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| Armée Française / French Armed Forces | |
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Auteur | Message |
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Armée Française / French Armed Forces Jeu 31 Jan 2019 - 15:04 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
- 31.01.2019
Une enveloppe de 46 millions pour des Structures Modulaires Balistiques V2 Interarmées
Ce jeudi, lors du point presse hebdomadaire du ministères des Armées, sera présenté le nouveau treillis F3, ainsi que d'autres équipements qui composent l'équipement du combattant 2020. rien de révolutionnaire mais le soldat français, longtemps mal équipé et mal fagoté, dispose désormais de matériels modernes et adaptés à ses missions.
Lignes de défense a déjà eu l'occasion de présenter certains de ses matériels, depuis le fusil HK aux chaussures de combat Haix et Meindel, en passant par le nouveau couteau CAC (combat assistance campagne) et la SMB (structure modulaire balistique).
Sur ce dernier équipement, je signale la parution d'un avis portant sur la "fabrication de structures modulaires balistiques V2 Interarmmées".
Le lot no1 est intitulé: SMB V2 IA et Composants. Sa valeur estimée hors TVA est de 41 660 000 euros.
Le lot no2 est intitulé: accessoires SMB V2 IA. Sa valeur estimée hors TVA est de 5 000 000 euros. Ce lot concerne toutes les poches radio, porte grenades, chargeurs, lampe etc...
Valeur totale de ce marché de 60 mois: 46,66 millions d'euros. Date limite de réception des offres: le 22 février. Le nombre de candidats admis à présenter une offre ne peut être inférieur à trois. Le nombre maximum de candidats est fixé à cinq pour chaque lot.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/01/31/une-enveloppe-de-46-millions-pour-des-structures-modulaires-19998.html | |
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Auteur | Message |
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 27 Mai 2020 - 17:24 | |
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| | | Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 27 Mai 2020 - 22:18 | |
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| | | Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 28 Mai 2020 - 1:21 | |
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| | | Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 28 Mai 2020 - 2:04 | |
| - Fremo a écrit:
l'équipement du GIGN, le must du top | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 28 Mai 2020 - 17:59 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 28 Mai 2020 - 20:57 | |
| - Citation :
- Nouvelles certifications militaires pour l’avion de transport A400M Atlas
Mise à jour :28/05/2020
Le 14 mai 2020, le comité d’experts CQC (certification and qualification committee1) représentant les sept pays partenaires2 du programme A400M a annoncé la certification3 de la capacité de largage de parachutistes en simultané par les deux portes de l’avion de transport militaire Atlas, ainsi que la capacité de suivi de terrain à très basse altitude en mode automatique dans les conditions de vol à vue. Deux étapes de plus dans la montée en puissance des capacités techniques de l’avion.
Ces deux certifications sont l’aboutissement d’un processus qui aura nécessité la contribution de nombreux acteurs étatiques français et européens. La Direction générale de l’armement (DGA), autorité technique du programme pour la France, a joué un rôle majeur dans ces travaux de certifications militaires de l’aéronef. Soutenue par les armées, sa direction technique a coordonné et fourni une part importante des moyens d’expertise et d’essais.
La nouvelle capacité d’aérolargage permettra à partir de 2021 le largage simultané en une seule passe de 116 parachutistes, soit 58 par chacune des deux portes latérales de l’avion, amélioration significative de la capacité opérationnelle déclarée récemment par l’Armée de l’air de 30 parachutistes par une porte latérale.
Le centre DGA Ingénierie des projets était notamment chargé de la définition du processus de certification de la capacité, du suivi de son développement et de son instruction sur la base des données d’essais et de simulation, jusqu’au prononcé de la certification. Toutes ces activités ont eu lieu en multinational au profit du CQC A400M.
Les centres d’expertise et d’essais DGA Techniques aéronautiques et DGA Essais en vol ont quant à eux fourni l’expertise de leurs parachutistes d’essais pour la réalisation des sauts de développement et de certification. DGA Techniques aéronautiques a également participé à la conduite des campagnes d’aérolargage d’essais et de certification en lien avec Airbus, l’armée de Terre française et l’armée de Terre belge, ainsi qu’à l’identification des zones de mise à terre et à l’analyse de la conformité des résultats présentés par Airbus.
La direction technique de la DGA a également participé à la campagne de certification de la seconde capacité de l’A400M qui vient d’être validée, celle du suivi de terrain à très basse altitude en mode automatique (« LLF/Low Level Flight ») dans les conditions de vol à vue (VFR, Visual Flight Rules), une première mondiale pour un avion de transport.
Résolument novatrice, cette nouvelle capacité technique de l’A400M prend en compte la variabilité des performances en fonction des conditions du jour, ainsi que la possibilité d’apparition de pannes telles que les avaries de moteurs ou la perte de positionnement (latéral et/ou vertical). Elle peut être utilisée soit en mode automatique intégral, soit en suivant les indications du directeur de vol. De plus, la trajectoire horizontale « LLF » peut être modifiée quasiment à tout moment, apportant une souplesse d’emploi particulièrement appréciable dans un contexte tactique complexe. A terme, elle permettra à l’Armée de l’air d’effectuer des missions à très basse altitude dans des conditions de vol sans visibilité.
DGA Essais en vol a mis à disposition un de ses avions d’essais Alphajet et une base de données (terrain et obstacles) pour les vols de développement conduits par Airbus. Le centre a également participé aux travaux de certification, aux groupes de travail visant à fixer les caractéristiques de sécurité, d’enveloppe opérationnelle et de performance de la capacité ainsi qu’aux vols de certifications réalisés en 2018 et 2019.
Le premier avion neuf dans cette configuration sera livré à la France début 2021 mais un avion déjà en service dans l’Armée de l’air sera rétrofité avant la fin de l’année 2020 par Airbus avec une première capacité opérationnelle prévue pour 6 des A400M français à l’été 2021. La qualification du standard final de l’A400M est attendue pour l’année 2022 et apportera notamment la capacité de ravitaillement en vol des hélicoptères, ainsi que des améliorations des capacités actuelles d’aérolargage et d’autoprotection.
1 Le comité d'experts comprend un représentant de chaque nation. Il a pour mission principale de vérifier la tenue des exigences de sécurité militaire et les performances de l'A400M présentées par Airbus. Il s'appuie sur 15 groupes de travail, dans tous les domaines concernés (vol, cargo, avionique, facteurs humains, guerre électronique, etc.). Il est actuellement présidé par un ingénieur de la DGA.
2 Les pays partenaires du programme A400M sont les suivants : Allemagne, Belgique (qui achète aussi un avion au profit du Luxembourg), Espagne, France, Royaume-Uni et Turquie.
3 Le CQC n’étant pas une autorité de navigabilité ; ce sont les Etats (et donc la DGA pour la France) qui prononcent la certification.
https://www.defense.gouv.fr/dga/actualite/nouvelles-certifications-militaires-pour-l-avion-de-transport-a400m-atlas | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 29 Mai 2020 - 18:15 | |
| - Citation :
- 29.05.2020
Florence Parly à la découverte du futur système franco-britannique de lutte contre les mines
En matière de guerre des mines et de moyens pour la mener à bien, l’équation est simple et en voici les paramètres : - les Français ont besoin de "blanchir la zone" de toute mine aux abords du goulet de Brest pour pouvoir déployer en toute sécurité les sous-marins porteurs de missiles nucléaires (SNLE), - les Britanniques ont besoin de sécuriser leurs sorties de SNLE depuis leur base écossaise de Faslane - les chasseurs de mines tripartites (CMT) de la classe Eridan (initialement 8 à Brest, 3 à Toulon) sont en cours de désarmement ou retirés du service actif. C'est le cas des Persée, Verseau, Eridan), les autres devant être retirés du service d’ici 2029. - les mines sont de plus en plus furtives mais aussi de plus en plus artisanale parfois ce qui en fait "l'arme du pauvre" par excellence face à de puissantes flottes.
Pour résoudre l'équation, il faut, selon le ministère des Armées, un "changement doctrinal: on éloigne l'homme de la menace pour passer à un système dronisé".
C’est ce que Florence Parly va découvrir ce vendredi à Brest (photo ci-dessus Ouest-France), lors d'un point d'étape sur le Système de lutte antimines du futur (SLAMF) avant une commande coordonnée avec les Britanniques attendue pour octobre, selon le ministère.
Le Système de lutte antimines du futur
Là où les chasseurs de mines français et les bâtiments britanniques doivent s'engager dans le champ de mines pour les détruire, le futur système permettra de rester à 12 nautiques (20 kilomètres) de distance et ne nécessitera qu'une dizaine d'opérateurs (contre un équipage de 33 marins sur les CMT). La nouvelle génération sera "dix fois plus précise en termes de résolution" pour identifier un engin et aura une capacité à traiter une zone trois fois plus rapidement.
Chaque système comprend deux vedettes-drones de surface de 12 mètres de long construites par la société britannique ASV (filiale de l'américain L3 Harris). Celles-ci emportent pour l'une un sonar remorqué allant à 200 mètres de profondeur, afin de détecter les mines, pour l'autre un robot téléopéré développé par le suédois Saab et qui ira déposer une charge sur la mine pour la faire détonner. Le système est complété par deux drones sous-marins construits par le Français ECA Group, dont la fonction est de détecter la mine et d'en préciser le type, et par un poste de contrôle installé dans un conteneur et conçu par Thales ainsi que les logiciels faisant appel à l'intelligence artificielle.
Le marché à venir Le programme franco-britannique SLAMF a coûté à ce stade 150 millions d'euros répartis entre les deux pays, auxquels s'ajoute un investissement en propre de Thales de 50 millions. Paris et Londres doivent commander, en octobre, chacun quatre systèmes, pour une livraison à partir de 2023. Coût d'un système : environ 50 millions d'euros.
La France devrait ensuite commander, en 2022, quatre à six bâtiments de guerre des mines (BGDM), en quelque sorte des bateaux-mères qui permettront d'emporter le conteneur de commandes et des plongeurs-démineurs.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/05/29/guerres-de-mines-21204.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 29 Mai 2020 - 19:04 | |
| - Citation :
- BARKHANE : « Toujours aller de l’avant », l’esprit commando de montagne
Mise à jour :29/05/2020
Commando de montagne depuis deux ans, le caporal-chef Ben sert comme équipier au sein du sous-groupement de commandos montagne (SGCM) de l’opération Barkhane. A 30 ans, il enchaine les missions opérationnelles et s’épanouit dans cette unité singulière.
Rien ne le prédestinait à la vie militaire. « Personne dans ma famille n’avait de près ou de loin de lien avec les armées », confie-t-il. « Je me dirigeais d’ailleurs vers des études dans les métiers d’art et une formation de luthier quand j’ai réalisé que ce n’était pas la vie que je souhaitais embrasser ».
Ben rêve d’autres horizons. Il veut être utile à son pays, servir. « Mon engagement dans les armées a surpris tout mon entourage », se souvient-il. « Mais c’était le fruit d’une réflexion approfondie. Je voulais porter l’uniforme, partir en mission, défendre ceux qui ne peuvent pas le faire, j’avais aussi besoin de me prouver des choses, de m’affirmer ».
A 18 ans il s’engage dans l’infanterie. « Je voulais quelque chose de dur, un peu élitiste alors on m’a vite orienté vers les unités parachutistes ou les troupes de montagne. Comme j’avais plus d’affinité avec les hauts sommets je me suis naturellement orienté vers ce milieu exigeant. »
Après une expérience opérationnelle d’une dizaine d’année en compagnie de combat le caporal-chef Ben arrive à l’heure des choix. « Je voulais m’épanouir autrement, tout en continuant à servir. Prêt à me remettre en question et toujours motivé pour vivre des expériences plus intenses j’étais déjà, sans le savoir, dans l’esprit des commandos ».
Le groupe commandos montagne (GCM) : un graal que le caporal-chef Ben veut atteindre à tous prix. « Tout chasseur alpin rêve plus ou moins d’intégrer cette unité. Ça fait rêver ! ».
Ayant réussi les tests de sélection il sait que le plus difficile l’attend. « Le plus exigeant c’est la formation. Il y a plusieurs modules dont le plus éprouvant pour moi a été le module Unité de Recherche Humaine (URH). C’est à ce moment que les gens se dévoilent, on apprend à connaitre ses équipiers et plus fondamentalement à se connaitre soi-même. Autant de connaissances essentielles une fois que nous sommes au combat ».
Engagé avec son unité au cœur des opérations conduites par la Barkhane, le caporal-chef Ben multiplie les actions commandos. « Ce que j’aime en opération c’est le fait que nous soyons une unité autonome, même si nous coordonnons sans cesse avec les autres unités de Barkhane ainsi qu’avec les forces partenaires. Cette capacité d’adaptation et le large panel des missions qui nous sont confiées sont la marque de fabrique des commandos. C’est à ce prix que nous obtenons de réels succès tactiques face aux Groupes Armés Terroristes (GAT) que nous traquons sans relâche ».
Patrouille de recherche et d’action dans la profondeur (PRAP), extraction immédiate (IMEX) en alerte 24h/24h pour des équipages d’hélicoptères, tireur de précision embarqués, opérations héliportées… Les missions confiées au SGCM sont nombreuses sur Barkhane, et tout particulièrement dans la zone des trois frontières. Une polyvalence rendue possible grâce à l’insertion de ce dernier au sein du Groupement Tactique Désert Aérocombat (GTD-A).
« De cette coopération est née une réelle complicité entre soldats qui fait notre force. Cette cohésion et cette connaissance mutuelle démultiplient notre réactivité au combat, gage de notre efficacité face aux différents groupes terroristes, notamment l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) ».
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées Droits : EMA
https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/barkhane-toujours-aller-de-l-avant-l-esprit-commando-de-montagne | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 31 Mai 2020 - 18:10 | |
| - Citation :
- L’armée de l’Air ferait l’impasse sur l’achat d’hélicoptères lourds dans le cadre d’un possible plan de relance
par Laurent Lagneau · 31 mai 2020
Entre janvier et mars 2020, les cinq hélicoptères de transport lourd [HTL] déployés au Mali par la Royal Air Force [3 CH-47D Chinook] et la force aérienne danoise [2 AW-101 Merlin] ont effectué près de 600 heures de vol et transporté 300 tonnes de fret au profit de la force française Barkhane. Ce qui fait que ces appareils sont désormais incontournables.
Cela fait longtemps que le besoin en hélicoptères de transport lourd a été identifié par les forces françaises. Pour autant, et malgré des rapports parlementaires plaidant en faveur de l’acquisition de tels aéronefs, il a été décidé de faire l’impasse à la faveur des dernières Loi de programmation militaire [LPM].
Pourquoi? Lors d’une audition parlementaire, soulignant que d’autres armées européennes aux moyens limités en disposaient de tels appareils, le général Jean-Pierre Bosser, alors chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], avait répondu qu’il fallait poser la question… à l’armée de l’Air. Cependant, cette dernière a récemment émis l’idée de louer des hélicoptères de transport lourd, avant éventuellement d’en acquérir.
« Nous constatons tout le bénéfice des hélicoptères de transport lourd dans le cadre de l’opération Barkhane […] En liaison avec des partenaires comme l’Allemagne, le Canada et le Royaume-Uni, nous examinons la possibilité de former des pilotes et réfléchissons en parallèle à la location de ce type de capacité », avait en effet expliqué le général Philippe, le chef d’état-major de l’armée de l’Air, lors des discussions budgétaires de l’automne dernier. D’autant plus que ces appareils permettraient de seconder les A400M Atlas, qui ne peuvent pas faire les mêmes choses que les Transall C-160 en raison de leurs dimensions.
En février, selon des propos rapportés par le magazine Aviation Week, le colonel Bruno Paupy, chef adjoint de la division « plans, programmation et évaluation » à l’état-major de l’armée de l’Air [EMAA], avait évoqué la piste d’une éventuelle acquisition d’une flotte d’hélicoptères de transport lourd en crédit-bail.
Depuis, l’épidémie de Covid-19 a plongé les indicateurs économiques dans le rouge. Et l’idée d’un plan de relance pour doper l’activité, via une politique d’investissements dans les secteurs stratégiques est dans l’air.
« La relance exige que nous fassions de la dépense publique intelligente. Or le ministère des Armées sait dépenser l’argent public – c’est un atout que nous devons faire valoir – aussi bien dans les grands programmes d’infrastructures que dans le soutien des armées, le fonctionnement des armées et le MCO [Maintien en Condition opérationnel] », a estimé le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA], en avril dernier.
Et l’armée de l’Air pourrait donc en profiter. Ce que le général Lavigne n’a pas manqué de souligner lors d’une audition parlementaire, le 6 mai dernier [le compte-rendu vient d’être publié, ndlr]. Mais, a priori, cette relance ne concernera pas les hélicoptères de transport lourd, d’autres priorités étant plus urgentes.
« L’hélicoptère de transport lourd, toujours à l’étude, n’est pas prévu dans la Loi de programmation militaire. Nous explorons les possibilités de coopération avec nos partenaires allemands et britanniques qui en sont dotés », a en effet affirmé le général Lavigne, qui ne parle donc plus de « location ». Si l’idée d’un plan de relance vise à doper l’industrie nationale, l’achat d’appareils – forcément étranger – n’est effectivement pas envisageable. Cela étant, en 2009, il avait été question de développer un hélicoptère de transport lourd européen, le HTH [Heavy Transport Helicopter], de plus de 33 tonnes et pouvant embarquer jusqu’à 56 soldats équipés. Bien que son principe ait été approuvé, ce projet, qui devait être confié à Airbus Helicopters [Eurocopter à l’époque] s’est évaporé…
En revanche, l’accent pourrait être mis sur le remplacement des hélicoptères Puma, dont la moyenne d’âge est de 42 ans. Cela avait déjà été identifié comme étant un besoin urgent par le CEMAA depuis plusieurs mois.
« Nos hélicoptères Puma, bien qu’ayant une moyenne d’âge de 42 ans, ont été avantageusement employés pour transporter des patients COVID, aux côtés nos Caracal, et des hélicoptères de la marine et de l’armée de terre. Pour autant la disponibilité et le coût à l’heure de vol des Puma militent pour un remplacement accéléré de la flotte. Plusieurs propositions ont été faites pour les remplacer par des H225 et assurer ainsi une uniformité de la flotte, ce qui faciliterait le MCO », a répété le général Lavigne devant les députés, estimant que « la modernisation de notre composante hélicoptères pourrait ainsi faire partie du plan de relance. »
Mais pas seulement… « Accélérer l’achat des trois derniers Airbus A330 MRTT pourrait également s’inscrire dans le cadre d’un possible plan de relance, permettant de rationaliser et de moderniser la flotte d’avions de transport stratégiques, et de réduire la charge du MCO », a également plaidé le CEMAA.
Pour rappel, la LPM 2019-25 porte à 15 [contre 12 initialement] le nombre d’A330 MRTT « Phénix » devant être mis en oeuvre par l’armée de l’Air, avec, à la clé, une accélération des livraisons.
Mais un autre dossier est considéré comme prioritaire par le général Lavigne : l’avenir de l’aviation de chasse.
« La modernisation de notre aviation de combat est primordiale dans un environnement où les menaces et les défenses sont de plus en plus complexes. Je pense en particulier au Rafale en remplacement accéléré de nos flottes anciennes dont certaines sont déjà à bout de souffle », a expliqué le CEMAA, qui a dit aussi penser à « la défense au sol-air et au Crotale de nouvelle génération. »
A priori, le général Lavigne espère une accélération des livraisons de Rafale portés au standard F3R [28 exemplaires supplémentaires doivent être livrés d’ici 2024], la dernière évolution de cet appareil [standard F4] devant entrer en service en 2027.
http://www.opex360.com/2020/05/31/larmee-de-lair-ferait-limpasse-sur-lachat-dhelicopteres-lourds-dans-le-cadre-dun-possible-plan-de-relance/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 31 Mai 2020 - 21:19 | |
| - Citation :
- Des Griffon au 1er RI et au 13e BCA
Actualités Nathan Gain 31 mai, 2020
Le 1er RI, troisième unité de l’armée de Terre dotée du VBMR Griffon (Crédits: 1er RI)
Inauguré en février par le 3e RIMa, le cycle de perception des véhicules Griffon s’est poursuivi cette semaine avec le 13e bataillon de chasseurs alpins de Barby (13e BCA) et le 1er régiment d’infanterie (1er RI) de Sarrebourg.
Du camp de La Courtine au Bureau Maintenance Logistique du bataillon, une dizaine de Griffon ont traversé la France pour parvenir le 27 mai au quartier Roc Noir, garnison du 13e BCA. Troisième unité de l’armée de Terre à en être dotée, le 1er RI a quant à lui réceptionné quatre véhicules le même jour, soit quelques semaines plus tôt qu’annoncé. Quatre exemplaires supplémentaires seront livrés la semaine prochaine. D’après le PLF 2020, 24 Griffon sont attendus à Sarrebourg cette année et 29 à Barby.
Assimiler une nouvelle génération de véhicule de combat est chose rare et, pour l’occasion, le commandant de la 1ère division, le général Frédéric Blachon, et une délégation de la Brigade franco-allemande (BFA) sont venus à la rencontre du Griffon et des Picards du 1er RI.
Cette livraison initiale constitue la première étape vers la certification Scorpion du régiment, prévue pour février 2021. Quarante personnels ont été formés à ce jour dans cette perspective de montée en puissance. Il s’agit d’instructeurs régimentaires et d’aides-moniteurs pilotes qualifiés au 1er RCA de Canjuers et d’administrateurs SICS formés à Sarrebourg en avril. Ces derniers ont d’ores et déjà pu expérimenter les nouveaux acquis lors d’un exercice mené début mai par la section SIC du régiment.
L’arrivée des premiers véhicules permettra d’entamer les formations internes dès la fin du mois d’août. Au sein du 1er RI, les premiers bénéficiaires seront les pilotes, tireurs de véhicule infanterie et chefs engin blindé de la 4e compagnie de combat, par le biais de diverses Formations d’adaptation complémentaire qualifiante (FACQ).
La suite ? Toujours selon le PLF 2020, le Griffon prendra en théorie la direction du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa – 21 ex.) et du 21e régiment d’infanterie de marine (21e RIMa – 24 ex.), premières unités de la 3e division à entrer dans l’ère Scorpion. Les cadences ne devraient pas être menacées par la crise sanitaire, un stock tampon de véhicules ayant été constitué dès l’automne dernier au 1er RCA.
https://forcesoperations.com/des-griffon-au-1er-ri-et-au-13e-bca/ | |
| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 1 Juin 2020 - 16:33 | |
| - Citation :
- Plan de rebond des armées : des Puma antédiluviens remplacés par des H225M neufs ?
Âgés de plus de 40 ans, les hélicoptères Puma de l'armée de l'Air devraient être remplacés dans le cadre du plan de rebond du ministère des Armées, par des H225M. Une commande d'une vingtaine d'appareils neufs serait en réflexion. La modernisation de la flotte d'hélicoptères des forces armées françaises est l'une des pistes prioritaires du plan de rebond concocté actuellement par le ministère des Armées. "La modernisation de notre composante hélicoptères pourrait ainsi faire partie du plan de relance", avait ainsi confié le 6 mai dernier le chef d'état-major de l'armée de l'Air, le général Philippe Lavigne, lors de son audition devant les députés de la commission de la défense.
Vers une commande d'une vingtaine de H225M ? Le chef d'état-major de l'armée de l'Air semble avoir été entendu même si bien sûr cela reste à confirmer. Dans ce cadre, une partie des 52 Puma en service début 2019 dans les armées (dont 20 dans l'armée de l'Air) pourrait être remplacée par une vingtaine de H225M neufs. Fin 2025, il ne devrait rester que 11 Puma, selon les projections de la loi de programmation militaire (LPM). La solution de location-vente avait été abandonnée au profit d'une commande de 12 H225 prévue initialement en 2023 afin de remplacer les Puma de l'armée de l'air dans le cadre de la LPM. Elle devrait être anticipée par le plan de rebond du ministère. Ce qui permettrait d'aider Airbus Helicopters à passer le cap de la crise aéronautique. Par ailleurs, le NH90 remplace quant à lui progressivement les Puma de l'armée de Terre.
"Avant la crise, le remplacement de nos hélicoptères Puma, âgés de plus de quarante ans, était identifié comme un besoin urgent, auquel une solution de location-vente pouvait répondre, a expliqué aux députés le général Philippe Lavigne. Il s'agissait de disposer plus rapidement d'appareils modernes afin de cesser de recourir aux Puma dont le MCO (Maintien en condition opérationnel, ndlr) devient très coûteux".
Le coût du MCO des Puma, qui ont une moyenne d'âge de 42 ans dans l'armée de l'Air, et des Super Puma s'est élevé en 2018 à 81 millions d'euros, dont 32,7 millions pour les Puma de l'armée de Terre. En 2017, le coût de l'entretien du parc de Puma en crédits de paiement s'élevait à 42,8 millions pour l'armée de l'Air. Pour autant, les Puma ont été "avantageusement employés pour transporter des patients Covid-19, aux côtés nos Caracal, et des hélicoptères de la Marine et de l'armée de Terre", a toutefois noté le chef d'état-major de l'armée de l'Air. Mais, au final, la disponibilité (31,6% pour toute la flotte Puma et Super Puma) et le coût à l'heure de vol des Puma "militent pour un remplacement accéléré de la flotte, a insisté le patron de l'armée de l'Air. Plusieurs propositions ont été faites pour les remplacer par des H225 et assurer ainsi une uniformité de la flotte, ce qui faciliterait le MCO".
Inquiétudes sur les commandes du H160M Le général Philippe Lavigne a également exprimé lors de son audition des inquiétudes sur la commande de 40 hélicoptères H160M dans le cadre du programme HIL (169 appareils prévus au total à l'horizon 2030), dont les appareils vont progressivement remplacer les flottes d'Alouette III, Gazelle, Dauphin SP, Panther et Fennec dans les trois forces armées. "Des premiers signes de fatigue invitent à une vigilance accrue sur le respect du calendrier de livraison des H160", a-t-il révélé. L'armée de l'air doit être livrée à partir de 2030. Le lancement de la phase de réalisation est prévue en 2021 (contre initialement en 2019). Le ministère des Armées a consacré en 2020 des crédits de paiement pour ce programme Hélicoptère Interarmées Léger (HIL) à hauteur de 42 millions d'euros (21,6 millions en 2019).
En attendant, a précisé le patron de l'armée de l'Air, le traitement des obsolescences du Fennec, de sa caméra thermique et des liaisons de données, reste "indispensable pour pérenniser la capacité à assurer la police du ciel". Les H160M de l'armée de l'Air permettront, outre les missions de protection du territoire (police du ciel, recherche et sauvetage), de réaliser du renseignement et de l'appui en opération. "Destiné à intervenir en profondeur, en accompagnement du Caracal, il devrait être doté de capacités de protection, d'armement et de ravitaillement en vol", a-t-il fait observer. En attendant, les Fennec resteront en service.
Enfin, le général Philippe Lavigne a rappelé que le programme d'hélicoptère de transport lourd était toujours à l'étude. Si cette lacune capacitaire dans les armées françaises est régulièrement mise en lumière, ce programme n'est toujours pas prévu dans la LPM. "Nous explorons les possibilités de coopération avec nos partenaires allemands et britanniques qui en sont dotés", a-t-il expliqué.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/plan-de-rebond-des-armees-des-puma-antediluviens-remplaces-par-des-h225m-neufs-849092.html | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 1 Juin 2020 - 16:46 | |
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- Pour améliorer la sûreté aérienne, l’armée de l’Air mise sur le projet innovant ALESIA
par Laurent Lagneau · 1 juin 2020
Jusqu’à présent, le nom d’Alésia évoque la défaite du chef gaulois Vercingétorix face aux armées romaines de Jules César. Mais pour l’armée de l’Air, il aura prochainement une autre signification.
En effet, dans le bilan des activités opérationnelles conduites par l’armée de l’Air en 2019, le Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes [CDAOA] met en lumière quatre projets innovants portés par l’Air Defense Lab pour répondre aux besoins du Centre national des opérations aériennes [CNOA], de la base aérienne 942 de Lyon-Mont-Verdun.
L’Air Defense Lab est une « pépinière de projets d’avenir, basé sur les idées d’intrapreneurs », rappelle le CDAOA. En clair, sa raison d’être est de favoriser l’innovation auprès des aviateurs afin de trouver des solutions pertinentes pouvant être rapidement mises en oeuvre pour un coût limité.
Les quatre projets cités dans la rétrospective du CDAOA sont plus ou moins liés. Mais tous visent à améliorer la sûreté aérienne. Ainsi, celui appelé « réseau ELIA » [Équipements Légers d’Information par ADS-B] doit permettre d’accroître la connaissance de l’activité aérienne dans les « basses couches » via le déploiement d’antennes sur le territoire nationale. Ce système repose sur le Mode S des transpondeurs ainsi que sur l’Automatic Dépendant Surveillance en version Broadcast [ADS-B] des aéronefs, lesquels sont en mesure, via ses dispositifs, de communiquer périodiquement leur position, leur vitesse, leur immatriculation et leur indicatif.
Autre projet innovant, développé par la DIRISI [Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information], le Système d’évaluation du point d’interception d’un aéronef [SEPIA] vise à collecter toutes les informations ADS-B provenant des sites Internet grand public proposant le suivi du trafic aérien…. ainsi que le flux des données recueillies par le réseau ELIA.
Complété par des outils d’aide à la décision, SEPIA permettra ainsi de « prédire » les trajectoires des aeronefs suspects et d’avoir un aperçu des zones survolées [sites sensibles, densité de la population, etc] afin de mesurer en temps réel le risque et le point d’impact de l’éventuelle chute d’un appareil.
SEPIA est un « outil d’aide à la décision du CNOA, développé en mode agile, à partir de données open source, qui permet de calculer en temps réel les différents profils d’interception en fonction de la météo, de la distance à l’aéronef détecté, du positionnement des bases aériennes où sont stationnés les avions de chasse », explique, de son côté, la DIRISI.
Et c’est là qu’interviendra ALESIA, un programme fonctionnant selon des algorithmes d’intelligence artificielle [IA]. Ce système permettra de faire le tri dans la masse de données relatives à l’activité dans l’espace aérien afin de décider plus rapidement des mesures à prendre en cas de menace.
Selon le CDAOA, ALESIA vise donc à « prévoir les situations à risques grâce à un traitement de l’ensemble des paramètres d’un environnement », à « optimiser la mobilisation des ressources d’intervention en choisissant le meilleur effecteur aérien en fonction de son pré-positionnement et de son temps d’alerte », et, enfin, à « mettre en exergue tout évènement en lien avec la sûreté aérienne provenant de source ouverte comme les réseaux sociaux ou, à accès limité, comme le système de traitement des plans de vol civils. »
Enfin, pour visualiser les données les plus utiles pour « l’appréciation d’une situation anormale dans l’espace aérien », des tablettes collaboratives seront acquises pour équiper la salle d’opérations du CNOA. « Cette vision d’ensemble, directement sur écran interactif, va faciliter la compréhension de la situation pour la Haute autorité de défense aérienne [HADA] ou les hautes autorités gouvernementales, et donc, in fine, la prise de décision dans des délais raccourcis », résume le CDAOA.
Photo : armée de l’Air
http://www.opex360.com/2020/06/01/pour-ameliorer-la-surete-aerienne-larmee-de-lair-mise-sur-le-projet-innovant-alesia/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 1 Juin 2020 - 19:47 | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 2 Juin 2020 - 21:56 | |
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- L’armée de Terre double la mise avec Novadem
Actualités Nathan Gain 2 juin, 2020
Un drone NX70 Block 2 lors d’une démonstration menée dans le cadre du concept Lynkeus (Crédits: MBDA)
Carton plein pour le droniste Novadem. Après avoir entamé l’année sur les chapeaux de roues avec le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM), la PME d’Aix-en-Provence s’est vue confier la mission de doubler la flotte de micro-drones NX70 Block II de l’armée de Terre.
Les RETEX utilisateurs recueillis depuis septembre 2019 au Sahel auront fait mouche, conduisant trois mois plus tard l’armée de Terre à commander vingt unités supplémentaires en plus des 27 systèmes déjà perçus. Ce nouveau contrat porte ainsi l’acquisition totale à 4M€ pour le matériel et la maintenance pluriannuelle. Ce succès est donc de premier ordre pour une PME dont le chiffre d’affaires atteignait 1M€ en 2018. « C’est avec une grande fierté que nous avons reçu cette commande supplémentaire, preuve renouvelée de la confiance qu’accorde la DGA et les Forces Armées françaises à Novadem », se félicite son PDG et co-fondateur, Pascal Zunino, dans un communiqué diffusé vendredi dernier.
La moitié de cette commande a pu être perçue dès le 3 avril par la DGA en vue de son déploiement immédiat sur les théâtres d’opération extérieurs. « Le ministère des Armées a directement exprimé le fait que cette commande était prioritaire. La DGA a d’ailleurs continué à travailler sur le sujet, quand d’autres programmes de R&D ont été mis en suspens pendant la période ». Un petit défi pour la douzaine d’employés de Novadem, qui est rapidement parvenue à adapter ses postes de travail pour respecter les mesures de distanciation sociale imposées par la crise sanitaire.« Nous sommes tous impactés avec des facteurs parfois différents. Notre chance, c’est d’avoir des locaux assez grands mais une petite équipe. C’est la force d’une PME que de disposer d’une réelle flexibilité au profit du client », souligne Pascal Zunino.
Pour accélérer les démarches, la DGA s’est une fois encore tournée vers la centrale nationale de l’Union des Groupements d’Achats Publics (UGAP). « Nous avons eu la chance de remporter un contrat cadre pluriannuel avec l’UGAP, sur lequel est ensuite venu se greffer le ministère des Armées au travers de la DGA. Cela a permis une passation de marché rapide correspondant parfaitement au contexte de l’urgence opérationnelle ». Il aura finalement fallu moins de six mois pour basculer de l’expression de besoin à la validation du produit par la STAT, puis à l’achat sur catalogue grâce à l’UGAP et aux premières livraisons. En tout, cette alternative aura permis de gagner de 8 à 12 mois en procédures diverses. Un choix gagnant car, si la DGA avait dû rédiger un cahier des charges en partant de zéro, « nous aurions été très décalés par rapport au calendrier serré qu’implique la logique de l’urgence opérations ».
Nouvelles capacités et forces spéciales
Hormis les vecteurs et le matériel nécessaire pour leur MCO, ce contrat comprend la livraison de fonctions supplémentaires, dont une alimentation par « câble libérable en plein vol » qui démultipliera l’autonomie de 45 minutes et des tablettes déportées (Remote Video Terminal/RVT). Celles-ci permettront à d’autres opérateurs de bénéficier du retour vidéo et cartographique indépendamment du télépilote. « Cela faisait partie des besoins exprimés suite au déploiement du premier lot », note Pascal Zunino, qui évoque de nombreux cas d’usage comme le suivi de convoi. « On peut par exemple imaginer un télépilote situé à l’arrière du convoi, mais dont le drone fournira des images aux personnels débarqués ou embarqués dans d’autres véhicules ». Avec cette seconde commande, les forces recevront 17 RVT en plus des trois exemplaires fournis auparavant à titre expérimental.
Le NX70 dispose par ailleurs d’une capacité d’emport et de largage d’une charge utile de 200 à 300 grammes, tels que des fumigènes ou un kit médical. Cette fonctionnalité, basée sur le dispositif « maison » NXDROP, avait notamment été évaluée lors d’un exercice mené durant l’été dernier au CENZUB. « Le micro-drone est souvent là pour observer, mais il peut aussi agir et c’est ce que l’on cherche à démontrer grâce à la polyvalence du NX70 », précise Pascal Zunino. Bien qu’il n’ait pas été retenu par l’armée de Terre, cet équipement est actuellement l’objet de « demandes spécifiques de la part des forces spéciales ». « Cela reste une niche dans la niche » et, du côté des forces spéciales, il est pour l’instant question de jauger la pertinence des différents modes d’emploi en environnement opérationnel.
Quant à de futurs compléments de NX70 pour l’armée de Terre, Novadem souhaite rester prudent. « Ce que l’on voit, c’est qu’aujourd’hui il y a un besoin clairement exprimé auquel nous répondons avec nos produits », explique son PDG. Si l’accord-cadre de l’UGAP demeure actif, l’armée de Terre évolue à présent vers une segmentation de l’échelon des micro-drones avec des capacités et des volumes d’achat différents pour des systèmes qui se veulent néanmoins complémentaires.
Aux vecteurs très spécialisés comme le drone d’appui NX70 pourraient venir se joindre de futurs produits à bas coûts acquis en grande quantité pour répondre à d’autres types de besoins. Selon un appel d’offres diffusé en février, la cible totale projetée serait de 2000 systèmes, dont une première commande de 200 unités en théorie contractualisée cette année. Un segment « low-cost » dans lequel Novadem a choisi de ne pas se positionner. « Ce sont surtout des systèmes que l’on peut potentiellement considérer comme étant ‘jetables’ avec un budget à l’unité qui se situerait au dixième du coût d’un micro-drone comme le NX70 », rappelle Pascal Zunino.
https://forcesoperations.com/larmee-de-terre-double-la-mise-avec-novadem/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 3 Juin 2020 - 17:40 | |
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- Le recrutement repart : 1.700 recrues vont rejoindre les rangs de l’armée de Terre à partir du 2 juin
par Laurent Lagneau · 2 juin 2020
Avec le confinement décidé pour tenter de juguler l’épidémie de Covid-19, le recrutement des armées a été suspendu, les Centres d’information et de recrutement des forces armées [CIRFA] ayant été contraints de fermer leurs portes au public, sachant que le ministère des Armées doit trouver 26.000 recrues en 2020.
Cette pause de près de deux mois dans le recrutement devrait entraîner un déficit potentiel de 1.000 à 2.000 engagés pour la seule armée de Terre, selon le général Thierry Burkhard, son chef d’état-major [CEMAT]. Aussi, la première phase du déconfinement, à partir du 11 mai dernier, a-t-elle été accueillie avec soulagement.
Cela étant, les contacts avec les jeunes ayant souhaité s’engager dans les rangs de l’armée de Terre n’ont pas été coupés durant cette période.
« La chaîne du recrutement et en particulier les CIRFA n’ont jamais cessé de fonctionner, en entretenant un lien virtuel avec les candidats. Ce lien permet […] de finaliser les dossiers d’engagement des jeunes militaires », explique en effet l’armée de Terre. Ce qui aura donc le cas, ce 2 juin, et sauf désistement de dernière minute, pour 1.700 d’entre eux.
« Ce moment solennel s’effectuera dans le respect des mesures sanitaires liées au COVID-19. À ce titre, les jeunes signeront leur contrat sans la présence de leur famille et la procédure sera adaptée dans l’ensemble des CIRFA en échelonnant les arrivées pour permettre des signatures successives », a tenu à préciser le SIRPA Terre, dans une note aux rédactions.
Parmi ces 1.700 recrues, on compte 225 jeunes femmes. Et 330 viennent des départements et territoires d’outre-mer. « Ces derniers rejoindront la métropole entre les 3 et 19 juin, en fonction des vols mis à leur disposition ».
Après la cérémonie de signature, les recrues sont envoyées au Centre de Formation Initiale des Militaires du rang [CFIM] de leur futur régiment pendant 12 semaines.
Reste qu’il faudra aux CIRFA mettre les bouchées doubles pour tenter de rattraper le retard accumulé à cause du confinement.
« Concernant le recrutement, même si nous utilisons davantage Internet cela n’est pas pleinement satisfaisant. En effet, avant d’engager des volontaires pour cinq ans, il est indispensable de les rencontrer et de leur faire passer une visite médicale », a récemment expliqué le général Burkhard aux députés. « Nous aurons certainement un retard de recrutement à la fin de l’année même si je reste confiant », a-t-il estimé.
Cependant, des mesures ont été prises pour remédier à ces problèmes de recrutement, des prolongations de contrat pouvant désormais être proposées aux militaires s’apprêtant à quitter l’uniforme. « Avec l’accélération des processus de recrutement que nous relançons très activement et la disposition qui permettrait de conserver les compétences des plus expérimentés de nos personnels [durant] une année de plus, j’espère que nous parviendrons à combler les conséquences de cette interruption des recrutement que nous avons subie », avait affirmé Florence Parly, la ministre aux sénateurs, lors d’une audition au Sénat.
http://www.opex360.com/2020/06/02/le-recrutement-repart-1-700-recrues-vont-rejoindre-les-rangs-de-larmee-de-terre-a-partir-du-2-juin/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 4 Juin 2020 - 19:08 | |
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- La Frégate multi-missions « Normandie » a été admise officiellement au service actif
par Laurent Lagneau · 4 juin 2020
Livrée à la Direction générale de l’armement [DGA] par Naval Group en juillet 2019, la Frégate multi-missions [FREMM] Normandie est revenue à Brest le 16 mars dernier après avoir effectué un déploiement de longue durée [DLD].
Au cours de cette mission, le navire a notamment escorté le porte-avions américain USS Dwight Eisenhower, pris part à l’exercice de lutte anti-sous-marine TG 20.1 organisé par l’Otan au large de la Norvège, manoeuvré avec les forces navales canadiennes et néerlandaises en mer du Nord avant de rejoindre le groupe aéronaval du « Charles de Gaulle ».
Pour rappel, l’objectif d’un DLD est vérifier l’ensemble des capacités militaires d’un navire avant son admission au service actif. Pour cela, des exercices et des tests sont planifiés par la Commission permanente des programmes et des essais [CPPE], qui relève directement du chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM].
La FREMM Normandie a donc passé cette étape avec succès puisque, plus de deux mois après son retour à Brest, l’amiral Christophe Prazuck, le CEMM, a signé son admission au service actif.
« Je viens d’admettre la Normandie au service actif. Ce drakkar, 6e FREMM, complète notre flotte de frégates de premier rang. Ses performances exceptionnelles sont servies par l’esprit Viking de son équipage », a en effet indiqué l’amiral Prazuck, via Twitter, le 3 juin.
- Citation :
- Je viens d’admettre la Normandie au service actif. Ce drakkar, 6e FREMM, complète notre flotte de frégates de premier rang. Ses performances exceptionnelles sont servies par l’esprit Viking de son équipage. pic.twitter.com/394iYCh1gz
— Chef d'état-major de la Marine (@amiralPrazuck) June 3, 2020
Par rapport aux cinq précédentes FREMM, la « Normandie » est en mesure de lancer des missiles surface-air Aster 15 et Aster 30 [les seconds ayant une portée plus importante] et dispose surtout de la la nouvelle liaison de données L22 de l’Otan, laquelle a été qualifiée durant son périple « américain ». En outre, ses capacités dans le domaine de la cyberdéfense ont été accrues et elle a été dotée d’un interrogateur / répondeur IFF nouvelle génération
En 2021, les FREMM disposeront de la capacité de veille coopérative navale [VCN], qui consiste à mutualiser les données collectées par l’ensemble des capteurs d’une force navale. Ce « sera un véritable atout de supériorité informationnelle pour la Marine nationale, capable en un coup d’œil de prendre conscience de son environnement direct », avait expliqué Florence Parly, la ministre des Armées, en juin 2019.
Deux autres FREMM sont attendues par la Marine nationale d’ici 2022. Devant s’appeler « Alsace » et « Lorraine », ces navires seront différents des six premiers dans la mesure où leurs capacités en matière de défense aérienne sera renforcée, avec la possibilité d’emporter jusqu’à 32 missiles surface-air Aster, aux dépens des missiles de croisière navals [MdCN, ou SCALP Naval].
Photo : Marine nationale
http://www.opex360.com/2020/06/04/la-fregate-multi-missions-normandie-a-ete-admise-officiellement-au-service-actif/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 4 Juin 2020 - 19:36 | |
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- eAP : Exercices et premiers vols « Alpha scrambles » pour les pilotes français en Estonie
Mise à jour :04/06/2020
Le détachement français poursuit sa mission de police du ciel en Estonie, dans le cadre d’eAP, mission de l’OTAN qui vise à garantir l’intégrité de l’espace aérien balte en temps de paix, et à laquelle la France participe régulièrement depuis 2004.
Les pilotes de chasse ont mis à profit leur semaine cold du 18 au 25 mai, sans permanence opérationnelle, pour s’entraîner avec l’armée suédoise dans un exercice à quatre avions contre quatre, afin de travailler une technique de combat appelée « beyond the visual range ». Les Mirage 2000-5 ont également coopéré avec l’Espagne, dans un « deux contre deux » au-dessus de la Lituanie. D’autres entraînements avec l’Espagne, actuellement nation cadre de la mission Baltic Air Policing en Lituanie, sont à nouveau prévus dans les prochains jours.
En semaine hot, du 25 mai au 1er juin, les pilotes de chasse français ont également réalisé leurs premiers vols « alpha scrambles », c’est-à-dire leurs premières interventions dans l’espace aérien balte, dans le cadre de leur mission de police du ciel.
Après que l’alerte a été donnée par le Combined Air Operations Center (CAOC), les pilotes de chasse français engagés dans l’opération enhanced Air Policing, ont décollé depuis la base aérienne d’Ämari pour identifier les aéronefs qui avaient pénétré l’espace aérien balte.
Afin de s’assurer de la bonne conduite de leur vol, ces avions de combat et de transport russes survolant l’Estonie ont été escortés par les Mirage français sans aucune difficulté.
Ces interventions démontrent l’engagement de la France dans la protection de l’espace aérien balte, ainsi que la capacité des nations de l’OTAN à réagir immédiatement.
Ces semaines appelées hot et cold permettent aux aviateurs de varier leur rythme de travail entre permanence opérationnelle et exercices d’entraînement. En semaine hot, le détachement se tient prêt à répondre à toute alerte lancée par le Centre de commandement des opérations aériennes afin de protéger et contrôler l’espace aérien balte. En semaine cold, la posture d’alerte est récupérée par les nations engagées en Lituanie, ainsi la France peut se consacrer à divers entraînements de combat, notamment avec les nations alliées.
Sources : État-major des armées Droits : EMA
https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/eap-exercices-et-premiers-vols-alpha-scrambles-pour-les-pilotes-francais-en-estonie | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 4 Juin 2020 - 23:04 | |
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- Il n’y aura pas de défilé militaire sur les Champs-Élysées lors du prochain 14-Juillet
par Laurent Lagneau · 4 juin 2020
Selon les derniers chiffres, le bilan de l’épidémie de Covid-19 en Russie fait état de 441.108 personnes contaminées et de 5.384 morts, avec 169 décès constatés de plus lors des dernières 24 heures. En nombre de cas [sans les décès], il s’agit du troisième pays le plus touché au, derrière les Etats-Unis [1.757.522 cas] et le Brésil [514.849], d’après les Nations unies.
Le mois dernier, et en raison de l’évolution de l’épidémie [plus de 10.000 nouvelles contaminations quotidiennes à l’époque], les autorités russes avaient décidée de reporter la grande parade militaire qui devait marquer le 75e anniversaire de la victoire contre l’Allemagne nazie, laquelle devait avoir lieu le 9 mai. La semaine passée, Moscou a toutefois indiqué que ce défilé serait finalement organisé le 24 juin.
En France, des questions se sont également posées au sujet de l’organisation du traditionnel défilé militaire du 14-Juillet, l’évolution de la situation sanitaire devant être le premier facteur à prendre en compte.
Le 13 mai, le président Macron a dit souhaiter que « la fête nationale soit une occasion supplémentaire de manifester l’hommage et la reconnaissance de la nation à tous ceux qui se sont engagés dans la lutte contre le Covid-19 ».
« Le président de la République a souhaité une reconnaissance qui soit également symbolique, de la nation toute entière, envers ceux qui se sont mobilisés dans cette épidémie et continuent à le faire », a expliqué Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement.
Deux jours plus tôt, lors d’une audition de la ministre des Armées, Florence Parly, devant la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées, Ladislas Poniatowski avait estimé qu’il était « urgent » d’annoncer « l’annulation » du défilé du 14-Juillet, compte-tenu de l’apparition de quatre foyers de contamination.
« Le 14-Juillet est le jour de la fête nationale, et nous le célébrerons, mais il est encore bien trop tôt pour dire selon quelles modalités », lui avait alors répondu Mme Parly.
Alors que la seconde phase du déconfinement vient de débuter, avec une situation sanitaire évoluant favorablement, avec un nombre d’hospitalisations en baisse constante, on connaît désormais les modalités des cérémonies du 14-Juillet…
Ainsi, selon un communiqué diffusé par l’Élysée, ce 4 juin, le défilé sur les Champs-Élysées sera annulé pour être remplacé par une cérémonie militaire qui se tiendra sur la place de la Concorde. La décision semble logique étant donné qu’un défilé comme celui du 14-Juillet exige un important travail de planification et de préparation, ainsi que, pour les unités défilantes, des répétitions évidemment incompatibles avec les « gestes barrières ».
La cérémonie en question comprendra donc « un dispositif resserré ramené à 2.000 participants et environ 2.500 invités », dans le respect des règles de distanciation sociale, a indiqué la présidence de la République.
« La cérémonie, qui inclura un défilé aérien, mettra à l’honneur la participation de nos armées à la lutte contre le covid-19, à travers l’opération Résilience. Elle rendra également hommage aux personnels soignants que les Français ont applaudis chaque soir durant la période de confinement ainsi qu’à l’ensemble des acteurs mobilisés contre le virus », a encore précisé l’Élysée.
Pour l’instant, il n’est pas prévu de permettre au grand public d’assister à cette cérémonie. Mais « la situation pourrait être réévaluée d’ici le 14 juillet », si la situation sanitaire s’améliore encore, explique la présidence.
La dernière fois que le défilé du 14-Juillet a été remplacé par une simple cérémonie militaire avec une revue des troupes remonte aux années 1925-29.
MàJ : Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, ce 4 juin, la ministre des Armées, Florence Parly, a précisé qu’un hommage au général de Gaulle sera rendu à l’occasion de cette cérémonie, à laquelle seront par ailleurs conviés le Luxembourg, la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche, en raison de l’aide apportée lors de l’épidémie de Covid-19.
http://www.opex360.com/2020/06/04/il-ny-aura-pas-de-defile-militaire-lors-du-prochain-14-juillet/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 8 Juin 2020 - 18:25 | |
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- Le ministère des Armées va augmenter de 25% son offre en matière de contrats d’apprentissage
par Laurent Lagneau · 8 juin 2020
En 2019, l’apprentissage, qui conjugue des cours généraux avec des travaux pratiques en entreprise, avait le vent en poupe, avec 368.800 jeunes apprentis pour le seul secteur privé [soit une progression de +16% par rapport à l’année précédente]. Seulement, l’épidémie de Covid-19 et, surtout, les mesures de confinement et de distanciation sociale ont cassé cette dynamique.
D’où l’annonce, par le gouvernement, d’un plan doté d’une enveloppe de plus d’un milliard d’euros pour relancer l’apprentissage dans le secteur privée. Ce qui se traduira par l’attribution d’aides « exceptionnelles et immédiates » de 5.000 à 8.000 euros pour les entreprises qui embaucheront des jeunes apprentis ayant un niveau allant du CAP à la licence professionnelle.
Or, les entreprises privées ne sont pas les seules concernées par l’apprentissage. Les armées également, avec un dispositif qui complète, entre autres, le Service militaire volontaire [SMV] et le Service militaire adapté [SMA], qui visent à faciliter l’insertion professionnelle de jeunes gens souvent en rupture de ban avec le milieu scolaire.
Ainsi, chaque année, le ministère des Armées propose environ 1.600 contrats d’apprentissage à un public âgé de 16 à 29 ans. Par exemple, entre 2006 et 2016, la seule armée de Terre a contribué à la formation de 517 apprentis « autour des valeurs qu’elle prône et que les étudiants pourront ensuite mettre en application tout au long de leur vie professionnelle. »
Et il est donc question d’aller encore plus loin. En effet, ce 8 juin, la ministre des Armées, Florence Parly, a fait savoir qu’elle compte amplifier la relance du gouvernement en augmentant de 25% le nombre de contrats d’apprentissage au sein de son ministère dès 2020.
« Cette nouvelle augmentation des contrats d’apprentissage fait du ministère des Armées le premier employeur de jeunes en apprentissage de l’État », souligne l’Hôtel de Brienne.
« L’apprentissage est un outil majeur pour l’emploi en France. Aujourd’hui, en ces temps de difficultés économiques, l’apprentissage devient crucial. C’est pourquoi en 2020, le ministère mobilisera 5 millions d’euros supplémentaires. Cet investissement nous permettra d’atteindre le nombre de 2.000 contrats en apprentissage en 2020. Cette ambition sera reconduite en 2021 », a fait valoir Mme Parly.
À noter que cet objectif de 2.000 apprentis au sein du ministère des Armées avait déjà été annoncé dans le cadre d’un « plan de relance de l’apprentissage » lancé en 2016.
Quoi qu’il en soit, explique le ministère des Armées, ces contrats d’apprentissage, proposés à des jeunes ayant un niveau allant du CAP au master 2, concernent des « secteurs stratégiques », comme les « filières systèmes d’information et numérique, maintenance aéronautique, maintenance terrestre et infrastructure ».
« Grâce à l’investissement des maîtres d’apprentissage, les jeunes ainsi formés peuvent se voir proposer un emploi au ministère des Armées. L’effort de formation réalisé par le ministère contribue également à irriguer notre industrie pour ceux qui souhaitent la rejoindre », insiste le ministère des Armées.
Mais pas seulement, comme le précise le Secrétariat général pour l’administration [SGA]. « Déjà acculturés aux spécificités du ministère des Armées, et enrichis des compétences acquises au cours de leur formation, ces jeunes représentent un véritable vivier de recrutement » et « chaque année, de nombreux postes sont ainsi proposés aux apprentis soit par la voie des concours [donnant accès à une carrière de fonctionnaire], soit sous le statut de contractuel ou d’ouvrier de l’État », indique-t-il.
http://www.opex360.com/2020/06/08/le-ministere-des-armees-va-augmenter-de-25-son-offre-en-matiere-de-contrats-dapprentissage/ | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 8 Juin 2020 - 21:47 | |
| - Citation :
- Covid-19: un impact limité sur les livraisons de véhicules Scorpion
Actualités Nathan Gain 8 juin, 2020
La ligne de montage du Griffon sur le site de Roanne de Nexter (Crédits: James William/armée de Terre/Défense)
Le DGA Joël Barre et le PDG de Nexter, Stéphane Mayer, avaient alerté dès le début du mois de mai: l’objectif de livraison des véhicules Scorpion en 2020 « ne sera très probablement pas atteint à 100% ». Selon des chiffres publiés vendredi par Le Progrès, l’impact sera malgré tout limité avec moins d’une vingtaine de Griffon et Jaguar dont la production sera reportée à 2021.
Le retour de l’ensemble des équipes sera effectif à la mi-juin sur le site roannais de Nexter, où sont assemblés les véhicules Scorpion. La production va pouvoir revenir à un niveau nominal, mais ne pourra rattraper le retard accumulé par une courte suspension des activités puis par dix semaine consécutives d’application stricte des mesures barrières. En conséquence, 15 des 128 Griffon et deux des quatre Jaguar attendus cette année ne seront livrés que l’an prochain.
Ces exemplaires viendront s’ajouter à la vingtaine de Jaguar et aux environ 120 Griffon qui doivent en théorie être livrés en 2021. « Rien d’insurmontable », nous glissait l’un des trois membres du GME Scorpion, au vu des cadences adoptées en fin d’année dernière pour atteindre l’objectif de 92 Griffon livrés en 2019. Nexter et d’autres industriels de Défense impactés par la crise pourront résorber les retards d’ici à la fin de l’année 2021, des avenants étant prévus par la DGA pour adapter les échéanciers de livraisons. « Par exemple, le retard pris en 2020 dans la livraison des véhicules Griffon, Jaguar et Serval à l’armée de terre sera rattrapé au plus tard fin 2021 », expliquait le DGA Joël Barre.
Après avoir enregistré un chiffre d’affaires exceptionnel de 1,1Md€ (+16%) en 2019, Nexter s’attend à un léger recul par rapport aux chiffres initiaux. Pas de quoi menacer ni la courbe des recrutements, ni l’implémentation du plan d’investissements industriels pluriannuel NextFab conçu pour répondre aux impératifs de la LPM et à la multiplication des contrats à l’export. Doté d’un budget de 60M€, ce projet prévoit la construction d’un bureau d’études de 4000 m2, l’acquisition de nouvelles machines à usiner et robots de soudure, ainsi que l’intégration d’une ligne de montage dédiée au VBMR Léger Serval.
https://forcesoperations.com/covid-19-un-impact-limite-sur-les-livraisons-de-vehicules-scorpion/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 8 Juin 2020 - 22:37 | |
| - Citation :
- Le sous-marin nucléaire d’attaque « Suffren » entre dans le vif du sujet avec des plongées en haute mer
par Laurent Lagneau · 8 juin 2020
Depuis sans lancement, en juillet 2019, le sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] « Suffren », premier d’une série qui en comptera en total six unités, monte graduellement en puissance avant son entrée en service, attendue en 2021.
La divergence de son réacteur nucléaire, dérivé des chaufferies K-15, a ainsi eu lieu en décembre. Puis, après le contrôle de son étanchéité et les tests de ses systèmes embarqués, le Suffren a entamé ses essais en mer au large de Cherbourg, le 28 avril. Cette première phase a consisté à apporter des corrections à sa flottabilité, à optimiser sa manoeuvrabilité et à lui intégrer de nouveaux équipements.
Après une première plongées de 36 heures, le sous-marin a ainsi enchaîné les sorties de durées variables. Au cours de l’une d’entre-elles, le Suffren a connu son premier hélitreuillage. Le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], l’amiral Christophe Prazuck, s’en était d’ailleurs félicité via Twitter.
Un peu plus d’un mois après le début de cette première campagne au large de la Normandie, laquelle a donné satisfaction, le Suffren va désormais entrer dans le vif du sujet, avec des essais de plongée en haute mer. L’annonce du début de cette seconde phase a été faite par la Direction générale de l’armement, le 7 juin.
« Nouvelle étape pour le programme Barracuda : après la réussite des premiers essais conduits par la DGA avec la Marine nationale, le CEA et ses partenaires industriels à Cherbourg, la deuxième phase se poursuit pour les essais en plongée du Suffren en haute mer, au large de Brest », a en effet indiqué la DGA.
- Spoiler:
Nouvelle étape pour le programme #Barracuda : après la réussite des 1ers essais conduits par la DGA avec la @MarineNationale, le @CEA_Officiel & ses partenaires industriels à Cherbourg, la 2e phase se poursuit pour les essais en plongée du #Suffren en haute-mer au large de #Brest pic.twitter.com/0LeNS7EkOk
— Direction générale de l'armement (@DGA) June 7, 2020
Selon les données disponibles, le Suffren peut rester en plongée à plus de 300 mètres de profondeur. Probablement que sa présence au large de la Bretagne va attirer des curieux qui tenteront de capturer sa signature acoustique. Ce qui sera compliqué… étant donné qu’il a été dit que le nouveau SNA français sera aussi bruyant « qu’un banc de crevettes [soit dix fois plus silencieux que les SNA de la classe Rubis] , grâce à un système de « pompe hélice ».
À l’issue de cette phase bretonne, le SNA Suffren prendra ensuite la direction de la Méditerranée, où il rejoindra Toulon, son futur port-base. Là, il s’agira de vérifier les performances de son système de combat.
Pour rappel, tant que dureront les essais en mer, le Suffren reste la propriété de son constructeur, à savoir Naval Group. Cependant, il est placé sous la responsabilité de la Marine nationale pour son commandement opérationnel et en qualité d’exploitant nucléaire délégué.
Photo : Marine nationale
http://www.opex360.com/2020/06/08/le-sous-marin-nucleaire-dattaque-suffren-entre-dans-le-vif-du-sujet-avec-des-plongees-en-haute-mer/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 9 Juin 2020 - 16:34 | |
| - Citation :
- mardi 9 juin 2020
Le covid-19 progresse aux FFDJ
Apparemment entré au sein des FFDJ (forces Français à Djibouti) il y a déjà plusieurs semaines par le biais du service médical (également utilisé par les familles des militaires...), le covid-19 progresse depuis plusieurs jours au sein du plot militaire Français. Comme votre serviteur l'avait déjà plusieurs fois signalé. Plusieurs cas ont été référencés dans au moins deux familles, et parmi les personnels du 5e RIAOM et des marins (dont des ressortissants des commandos marine). Ils étaient une dizaine touchés à la date du 7 juin, il faut probablement craindre d'autres cas dans la masse des cas contacts. Comme partout ailleurs, les tests manquent pour se faire une idée précise des contaminations. Tout aussi grave, le commandement déplore depuis plusieurs semaines des déviances dans le respect des mesures barrière. Manifestement, et malgré plusieurs rappels difficiles à ignorer, les problèmes continuent, même si les auteurs identifiés seraient en nombre très limité. Ce qui interpelle, dans une société militaire où le respect de la consigne est la base. A ces problèmes sanitaires s'ajoute enfin et aussi un imbroglio sur les congés et les relèves, qui n'est manifestement pas réglé, dans ce plot essentiel pour les actions de la France dans la zone.
https://lemamouth.blogspot.com/2020/06/le-covid-19-progresse-aux-ffdj.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 9 Juin 2020 - 17:20 | |
| - Citation :
- A330, Caracal, drones : Le ministères des Armées anticipe certaines commandes pour soutenir la filière aéronautique
par Laurent Lagneau · 9 juin 2020
Ce 9 juin, et aux côtés de Florence Parly [Armées], Elisabeth Borne [Transition écologique] et Jean-Baptiste Djebbari [Transports], le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a présenté un plan doté de 15 milliards d’euros afin de soutenir le secteur aéronautique français, lourdement impacté par l’épidémie de Covid-19, laquelle a provoqué un effondrement du traffic aérien. Ce dernier pourrait mettre un deux à trois ans pour s’en remettre, avec pour conséquence une chute des commandes de nouveaux appareils.
« Nous décrétons ce matin l’état d’urgence dans le domaine de l’aéronautique. Si nous ne faisons rien, ce sont 100.000 emplois qui sont menacés dans les six mois », a fait valoir M. Le Maire, avec des « compétences rares qui mettront une génération à être renouvelées ». « La crise sanitaire a mis un coup d’arrêt à la croissance du secteur aéronautique. Nous devons à tout prix éviter un décrochage de notre industrie face à la Chine et aux États-Unis », a-t-il ajouté.
Dans le détail, Air France/KLM va se tailler la part du lion, avec une aide, déjà annoncée, de 7 milliards d’euros, sous forme de prêts directs ou de prêts bancaires garantis.
S’agissant de la filière industrielle et afin d' »accélérer la transformation des PME et des entreprises de taille intermédiaires », l’État et les grands groupes du secteur sont convenus de créer un fonds d’investissement doté, dans un premier temps de 500 millions d’euros, puis, à terme d’un milliards d’euros.
Ainsi, ce fonds sera abondé par l’État, via Bpifrance [200 millions], les industriels [Airbus, Dassault Aviation, Safran et Thales], à hauteur de 200 millions. Et au moins 100 millions d’euros seront apportés par le gestionnaire de ce fonds, qui sera désigné à l’issue d’un appel d’offres.
Un second fonds sera mis en place avec 300 millions de « de dépenses publiques directes sur trois ans » pour moderniser les outils de production des PME et ETI, en insistant notamment sur la robotisation et la numérisation [usine 4.0].
Un autre objectif de ce plan est d’accélérer la transition énergétique. « Nous nous fixons un objectif très concret et très ambitieux : un avion neutre en carbone en 2035 et plus en 2050. Il sera produit notamment grâce au recours à l’hydrogène. La France doit être le pays d’Europe où se concevront les avions de demain », a indiqué M. Le Maire. Pour cela, 1,5 milliards seront investis en recherche et développement [R&D] afin de préparer les prochaines générations d’aéronefs. « C’est une accélération de 10 ans par rapport aux objectifs initiaux de la filière. Cela nous permettra de fixer les nouveaux standards mondiaux de l’avion bas carbone », a commenté la ministre de la Transition écologique.
De par son statut de premier investisseur de l’État, le ministère des Armées est évidemment concerné par ce plan de relance : dans le cadre de la Loi de programmation militaire 2019-25, les programmes liés à l’aéronautique représentent 19 milliards d’euros… et autant en termes de maintien en condition opérationnelle [MCO].
« Les investissements annuels dans les programmes vont passer de 2 milliards en 2019, à 3,5 milliards en 2025, dont 2 milliards d’euros pour l’aviation de combat », a ainsi rappelé Florence Parly. « Ces commandes répondent à des besoins impérieux de nos armées » et « chacune de ces commandes, ce sont des emplois français nondélocalisables, ce sont des territoires qui vivent, ce sont des régions fières de leur savoir-faire. Et c’est, au fond, notre souveraineté qui est en jeu », a-t-elle insisté.
Pour soutenir la filière aéronautique française, le ministère des Armées va donc accélérer certaines commandes pour un montant de 600 millions d’euros afin d’alimenter le plan de charge des entreprises les plus en difficultés. Mais sans argent nouveau puisqu’elles seront financées par des reports de livraison dus au retard pris par certains industriels en raison de la crise sanitaire.
« Nous avons dégagé des marges de manoeuvre pour avancer des commandes qui étaient prévues ultérieurement dans la programmation militaire », a en effet expliqué la ministre.
Ainsi, le chef d’état-major de l’armée de l’Air [CEMAA], le général Philippe Lavigne, sera certainement satisfait, les propositions qu’il avait avancées lors d’une audition à l’Assemblée nationale ayant été retenues, comme la commande anticipée de trois avions A330 qui seront « transformés postérieurement à la LPM en MRTT, c’est-à-dire des avion ravitailleurs Phoenix », a annoncé Mme Parly. Ces appareils remplaceront les A310 et A340 vieillissants.
Ensuite, et alors que le général Lavigne ne cesse d’insister sur la vétusté des hélicoptères Puma, qui affichent 40 ans de service, la ministre a annoncé la commande de 8 H225M Caracal. « Initialement les Puma devaient rester en service jusqu’en 2028, mais nous avons, compte tenu des circonstances, fait le choix de commencer leur remplacement dès 2023. Ceci qui permettra de doter l’armée de l’Air de matériels neufs et de faire des économies sur le fonctionnement », a-t-elle justifié.
Sur ce point, l’armée de l’Air avait récemment un appel d’offres portant sur la location de 12 à 20 hélicoptères EC-225 Super Puma afin de remplacer ses Puma. On ignore, à ce stade, ce que va devenir cette procédure.
En revanche, rien n’a été annoncé au sujet de l’aviation de combat, dont la modernisation avait été qualifiée par le général Lavigne, de « primordiale » en raison d’un « un environnement où les menaces et les défenses sont de plus en plus complexes. » Et le CEMAA d’ajouter : « Je pense en particulier au Rafale en remplacement accéléré de nos flottes anciennes dont certaines sont déjà à bout de souffle. »
En outre, 100 millions d’euros seront « réservés pour la réalisation d’un avion léger de surveillance et de reconnaissance [ALSR], et de drones au profit de la Marine nationale, des drones qui seront commandés directement à nos PME. L’ensemble de ces commandes répond à un besoin opérationnel existant », a indiqué Mme Parly.
Ces deux points méritent quelques explications. Selon la LPM 2019-25, l’armée de l’Air doit être dotée de deux ALSR d’ici 2025, et de six autres de plus d’ici 2030. Les deux premiers appareils sont des Beechcraft King Air 350 équipés de capteurs par Thales et Sabena Technics. La commande avait été notifiée en 2016 et le premier avion doit être livré prochainement. Selon les propos de Mme Parly, est-il question de « réaliser » un nouvel avion?
Quant aux drones destinés à la Marine nationale, il existe déjà le programme SDAM [Système de Drone Aérien pour la Marine], qui, confié à Airbus et Naval Group, vise à développer un appareil tactique embarqué reposant sur l’hélicoptère civil léger Cabri G2/VSR-700 de la PME française Guimbal.
Destinés aux frégates de premier rang et aux porte-hélicoptères amphibie de type Mistral, le SDAM doit faire l’objet d’une démonstration en mer en 2021, avec des livraisons attendues en 2027. « Les industriels se mettent en ordre de bataille pour réduire ce délai si l’État en exprime le souhait », a cependant fait valoir Naval Group. Cela étant, ce dernier indique également se préparer « pour le futur système de mini-drone pour la Marine [SMDM], devant équiper une grande partie des bâtiments, y compris ceux qui n’ont pas de plateforme hélicoptère. » Sans doute que c’est à ce programme que Mme Parly a fait allusion.
Quoi qu’il en soit, selon la ministre, »l’ensemble de ces commandes répond à un besoin opérationnel existant de nos forces armées : nous allons simplement aller plus vite » et « cette anticipation nous permettra de sauvegarder plus de 1.200 emplois pendant 3 ans, et cela, partout en France. Ces commandes bénéficieront pour moitié aux sous-traitants des grands industriels. »
Par ailleurs, a aussi affirmé Mme Parly, « nous avons pris l’engagement de faciliter et d’accélérer les paiements vers les grands maîtres d’œuvres. » Aussi, a-t-elle prévenu, « chaque euro versé par le ministère des Armées doit être immédiatement répercuté vers la chaîne de sous-traitance. » Et d’insister : « J’attends également de nos partenaires industriels qu’ils proposent des prix justes. L’heure n’est pas au profit, il est au maintien de l’emploi. Et j’y veillerai. »
Enfin, un second levier utilisé par le ministère des Armées sera le fonds d’investissement Definvest, appelé à interagir avec le fonds dont la création a été annoncée par M. Le Maire.
« Nous travaillons donc au doublement du fonds d’investissement Definvest pour passer de 50 à 100 millions d’euros sur une période de 5 ans. 100 millions d’euros pour sauvegarder des sociétés d’intérêt stratégique pour notre défense par des dotations en capital. Le fonds Definvest agira bien sûr en lien très étroit avec le fond dont la création a été annoncée ce matin même », a conclu Mme Parly.
Photo : armée de l’Air
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