous travaillons sur une technologie dite d’optique adaptative. L’effet recherché n’est pas de détruire l’objet, mais de l’empêcher d’effectuer sa mission. En concentrant l’énergie sur la cible, on pourrait endommager les panneaux solaires d’un satellite ennemi, ou pénétrer par ses fenêtres optiques et l’éblouir », a ainsi expliqué M. Lefèvre à l’hebdomadaire économique, qui précise qu’une telle étude a été lancée il y a 4 ans, avec un financement de la Direction générale de l’armement [DGA].
Cette technologie dite d’optique adaptative a été développée par l’ONERA dans les années 1980, justement quand le gouvernement de l’époque « voulait évaluer les conséquences éventuelles sur la force de dissuasion de l »initiative de défense stratégique’ américaine », rappellent Olivier Becht et Stéphane Trompille, dans leur récent rapport sur le secteur spatial de défense [.pdf].
« L’optique adaptative permet en effet de s’affranchir des turbulences atmosphériques qui perturbent par exemple un faisceau laser. L’ONERA, à cette occasion, a développé un savoir-faire ‒ notamment en matière de concentration de la lumière et de l’énergie ‒ qui a pu être employé ensuite à d’autres projets, comme les communications optiques, ou la recherche médicale sur la rétine, dont l’état serait prédictif de diverses pathologies et qui ouvre un champ d’applications biométriques. Mais c’est en astronomie que ces techniques ont trouvé leurs premières applications, domaine dans lequel l’ONERA se classe au premier rang mondial depuis plus de vingt ans. Tous les grands télescopes, à l’exception des Américains, utilisent ces savoir-faire », expliquent les deux parlementaires
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 10 Juin - 22:28
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Scramble Magazine
A Beechcraft 350ER will reinforce the French Air Force EEA00.054
The Evreux/Fauville based l'Escadron Électronique Aéroporté 00.054 'Dunkerque' (EEA00.054) will receive a second-hand Beechcraft 350ER for duties in Operation Barkhane. This unit is the sole Airborne Electronic Squadron within the Armée de l'Air (AdlA, French Air Force) and is currently operating the C-160G Gabriel.
Operation Barkhane, named after a crescent-shaped dune in the Sahara desert, is an ongoing anti-insurgent operation in Africa's Sahel region, which commenced 1 August 2014. It consists of a 3,000-strong French force, which will be permanent and headquartered in N'Djamena (Chad). The operation has been designed with five countries, and former French colonies, that span the Sahel: Burkina Faso, Chad, Mali, Mauritania and Niger. These countries are collectively referred to as the 'G5 Sahel'.
An official decree published in the journal of the French Republic gives interesting information on the new aircraft. It is provided by CAE Aviation in the framework of a contract for the acquisition of unmanned flight hours on a civilian aircraft. The Beechcraft 350 Extended Range will be considered a military aircraft during periods when, piloted by a crew of the Ministry of Defence (MoD), it is used to perform missions for the benefit of France. The aircraft will carry military markings and may use military call signs.
The specific aicraft will be registered F-GYEE (msn FL-479). According to the @ScrambleMagazine database, the King Air was built in 2006 and registered C-GAEO (2006) and subseqently N9104 (2011). The future military markings are not known yet.
Photo credits: Andrew Riedel (C-GAEO) and Jorge A.Zaijia N9104) both via Jetphotos.com
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 11 Juin - 23:00
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L’École de plongée de la Marine nationale se dote d’ordinateurs de plongée « révolutionnaires »
par Laurent Lagneau · 11 juin 2019
Depuis 1958, l’École de plongée de la Marine nationale, installée à Saint-Mandrier, forme des plongeurs de bord, des plongeurs-démineurs ainsi que des nageurs de combat.
« Nous accueillons jusqu’à 24 nageurs de combat [dont la moitié réussit], 24 plongeurs du génie et 24 plongeurs démineurs avec un taux de réussite de 65 %. Nous pouvons accueillir et former jusqu’à 200 plongeurs de bord chaque année à raison de 5 stages PLB par an et 40 élèves par session. Le taux de réussite varie entre 70 et 75 %. Nous sommes également en charge des sélections des stages de surveillance sécurité plongée. Au total, nous accueillons 500 stagiaires élèves par an, soit 22.000 plongées par an toutes plongées confondues [dont celles des instructeurs] », précisait le capitaine de frégate Tanguy, son commandant, en 2018.
Former des plongeurs n’est pas une mince affaire. Parce qu’il faut préparer les stagiaires aux missions risquées qu’ils auront à mener une fois brevetés, la pédagogie mêle exigence et bienveillance. « On demande à nos instructeurs d’être à la fois justes et fermes dans l’évaluation pour tirer nos élèves vers le haut », avait aussi expliqué le commandant de l’école.
Mais pour aider les instructeurs et améliorer le taux de réussite des stagiaires, l’école s’est dotée de deux nouveaux outils technologiques.
Le premier est un drone sous-marin, qui, appelé iBubble, suit et filme les plongeurs en étant autonome. Cet appareil, conçu par la start-up française Notilo Plus SAS, implantée à Marseille, est disponible dans le commerce pour près de 5.000 euros.
« Grâce à notre technologie brevetée de localisation sous-marine, iBubble vous suit et vous filme sans que vous n’ayez à faire quoi que ce soit. Pendant que vous profitez de votre expérience sous l’eau, ce drone intelligent sans-fil avec caméra et lumières intégrées capture ces moments pour vous », assure Notilo Plus.
Pour les instructeurs de l’école de plongée de Saint-Mandrier, ce drone leur permet de se concentrer davantage sur l’encadrement de leurs élèves. Ce qui est d’autant plus un apport appréciable sur le plan pédagogique que les images filmées par iBubble servent ensuite à leur débriefing.
Le second outil est « révolutionnaire ». Il s’agit d’un ordinateur de plongée dit « tête haute » [HUD – Head Up Display] qui affiche les informations utiles au plongeur sur son masque. Le principe est le même que celui que l’on trouve à bord des avions [et de certaines automobiles].
« Le masque ‘Athos’ affiche devant les yeux de l’instructeur les constantes importantes lors d’une plongée », résume le ministère des Armées.
Ce dispositif « Athos » se présente sous la forme d’un boîtier qui calcule et mesure le temps de plongée, la profondeur et la vitesse de remontée. « C’est un ordinateur qui a les mêmes fonctions que les profondimètres électroniques qu’on utilise aujourd’hui dans la Marine. La seule différence est qu’il projette ses informations sur le masque, ce qui permet de continuer à agir tout en ayant directement à portée de vue les paramètres qui aident à la décision », explique le capitaine de corvette Jérôme, le commandant en second de l’école de plongée.
Le ministère des Armées ne donne pas plus de précision sur cet ordinateur de plongée « Athos ». Cela étant, son principe est le même que celui qui, appelé « Galileo HUD« , est commercialisé par Scubapro [filiale de Johnson Outdoors Inc.]. « Ce modèle sans égal sur le marché des ordinateurs de plongée est technologiquement très avancé et permet un affichage tête haute monté sur un masque bi-verres. Il offre une excellente lisibilité ainsi qu’un suivi mains libres des paramètres, pour une expérience utilisateur jusque-là inédite dans le monde de la plongée », est-il assuré sur sa fiche de présentation.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 13 Juin - 16:11
Citation :
French Army begins receiving VT4 Standard 2 4×4 vehicles
Shaun Connors, London - Jane's International Defence Review
12 June 2019
To bring the base Ford product up to VT4 standard, conversion to Standard 1 involves 250 individual modifications and takes 18 man hours. Conversion to the more complex Standard 2 (shown) involves a further 350 modifications and 40 hours. Source: Shaun C Connors
Arquus (formerly Renault Trucks Defense) in April delivered the first of 1,200 VT4 4×4 light tactical vehicles in Standard 2 configuration to French armed forces. The VT4 contract, officially known as VLTP-NP (Véhicules Légers Tactiques Polyvalents Non Protégés), was awarded to then-Renault Trucks Defense in December 2016.
The first prototype VT4s in Standard 1 configuration were delivered for testing in September 2017. The first four production examples were delivered to the French Army's 8th Matériel Regiment (8e Régiment du Matériel) at the beginning of October 2018, with the last of the 500 Standard 1 VT4s ordered delivered in December.
Arquus is producing about 5 Standard 2 VT4s per day, and this year hopes to deliver about 800 of the 1,200 vehicles that were ordered in September 2018.
Under France's Loi de Programmation Militaire (LPM) 2019-25 military funding programme, the armed forces are scheduled to receive a total of 4,380 VT4s by 2025, and the bulk of these (3,980) are for the army. The VT4 is replacing the Peugeot P4, a localised Mercedes-Benz G-Class delivered from 1983.
The VT4 award includes a Maintenance in Operational Condition (MCO) element for the duration of the contract. A fixed-price support package guarantees 95% technical-operational availability for 14 years throughout France. Modification and support account for 60% of the undisclosed contract value, which is understood to be about EUR787 million (USD891 million).
The VT4 is a specific derivative of the Arquus Trapper station wagon, which was originally part of the second-generation ACMAT Light Tactical Vehicle (ALTV) family. Officially introduced in 2017, following the re-brand and unification of RTD and the ACMAT and Panhard brands into Arquus in June 2018, the station wagon ALTV became known as Trapper, with pick-up models known as Trigger. Trapper is based on a Ford Everest (a midsize sports utility vehicle [SUV]), and Trigger is based on a Ford Ranger (a pickup truck).
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 17 Juin - 16:38
Citation :
Un militaire a tiré sur un individu menaçant devant l’hôpital d’instruction des armées Desgenettes, à Lyon
par Laurent Lagneau · 16 juin 2019
Il était environ 15 heures, ce 16 juin, quand un homme muni d’une arme blanche a tenté de s’en prendre à des soldats de l’opération Sentinelle, alors affectés à la protection de l’Hôpital d’instruction des armées [HIA] Desgenettes, situé dans le 3e arrondissement de Lyon.
Selon les informations du parquet, relayées par l’AFP, la patrouille Sentinelle a intimé l’ordre de s’arrêter à cet individu, « vêtu d’une djellaba ». Mais ce dernier a « continué sa progression, couteau à la main, en direction des militaires ».
L’un des soldats a alors fait feu à une reprise, après sommations. L’individu, blessé à une jambe, a été rapidement maîtrisé. Il a ensuite été admis à l’hôpital Édouard Herriot, situé non loin de l’HIA Desgenettes. Son pronostic vital n’est pas engagé.
Selon le magazine Lyon Mag, la patrouille Sentinelle qui a ouvert le feu après avoir été menacée est issue du 132e Bataillon cynophile de l’armée de Terre.
Le parquet de Lyon a ouvert une enquête pour « tentative d’homicide volontaire sur personnes chargées d’une mission de service public » et l’a confiée à la police judiciaire. Elle devra permettre de déterminer les motivations de cet individu. Le parquet de Paris, compétent pour les affaire de terrorisme, est « informé du déroulement des investigations », indique la même source.
Depuis que l’opération Sentinelle a été lancée, en janvier 2015, plusieurs cas d’agressions [ou de tentatives] ont été signalés. Comme à Nice, en février 2015, où deux soldats avaient été blessés par un sympathisant de la mouvance jihadiste, ensuite maîtrisé et remis à la justice. En septembre 2017, à Paris, un homme armé d’un couteau avait été maîtrisé après avoir tenté d’agresser un militaire qui patrouillait au métro Châtelet en proférant des propos pro-EI.