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| Armée Française / French Armed Forces | |
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Armée Française / French Armed Forces Jeu 31 Jan 2019 - 15:04 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
- 31.01.2019
Une enveloppe de 46 millions pour des Structures Modulaires Balistiques V2 Interarmées
Ce jeudi, lors du point presse hebdomadaire du ministères des Armées, sera présenté le nouveau treillis F3, ainsi que d'autres équipements qui composent l'équipement du combattant 2020. rien de révolutionnaire mais le soldat français, longtemps mal équipé et mal fagoté, dispose désormais de matériels modernes et adaptés à ses missions.
Lignes de défense a déjà eu l'occasion de présenter certains de ses matériels, depuis le fusil HK aux chaussures de combat Haix et Meindel, en passant par le nouveau couteau CAC (combat assistance campagne) et la SMB (structure modulaire balistique).
Sur ce dernier équipement, je signale la parution d'un avis portant sur la "fabrication de structures modulaires balistiques V2 Interarmmées".
Le lot no1 est intitulé: SMB V2 IA et Composants. Sa valeur estimée hors TVA est de 41 660 000 euros.
Le lot no2 est intitulé: accessoires SMB V2 IA. Sa valeur estimée hors TVA est de 5 000 000 euros. Ce lot concerne toutes les poches radio, porte grenades, chargeurs, lampe etc...
Valeur totale de ce marché de 60 mois: 46,66 millions d'euros. Date limite de réception des offres: le 22 février. Le nombre de candidats admis à présenter une offre ne peut être inférieur à trois. Le nombre maximum de candidats est fixé à cinq pour chaque lot.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/01/31/une-enveloppe-de-46-millions-pour-des-structures-modulaires-19998.html | |
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Auteur | Message |
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 13 Mai 2019 - 20:37 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 17 Mai 2019 - 18:18 | |
| - Citation :
- 17.05.2019
Reaper: l'écurie française se renforce comme prévu et recrute des équipages
Lors du briefing de jeudi à Ballard, l'armée de l'Air a fait le point sur les drones Reaper en service et sur les avancées tant techniques qu'humaines dans ce domaine (certaines sont déjà connues).
- les MQ-9 seront équipés de bombes à guidage laser GBU-12 "Paveway II" avant d'être en mesure de tirer des missiles Hellfire (voir mon récent post ici). La première capacité opérationnelle de GBU-12 est attendue fin 2019. A noter que des personnels américains de General Atomics Aeronautical Systems, Inc. (GA-ASI) et certainement de Lockheed Martin seront déployés à Niamey pour former les personnels tricolores. - la 33e escadre de reconnaissance (dissoute en 1993) va être recréée "à la fin de l'été", sous la forme d'une escadre de surveillance, reconnaissance et d'attaque. Actuellement stationne à Cognac l'escadron de drones 1/33 Belfort, créé en 2010. - est envisagé le regroupement à Cognac des avions légers de surveillance et de reconnaissance (ALSR) et des Reaper - un Reaper ayant été perdu au Niger, il pourrait être remplacé par un drone fourni par les Américains, selon mon confrère du mamouth.
Former des pilotes de drones. Du côté RH, l'armée de l'air a annoncé le début de la campagne de recrutement des prochains pilotes de drone ab initio et la formation qui leur sera dispensée. L'armée de l'Air ambitionne de recruter d'ici 2030 80 à 100 pilotes. Actuellement, 4 pilotes recrutés ab initio réalisent la première partie de leur formation. A terme, l'ensemble du vivier des pilotes de drones sera composé de 2/3 de pilotes recrutés ab initio et de 1/3 de pilotes issus des unités de combat de l'armée de l'Air, afin de maintenir cette polyvalence et ce savoir-faire propres au pilotage des drones.
La formation du pilote de drone ab initio débute par une formation de pilote d'avion léger au Centre d'excellence drone (CED) créé en 2014 sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. Cette première étape de la formation permet au pilote de savoir s'intégrer dans l'espace aérien et d'être apte à coordonner un ensemble d'aéronefs, situation à laquelle il est régulièrement confronté en opération extérieure.
La formation se poursuit à Cognac à l'Escadron de transformation opérationnel sur drone (ETOD), afin d’acquérir l’ensemble des compétences spécifiques au pilotage de drone, notamment le pilotage par satellite, très spécifique. La dernière partie de la formation consacrée à l’apprentissage des savoir-faire tactiques est réalisée à Cognac au sein de la 33e escadre ou aux États-Unis. Cette phase de la formation repose sur le volet renseignement et la capacité à coordonner des missions comprenant d’autres moyens au sol comme en vol et à l’engagement du feu, avec l’arrivée de l’armement.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/05/16/reaper-20235.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 17 Mai 2019 - 18:34 | |
| - Citation :
- Le TC-800 du français Tecdron sera-t-il le futur robot de reconnaissance et de déminage de l’armée de Terre?
par Laurent Lagneau · 17 mai 2019
Récemment, et afin de préciser les attentes des militaires dans le domaine de la robotique, plusieurs robots ont été évalués sur le terrain, au Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine [CENZUB] de Sissonne, par l’armée de Terre et l’Agence de l’innovation de Défense [AID]. Et cela, dans le cadre du programme Furious [Futurs systèmes robotiques innovants en tant qu’outils au profit du combattant embarqué et débarqué].
Visiblement, le robot TC800 [photo] de l’entreprise française Tecdron, établie en Charente-Maritime, s’annonce prometteur puisqu’il est présent sur le stand que tient le ministère des Armées au salon Viva Technologies, qui a ouvert ses portes le 16 mai au Pavillon de Versailles, à Paris.
Comme son fabricant l’indique, le TC800 est un « robot d’assistance technique télé-opéré » [donc, qui n’est pas autonome] qui se compose d’un plateau technique sur laquelle il est possible d’intégrer plusieurs accessoires en fonction de la mission qui lui sera assignée, sa charge utile étant de 800 kg.
Monté sur des chenilles, ce qui lui permet de franchir des pentes de 45° et des dévers de 40° [mais sans charge], ce robot est doté de moteurs électriques de technologie brushless développant une puissance de 12 kW et alimentés par des batteries L-ION amovibles, lesquelles offrent une autonomie de 2 à 5 heures, en fonction du chargeur utilisé. Pouvant se déplacer à la vitesse de 3,5 km/h, son système de pilotage est soit filaire, soit radio. Il est mis en oeuvre par une télécommande durcie et/ou smartphone et /ou tablette durcie (Windows, Android, iOS).
Selon Tecdron, la maintenance de ce robot est aisée, son opérateur peut connaître en temps réel l’état de ses composants, via un « système de monitoring ».
Jusqu’à présent, le TC800 s’adressait surtout aux sapeurs-pompiers. Mais comme son évaluation au CENZUB l’a montré, il a aussi des applications militaires, comme repérer un terrain en toute discrétion, dégager un chemin bloqué grâce à sa capacité de tractage, retirer des mines et installer des contre-mesures. Par ailleurs, l’AID assure qu’il est très facile d’utilisation (il suffit d’une heure pour former un opérateur), que sa mise en oeuvre est instantanée et qu’il est transportable facilement.
Par ailleurs, un autre type de robot est présenté par le ministère des Armées au salon VivaTech : le Barakuda de Sharks Robotics, une autre entreprise établie en Charente-Maritime.
Également évalué au CENZUB, ce robot mule a déjà eu les honneurs du dernier SOFINS, le salon dédié aux forces spéciales, organisé tous les deux ans par le cercle de l’Arbalète. Et ses performances sont étonnantes. Ayant une capacité d’emport maximale de 1 tonne, il est en mesure de tracter jusqu’à 2 tonnes à la vitesse de 15 km/h. Et le tout avec une autonomie de 8 heures, voire de 10 à 12 heures « en situation opérationnelle », assure son constructeur.
Selon ce dernier, le Barakuda peut « transporter du matériel, évacuer des blessés, effectuer un appui feu » ainsi que des « des relevés d’information grâce à de l’équipement optronique. »
http://www.opex360.com/2019/05/17/le-tc-800-du-francais-tecdron-sera-t-il-le-futur-robot-de-reconnaissance-et-de-deminage-de-larmee-de-terre/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 17 Mai 2019 - 20:49 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 17 Mai 2019 - 21:00 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 18 Mai 2019 - 15:52 | |
| - Citation :
- Les vieux véhicules blindés de la Gendarmerie remplacés par des VAB modifiés pour le maintien de l’ordre?
par Laurent Lagneau · 18 mai 2019
Le déploiement, à Paris, de Véhicules blindés à roues de la gendarmerie [VBRG] lors de l’acte 4 du mouvement des gilets jaunes fit couler beaucoup d’encre à l’époque. Pour autant, ces engins sont régulièrement utilisés pour des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre. Comme récemment en Nouvelle-Calédonie ou encore à Notre-Dame-des-Landes, site proclamé « zone à défendre » [ZAD] par les opposants à la construction d’un nouvel aéroport dans la région de Nantes.
L’intérêt de ces blindés est qu’ils sont dotés d’une lame à l’avant afin de permettre aux gendarmes mobiles de dégager les barricades érigées par des manifestants tout en étant protégés des tirs de projectiles.
Seulement, ces VBRG affichent plus de 40 ans de service au compteur. Et leur nombre se réduit au fil du temps car, comme il est devenu compliqué de les réparer, certains sont « cannibalisés », c’est à dire qu’ils servent de réserves à pièces détachées pour réparer ceux qui sont en meilleur état. En décembre 2017, 71 exemplaires étaient encore opérationnels.
Mais au-delà de la vetusté de ces blindés, il se pose aussi la question de leurs capacités. En effet, lors d’une audition parlementaire, le général Richard Lizurey, le directeur général de la Gendarmerie nationale [DGGN] avait évoqué le cas de « tirs directs, avec des projectiles transperçant les blindages » de ces VBRG en Nouvelle-Calédonie.
Aussi, lors d’une audition réalisée dans le cadre de la commission d’enquête parlementaire relative aux moyens des forces de sécurité, le général Michel Labbé, chef de l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale [IGGN], a insisté sur le remplacement inéluctable des VBRG.
Mais la gendarmerie a des besoins spécifiques. Un blindé doit transporter des gendarmes afin que ces derniers ne soient « pas exposés à des tirs d’armes », car « cela arrive, encore, sur notre territoire national », tout en ayant la capacité de dégager des obstacles, a expliqué le général Labbé. Or, pour cela, a-t-il ajouté, il faut qu’il ait un moteur à l’arrière et une lame.
Le problème, a souligné le chef de l’IGGN, est qu’il est difficile de trouver un tel type de blindé sur le marché étant donné que ceux qui sont disponibles « sur étagère » ont tous un moteur à l’avant. « Il n’y a pas un véhicule blindé, aujourd’hui, avec une lame, capable de pousser quelque chose s’il n’a pas son moteur à l’arrière », a-t-il dit. « Quel est l’industriel qui produit des véhicules blindés avec un moteur à l’arrière? Il n’y en a pas », a-t-il continué. Aussi, « il y a un vrai défi technologique à envisager », a-t-il relevé.
Lancer un nouveau programme serait, a priori, le plus évident. Mais en apparence seulement. En effet, a fait valoir le général Labbé, une telle solution serait onéreuse et compliquée à mettre en oeuvre.
Cela étant, la gendarmerie réfléchit à des solutions alternatives. Et le chef de l’IGGN évoqué des « expérimentations en cours ou qui vont avoir lieu ». Une idée, a-t-il dit, serait de prolonger les VBRG en les dotant d’une nouvelle motorisation. Mais cela ne réglera pas la vétusté des autres composants de ces véhicules. Un autre reposerait sur les Véhicules de l’avant blindé [VAB], dont la gendarmerie a acquis une quinzaine d’exemplaires auprès de l’armée de Terre au moment de son engagement en Afghanistan.
« On peut travailler avec le Véhicule de l’avant blindé […] qui ont le moteur à l’arrière et pourraient être modifiés pour accepter une lame à l’avant », a indiqué » le général Labbé.
Cela étant, cette solution n’a rien d’insurmontable à mettre en oeuvre : Arquus [ex-Renault Trucks Defense] avait proposé, à une époque, un VAB VMO, pour « véhicule de maintien de l’ordre », avec une lame de déblaiement, un kit anti-cocktail Molotov, des sabords de tir, un lance-grenades, un tourelleau d’observation, une protection NRBC et un support d’arme sur le toit. Mais il n’avait pas eu jusqu’à présent les faveurs de la gendarmerie.
http://www.opex360.com/2019/05/18/les-vieux-vehicules-blindes-de-la-gendarmerie-remplaces-par-des-vab-modifies-pour-le-maintien-de-lordre/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 19 Mai 2019 - 18:28 | |
| - Citation :
- Indonésie: atterrissage en urgence d'avions de combat français
Banda Aceh (Indonésie), 19 mai 2019 (AFP) -
Sept avions de combat de l'armée française ont été forcés d'atterrir en urgence dans la province d'Aceh, dans l'extrême nord de l'Indonésie, en raison du mauvais temps, a annoncé dimanche un responsable de l'armée de l'air indonésienne.
Les Rafale ont réussi à atterrir en sécurité dans la province d'Aceh, à la pointe de l'île de Sumatra, après avoir participé à un exercice.
Ils avaient décollé du porte-avions Charles de Gaulle dans l'océan Indien, à cent milles marins à l'ouest de la zone économique exclusive de Sumatra, a précisé le chef de la base aérienne d'Aceh, Hendro Arief.
Les avions ont ensuite été déroutés vers la base aérienne la plus proche, la base Sultan Iskandar Muda, à Aceh Besar.
"Nous avons effectué une inspection de sécurité et de dédouanement. Tout était en ordre", a déclaré M. Arief.
Les équipages ont tous coopéré et aucun d'entre eux ne portait d'armes, a-t-il ajouté.
Cinq des avions sont retournés à leur porte-avions dimanche, tandis que deux autres sont toujours à la base aérienne indonésienne.
https://www.marine-oceans.com/actualites/18248-indonesie-atterrissage-en-urgence-d-avions-de-combat-francais - Citation :
- Seputar Militer Indonesia dan Dunia
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messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
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messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 19 Mai 2019 - 20:25 | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 22 Mai 2019 - 18:11 | |
| - Citation :
- Le 2e Régiment de Hussards sera bientôt doté de 48 nouveaux quads Polaris MV850
par Laurent Lagneau · 21 mai 2019
Ayant la mission d’aller rechercher le renseignement sur les arrières de l’adversaire, le 2e Régiment de Hussards [RH] a déployé, en 2016, plusieurs quads de type Polaris Sportsman 570SP dans la bande sahélo-saharienne [BSS], dans le cadre de l’opération Barkhane.
« La nature du terrain [très sablonneux et bordé par des ouadis] et la nécessité d’être à la fois extrêmement mobile et discret ont rendu l’utilisation de ces quads incontournables », avait expliqué, à l’époque, l’État-major des armées [EMA].
Visiblement, les performances de ces quads Sportsman 570 sont un peu légères pour affronter les rigueurs de la BSS, avec un terrain particulièrement éprouvant pour la mécanique. En effet, la lettre bi-mensuelle de prospective « L’Éclaireur« , éditée par le Centre de Doctrine et d’Enseignement du Commandement [CDEC] de l’armée de Terre, indique, dans sa dernier numéro, que 48 nouveaux quads seraient bientôt livrés aux hussards de Chamborant.
Le choix s’est porté sur le Polaris MV850, doté d’un moteur bicylindre à temps Prostar de 850cc et pouvant développer une puissance de 88 chevaux [contre 567cc et 44 chevaux pour le modèle Sportsman 570SP]. En outre, selon son constructeur, il est en mesure de transporter une charge utile de 386 kg [avec une remorque, ndlr].
« Le MV 850 offre des capacités d’investigation importantes à un détachement de recherche humaine [DETREHUM] sur des phases particulières de reconnaissance spécialisée. Il s’agit donc d’une utilisation ponctuelle adaptée à un certain type de missions. Le matériel sera plus adapté aux contraintes terrains, seul ou en appui du vecteur principal », est-il souligné dans L’Éclaireur.
Ces nouveaux quads ne remplaceront donc pas les anciens modèles, qui resteront en dotation au sein du 2e RH. « Il s’agit d’une double dotation pour les Patrouilles de Recherche Profonde », y est-il précisé.
Les livraisons de ces quads MV850 commenceront dès cette année. Le dernier exemplaire devant être réceptionné par le 2e RH en 2022. Les quatre escadrons de recherche du renseignement en recevront chacun 12 unités.
http://www.opex360.com/2019/05/21/le-2e-regiment-de-hussards-sera-bientot-dote-de-48-nouveaux-quads-polaris-mv850/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 22 Mai 2019 - 23:04 | |
| - Citation :
- mercredi 22 mai 2019
Les 25 PLFS (re-) livrés
Les premiers livrés ont été les commandos marine. Depuis le début avril, Arquus a relivré les 25 premiers poids lourds des forces spéciales (PLFS) au standard 1, qui avaient été livrés en févier 2017, puis le constructeur avait dû les reprendre aussitôt, du fait de vices découverts par les forces spéciales. La DGA avait pourtant autorisé les livraisons du véhicule, après ses propres tests, point qui n'a jamais été très éclairci.
Après plusieurs années d'imbroglios en forme de chemin de croix pour le fabricant, ces 25 véhicules, profondément modifiés, ont donc refait le même chemin qu'en 2017. La minarm avait évoqué une évolution favorable dans ce dossier complexe, dans l'interview qu'elle m'avait accordée, parue dans le numéro de RAIDS actuellement en kiosque.
Toutes les composantes commandos du COS ont été livrées. Une expérimentation temps chaud est prévue à court terme, préalable à un déploiement attendu depuis des années, au profit de la TF Sabre.
Pour l'heure, les composantes auscultent les véhicules sous toutes les soudures, et commencent à les pousser dans leurs retranchements, en France. Des points négatifs mineurs ont semble-t-il été enregistrés, sans plus, ce qui, pour des perfectionnistes, ne renvoie sans doute pas à des vices.
Les PLFS doivent remplacer les VLRA, rincés par des années d'opérations. 202 doivent être livrés au total. Le PLFS standard 2, profondément remanié ne doit pas voir la lumière avant 2022, comme le véhicule léger des forces spéciales.
https://lemamouth.blogspot.com/2019/05/les-25-plfs-re-livres.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 23 Mai 2019 - 0:07 | |
| - Citation :
- BARKHANE : Le radar MURIN expérimenté lors d’une opération de reconnaissance dans le Liptako malien
Mise à jour :22/05/2019
Du 24 avril au 1er mai, un détachement de la force Barkhane appartenant au groupement tactique désert « Bir-Hakeim » a conduit une opération de reconnaissance et de contrôle de zone dans la région du Liptako. A cette occasion, une équipe constituée de quatre militaires a expérimenté le nouveau système radar de détection MURIN.
Un matériel d’exception capable de détecter différents mouvements à plusieurs kilomètres
Le sergent Julien, chef d'équipe du radar de détection servant au 11ème régiment d'artillerie de marine, intègre désormais le radar MURIN en complément de ses systèmes d'observation. Ce radar de surveillance du champ de bataille peut être mis en œuvre en seulement quelques minutes et désengagé aussi rapidement. Il sert à fournir du renseignement aux troupes engagées au sol, aussi bien pendant les phases de surveillance, qu’avant de lancer des opérations de reconnaissance.
Grâce à un système d'exploitation utilisant l'application Vénus, le chef d'équipe identifie et localise sur une carte numérique les différents mouvements dans la zone. Il devient ainsi possible de détecter des piétons et des véhicules en déplacement jusqu’à une distance de plusieurs dizaines de kilomètres.
Un gain en mobilité, en rapidité et en efficacité
Les opérateurs de l’équipe du sergent Julien analysent ensuite les éléments détectés pour en déduire la nature, la position, la distance et la direction : « je peux localiser un mouvement très rapidement et suivre la cible dans ses déplacements. A chaque détection un son est émis de mon ordinateur. C'est de cette façon que l'on classifie les informations » explique le sergent.
Le radar MURIN peut également être utilisé pour la défense d'une base avancée temporaire : « nous gagnons en mobilité, en rapidité et en efficacité. Ce système est une véritable plus-value sur le terrain et contribue pleinement au bon déroulement de la mission » conclut le chef d’équipe, particulièrement enthousiaste des premier résultats obtenus en opération grâce à ce nouveau matériel.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 4500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées Droits : Ministère de la Défense
https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/barkhane-le-radar-murin-experimente-lors-d-une-operation-de-reconnaissance-dans-le-liptako-malien | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 24 Mai 2019 - 15:02 | |
| - Citation :
- Le général Lavigne confirme que le Commando Parachutiste de l’Air n°30 fera partie des forces spéciales
par Laurent Lagneau · 24 mai 2019
Actuellement, le système des « Forces spéciales Air » [FAS] est organisé selon trois cercles. Le premier regroupe les unités de l’armée de l’Air mises à la disposition du Commandant des opérations spéciales [COS], c’est à dire le Commando Parachutiste de l’Air n°10 [CPA 10], l’escadron de transport 3/61 « Poitou » et l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées ».
Le dernier cercle concerne des unités dites « référentes expertes », lesquelles ont l’habitude de travailler avec les forces spéciales. Tel est le cas du Régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niémen » et de l’escadron de drones 1/33 « Belfort ».
Le second cercle comprend les « modules d’appui aux opérations spéciales » [MAOS], qui mettent en oeuvre des capacités rares intéressant le COS. Y figurent l’Escadre aérienne de commandement et de conduite projetable [EAC2P], le Centre air de saut en vol [CASV], des équipes qualifiées « Sampling Identification of Biological Chemical and Radiological Agent » [SIBCRA] en cas de menace NRBC [Nucléaire, radiologique, biologique, chimique], le Groupement Aérien d’Appui des Opérations [GAAO], le 25e Régiment du Génie de l’Air [mis à la disposition de l’armée de l’Air par l’armée de Terre] et le Commando Parachutiste de l’Air n°30 [CPA 30].
Justement, cette dernière unité, basée à Orléans-Bricy, est pressentie depuis quelque semaines pour rejoindre le premier cercle des Forces spéciales Air, dans la mesure où elle a la tâche de mener des missions de recherche et sauvetage au combat [RESCO], d’appui aérien et d’appui à l’aéromobilité.
Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le général Philippe Lavigne, le chef d’état-major de l’armée de l’Air [CEMAA], a confirmé ce projet.
« Jusqu’à présent, seul le CPA 10 faisait partie des forces spéciales. Le CPA 30 intéressait tout particulièrement ces dernières en raison de ses compétences spécialisées, en matière d’appui aérien et de recherche et sauvetage au combat dans la profondeur par exemple », a en effet expliqué le général Lavigne aux députés. En tout, 180 aviateurs supplémentaires rejoindront les forces spéciales.
Basé à Orange, et bien qu’il partage des missions communes avec le CPA 30, comme l’application des mesures actives de sûreté aérienne [MASA] ou les RESCO, le troisième commando parachutiste de l’Air, le CPA 20, n’a quant à lui pas vocation à en faire de même. Sa « mission porte avant tout sur la protection et la sécurisation des bases aériennes, tout particulièrement en OPEX [opération extérieure] », a rappelé le général Lavigne, en répondant à un député qui venait lui demandait la raison pour laquelle cette unité serait empêchée de rejoindre, elle aussi, les forces spéciales.
Photo : CPA 30 / armée de l’Air
http://www.opex360.com/2019/05/24/le-general-lavigne-confirme-que-le-commando-parachutiste-de-lair-n30-fera-partie-des-forces-speciales/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 24 Mai 2019 - 19:55 | |
| - Citation :
- L’armée de l’Air pourrait changer de nom
par Laurent Lagneau · 24 mai 2019
La militarisation des activités dans l’espace a commencé dès le début de la conquête spatiale, Sputnik, le premier satellite placé en orbite ayant été lancé par missile balistique intercontinental soviétique R-7 Semiork. Depuis, que ce soit pour le renseignement, l’observation, la géolocalisation ou bien encore les télécommunications, l’espace est devenu incontournable pour les opérations militaires.
Cela étant, depuis quelques années maintenant, le fait nouveau est que l’on assiste à une « arsenalisation » de l’espace. Et le récent test d’un missile anti-satellite effectué par l’Inde le démontre, comme la mise au point d’engins dit manoeuvrants, d’armes à effet dirigé, à impulsion électromagnétique ou à micro-ondes de forte puissance.
Désormais, l’espace est un potentiel champ de confrontation, malgré le Traité sur l’espace de 1967 qui, il est vrai, n’interdit que la mise sur orbite d’armes de destruction massive [mais pas leur transit].
Pour prendre en compte cette nouvelle donne, la France entend se doter d’une stratégie spatiale, laquelle devrait être bientôt dévoilée par le président Macron. Toutefois, selon de récents rapports et propos tenus par la ministre des Armées, Florence Parly, il serait question de développer de nouvelles capacités.
« Nous allons continuer à avoir une stratégie défensive [dans l’espace] mais nous ne nous interdisons pas d’avoir une stratégie plus offensive », a ainsi indiqué Mme Parly, en avril dernier. Plus tôt, les députés Olivier Becht et Stéphane Trompille avaient évoqué, dans un rapport dédié à cette question, la possibilité de doter la France de « moyens » visant à lui permettre d’exercer son « droit de légitime défense » dans l’espace.
Quoi qu’il en soit, cette arsenalisation de l’espace a conduit l’administration Trump à proposer la création d’une sixième branche des forces armées américaines dédiée aux opérations spatiales. Cette dernière serait placée sous l’autorité du secrétaire à l’US Air Force.
Par ailleurs, en Russie, il existe un haut commandement des Forces aérospatiales, lequel regroupe la Force aérienne, la Force spatiale et les Troupes de défense antiaérienne et protection antimissile. S’agissant de la Chine, la « Force du soutien stratégique de l’Armée populaire de libération », mise en place en 2015, est responsable des opérations spatiales mais aussi des missions dans les domaine Cyber et la guerre électronique.
En France, l’organisation des activités spatiales militaires repose sur le « Commandement interarmées de l’espace » [CIE], lequel s’appuie sur quatre bureaux [politique spatiale et coopérations, préparation de l’avenir, emploi et coordination et maîtrise de l’environnement spatial] ainsi que sur 6 sections [observation, écoute, surveillance de l’espace, alerte, télécommunications et navigation-positionnement-datation] et un centre d’opérations espace.
La stratégie pour l’espace annoncée va-t-elle remettre en cause cette organisation? En tout cas, le chef d’état-major de l’armée de l’Air [CEMAA], le général Philippe Lavigne, s’emploie depuis quelques mois à souligner l’importance du rôle des aviateurs dans le domaine spatial.
« L’espace est pour l’aviateur la prolongation évidente du milieu aérien », avait ainsi fait valoir le CEMAA, en octobre dernier, après avoir rappelé aux parlementaires les responsabilités assumées par l’armée de l’Air en matière de surveillance de l’espace, via le centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux [COSMOS].
« Dans ce domaine spatial, l’armée de l’Air a fortement investi, et dispose aujourd’hui de nombreux atouts à valoriser, notamment en personnel. Notre personnel est motivé, passionné et volontaire. La totalité des officiers est formée à l’espace, dès l’École de l’air de Salon-de-Provence. Voici un chiffre à retenir : deux tiers des militaires des armées spécialistes de l’espace sont des aviateurs, alors que nous sommes presque devenus, en volume d’effectifs, presque la plus petite des armées », avait encore insisté le général Lavigne, avant de faire remarquer que, parmi les spationautes français, quatre sont (ou ont été) des officiers de l’Air.
Lors de son dernier passage devant la commission de la Défense, à l’Assemblée nationale, le 15 mai, le général Lavigne est revenu sur cette question. Et quand des députés lui ont demandé si l’armée de l’Air serait « prête à changer de nom pour devenir l’armée de l’Air et de l’espace » et qu’un tel changement de dénomination est « bien envisagé dans les réflexions stratégiques en cours sur la défense spatiale », il n’a pas démenti.
« Pour ce qui nous concerne, je ne peux pas vous dire si l’armée de l’air s’appellera demain ‘armée de l’Air et de l’espace’ car nous attendons les décisions du président de la République, mais soyez assurés que le ministère des Armées continue à travailler aux questions de défense spatiale », a répondu le CEMAA dans un premier temps. « Je n’en dirai pas plus, si ce n’est que j’en rêve! », a-t-il ajouté plus tard.
Photo : #1 armée de l’Air #2 Mini-Lanceur aéroporté, destiné à équiper un Rafale (c) Dassault Aviation
http://www.opex360.com/2019/05/24/larmee-de-lair-pourrait-changer-de-nom/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 24 Mai 2019 - 21:37 | |
| - Citation :
- CaMo adopté à l’unanimité par l’Assemblée nationale
Actualités Nathan Gain 23 mai, 2019
Après deux heures de discussion, le projet de loi autorisant le rapprochement des forces terrestres française et belge a été approuvé à l’unanimité ce matin par l’Assemblée nationale, ouvrant la voie à sa promulgation par le président de la République. Un pas de géant pour le partenariat franco-belge et un signal fort pour l’Europe de la défense, à quelques jours d’un scrutin crucial.
Le duo Jaguar-Griffon, bientôt à échelle 1/1 dans toutes les casernes belges
« Intéressant », « audacieux », « ambitieux », « remarquable », « coup de maître », les différents groupes politiques de l’Assemblée nationale (à l’exception de la France insoumise) n’auront pas manqué de saluer la concrétisation d’un partenariat aussi novateur que stratégique pour les deux pays. Si ce texte s’avère unique, c’est parce que l’accord intergouvernemental qu’il entérine répond à une demande inédite de la Défense belge, soucieuse de moderniser sa capacité motorisée au travers d’une nouvelle forme de coopération bilatérale, baptisée CaMo (Capacité Motorisée).
Des six possibilités de partenariats étudiées par l’armée belge (US, NL, DE, ES, IT et FR), seul celui présenté par la France était en mesure de répondre aux impératifs, entre autres, d’urgence, de similitude des engagements opérationnels futurs et de qualité des équipements. S’en est suivie « une démarche ‘très proactive’ » de la part des autorités belges, démarche débouchant, en moins de deux ans, à la matérialisation d’un accord pionnier en Europe.
Soucieuse de garantir le plus haut niveau d’interopérabilité avec l’armée de Terre, la Défense belge a opté pour un nouvelle formule: le Contrat de partenariat gouvernemental (CPG). Bien plus qu’une « Foreign Military Sales américaine », ce CPG dépasse la seule vente d’armement d’État à État pour constituer « un cadre de coopération militaire aussi profond dans ses modalités que large dans son champ d’application », rappelle le député LREM Jean-Charles Larsonneur, rapporteur pour la commission de la Défense nationale.
Du matériel à la doctrine, en passant par la formation et l’entraînement, CaMo établit les bases d’une convergence quasi totale entre les deux forces terrestres. Toutefois, loin d’être figé, un tel partenariat amène d’importantes perspectives d’élargissement en matière d’exportations d’armement, tant avec Belgique que vers les autres armées européennes.
Un tremplin vers de futurs incréments
Et si le volet équipement de CaMo ne s’arrêtait pas au duo Griffon-Jaguar ? Confiée au comité de pilotage « Partenariat armement », l’identification de capacités supplémentaires potentiellement intégrables au programme CaMo devrait permettre d’élargir le spectre à d’autres équipements du programme Scorpion. Quelques axes d’approfondissement ont déjà été identifiés lors de la première réunion de ce COPIL, en avril dernier.
De fait, le développement d’une capacité interarmes belge impliquerait logiquement d’aller au delà du volet mobilité pour investir également dans de nouvelles capacités d’appuis. Tel que définit dans la Vision stratégique belge, ce format impliquerait, par exemple, de l’artillerie et des équipements pour les fantassins. Le chef de la Composante Terre, le général Marc Thys, avait ainsi évoqué le canon CAESAR et le système FELIN. Par ailleurs, la Défense belge pourrait exprimer le besoin d’ouvrir la future bulle Scorpion/CaMo en intégrant les systèmes SICS et Contact (rebaptisé SYNAPSE pour l’export) aux véhicules en service, tels que les Pandur et Lynx. Enfin, les militaires belges seraient susceptible de s’intéresser à certains développements en cours, tels que le VBMR-L Serval et le futur VBAE, ou encore la variante « mortier embarqué » du VBMR Griffon.
À ce stade, la Belgique n’a « encore formalisé aucune demande en ce sens », précise le député LREM Jacques Maire, rapporteur pour la commission des Affaires étrangères. « C’est désormais à la Partie belge qu’il revient de faire connaître à la Partie française quels matériels elle souhaite acquérir et suivant quel calendrier », précise de son côté Larsonneur. Selon ce dernier, l’idéal serait que les deux pays puissent, à terme, développer ensemble de nouveaux équipements, permettant de mutualiser les coûts de R&D. Un scénario pour lequel la DGMR n’a, pour l’heure, pas manifesté d’intérêt auprès de la DGA, le schéma actuel « mandant/mandataire » paraissant convenir aux deux parties.
Vers un standard européen ?
Actuellement circonscrit au seul noyau franco-belge, ce partenariat peut aussi être perçu comme « un outil concret allant dans le même sens que l’initiative européenne d’intervention et, à ce titre, dans celui de la consolidation de l’Europe de la défense », explique Larsonneur.
La BITD française dispose, ou disposera bientôt, de solutions technologiques sans réel équivalent en Europe. Il ne manquait qu’un appareil législatif susceptible de faciliter leur exportation tout en consolidant l’interopérabilité d’armées partenaires. « Pour la première, avec ce partenariat intergouvernemental, nous avons un outil qui nous permettrait d’améliorer notre position en Europe et au delà », ajoute Maire. Les opportunités sont d’autant plus réelles que le mécanisme d’acquisition amené par le CPG s’avère avantageux pour les deux parties.
Au travers dudit mécanisme, la Belgique mandate la France pour négocier et conduire en son nom et pour son compte un contrat d’acquisition d’armement avec les industriels français. La Belgique rémunère ensuite directement les industriels sans implication ni garantie financière de la France, qui n’est à aucun moment propriétaire des équipements acquis. C’est donc une « formule très intéressante car elle permet l’engagement politique mais elle n’expose par financièrement notre gouvernement », explique Maire. De même, cet outil épargne au pays client la pénibilité d’un appel d’offres chronophage tout en respectant les préceptes de la directive européenne 2009/81/CE.
« Pourquoi pas les Pays-Bas pour tout ce qui concerne la cavalerie légère, c’est tout à fait le genre de pays qui pourrait avoir un besoin de recouvrement de capacité dans le domaine », s’interroge Larsonneur, qui mentionne également un éventuel intérêt de l’Espagne pour certaines briques, à l’image de SICS ou de la radio Contact. Si le marché des blindés médians est aujourd’hui surchargé, Scorpion, en s’appuyant sur l’infovalorisation, a le potentiel de devenir un standard européen.
Du reste, CaMo, ainsi que tout futur partenariat du même type, impliqueront une surcharge de travail au sein de la DGA, mandatée par le CPG pour notifier les contrats auprès du maître d’oeuvre désigné. Il faudra donc veiller à ce que celle-ci « dispose des moyens suffisants, notamment en personnel, pour développer une véritable capacité de pilotage des contrats d’exportation ». Le seul contrat belge devrait ainsi occuper 13 équivalents temps plein en moyenne entre 2019 et 2031. Des chiffres qui peuvent paraître dérisoires mais qui sont pourtant susceptibles d’accroître les besoins d’effectifs que crée le SOUTEX pour la DGA. « Sa charge de travail doit croître de 30 % en moyenne pendant la durée de la programmation militaire en cours, tandis que les 500 effectifs supplémentaires qui lui ont été accordées au titre de la LPM représentent une hausse d’effectifs de l’ordre de 5 % seulement », avertit Larsonneur. Il faudra donc impérativement réconcilier ces tendances, sous peine de gripper une machine dont le moteur vient à peine de démarrer.
http://forcesoperations.com/camo-adopte-a-lunanimite-par-lassemblee-nationale/ | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 24 Mai 2019 - 22:48 | |
| - Citation :
- La DGA lance le développement d’une nouvelle génération d’équipements de protection individuelle des combattants contre les risques NRBC
Mise à jour :24/05/2019
La DGA a notifié mi-avril 2019 au groupement d’industriels NBC-Sys, Ouvry, Paul Boyé Technologies et SP Défense, le développement du programme dénommé « ensemble de protection individuel des armées (EPIA) ». EPIA vise à remplacer la quasi-totalité des tenues et masques de protection des armées contre les risques NRBC* rencontrés sur les théâtres d’opérations. Ce marché a été attribué après une mise en concurrence entre entreprises exclusivement françaises, compte tenu de son caractère sensible.
Ces dernières années ont été marquées par un risque NRBC accru dans les zones de conflit. Le ministère des Armées a décidé de remplacer les équipements de protection de ses combattants contre les risques NRBC, pour la plupart mis en service dans les années 1990, en tirant profit des progrès techniques réalisés dans le domaine de la protection individuelle.
Conçu comme un système complet et modulaire, EPIA permettra au combattant de poursuivre sa mission sous attaque NRBC en étant protégé. Il s’intégrera aux différents systèmes d’armes en service : aéronefs, navires, véhicules terrestres, équipements individuels de l’ensemble des personnels, etc.
L’offre retenue est ambitieuse du point de vue de la protection, avec un nombre de menaces prises en compte plus important que celles couvertes par l’équipement de génération actuelle. Des études approfondies d’ergonomie sont prévues pour mieux s’adapter à la morphologie des combattants et apporter un plus grand confort. Enfin l’empreinte logistique sera réduite, par exemple en généralisant l’emploi de la technologie RFID à l’ensemble des sous-systèmes.
Les travaux de développement, d’industrialisation et d’essais dureront cinq ans. Les différents usages opérationnels des trois armées seront pris en compte, ainsi que ceux des services de santé et des essences des armées. Au total plus d’une centaine d’interfaces avec les équipements en dotation dans les forces (équipements du combattant, véhicules terrestres, aéronefs, navires…) seront validées. Plusieurs centres d’expertises et d’essais de la DGA seront impliqués dans la validation de la conception : DGA Maîtrise NRBC pour la résistance des tenues aux agents toxiques, mais également DGA Essais en vol, DGA Techniques terrestres et DGA Techniques aéronautiques.
A l’issue de la phase de conception les cotraitants du marché s’appuieront sur une production 100% française pour offrir au ministère des Armées une sécurité d’approvisionnement et une capacité à s’adapter aux évolutions du contexte international.
* NRBC : nucléaires, radiologiques, biologiques, chimiques https://www.defense.gouv.fr/dga/actualite/la-dga-lance-le-developpement-d-une-nouvelle-generation-d-equipements-de-protection-individuelle-des-combattants-contre-les-risques-nrbc | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 25 Mai 2019 - 0:02 | |
| - Citation :
- Pour le général Lavigne, l’armée de l’Air doit remplacer ses hélicoptères Puma avant 2028
par Laurent Lagneau · 24 mai 2019
L’armée de l’Air dispose actuellement de 76 hélicoptères, dont 40 Fennec, des Caracal, deux EC225 et une petite vingtaine de Puma. Et il n’est pas question de moderniser cette flotte d’ici 2028. Du moins, c’est ce qu’affirme la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25, laquelle a repoussé à 2028 les livraisons d’hélicoptères interarmées légers [HIL], censés remplacer plusieurs types d’appareils.
Or, cela pose un sérieux problème à l’armée de l’Air, confrontée à des ruptures temporaires de capacité [RTC] pour ses missions d’alerte « recherche et sauvetage » [SAR] ainsi qu’à des difficultés récurrentes dans le cadre de l’opération Harpie, en Guyane. Affichant 40 ans de service, ses Puma ont vu en effet leur taux de disponibilité tomber à 30,70% au premier semestre 2017 et le coût de leur maintien en condition opérationnelle [MCO] ne cesse de grimper.
Normalement, il est prévu de remplacer ces Puma par des HIL [basé sur le H-160 d’Airbus Helicopters]. Or, cette solution n’est pas satisfaisante pour l’armée de l’Air.
« Les hélicoptères Fennec et Puma, que le HIL doit remplacer dans l’armée de l’air, ne sont pas de la même gamme. Le H160 conviendra pour les missions actives de sûreté aérienne assurées aujourd’hui par les Fennec, mais pour le remplacement des Puma, mieux vaut un hélicoptère de manœuvre », avait ainsi expliqué le général André Lanata, alors chef d’état-major de l’armée de l’Air [CEMAA], cité dans un rapport pour avis rédigé par le député Jean-Charles Larsonneur en octobre 2017. Qui plus est, il avait aussi mis en garde contre « un risque afférent à la logique d’homogénéisation des parcs d’hélicoptères », qui reviendrait in fine à « faire un mouton à cinq pattes, sur mesure et coûteux, pour lequel on multiplierait le nombre de kits. »
Quoi qu’il en soit, et comme ce fut le cas pour la Marine nationale avec ses antiques Alouette III, l’armée de l’Air n’a pas le temps d’attendre pour remplacer ses Puma. C’est ce qu’a indiqué le général Philippe Lavigne, l’actuel CEMAA, lors d’une audition à l’Assemblée nationale.
« Notre flotte d’hélicoptères Puma est hors d’âge, et affiche une disponibilité insuffisante pour couvrir le fort besoin opérationnel outre-mer. Or, la perspective de leur renouvellement est lointaine », a souligné le général Lavigne. Aussi, a-t-il ajouté, « nous travaillons à des options pour les remplacer de façon anticipée et maîtrisée en termes de coûts. »
Plus loin, le CEMAA a précisé que l’armée de l’Air « est en train de proposer une façon innovante » pour remplacer les Puma « plus rapidement à coûts maîtrisés, en réduisant le coût de cette maintenance aéronautique et en réallouant les crédits ainsi économisés sur une flotte plus moderne et donc plus disponible. » Mais il n’en a pas dit plus sur ce projet qui se veut « innovant ».
Dans l’attente de l’arrivée des premiers HIL, la Marine nationale a fait le choix de louer une dizaine d’hélicoptères Dauphin et trois H160 au secteur privé pour remplacer ses Alouette III, dont le coût de l’heure de vol a augmenté de plus de 100% au cours de ces dernières années [soit 11.000 euros] . Selon un récent rapport de Jean-Jacques Bridey, le président de la commission de la Défense à l’Assemblée nationale, le coût de cette opération serait de « 260 millions d’euros pour dix années d’exploitation. »
Reste donc à voir quelle solution « innovante » et à coûts « maîtrisés » va proposer le général Lavigne. Et surtout quel sera le type d’appareil qui sera retenu [H155, H175, H215M ou autres?].
Par ailleurs, le général Lavigne a indiqué le Caracal de l’armée de l’Air qui avait été détruit en opération il y a quelques temps sera enfin remplacé. Pour rappel, il aurait dû l’être en 2017, mais la coupe de 850 millions d’euros décidée en juillet de cette année-là en avait eu raison.
Enfin, s’agissant des hélicoptères lourds de transport, qui font cruellement défaut aux forces françaises, le général Lavigne avait précisé, lors d’une précédente audition, qu’une coopération était envisagée avec l’Allemagne. Depuis, les choses ont évolué puisque des discussions ont commencé avec les Britanniques, lesquels ont déployé 3 CH-47 Chinook de la Royal Air Force au Mali, afin d’appuyer la force Barkhane.
« En ce qui concerne la coopération, les discussions sont en cours avec l’Allemagne et le Royaume-Uni, concernant soit le Chinook, soit le CH-53. Il n’y a rien dans la LPM à ce sujet. Cette coopération pourrait prendre la forme d’une capacité à former quelques pilotes mais nous n’en sommes qu’au début de la discussion avec nos partenaires allemands et britanniques », a en effet confié le CEMAA.
Photo : Anthony Jeuland (c) armée de l’Air
http://www.opex360.com/2019/05/24/pour-general-lavigne-armee-air-doit-remplacer-helicopteres-puma-avant-2028/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 27 Mai 2019 - 17:30 | |
| - Citation :
- 27.05.2019
Le "Guépard" prend de la vitesse: le nouvel hélicoptère léger sera livré à partir de 2026
La ministre des Armées a annoncé, ce matin, l'avancement de deux ans (de 2028 à 2026) des premières livraisons de l'hélicoptère interarmées léger (HIL) d'Airbus Helicopters dont la maquette a été dévoilée lors du déplacement de Florence Parly à Marignane.
Florence Parly a aussi dévoilé le nom du HIL: le "Guépard".
Le HIL est un biturbine d'environ six tonnes capable de voler à 180 noeuds (plus de 330 km/h). Il peut transporter deux membres d'équipage et 5 combattants équipés. Cet hélicoptère est développé à partir de la plateforme H160 dont le vol inaugural a eu lieu en décembre 2018.
Les armées recevront au total 169 Guépard pour remplacer cinq flottes d'hélicoptères très anciennes (Alouette 3, Dauphin, Gazelle, Fennec et Panther) : 80 pour l'armée de Terre, 49 pour la Marine et 40 pour l'armée de l'air. Le marché à l'export est évalué à 400 engins.
S'agissant du financement, la LPM actuelle ne sera pas modifiée selon l'AFP qui cite des sources au sein du cabinet de Florence Parly. "Le fait de décaler de deux ans le programme génère chez Airbus un appel de liquidités d'à peu près 150 millions sur la loi de programmation militaire", explique-t-on au cabinet.
Dans le détail, 10% de cette somme seront autofinancés par Airbus. "Le reste de la somme, ce sera du pré-financement, une sorte de prêt que l'Etat contracte auprès de l'industriel, avec des intérêts de six à sept millions d'euros". Les hélicoptères seront payés sur la LPM suivante.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/05/27/hil-20265.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 27 Mai 2019 - 20:05 | |
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| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 28 Mai 2019 - 0:59 | |
| - Citation :
- Armement : le futur hélicoptère léger des armées va décoller deux ans plus tôt
Les armées recevront au total 169 HIL pour remplacer cinq flottes d'hélicoptères très anciennes (Alouette 3, Dauphin, Gazelle, Fennec et Panther) : 80 pour l'armée de Terre, 49 pour la Marine et 40 pour l'armée de l'air. Les armées recevront au total 169 HIL pour remplacer cinq flottes d'hélicoptères très anciennes (Alouette 3, Dauphin, Gazelle, Fennec et Panther) : 80 pour l'armée de Terre, 49 pour la Marine et 40 pour l'armée de l'air. (Crédits : PASCAL ROSSIGNOL) La ministre des Armées Florence Parly va annoncer l'avancement des livraisons du programme HIL (Hélicoptère interarmées léger) de deux ans. Pour y parvenir, Airbus Helicopters va autofinancer et pré-financer un montant de 150 millions d'euros environ. Que de rebondissements pour le programme HIL, le futur hélicoptère des trois forces armées. Cette fois-ci, Airbus Helicopters gagne deux ans par rapport aux premières livraisons qui avaient été prévues dans la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025. C'est ce que va annoncer ce lundi à Marignane sur le site d'Airbus Helicopters la ministre des Armées, Florence Parly, qui dévoilera le nom de cet hélicoptère de 6 tonnes développé à partir de la plateforme H160 (1 milliard d'euros) et un modèle à l'échelle 1.
Le contrat de réalisation sera signé en 2021 (au lieu de 2022), puis les premières livraisons des appareils destinés à l'armée de Terre sont attendues en 2026 (au lieu de 2028). Soit la première année de la prochaine LPM. Les armées recevront au total 169 HIL (Hélicoptères interarmées légers) pour remplacer cinq flottes d'hélicoptères très anciennes (Alouette 3, Dauphin, Gazelle, Fennec et Panther) : 80 pour l'armée de Terre, 49 pour la Marine et 40 pour l'armée de l'air.
Premières livraisons à l'armée de Terre Ce n'est pas la première fois que ce programme connait des avancées, puis des tours de vis. En mars 2017, Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense, avait annoncé à Marignane que le premier HIL sera livré en 2024 au lieu de 2028. Mais "rien n'avait été prévu pour financer ce programme. La LPM n'avait pas été encore préparée et rien n'avait été instruit", explique-t-on à La Tribune. Initialement, il était même prévu jusqu'en 2012 que les premiers exemplaires du HIL soient livrés en 2020.
Pour sa part, Florence Parly semble avoir trouvé les clés du financement pour avancer de deux ans les premières livraisons du programme HIL à l'armée de Terre. Cette dernière sera prioritairement livrée pour remplacer les Gazelle, qui auront 40 ans d'âge en 2025. Les quatre autres flottes auront quant à elles entre 30 et 35 ans en 2025. "Plus tôt on remplace ces flottes, mieux ce sera car on est très intéressé d'avoir ces hélicoptères au plus vite pour disposer au plus tôt de capacités opérationnelles améliorées", fait-on valoir dans l'entourage de la ministre.
Un financement original Avancer les livraisons de deux ans du programme HIL ne va pas augmenter les crédits dédiés à la LPM 2019-2025. Comment ? Par deux leviers : Airbus Helicopters a accepté d'autofinancer une part du développement du HIL et de préfinancer une partie des études et de la production. Soit une somme de 150 millions d'euros environ : 10% du montant seront autofinancés par le constructeur et 130/135 millions pré-financés. Airbus Helicopters va prêter cet argent à l'Etat avec bien sûr des intérêts (entre 6 et 7 millions d'euros) que le ministère des Armées remboursera lors de la LPM suivante.
Selon les estimations du ministère des Armées, la possibilité de retirer plus vite les vieux appareils deux ans plus tôt pourrait faire économiser "une grosse centaine de millions d'euros", précise-t-on dans l'entourage de la ministre. D'autant que le HIL devrait avoir des coûts de maintenance réduits. Ce qui voudrait dire que le ministère des Armées devrait in fine économiser "une centaine de millions d'euros en avançant de deux ans ce programme", souligne-t-on. Cette opération entre le ministère et Airbus Helicopters est "une manifestation concrète des nouvelles relations que l'on veut avoir avec les industriels" dans le cadre de la réforme de la direction générale de l'armement (DGA) et de la réforme des programmes d'armement.
Airbus vise un marché export de 200 appareils Si le ministère des Armées y gagne, Airbus a également de bonnes raisons de faire de tels efforts pour des raisons de BITD (base industrielle et technologique de défense), de continuité de chaîne industrielle et de bureau d'études. Surtout le constructeur lorgne un marché export évalué à 400 appareils machines sur ce segment d'hélicoptères légers entre 2025 et 2030. Airbus Helicopters se verrait bien capter la moitié du marché. "Plus tôt le constructeur aura une référence de l'armée française sur ce produit, plus il aura des chances de le vendre à l'exportation", précise-t-on à, La Tribune. Clairement une opération gagnante-gagnante. | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 28 Mai 2019 - 18:19 | |
| - Citation :
- FFEAU : Exercice de lutte anti-sous-marine franco-indien Varuna 19.2
Mise à jour :28/05/2019
Du 22 au 25 mai 2019, l’exercice de lutte anti-sous-marine Varuna 19.2 a réuni un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de la Marine Nationale actuellement déployé en océan Indien et un sous-marin de la marine indienne. Organisé sous le contrôle opérationnel d’ALINDIEN, cet exercice était l’occasion de renforcer nos capacités d’action conjointe dans un domaine essentiel et stratégique tout en démontrant le haut niveau d’interopérabilité atteint.
Cet entraînement majeur a cumulé plus de 35 heures de combat de lutte sous-marine. Les exercices de niveau supérieur ont permis d’entrainer les deux équipages à la détection, au pistage et à l’attaque en plongée tout en conservant la maîtrise des espaces maritimes et de leur environnement.
Dans le cadre de l’exercice Varuna.19.1 avec le groupe aéronaval, le sous-marin français avait déjà conduit un exercice avec un sous-marin indien d’une durée de 7 heures. Varuna 2019.2 vise donc à approfondir cette première interaction dans un nouvel environnement.
L’Inde est un partenaire stratégique de la France depuis plus de vingt ans, cette coopération fait l’objet d’un dialogue récurrent et d’exercices militaires bilatéraux réguliers.
Avec près de 650 militaires déployés, les FFEAU constituent l’une des bases opérationnelles avancées françaises à l’étranger. A ce titre, elle appuie les moyens militaires français déployés dans le Golfe arabo-persique et le Nord de l’océan Indien. Grâce à ses conditions d’aguerrissement, elle permet également d’entraîner les militaires français aux actions de combat en zone désertique et en zone urbaine. En tant que commandant de la zone maritime océan indien (ALINDIEN), le COMFOR FFEAU exerce son autorité sur une zone maritime s’étendant du Sud du canal de Suez à l’Ouest, et à l’Est jusqu’aux limites Ouest des eaux de la Birmanie, de l’Indonésie et de l’Australie. Il y promeut la politique de défense de la France et anime les relations militaires bilatérales.
Sources : État-major des armées Droits : Ministère de la Défense
https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/ffeau-exercice-de-lutte-anti-sous-marine-franco-indien-varuna-19.2 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 28 Mai 2019 - 18:33 | |
| - Citation :
- L’armée de Terre expérimente avec succès l’impression 3D pour réparer des Véhicules blindés légers
par Laurent Lagneau · 28 mai 2019
Début avril, l’US Marine Corps a indiqué avoir mené une expérimentation visant à intégrer des pièces détachées fabriquées par une imprimante 3D sur ses chars de combat M1A1 Abrams. Et cela, afin de remédier à des soucis d’approvisionnement. Le principal défi porte sur la fiabilité des composants ainsi produits, dans la mesure où ces derniers sont soumis à de fortes contraintes.
Visiblement, après 100 heures d’essai, les pièces obtenues par impression 3D ont tenu le coup. Aussi, ce procédé est ouvre de nouvelles perspectives pour plusieurs raisons : les délais pour obtenir un composant sont considérablement raccourcis [il faut six à 10 mois aux Marines pour obtenir une pièce] et les coûts s’en trouvent en plus réduits. En outre, cela facilite la tâche des mécaniciens quand le véhicule qu’ils doivent remettre en état est ancien.
D’où l’intérêt que nourrit également l’armée de Terre pour l’impression 3D. Ainsi, grâce à son pôle ingénierie de Tulle, la 13e Base de soutien du matériel [13e BSMAT], en collaboration avec le Service de la maintenance industrielle terrestre [SMITer], a lancé une première expérimentation avec une imprimante 3D [désormais désignée par le sigle I3D…].
L’objet de cette expérimentation était de mesurer les possibilités offertes par l’impression 3D en matière de Maintien en condition opérationnelle [MCO] et aussi de palier à « à l’obsolescence de certains composants notamment sur la ligne de production » des Véhicules blindés légers [VBL], explique le SIRPA Terre.
Elle ainsi permis à « valider la capacité de la 13e BSMAT à maîtriser l’ensemble du processus de numérisation mais aussi de montrer que la fabrication de pièces à géométrie complexe est techniquement réalisable en cas d’obsolescence du matériel », ajoute le SIRPA Terre.
Pour rappel, l’impression 3D permet de fabriquer un objet par la juxtaposition de couches successives d’un matériau en fonction de plans élaborés par CAO [Conception assistée par ordinateur]. Et on peut ainsi produire des pièces mécaniques complexes en s’affranchissant des contraintes liées aux techniques traditionnelles, comme l’usinage, le moulage ou l’assemblage [soudures].
L’expérimentation conduite par la 13e BSMAT a concerné deux pièces d’un VBL. L’une des deux, d’une dimension « importante », a été produite dans le cadre d’un partenariat privé inédit. Elle a ensuite été testé avec succès à la fois sur un banc de tests moteurs et sur route.
« Grâce à cette première expérimentation, le MCO-T dispose à présent de la capacité à produire en toute autonomie un modèle numérique d’une pièce à géométrie complexe », fait valoir l’armée de Terre. La 13e BSMAT n’entend pas s’arrêter en si bon chemin puisque son pôle ingénierie mène actuellement d’autres expérimentations dans le domaine de l’outillage et de la conception de mécanismes avec des « composants en polymère I3D ».
Lors de la présentation de la réforme du MCO-T, en juillet 2018, il avait d’ailleurs été souligné que le programme Scorpion constituait une « opportunité » pour mettre en place de nouvelles technologies comme l’impression 3D et les capteurs intelligents.
« Je veux miser, aussi, sur l’impression 3D. C’est un secteur en plein essor. Dans un futur proche, il permettra de produire des pièces manquantes, directement sur les théâtres d’opération, de faire des économies d’échelle remarquables et de révolutionner notre chaîne logistique. Beaucoup reste à faire, je le sais, mais nous ne passerons pas à côté d’une technologie aussi cruciale », avait à l’époque insisté Florence Parly, la ministre des Armées.
http://www.opex360.com/2019/05/28/larmee-de-terre-experimente-avec-succes-limpression-3d-pour-reparer-des-vehicules-blindes-legers/ | |
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